[EVENT] Bataille de la péninsule de Goëville

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

L’adversaire de Jonos commençait visiblement à fatiguer. Il finit par s’écrouler au sol pour son plus grand plaisir. Il chercha à le piétinais avec les sabots de sa monture, mais ce dernier réussit à éviter les coups mortels du destrier et à s’échapper. Le Bracken jura de rage, cherchant du regard Lackar. Mais en vain.

Il n’eut pas spécialement de réfléchir, le rugissement de Nemesys et le feu qui s’abattit sur le champ de bataille détournèrent l’attention de Jonos. Il serra ses doigts sur les rênes pour contrôler davantage l’étalon qui secoua sa puissante encolure face à la peur qui était la sienne face au dragon. Mais l’animal n’était pas le seul effrayé, les éléphants se mirent en branle. La compagnie dorée perdant le contrôle de leur mastodonte. L’animal fonça dans la masse des guerriers qui s’affrontaient. Ce fut trop pour l’étalon qui se cabra violemment et se retourna malgré son cavalier qui se pencha en avant pour le faire redescendre. La chute fut violente, Jonos sentit le poids de l’animal s’écrasant sur lui, lui coupant le souffle. Les étoiles dansèrent devant ses yeux, sonné. L’étalon se releva et chercha à s’échapper, abandonnant son cavalier.

Difficilement, le Bracken se remit sur ses jambes, constant les dégâts. Si les éléphants n’étaient pas vite maîtrisés, cela ne serait plus un avantage pour le Roi mais bel et bien un cuisant échec.

Epée bien en main, Jonos se dirigea vers le premier homme portant un blason ennemi, un soldat Royce (@Maddy). Il l’attaqua de toutes ses forces. Ne réfléchissant plus à une quelque conque tactique. Seul la mort de son ennemi lui importait. Cela lui porta préjudice. Déjà mal en point, la réplique du soldat fut sans appel. Le noir engloutit le Bracken qui tomba au sol, inconscient.

Vous êtes gravement touché par votre adversaire, inconscient.

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

Le combat s’éternisait. Jasper allait finir par fatigué, même en étant sur son cheval. Autour d’eux le chaos régnait, les flammes se répandaient sur le champ de bataille au fur et à mesure que le dragon soufflait son feu destructeur. Une fournaise. Les Sept Enfers se déchainaient sur eux. Jasper n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il se passait. Il se sentit expulser de son cheval et tomba lourdement au sol. Il secoua la tête, sonné par cette chute innatendu. Il vit un éléphant passé près de lui, semé la pagaille sur le champ de bataille. Les créatures d’Essos attaquaient dans le désordre, ne faisant pas de distinction de camp.

La compagnie dorée avait perdu le contrôle.

Jasper sentit un liquide chaud sur sa joue et venir se fondre dans sa barbe. Dans sa chute, il s’était ouvert le crâne, provoquant une vive douleur là où l’entaille se trouvait. Il se releva en titubant, ramassa son épée, cherchant de l’air frais. Il regardait autour de lui, la désolation semait par le dragon et les éléphants.

Allait-il pouvoir rentrer vivant ? Revoir le visage de Talia et Marla ? Le doute s’immisça en lui. Mordant et douloureux.

Au loin, il vit un homme tomber au sol, il portait les armoiries des Tallett. Jasper se précipita vers lui, pour lui porter secours. Dans l’hécatombe, toutes les vies étaient précieuses. Le Rougefort vit certains de ses hommes le suivre, il leur hurla de faire un cercle de protection autour d’eux. Les hommes obéir permettant de repousser les ennemis, laissant le temps au seigneur de remettre un minimum sur pieds Uthor. Il lui tapota les joues pour lui faire reprendre conscience tout en appuyant à l’endroit de la blessure qui l’avait fait tomber afin de stopper le saignement au plus vite. C’était rudimentaire mais cela pouvait lui sauver la vie.

@"Uthor Tallett"
Vous secouez le personnage, il se réveille (prochain lancé du sauvé blessure importante)

Bataille de la Péninsule de Goëville

Eddie

Il restait concentré sur cette créature de feu, elle était la plus grande menace pour le château, pour ceux qui s'y trouvait. Eddie allait tirer une nouvelle flèche, mais là, il vit son flot de flammes se ravager sur-le-champs de bataille. Il vit des hommes des deux camps, brûler. Ce roi se fichait de savoir qu'il tuait ses propres hommes, il faisait cracher son dragon sans en contrôler leur répercutions. Une pensée qui vint davantage à s'incruster à son esprit face à la panique des éléphants. La pluie ne venait plus à tomber sur son visage, mais tous se devaient de fuir ses énormes bêtes et l'une d'entre elle s'approchait de lui. Eddie ne savait pas comment il faisait, mais il resta calme, ne paniquant pas face à ce chaos. Puis quand l'animal fut à proximité, prêt à le frapper par peur, il arriva à être plus rapide et à l'éviter. Une chance que beaucoup n'eurent pas. Il se pencha vers un corps sans vie, une personne qu'il avait toujours connue, cet archer était mort écrasé. Inclinant sa tête vers lui par respect, il vint à prendre le stock de flèches posé près de lui, intact et là, il remarqua qu'un homme le fixait. Celui-ci se mit à courir vers lui, épée à la main, mais Eddie savait qu'il ne valait pas grand-chose en un combat en corps-à-corps. Dans les yeux de l'homme, il voyait que l'étranger pouvait frapper par lui.

Comme le calme qu'il avait trouvé face aux éléphants, il en fit de même face à cette adversaire. Avec les flèches de son ami, il vint en planter une dans son bras gauche, puis Eddie vint à viser son épaule gauche. Cherchant à le ralentir, il vint à prendre d'autres flèches qui se plantèrent dans l'abdomen de cet homme. Il continuait à l'observer avec une nouvelle flèche bander à son arc, mais son adversaire se releva et la flèche d'Eddie vint à atteindre sa gorge. Aucune chance qu'il se relève après ça. Courant vers le corps, il sentir une rage l'envahir face à tant de chaos et toute en tirant fortement sur la flèche qui avait achevé son ennemi, il vint de nouveau à viser ce dragon de l'horreur, mais n'atteint pas sa cible. ( @Viserys Targaryen )

Dé 5:

Il n’eut que le bruit ronflant er assourdissant du monstre d’Essos pour prévenir Uthor de ce qui allait advenir. Son visage n’eut pas le temps de voir la bête venir qu’elle le percutait déjà. Une douleur colossale lui frappa en pleine poitrine rapidement suivie d’une autre souffrance bien plus vive. Il avait été projeté contre le sol, à un peu plus d’un mètre où il se tenait quelques instants auparavant. La collision de son corps contre la glaise rouvrit sa blessure à l’épaule qui se mit à saigner de plus bel… Abondamment. Qu’avait-il fait pour se retrouver dans cet enfer ? Du feu. Du sang. De la boue. De la pluie. L’humidité et la froidure. Le mugissement des éléphants, et le râle brulant du dragon qui abattait ses flammes destructrices. Il s’agissait là d’un cauchemar. Bien pire que ceux qui l’avaient malmené étant enfant, bien pire que son affrontement avec les marcheurs blancs… Ils étaient venus à bout du roi de la nuit, mais comment viendraient-ils à bout de quelque chose se mouvaient dans les airs, alors, qu’eux, étaient cloués au sol ? Uthor eut très froid. Les ténèbres se regroupèrent autour de lui. Il n’y eut bientôt plus qu’un fond sonore imperceptible puis… Un cri perçant, celui d’un homme, d’un lord qu’Uthor connaissait. Sa voix dissipa l’obscurité, et ce fut son visage qui ramena le seigneur de Grey Glen à la réalité du moment. Il ne pouvait pas faillir. « Jasper… » Murmura-t-il, la bouche remplie de sang. Il cracha une glaire rougeâtre tandis que le seigneur Rougefort faisait pression sur son épaule pour arrêter le flux sanguin. Sa jambe. Son pied. Son épaule. Tout son corps n’était que douleur. Prenant la main de lord Rougefort, Uthor parvint à se relever, et de rage, il saisit une lance qui, malgré la visée en direction de Némésis, n’alla pas bien loin. Sortiraient-ils vivants de ce chaos ? Uthor en doutait, mais, faisant bonne figure devant le lord Rougefort, il lui tapota l’épaule. « Merci. »

@Jasper Rougefort @Viserys Targaryen

4e lancé:

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

S’éternisant de l’affrontement, Creighton ne vit pas le dragon survoler le ciel pour déverser son feu dévastateur. Le valois n’eut guère le temps de réagir avant de voir l’éléphant lui foncer dessus. Son adversaire fut éliminé, et le chevalier eut tout juste le temps de se jeter sur le côté pour ne pas mourir écraser par l’animal. Mais une des défenses du pachyderme lui performa le bras gauche. Il hurla de douleur, s’effondrant à genou. Il tenta de reprendre son souffle malgré la souffrance lancinante et le sang qui coulait abondamment de la blessure.

Les éléphants étaient effrayés, échappant au contrôle de leur maître dépassé par les évènements. Un dragon ne desservait finalement pas leur cause, effrayant les autres animaux non désensibilisés au saurien. Au travers du tumulte, il voyait les soldats tomber sous la charge chaotique de ses géants venu d’une autre rive. Serrant les dents, il rengaina son épée pour attraper une lance qui trainait par terre.

Il se positionna face à l’un d’entre eux et arma son bras droit, prêt à lancer son arme de toutes les forces qu’il possédait pour tenter d’abattre la créature. Il attendit. Attendre qu’il se rapproche suffisamment pour que la puissance de son lancer est une chance de s’enfoncer dans le cuir de l’animal. Il se montra patient, conscient du danger, conscient qu’il pouvait y aller la vie face à son adversaire. Creighton resta ferme sur ses appuis, focalisé sur son objectif. Puis quand il jugea l’éléphant suffisamment proche, il lanca la lance de toutes ses forces. Il ne sut si cette dernière atteignit sa cible. Il se sentit projeter avec une violence inouïe dans les airs. La chute ne fut pas douce et il perdit connaissance sans savoir s’il avait réussi à abattre un de ces monstres essosi.

Vous êtes gravement touché par votre adversaire, vous tombez au sol (tentative de sauvetage pour survie)

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

Les Sept Enfers se déversaient sur terre. Si le feu du dragon de son roi ne suffisait pas à ébranler la ferveur des croyants, le chaos orchestré par son dernier passage au-dessus de la mêlée finirait le travail. Le mouvement de panique des pachydermes ramenés de l'autre bout du monde par la Compagnie Dorée créa une telle confusion que plus d'un duel prit fin pour échapper à leur folie. En selle sur la monture de l'homme du Val qu'il venait d'achever, Ser Axell profita de son point de vue élevé pour voir un mur de plusieurs tonnes foncer sur lui et ses frères jurés... N'écoutant que son instinct de survie, le Florent lança son cheval au galop sur plusieurs mètres pour se mettre hors de portée de l'animal que le chargeait. S'il parvint à garder le contrôle de son cheval en dépit de la peur viscérale qui animait le destrier, cela se fit au prix d'un effort colossal dans les rênes de la bête. Hélas, si le Guerrier semblait avec lui en ce jour, le bieffois constata avec horreur que c'était loin d'être le cas de maints combattants de leur camp. Au premier rang desquels son Lord Commandant, jetée à bas par la charge folle des bêtes de guerre des mercenaires.

Si son instinct et son devoir lui hurlaient de se porter au secours de l'ancienne gladiatrice, le chevalier de Rubriant fut coiffé au poteau par un essossi qui lui était totalement inconnu. Se portant à nouveau à la hauteur de la leader de la Garde Emeraude, il prit sur lui de mener la charge qu'il prévoyait de lancer contre les archers valois. Car après un tel choc, le ouestrien doutait que @Cassandre soit en état d'aller bien loin sans prendre le temps de retrouver ses esprits.  

- « Nous allons les prendre de flanc et profiter de la cohue entamée par ces maudites bêtes pour les faucher... » Exposa ainsi d'une voix tonitruante le garde royale à sa supérieure, hurlant pour couvrir le chaos ambiant et les cris de souffrance. « Ceux encore en selle, avec moi ! Pour le roi ! » Conclut-il d'un énième cri de ralliement en partant au galop avec une petite troupe des plus dépareillée et en piteuse état.

Il avait derrière lui quelques uns des hommes encore en selle. Ceux assez chanceux pour ne pas avoir fini sous leur cheval ou écrasés. Ce qui aurait ainsi pu se transformer en une charge héroïque digne d'être chantée dans les balades d'un barde à deux sols changea pourtant de destination lorsque le cavalier perçut du coin de l'œil un étendard familier tomber au sol. Le blason au cheval des Bracken était là, brisé, son seigneur tombé avec lui sous la lame d'un soldat anonyme. Etouffant un juron blasphématoire, le garde royal détourna pour un temps sa charge pour venir au secours du beau-père de Viserys. Aussi détestable pouvait-il être, Jonos Bracken restait le père de la future reine des Sept Couronnes, et le suzerain désigné du Conflans...

- « Montrons au seigneur Bracken comment combattent les partisans du roi... » Harangua t-il avec la même verve ses comparses alors qu'il mit pied à terre auprès de l'homme inconscient.

Secouant le seigneur de la Haye-Pierre avec force sous la protection de quelques soldats, Ser Axell espérait qu'il reprendrait vite des couleurs. Il était dangereux de prendre ainsi ses aises en pleine mêlée. Et il avait un devoir à accomplir...  (@Jayne Bracken)

Tout se passa très vite, si vite que le maître d’armes ne comprit réellement ce qui venait de se passer qu’après plusieurs minutes au sol. Il ne prit conscience ni du vent de panique qui agita les lignes autour de lui, ni de la terre qui tremblait sous de lourds pas contrôlés par l’effroi, ni du violent coup qu’il reçut de plein fouet et qui l’envoya rouler sur plusieurs mètres. Tout ceci en réalité s’était passé en quelques secondes seulement, un battement de cils à peine. Le souffle court, cherchant l’air comme un noyé le ferait, Eldric sentait que chaque parcelle de son corps lui faisait souffrir le martyr. Il mit plusieurs instants à retrouver ses esprits et se redressa aussi vite qu’il le pouvait, craignant par la suite de subir de nouveaux assauts hors de contrôle.

Sa respiration était plus sifflante et difficile qu’auparavant et il comprit que les côtes qu’il avait cru brisées quelques instants plus tôt, l’étaient à présent bel et bien. Tout ce qu’il pouvait espérer désormais c’est qu’aucune d’elle ne vienne se ficher dans l’un de ses poumons. Ou il serait perdu.

Une fois pleinement debout, serrant les dents dans un rictus grimaçant, il prit toute l’ampleur des dégâts. Sans que personne ne comprenne pourquoi, les quelques éléphants qui se trouvaient dans le camp adverse avaient perdu l’esprit et devenus incontrôlables avaient bousculé toutes les lignes sans distinctions de rangs, de blasons ou de rois. Nombreux étaient ceux qui avaient subis le même sort qu’Eldric et tous se relevaient avec plus ou moins de facilité. Certains, moins chanceux, ne se relevaient simplement pas, piétinés par les bêtes gigantesques ou par leurs camarades qui avaient cherché à échapper à une mort certaine.

Parmi eux, le maître d’armes reconnut tignasse de Creighton (@Ysilla Rougefort). Et son sang se glaça. Le fils de sa soeur gisait là, à quelques pas de lui, inerte. Etait-il mort ? Ou l’espoir était-il permis. Eldric voulut en avoir le coeur net et sans réflechir davantage se précipita sur le corps sans vie de son neveu, hurlant son nom dans l’espoir de le voir lever la tête. Il était à quelques pas de lui lorsqu’un mercenaire s’interposa entre eux. Non. Une colère sourde vint embraser le regard d’ordinaire impassible du Elesham qui refusait l’idée de perdre Creighton comme ça, à quelques pas de lui. N’avait-il pas fait une promesse ? N’était-il pas resté à Rougefort après sa mort pour veiller sur ses enfants ? Il devait respecter ce serment. Quel qu’en soit le prix. « Ecarte-toi et tu auras la vie sauve. » laissa-t-il échapper entre ses dents. Et l’autre de lui répondre par un sourire moqueur, l’épée déjà en avant.

Lorsque la lame de son beau-frère (@Andar Royce) vint lui entailler la joue, Gerold parvint à dessiner un rictus amusé. Quelques gouttes de sang vinrent perler aux coins de ses lèvres mais il n’en tint nul compte. Epée contre épée, il ne put s’empêcher de se dire que la tête du Royce serait du plus bel effet lorsque viendrait le temps de marcher sur Port-Réal. Son sourire s’élargit un peu plus aux paroles d’Andar, sourire énigmatique, presque songeur. “C’est ce que nous verrons, mon frère.” glissa-t-il en appuyant de façon insupportable sur le terme de frère. Frères, s’ils l’étaient par les liens du mariage plus que par les liens du sang, les Royce ne lui avait jamais été grand chose. Les deux seigneurs, pourtant proches voisins, étaient bien trop différents pour s’entendre et désormais c’était un fossé irréconciliable qui les séparait.

Prêt à répliquer et à faire couler le sang à son tour, le Grafton fut surpris par ce qu’il prit tout d’abord pour un tremblement de terre. Il sentit le sol bouger sous ses pieds sans tout d’abord en comprendre la raison et avant qu’il comprenne d’où cela provenait, il fut renversé par une marée humaine qui le piétina sans vergogne, préférant sauver sa peau coûte que coûte. Dire que cette bataille devait initialement l’auréoler de gloire, sa dignité était pour l’instant mise à mal. Se protégeant du mieux qu’il pouvait pour ne pas périr étouffé sous la vague meurtrière, il se releva finalement avec toutes les peines du monde. Comme s’il attendait, il se rendit compte à regret que ce mouvement de foule l’avait séparé du Royce dont il n’apercevait plus la silhouette. Partie remise, rien de plus, songea-t-il en effleurant sa joue blessée. Il comptait bien faire en sorte que le seigneur de Roche-aux-Runes emporte quelque chose de lui aussi.

La panique des éléphants, car c’était bien elle la responsable de tout ce maudit merdier, avait redistribué les cartes et bouleversé les lignes. Tout n’était plus que désordre et chaos. Et Gerold fulminait intérieurement. Maudits bestiaux exotiques. Maudits mercenaires de luxe. Il les maudissait tous. Soudain il aperçut d’autres couleurs qui attirèrent aussitôt son oeil. Cette fois-ci il s’agissait de celles des Vanbois mais alors qu’il se ruait sur Roland Vanbois, celui-ci parvint à lui échapper, quittant son champ de vision sans que le Grafton ne sache où le débusquer. Cela en fut trop pour Gerold qui exulta un cri de rage et frustration mêlées.

Le hurlement d’un homme fit détourner Uthor de lord Rougefort. Un homme qui hurlait le prénom de Creigthon. Cela était-il seulement possible ? Un mercenaire barra la route à ce dernier. Il ne passerait pas sans se battre. Il ne passerait pas sans prendre la vie à cet homme de l’Est. Il venait de crier un prénom qui fit écho au seigneur de Grey Glen. Etais-ce possible que cela soit le frère de l’homme qui venait tout juste de le secourir lui ? Un juste retour des choses pensa Uthor. Sans réfléchir, il quitta la présence et la protection de lord Rougefort pour se diriger vers l’endroit que fixait celui qui portait les armoiries Elesham. Impossible de savoir de qui il s’agissait à une telle distance, avec le feu, la pluie, la boue, les éléphants en furie et les chevaux qui couraient en tous sens après avoir mis à bas leurs cavaliers… Un des Sept enfers. Uthor était persuadé que le monde du dessous était remonté à la surface pour faire comprendre aux Hommes tout le danger qui les menaçait. Le prince déchu fit souffler une nouvelle fois sa bête meurtrière tandis que Uthor se dirigeait, claudiquant, mais empressé, vers le chevalier aux armoiries Rougefort. Il était mal en point. Il n’y avait pas besoin d’être mestre pour faire ce constat. Il suffisait d’un peu d’expérience. Il suffisait d’un peu de bon sens. Pourtant, il n’y avait pas de sang, il avait été choqué, projeté certainement, mais dans son malheur, il n’avait pas été transpercé par les défenses de ces animaux exotiques ou par une des nombreuses armes qui jonchaient le sol à côté de leurs propriétaires. Creighton Rougefort était un miraculé. Un miraculé évanouit cependant. Il respirait encore, une respiration tenue. « Chevalier… » Prononça Uthor avec force. « Chevalier ! » Hurla-t-il pour le faire revenir à lui. « Par les Sept, relevez-vous bon sang ! » Uthor tapota ses joues sans succès avant d’asséner une gifle pour le réveiller. « Mon gars ! »  Fut-il en colère à son réveil que ça allait chez le seigneur Tallett… Mieux valait être en colère que mort.

@Ysilla Rougefort

5e lancé:

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

Tout avait été très vite, il n'avait pas réellement compris ce qu'il se passait. Les ennemis avaient perdu tout contrôle sur leurs éléphants. Ils avaient foncé dans cette marée humaine, sans distinction de camps. Ils écrasaient, bousculaient, dégageaient tout ce qui se trouvaient sur leurs chemins. Par chance, Samwell avait réussi à s'écarter de la trajectoire d'un pachyderme, mais ce ne fut pas le cas de son voisin. Allié ou ennemis, il n'aurait pu le dire. L'entièreté de son visage était écrabouillée, son blason était illisible tant le sang avait imbiber le tissu. Le cœur au bord des lèvres, le jeune soldat n'eut pourtant pas le temps de reprendre ses esprits ou même de dégobiller. Devant lui, un soldat tenta de le tuer ( @Jayne Bracken ).

Il semblait enrager, ivre de cette colère qui animait le cœur de nombreux guerriers. Il était étrange de vouloir la mort d'une personne qu'il ne connaissait pas. Si cela se trouvait, cet homme était une bonne personne, un père et un mari aimant. Il portait un emblème, mais Samwell ne le reconnaissait pas et peu importait. Il s'élança contre lui, mais trop avide de victoire, il ne semblait pas réfléchir à une véritable stratégie. Il utilisait toute sa force contre lui, mais une fois encore, il utilisa sa petite taille pour esquiver. Avec la rapidité qui le caractérisait, il réussit à le blesser. Suffisamment pour que le guerrier s'écroule sur lui-même. Pourtant, il n'avait pas eu l'impression de l'avoir frapper aussi fort que ça. Était-il mort ? Il devait le vérifier pour en être certain, mais le dragon se remit à cracher sa haine sur l'armée valoise. Et cette fois, la créature ne visa que les hommes du roi. Du vrai roi.

Décontenancé, il en oublia ce soldat. Il devait retrouver Eddie ( @Delya Nerbosc ), s'assurer que les éléphants ou le dragon ne l'avait pas mené à la mort. Ou du moins se rapprocher de son seigneur ( @Andar Royce ) ou de son frère ( @Robar Royce ) pour s'assurer qu'ils étaient encore sur leurs pieds. Samwell essayait de retourner au dernier endroit où il avait vu le plus jeune des Royce, mais une fois encore, il ne pu avancer davantage.

Il avait l'impression que c'était sans fin, un autre ennemi ( @Wynafryd Manderly ) dont le blason lui était encore inconnu lui barrait le chemin. Une promesse qu'il se fit à lui-même. Une promesse qu'il se fit à lui-même. Inspirant profondément, il lança son bras en avant, ne touchant que le vide, il se remit immédiatement en place. Il devait trouver son point faible. Ce n'est qu'après sa deuxième tentative qu'il réussit à le blesser, trop superficiellement pour que l'autre s'écroule, mais suffisamment pour le rendre fier de son attaque.    

5 ème dé:

Marq ne saisit pas totalement ce qu'il se passait, trop présent dans le combat, sur le champ de bataille pour saisir de quoi il s'agissait. Soudainement, il perçut un mouvement dans sa vision périphérique tandis qu'il s'éloignait du corps de son précédent ennemi. Effrayés par le dragon dans le ciel, les éléphants apportés d'Essos par les mercenaires de la Compagnie Dorée ne répondait plus à leurs maîtres et l'un d'entre eux fonçait droit sur lui. Il n'avait jamais imaginé l'une de ces créatures en train de courir, mais ils allaient bien plus vite qu'il ne l'aurait pensé.

Il était un peu sonné et se releva avec difficulté tandis que sa nouvelle chute avait réveillé la douleur dans sa cheville, malmenée plus tôt lorsqu'Uthor Tallett s'était jeté sur lui. Il passa une main agacée dans ses cheveux noirs, les sourcils froncés d'avoir été blessé aussi bêtement. Un nouvel opposant, apporté vers lui par le chaos des éléphants, chargea vers lui avec un cri paniqué. La peur dans le regard de cet homme le saisit mais il ne pouvait pas se permettre de se laisser déstabilisé, ni par sa douleur, ni par le nouvel adversaire qui se présentait à lui. Il rajusta sa prise sur son épée. Le combat fut rapidement bouclé : il évita un coup, para un autre avant d'en venir à bout dans un éclaboussement rouge.

5e lancer:

Il avait été déjà surpris de voir des éléphants sur le champ de bataille. Créatures exotiques, il doutait que ses compatriotes westerosi aient souvent eut l'opportunité d'admirer pareil animal. Toutefois s'il aurait du avoir peur de le voir paniquer, courant dans tous les sens sans qu'il n'y ait la moindre logique à ses mouvements, il était aux prises de sa douleur. Son ennemi n'échappa pas non plus à la terreur de l'éléphant mais ce dernier eut l'avantage de les séparer. Robar appuya sur la plaie sanguinolente, inspirant et expirant avec difficulté tandis qu'à la blessure infiigé par l'étranger s'ajoutait le choc de la rencontre avec l'éléphant qui lui avait coupé le souffle un instant.

Il se redressa en grimaçant, pestant contre sa soudaine faiblesse, sa fatigue alors même qu'il espérait que ce qu'il avait à défendre lui donne la force de tout donner jusqu'à la fin. Il reprit son courage à deux mains, remerciant son créateur d'avoir éloigné suffisamment son précédent opposant ( @Talya de Tyrosh ) pour qu'il soit hors de sa vue. Il ignorait s'il avait survécu aux éléphants mais n'allait certainement pas partir à la recherche d'un homme qui avait failli le tuer quelques minutes plus tôt ! Robar appuyait toujours sa main sur sa blessure aussi fort que son bras épuisé le lui permettait. De l'autre, il trainait son épée, laquelle rebondissait sur le sol terreur, grinçant contre un heaume. Un nouvel adversaire lui fit face. Pas un étranger cette fois, mais bien un valois en déduit-il à la Tour enflammées qui se dessinait sur son plastron. Il évita une lame habilement amené mais sa propre épée fut parée par son ennemi. Sur le champ de bataille, ils se faisaient face, la fatigue se lisant sur leurs traits.

5e lancer: