[EVENT] Bataille de la péninsule de Goëville

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4 | Simon Sunderland

Le moment que Simon avait tant attendu était enfin arrivé. Lui et ses six autres frères n’avaient jamais rêvé que de devenir de célèbres chevaliers, au plus grand dam de leur père et de sa modeste bourse. Le deuxième fils de Triston Sunderland avait toujours été le plus prometteur sur le plan martial mais ses frères n’avaient jamais eu à rougir de leurs compétences. Un avantage qui lui avait permi de prétendre aux meilleurs entraînements, aux meilleurs destriers, aux meilleurs chevaliers pour son éducation, jusqu’à obtenir la meilleure place : un des Sept Gardes Royaux. Habitué à naviguer avec ce chiffre, Simon avait aujourd’hui la possibilité de faire honneur à la décision de son roi : Viserys Targaryen. Évidemment que sa nomination avait été un grand moment de fierté, mais cela ne restait que honorifique tant qu’ils ne se battaient pas, ou que le reste du Royaume n’avait pas encore plié le genou devant le Dragon de l’Est. C’était aujourd’hui, en cette matinée pluvieuse où le soleil peinait à traverser les nuages orageux qu’il avait l’occasion de faire ses preuves, de prouver qu’il était le bon choix pour cette Garde Émeraude. Outre ses compétences martiales affûtées, c’était le sang-froid de Simon qui faisait la différence face à ses ennemis. Sourd au bruit des chocs métalliques incessant, stoïque face aux boyaux, sang ou autres morceaux de cervelle, le Sunderland ne perdait jamais son objectif de vue. Sa vision globale de l’action et du champ de bataille lui permettait de réagir vite, d’esquiver, d’aider ses compatriotes ou au contraire d’achever ses ennemis, sans jamais trembler, sans jamais douter. Il fallait dire qu’il en avait vu de toutes les couleurs dès son plus jeune âge sur les Trois Soeurs.

C’était donc un sourire confiant qu’il affichait sur son visage, se tenant non pas aux côtés de son Roi, perché sur Nemesys, mais de son Commandant, Cassandre. Le sol vibrait sous les piétinements des chevaux impatients et des tambours de guerre. Les coins de ses lèvres redescendirent néanmoins d’un cran au regard dur de @Cassandre et son visage pivota vers les lignes ennemies qui les attendaient devant. Lorsque le cri de ralliement atteint ses oreilles, il était prêt à en découdre. Il poussa un long hurlement pour accompagner son Commandant, dégaina son épée et lança son destrier face à l’ennemi, galopant dans l’ombre du dragon qui les survolait alors. Il vit les flammes prendre dans les rangs ennemis, plus loin, tandis qu’il arrivait enfin au contact de la première ligne. Il releva légèrement son petit bouclier rond et abattit un grand coup d’épée sur le premier venu, un soldat valois, qui s’étala aussitôt sur le sol encore vert bien que boueux.

Dé #1 - 26 (ennemi tué)

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

Les bruits de la guerre étaient là. Résonnant, emplissant l’air frais et printanier de la péninsule de Goëville. Les deux armées se faisant face. La charge commença, les chevaux labourant le sol, martellement la terre meuble et soulevant des mottes de terres accompagnés de cailloux. L’adrénaline se glissa dans les veines du Bracken, tandis qu’il cherchait l’étandart rouge de ceux ayant retourné son aîné contre lui. Il les repéra, probablement mené par le lord ou son frère lui-même. Est-ce que son beau-fils était de la partie ? Il l’espérait pour le faire payer la trahison de Barbara. Chargea avec les forces Grafton, talonnant vigoureusement sa monture alezane dont les yeux révulsait au son de la bataille. Il ne parvint pas à se diriger vers les forces Rougefort, bloquer par les forces Royce. Plus tard il s’occuperait de ses traîtres.

L’ombre inquiétante du dragon de son futur genre plana alors sur le champ de bataille déversant son feu sur les armées Vanbois, faisant sourire d’un air mauvais le seigneur de la Haye Pierre. Voilà qui leur apprendrait à résister. Cependant un mouvement inquiétant attira l’œil de Jonos. Un archer Royce tira en direction du Nemesys et de son dragonnier. Il toucha sa cible, glaçant le sang du Bracken. Heureusement, rien. L’animal ne poussa nul cri de douleur ou de détresse et le Roi semblait indemne. Mais le geste ne resterait pas impuni. Jonos tira sur la bride de son étalon pour le pousser vers l’archer (@Arya Stark) et l’attaquer afin de lui faire payer sa tentative. Mais l’archer l’aperçut à temps pour éviter sa charge et riposter. Le Bracken sentit sa chair être mordu par l’acier. Pas suffisamment pour l’handicapé mais relativement pour accentuer la colère provoquer par la douleur. Il fit pivoter sa monture pour attaquer de nouveau l’archer, ne lui laissant pas de répit afin qu’il ne retire pas sur Viserys.

Vous êtes légèrement touché par votre adversaire

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

Cela faisait plusieurs jours que les troupes Rougefort avançaient à bon train pour tenter de rallier la péninsule de Goëville le plus vite possible. En chemin, il avait croisé la route des Vanbois qui eux aussi avait réagi avant même que leur suzerain ne donne le moindre ordre. La présence de la compagnie dorée suffisait à avoir motiver les seigneurs des deux grandes maisons à agir, à aider les Royce qui seraient probablement la première maison dans le giron du traître. Jasper chevauchait en compagnie de son frère Creighton et de son oncle Eldric. Il avait laissé derrière lui Jon, afin qu’il gère la protection du château si jamais les choses tournaient mal pour eux. Epouses et enfants étaient en sécurité dans la forteresse rouge de la famille. Quitter son épouse et sa fille n’avait pas été facile, mais la guerre et son devoir l’appelaient. Il n’avait pas répondu à l’appel de la bataille de Winterfell, son père y était allé, y laissant sa vie. Jasper prenait désormais cette responsabilité sans trembler.

Dans son armure sombre, il ne décrocha pas mot du voyage, restant concentrer pour distillé des ordres aux fils des jours. Jusqu’à l’aube du jour où les armées se firent face. Celle protégeant le Val d’un envahisseur. L’étendard des Grafton flottant en face d’eux ainsi que celui de la compagnie de mercenaire. Les éléphants étaient visibles, immense et terrifiant. « Méfiez vous des éléphants, vos montures en auront probablement peur » beugla-t-il à ceux étant à dos d’équidé. Même si les destriers étaient rompus aux bruits de la bataille, il n’avait pas été préparé à rencontre de tel animaux. « Creighton (@Ysilla Rougefort), prends un contingent d’homme et cherche à abattre ces trucs ! » ordonna-t-il avant de se tourner vers Eldric (@Cassandre) « Mon oncle, prenez la charge des fantassins. Je mènerais la cavalerie. » Le maitre d’arme de Rougefort était un homme expérimenté, ayant déjà vécu plus d’une bataille. La stratégie militaire n’avait plus de secret et Jasper lui faisait entièrement confiance pour mener les hommes.

Rabaissant la visière de son casque, il lança la charge des chevaliers de son ost, le cœur tambourinant dans sa poitrine au même rythme que la foulée des chevaux. Le choc fut brutale et le chant des cris commença. Tout en galopant, il dégaina son épée prête à s’en servir. Il tomba nez à nez avec un chevalier portant l’emblème des Grafton. Le duel s’engagea entre les deux. Alors que Jasper avait trouvé une faille dans la défense de son adversaire, le dragon de Viserys survola le champ de bataille. La monture du seigneur de Rougefort, se cabra empêchant son cavalier de porter son coup. Pour la première fois, il voyait un dragon. Il avait entendu les récits du Nord. Mais le voir… Viserys déversa son feu sur les forces Vanbois. L’enfer, le feu et le sang était là.

Statut quo, le combat continue

La Bataille de Goëville

An 304, Lune 5, Semaine 1

Le feu destructeur s’abattit sur les armées ennemies au loin. Le regard de Balaq fut ainsi attiré vers ce spectacle magnifique qui e fit décrocher un bien large sourire. Ne faisant plus attention à son adversaire, qui se tordait de douleur au sol, la main coupée, le capitaine des archers scrutait ses hommes, le champ de bataille, l’ennemi. Ici se jouait l’avenir de Westeros, un continent qu’il ne connaissait aucunement mais pour lequel il jouerait sa vie. Viserys Targaryen s’était montré convaincant et, il ne faut pas se le cacher, généreux. La Compagnie Dorée lui était loyale et elle combattrait pour lui jusqu’à la mort, en témoigne les premiers hommes tombés au combat. Il vit alors son ennemi se relever et, tenant son épée fermement, le laissa reprendre la sienne. Il voulait s’amuser un peu avec lui, danser au milieu de ce tumulte infernal. Balaq était un sadique et profitait de chaque moment, même les pires. Surtout les pires.

Le combat reprit alors de plus belle. La douleur avait laissé place à la rage dans le regard et le corps de son adversaire. Parfait. Il n’en sera que plus jouissif de la tuer. Balaq faisait exprès de retenir ses coups. Il observait néanmoins attentivement son environnement. D’autres hommes pourraient venir aider ce pauvre soldat. Certains tentaient leur chance mais Balaq leur donnait un coup de poing ou de pied, les renvoyant plus loin. À quoi bon se battre s’il ne pouvait pas s’amusait un peu.

Lancé n°2

Balaq le Noir attaqua alors à nouveau, férocement, brisant la défense du jeune homme, vacillant à cause de sa main coupée. Il le fit tomber à terre et sous le regard d’alliés et d’ennemis, lui planta son épée en plein cœur. Riant, il se tourna alors vers la bataille. Il aperçut bon nombre membre de la Compagnie Dorée. Il reconnaitrait entre mille le style de Chains (@Talya de Tyrosh). Mais ce fut une toute autre personne qui attira son regard au milieu du combat. Il replongea dans le coeur de la bataille, fonçant en direction de sa prochaine victime.

Au milieu de ce chaos infernal, Andar essayait de survivre. Entre les flammes de Némésys, les cris de ceux qui tombaient, alliés ou ennemis, cette bataille défiait l'entendement. Jamais il n'aurait songé affronter des compatriotes valois et pire encore, des anciens amis, dont son beau-frère. Tous ces traitres méritaient la plus abjecte des morts pour oser défier l'autorité du légitime Roi. Viserys en plus d'être un empoisonneur et homme de peu d'honneur, n'était pas prioritaire dans la lignée Targaryen, il en était loin d'ailleurs. Cette prise de pouvoir n'avait rien de légitime mais il semblait avoir convaincu certains. Les plus fragiles d'esprit sans nul doute. Ceux qui n'agissaient que pour leurs intérêts propres, quitte à mettre à feu et à sang le Val.

Le mercenaire de la Compagnie Dorée, visiblement d'humeur vengeresse, chargea sur l'aîné Royce qui profita d'une ouverture pour lui trancher la gorge. Un jet de sang jaillissait tandis que le cavalier tombait de sa monture qui continuait sa course folle. Un inconnu venait de trépasser sous sa lame qui en gardait la trace du liquide carmin, le Royce n'en fit pas cas, ce n'était pas la première fois qu'il tuait un homme et sûrement pas la dernière. Il tira sur son cheval afin de s'immobiliser quelques secondes, cherchant son frère @Robar Royce du regard. Il l'aperçut non loin, en proie à un adversaire dont il ne voyait pas le visage, comme tous ceux qu'ils affrontaient. Puis, ses opales sombres se posèrent sur l'ombre menaçante du dragon, ses flammes meurtrières allaient certainement bientôt tomber, encore. Un avantage considérable non négligeable qu'il fallait mettre hors d'état de nuire. Si ce monstre était blessé ou même mieux, l'armée de ce traitre aurait un avantage de moins. Malheureusement, la bataille avait surtout lieu sur terre et non dans les airs pour l'instant. S'il avait réussi à se débarrasser de son adversaire, ce n'était que le début.

2eme lancer:

Le chaos les environnaient de part et d’autre. Les chevaux cavalaient, perdant pour certains leurs cavaliers qui tombaient au sol. Si les flèches valoises leur avaient fait perdre quelques hommes, Chains ne doutait pas que les hommes de Balaq en feraient tout autant, si ce n’est plus. N’est pas archer d’élite qui veut. Le feu du dragon de celui qui avait payé leur loyauté s’abattit une première fois sur les lignes ennemies. Une deuxième salve suivit la première. Il n’était pas temps de perdre en concentration, cependant. L’homme n’en était pas à sa première bataille et ne pouvait imaginer qu’il s’agissait-là de la dernière qu’il livrerait. La Compagnie Dorée était en cela bien différente de leurs adversaires. Il suffisait de voir avec quelle aisance ils parcouraient le champ de bataille pour cela. Balaq fendait l’air comme un oiseau au plumage curieusement sombre et coloré à la fois, tandis que leurs autres hommes se pressaient dans toutes les failles qu’ils pouvaient repérer.


Raffermissait sa prise sur l’une de ses chaînes, le mercenaire la glissa d’un mouvement fluide derrière la nuque de sa victime, prête à la lui briser de la sorte. Quelque chose semblait cependant avoir changé dans le regard du poltron qui se trouvait sur le sol jusqu’alors. Une étincelle que Chains ne remarqua que trop tard, alors qu’il s’apprêtait à donner le coup de grâce. C’est alors qu’une douleur lui transperça la jambe. Un liquide poisseux commença à s’échapper de sa chair désormais fendue au niveau de son tibias. Une blessure peu importante, causée par un coup de poignard qu’il n’avait pas vu venir. Rien de plus qu’une piqûre d’insecte, de l’une de ces mouches à sang qu’il était si fréquent de trouver en Essos. L’agneau pensait-il vraiment triompher du lion ? Une colère sourde s’empara alors de Chains à cette pensée. Ce gosse voulait jouer à la guerre ? Bien, il allait en voir la pire des facettes…

Car chaque coup qui lui était donné, Chains les rendait au centuple. Que leur Étranger se tienne prêt à recevoir une bien grande offrande.

Bataille de la Péninsule de Goëville

Eddie

La concentration était au maximum, elle se devait de l'être pour survivre à ce chaos. Eddie venait de tuer un homme avec un de ses tirs, ne s'en formulant pas davantage. Pourtant, c'était le premier sang qu'il avait versé, le premier regard qu'il avait éteint. Un inconnu qui en resterait un et qu'il irait peut-être rejoindre si les sept l'avaient décidé. Toujours armée de son arc, il aurait aimé se rapprocher de Samwell, se battre l'un près de l'autre, mais la mission était de protéger leurs châteaux, ainsi que les Royce. Samwell était la personne la plus importante à sa vie, mais à ce moment précis, il savait que son amant comprendrait.

Il aperçut enfin Ser Robar (@Robar Royce ) un peu plus loin, celui-ci combattait un ennemi. Il y avait tant de combats, tant de déferlante de violence, tous se devaient de se battre. Étant prêt à aider le Royce, s'armant de sa flèche. Eddie se retrouva bousculer par un homme qui lui fit manquer sa cible. Se relevant, son regard tomba sur le dragon qui se retrouvait très proche et la panique l'envahi en voyant son jet de flamme viser son seigneur ( @Andar Royce). Il pouvait sentir la chaleur sur son visage et là, il banda son arc, se concentrant sur sa respiration et sur sa cible. Viserys Targaryen s'éloignait de lui au dos de son dragon, mais Eddie se devait de l'atteindre, de l'empêcher de continuer son œuvre. Puis finalement, il libéra sa flèche qui s'élança dans les airs et il la vit atteindre sa cible (@Viserys Targaryen). Le dragon était peut-être coriace, mais Viserys ne restait qu'un homme fait de sang et son sang pouvait autant se verser que le leur. 

Dé2:

« Grafton ! » Brailla lord Tallett dans la bataille qui faisait rage. Feu et sang. Une parfaite illustration de la devise royale. La bruine du Val se mêlait à la terre retournée par les chevaux, au souffle chaud du dragon qui venait couper sec les embruns marins qui balayaient la péninsule. Il avait quitté sa maison, son foyer, son château. Il avait laissé derrière lui une femme et un fils, qui, pour le protéger, demeurerait à Grey Glen. Il n'aurait pas sur la conscience la chute de sa maisonnée. Il n'aurait pas sur la conscience une trahison au roi Rhaegar. Il n'aurait pas sur la conscience la moindre faiblesse. Qui était-il ce prince empoisonneur pour venir réclamer un trône sur lequel il n'avait, par naissance, aucune prétention… Des lois. Des droits. Le royaume tout entier absorbait la saccade violente de cette guerre que les frères Targaryen imposaient à leurs sujets. Laisser faire les dieux. Une erreur pour un dirigeant. Les dieux se moquaient bien que les hommes s’entre-tuent tant qu'ils rendaient hommage et que les paradis étaient plein à craquer. Ils se fichaient bien qu'un homme puisse tuer un père, un frère, un fils. Uthor avait répondu à l'appel du Val parce qu'il devait défendre ses terres, parce qu'il devait faire respecter le droit et la justice. Viserys Targaryen avait été banni. Il n'avait donc plus rien à faire ici. Pas plus que ces mercenaires de l'Est, pas plus que son dragon. Des archers brûlaient. Des soldats hurlaient. Le sang maculait déjà son plastron, son casque et ses gantelets. Juché sur son cheval, Uthor Tallett l'avait vue de loin, ce frère parjuré, ce Grafton assassin. Il avait apporté la mort dans leur royaume, et c'est donc la mort que lord Tallett s'emploierait à lui apporter. Il chargea en direction de Marq Grafton et le percuta avec violence, jetant à bas l'homme de guerre qu'il était. Il était blessé. Gravement ou non. Uthor ne le savait point, mais ce qu'il savait en revanche c'est que Marq ne rentrerait pas à Goëville, pas vivant. @Randa Baratheon

1er lancé:

Il tourna la tête en entendant le hurlement de son nom à travers les tintement d'épée. Il n'était pas celui qui, d'ordinaire, était appelé mais puisque son frère était déjà aux prises de son propre adversaire, Marq considéra qu'il était sans doute celui qui était visé par les beuglement de cochon lancé à son encontre. Il n'eut guère le temps d'esquiver l'homme qui lui fonça dessus et il chuta sur le sol, entrainé par le poids de son armure et de celui qui venait de le percuter. La chute fut rude pour le puiné Grafton dont la jambe rencontra le sol dans un angle peu avantageux. Il ressentit une vive douleur dans le genou qui le fit grincer des dents mais lorsqu'il repoussa son assaillant, et après quelques inspirations, il reconnu que ce n'était pas une blessure grave. Il se releva tant bien que mal, sentant son genou trembler sous son poids mais retrouvant rapidement sa stabilité. Son adversaire s'était également remis sur ses pieds et le toisait avec un méprit qui arracha un sourire à Marq. Il en oublia  @Cassandre et Gerold,  @Viserys Targaryen dont le dragon crachait son feu au dessus d'eux. Il oublia tout le champ de bataille à l'exception de cet abruti qui lui avait sauté dessus, le désignant comme sa cible. Il ne fallait guère être devin pour reconnaitre les  couleurs argents et noirs de son armures. « Et bien Tallett ... Que de fougue pour un homme qui devrait être au chaud auprès de sa femme ... » lança-t-il avec un rire sans joie. « A moins que vous n'en  n'ayez eut assez à Winterfell ? Avez-vous apporté votre fils avec vous cette fois aussi ou ... ? » L'homme sanguin semblait en proie à la colère. Une colère que ne connaissait Marq : c'était eux qui avait décidé de se lancer dans la bataille, eux qui avait lancer les hostilités. Marq était en paix avec la décision de son frère, tant pis si cela ne correspondait pas aux attentes de leurs ennemis.

Mais malgré toute la haine qu'il lisait dans les yeux d'Uthor Tallett, Marq ne comptait pas se laisser tuer aussi bêtement. Les coups s'échangèrent, habilement paré ou évité de justesse : malgré sa blessure, Marq ne se laissait pas distancé, mais il ne parvenait pas non plus à reprendre l'avantage. De sa lame, il repoussa une fois de plus le valois, mettant un peu de distance entre eux avant d'attaquer une nouvelle fois. Nul n'avait d'ascendant entre l'expérimenté Tallett et la jeunesse du Grafton.

e lancer:

Robar était encore subjugué par le physique impressionnant de son adversaire : ainsi était la compagnie dorée ? La question demeura dans son esprit tandis que le concept de ce groupe de mercenaire avait été toujours très lointain dans son esprit. Il en avait entendu parlé au détour des cours que lui donnait le mestre dans son enfance. La compagnie dorée, le plus grand groupuscule de mercenaire du monde connu, fondé suite à la déroute de Daemon Feunoyr par son frère Aegor Rivers. On racontait qu'à sa mort, le batard d'Aegon IV avait demandé à ce que son crâne fut recouvert d'or et porté au devant de leur retour à Wasteros. C'était bien la seule chose que Robar savait à leur sujet. Le reste n'était que légende ... Robar roula sur le côté pour éviter le coup de son opposant. Sa force semblait terrifiante et il n'aurait pas aimer se prendre un coup de sa part. Robar recula ainsi de plusieurs pas, tentant d'ignorer le sourire carnassier de son ennemi tandis qu'une ombre le survolait dans le ciel. Les deux hommes s'arrêtèrent pour observer le dragon passer au dessus d'eux. Ses flammes touchèrent sa victime et Robar sentit son coeur manquer un battement. « ANDAAAAAAAAAR ! » hurla-t-il en direction de son frère blessé. Il aurait voulu le rejoindre, mais son ennemi ne lui en laissa guère l'opportunité. Les yeux pleins de colère, Robar resserra le poing sur la garde de son épée. « Laisse moi passer, sale vaurien. » Mais l'homme fit comme s'il ne l'entendait pas, reprenant ses assauts puissants que le blond parait tant bien que mal.

« ANDAAAAAAAAAR ! » cria-t-il à nouveau, espérant entendre une réponse de son frère, savoir qu' @Andar Royce était toujours en vie. Où était passé les siens ? Où était son oncle @Jasper Rougefort ou son cousin Roland ( @Anya Vanbois ) ? Etaient-ils coincés comme il l'était ? Avaient-ils vu ce qui était arrivé. « Tu commences à m'agacer toi ! » grogna le chevalier qui chargea contre l'étranger à la peau ébène. Après quelques coups ratés, Robar se laissa glisser par terre pour éviter un nouvelle attaque de son adversaire, et en profita pour laisser sa lame entaillé la jambe de ce dernier. Les protections qu'il portait atténuèrent l'impact du coup, mais pas assez pour ne pas blesser l'étranger.

2e lancer:

Il ne fallut pas longtemps avant que les écailles luisantes du dragon ne laissent place à un torrent de flammes s’abattant sur les archers Vanbois. La température était infernale. La vague flamboyante souffla sur son visage des étincelles brûlantes et une cendre qui vint se perdre dans ses cils. Il écarquilla des yeux un instant devant les silhouettes sombres de ses compagnons d’arme se tordant dans le brasier. Certains d’entre eux étaient des amis. Des loyaux hommes de sa famille. Disparus, en un instant. Son coude au niveau du visage pour se protéger ne suffit pas à arrêter les hurlements désespérés des soldats empêtrés dans cette lave qui tombait du ciel.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, la terre désolée saignait. Roland serra les dents, mais s’imposa la rigueur de ne pas se laisser dévorer par la colère. Du calme. C’était en perdant son sang-froid que l’on faisait des erreurs.
Il se détourna de se triste spectacle, les yeux ostensiblement fermés, la simple marque de son courroux imprimé sur son nez froncé.

« En avant ! » ordonna-t-il à sa monture.

Son cheval s’élança par-delà les corps tombés et agonisants jusqu’au coeur de la bataille, esquivant flèches et coups d’épées. Il fallait mettre fin à tout cela. Rapidement.

Et au milieu du chaos, une femme (@Cassandre).

Des cheveux noirs, le visage déjà moucheté de sang, elle imposait par son visage fermé le commandement.

Un hurlement détourna son attention.

Dans son dos, le dragon déversait à nouveau son ire, sur les Royce cette fois. Son souffle mourut sur ses lèvres, coupé.
Il prit une profonde inspiration. Du calme.

Il relança son destrier, droit sur la combattante.

Mais cette dernière para le coup avec dextérité et il glissa de sa selle pour arriver à sa hauteur. Elle aussi était déterminée à mettre fin à tout cela. Il remonta son bouclier au niveau de son torse, l'épée le coiffant de sa pointe luisante.

Du calme.

Bataille de la Péninsule de Goëville

304, lune 5, semaine 1, jour 4

Les mots de Jasper atteignirent les oreilles de Creighton. Il acquiesça sans broncher à l’ordre de son aîné. Il n’aimait jamais que son frère lui donne des ordres mais la bataille faisait rage, la discipline était de mise et le second né Rougefort ne ferait pas le difficile. Il avait la possibilité de s’illustrer en éliminant un éléphant, une créature venue d’Essos effrayant homme et chevaux. Il avait la possibilité de briller et pour une fois d’éclipser potentiellement ses frères. Le chevalier valois se retourna vers quelques hommes aux couleurs écarlates de sa maison. Avec des signes simples, il embarqua des cavaliers et des archers montés vers les géants essosis. Ils cherchèrent à contourner le plus possible de champ de bataille et les affrontements pour se diriger vers un pachyderme. Rapidement face au barrissement du mammifère les cheveux rechignèrent à avancer, terrifier par l’immense animal qui leur faisait face.

Le groupe Rougefort réussi à encercler l’animal mais les hommes responsables de leur ennemi les attaquèrent. Un homme s’élança vers Creighton qui chercha à riposter aussitôt pour ne pas se faire déborder. Malheureusement sa monture était difficilement contrôlable, effrayer par l’éléphant à quelques mètres de lui. Le second fils de feu Horton Rougefort comprit rapidement qu’il ne pourrait pas venir à bout de son ennemi en restant à cheval. Ses coups ne trouvant pas son adversaire. Il fit légèrement reculer sa monture pour pouvoir balancer sa jambe par-dessus l’encolure et atterri souplement de terre pour laisser son cheval fuir le champ de bataille. Avec un moulinet de poignée, il retourna vers son adversaire pour réengager le combat, cette fois sans être gêné par les mouvements imprévisibles de sa monture.


Statut quo, le combat continue