Gerold Grafton ~ cercle privé
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Gerold n’a réussi à faire la paix avec son père qu’à la mort de ce dernier. Il n’a jamais été question entre eux d’une querelle explicite et bruyante ; les disputes étaient passées pour des caprices d’adolescents et ils avaient tous les deux été plutôt doués pour dissimuler leur mésentente. On pouvait simplement dire qu’ils n’étaient pas fusionnels, juste cordiaux, mais Gerold l’était avec tout le monde. La rébellion des Baratheon et le meurtre de son grand-père avaient exalté en lui ambition et audace, tandis que son père était resté à jamais paralysé par la peur.
Depuis ce jour, tous deux se comprenaient sans se tolérer, condamnant la détermination de l’un et la lâcheté sécurisante de l’autre. Ils entendaient leurs raisons réciproques sans jamais être capables de s’y soustraire : Gerold ne supportait pas l’indolence alors que son père ne supportait pas son goût pour la distinction.
Après la rébellion de son jeune âge, qui avait été le seul orage apparent dans leurs rapports, Gerold s’était assagi, parce qu’il n’était pas bon d’avoir des désaccords lorsqu’on régnait et malgré son ambition, il ne lui était jamais venu à l’esprit de se retourner contre son père, quand bien même condamnait-il tant sa politique que son mode de vie. Son père s’était éteint sans qu’ils ne soient l’un pour l’autre autre chose que des étrangers et Gerold avait entretenu des relations semblables avec tous les membres de sa famille : à la fois indestructibles et sans issue. Rien ne pouvait jamais interrompre ce lien, mais rien ne pouvait jamais faire, non plus, qu’il dépasse un certain degré d’intimité.
Contrairement à son père, avec lequel il était séparé par un désaccord, Gerold n’avait jamais eu aucune raison de se tenir éloigné de sa mère. Cependant, tel fut tout de même le cas. Elle était une bonne mère pour ses enfants, les aimant tous sans distinctions et sans jugements, faisant siennes leurs chagrins et leurs disputes, et pendant son enfance, Gerold l’avait adorée. Elle était une belle femme accomplie, intelligente, aussi vaillante que son rôle le lui permettait. Mais, à tort probablement, en voulant se guérir de ses défauts pour devenir le Seigneur qu’il se destinait à être, Gerold l’avait oblitérée de son intimité, lui fermant portes et failles de son coeur. Le petit garçon était devenu un homme ; il avait fini par sortir des jupons de sa mère et c’était peut-être la légende la plus commode car la plus commune, mais la réalité était qu’à vouloir entretenir son jardin, Gerold l’avait déraciné. Sa mère était celle qui aurait pu, par sa tendresse et son amour, le rendre sensible et vulnérable.
Avec une grâce infinie, elle avait accepté son choix de lui être inaccessible, condamnant doucement sa dureté, encourageant sa droiture, sans jamais tenter de l’influencer, ni de le condamner. Il était son premier fils ; celui qui avait révélé en elle son amour maternel, sa capacité à se sacrifier pour ses enfants, aussi pouvait-elle sacrifier sa relation avec son fils si cela pouvait l’aider à être l’homme qu’il désirait être, tout en espérant qu’un jour son enfant lui revienne, comme avant que l’impitoyable vie ne les ait séparés.
Pour Gerold, c’était un mariage de calcul. Il avait toujours soupçonné que son ambition et ses devoirs seraient plus forts qu’une quelconque bonheur conjugal et c’était attaché à choisir une épouse soit par nécessité, soit à dessein, sans y inclure un soupçon de sentiments. Bien sûr, il avait l’espoir qu’à défaut d’avoir un idéal, il finirait au moins ses jours avec quelqu’un dans une quiétude et une confiance relative. Il trouva d’abord Catelyn enfantine et puérile, mais l’épousa pour son nom et pour la dévotion qu’elle parut instantanément lui vouer sous l’influence de son père. Mais il sous-estima les qualités de son caractère car bientôt, il trouva parfois un refuge silencieux entre ses bras : son tempérament joyeux et espiègle lui apportant un insoupçonné réconfort. Malgré leurs différences, il se forgèrent une intimité confiante, pas toujours accordée, mais agréable, car elle était pour lui une douceur dont il s’était privé pendant longtemps. Quoi que frustré de ne pas avoir de fils, et malgré sa récente aventure, Catelyn garde dans sa vie cette même place indéfectible et il redoute le jour où ces deux mondes vont cesser de se se frôler pour se rencontrer dans la douleur.
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Ils n’avaient de frère et soeur que le nom. Mais ce n’était pas une exception, comme ceux qui n’avaient d’époux que l’usage. Gerold l’avait négligée, comme il avait négligé ses proches, mais si son héritage et sa figure d’aîné l’avaient auréolé d’une aura propre à séduire ses deux bien plus jeunes frère, Alys s’était mariée avant d’avoir pu éprouver un quelconque sentiment de loyauté envers Gerold, qu’une seule année séparait. Ils auraient pu et dû être mêlés d’une confiance fraternelle, et peut-être que leur vie aurait été toute autre si l’isolement de l’héritier et de la seule fille Grafton ne les avait pas si définitivement rompus.
Aujourd’hui, il y a les liens du sang, et en bouche, un étrange sentiment d’aigreur à voir Alys préférer son mari, comme si tout cela n’était que le rappel du gâchis qu’avait été leur enfance.
Si le seigneur de la Haye-Pierre fut l'instigateur du retour de Viserys à Westeros, Gerold est rapidement devenu son allié le plus fidèle et le plus sérieux. Tous deux nourrissent des ambitions analogues et ne limitent pas leurs efforts pour parvenir à leurs fins. Ils entretiennent une correspondance importante et leur alliance s'est vue renforcée par le mariage entre Gerold et Catelyn, la troisème fille de Jonos. Après que ce dernier ait du fuir la Haye-Pierre, c'est vers Gerold qu'il s'est tourné et son nouveau gendre n'a pas hésité à accueillir les Bracken à Goëville dans le plus grand secret.
Un secret gardé. L’infirme. On avait tourné autour du mot sans jamais oser le nommer, se contentant de synonymes approximatifs pour ne pas avoir à affronter la réalité, ou pour en adoucir les angles. Parmi toutes les choses que leur père avait été capable d’accepter – et il avait toujours été prompt à s’humilier pour un peu de reconnaissance – Oswell avait été pour lui une sorte de disgrâce gênante. Assez pour que leur mère se fasse tacitement répudier pendant de longues années. Le débile. Sans animosité, ni moquerie. C’était simplement le mot qui le décrivait le mieux. Gerold ne s’était jamais attaché à s’en faire des illusions ; raison pour laquelle il était le moins triste de le voir dans cet état. Sa sévérité, son orgueil et son pragmatisme n’avaient pas fait de Gerold un frère particulièrement doux, mais étrangement, sans le prendre en pitié, Oswell avait toujours bénéficié de son indulgence. De tous, il avait avec lui les rapports les plus réservés, mais les plus simples également. Sans pitié, sans cruauté, sans gentillesse outrancière ni dédain, mais une sorte de fatalité tranquille et émue. Pour certains, la décision de l’envoyer sous la protection de la foi était une marque de honte, pour d’autres, un acte d’insensible inhumanité. Enfin, il y avait aussi ceux qui considéraient que cela aurait dû être fait bien avant. Pour Gerold, la guerre annonçait des temps troubles et des menaces faciles, des accusations cruelles, là où la vie claustrale avait cet avantage d’être en dehors du temps, en dehors des jugements.
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Sans Viserys, elle n’aurait été qu’une belle-sœur de plus, considérée sans méfiance, ni au fond, grand intérêt. Jayne a pour elle les qualités qu’un Seigneur peut désirer pour une femme : l’humilité, la beauté, la discrétion, l’érudition et la grâce. En d’autres circonstances, parmi les Bracken, peut-être Gerold l’aurait-il estimée comme un moindre mal dans sa vie en la prenant pour épouse. Elle était suffisamment effacée pour qu’ils se causent peu de torts en partageant une vie commune. Cependant, la voilà promise au Roi et Gerold n’a qu’une confiance limitée en la religion au pouvoir. Comme toute croyance, elle peut rapidement devenir extrême et d’un œil prudent, Gerold observe l’évolution de cette future épouse, que le caractère ne destine pas à une ferveur tyrannique, mais qui peut basculer tout de même. Pour l’heure, son attitude est demeurée respectable et sage. Et parce qu’une multitude de courtisans tendent à s’en accaparer les faveurs, tout comme celles du Roi, Gerold la déférence discrète qu’il sait avoir, se comportant en hôte attentionné et bienveillant, sans flatterie ostentatoire. S’il n’a pas pour ambition d’être expressément le premier dans son coeur, laissant volontiers cette place à Viserys et aux Dieux, il dispute son attention avec d’autres courtisans, veillant à ne pas se faire devancer par quelqu’un de moins bien attentionné…
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Une tante qui aurait pu être une cousine. Et qui aurait peut-être du. Comme cela arrivait dans les grands familles, et les Belmore en étaient une, la disparité des âges dans la fratrie avait fait que Gerold soit plus âgé que sa propre tante. Son caractère distant et indépendant l’avait séduit à plus d’un égard, si différente des femmes coquettes et aseptisées qu’il lui arrivait de fréquenter. Quand bien même Sharra et Arwen n’avaient jamais été particulièrement proches, à cause de leur statut et de leur âge, Gerold n’avait pas pu s’empêcher d’observer certaines similitudes, ce qui était probablement la raison de leur bonne entente. A plus d’un égard, sa mère avait été un modèle d’obstination et de dignité, d’individualisme et de force. Arwen avait hérité d’un équivalent beaucoup plus agreste et sauvage de ces traits. Peut-être parce qu’ils avaient grandi ensemble, Gerold lui pardonnait et tolérait en elle ce qui, ailleurs, aurait dessiné une grimace de condescendance sur son visage. Ce qui l’irritait chez autrui, l’attendrissait chez sa désinvolte et intimidante tante. Elle est de ceux qu’il couve et protège inconsciemment, parfois avec sévérité. D’une certaine façon, tous deux avaient été élevés dans la solitude, et sur ce chemin-là, on pouvait dire qu’ils s’étaient retrouvés au-delà de toute différence.
Envoyée par la Banque de Fer pour surveiller les investissements de cette dernière, Gerold se retrouve à fréquemment travailler avec elle sur les finances du Val. Même si dès leur première rencontre et malgré le statut inquisiteur de la jeune femme, une attirance tacite s'est créée, tous deux mettront très longtemps avant de réaliser et concrétiser leurs sentiments. Gerold retrouve en Vaeranah une égale en pensée et tempérament : c'est une femme forte, indépendante et intelligente qui l'impressionne par son pragmatisme. Quelque peu impressionné, déstabilisé par ce que cette femme lui inspire, il n'écoutera ni ne fera tout de suite confiance à ses sentiments, qu'il jugera d'abord illusoires et inutiles. Mais son charme sera finalement plus fort que sa raison et c'est avec un sentiment de libération que finalement Gerold consentira à l'aimer dans le plus grand secret. Elle est, pour l'heure, enceinte de leur premier enfant.
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Gerold n'a pas la trahison dans le sang, fidèle à ses idéaux et à ceux qu'il estime. Mais il est aussi prêt à saisir toutes les opportunités pour nourrir ses ambitions. L'avènement du Dragon de l'Est en est une. Irrité par l'arrivée de Robin Arryn à la tête du Val et ulcéré par les manières de sa mère qu'il a bien du mal à accepter comme régente, il voit là une formidable occasion de faire basculer le Val vers une nouvelle dynastie, bien plus solide. Depuis la fin de l'année 301, il a donc été un soutien indéfectible de Viserys et a occupé une place centrale dans son projet. [i]La conquête subséquente du Val lui aura donné raison. Néanmoins, depuis quelques temps, les opinions du Roi l'inquiètent quelque peu, comme si, après avoir acquis la victoire et un pouvoir stable en apparence, ce dernier se confortait déjà dans un rigorisme distant, contredisant les promesses faites au début de la rébellion.
Concrètement, ni Robin Arryn, ni sa mère n’étaient très fiables, tant physiquement que moralement parlant et la sélection naturelle leur avait donné raison. La succession d’un Hardyng à la suzeraineté avait été accueillie par un global soulagement dans le Val, mais si la santé du presque aussi jeune Harrold était fleurissante, pour Gerold, son caractère laissait tout de même à désirer. Sûr, il préférait laisser le Val à un héritier sans expérience plutôt qu'à un enfant et sa poule de mère, mais de là à en être satisfait...
Ils avaient été cordiaux, complaisants, presque amis dans leur vie antérieure à celle du pouvoir et de la responsabilité, mais la réalité avait rattrapé ces rapports insouciants. Le rire nerveux lâché par Harrold Hardyng à l’annonce de sa succession résonnait encore dans les couloirs. Ainsi aura commencé son règne : par un rire. Présage que son héritage promettait d’être une vaste plaisanterie ?
Dans l’absolu, Gerold aurait préféré quelqu’un de naturellement compétent pour diriger le Val, mais dans la conjecture actuelle, un suzerain quelque peu dépassé par son rôle, plus négligeant que vraiment froid, plus désinvolte que calculateur, ne pouvait être qu’en l’avantage de sa nouvelle allégeance. Si Harrold Hardyng était un maître qu’on voulait bien plaindre pour ses maladresses et apprécier pour sa compagnie, ce n’était en revanche pas un maître qu’on voulait toujours bien suivre. Pour Gerold, c’était un homme qui avait la stature d’un noble, pour ce que ça voulait bien vouloir dire, mais ce n’était pas un homme qui avait la stature d’un suzerain, quand bien même ce genre de choses s’acquéraient par le sang. Mais la véritable faute du Hardyng résidait probablement dans le fait de n’avoir pas assez choyé la vanité de ses seigneurs, se comportant comme si leur loyauté était acquise au lieu de s’attacher à la gagner. Et si parfois on pardonnait un excès d’assurance à quelqu’un qui compensait ce défaut par du talent, on laissait difficilement sa fidélité à quelqu’un qui n’avait rien fait pour l’obtenir.
C’était flatteur. Vraiment. Toute cette haine digne d’anciennes légendes et mythes, parangons amplifiés des émotions humaines. Une haine grandiose, montée sur les épaules de l’honneur et de la noblesse, et de toutes les vertus chevaleresques propres à un seigneur pétri de piété. La haine qu’Andar Royce lui voue aurait même été un honneur, mais il n’y avait d’honneur que dans le mérite et franchement, le Royce se débattait tout seul.
Ils avaient probablement plein de points commun, comme tous les héritiers en avaient ainsi que les hommes ayant choisi ou pris un chemin semblable dans la vie. Mais ces ressemblances, qui auraient pu un jour les unir, avaient été éclipsées par d’insurmontables dissemblances, probablement renchéries par des vices très humains. Tous deux assujettis à une responsabilité plus grande qu’eux, tous deux voués à être des exemples infaillibles, tous deux brisés dans leur jeunesse par la violence des guerres, tous deux privés de leur enfance… Mais le Royce s’était laissé aller à tous ces défauts que Gerold aurait pu tolérer chez un ami, mais certainement pas chez un rival et encore moins un ennemi. Tragiquement, la symphonie s’était mal jouée pour eux : alors que la réputation du Royce avait été douteuse lorsqu’ils avaient pu être amis, leur allégeance respective les avait définitivement séparés par la suite. Leur seule fenêtre d’entente, entre les dérives de jeunesse d’Andar et l’orgueil du Grafton, s’était close lorsqu’il avait épousé sa sœur, Alys. Malgré son apparente indifférence, à cause de rumeurs et de faits avérés, Gerold avait considéré Andar indigne de sa sœur et malgré l’amour qui avait fini par naître entre eux, le seigneur de Goëville l’avait méprisé pour leurs débuts difficiles. D’autant plus peut-être que sa sœur n’avait en définitive pas suivi son à priori.
Aujourd’hui, Gerold se pense insensible et pragmatique, motivé dans la dureté de son jugement par les sentiments exaltés du Royce, par son manque de retenue, par sa débauche passée, son instabilité, son emportement facile… mais dans les faits, la fièvre de l’un attise celle de l’autre comme un miroir, et Gerold se retrouve ponctuellement être le subordonné inconscient de ses sentiments péjoratifs au sujet de son beau-frère. Peut-être injuste, mais plus que jamais nécessaire.
RP en cours
Pour Jasper, il éprouve un mélange entre respect et dédain, en plus d’une rivalité tacite, qu’il avait par ailleurs pour tous les jeunes gens de son âge et stature. Avec le Royce, ils sont héritiers d’une même génération ; une génération frappée par la rébellion. Par contraste avec Andar, Gerold a davantage d’estime pour le caractère droit et grave du Rougefort, mais quoi que moindre que le passif reliant le Grafton aux Royce, il demeure avec cette famille un passé esquinté. Un passé qui a suffisamment marqué Gerold dans sa personnalité et ses convictions pour que l’amertume demeure, même si elle a le goût du révolu pour une certaine partie du Val.
Aujourd’hui, son propre soutient à Viserys paraît être une revanche naturelle et c’est non sans ironie qu’il détient Jasper en otage et négocie avec lui. Il le croyait homme absolument inflexible, mais son intérêt pour la neutralité l’à quelque peu étonné tout en le confortant, croyant que ce qui lui manquait le plus, était de la souplesse. Leurs relations ont toujours été superflues et leurs caractères opposés à un point, mais sans réelle rancœur pour le passé. Maintenant, il ne restait plus qu’à voir si cette magnanimité se poursuivait dans le présent, alors que les rôles étaient inversés.
RP en cours
RP en cours
Il avait fini troisième et lui sixième. C’était son premier souvenir de cet homme au visage coupant, lui rappelant vaguement celui d’un corbeau. Un nez busqué, des lèvres en arc tendu et des yeux perçants. Il l’avait détesté pour lui avoir perdu, mais sa carrure rapace et élancée et son attitude un peu brutale avaient rapidement teinté son mécontentement d’un soupçon d’estime. D’accord ou pas, Gerold avait rencontré peu de gens avec une pareille ethique et cette capacité à rester determiné, malgré son jeune âge à l’époque, et ce à travers le temps, accordèrent au Mossegonde toute sa considération. S’ils n’étaient pas amis, du moins eut-il de la part du Grafton ce qu’il accordait à peu : de la bienveillance vaguement admirative. Que chacun se retrouve à une extrémité dans cette guerre ne le surprit guère. Pourtant, Gerold avait l’intuition que cet hommes-là, selon les circonstances, pouvait un jour basculer, car il allait là où son honneur avait l’impression de s’épanouir le plus.
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Je passerai avec un visage plus amical plus tard
The Red Knight
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@Robar Royce tu peux préférer qui tu veux du fond de ton trou même si je trouve pas ca ultra stratégique comme affirmation
Mais pas de soucis, je note, je note :
"Robar Royce" : beau-frère, masochiste.
He remembers
Tu as du voir un peu lors de la bataille de Geoville a quel point Andar a la haine contre lui, et maintenant qu'il a perdu, ça va pas s'arranger
The Red Knight
Gerold Grafton a écrit:@Robar Royce tu peux préférer qui tu veux du fond de ton trou même si je trouve pas ca ultra stratégique comme affirmation
Mais pas de soucis, je note, je note :
"Robar Royce" : beau-frère, masochiste.
Bah disons qu'Alys m'enferme pas dans ma chambre quand on est pas d'accord
Bon avec plus de sérieux, sans avoir de grands liens avec les Grafton, Robar est passé pas mal de fois à Goeville. Il est clairement pas venu prendre le thé ou taper la causette mais il serait pas passé par le port de Goeville s'il pensait pas que c'était safe, c'est donc que contrairement à son frère aîné, même s'il y a la petite rivalité Grafton/Royce, il est pas non plus complètement hystérique sur le sujet (j'ai déjà Brynden pour ce genre de comportement).
Bon. Clairement là il se dit qu'il aurait du se douter que c'était un peu trop calme par ici ...
Mais voilà fondamentalement y a pas de haine de la part de Robar envers Gerold particulièrement. Il est pas à l'aise avec eux mais ça s'arrêtait là.
Aprèèèèèèèès je pense que la petite captivité de Robar à Goeville va mettre pas mal de chose en question. Je pense que dans un premier temps, il va être paradoxalement dégouté, furax et en même temps ... bah ils l'ont pas tué quoi. Après sa loyauté reste toute acquise à Andar et il sera très clair là dessus. Il se fiche de Rhaegar ou Viserys : avoir été marié à Rhaenys ça l'a un peu vacciné d'approcher un Targaryen même si bon ... il ne veut pas de mal à son ex et qu'il veut suivre son serment.
Je crois avoir fait le tour
┗ the red knight ┛
queen of nothing
Margaery et Aegon sont passé à Goëville lors de leur voyage en 301.
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
Lord Ronchonchon
Jasper : Jasper est devenu seigneur suite à la bataille de Winterfell, son père Horton y est décédé là bas. C'était un homme très apprécié dans le Val (connu pour organisé des banquets mémorables ), proche conseillé d'Harrold Hardyng depuis de nombreuses années. Jasper est pas franchement comme son père, très introverti, peu à l'aise en société. C'est un guerrier émérite, qui brille dans les mêlés notamment. Les Rougefort sont liés aux Royce par le mariage d'Ysilla avec le frère de Jasper, Creighton et Andar/Robar/Ysilla sont les neveux par alliance de Jasper via son épouse née Vanbois (oui c'est le bordel ). De base, je doute que Jasper ai quelconque grief contre Gerold, ils doivent se connaître, on potentiellement du échanger en leur qualité d'héritier respectif et je pense que jusqu'à ce que les Grafton se dévoilent, Jasper aurait pas forcément douté de leur loyauté (c'est pas un fin politicien, il sait gérer sa maison et son fief mais il voit pas le mal partout donc à mon avis ça aurait été un sacré choc pour Jasper d'apprendre la véritable allégeance de Gérold.).
Jayne : Ta belle soeur et future Reine Elle est niveau caractère à l'opposer de Catelyn Très pieuse, très calme, elle peut paraître un peu austère et froide de prime à bord. Elle aurait voulu devenir septa à la base mais le padre a dit non et elle s'est retrouvé fiancée à Viserys. Elle connait sa place, n'aura pas un mot plus haut que l'autre (sauf contre les hérétiques mais c'est un détail ).
Rhaenys : Rhaenys a transité plusieurs fois par Goëville donc elle a forcément rencontré Gérold. Elle a été marié à Robar Royce ( personne n'est parfait malheureusement...) et leur mariage a fini par être annulé entachant la réputation de Rhany. Elle est un peu/beaucoup en froid avec les Royce. Elle veut voir son tonton vivi payé pour son crime et défendra son père et son petit frère jusqu'à la mort si nécessaire. Donc pas touche à un cheveu d'Aerion
Voilà pour les trois loulous qui peuvent avoir des liens avec ton Gerold
Littlefinger
Nous travaillons de concert
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Désolé pour le temps de réponse, mais je voulais terminer quelques petites choses avant d'avancer davantage !
@Jasper Rougefort : Pour Jasper, je t'ai envoyé un MP et on pourra fignoler le lien un fois le RP un peu plus avancé.
Pour Jayne : Gerold ne peut que lui montrer son meilleur visage au vu de sa position, d'autant plus qu'il se méfiera d'elle à cause de la façon qu'elle aura de se retrouver autant dans la religion. Il n'apporte pas beaucoup de confiance aux gens qui sont trop fervents ou exaltés, surtout si ça va jusqu'au dogme. Mais si ca se traduit surtout en Jayne par de la modestie et un caractère doux et attentif, il la considérera avec une certaine tiédeur (autant qu'il en est capable), d'autant que sa présence semble réconforter Catelyn. Puis surtout, les partisans de Viserys étant pour le moment peu nombreux et Jayne étant la plus importante d'entre eux, il aura tout intérêt à la choyer pour qu'elle se sente bien à Goëville. Cependant, sincère ou pas, si Gerold est bon en diplomatie, il aura un peu plus de mal lorsqu'il s'agira de liens familiaux plus intimes ; disons clairement il est maladroit.
Pour Rhaenys : rivalité oblige, ils ne vont pas se faire de câlins mais le fait que ça n'ait pas marché avec les Royce le rend presque compatissant à l'égard de la princesse ! Mais comme pour Jayne, il s'en est toujours méfié pour son impulsivité, d'autant plus parce qu'elle semble observatrice, et l'a donc considérée avec une certaine distance de sécurité. Avant, elle aurait pu apprécier Gerold pour sa discrétion (ca vaut pour Jayne) : il n'aime pas flatter à outrance, ni séduire, même s'il sait être charmant, du coup ce qu'il dit ou fait paraît être désintéressé souvent et donc sincère. Si tant est qu'elle apprécie qu'on ne tente pas d'acheter son appréciation. Aujourd'hui cependant, ennemis pour ennemis, quoi qu'objectivement il la considère au moins pour le fait d'être fidèle à sa famille... même s'il y a clairement un défaut de jugement sur le parti pris
Ca te parait être un bon résumé ?
@Petyr Baelish : AH ! L'arriviste ! Garold a beau être pragmatique ça le fait quand même chier quand on essaye d'attenter par le talent et l'acharnement à quelque chose qu'on possède de naissance. Sa place dans le monde, on ne l'achète pas si facilement, Monsieur ! Je crois que sans se l'avouer jusqu'au bout, ça le trouble d'avoir une telle concurrence, une concurrence qui ne semble pas vouloir rester à sa place surtout, mais il est assez lucide pour reconnaître à Petyr les qualités qui sont les siennes, ce qui rend leur rivalité si complexe. Mais du coup, le surplomber est presque une question de principes et c'est quelque chose que Petyr, j'imagine, n'appréciera pas. Cependant il ne perd pas de vue leur but commun : c'est donc une rivalité latente qu'il ne faut pas trop secouer pour ne pas tout éclabousser...
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Je suis enfin sorti de ma fainéantise et vous ai rédigé respectivement un lien, basé sur ce dont on aura pu discuter et sur ce que j'ai pu lire dans les fiches/liens/RP. J'espère qu'il vous convient à chacun et n'hésitez surtout pas à relever les incohérences ou à faire des remarques pour étoffer/améliorer ma description selon votre perception ! S'entend que ce qui a été écrit n'est que l'opinion de Gerold et que c'est sujet à discussion quant à son réalisme
Harrold : je me suis basé sur ton scénario de Gerold concernant le lien avec Harrold, quoi que je l'ai davantage axée sur les évènements présents, d'où un discours concrètement plus amer vis à vis d'Harrold. Si c'est trop cynique ou acerbe, on peut revenir dessus sans soucis.
J'ai aussi rédigé un lien qui vous concerne un peu tous les deux : Alys
J'en appelle à votre jugement et validation en tant que mari et créateur du scénario-parent !
Merci !
He remembers
C'est parfait pour moi, olala, ça promet
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