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Bloody flowers of the North (ft.Myranda)

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Bloody flowers of the North




Myranda & Aubelia

Myranda n’avait pas tout à fait la même manière de voir le monde qu’Aubelia. Elle voyait le corps comme un moyen alors que la jeune Lady voyait cela comme une fin. L’une n’en faisait pas vraiment cas tandis que l’autre ne voulait pas le donner à n’importe qui.

Ramsay en serait le maître s’il le voulait…Ou plutôt lorsqu’il le voudrait…Mais laisser quelqu’un d’autre la toucher…Myranda, par exemple…Elle devait dire qu’elle n’était pas tout à fait à l’aise avec cette idée. Les mœurs Dorniennes ne l’attrayaient pas vraiment, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Si c'était là le seul moyen d'arriver à son but...Elle verrait.

Niveau fidélités, tous les Nordiens ne se ressemblaient pas. Myranda semblait trouver des excuses aux infidèles…Mais les femmes devaient-elles accepter cela ? Accepter d’être considérées comme responsables de toutes les mauvaises choses qui pouvaient leur arriver ?

-Ils font des guerres pour nous, depuis toujours la vie est ainsi faite Lady Aubelia. Mais si vous accédez à toutes les requêtes, même celles qui vous semblent particulière … pourquoi votre homme vous délaisserait-il ? Je pourrais vous parler de quelques demandes si vous le voulez, si cela vous intrigue.

-Ces demandes sont donc si...Particulières?

Elle appréhendait ce que la servante avait à lui dire.

Mais Myranda semblait sûre d'elle lorsqu'il s'agissait de lui dire qu'elle ne pourrait décevoir Lord Bolton.

-Vous avez une chose que je ne pourrai jamais lui offrir : un ventre pour lui donner un héritier qui n’est pas un bâtard. Comment ne pourriez-vous pas lui suffire dans ce cas de figure ?

Aubelia haussa les épaules.

-Une fois les enfants nés, s'il n'a plus besoin de moi, rien ne l'empêchera de faire ce qu'il voudra.


Et par "ce qu'il voudra", Aubelia entendait ce dont Myranda lui avait parlé un peu plus tôt. La façon dont Ramsay avait de se débarrasser de ce qui l’embarrassait.

Elle essayerait de se montrer maligne. Déjà, son association avec la servante lui donnerait des atouts. Myranda connaissait-elle au moins les lettres? Ou aucune?

-Je connais quelques lettres déjà, parce que je les ai vu à de nombreuses reprises. Elles servent à Ramsay lorsqu’il signe un message, j’imagine que ce sont les lettres de son nom. Certaines sont rondes, et une seule descend en dessous des autres.

Myranda devait donc s'écrire avec un y et non un i. Sinon, aucune lettre ne descendrait.

-Il existe combien de lettres Lady Aubelia ? Dix ?

-Vingt-six.Lui répondit la Lady.

Ce qui n'était, finalement, pas tant.
Mais le chemin serait peut-être long. Tout dépendrait de la volonté de la servante...Et de si elle montrait des facilités ou pas.
Si elle parvenait au moins à lire...Cela lui semblerait une délivrance face à une barrière, ainsi qu'un avantage pour elles deux.

-Je pourrais lire si votre correspondance avec Ramsay est explicite, je saurai tout.

Elle se mit à rire en lui faisant un clin d’œil. Ce qui embarqua Aubelia dans un rire.

-Je ne sais si je saurai faire dans…L’explicite. D’autant plus que si ce genre de courrier tombe entre de mauvaises mains, cela peut faire un beau motif de chantage.

Et un déshonneur public serait une véritable catastrophe pour les Locke.


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Bloody flowers of the North

Depuis la nuit des temps des hommes allaient voir d’autres femmes que celle qui partageait leur couche, et il arrivait même que des femmes décident d’aller voir d’autres hommes. En temps de guerre, qui pouvait garantir que l’homme n’était pas allé au bordel ou que la femme n’avait pas été comblée par un autre ? Malheureusement, la vie était ainsi faite, et les deux nordiennes devaient s’en accommoder, se dire qu’une telle chose pourrait arriver avec Ramsay. Pourtant, elles auraient le pouvoir, ce magnifique présent qui leur garantirait une vie agréable. Connaissant le Lord de Fort-Terreur, Myranda savait les penchants pervers de ce dernier, les envies qu’il pouvait avoir lorsqu’il avait deux maitresses, les demandes particulières lorsque la fleur de sa maitresse était rouge. Mais si la servante ne s’en était jamais plains, c’est que tout était fort agréable non ? Un léger rire sorti des lèvres de Myranda qui regardait Aubelia d’un œil pétillant. La noble était nerveuse de savoir ce qui pourrait lui être demandé cependant il n’y avait pas matière à se faire plus de soucis que de raison. « Elles sont toutes extrêmement agréable Lady Aubelia, vous voulez qu’on en discute maintenant ? » Assise devant le feu ? Ou bien d’ici quelques minutes lorsque la noble irait se coucher ? Voir même lorsque son apprentissage devrait commencer. Myranda voyait bien ce sentiment d’appréhension qui habitait le regard de la noble, et pourtant, elle n’avait aucun souci à se faire ! Tout irait pour le mieux ! Surtout que Lady Locke avait – en plus d’un faciès agréable et de courbes généreuses – un ventre qui pourrait offrir à Ramsay des enfants, un avenir pour la maison Bolton. « Ne soyez pas négative Lady Aubelia, Ramsay ne vous délaissera pas de vous, j’en suis convaincue. La beauté du nord réside en vous. »

La servante pourrait reconnaitre certaines lettres sans les nommer, elle les avait vu, elle les connaissait un petit peu mais ne saurait les reproduire avec exactitude. Surement qu’elle aurait inversé la barre plus longue du Y, ou bien ajouté un pont à M. L’apprentissage serait complexe, mais Aubelia ne perdait pas espoir de parvenir à inculquer quelques notions à sa nouvelle amie qui pensait que dix lettres étaient déjà un grand nombre. Dire qu’il y en avait …. « Vingt-six ? Mais … sont-elles toutes utiles ? » Myranda se laissa aller à un nouveau rire, avant de hausser les épaules, l’air convaincue. « Le défi n’en sera que plus beau à remporter, n’est ce pas Lady Aubelia ? » Oui, mais elle se sentait prête pour le relever, elle avait envie de montrer qu’elle n’était pas qu’une simple servante jolie ou bien seulement la maitresse du Lord de Fort-Terreur. Ce n’était pas parce qu’on était mal né que la tête n’était pas bien faites après tout !

La conversation était plus légère, plus taquine, et quelque part légèrement plus intime. Intime comme les mots qu’elle pourrait ensuite lire – lorsqu’elle saurait le faire – dans les correspondances que tiendraient Ramsay et Aubelia. Si tant est, que la jolie brune se laisse tenter par une quelconque folie manuscrite, ce qui pourrait être un petit jeu mis en place entre elle et leur amant. Myranda s’était levée, se rapprochant du lit pour s’assurer que les linges y étaient bien mis, scrutant la noble d’un œil léger alors que cette dernière riait aussi. La servante eu un haussement d’épaule, comme si le jeu pouvait en valoir la chandelle, bien qu’il y ait des enjeux qui pouvaient la dépasser, alors elle prit une voix de maitresse transite d’amour et d’envie en se rapprochant du fauteuil d’Aubelia, les mains jointes devant elle, l’air véritablement amusé, parlant comme si elle écrivait à la hâte quelques mots sur un bout de parchemin. « Oh mon obligé, vous me manquez tant ! Votre regard se posant sur mon corps, m’embrasant de milles feux, vos mains effleurant ma peau et …. elle … si fière et droite se présentant à mon regard … Chaque jour je me rapproche du Barral en priant les anciens et les nouveaux d’une nouvelle visite qui me comblera de bonheur, mais je l’avoue malgré moi, mes prières sont rapidement chassées par votre souvenir et … je ne peux plus écrire tant je tremble d’envie et d’impatience ... je vous laisse mon obligé, vous qui savez ce que je m’apprête à faire pour soulager le fardeau de votre absence. » Et Myranda s’arrête les deux mains sur le dossier, le visage relevé vers le plafond, les yeux clos se mordant la lèvre inférieure avant de doucement rire et regarder Aubelia après sa petite mise en scène.

HS : je suis vraiment désolé du temps de réponse, je pensais avoir plus de temps ces derniers jours, et en plus je pars en fin de semaines:/

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Bloody flowers of the North




Myranda & Aubelia

Peut-être Aubelia semblait-elle une jeune femme très en confiance. Mais au fond, elle doutait de beaucoup de choses et surtout d'elle-même. Elle voulait de nombreuses choses mais se demandait éternellement si elle serait à la hauteur. Si ses actions suffiraient à lui conférer ce qu'elle voulait. Et si cela serait sans mal...Ou avec beaucoup de freins et de souffrances.

Myranda lui parlait de choses qui semblaient l'attirer autant qu'elles la rebutaient. Et lorsque la servante parlait de choses un peu spéciales sans toutefois les évoquer...Elle avait peur. Mais elle ne l'avouerait pas.

-Elles sont toutes extrêmement agréable Lady Aubelia, vous voulez qu’on en discute maintenant ?

La jeune Lady se mordit la lèvre inférieure, brûlant de savoir...Mais n'ayant pas vraiment envie que certaines idées atteignent son esprit.

-Plus tard, Myranda. Lui répondit-elle alors.

Elles auraient tout le temps pour cela.
De plus, elle craignait que leur plan ne fonctionne qu'à moitié, s'il voulait bien marcher, et qu'elle se retrouverait écartée comme Lady Geneva le serait avant elle.

-Ne soyez pas négative Lady Aubelia, Ramsay ne vous délaissera pas de vous, j’en suis convaincue. La beauté du nord réside en vous.

Aubelia eut un petit sourire.

-C'est gentil de dire cela...Masi après avoir conquis le Nord ne penses-tu pas qu'il voudra aller voir ce qu'il y a plus au Sud? Quelque chose qui l'intriguerait davantage?

C'était pour cela qu'il lui faudrait la meilleure alliée du monde.
Quelqu'un dont elle comptait bien rehausser le niveau.

-Vingt-six ? S'étonna la servante lorsqu'elle lui dit combien de lettres l'alphabet comptait. Mais…sont-elles toutes utiles ?

-Oui. Et certaines donnent même d'autres sons que le leur lorsqu'elles sont à deux ou bien à trois.

Aubelia sentit qu'elle allait regretter ces derniers mots avec l'esprit tordu de la servante.
Elles n'auraient que peu de temps pour ces cours improvisés...Alors il leur faudrait tout faire avec sérieux.

-Le défi n’en sera que plus beau à remporter, n’est ce pas Lady Aubelia ?

-Nous devrons nous y mettre le plus rapidement possible.

Lorsque la servante lui parla de l'éventualité d'écrire des lettres plus qu'enflammées à Ramsay, elle se demanda si c'était une bonne idée. Cela la ferait passer pour une catin et une allumeuse alors que le but était avant tout de se faire épouser. Elle ne s'en pensait pas capable.

Venant s'appuyer sur le dossier de la chaise sur laquelle se trouvait assise la Lady, Myranda déclamait:

-Oh mon obligé, vous me manquez tant ! Votre regard se posant sur mon corps, m’embrasant de milles feux, vos mains effleurant ma peau et …. elle … si fière et droite se présentant à mon regard … Chaque jour je me rapproche du Barral en priant les anciens et les nouveaux d’une nouvelle visite qui me comblera de bonheur, mais je l’avoue malgré moi, mes prières sont rapidement chassées par votre souvenir et … je ne peux plus écrire tant je tremble d’envie et d’impatience ... je vous laisse mon obligé, vous qui savez ce que je m’apprête à faire pour soulager le fardeau de votre absence.

Elle riait de cela, et cela fit également rire Aubelia.

-N'est-ce pas un peu trop...Explicite?



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Bloody flowers of the North

Plus tard, voilà la volonté d’Aubelia, et un moment plus propice serait trouvé. Certaines choses devaient aussi se montrer plus que se dire, certaines choses risquaient de l’inquiéter lorsqu’elles seraient dites, mais une fois que la belle noble les aurait essayé, elle ne pourrait plus s’en passer. Le tout était d’être à l’aise avec son corps, avec ses pulsions, avec ses envies, avec son plaisir, et Myranda ne doutait pas une seule seconde que son amie parviendrait à y trouver tous les plaisirs du monde. Elle se mordait même la lèvre inférieure dans un geste qui pouvait retranscrire son impatience, après quelques heures passés en sa compagnie, la jeune fille du maitre du chenil commençait à comprendre un peu mieux la gestuelle d’Aubelia. Lentement, Myranda hocha son visage, dans un signe silencieux afin de lui montrer qu’elle acceptait ce répit dans l’apprentissage annoncé de Lady Locke. Myranda la flattait, elle la complimentait avec des mots qu’elle pensait, avec des regards qui ne trompaient pas, et son amie acceptait avec un sourire toutes ces choses positives, bien que s’inquiétant des volontés suivantes de Ramsay en terme de pouvoir, ce qui fit avoir un rictus à la servante. « Vous pensez qu’une putain du sud pourrait être mieux qu’une Dame du Nord Lady Aubelia ? Même s’il veut conquérir le sud ensuite, ce sera avec nous au bras, et même s’il veut gouter une des fleurs du sud, il n’en reviendrait que plus fougueux. » Et alors des nuits de folies seraient à prévoir, et surement même une nouvelle grossesse pour Lady Locke. Pardon, Lady Bolton.

Elle s’étonnait de voir qu’il existait tant de lettres, et comprenait mieux pourquoi les petites gens n’avaient pas l’art de cet apprentissage. Quand auraient-ils le temps ? Après tout, les nobles n’avaient que cela à faire dans leurs grands châteaux, alors que les paysans devaient s’occuper de la terre pour les nourrir, des bêtes pour leur donner de la viande, et bien d’autres choses. Visiblement l’apprentissage de la lecture serait complexe, et Myranda eu un léger sourire, imaginant bien des choses explicites lorsqu’Aubelia mentionna qu’elles pouvaient être à deux ou à trois. Elle aurait bien rétorqué une petite phrase du genre « comme nous deux et Ramsay ? » néanmoins elle devait montrer son sérieux, alors elle n’en fit rien, se contentant de hocher sa tête pour montrer qu’elle avait bien comprit. Le défi n’en serait que plus beau à remporter, voilà ce qu’elle pensait de ces leçons qui allaient s’annoncer complexes mais tellement intrigantes ! Aubelia lui affirmait de nouveaux qu’elles devraient s’y mettre rapidement, et Myranda inclina son visage. « Dès demain si vous le voulez Lady Aubelia. »

Mais comme pour la conversation sur ce qui se faisait lorsqu’on était dans l’intimité pour contenter un homme, cet apprentissage serait remit à plus tard, alors la servante tenta de jouer pour rendre l’atmosphère moins formelle, plus agréable avant que la nuit ne soit trop avancée et les oblige à se laisser. Pour une fois que Myranda avait une amie, elle en profitait ! La jeune femme était pleine de vie malgré les apparences, malgré sa condition, et elle aimait rire et s’amuser, jouer même la comédie – ce qui plaisait à Ramsay dans certaines situations – alors elle enonça une lettre enflammée qui pourrait être écrite, exagérant bien le trait. Au fur et à mesure que Myranda parlait, Aubelia riait alors elle jouait encore plus la comédie comme si elle était en transe rien qu’à l’écrire, laissant planer l’idée d’un plaisir solitaire en toute fin alors qu’Aubelia lui demandait si tout n’était pas un peu trop explicite. « Vous pouvez faire ce que vous voulez Lady Aubelia, je ne pourrai vous juger. Surement que si je savais écrire, je vous en ferai une dans le même esprit. Vous n’aimeriez pas ? » Et Myranda lui fit un clin d’oeil taquin. Pour sur que Ramsay trouverait ceci très intriguant et divertissant !


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Myranda & Aubelia

Les deux jeunes femmes avaient encore un point commun. Elles n'étaient pas partageuses. Enfin...Pas vraiment. Pas si elles s'y trouvaient forcées avec une personne pour laquelle elles n'avait aucune estime.

-Vous pensez qu’une putain du sud pourrait être mieux qu’une Dame du Nord Lady Aubelia ? Même s’il veut conquérir le sud ensuite, ce sera avec nous au bras, et même s’il veut gouter une des fleurs du sud, il n’en reviendrait que plus fougueux.

-Mieux vaut piétiner le Sud qu'y goûter. Toi et moi avons un accord, Myranda, mais je n'en ai passé et n'en passerai aucun avec personne d'autre en la matière. En d'autres cas...Je pense que je serai plutôt tentée de me venger. D'une manière ou d'une autre.

Pas en allant avec un autre, les péchés des uns ne rachetant pas les péchés des autres, loin de là...Surtout qu'elle n'en avait aucune envie. Mais en réfléchissant bien, elle trouverait comment.

Mais pourquoi immédiatement penser au pire alors qu'elle ignorait même si leur plan allait fonctionner?
Elles ne partaient de pas grand chose. Et toutes les deux auraient à apprendre. L'une de l'autre.
Mais la lecture prendrait du temps. Il leur faudrait donc s'y atteler le plus rapidement possible.

-Dès demain si vous le voulez Lady Aubelia.

La jeune Lady hocha la tête positivement.

-Parfait. Si tu es prête, demain, alors. Il nous faudra juste de quoi écrire.

Ce qu'elle trouverait sans mal, n'ayant qu'à dire que Lady Locke en avait besoin. Ce qui était vrai.

S'étant rapprochée alors qu'Aubelia doutait du fait de pouvoir écrire une lettre à Ramsay bourrée de sous-entendus, la servante lui avait alors dit:

-Vous pouvez faire ce que vous voulez Lady Aubelia, je ne pourrai vous juger. Surement que si je savais écrire, je vous en ferai une dans le même esprit. Vous n’aimeriez pas ?

Suivi d'un clin d’œil.

Aubelia eut un petit rire.

-Je préfère la discrétion. Pour moi, les meilleurs sous-entendus...Pour ce que j'en ai lu dans certains contes, sont les plus subtiles. Ceux que l'on ne comprend pas forcément au premier abord. Sinon, autant carrément dessiner des obscénités dans les marges, comme ça, on est fixé sur les intentions de l'autre.

Elle marqua une pause, riant encore en se disant que ne sachant écrire, Myranda aimerait certainement cela.

-Qu'en penses-tu? L'interrogea-t-elle.


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« Et je ne l’ai passé qu’avec vous aussi Lady Aubelia. Si le Sud veut s’immiscer dans le lit de Ramsay, nous sommes d’accord que seule la vengeance sera une réponse adéquate pour que ce crime ne se reproduise plus. Elles n’ont qu’à rester avec les faux nobles de leur royaume. » Oui, elle n’accepterait pas non plus que Ramsay aille cueillir une fleur du sud, si c’était dans un acte de punition … ce pourrait être autre chose, mais seule Aubelia était digne de se montrer à son bras dans l’esprit de Myranda. Enfin, seulement Lady Locke à part elle, mais la jeune femme n’était qu’une servante qui ne serait jamais légitime à la droite de Lord Bolton, tout comme elle savait qu’elle n’aurait jamais d’enfants sous peine de les voir n’être que des bâtards. Puis déformer son corps si parfait … ce serait un véritable crève cœur pour Myranda ! Elle ne voulait pas voir les marques de la grossesse sur son ventre, sur ses cuisses ou même sous sa poitrine. Aubelia démontrait tout son caractère en affirmant qu’elle se vengerait des coucheries de Ramsay le jour où elle deviendrait Lady Bolton, et la servante ne pouvait qu’en être heureuse. Il n’était pas un jouet qu’on prête, il était à elles, seulement à elles ! Lorsque leur plan aurait fonctionné, car pour le moment, elles avaient encore Geneva Bolton entre les jambes, et cette femme était une véritable plaie pour le Nord.

« J’irai voir le Mestre pour lui demander des parchemins, des plumes et de l’encre. Je lui dirai que vous en avez besoin pour écrire certaines choses, que je ne sais pas vraiment quoi, peut-être quelques notes personnelles pour vous souvenir de ce merveilleux voyage à Fort-Terreur. Je ferai en sorte de tout avoir après votre petit-déjeuner demain matin, je serai prête lorsque vous en aurez envie Lady Aubelia. » Le matin, juste avant le déjeuner, juste après, ou bien dans l’après-midi ou encore dans la soirée. Après tout, Aubelia avait certaines obligations en tant qu’hôte de Fort-Terreur, elle avait surement une entrevue de programmée avec Ramsay ou avec cette catin de Geneva ! Son grand-père avait peut-être besoin d’elle et l’en informerait que le lendemain. Myranda était une amie, mais elle demeurait une servante, pas une personne qui était prioritaire.

S’en était suivi une petite scène théâtrale où Myranda se laissait aller à son imagination, jouant sur l’idée d’une lettre enflammée et allant dans l’excès. Oui, c’était surement là des mots qu’elle aurait pu écrire, surtout pour Ramsay, peut-être même qu’elle aurait été plus explicite mais Aubelia était encore trop pure pour entendre certains mots. Le clin d’œil complice de Myranda trouva écho avec le rire d’Aubelia qui lui affirma préférer la discrétion, les sous entendus comme elle avait pu en lire dans les contes. Lorsque la noble compara le fait d’être explicite comme celui de dessiner des obscénités dans la marges, Myranda eu un rire. « Encore faut-il être doué en dessin Lady Aubelia. Quoiqu’une queue reste une queue, tout dépend ensuite du souci du détail, et du fait de ne pas trop en changer les mesures. »

Elle doutait bien d’avoir le coup de pinceau nécessaire, mais quelque part, elle garda cette idée en tête, se disant qu’il serait peut-être marrant d’essayer. « Peut-être même que certaines femmes demandent à se faire peindre entièrement nue pour ajouter la toile à leur correspondance. »

Myranda s’était de nouveau écartée, se rapprochant du lit avant de s’y asseoir, posant ses mains en arrière, l’œil sur Aubelia. « Etes vous forte dans l’art du dessin Lady Aubelia ? » Puis elle observa le lit avant de lui faire un signe à Aubelia. « Vous souhaitez vous mettre au lit Lady Aubelia ? » Ne pas oublier qu’elle était au service de cette dernière, elle devait donc la servir même si les deux femmes se plaisaient à discuter alors que la nuit était tombée.



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Myranda & Aubelia

L'orgueil faisait partie des plus grands maux qui affligeaient la nordienne. Consciente de qui elle était, elle refusait de se laisser marcher sur les pieds par quiconque et si elle se livrait à une personne, ce serait de son plein gré. Son frère étant celui à marier en priorité, elle avait le temps de piper les dés pour elle-même. D'intriguer pour faire en sorte que celui qui serait choisi pour elle par son grand-père...Serait celui qu'elle voulait et pas un autre. Le tout serait de rendre la chose possible. Que la voie se libère...Que l'idée puisse venir à Ramsay et que son grand-père croie que l'idée était venue de lui.
Et une fois qu'elle l'aurait, pas question de le laisser filer. Mais les hommes sont imprévisibles...

-Et je ne l’ai passé qu’avec vous aussi Lady Aubelia. Si le Sud veut s’immiscer dans le lit de Ramsay, nous sommes d’accord que seule la vengeance sera une réponse adéquate pour que ce crime ne se reproduise plus. Elles n’ont qu’à rester avec les faux nobles de leur royaume.

-Penses-tu que nous devions juste nous venger des suderonnes si cela devait arriver? Ou aussi de lui? Afin de lui faire croire que les dieux sont courroucés?

Aubelia était non pas pour épargner tout le monde ou qu'une personne, mais pour punir tout le monde en cas de manquement. Elle serait une bonne épouse même pour un homme cruel...Tant qu'il se montrait à la hauteur du titre. Car elle se méritait.

En attendant cela, elles avaient des choses à faire.

-J’irai voir le Mestre pour lui demander des parchemins, des plumes et de l’encre. Je lui dirai que vous en avez besoin pour écrire certaines choses, que je ne sais pas vraiment quoi, peut-être quelques notes personnelles pour vous souvenir de ce merveilleux voyage à Fort-Terreur. Je ferai en sorte de tout avoir après votre petit-déjeuner demain matin, je serai prête lorsque vous en aurez envie Lady Aubelia.

-Pas besoin de préciser la raison. Dis-lui juste que j'en ai besoin. C'est quand on est suspect que l'on a besoin de se justifier. Si tu as un moment demain après le petit déjeuner, nous pourrons commencer.

Le plus tôt serait le mieux.

Myranda serait-elle du genre à user de son nouveau savoir pour écrire des choses indécentes à Lord Ramsay? Certainement à en voir son petit clin d’œil. La jeune Lady compara l'écriture de choses trop équivoques au gribouillage de grossièretés dans les marges.

-Encore faut-il être doué en dessin Lady Aubelia. Quoiqu’une queue reste une queue, tout dépend ensuite du souci du détail, et du fait de ne pas trop en changer les mesures.

-Plus la chose est précise, moins elle laisse place à l'imagination.

Et plus elle était obscène, songeait la Lady. Vraiment, des gens voulaient voir cela représenté dans leur courrier?

S'éloignant, Myranda alla s'asseoir sur le lit.

-Peut-être même que certaines femmes demandent à se faire peindre entièrement nue pour ajouter la toile à leur correspondance.

Aubelia pouffa à cette idée.

-Ce serait un beau gâchis de peinture. Et puis en rien discret. Qui afficherait un portrait de sa maîtresse nue chez lui? Cela jaserait.

En tout cas, ce n'était pas à elle que cela arriverait. Si Ramsay voulait la voir ainsi...Il n'avait qu'à le lui demander. Mais il lui faudrait toutefois accéder à sa volonté en faisant d'elle sa femme.

-Etes vous forte dans l’art du dessin Lady Aubelia ? Lui demanda la servante.

La Lady haussa les épaules.

-Je gribouille...Mais je ne me qualifierai pas de bonne...Et toi? As-tu déjà essayé?

Puis Myranda lui demanda en lui faisant un signe:

-Vous souhaitez vous mettre au lit Lady Aubelia ?

Ce à quoi la jeune Lady Locke répondit:

-Je pense qu'il est temps, oui...


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Se venger de Ramsay ? Ce serait se mettre en danger peut-être inutilement et compromettre tout ce qu’elles auraient réussi à accomplir ! Par orgueil, ce serait dommage de tout perdre, les deux femmes savaient tout l’enjeu qui se présentait à elles ! Myranda ne savait pas qu’Aubelia avait plus de coudées franches pour choisir son époux que son frère n’en avait pour choisir sa femme, mais en y pensant, c’était là une chose normale ! Après tout, il portait le nom des Locke, il était plus enclin à perpétuer la lignée et à sauvegarder le nom de sa famille, le patriarche de cette dernier ferait donc tout pour offrir à son petit fils une famille des plus convenables. « Ramsay est un homme dont il ne faut pas sous estimer les actions Lady Aubelia, si une telle chose devrait se produire, je pense qu’il serait préférable d’en discuter avec lui plutôt que de tenter une quelconque vengeance à son égard. » Sous peine de tout perdre, aussi bien l’amour, que l’affection, la compassion, et la vie. Se mettre à dos le Lord de Fort-Terreur était la dernière chose que les deux femmes devaient faire.

Et la première chose que Myranda aurait à faire le lendemain était de trouver le Mestre pour récupérer des parchemins, de l’encre et des plumes afin que l’apprentissage de la servante commence, et qu’elle parvienne à assimiler quelques lettres dans la journée ! Myranda serait prête lorsqu’Aubelia ferait appel à elle, et cette dernière lui demandait de ne pas préciser la raison, juste dire que leur hôte en avait besoin, et que dès que la servante serait prête après le petit déjeuner, elles pourraient commencer leur apprentissage. Cette dernière hocha son visage, un leger sourire sur le visage. Apprendre à lire ! Elle allait avoir un apprentissage digne d’une femme de haute naissance, voilà un secret qu’elle allait devoir bien garder secret sous peine de se voir être punie par Ramsay. Puis si personne ne le savait, elle pourrait en profiter pour se servir de ce qu’elle lisait sur les uns et les autres. Pour ceux qui n’étaient pas doués en écriture, il y avait la possibilité de dessiner dans les marges des choses plus ou moins explicites. « C’est tellement bon ce moment où il n’y a plus de place à l’imagination ! » Myranda eu un rire, effectivement, l’acte était surement la sensation la plus grisante qui soit !


La servante suggéra l’idée que certaines femmes devaient se faire peindre pour leur amant, époux ou même soupirant. Parfois même entièrement nue, et Aubelia pensa que ce serait là un gâchis de peinture, rien de bien discret, et surtout une toile qui ne serait même pas exposé. Myranda leva son menton, reprenant un ton de noble coincée. « Mais c’est de l’art Lady Aubelia. Du grand art !!! » Et elle eu un rire une fois encore alors qu’elle voulait savoir si sa maitresse d’apprentissage de la lecture était douée avec le dessin autant qu’avec l’arc ou encore l’écriture. « Je n’ai jamais essayé, mais je devrais peut-être. J’arrive à bien imaginer les choses, mais les reproduire sur une toile … je pense que c’est complexe, sinon il y aurait beaucoup plus d’artistes même chez les paysans. »

Assise sur le lit d’Aubelia, Myranda avait demandé à cette dernière si elle souhaitait se mettre au lit après cette longue journée, et quand la réponse fut positive, la fille du maitre du chenil se leva pour venir l’aider à se dévêtir, enlever sa magnifique robe bleu-nuit fermée avec l’aide de la broche afin que la nordienne se retrouve en robe plus courte. « Vous avez une tenue particulière pour dormir ? Une autre robe ? La robe courte ? Rien du tout ? »


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Myranda & Aubelia

En cas de déshonneur, Aubelia serait prête à tout. Mais Myranda n'était pas de cet avis.

-Ramsay est un homme dont il ne faut pas sous estimer les actions Lady Aubelia, si une telle chose devrait se produire, je pense qu’il serait préférable d’en discuter avec lui plutôt que de tenter une quelconque vengeance à son égard.

Cela ne convainquit pas vraiment la Lady.

-Est-il homme à discuter de cela? Ne risque-t-il pas d'être contrarié?

Et Myranda lui avait dit ce qu'il advenait de ceux qui le contrariait. Alors nul doute qu'une vengeance qui semblait sans coupable était moins risqué pour elle.
Il lui fallait être prête à toute éventualité. Même si rien n'était encore fait.

Cela lui faisait plaisir de se dire qu'elle allait apprendre à lire à Myranda et peut-être même à écrire, si cela lui réussissait. Mais cela lui serait également utile. Si elle en arrivait au stade de l'écriture, La Lady pourrait savoir ce qui se passe lorsqu'elle serait ailleurs.

-C’est tellement bon ce moment où il n’y a plus de place à l’imagination ! S'exclama Myranda en pensant aux dessins grossiers que certains ajoutaient certainement dans les marges.

-Alors mieux vaut faire que promettre.Conclut Aubelia.

Elle lui avait également demandé si elle pensait que des dames faisaient livrer des images d'elles-mêmes dans le plus simple appareil à leurs amants, et Aubelia avait trouvé cela idiot. Les peintures étaient rares et chères. Lorsqu'il y en avait, elles étaient fièrement exposées...Alors pourquoi diable envoyer une image qui devrait rester cacher aux yeux des autres?

-Mais c’est de l’art Lady Aubelia. Du grand art !!!

Cela la fit rire et la Lady soupira.

-Les portraits et les statues seront tout ce qu'il restera de nous lorsque nous ne serons plus de ce monde. Ces choses-là sont rares et chères. Elles doivent nous montrer sous notre meilleur jour. Fiers et forts.

Et non dans des poses suggestives sans rien sur le dos.

Aubelia demanda donc à Myranda si elle-même avait déjà essayé de dessiner.

-Je n’ai jamais essayé, mais je devrais peut-être. J’arrive à bien imaginer les choses, mais les reproduire sur une toile … je pense que c’est complexe, sinon il y aurait beaucoup plus d’artistes même chez les paysans.

-Jamais? S'étonna Aubelia. Pas même dans de la neige ou sur un tronc d'arbre avec un bout de charbon de bois?

Elle avait l'avantage d'user de plumes, d'encre et de crayons charbonneux mais elle songeait que les plus démunis usaient de choses plus basiques qu'elle-même avait déjà employées.

Finalement, Myranda lui rappela implicitement qu'il commençait à se faire tard. Elle se leva alors et laissa la servante l'aider à retirer ses vêtements. Lorsqu'il ne lui resta plus que sa robe courte sur le dos, elle lui demanda:

-Vous avez une tenue particulière pour dormir ? Une autre robe ? La robe courte ? Rien du tout ?

-Je dors habituellement en chemise. Lui indiqua-t-elle.

Celle qu'elle portait depuis le bain sous ses vêtements. C'était ce qui se faisait habituellement.


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Bloody flowers of the North


« Agir contre lui est très dangereux Lady Aubelia, je pense qu’il serait préférable de passer sur cette mésaventure, faisant en sorte d’avoir une vengeance sournoise contre cette femme plutôt que de tenter quoique ce soit contre Ramsay. Essayez de caresser un chien qui ronge son os, il risquerait de vous mordre. Parfois, le silence est d’or. » Ne rien dire, ne pas montrer sa faiblesse à Ramsay, refuser de rester la femme qu’on a trompé tout en laissant croire qu’on a peut-être même pas conscience de ce qui s’est passé. Quoique le Lord de Fort-Terreur pourrait facilement s’en vanter, car tout lui était acquis, il était un Roi au milieu des sujets. Après, est ce que glisser à Ramsay qu’une telle chose pouvait blesser était une bonne chose ? Peut-être, sur ce sujet là, Myranda était tout autant novice qu’Aubelia, car la servante n’avait pas son mot à dire, elle devait se taire et subir.

La conversation entre les deux femmes qui discutaient des lettres parfois enflammées ou encore des petits dessins dans les marges arrivait sur sa fin, Aubelia était contente d’avoir comme mission d’apprendre à Myranda à lire et surement même à écrire si elles en avaient le temps, tout ceci leur serait fort utile, et la servante s’exclama que le meilleur de cette partie était le moment où l’acte se faisait et qu’il n’y avait plus de place à l’imagination, ce à quoi la noble eu comme conclusion que l’action était mieux que toutes les promesses. La servante eu un sourire en coin qui voulait dire bien des choses. Oh oui, les actes valaient toutes les promesses !

Est-ce que certaines femmes se faisaient peindre pour leur amant ou époux ? Surement, Myranda n’avait jamais vu de telles choses dans les châteaux, mais elle pensait que si cela se faisait, alors les peintures étaient cachées pour ne pas faire d’esclandres. La servante jouait encore les nobles en affirmant que tout ceci était de l’art, et même du grand art ce qui fit soupirer Lady Locke. « Parce qu’une femme est nue vous pensez qu’elle n’est pas fière et forte ? Je suis sûre qu’on me penserait plus fière en affichant ma nudité et plus forte encore que si je garde mes guenilles. » Myranda lui fit un clin d’œil amusé, pour sur que les hommes en profiterait pour la regarder, mais rien ne pourrait affirmer qu’elle n’était pas une femme forte.

Myranda s’était elle déjà amusé à dessiner ? Il était vrai que dans son esprit, elle avait de suite pensé à un dessin bien élaboré, sur une belle tapisserie, mais lorsque la noble s’en étonna en lui demandant si elle n’avait même pas essayé sur un arbre ou dans la neige, elle fit un geste affirmatif de la tête. « Oh oui comme tous les enfants, c’est vrai que je n’y ai pas pensé ! Je m’amusais à dessiner des maisons, des soleils lorsque j’étais petite. Mais c’était très simple, des dessins d’enfants. »

Alors qu’elle s’était permis de se mettre sur le lit d’Aubelia, Myranda lui avait demandé s’il était l’heure qu’elle aille se coucher, et en effet l’heure était arrivée. La fille du maitre de chenil s’était rapprochée, l’aidant à se dévêtir, enlevant la robe afin qu’il ne reste que la robe courte sur les épaules de la nordienne.

Est-ce qu’il y avait une tenue particulière pour dormir ? Myranda lui avait posé la question, préférant savoir si elle devait lui récupérer un nouveau linge, mais Aubelia lui affirma qu’elle dormait habituellement en chemise ce qui fit rire la servante. « Une nouvelle chose qui nous différencie … essayez de dormir nue, c’est tellement plus agréable ! » Elle lui fit un clin d’œil avant d’aider la jeune femme se mettre dans son lit et de mettre bien ses couvertures. « Si tout est bon pour vous Lady Aubelia, je vous laisse dormir. Je suis à votre service si vous avez besoin de quoique ce soit durant la nuit, sauf si vous préférez que je reste ici pour ne pas m’éloigner. » Tout dépendrait de la décision de Lady Locke. Soit elle quitterait la chambre, soit elle resterait.





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Myranda & Aubelia


Aubelia n'aimait pas l'idée que les choses lui échappent et de se retrouver à faire profil bas si on lui déplaisait. Elle savait qui elle était. Comme son grand-père lui disait souvent, elle était une Locke et non une chèvre.

-Agir contre lui est très dangereux Lady Aubelia, la mit en garde Myranda, je pense qu’il serait préférable de passer sur cette mésaventure, faisant en sorte d’avoir une vengeance sournoise contre cette femme plutôt que de tenter quoique ce soit contre Ramsay. Essayez de caresser un chien qui ronge son os, il risquerait de vous mordre. Parfois, le silence est d’or.

-Ou alors il faut se montrer suffisamment malin pour parvenir à le toucher sans qu'il ne s'en aperçoive...En le distrayant, par exemple...

La Lady était tenace et ne comptait rien lâcher. Jamais.

Approfondissant ce que la lecture et l'écriture rendaient possibles, elles parlèrent de choses très osées que certains faisaient sans doute. A savoir dessiner ce qu'Aubelia qualifiait de grossièretés dans les marges.

Il était possible que certaines femmes se fassent représenter sans rien sur le dos, plus ou moins suggestivement...Et la jeune Lady pensait qu'il ne s'agissait pas d'une bonne idée si cela était réel. Les représentations graphiques étaient tout ce qui resterait d'eux des siècles plus tard. Autant faire bonne impression.

-Parce qu’une femme est nue vous pensez qu’elle n’est pas fière et forte ? Je suis sûre qu’on me penserait plus fière en affichant ma nudité et plus forte encore que si je garde mes guenilles.

Aubelia n'était pas bien certaine de cela.

-Une personne nue est exposée. Vulnérable. Montrer tout ce que nous dissimulons, c'est nous mettre en danger de toutes les manières possibles.

Et hors de question de se mettre en danger pour rien. Si elle dévoilait sa peau, ce serait en sachant qu'elle ne craint pas plus que ce qu'elle envisageait pouvoir craindre.

Elle-même ne dessinait pas mieux que le commun de la noblesse, mais elle demanda à la servante si il lui arrivait de dessiner. A sa réponse négative, elle demanda des précisions.

-Oh oui comme tous les enfants, c’est vrai que je n’y ai pas pensé ! Je m’amusais à dessiner des maisons, des soleils lorsque j’étais petite. Mais c’était très simple, des dessins d’enfants.

Aubelia haussa les épaules.

-C'est toujours mieux que rien. Et cela te donne une base pour le tracé des lettres.

Certains ne savaient pas comment tenir un crayon. Si l'on savait déjà tracer des formes sommairement, on était sur la bonne voie.

Demain, elles commenceraient. Mais pour lors, il était temps de se coucher. Myranda sembla s'étonner que la Lady garde une chemise courte pour dormir.

-Une nouvelle chose qui nous différencie … essayez de dormir nue, c’est tellement plus agréable !

S'exposer ne disait rien à Aubelia qui déclara tout de même:

-Un jour, peut être.

Ce qui sembla satisfaire la servante qui arrangea ses couvertures avant de lui dire:

-Si tout est bon pour vous Lady Aubelia, je vous laisse dormir. Je suis à votre service si vous avez besoin de quoique ce soit durant la nuit, sauf si vous préférez que je reste ici pour ne pas m’éloigner.

-Va te reposer, Myranda. Lui demanda alors la jeune femme en se replaçant sur son oreiller. Demain sera une journée chargée.

La servante lui souhaita bonne nuit. Et elle lui souhaita bonne nuit à son tour. Sans oublier avant qu'elle ne s'en aille:

-Et merci, Myranda.



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