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Bloody flowers of the North (ft.Myranda)

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Bloody flowers of the North




Myranda & Aubelia

Bien qu’Aubelia savait qu’il lui faudrait laisser de côté une grande partie de sa pudeur ordinaire, elle était parfaitement consciente qu’il lui faudrait en conserver afin de demeurer elle-même et ne pas se montrer décevante. Oui, s’affirmer était toujours une clé.

- L’art subtile du compromis, déduisit Myranda lorsque la jeune Lady eut trouvé un entre-deux pour leur pacte.Les gens du Nord sont les seuls à savoir comment en faire à leur avantage.

Aubelia ignorait si cela était une chose typiquement nordienne, mais son orgueil la poussait à le penser également.

Toutefois un peu embarrassée par certains sous-entendus, la jeune femme interrogea la servante quant à sa propre opinion des choses. N’aurait-elle pas préféré se trouver seule avec Ramsay ?

- Comme toutes les femmes Lady Aubelia, mais Ramsay décide pour moi. Si je dois le partager en même temps que vous, je m’y ferais.

Mais pourquoi partager lorsqu’on ne le désirait pas ? Et lui ? Voulait-il partager ? N’était-ce pas là l’une des choses que les hommes désiraient pourtant ? Avoir des femmes que nuls autres qu’eux-mêmes n’auraient possédées ?  Elle n’était plus certaine de comprendre…

Elle demanda toutefois si Lady Geneva, épouse légitime, devait aussi se plier à ce genre de choses.

- Oh non, je pense que Lady Geneva est bien trop prude pour ceci, voilà pourquoi il va vite s’en lasser.

La pérennité d’une relation avec Ramsay pourrait donc dépendre de ce qu’elle serait prête à faire pour lui…Bonne question. Que serait-elle prête à faire ?

Lorsque Myranda lui parla de chasse, elle sut quoi répondre. Ce qui sembla mettre la servante en joie. Elle avait tapé juste.

- Parfait ! S’exclama-t-elle. C’est lui qui m’a tout apprit ! Dites-lui de vous montrer, laissez-le vous expliquer comment faire, se rapprocher de vous et vous murmurer à l’oreille comment tendre la corde. La première fois, il faut louper la cible. Il se rapprochera de vous, se collera à vous, mettant ses mains sur les vôtres, et à ce moment-là, visez le cœur de votre cible. Un sourire, les yeux ravis, tournez votre visage à lui en lui avouant que c’est grâce à lui. Laissez-le être tenté par vous. Lady Geneva ne ferait jamais une telle chose, vous marquerez des points.

-Ne dois-je pas plutôt lui montrer mes talents en la matière ? Interrogea Aubelia. -Est-ce que je ne risque pas de lui sembler faible si je joue à ce jeu-là ?

Si les suderonnes minaudantes lui étaient insupportables, apprécierait-il cela ? Ou serait-il plutôt agacé ? Peut-être devait-elle sa survie à leur première rencontre à sa force nordienne naturelle.

Elle voulut savoir ce que Myranda voulait dire en disant que le Lors aimait une certaine « bestialité ».

Myranda eut l’air un peu hésitant.

- Ramsay aime lorsque c’est spontané. Vos appartements, la forêt, la cuisine … il n’est pas nécessaire pour lui que ce soit sur un lit en peau de bête ou devant un feu de cheminé. Puis … il aime bien les femmes qui ont du « mordant ». Vous comprenez ?
Si elle comprenait…Le léger duvet sur sa peau eut une drôle de réaction à entendre cela. Comme si son corps en appréciait l’idée.

Elle fit « oui » de la tête pour répondre à la servante.

Elle avait toujours vu le jeune Lord comme quelqu’un de fort et de brutal…Mais pas jusque-là. C’était la première fois qu’elle pensait à lui de la sorte. Spontanément, elle commença de se mordiller l’articulation entre les 1ere et 2eme phalange de l’index gauche.

Se décalant après lui avoir rincé les cheveux, Myranda se décala afin de mieux lui parler. Elle répondit à sa question concernant les limites que pouvaient avoir Ramsay.

- Lady Aubelia, lui dit-elle, il est arrivé que Ramsay ait deux maitresse, l’une d’elle s’appelait Violet et parfois il lui plaisait de nous avoir toutes les deux en même temps. Les limites vous les comprenez sont … lointaines. Ramsay pourrait vouloir nous voir …  

-Violet ? L’interrogea-t-elle alors. Encore une autre ? Qui est-ce ?

Avec combien d’autres allait-elle devoir le partager ? Le jeu en vaudrait-il la chandelle ?
Avec plus de sérieux encore, Myranda l’interrogea :

- Lady Aubelia … s’il voulait que nous soyons amantes, accepteriez-vous ? S’il voulait que nous nous embrassions par exemple ? Le pouvez-vous ? Imaginez que Ramsay soit avec nous, et nous demande de nous embrasser. Montrez-moi votre réaction.

Lâchant l’index dont elle mordillait l’articulation, elle regarda Myranda avec attention. Puis, après avoir réfléchi un instant, elle vint porter sa main sur la mâchoire de la servante, touchant légèrement l’angle formé de ses doigts.

Myranda était jolie. Pour une fille du peuple, mais pas seulement. Si sa mise avait été différente, si elle avait été noble, elle aurait pu être qualifiée de même.

Mais une seule personne hantait les obsessions d’Aubelia. Ce n’était pas une femme. Et c’était plus qu’un homme.

-Je répondrai aux moindres désirs de Lord Ramsay… Assura-t-elle. Lorsqu’il me le demandera par lui-même. Lorsqu’il le voudra vraiment au plus profond de son être.

Elle détacha sa main de Myranda et la replaça sur son genou replié. Avant de lâcher un petit rire.

-Céder avec autant de facilité…Cela aurait été décevant, n’est-ce pas ?

Surtout si Ramsay détestait que d’autres touchent à ses affaires. Si elle devait lui appartenir d’une manière ou d’une autre, elle devait y venir sans avoir été touchée au préalable. Qu’il s’agisse d’un autre ou même de Myranda. Il serait le premier. C’était là ce qu’elle comptait lui offrir en gage de sa loyauté absolue et éternelle : son innocence.

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Bloody flowers of the North

Lady Locke comprenait vite, sa tête était bien faite, la parfaite alliance de la beauté et de l’intelligence nordienne. Elle avait rapidement acquis le fait que dans une relation avec Ramsay Bolton, tout était affaire de compromis mais aussi de partage. Pas qu’elles seraient partagées avec d’autres hommes, mais lui aimait se partager entre plusieurs femmes et les voir se mêler l’une à l’autre. Myranda ne se doutait pas que ses paroles avaient été mal comprise par Aubelia, mais les deux jeunes femmes auraient bien le temps d’en discuter dans un futur plus ou moins proches, après tout, la servante ne lui avait elle pas dit qu’elle était à présent également à son service ? Puis cette dernière n’avait pas froid aux yeux, elle aimait le corps d’un homme – enfin surtout celui de son amant – mais savait également apprécier celui d’une femme surtout lorsque son maitre les regardait. Sur ce point de vue là, ses mœurs pouvaient bien se rapprocher de celles des Dorniens. Mais Myranda était persuadée que jamais Ramsay avait proposé une telle chose à Lady Geneva, surement qu’elle était de toute manière bien trop prude pour un tel acte et d’une étroitesse d’esprit sans limite.

Elles parlaient du tir à l’arc, du fait qu’Aubelia le pratiquait depuis quelques années à présent et Myranda lui proposait l’idée qui lui semblait le mieux, mais Lady Locke n’avait pas encore tous les vices de la séduction, elle qui pensait qu’en le laissant expliquer, elle pouvait passer pour faible. « Ramsay aime sentir qu’il a de l’importance Lady Aubelia. Laissez-le penser qu’il vous apprend, il aimera se rapprocher de vous. Rien ne vous empêchera ensuite de mettre la seconde dans le mille et de le regarder droit dans les yeux en souriant pour lui expliquer votre supercherie. Il verra ceci comme un moyen de votre part de vous voir pour vous rapprocher, un moyen subtil pour qu’il puisse respirer votre odeur, et qui lui montrera que vous êtes intéressée par lui. En mettant dans le mille ensuite, vous allez montrer votre force. » Selon elle, c’était l’une des meilleures choses à faire, un petit jeu de séduction pouvait naitre à ce moment là. « Ou bien, vous pouvez lui voler sa proie. Regardez le traquer, puis lorsqu’il se mettra en position pour tuer l’animal d’un trait, décochez dans l’œil avant lui. Il pourrait en être surprit et apprécier. »

Parler de la bestialité de Ramsay. Quelques mots, beaucoup d’imagination qui lui donnait chaud dans le creux des reins même pour elle qui le connaissait pourtant par cœur. Oui, elle en avait envie rien que de l’évoquer avec Aubelia, c’était ces moments là qui vous faisait vous sentir vivant. La spontanéité, ne pas programmer les moments où les deux corps ne faisaient qu’un, voilà ce qui était la clé du succès. Sous la pulpe de ses doigts elle pouvait sentir la peau d’Aubélia frémir à cette simple évocation, visiblement elle aussi était affectée par ces images qui s’imposaient dans leur esprit, et l’affirmation de la tête ne put que satisfaire Myranda. Ayant rincé les cheveux de Lady Locke, la servante s’était mise sur le côté de la baignoire pour discuter du peu de limites que le maitre des lieux s’imposait.

« Violet fut l’une de ses servantes à l’époque où Ramsay n’était encore qu’un Snow, mais elle n’est plus parmi nous. Elle avait fini par le lasser … et jusqu’à ce que Lady Bègue arrive, je n’avais plus à le partager. Je veux bien le partager avec une seule autre femme que moi, mais elle n’est pas comme nous … » Pouvait elle la dénigrer encore ? Ramsay avait détesté que Myranda l’appelle sa Trainée, mais Aubelia allait surement comprendre que Lake n’en était qu’une a éliminer rapidement. Le pouvoir à un goût très particulier. Puis, Myranda n’avait aucun mal à s’imaginer à être partagée entre Aubelia et Ramsay, comme elle n’avait aucun mal à imaginer Ramsay partagé entre elles, ou encore la jeune Locke entre son amant et elle-même. Elle savait aussi que son maitre aimerait surement les voir s’amuser toutes les deux, et c’est avec un nouvel élan de franchise qu’elle lui demanda ce qu’elle pensait d’être également sa maitresse.

Elle n’avait aucune gêne à la regarder se mordre l’articulation, les yeux dans les yeux, sentant la main douce de Lady Aubelia sur sa peau ce qui la fit presque ronronner. La Nordienne allait répondre à toutes les attentes de Ramsay, c’est ce qu’elle assurait, et Myranda la regarda faire avant d’avoir un léger sourire convaincu et conquérant sur ses lèvres. « Je ne lui donne pas quatre lunes. » A Geneva bien évidement ! Avant qu’elle ne soit répudié par Ramsay qui allait trouver en Aubelia bien des qualités, et surtout une jeune femme qui pouvait enfanter, qui n’avait jamais eu d’enfants, et qui pouvait lui donner une magnifique lignée ! Est-ce que son amant en aurait voulu à la Nordienne ? Non, il s’en serait amusé pour sur, et aurait même voulu être déjà présent.

La servante s’était redressée, se relevant en observant Aubelia avant de se détourner pour récupérer un linge afin de la sécher à sa sortie du bain, apportant auprès d’elles une couverture en peau de bête afin qu’elle n’ait pas froid dévêtue dans ses appartements. De retour devant la baignoire, Myranda prit le linge pour le présenter, levant un sourcil avec un sourire à sa nouvelle maitresse. « Une fois que vous serez sèche, je vous apporterai vos robes, et je brosserai vos cheveux. »


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Bloody flowers of the North




Myranda & Aubelia

Les Stark avaient coutume de dire « L’hiver vient ». C’étaient-là leurs mots. Et si les Locke ne s’entendaient, en temps normal, pas très bien avec les gouverneurs du Nord qu’ils estimaient trop lâches, Aubelia ne pouvait que donner raisons à leurs paroles millénaires. Lorsqu’il y avait un intérêt commun, mieux valait unir ses forces. Ce que les deux Nordiennes ici présentes comptaient bien faire. L’une afin de récupérer l’attention d’un homme, l’autre afin de l’obtenir.

Aubelia cherchait donc à savoir quelles étaient les choses à connaître afin de susciter l’attention du Lord de Fort-Terreur de la meilleure des manières possibles. Toutefois, elle ne voulait pas passer pour faible. Aux dires de Myranda, il y avait déjà une femme faible ici, et cela déplaisait au Seigneur.

-Ramsay aime sentir qu’il a de l’importance Lady Aubelia. Lui expliquait la servante. Laissez-le penser qu’il vous apprend, il aimera se rapprocher de vous. Rien ne vous empêchera ensuite de mettre la seconde dans le mille et de le regarder droit dans les yeux en souriant pour lui expliquer votre supercherie. Il verra ceci comme un moyen de votre part de vous voir pour vous rapprocher, un moyen subtil pour qu’il puisse respirer votre odeur, et qui lui montrera que vous êtes intéressée par lui. En mettant dans le mille ensuite, vous allez montrer votre force.

Aubelia haussa les épaules.

-Ou bien, vous pouvez lui voler sa proie. Proposa Myranda.Regardez le traquer, puis lorsqu’il se mettra en position pour tuer l’animal d’un trait, décochez dans l’œil avant lui. Il pourrait en être surprit et apprécier.

La jeune Lady eut un sourire.

-Cela me ressemble déjà plus, déclara-t-elle.

Toujours on lui avait appris à donner une bonne image de leur maison. Il lui avait donc toujours fallu se montrer aussi agréable qu’inflexible. Quelque peu douce, mais plutôt forte. Et bien sûr, dissimuler ses véritables pensées sans avoir l’air évidemment hypocrite.

Lorsque Myranda évoqua encore ce que Ramsay aimait intimement, son corps eut une réaction. Quelque chose qu’elle ne connaissait que peu, mais dont elle commençait à soupçonner la signification.

La servante ayant évoqué une certaine Violet en finissant de lui rincer les cheveux, elle voulut en savoir plus.

-Violet fut l’une de ses servantes à l’époque où Ramsay n’était encore qu’un Snow, mais elle n’est plus parmi nous. Elle avait fini par le lasser…et jusqu’à ce que Lady Bègue arrive, je n’avais plus à le partager. Je veux bien le partager avec une seule autre femme que moi, mais elle n’est pas comme nous…

-Qu’a-t-elle donc fait pour le lasser ? L’interrogea Aubelia. Je t’entends beaucoup utiliser ce terme…Mais j’ignore ce qu’il signifie ici.

Lasser signifiait d’ordinaire fatiguer. Désintéresser…Mais Aubelia sentait qu’il y avait davantage qu’un simple désintérêt causé par l’habitude dans le cas présent.

En ayant fini avec ses cheveux, la servante lui posa une question très sérieuse quant à l’avenir. Ramsay prenait plaisir à voir certaines choses…Serait-elle prête à agir en conséquences ?

Touchant le bas du visage de Myranda avec délicatesse, elle lui répondit que tout serait fait selon la volonté du Lord. Mais en temps voulu seulement.

-Je ne lui donne pas quatre lunes. Lâcha alors la servante en souriant.

Quatre lunes…Myranda parlait-elle de Ramsay ou de Geneva ? Serait-il à ses genoux en ce laps de temps ? Ou la Lady serait-elle mise sur les siens ?

Aubelia se mordilla la lèvre inférieure. Elle ne connaissait pas l’épouse légitime, mais complotait déjà pour lui chiper sa place…Peut-être sa pensé serait-elle légitimée ce soir au dîner mais…Et si il en allait autrement ?

Il n’y avait pas de place pour la pitié et la compassion dans le désir et les jeux de pouvoir. Ça, il lui faudrait l’apprendre davantage.

-Espérons que cela fonctionnera, soupira la jeune Lady.

Myranda ayant apporté de quoi la sécher, Aubelia se redressa avant de laisser la servante l’entourer des linges. Puis elle se couvrit d’une couverture en peau de bête que cette dernière avait également mise à sa disposition.

-Une fois que vous serez sèche, je vous apporterai vos robes, et je brosserai vos cheveux. Lui indiqua Myranda tandis qu’elle se rapprochait de la cheminée.

-Merci. Répondit Aubelia avant de lui indiquer : Si tu veux choisir une robe pour toi-même, tu peux jeter un coup d’œil dans le coffre. Ce sera un cadeau. De la part d’une amie.


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Bloody flowers of the North

La compétition pouvait être une chose capable de faire tomber Ramsay sous le charme de la Nordienne. Il arrivait parfois à Myranda de lui tenir tête, de lui montrer qu’elle savait chasser tout aussi bien que lui dans le but de le mettre en rogne afin qu’il puisse avoir la satisfaction de sa victoire sur elle ensuite. Oui, car si Ramsay perdait la chasse, sa maitresse devenait sa nouvelle proie et sa colère n’en était que meilleure. Son épouse ? Elle ne savait pas encore comment son amant allait réagir, surement qu’il resterait doux comme un agneau avec elle, après tout, elle était noble et pouvait lui donner une lignée légitime alors que Myranda ne lui aurait donné qu’une lignée de bâtards qu’il n’aurait jamais pu nommer Bolton. Lady Locke avait opté pour une approche bien plus sauvage, celle qui lui démontrait sa puissance, qui lui montrait le genre de femme qu’il avait en face de lui, et sur ce point là, comment ne pas dire qu’elles se ressemblaient toutes les deux ? Quelque part, la servante était fière de la réponse apportée, au moins ce n’était pas qu’une illusion de femme forte mais une réelle Nordienne prête à tout pour le pouvoir. Une main de fer dans un gant de velours.

Bien évidement dans l’esprit de Myranda, si elle devait partager Ramsay pour en avoir les faveurs, ce n’était pas avec une multitude de femmes ! Aubelia serait la seule, car surement la seule noble à avoir le cran d’accepter un tel deal alors que bien des autres auraient profité des aveux de la servante pour la voir se faire dépecer devant les murailles de Fort-Terreur. Elle avait déjà été contrainte de partager avec Violet, et bien que les deux femmes se soient bien entendu, la fille du maitre de chenil était bien heureuse de ne plus l’avoir dans les pattes cette pimbêche minaudant. Ramsay s’en était lassé, mais elle avait eu un rôle dans cette lassitude, elle le savait bien. Aubelia néanmoins se questionna sur la facilité du maitre des lieux à s’ennuyer de ses conquêtes, et Myranda eu un petit hochement d’épaules. « Violet aimait bien les jeux de rôles au début, elle jouait parfaitement et on s’amusait bien. Mais elle est tombée enceinte, et cela n’a pas plu à Ramsay. Nous ne sommes pas nobles, nous ne pouvons engendrer avec Ramsay sinon nos enfants seront des bâtards. Elle était trop amoureuse de lui, trop exclusive … » Myranda soupira doucement, un léger sourire en coin. C’était elle qui lui avait dit que Ramsay voulait des enfants, et cette idiote avait tout fait pour lui en donner un. A présent, elle était crevée avec son bâtard dans le ventre.

Les deux femmes étaient sur la même longueur d’onde, leur esprit était tout aussi ouvert que celui des Dorniens et voilà qui était une bonne chose. Avec deux femmes comme elles, Ramsay pourrait très rapidement revendiquer des couronnes, et c’était là le principal. La perspective de cette alliance pouvait mettre facilement en émoi, Aubelia se mordait la jointure instinctivement, et Myranda la regardait faire, sentant son corps déchargé d’un certain poids. Oh non, elle ne donnait pas quatre lunes à Geneva avant qu’elle ne soit répudiée avec ses enfants. Pourquoi pas une sombre affaire d’adultère avec un des hommes venant de Lonlac ? Ramsay pourrait envoyer les marmots sur le mur, Geneva à Lonlac en étant rejetée et salie, et le pseudo-amant écorché, ce qui permettrait à Ramsay de mettre Lonlac sous sa gérance. Myranda observa Aubelia se mordre la lèvre inférieure, le cheminement des pensées continuait, et elle soupirait en espérant que tout fonctionne.

Debout en tenant le linge pour qu’elle sorte du bain, Myranda leva les sourcils en souriant, observant le corps de la Nordienne. « Je n’en ai aucun doute Lady Aubelia. » Cette dernière était très bien faite, et la servante avait osé la regarder avant de bien la couvrir du linge avant de l’aider à se réchauffer dans la couverture en peau de bête. Lady Locke s’était rapprochée de la cheminée, la remerciant avant de lui proposer de choisir une robe dans le coffre. La jeune fille du peuple observa la caisse, inspirant doucement, l’air envieuse mais elle tourna un sourire vers la brune. « Je ne pourrai accepter Lady Aubelia. Vous êtes une noble, ces robes sont faites pour vous. Je ne suis qu’une servante, je ne saurai porter ces habits avec autant d’élégance que vous. Les habits qui sont faits pour moi sont bien moins élaborés. »

Mais elle avait ouvert le coffre, prenant trois robes qu’elle déposa délicatement sur le lit, puis elle se rapprocha de nouveau de son hôte, passant ses mains sur la peau de bête, frictionnant doucement Aubelia pour l’aider à se réchauffer. « Je me suis permise de vous proposer trois robes qui pourraient grandement plaire à Ramsay, peut-être que l’une d’elle sera à votre goût pour ce soir. » Myranda avait prit la brosse, commençant à la passer dans les cheveux ébènes, faisant attention de ne pas lui tirer afin de ne pas lui faire mal. « Votre mère vous a-t-elle apprit également la couture ? D’après ce que Ramsay m’a apprit, les Dames de votre rang apprennent la couture plutôt que l’art de manier l’arc. »

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Bloody flowers of the North




Myranda & Aubelia

Certains jeux pouvaient s'avérer dangereux. Et à ce qu'elle connaissait de Ramsay, elle pouvait dire en étant sûre de ne pas se tromper que perdre la partie signifierait pour elles la fin. La fin tout court.
Là, la partie venait tout juste de commencer. Il n'y aurait pas de retour en arrière. Alors jusqu'où serait-elle prête à aller pour s'en sortir victorieuse?

Intriguée par cette histoire de lassitude, Aubelia interrogea Myranda.

-Violet aimait bien les jeux de rôles au début, répondit la servante, elle jouait parfaitement et on s’amusait bien. Mais elle est tombée enceinte, et cela n’a pas plu à Ramsay. Nous ne sommes pas nobles, nous ne pouvons engendrer avec Ramsay sinon nos enfants seront des bâtards. Elle était trop amoureuse de lui, trop exclusive…

Ne pas pouvoir engendrer? Qu'est-ce que cela supposait alors?

-Et...qu'est-il advenu d'elle? Demanda-t-elle en conséquence. Et de l'enfant?

Aubelia avait déja entendu parler d'enfants qui n'étaient pas les bienvenus en ce monde. Beaucoup d'entre eux naissaient en tant que Snow dans le Nord d'une mère seule qui finissais toutefois par les aimer dans la plupart des cas ou par les trouver utiles...Mais elle sentait sans en avoir la certitude qu'il y avait autre chose que son esprit ne pouvait concevoir.

-Raison pour laquelle arriver à notre but est nécessaire...
Ajouta-t-elle alors.

Ainsi, dans les liens du mariage, un enfant à naître ne pourrait qu'être vu comme une bénédiction.  Un héritier. C'était ce qu'il voudrait...et si Lady Geneva ne lui en donnait pas, elle le pourrait sûrement.

Oui, elle espérait vraiment que cela fonctionnerait. Et elle fit part de cet espoir à sa nouvelle amie.

-Je n’en ai aucun doute Lady Aubelia.

Et une fois que la jeune femme fut hors du bain, elle proppsa à la servante de choisir l'une de ses robes comme cadeau.

-Je ne pourrai accepter Lady Aubelia. Vous êtes une noble, ces robes sont faites pour vous. Je ne suis qu’une servante, je ne saurai porter ces habits avec autant d’élégance que vous. Les habits qui sont faits pour moi sont bien moins élaborés.

Aubelia eut un rire.

-Je t'en prie...Lui répondit-elle, les mains croisées tenant la peau de bête qui la réchauffait. Même si tu n'oses pas la porter en public, tu pourrais toujours la mettre lorsque tu es seule...Rien que pour toi. Pas pour les autres.

Après tout, un cadeau de Lady ne se refusait pas. Et de nouveaux vêtements aidaient à se sentir plus libre bien souvent.

Aubelia partit ensuite prendre place sur un tabouret devant la cheminée tandis que Myranda sortait des robes de son coffre de voyage.
Puis la servante se rapprocha pour la réchauffer davantage en frictionnant ses bras par-dessus la couverture.

-Je me suis permise de vous proposer trois robes qui pourraient grandement plaire à Ramsay, peut-être que l’une d’elle sera à votre goût pour ce soir.
Lui annonça-t-elle.

Jetant un coup d'oeil en arrière sur le lit, Aubelia vit qu'il y avait l'une de celles qu'elle préferait. Une bleu-nuit qui s'associait à une robe de dessous plus claire et s'attachait sur le devant au niveau de la taille avec une broche. L'encollure descendait entre le sternum et la poitrine et les manches du dessus s'évasaient au niveau du coude tandis que celles du dessous suivaient toujours son bras jusqu'au poignet.

-La bleue est parfaite. Répondit-elle.

Vraiment. Elle ignorait si c'étaient les gouts de Ramsay ou ceux de Myranda qui avaient parlé, mais l'un des deux avait des gouts proches des siens en la matière.

Passant la brosse dans ses cheveux encore humides, la servante lui demanda:

-Votre mère vous a-t-elle apprit également la couture ? D’après ce que Ramsay m’a apprit, les Dames de votre rang apprennent la couture plutôt que l’art de manier l’arc.


-Oui. Je l'ai appris étant plus jeune, répondit Aubelia. Mais c'était trop facile. Aisément maîtrisable et donc vite ennuyeux. Il me fallait...plus compliqué. Et voir mon frère manier l'arc m'a donné envie de faire de même. Mon père et mon grand-père me l'ont autorisé. Mais ils ne m'ont pas permis d'apprendre à me battre a l'épée. Ça, c'est pour les hommes, disaient-ils. Mon grand-père le dit toujours, d'ailleurs.

Les yeux sur le feu qui crépitait dans la cheminée, la jeune femme répondit:

-Est-ce que les filles du peuple ici sont plus libres concernant le maniment des armes? Ramsay t'as appris comment tirer a l'arc. Mais as-tu appris plus que cela?


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« Ramsay aime la chasse, et Violet adorait l’y accompagner. Nous étions tous les trois, accompagnés des chiens, et la partie a été magnifique. Elle a duré une bonne heure, je ne pourrais vous dire combien de lieux nous avons parcouru lorsqu’elle a commencé à s’essouffler. D’un trait, je lui ai transpercé le tendon, les chiens l’ont emmené jusque dans une mare boueuse où elle a supplié Ramsay, et mon maitre a terminé le travail. Je vous l’ai dis Lady Aubelia, nous ne sommes pas faites pour engendrer nous les pouilleuses du peuple, nous sommes faites pour divertir. Vous néanmoins, vous avez la chance de pouvoir divertir et offrir la vie à un Seigneur fort tel que Ramsay, ou une Dame aussi intelligente que vous. » Ramsay avait assez souffert de n’être qu’un Snow durant des années, il ne voulait pas que son enfant vive la même situation que lui, il était devenu légitime, il avait le nom de Bolton, pourquoi prendre la peine de faire un enfant avec une simple femme du peuple ? Faire des enfants nobles lui permettrait de réaliser de nombreuses alliances, et Myranda ne pouvait que lui donner raison. Elle savait que les enfants de Geneva serait néanmoins encore un frein pour son amant, que tant qu’il les aurait dans les pattes, il ne pourrait pas pleinement asseoir son autorité.

Myranda prenait son rôle de servante à cœur, elle avait aidé Aubelia à sortir de son bain en lui tenant le linge, et aucune des deux femmes n’avaient de doute concernant la suite de leur macabre alliance. En fin de compte, elles savaient au fond d’elles mêmes qu’elles seraient peut-être un jour contraintes de tuer Geneva pour parvenir à leur but ultime. Est-ce que Myranda avait des scrupules ? Elle aurait volontiers tué les deux enfants sur le champ si cela leur permettait de gagner la bataille contre Lady Bègue. Lady Locke lui avait demandé de choisir une robe, un cadeau d’amie, et Myranda s’était sentie gênée. Pourtant elle en avait envie, elle savait qu’en se présentant dans une robe magnifique, les yeux de Ramsay allaient pétiller, mais elle n’était qu’une servante, une pouilleuse qui sentait le chien comme aimait le rappeler le Maitre de Fort-Terreur. Et finalement, la jeune femme eu un léger sourire en inclinant son visage. « Merci Lady Aubelia. » Que dire de plus ? En signe de remerciement, elle s’était dépêchée de se présenter devant le coffre pour choisir trois robes avant de revenir vers son hôte et lui proposer de faire un choix parmi ces trois là.

Elle savait que les trois avaient de magnifiques atouts pour plaire à son amant, qu’il ne pourrait détacher son regard d’elle-même si Lady Geneva se présentait au repas. Myranda avait commencé à lui brosser les cheveux lorsque Lady Locke fit son choix. Une magnifique robe bleu-nuit, qui s’attachait à l’aide d’une broche, évasée aux manches. Oui, Ramsay allait adorer. « Ramsay ne saura détacher son regard de vous Lady Aubelia. » En lui brossant les cheveux, la servante s’interrogea sur ses qualités, selon Ramsay, toutes les jeunes femmes bien nées savaient faire de la couture, c’était là l’un de leur passe temps préféré.

Avec attention, Myranda l’écouta lui raconter un peu son histoire, son apprentissage très jeune de la couture qui fut pour elle une épreuve bien trop simple. Elle avait besoin de voir son cerveau stimulé aussi elle s’était tournée vers le maniement de l’arc bien que l’art de l’épée lui fut interdit. Enfin, elle lui demanda si les filles du peuple étaient plus libres et Myranda eu un léger rire. « Nous ne savons pas nous battre, nous ne manions pas les armes. Les filles du peuples ne sont pas là pour donner leur avis, nous sommes là pour aider les hommes et leur donner des enfants afin qu’ils aient plus de main d’œuvre. Petite, je devais voler les bourses des riches pour mon père, comme je suis petite et chétive, les gens ne me remarquent pas beaucoup. C’est Ramsay qui m’a apprit ensuite l’art de l’arc, sans lui je ne saurai même pas le défendre avec un bout de bois. »

Oui, elle devait beaucoup à Ramsay, et Myranda resta rêveuse quelques secondes avant de sourire. « Vous choisiriez quelle robe pour moi Lady Aubelia ? » Oui, sa vie était triste et monotone, remplit de mauvaises actions pour survivre, elle n’aimait pas parler d’elle en ces termes et préféra changer de sujet.


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Myranda & Aubelia

Si Aubelia ne savait de Ramsay que ce qu'il lui avait lui-même révélé, outre les rumeurs qui couraient déjà sur lui, la jeune femme en apprenait avec Myranda plus qu'elle n'aurait pu savoir autrement.
Peut-être même plus qu'elle n'aurait voulu le savoir...

-Ramsay aime la chasse, lui expliqua la servante lorsqu'elle voulut savoir quel sort avait éte réservé à une autre enceinte, et Violet adorait l’y accompagner. Nous étions tous les trois, accompagnés des chiens, et la partie a été magnifique. Elle a duré une bonne heure, je ne pourrais vous dire combien de lieux nous avons parcouru lorsqu’elle a commencé à s’essouffler. D’un trait, je lui ai transpercé le tendon, les chiens l’ont emmené jusque dans une mare boueuse où elle a supplié Ramsay, et mon maitre a terminé le travail. Je vous l’ai dis Lady Aubelia, nous ne sommes pas faites pour engendrer nous les pouilleuses du peuple, nous sommes faites pour divertir. Vous néanmoins, vous avez la chance de pouvoir divertir et offrir la vie à un Seigneur fort tel que Ramsay, ou une Dame aussi intelligente que vous.

Peut-être les rumeurs consideraient-elles Ramsay comme trop doux, au fond...A ce que Myranda lui disait, il était capable de bien pire qu'elle ne l'imaginait. L'idée qu'il puisse en terminer ainsi avec une femme qui attendait son propre enfant...cela la fit frissonner. Surtout que Myranda était capable d'en faire autant.

-Et s'il ne m'épouse pas? Répondit la jeune femme. Et si je me trouve avec un enfant sans être sa femme?

Cela n'avait pas été un problème pour Maege Mormont dont les filles n'avaient pas de père connu...Et elle ne pensait pas que cela serait un problème pour elle. Après tout, elle était en âge d'enfanter et bien des femmes étaient deja mariées depuis longtemps à presque dix huit ans. Mais Ramsay? Que serait-il capable de lui faire? Devrait-il l'apprendre et cela mènerait-il à la répudiation de Lady Geneva dans le cas où celle-ci ne pourrait concevoir davantage? Ou faudrait-il le lui cacher?
Quel que soit le cas, elle se debrouillerait pour garder l'enfant. Que le chemin parcouru puisse toujours mener à quelque chose dans un cas comme dans l'autre.

Enfin sortie de son bain, elle proposa l'une de ses robes à Myranda. Qui refusa tout d'abord avant qu'elle n'insiste.

-Merci Lady Aubelia.

Avec un petit sourire, la jeune Lady ajouta:

-Un cadeau, cela ne se refuse pas.


Et elle en choisit une pour elle-même parmi celles que Myranda avait sorties. Une bleue nuit.

-Ramsay ne saura détacher son regard de vous Lady Aubelia. Lui assura Myranda en passant la brosse dans ses cheveux.

-C'est donc le meilleur choix parmi les trois?

Au moins cela montrerait à Ramsay ce qu'il pourrait fièrement exhiber. Une femme dont il pourrait être fier...Car de toute façon, pour lui-même, il préférerait sûrement la lui retirer.

Bientôt, Myranda voulut en savoir plus sur sa vie de jeune noble. Et Aubelia s'interessa alors à sa propre existance parmi les gens du peuple.

Myranda lui expliqua alors:

-Nous ne savons pas nous battre, nous ne manions pas les armes. Les filles du peuples ne sont pas là pour donner leur avis, nous sommes là pour aider les hommes et leur donner des enfants afin qu’ils aient plus de main d’œuvre. Petite, je devais voler les bourses des riches pour mon père, comme je suis petite et chétive, les gens ne me remarquent pas beaucoup. C’est Ramsay qui m’a apprit ensuite l’art de l’arc, sans lui je ne saurai même pas le défendre avec un bout de bois.

-Ramsay t'a donc permis de t'extirper d'une vie difficile...

Pour ne pas dire carrément misérable.

-Aimes-tu vraiment faire tout ça? L'interrogea-t-elle. Je veux dire les chasses. L'aider dans ce genre de...choses.

Serait-elle également obligée d'aimer cela?

-Vous choisiriez quelle robe pour moi Lady Aubelia ? Lui demanda ensuite la servante après avoir répondu a sa question.

-Avec ta couleur de cheveux...Je dirais l'une de mes vertes. J'en ai plusieurs. J'aime bien cette couleur. Et lorsque je chevauche à travers bois, je passe plus facilement inapperçue. Avec un châtain cela se remarquera plus sans jurer.

Et au vu de ses activités en forêt, elle apprécierait.


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Aurait elle dû tenir sa langue et moins en raconter sur les petits plaisirs pervers de Ramsay ? Après tout, Aubelia ne risquait rien avec Ramsay, car il ne prendrait pas le risque de la chasser comme il l’avait fait avec Violet, l’une était une noble lorsque la seconde était une catin de bas étage. Ce point là, Myranda avait essayé de l’appuyer le plus possible, de lui faire comprendre que de part son rang, Lady Locke ne risquait rien si ce n’est d’offrir à Ramsay la lignée qu’il se devait d’avoir. Oui, les écorchés étaient capables des sévices les plus immondes, mais c’était leur façon de faire, c’était dans leurs gênes, et on ne pouvait rester en haut de l’échelle en étant un agneau, il fallait être une bête féroce, crainte de tous. En faisant l’aveu que le maitre de Fort Terreur n’était pas un enfant de cœur, elle s’était également incluse dans les faits bien que son envie première n’était pas de se faire craindre par Aubelia mais de lui montrer qu’elles pouvaient se faire confiance l’une à l’autre. « Alors Geneva sera répudiée. Le jour où vous porterait son enfant, c’est que notre plan aura fonctionné. En attendant, il existe une technique simple pour ne pas porter l’enfant d’un homme qu’on comble des plaisirs de la chair, il suffit que ce dernier n’atteigne pas son plaisir en vous. Ou alors, pas ici. » Et Myranda lui fit un léger sourire, il était préférable en effet que Ramsay « saute du train en marche », qu’Aubelia ne lui offre le plaisir de cette délivrance là seulement le jour où elle serait Lady Bolton, ainsi elle attiserait en leur amant un plaisir ardent de la posséder, entretenant une flamme qui ne pouvait vaciller.

Aubelia lui avait offert une robe, un geste qui avait surprit Myranda, elle qui avait l’habitude de voir dans le regard des gens le dédain parce qu’elle n’était qu’une pouilleuse sentant le chien, voilà qu’elle était presque considérée telle une égale par une fille bien née. Un cadeau ne se refuse pas, et Myranda resta silencieuse, touchée par l’attention, ne sachant quoi dire dans une telle situation elle qui pourtant avait souvent un avis bien tranché qu’elle aimait donner. Brossant les cheveux d’Aubelia, elle lui affirma que son choix de la robe bleu-nuit était le meilleur, car elle-même l’avait remarqué et la servante connaissait assez bien les goûts de Ramsay. « J’en suis sûre Lady Aubelia. Si vous voulez, je peux aussi vous trouver une broche discrète à l’image du blason des Bolton, je ne sais pas si de telles choses se font entre maisons nobles, mais une broche argentée irait à ravir avec une telle robe. » Et elle n’avait pas tord, le Lord de Fort Terreur serait ravi de se rendre compte de tout le potentiel que représentait Aubelia, de cette belle femme avec qui il pourrait parader au bras, ou bien côte à côte à cheval.

Les deux femmes en étaient venues à discuter de la vie de servante, de cette condition particulière après qu’Aubelia lui raconta son apprentissage de la couture puis de l’art de manier l’arc. « Ramsay m’a sauvé d’une mort certaine, d’une vie de mendiante, d’une vie où un époux que mon père m’aurait choisi aurait prit un malin plaisir de me violer tous les soirs après avoir cuvé son vin. Il m’a sauvé d’une survie, pas d’une vie Lady Aubelia. Je peux vivre seulement depuis que je suis entrée à son service. » Mais voilà une nouvelle question. Est-ce qu’elle aimait ce qu’elle faisait ? Myranda eu un léger sourire en coin. « On y prend vite goût. Je sais que tout ceci semble bizarre pour une jeune noble comme vous Lady Aubelia, parce que vous touchez du doigt le pouvoir depuis votre naissance, mais pour une femme venant de rien, détenir le pouvoir de vie ou de mort est extrêmement jouissif. Oui, j’aime accompagner mon maitre, j’aime le voir heureux, mais ne le jugez pas trop hâtivement. Essayez une chasse avec lui avant de dire que vous n’aimez pas. »

Qui donc n’aimait pas cette sensation grisante ? Inspirant doucement, elle lui avait demandé quelle robe lui irait bien selon elle, et Aubelia lui conseilla une verte. Myranda pencha doucement son visage sur le côté. Verte ? Voilà une couleur qu’elle ne mettait jamais, les habits du nord des servantes étaient plutôt terne, pourtant elle s’imaginait dedans, surtout qu’elle s’imaginait à présent dedans, chevauchant à travers les bois. « Vous pensez que je pourrais en essayer une pour avoir votre avis Lady Aubelia ? Je ne sais même pas si je saurai bien la tenir. Je risque d’être ridicule avec, vous ne pensez pas ? » Myranda continuait de lui brosser les cheveux, passant ses doigts dedans, inspirant doucement l’odeur du propre qui émanait de la noble.


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Myranda & Aubelia

Autant l'idée de ce complot la grisait, autant il l'inquiétait. Pas seulement parce qu'il était dangereux. Non. Mais parce qu'elle craignait de se perdre en cours de route. Atteindre son but exigerait des sacrifices...Mais ne seraient-ils pas trop nombreux?
"Garde les yeux sur ce que tu gagneras" disait-on souvent. Peut-être serait-ce là le moyen d'y parvenir sans rien avoir à regretter. Toujours regarder droit devant sans un seul regard en arrière. Et ce qu'elle voulait, c'était devenir Lady Bolton, porter les héritiers de Ramsay et faire en sorte qu'ils atteignent l'âge adulte. Ainsi deviendrait-elle l'une des femmes les plus importantes du Nord...Si ce n'était LA femme la plus importante du Nord. La première reine rouge depuis des siècles.

Toutefois elle s'inquiétait pour avant. Si les choses ne se passaient pas dans l'ordre? Qu'arriverait-il?

-Alors Geneva sera répudiée, répondit Myranda. Le jour où vous porterez son enfant, c’est que notre plan aura fonctionné. En attendant, il existe une technique simple pour ne pas porter l’enfant d’un homme qu’on comble des plaisirs de la chair, il suffit que ce dernier n’atteigne pas son plaisir en vous. Ou alors, pas ici.

-Qu'il n'att...Cela est-il possible? L'interrogea la jeune Lady.

Ne sachant que ce qu'elle avait lu, l'ensemble de la chose n'était pas encore tout à fait clair.
Quoi qu'il en fut, si cela menait à une conception deux solutions s'offraient à elle: Le succès immédiat de leur petit complot par un mariage, ou la dissimulation de l'enfant à son père. Mais elle espérait ne pas en arriver à cette seconde supposition.

Lorsque la servante valida son choix de robe, elle voulut avoir confirmation.

-J’en suis sûre Lady Aubelia. Si vous voulez, je peux aussi vous trouver une broche discrète à l’image du blason des Bolton, je ne sais pas si de telles choses se font entre maisons nobles, mais une broche argentée irait à ravir avec une telle robe.

Aubelia lui adressa un sourire avant de revenir sur les flammes de la cheminée.

-Je ne suis pas une Bolton. Cela risque d'être vu comme une tentative de m'attribuer quelque chose qui ne m'appartient pas. Ne le penses-tu pas?


Comment le prendrait-elle si un prétendant débarquait avec une broche ornée de deux clés croisées? Mal, de sûr. Les personnes trop sûres d'elles voire carrément hardies la débectaient, mais le respect seul était la clé de toute chose.

Alors que Myranda lui brossait les cheveux, elle voulut en savoir plus concernant son existence et ce en quoi Ramsay avait tout changé.

-Ramsay m’a sauvé d’une mort certaine, d’une vie de mendiante, d’une vie où un époux que mon père m’aurait choisi aurait prit un malin plaisir de me violer tous les soirs après avoir cuvé son vin. Il m’a sauvé d’une survie, pas d’une vie Lady Aubelia. Je peux vivre seulement depuis que je suis entrée à son service.

-La vie du peuple est donc si horrible?

Loués soient les Anciens de m'avoir fait naître noble, alors, pensa-t-elle. Car si cette condition impliquait des responsabilités, au moins, elle semblait bien plus libre.

Peut-être que se rapprocher de Ramsay lui conférerait davantage de liberté...Si elle agissait conformément à ce qu'il attendait. Parce qu'elle doutait qu'il laisse une épouse rebelle agir les yeux fermés.

Mais qu'est-ce que cela impliquerait? Ces chasses dont Myranda lui parlait...Devrait-elle y prendre part? Et devrait elle aimer cela? Ou pourrait-elle s'en passer? Devrait-elle faire semblant?

-On y prend vite goût, répondit la servante. Je sais que tout ceci semble bizarre pour une jeune noble comme vous Lady Aubelia, parce que vous touchez du doigt le pouvoir depuis votre naissance, mais pour une femme venant de rien, détenir le pouvoir de vie ou de mort est extrêmement jouissif. Oui, j’aime accompagner mon maitre, j’aime le voir heureux, mais ne le jugez pas trop hâtivement. Essayez une chasse avec lui avant de dire que vous n’aimez pas.

-Si l'on me laissait chasser des Targaryen je serai comblée,
déclara Aubelia qui ne vivait que pour voir les lézards tomber. Mais je conçois difficilement le fait de prendre plaisir à tuer quelqu'un qui ne m'aurait rien fait.

Interrogeant Myranda du regard, elle lui demanda:

-Devrais-je aimer cela moi aussi?


La chose semblait tout de même barbare même si elle avouait ne pas détester voir des criminels subir leur châtiment. Et la encore c'était la justice. Ce qui comptait, c'était le résultat.

-Vous pensez que je pourrais en essayer une pour avoir votre avis Lady Aubelia ?
Lui demanda Myranda lorsqu'elle lui proposa l'une de ses robes. Je ne sais même pas si je saurai bien la tenir. Je risque d’être ridicule avec, vous ne pensez pas ?

-Essayes-en une, tu verras bien, insista encore Aubelia.

Il leur restait encore un peu de temps avant le dîner.

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Myranda eu un léger rire devant la naïveté naturelle de Lady Locke, mais ce rire n’avait rien de moqueur bien au contraire. Elle comprenait qu’Aubelia se pose des questions sur la manière de faire, sur la façon de procéder pour que Ramsay ne lui mette pas un petit prince dans le ventre. Le regard légèrement brillant et amusé, sans aucune gêne de parler de sexualité, Myranda lui apporta donc une réponse. « Le visage de l’homme se tend doucement, la manière de bouger devient différente aussi lorsque son plaisir arrive. Il faut donc à ce moment là le faire « sortir » d’entre vos cuisses pour que son plaisir vienne sur votre ventre ou lui offrir d’autres pratiques. Puis, vous apprendrez bien vite qu’il y a d’autres moyens de faire jaillir un homme que la fleur se trouvant entre vos cuisses Lady Aubelia. Certaines pratiques semblent … bestiale ? Animale ? Et pourtant, elles font tout autant du bien. » Myranda lui fit un sourire, elle allait devoir apprendre à Aubelia bien des choses, les divers chemins qui s’offraient à elle pour tenir un homme tel que Ramsay Bolton. « Je pense qu’il faudra que je vous initie un peu plus Lady Aubelia, pour que vous sachiez à quoi il faut vous attendre. » La voix était taquine et amicale, une proposition dans la lignée de leur alliance pour faire tomber Geneva Lake.

Son hôte avait décidé de prendre la robe bleu, et la servante la congratula de ce choix ô combien bien avisé. Le bleu était une couleur qui allait aux Dames de haut rang, et Myranda avait même proposé un petit geste à l’attention de Ramsay, un geste discret qui l’intriguerait et lui donnerait envie d’en savoir encore plus. Ces choses se faisaient elles ? Myranda ne le savait pas, elle en doutait même, et Aubelia ne sembla pas convaincue également. « Il faut que cela soit visible seulement de Ramsay et non de Geneva. Ramsay en serait intrigué, mais vous avez raison, peut-être est il préférable de le faire autrement. Après tout, vous avez toutes les qualités pour qu’un homme comme lui ai envie de vous courtiser. »

Discutant de la vie qu’elle avait eue avant de connaitre Ramsay, de ce malheur dans lequel les filles du peuple vivaient, Aubelia lui demanda si ce qu’elle disait était vrai, et Myranda eu un leger sourire teinté de tristesse. « Mon père violait ma mère devant mon frère et moi, il l’a ensuite vendu pour quelques pièces d’or, et il a envoyé mon frère sur le Mur parce qu’il était un empoté. Je ne pense pas qu’une personne veuille vivre cette vie là Lady Aubelia. » Ce n’était pas des reproches, juste la triste réalité. Faire quelques chasses n’était pas un prix lourd à payer, bien au contraire, il s’agissait là d’une délivrance et elle demandait à Lady Locke de ne pas juger trop hâtivement Ramsay ainsi qu’elle-même.

Lorsqu’Aubelia déclara qu’elle voulait chasser les Targaryen, Myranda eu un rire, avant de la regarder droit dans les yeux lorsqu’elle lui demanda si elle allait devoir aimer. « Faire semblant d’aimer est parfois mieux que d’affirmer le contraire, vous ne pensez pas ? Faire des compromis, n’est ce pas ainsi que l’on bâti une grande histoire solide ? » Il ne fallait pas craindre la vue du sang, ou bien la barbarie de l’acte, après tout la position de chasseur était toujours préférable à celle de proie.

En brossant les cheveux d’Aubelia, Myranda observait les tenues avec une certaine envie, et elle osa même lui demander d’en passer une sur l’instant pour savoir si sa posture était adéquate. L’hôte insistait pour qu’elle le fasse, et la servante arrêta donc de lui brosser les cheveux pour se rapprocher de la malle. Lentement elle extirpa une robe verte, et demanda d’un regard à Lady Locke si celle-ci était celle de son choix. Inspirant doucement, sentant comme un étau autour d’elle, une légère sensation stressante, la fille du chenil enleva sa robe qu’elle laissa tomber sur le sol.

Son corps était frêle et sa peau blanche. Ses cotes étaient apparentes tout comme les os de son bassin, son ventre était creusé mais ses yeux étaient pétillants. Sur sa peau, quelques ecchymoses qui étaient le signe de sa vie mouvementé aussi bien avec Ramsay que dans son quotidien de tous les jours, d’ailleurs la marque qu’elle portait au trapèze était à présent visible. Myranda n’avait aucune gêne à se présenter presque nue devant Aubelia, et c’est les mains tremblantes qu’elle commença à enfiler la robe verte, regardant la Lady qui était proche du feu.


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Myranda & Aubelia

Port real ne s’était pas construite en un jour. Et il en irait sûrement de même pour son ascension car si elle possédait une certaine culture et un certain caractère, il lui restait toutefois beaucoup à apprendre en terme de manipulation et de dissimulation.
Et surtout, en matière de séduction. Et ce qui venait après.

-Le visage de l’homme se tend doucement, la manière de bouger devient différente aussi lorsque son plaisir arrive,  lui expliqua Myranda. Il faut donc à ce moment là le faire « sortir » d’entre vos cuisses pour que son plaisir vienne sur votre ventre ou lui offrir d’autres pratiques. Puis, vous apprendrez bien vite qu’il y a d’autres moyens de faire jaillir un homme que la fleur se trouvant entre vos cuisses Lady Aubelia. Certaines pratiques semblent … bestiale ? Animale ? Et pourtant, elles font tout autant du bien.

A entendre cela, Aubelia bloqua là, comme si elle trouvait difficile à croire ce que Myranda lui disait. Bien sûr, elle lui faisait confiance, mais…Tout cela semblait tellement étrange. Honteux même, quelque part...Serait-elle capable de faire cela ? Et si elle détestait ?

-Je pense qu’il faudra que je vous initie un peu plus Lady Aubelia, pour que vous sachiez à quoi il faut vous attendre.

-Oui, répondit la jeune Lady. Il faudra…

Son sentiment à ce propos était bizarre…Comme si elle avait à la fois hâte de savoir et peur…Son corps parlait pour elle, engourdissant certaines parties. A l’intérieur…

Enfin, elle n’en était pas encore là. Pour l’instant, il fallait tracer son chemin. Myranda lui proposa d’ailleurs une broche pour fermer sa robe, mais porter l’insigne des Bolton était certainement quelque chose de prématuré pour l’instant. Il ne fallait pas agir sur un coup de tête.

-Il faut que cela soit visible seulement de Ramsay et non de Geneva, lui dit la servante. Ramsay en serait intrigué, mais vous avez raison, peut-être est-il préférable de le faire autrement. Après tout, vous avez toutes les qualités pour qu’un homme comme lui ait envie de vous courtiser.

Aubelia acquiesça.

-Restons-en aux clés croisées des Locke, Myranda. Déclara-t-elle à la servante. Cela vaut mieux pour l’instant…Mais peut-être qu’un jour il sera plus à propos de changer.

Lorsqu’elles toucheraient au but.

Une belle victoire pour elles deux…Mais surtout pour celle qui n’avait pas eu un début d’existence facile.

-Mon père violait ma mère devant mon frère et moi, expliquait Myranda, il l’a ensuite vendu pour quelques pièces d’or, et il a envoyé mon frère sur le Mur parce qu’il était un empoté. Je ne pense pas qu’une personne veuille vivre cette vie là Lady Aubelia.

-Quand je pense que Lord Jorah Mormont a été condamné à mort pour avoir vendu des braconniers… Commenta Aubelia.

Tout cela pour contenter sa suderonne de femme incapable de se faire au Nord…Certes il avait pu échapper à la sentence en fuyant sur Essos, mais cela étonnait la jeune femme que le peuple puisse agir de même et s’en sortir sans fuir…

-Tiens-tu tout de même à lui ? L’interrogea la jeune femme. Et Ramsay tient-il à sa présence ?

Parce que si ce n’était pas le cas, Aubelia songeait qu’elle pourrait suggérer à Ramsay de se débarrasser de lui. Ainsi la charge pourrait revenir à quelqu’un d’autre…A Myranda, même, si elle le souhaitait. Ainsi Myranda pourrait se venger de quelqu’un d’autre au passage.

Mais jusqu’où devrait-elle aller pour atteindre ce but ? La servante lui avait fait comprendre qu’il faudrait aller loin. Très loin. Aurait-elle l’endurance nécessaire ?

-Faire semblant d’aimer est parfois mieux que d’affirmer le contraire, vous ne pensez pas ? Faire des compromis, n’est-ce pas ainsi que l’on bâti une grande histoire solide ?

-C’est juste…Mais comment ne pas se perdre en cours de route ? L’interrogea la jeune dame.

Et par là elle ne parlait pas de la forêt. Mais de son être. Aller loin pouvait être comme descendre dans ce que les suderons appelaient les 7 enfers.

Bientôt, Myranda laissa les cheveux d’Aubelia et posa la brosse. Puis elle vient regarder les robes en question. En sortant une, elle l’interrogea du regard, ce que la jeune femme valida d’un signe de la tête.

Pour toute réponse, la servante ôta sa propre robe afin de passer celle qu’Aubelia se proposait de lui offrir. Et quelque chose attira alors le regard de la jeune Lady.

Pas la nudité de la servante, non. Plutôt les marques qu’elle portait. Des bleus et quelques traces de morsures.

-Ces marques, l’interrogea-t-elle donc. Est-ce que c’est…Lui ?

De loin cela aurait pu ressembler à une morsure d’animal…Mais vu où c’était situé, cela était peu probable. Ces traces semblaient profondes. En tout cas, celui qui l’avait mordu l’avait fait suffisamment fort pour que la marque demeure.

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Expliquer la sexualité, voilà une chose qui ne dérangeait aucunement Myranda. Après tout, la chose était naturelle et existait depuis la nuit des temps. Pour le petit peuple, il s’agissait même d’une pratique qui pouvait apparaitre dès le plus jeune âge, bien avant la première saignée pour certaines jeunes filles. Il n’y avait que les nobles qui se cachaient d’en parler, qui préféraient garder le sujet secret, comme un tabou qui pouvait déclencher la fureur des Anciens Dieux si on en parlait à voix haute. Les livres ? Ils n’approchaient le sujet qu’en surface, ils n’expliquaient pas la légère douleur de la première fois, ils n’expliquaient pas cette sensation de chaleur qui vous embrasait le bas ventre les fois d’après. Lady Locke se devait de savoir certaines de ces choses là, car si personne ne lui avait raconté comment tout se passait la première fois, elle risquait d’être fortement réticente à recommencer l’expérience si elle voulait un peu de sang. Ah ces nobles qui n’avaient pas l’habitude de se salir les mains, et pourtant, Myranda avait déjà beaucoup d’affection pour la brune qui se trouvait en face d’elle.

Elle avait tenté de lui expliquer qu’il fallait que son amant s’enlève avant d’atteindre le point de non retour, voyant ce regard vif qui assimilait les informations, cherchant à comprendre les autres pratiques qui pouvaient exister, doutant peut-être des dires de sa nouvelle alliée. Le mieux n’était il pas de l’initier et de lui apprendre à découvrir son corps ? C’est ce qu’elle lui proposait d’une voix taquine, et Lady Locke confirma son idée. « Lorsque vous vous sentirez prête, vous n’aurez qu’à me le dire Lady Aubelia. » La peur de l’inconnu, la curiosité qui vous tiraille, tout ceci, Myranda connaissait bien. Elle qui avait apprit auprès de Ramsay n’avait eu que peu de place pour le doute néanmoins.

Elle tentait d’être des meilleurs conseils possibles, bien que ne connaissant pas toutes les coutumes des nobles. Myranda savait que pour sa part, en tant que fille du peuple, si elle était intéressée par un homme, elle n’aurait pas besoin de toute une cérémonie. Un sourire, quelques gestes pour faire comprendre qu’il lui plaisait, et le tour était joué. Tout était plus simple pour ceux qui ne vivaient pas dans des châteaux, et d’une certaine manière, pouvait-on dire qu’ils étaient tous plus malheureux ? Myranda se souvenait quand même de quelques moments de joies. La broche était elle une bonne chose ? C’était une proposition qu’Aubelia avait balayé d’un revers de main mais avec beaucoup d’élégances et de charmes. « Oui Lady Aubelia. » Elle inclina doucement son visage, donnant raison à la noble. Un jour, la brune porterait fièrement le blason des écorchés !

L’enfance de Myranda n’avait pas été des plus joyeuses même si elle avait encore quelques bons souvenirs. Elle avait été d’accord de voir son pantouflard de frère partir vers le Mur, mais avait vécu d’une autre manière le départ de sa mère qui avait été sacrifié par son père. A ces informations là, Aubelia fit plusieurs commentaires, parlant de Jorah Mormont, mais lui était noble alors qu’eux étaient du peuple. Le départ de sa mère avait été un sacrifice nécessaire, sans ce dernier, ils seraient probablement tous mort de faim. « C’est un ami à vous ? » Quant à savoir si elle tenait à son père … « Il m’a engendré, il a fait ce qui était nécessaire pour que je survive. Il est l’un des meilleurs maitre de chenil du Nord. » Et Ramsay n’avait jamais montré une quelconque amertume à son sujet, bien qu’il l’importait peu selon Myranda.

Est-ce qu’Aubelia se perdrait en cours de route ? Nombreuses étaient les femmes qui faisaient plus de compromis que leurs époux, et pourtant elles ne semblaient pas malheureuses. « Vos objectifs grandiront avec le temps Lady Aubelia, voilà ce qui vous permettra de ne pas vous perdre en chemin. Un jour, vos objectifs auront de beaux cheveux noirs, un regard acier, une haute stature ou le raffinement du nord. » Les enfants, voilà ce qui permettait à de nombreuses femmes du Nord de tenir, d’avoir de nouveaux objectifs, et c’est ce que la servante voulait faire comprendre.

Myranda s’était rapprochée des robes après que son hôte ait insisté pour qu’elle en choisisse une. Elle avait la bouche sèche, et pourtant son cœur battait la chamade, elle en avait même les fourmis au bout des doigts. Assez rapidement elle s’était dévêtue, offrant à Aubelia le spectacle de sa peau blanche et marquée, de ses os apparents à plusieurs endroits signe que même si elle était la maitresse du Lord de Fort Terreur, elle ne vivait pas dans l’opulence. La servante n’était pas reine de beauté, même si elle faisait quelques envieux, mais elle était à l’aise avec son corps malgré les marques qu’elle portait. Les cicatrices ne sont elles pas les histoires de notre vie ?

Elle était en train de mettre cette magnifique robe verte, regardant Aubelia, lorsqu’elle remarqua qu’elle la détaillait avec beaucoup d’attention. Myranda se redressa, ralentissant ses mouvements pour laisser la noble la regarder de tout son bon vouloir, avant de comprendre ce qui l’inquiétait. Les marques. Ramsay. La bestialité. La servante arrêta donc ses mouvements, et au lieu de terminer d’enfiler la robe, elle la reposa. Avec une certaine grace, la servante se rapprocha presque nue de Lady Locke afin de rapprocher son corps à ses yeux, y plongeant les siens.

A un mètre de la brune, Myranda lui montra les marques rouges, plus légères, plus rondes qu’elle avait au niveau de la hanche droite. « Ces marques là, vous les connaitrez Lady Aubelia. Elles sont les doigts de Ramsay qui entrent dans ma chair pour me maintenir durant l’acte. » Puis Myranda passa ses doigts sur une cicatrice légère qu’elle avait sous le bras. « Cette cicatrice, je l’ai eu lorsque je n’étais qu’une enfant encore, je l’ai eu en tentant de fuir les chiens de mon père. Ils n’étaient pas encore dressés convenablement, et j’avais de la viande crue dans les mains. »

La servante marqua un temps d’arrêt, observant Aubelia avant de tourner légèrement sa cuisse, lui montrant une trace sous sa fesse, un petit rire sortant d’entre ses lippes. « Les jeux de rôle … jouer une méchante servante qui mérite d’être punie … » Une fessée en soit, et Myranda en était amusée. Enfin, elle inspira, un sourire en coin en posant sa joue sur sa morsure d’un ton conquit. « Je vous l’ai dis, la bestialité a sa place dans l’acte charnel, ce n’est pas tout le temps doux et pourtant ce n’est pas pour ceci que c’est désagréable bien au contraire. Parfois, la douleur ca fait tellement de bien … » Myranda inspira doucement, souriante, fermant ses yeux à l’évocation du souvenir avant de regarder Aubelia. « Et vous Lady Aubelia ? Avez vous des cicatrices ? » La servante en oubliait presque la robe verte.

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Myranda & Aubelia

C’était dans ce genre de choses que les différences entre le people et la noblesse transparaissaient le plus. Les gens « d’en bas » se sentaient beaucoup plus libres et à l’aise avec eux-mêmes et ce qui les entouraient que ceux « d’en haut ». Mais cela voulait-il dire qu’ils étaient plus heureux ?

La fortune et le titre ne faisait pas le bonheur, disait-on…Mais cela y contribuait certainement grandement car chez eux, il y avait moins de risque de se faire flouer par un coureur de jupons. Le titre offrait une certaine protection contre cela, garantissant des contreparties importantes en cas d’offense…Alors que les non nobles, eux, n’avaient souvent plus que leurs yeux pour pleurer.

Mais il était certainement plus aisé pour une personne du peuple de se venger d’une offense faite par un autre de sa condition. Il n’y avait qu’à sortir faux et fourche…
Mais ces différences s’amenuisaient lorsque deux femmes parlaient d’un homme.

-Lorsque vous vous sentirez prête, vous n’aurez qu’à me le dire Lady Aubelia, indiqua alors Myranda à la jeune femme.

Ce à quoi celle-ci répondit :

-Je n’y manquerai pas.  

Les Locke allaient passer quelques jours  à Fort-Terreur. Suffisamment pour que le temps suffise pour cela.

Ainsi, Aubelia et Myranda, en associées qu’elles étaient, auraient davantage de temps pour faire connaissance. La servante avait déjà commencé par lui parler de sa vie avant Ramsay et lui révéla que son père avait fait un grand ménage autour de lui.

Aubelia avait alors comparé la vente de sa mère à ce qui avait valu l’exil à Lord Jorah Mormont de l’Ile aux ours…Ser Jorah, à présent.

-C’est un ami à vous ? Lui demanda Myranda.

Une question qui fit hocher la tête à Aubelia de façon négative.

- J’étais encore petite lorsqu’il a quitté Westeros. Je l’ai peut-être croisé lors de fêtes, mais nous ne nous sommes jamais parlé. Qu’est-ce qu’une enfant aurait eu d’intéressant à dire à un homme adulte ?

La seule chose dont Aubelia le blâmait, c’était d’avoir laissé les caprices d’une suderonne le mener à vendre ces braconniers. S’il l’avait fait avec lucidité et intention ferme, encore…Les Locke ne s’en seraient pas offusqués. Eux-mêmes le feraient certainement s’ils ne craignaient pas de subir le même sort. Mais pour divertir une suderonne…
Heureusement, cela avait mené à une bonne chose : prouver à bien d’autres dans le Nord que des femmes étaient capables de gouverner. Maege Mormont était une bonne Dame…Et elle l’aurait été encore plus si elle ne montrait pas un tel soutien aux Stark.

A la question posée concernant son père, la servante répondit à son tour :

-Il m’a engendré, il a fait ce qui était nécessaire pour que je survive. Il est l’un des meilleurs maitre de chenil du Nord.

Haussement de sourcil de la part de la noble.

-Et le pragmatisme en moins, qu’en penses-tu ? L’interrogea-t-elle encore.

Myranda parlait comme s’il s’était agi d’un devoir, mais que ressentait-elle vraiment à son encontre ?

Les sentiments pouvaient être handicapants. Comme la rage qu’elle ressentait dès qu’elle se trouvait en présence de ces lézards de Targaryen. Cette haine la dévorait tellement dans ces moments-là qu’il lui était difficile de raisonner clairement…A moins de s’en éloigner.

Et si la crainte la bloquait dans son nouveau projet ?

-Vos objectifs grandiront avec le temps Lady Aubelia, la rassura Myranda, voilà ce qui vous permettra de ne pas vous perdre en chemin. Un jour, vos objectifs auront de beaux cheveux noirs, un regard acier, une haute stature ou le raffinement du nord.

Elle parlait des enfants qu’elle pourrait mettre au monde si leur plan fonctionnait.
L’héritier Bolton, et d’autres garçons et filles. Pour l’instant, Aubelia avait du mal à imaginer que ce serait possible…Mais elle le voulait.

- J’espère que nous pourrons en arriver là, déclara-t-elle.
Puis la conversation bifurqua sur ce qui pouvait sembler être une futilité mais qui avait néanmoins son importance. Une question de vêtements.

Mais alors que Myranda se changeait, la Lady remarqua des cicatrices sur sa peau pâle.
-Ces marques là, vous les connaitrez Lady Aubelia. Lui indiqua la servante en se rapprochant d’elle et en lui indiquant des marques sur l’une de ses hanches. Elles sont les doigts de Ramsay qui entrent dans ma chair pour me maintenir durant l’acte.

Aubelia se demanda bien ce qu’il faisait pour laisser de telles cicatrices…Mais elle se garda de le demander pour l’instant.

Sous son bras, Myranda lui en montra une autre.

-Cette cicatrice, je l’ai eu lorsque je n’étais qu’une enfant encore, je l’ai eu en tentant de fuir les chiens de mon père. Ils n’étaient pas encore dressés convenablement, et j’avais de la viande crue dans les mains.

Puis se tournant elle passa à une autre.

-Les jeux de rôle … jouer une méchante servante qui mérite d’être punie …

Aubelia n’était pas vraiment choquée ni embarrassée par tout cela…Mais elle s’interrogeait. Pourquoi s’infliger tout cela alors que le propre de l’humain était d’éviter la souffrance autant que possible ?

-Je vous l’ai dit, la bestialité a sa place dans l’acte charnel, ce n’est pas tout le temps doux et pourtant ce n’est pas pour ceci que c’est désagréable bien au contraire. Parfois, la douleur ça fait tellement de bien …

Par réflexe, Aubelia se mordit la lèvre inférieure. Comment la douleur pouvait-elle être quelque chose d’agréable ? A ce qu’elle connaissait du mal physique, ce n’était pas du tout une partie de plaisir.

-Et vous Lady Aubelia ? L’interrogea Myranda à son tour. Avez-vous des cicatrices ?  

Si elle en avait ? Moins que d’habitude en ce moment,  et peu de permanentes, mais oui, quelques-unes.

Lui montrant l’intérieur de ses doigts, elle lui dit :

- On dit qu’une dame a forcément les mains fines et délicates. Mais quand on manie plus l’arc que l’aiguille, on en garde quelques traces.
La peau était ici et là striée de petites marques de brûlures dues à la corde et au bois. Elles ne se remarquaient pas si l’on ne s’y attardait pas.

Dégageant son bras gauche de la peau de bête qui lui recouvrait les épaules, elle montra une fine trace blanche près de l’épaule.

-Un petit accident de jeu alors que je courais dans la forêt avec mon frère. Certaines branches sont plus robustes et agressives qu’on ne le pense. Cela m’a valu quelques points de suture.

Pour les autres accidents comme les chutes de cheval, elle avait eu de la chance. Plus d’ecchymoses qu’autre chose, et aucune fracture.

-J’ai plus l’habitude des bleus que des véritables cicatrices, rajouta-t-elle. Et la plupart ont tendance à disparaître au bout de quelques jours.


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Leur alliance secrète englobait bien des choses à présent. Les deux femmes pouvaient se faire confiance pour bien des choses, pour bien des méfaits mais également pour un apprentissage qui ferait d’Aubelia une femme de talent dans des moments intimes. Certes, le talent devait être inné, mais un apprentissage pouvait être agréable, surtout pour leur amant. Le meilleur des deux femmes allait créer une alliance redoutable, et si elles savaient jouer leurs cartes, elles réussiraient là où bien d’autres avaient échoué. Ramsay ne pourrait que les aimer, et Lady Geneva serait rapidement un lointain mauvais souvenir.

Le contact entre les deux femmes s’était fait naturellement, une complicité était même née entre elles, et Aubelia ne la prenait pas de haut, prenant même en compte son avis que Myranda se plaisait a donner. Certes, elle était parfois dans le faux et Lady Locke le lui faisait remarquer, mais la fille du maitre de chenil espérait être la servante que la nordienne avait envie d’avoir lorsqu’elle avait apprit qu’elle ferait un séjour à Fort-Terreur. Puis, Aubelia s’intéressait sincérement à elle, alors la maitresse de Ramsay en profitait pour discuter, elle qui n’était pour une fois pas repoussée.

Est-ce que ce Mormont était un ami à elle et sa famille ? Le hochement négatif d’Aubelia la fit hausser ses épaules, et pourtant … « S’il n’est pas un de vos amis, est il un allié des Stark ? » Un traitre en somme. Mais qui donc avait mit en exil Jorah Mormont ? Le gouverneur du Nord de l’époque était Eddard Stark, surement donc qu’il s’agissait de lui, donc pourquoi Mormont ne serait pas un de leur allié ? « Vous pensez qu’il pourrait se joindre à la cause de Ramsay ? » Et là, il pouvait y avoir de la suite dans les idées. Elle ne connaissait rien de cet homme, peut-être qu’Aubelia lui en parlerait.

Myranda inclina doucement son visage alors qu’Aubelia lui parlait de son père et qu’elle-même lui avait trouvé quelques excuses sur son comportement, le remerciant presque d’avoir agi comme il l’avait fait pour qu’elle puisse grandir et survivre. Néanmoins, Lady Locke eu une interrogation qui semblait remettre en cause les agissements du maitre du chenil. « Je ne saurai vous dire Lady Aubelia, je ne sais pas ce que pragmatisme veut dire. »

La servante essayait néanmoins de trouver les mots justes pour rassurer la nordienne, après tout, leur but était bien plus important que tous les moyens qu’elles mettraient en place pour y parvenir. Leur but valait bien tous les sacrifices du monde. Myranda savait que dans un moment de léger doute, elle devait rappeler les finalités à la belle Locke aussi elle lui avait parlé des enfants qu’elle aurait de Ramsay et même si aujourd’hui la noble avait du mal à se l’imaginer, elle espérait que tout se passe tel qu’elles le prévoyaient.

Se rapprochant une nouvelle fois d’Aubelia, Myranda lui montrait son corps sans aucune pudeur, expliquant que certaines marques étaient celles des doigts de Ramsay s’enfonçant dans sa peau pour la maintenir, lorsqu’il resserrait son étreinte pour que leurs deux corps fusionnent, et pour loui montrer que tout ceci n’était rien de grave, Myranda lui avait montré la cicatrice qu’elle portait sous le bras. Une cicatrice qui était permanente, signe que son accident d’enfance lui avait fait plus de mal que toutes les marques de son amant.

Afin de lui montrer que tout pouvait être amusant, elle lui avait montré sa fesse, expliquant aussi l’un des vices de Ramsay qui était la domination et les jeux de rôle. C’était là un moment des plus agréables, et Myranda se plaisait à partager avec son amant ces choses là, espérant en regardant Aubelia qu’elle serait aussi bonne joueuse qu’elle. Puis enfin elle lui avait demandé si elle-même avait des cicatrices sur son corps, attendant de voir la réaction de la noble.

Cette dernière montra avant tout ses mains où les traces de la corde de l’arc étaient visibles, et Myranda l’observa, prête à lui embrasser pour la soulager telle une amante dévouée, mais ne fit rien. Puis Aubelia montra une de ses épaules, se défaisant un peu de la peau de la bête qui la couvrait, et la servante observa la fine marque causée par une branche un peu trop solide. La dernière phrase mit Myranda sur le bon chemin : disparaitre au bout de quelques jours.

Un pas de plus, et la fille du maitre de chenil, tout en regardant la noble dans les yeux, prit l’une des mains d’Aubelia dans la sienne avant de l’emmener à la déposer sur les traces qu’elle avait au niveau de la hanche. « Ces marques là disparaissent aussi au bout de quelques jours Lady Aubelia. » Myranda posa ses longs doigts sur la cicatrice que son hôte portait sur l’épaule gauche. « Et contrairement à ces marques là, elles ne font pas de mal. » Avec la pulpe de son pouce elle caressait la fine marque, un léger sourire en coin.

« Les hommes aiment posséder, ils aiment se sentir puissant. Mais les hommes aiment ce qu’ils n’ont jamais eu. Lorsque le temps viendra, regardez le dans les yeux. Il faudra oser le surprendre. » Myranda fit glisser la main d’Aubelia qui se trouvait sur sa hanche légèrement plus bas. « Laissez le explorer votre corps, mais gardez le contrôle. Dehors, il est le Lord de Fort Terreur, mais dans l’intimité … il vous appartient. Il nous appartient. » La servante se mordit à son tour la lèvre inférieure en regardant Aubelia, son visage, son épaule, ce qu’elle apercevait de sa gorge. Sa main remonta sur son trapèze, caressant lentement sa machoire. « Êtes vous une Dame ou une Reine ? »


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Myranda & Aubelia

Les choses avançaient. C’était un fait. Toujours. Et nul ne revenait en arrière. Jamais. Seule la mort sonnerait le glas de ce qui allait arriver et venait tout juste de commencer.

Mais si certaines choses ne dépendaient que d’elle, d’autres allaient nécessiter des alliés. Et c’était certainement ce à quoi songeait Myranda lorsqu’à l’évocation du seigneur exilé de l’île aux ours, elle demanda :

-S’il n’est pas un de vos amis, est il un allié des Stark ?

Ce qui fit naître un petit sourire sur les lèvres d’Aubelia.

-Il a certainement peu de raison de les aimer car c’est Ned Stark en personne qui l’a condamné à mort. Il ne doit sa survie qu’à sa fuite.

Une histoire qui avait fait scandale à l’époque. L’ancien Seigneur avait pris le noir, son fils s’était exilé pour échapper à la décapitation, et il n’était resté qu’une femme pour récupérer le pouvoir. Maege Mormont, la jeune sœur de Jeor et tant du seigneur précédent. Une femme ne manquant pas de poigne qu’Aubelia appréciait malgré sa principale tare qui était sa trop grande complaisance pour les Stark.

Elle-même correspondait avec Sansa, la fille aînée de Ned…Mais jamais elle ne pourrait lui dévoiler toute l’étendue de sa personnalité. Malgré les sentiments positifs qu’elle éprouvait à son encontre. Mais demeurerait-elle son amie lorsqu’elle apprendrait ce qui se passait entre les Locke et les Bolton ? Elle en doutait.

-Vous pensez qu’il pourrait se joindre à la cause de Ramsay ? Suggéra Myranda toujours à propos de Jorah Mormont.

La jeune femme haussa les épaules.

-S’il a plus à gagner que ce qu’il a perdu, peut-être. Enfin, il faudrait déjà pouvoir le trouver, et je ne suis pas sûre de ce qu’il est devenu.
Elle savait juste qu’il avait obtenu le pardon royal, mais ignorait tout le reste. Les nouvelles n’allaient pas vraiment vite en ce monde…Sauf le scandale, bien sûr.

Mais cela ne concernait que les nobles car à ce que la jeune femme entendait, s’il fallait aussi évoquer les scandales parmi la population, les conversations dureraient beaucoup trop longtemps. Myranda semblait s’accommoder du père qui lui avait été donné mais la noble voulut creuser plus profond.

-Je ne saurai vous dire Lady Aubelia, lui disait la servante, je ne sais pas ce que pragmatisme veut dire. [i]

-Le pragmatisme est une attitude privilégiant les choses qui ont un résultat concret. Lui expliqua-t-elle alors. Cela laisse les sentiments de côtés pour se concentrer sur ce qui est matériellement gagné, en d’autres termes.

Et cela laissait aussi l’éthique et la morale de côté. Ce qu’elle allait devoir faire en espérant ne pas avoir à se détester elle-même.

Bientôt elles en vinrent à une conversation plus privée concernant les marques que la vie leur avait laissée. Si Aubelia en avait peu, Myranda en possédait un certain nombre. La plupart dues à Ramsay, à ses dires.

[i]-Ces marques là disparaissent aussi au bout de quelques jours Lady Aubelia.
La rassurait la servante en prenant l’une de ses mains pour la poser contre sa cicatrice à la hanche. Et contrairement à ces marques là, elles ne font pas de mal.

Ayant atteint la fine trace blanche de son bras gauche de ses doigts, Myranda caressa celle-ci avec douceur.

-Tant, mieux parce que je risque d’avoir du mal à les expliquer au mestre si je dois les faire soigner, répondit ironiquement la jeune noble.
Cette histoire devrait valoir le prix qu’elle payerait. Et à quoi bon vouloir gagner en puissance si l’on était morte ?

-Les hommes aiment posséder, lui expliqua Myranda tout en déplaçant sa main plus bas sur sa cuisse, ils aiment se sentir puissant. Mais les hommes aiment ce qu’ils n’ont jamais eu. Lorsque le temps viendra, regardez le dans les yeux. Il faudra oser le surprendre.

Sa peau était douce et elle était plutôt jolie. Avec son air malin tel un renard, il n’était pas étonnant que Ramsay ait voulu d’elle…Et qu’elle soit parvenue à se maintenir, contrairement aux autres. Elle semblait être ce genre de personne dont on ne pouvait se passer même si on le voulait.

-Laissez le explorer votre corps, mais gardez le contrôle. Dehors, il est le Lord de Fort Terreur, mais dans l’intimité…il vous appartient. Il nous appartient.

Sans la quitter des yeux, elle se mordilla la lèvre inférieure avant de passer sa main dans son cou et venir lui caresser la jointure du visage.

-Êtes-vous une Dame ou une Reine ? L’interrogea-t-elle, une lueur espiègle dans le regard.

Retirant alors sa main de la jambe de Myranda, Aubelia vint la poser sur le visage de la servante, faisant de même avec la seconde. La regardant quelques secondes avec sa figure ainsi encadrée, elle eut un petit sourire. Puis elle se pencha pour atteindre d’une de ses oreilles.

-Je dois être une dame si je veux être une reine. Lui murmura-t-elle. Et je veux être reine. Auprès d’un roi qui n’oubliera pas ce qu’est le Nord.

Reprenant de la distance avec un sourire, la jeune Lady laissa le visage de Myranda avant de se diriger vers le lit sur lequel se trouvait étendue la robe bleue.

-Mais n’oublions pas la dame pour l’instant. Si nous voulons atteindre notre but, le vêtement est un bon début.

Tout d’abord mettre la robe courte de dessous avant d’enfiler la robe bleue. Une chose à la fois, mais toujours dans l’ordre.


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