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Bloody flowers of the North (ft.Myranda)

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Bloody flowers of the North

« Il serait avisé de prendre contact avec lui afin de savoir où va son allégeance vous ne pensez pas ? Dans la guerre, il faut choisir ses alliés avec précaution, et savoir qui sont nos ennemis. » Si Jorah Mormont pouvait être un allié de poids, pourquoi ne pas le rallier à leur cause ? Ramsay apprécierait surement grandement un nouveau nom noble qui se rajouterait à eux lui qui aurait à un moment ou un autre besoin de soutien dans sa quête du Roi Rouge. Aubelia souriait, visiblement, l’idée pouvait lui convenir également, après tout c’était Eddard Stark qui l’avait contraint à l’exil. A qui servait donc son épée ? De l’histoire des Mormont, Myranda ne savait rien, Ramsay n’avait jamais prit la peine de les mentionner durant leurs discussions.

Qu’est ce qu’était le pragmatisme ? Elle ne le savait pas, son éducation de servante ne lui permettait pas d’en savoir autant, c’était là des mots savant des nobles. « Alors oui, mon père est pragmatique. » Il s’était vite accommodé du départ de son fils et de sa femme, et surement que Myranda aurait connu un autre sort s’il en avait eu besoin. Est-ce qu’elle lui en aurait voulu ? Bien évidement que non.

Dénudée, commençant à enfiler une magnifique robe verte mais se stoppant dans ses gestes en commençant une conversation un brin plus intime avec Aubelia, se rapprochant même de la noble afin qu’elle puisse regarder ses marques de plaisirs mais également la toucher. Une femme restait une femme, elles avaient le même corps avec certains avantages supplémentaires pour Lady Locke, mais Myranda n’était aucunement jalouse. Le savoir faire était primordial en amour.

La servante avait tout fait pour rassurer Aubelia des marques qu’elle avait sur le corps, après tout, si ces dernières lui faisaient mal, pourquoi voudrait elle continuer à être la maitresse du Lord ? Elle lui faisait même toucher pour lui montrer que même toucher dessus ne faisait pas mal. Elle-même profitait pour poser ses doigts sur la cicatrice que Lady Locke avait, expliquant que les quelques ecchymoses disparaissait bien vite, et la brune lui rétorqua que c’était là préférable sinon elle aurait du mal à les expliquer à son mestre.

Myranda eu un léger sourire, continuant de lui parler, de lui expliquer certaines choses, faisant glisser la main d’Aubelia sur sa cuisse. Le jeu du regard était important dans l’acte, comme cette connexion qu’il y avait entre les deux femmes, cette connexion qui la faisait se mordre la lèvre inférieure alors que ses doigts fins parcouraient sa peau blanche. Pour finir, elle lui demanda si elle était une Dame ou une Reine, comme une petite provocation afin de lui montrer qu’il fallait faire bien des choses pour obtenir ce qu’on désirait le plus.

Aubelia avait laissé sa cuisse, posant sa main sur le visage de Myranda jusqu’à poser la seconde aussi. La servante la regardait droit dans les yeux, inspirant doucement, sentant une légère vague de chaleur envahir son corps et la faire avoir légèrement la chaire de poule. Lorsqu’elle approcha son visage, Myranda pensa qu’Aubelia allait prendre les devant et surement avoir son premier cours de séduction.

Erreur de jugement de sa part, car ce fut vers son oreille et non ses lèvres que la bouche de la noble se porta pour lui murmurer au creux de son oreille quelques mots. Finalement, Aubelia n’avait peut-être pas besoin de tant de conseils, elle semblait avoir la séduction en elle. Myranda avait posé ses mains sur les hanches de la noble, la regardant droit dans les yeux alors qu’elle se reculait avec un sourire, délaissant son visage de ses mains pour retourner vers le lit où se trouvait sa robe bleu.

La servante la regarda quelques secondes, reprenant un peu ses esprits alors que son imaginaire vagabondait un peu sur ce qu’elle aurait aimé vivre. Oui, pour le moment elle était encore une Dame, dans quelques temps une Reine. D’une manière habile et courtoise, elle lui rappela qu’elle était sa servante, et qu’il fallait qu’elle l’habille. Myranda inclina doucement son visage, se rapprocha sans se soucier de sa tenue à elle de Lady Locke pour prendre la robe courte dans ses mains.

« J’aurais bien voulu vous dire que vous n’avez pas besoin d’aide pour la séduction … mais vous allez penser que vous m’avez déjà conquise et donc que ce sera simple pour y parvenir avec Ramsay. Je vous l’accorde Lady Aubelia … vous m’avez donné chaud. Mais lorsque ce sera avec lui, il faudra en donner encore plus, bien que vous faites ce qu’il faut. » Myranda lui fit un sourire, présentant la robe courte du dessous après avoir aidé Aubelia à se défaire de la peau de bête et du linge qui l’avait séché de son bain, observant son corps dénudé.

« Ne faut il pas que je vous propose du linge à mettre sous votre robe courte Lady Aubelia ? » Elle devait l’aider à mettre cette robe en étant nue en dessous ? Il était vrai que Myranda n’avait jamais habillé une noble. Les manières de faire étaient vraiment différentes entre les gens du peuple et les nobles.

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Bloody flowers of the North




Myranda & Aubelia

Le chemin sur lequel Aubelia s'était engagée n'était pas des plus stables. Un faux pas pouvait être fatal. Il lui faudrait donc de la patience et beaucoup d'habileté pour arriver à ses fins...Ou plutôt, à leurs fins.

En entendant parler du précédent seigneur de l'île aux ours, Myranda suggéra de le rallier à leur cause:

-Il serait avisé de prendre contact avec lui afin de savoir où va son allégeance vous ne pensez pas ? Dans la guerre, il faut choisir ses alliés avec précaution, et savoir qui sont nos ennemis.


Aubelia haussa les épaules.

-Si nous le retrouvons, nous pourrons toujours essayer. Après tout, il a été capable d'un acte bas par amour...Peut-être ne verra-t-il aucune objection à nous rejoindre pour effacer les effets de son exil.

Car en abandonnant son fief, il l'avait perdu au profit de sa tante. Dès lors, aucune possibilité de récupération ne semblait possible...Du moins, tant qu'un Stark gouvernerait le Nord.

Mais visiblement la "justice" n'était rendue que chez les nobles. Ou était Ned Stark lorsque des hommes vendaient leurs femmes pour quelques pièces? Le crime n'était-il pas là égal? Voire même pire? Vendre son épouse, la mère de ses propres enfants...Mormont n'était pas allé jusque là, lui...Surtout qu'il n'avait pas d'enfants.

-Alors oui, mon père est pragmatique. Lui répondit la servante.

-Et toi? L'interrogea la Lady en retour. Te dirais-tu pragmatique? Et n'en veux tu pas à ceux qui le sont trop au sujet de choses qui te touchent?

Aubelia avait parfois une personnalité pragmatique...Mais pas toujours. Sa fierté et ses propres sentiments étaient forts, et beaucoup de choses en dépendaient.

Ces sentiments-là pourraient faire avancer les choses sur son chemin...Ou les briser si certains n'étaient pas contenus. Elle avait certainement beaucoup de choses à apprendre si elle voulait arriver au plus haut. Et Myranda s'était proposée de les lui apprendre.

Lorsqu'après lui avoir fait toucher l'une de ses marques la servante s'était rapprochée d'elle, attendant visiblement quelque chose, Aubelia lui avait porté une marque d'affection manifeste, prenant son visage en coupe entre ses mains. Mais au lieu de lui accorder ce à quoi elle s'attendait, la jeune femme lui avait chuchoté quelques paroles à l'oreille. Des paroles assurant une nouvelle fois sa détermination.

Puis elle était revenue à ce qui les concernait actuellement, sa tenue pour le soir.
Prenant avec elle une robe courte propre, Myranda revint vers elle.

-J’aurais bien voulu vous dire que vous n’avez pas besoin d’aide pour la séduction … mais vous allez penser que vous m’avez déjà conquise et donc que ce sera simple pour y parvenir avec Ramsay. Je vous l’accorde Lady Aubelia…vous m’avez donné chaud. Mais lorsque ce sera avec lui, il faudra en donner encore plus, bien que vous faites ce qu’il faut.

Vraiment? Pensa la jeune Lady? Elle lui avait...Donné chaud? Myranda lui avait déjà dit qu'elle lui plaisait, mais elle ne songeait pas qu'il s'agissait réellement de...Cette manière.

-Tu m'a dit tout à l'heure qu'il fallait se faire désirer.
Lui dit-elle. Lui montrer qu'il serait difficile de m'obtenir afin d'obtenir moi-même ce que je veux. Mais tu me dis aussi qu'il faut en donner plus...Que devrais-je faire de plus avec lui?

Échapper habilement à ce que l'autre désirait semblait une affaire plus complexe que ce à quoi elle songeait. Mais le défi ne lui faisait pas peur. Elle s'adapterait.

-Ne faut il pas que je vous propose du linge à mettre sous votre robe courte Lady Aubelia ? L'interrogea la servante tout en la défaisant de la peau de bête et du linge de séchage.

Celle-ci hocha la tête.

-Je ne suis pas...Dans cette période du mois. Répondit-elle avant de ramener ses cheveux sombres sur sa poitrine et de placer pudiquement l'une de ses mains devant son bassin.



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Bloody flowers of the North

Laver son honneur en ralliant le souverain légitime du Nord, voilà une bonne cause que pourrait rejoindre le dénommé Jorah Mormont. Et s’il pouvait emmener avec lui Lady Bègue, ce ne pourrait être que mieux, après tout Aubelia venait de lui dire qu’il n’avait eu scrupule à vendre des hommes, pourquoi ne pas vendre une Dame ! Elle couterait plus cher, et selon les dires de certains, les Dothraki aimaient bien les filles bien nées pour diverses raisons. Les Stark n’étaient pas les bons samaritains que les sept royaumes aimaient penser, ils étaient bien plus cruel que la plupart des familles mais se cachaient derrière une soit disant loyauté.

Etait elle pragmatique pour sa part ? Myranda haussa les épaules, ne sachant pas vraiment quoi dire. Elle soupira même en réfléchissant, pesant le pour et le contre. « Nous avons tous nos objectifs Lady Aubelia, le profit qui nous est propre passe devant celui des autres, qu’importe le chemin tant que le but est atteint. » Et pourtant la servante savait laisser parler ses sentiments la plupart du temps, bien que tout ce qu’elle faisait avait pour but d’aller dans le sens de Ramsay, parce qu’il était son maitre et qu’il méritait toute son affection.

La marque d’affection d’Aubelia avait eu comme effet de la troubler légèrement, elle qui était souvent habituée à la violence avec Lord Bolton, peu de marques d’affections mais parce qu’il s’agissait là de son caractère. Oui, Myranda aurait voulu que le contact dure plus longtemps, elle qui vivait mal la situation actuelle retrouvait un peu de chaleur auprès de l’hôte de Ramsay. Malheureusement pour elle, ce ne fut que quelques mots au creux de son oreille, des paroles déterminées alors que Myranda laissait ses mains aller sur les hanches de la nordienne, mais le contact fut bref.

La robe était revenue au centre de l’attention de Lady Locke, parce que le repas du soir approchait à grand pas, le soleil déclinant de plus en plus. Prenant dans ses mains une robe courte propre, elle lui fit part de ses réflexions n’hésitant pas à lui faire comprendre que si la noble avait voulu aller plus loin, Myranda n’y aurait apporté aucun refus. Aubelia avait elle comprit ce que sa servante avait voulu lui dire ? Elle reprenait la parole.

Oui, tout était contradictoire, et comment lui dire qu’il fallait les deux ? Que tout était un savant mélange de toutes les situations ? Myranda cherchait ses mots avant de lui sourire. « Il y a le jeu du trône. Il y a le jeu de la séduction. Je pense, que vous allez vite le comprendre. Se faire désirer tout en donnant … » La jeune femme la regardait droit dans les yeux avant d’avoir un sourire taquin. « ou alors c’est moi qui voulait plus tout d’un coup. » Et elle eu un rire.

Le jeu était complexe, les règles pas tout le temps claires, seul le but final demeurait visible d’une manière intacte. Myranda l’avait défaite de la peau de bête et du linge, lui demandant si elle devait lui proposer un linge, se demandant comment elle devait réellement procéder. Myranda n’avait pas l’habitude, et sa robe courte à elle n’était en faite que deux bouts de tissus vieilli qui couvrait superficiellement son bassin et le second d’une manière très infime sa poitrine jeune. Le tissu était tellement vieux que la transparence rendait son corps presque autant visible que si elle ne portait rien.

Aubelia n’était pas dans une période où elle saignait, cette période nécessitant du linge supplémentaire, et d’un air pudique elle rassembla ses cheveux brun sur sa poitrine, plaçant même ses mains vers son bassin et Myranda leva les sourcils. « Rassurez vous, j’ai déjà vu le corps d’une femme. » Elle avait un sourire, faisant un petit pas en arrière avec une légère révérence comme pour se montrer elle-même. « Vous êtes gênée de mon regard ? »

Elle devrait bien s’y habituer, Myranda avait eu l’habitude avec Ramsay d’être nue en compagnie d’autres femmes. Puis la jeune servante s’avança pour qu’Aubelia commence à mettre sa robe courte pour se couvrir.

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Bloody flowers of the North




Myranda & Aubelia

Les Locke avaient été malmenés par le destin. Autrefois rois, ils avaient été forcés de s'incliner devant les Stark qui s'étaient alors passé le Nord d'une génération à l'autre, puis leur importance s'était trouvée réduite au simple rang de maison mineure. Si Aubelia pouvait, grâce à Myranda et Ramsay, faire retrouver aux siens ce qu'ils avaient perdus, alors elle était déterminée à saisir cette chance.

-Nous avons tous nos objectifs Lady Aubelia,
disait la servante, le profit qui nous est propre passe devant celui des autres, qu’importe le chemin tant que le but est atteint.

-Quel que soit le but, il doit être profitable, répondit la jeune Lady. Et la souffrance des proches n'est jamais profitable. Hors cas de vengeance, bien sûr...

Les Locke n'auraient pas à souffrir de Ramsay. L'accord prochain entre leurs deux maisons serait la garantie de leur respect mutuel, et elle y veillerait elle-même selon ce qu'il lui serait possible de faire de son côté.

Déjà, elle essayait de s'élever d'un rang en matière de manipulation. En essayant de comprendre comment fonctionnait le désir et le refus d'accorder ce que l'autre voulait afin d'obtenir soi-même ce sue l'on désirait.

-Il y a le jeu du trône. Il y a le jeu de la séduction, expliqua Myranda. Je pense, que vous allez vite le comprendre. Se faire désirer tout en donnant …ou alors c’est moi qui voulait plus tout d’un coup.

Elle se mit à rire. Ce qui provoqua un rire en écho chez Aubelia.

-Espérons que Ramsay ait les mêmes goûts que toi en la matière, alors.

Puis elle ajouta, plus sérieuse:

-Comment peut-on faire les deux à la fois? Quelles genre de choses peut-on donner si l'on doit faire languir? Aurais-tu un exemple à me donner?


Elle était si curieuse...

Enfin, elle allait pouvoir se débarasser de ce qui lui avait servi pour se sécher. Laissant Myranda l'aider à ôter ce qui la couvrait, elle eut le réflexe de laisser retomber ses cheveux sombres sur sa poitrine avant de pudiquement masquer son intimité.

-Rassurez vous, j’ai déjà vu le corps d’une femme. Lui assura la servante avant de reculer et d'ajouter: Vous êtes gênée de mon regard ?

Une erreur qu'elle ne devrair pas comettre avec Ramsay d'après ce que la jeune femme lui avait dit plus tôt. Lui qui aimait voir en plus de toucher...

Inspirant comme pour se donner un peu de bravoure, elle ôta la barrière visuelle de sa main et refit basculer ses cheveux dans son dos. Sauf que maintenant, elle ne savait plus bien où regarder pour oublier sa nudité.

-Non, mentit-elle. Non, je ne suis pas...gênée.

Alors que c'était bien le cas. Sans davantage sur le dos, elle se sentait dépouillée. Vulnérable.

Fort heureusement, Myranda vint l'aider à passer sa robe courte. Là, elle se sentit mieux. Puis ce fut au tour de la sous-robe bleue, puis de celle de dessus aux manches évasées.

Là, elle se sentait mieux. Elle-même, sûre et forte.



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Bloody flowers of the North

La fin justifie les moyens selon certaines personnes, et les deux femmes savaient très bien qu’un jour ou l’autre, elles arriveraient à un moment crucial qui leur fera faire une action entrainant de la souffrance chez des gens qu’elles connaissaient. Est-ce qu’elles même souffriraient ? Myranda aimait penser que non, puis il fallait que leur implication demeure secrète le plus longtemps possible.

Légèrement troublée, la servante avait reprit la parole avec un sourire après qu’Aubelia lui ait prit le visage entre les mains, cherchant à expliquer au mieux que le jeu de la séduction possédait une ligne infime qu’il ne fallait pas franchir tout en dansant dessus tout le long. Il était aisé de se laisser aller à ses pulsions, et il ne fallait pas trop donner pour laisser les petits papillons continuer de vivre. La manipulation était complexe, un art des plus fins et délicats et rares étaient ceux qui arrivaient à s’y retrouver. Il n’y avait pas des Littlefinger à tous les coins de château.

En lui affirmant qu’elle-même aurait voulu plus d’un coup, Myranda voulait faire comprendre à la noble qu’elle était sur la bonne voie, et cette dernière lui en demandait plus encore, voulant savoir quoi donner pour faire languir. La jeune fille du maitre du chenil se passa brièvement le bout de la langue entre les lèvres, avant de lui sourire. « Si votre but était de me faire languir l’idée que j’irai vous accompagner dans votre lit, vous auriez pu m’embrasser chastement, puis fermer les yeux en posant votre front contre le mien, laissant penser à un cruel dilemme interne. Puis après quelques secondes, vous auriez déposé vos lèvres une nouvelle fois sur les miennes, rapprochant votre corps du mien durant un court laps de temps. Ensuite vous vous seriez reculé en vous mordant la lèvre comme vous savez si bien le faire, passant au sujet de votre robe. »

Myranda la regardait droit dans les yeux, et par les Anciens Dieux, elle lui aurait bien montré ce qu’elle venait de lui expliquer. Mais elle avait des choses à faire pour Aubelia, et elle ne pouvait pas se permettre de se montrer trop insistante. « Au final, vous m’auriez donné sans tout me donner, et ce que vous m’auriez donné m’aurait donné envie de bien plus encore. Comme le désir de déposer mes lèvres dans votre cou. » La séduction, le plaisir naissant, l’envie de découvrir encore plus l’autre, cette sensation dans le creux de son ventre. Donner trop vite, c’était s’enlever une part de plaisir.

Etait-ce un exemple assez parlant pour Aubelia ? Myranda ne savait pas si sa manière de s’exprimer convenait à toutes les classes de Westeros, et à présent elles étaient proche du feu, la servante tenant la robe courte pour habiller Lady Locke afin qu’elle soit apprêtée pour son repas en compagnie de Ramsay. Pudique, surement peu habituée au regard d’une tierce personne sur son corps, Aubelia s’était cachée avec ses long cheveux bruns et avec ses mains.

Dans une tentative de la mettre à l’aise, Myranda lui rappela qu’elle était elle aussi une femme, qu’elle-même avait déjà saigné, lui demandant ensuite si elle était gênée. Ramsay aimait les femmes à l’aise avec leur nudité. C’était ça qu’il aimait avec sa maitresse, la voir se lever entièrement nue et se déplacer dans sa chambre après avoir fait l’amour, ou bien le regarder tendrement étendue sur la peau de bête.

Myranda s’était trouvée une fois incalculable nue devant d’autres femmes, devant Violet par exemple, mais aussi lorsque plus petite elle vivait encore dans la demeure de son père. Elle l’avait vu copuler un nombre de fois surprenant, il le faisait sans aucune gêne devant sa fille. Inspirant doucement, Aubelia avait enlevé ses mains pour dévoiler son corps en entier, libérant également sa gorge des cheveux qui tombaient en cascade, et la servante l’avait regardé sans trop s’y attarder.

Il fallait que les deux se fassent assez confiance pour ne pas être gênée par la nudité, si Aubelia était à l’aise avec Myranda, elle le serait avec Ramsay. « Ne vous inquiétez pas Lady Aubelia, vous serez de plus en plus assurée devant moi. Je ne porte qu’une robe qui appartenait à ma mère, trouée et ouverte à bien des endroits, elle est aussi fine que le vent, a tel point qu’on pourrait penser que je n’en porte pas. Pourtant, suis-je mal à l’aise ainsi devant vous ? Je ne le serais même pas si Ramsay venait à entrer dans la pièce à l’instant. »

Mais elle pouvait comprendre que pour certaines jeunes femmes, c’était tout différent. Aubelia avait grandi avec des servantes, des portes qui se fermaient, des hommes qui tapaient avant d’entrer, alors que Myranda avait connu une enfance bien plus sauvage. Elle l’aidait à mettre sa robe courte, puis une sous robe bleue, et enfin la dernière robe qui lui donnait cette allure si noble. Faisant la tour de Lady Locke, rajustant quelques plis, Myranda s’arrêta en face d’elle.

« Le lien avec la nudité doit être en rapport avec notre enfance. Ramsay n’a pas vécu dans un château son enfance, il est très à l’aise avec la nudité, se moque qu’on puisse voir ses fesses. Je suis moi-même à l’aise avec mon corps, je crois que la première fois que j’ai vu le membre d’un homme je n’avais pas cinq ans, et je ne parle même pas de ce que vos mains cachaient tout à l’heure. Durant votre enfance, je pense qu’on vous a élevé avec plus de pudeur. Moi je voyais les femmes sauter sur les genoux de mon père alors qu’il buvait sa bière à la faire couler sur son torse velu. »

Myranda eu un rire avant de se reculer, et de retourner vers la robe verte. Elle la caressait du bout des doigts, inspirant doucement. « J’aimerais qu’on ait le temps pour que je puisse la passer et avoir votre avis. Mais j’ai peur de vous mettre en retard à votre diner, il faut encore que je vous aide à vous coiffer. Qu’en pensez-vous ? Voulez vous m’aider à la mettre ? » Comme deux amies. Comme deux égales, bien qu’elles ne le seraient jamais.


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Myranda & Aubelia

La noblesse différait du simple peuple sur beaucoup de choses. Aubelia s'en rendait compte en écoutant Myranda parler de sa vie avant Ramsay...Et pourtant, elle ne se trouvait pas si différente de la servante. Elles semblaient toutes deux animés de passions similaires.

Pourtant, il semblerait bien qu'ici ce soit la noble qui ait à apprendre de la fille de basse extraction.

-Si votre but était de me faire languir l’idée que j’irai vous accompagner dans votre lit, lui expliqua Myranda, vous auriez pu m’embrasser chastement, puis fermer les yeux en posant votre front contre le mien, laissant penser à un cruel dilemme interne. Puis après quelques secondes, vous auriez déposé vos lèvres une nouvelle fois sur les miennes, rapprochant votre corps du mien durant un court laps de temps. Ensuite vous vous seriez reculé en vous mordant la lèvre comme vous savez si bien le faire, passant au sujet de votre robe.

Aubelia l'écoutait très attentivement. Quelle perversion, quelle manipulation...Tout cela semblait à la fois génial et excitant!

-Au final, vous m’auriez donné sans tout me donner, et ce que vous m’auriez donné m’aurait donné envie de bien plus encore. Comme le désir de déposer mes lèvres dans votre cou.


Pouvait-elle imaginer Ramsay faire cela? Et elle? Pouvait-elle s'imaginer à jouer au chat et à la souris avec lui?

-Ne risque-t-il pas de perdre patience? Interrogea-t-elle la servante. Notre première rencontre m'a montré qu'il était plutôt...Impulsif. Ne risque-t-il pas de prendre par la force ce que je lui refuserai?

Ce ne serait qu'à-moitié par force vu sa volonté...Mais cela ne ferait pas partie du plan. Et cela risquait donc de fiche en l'air tout le reste.

Combien de temps tout cela durerait-il? Combien de temps avait-elle pour apprendre?
Il y avait manifestement beaucoup à faire car elle ressentait de la gène en montrant son corps sans pudeur à une autre femme.

-Ne vous inquiétez pas Lady Aubelia, vous serez de plus en plus assurée devant moi. Je ne porte qu’une robe qui appartenait à ma mère, trouée et ouverte à bien des endroits, elle est aussi fine que le vent, a tel point qu’on pourrait penser que je n’en porte pas. Pourtant, suis-je mal à l’aise ainsi devant vous ? Je ne le serais même pas si Ramsay venait à entrer dans la pièce à l’instant.

La première chose qui vint donc à l'esprit de la jeune femme fut qu'elle devrait également penser à lui donner une chemise de corps. Quelque part, elle avait un peu pitié de sa situation...Un sentiment méprisable. Mais comme elles allaient devenir de bonnes amies, elle pourrait se permettre de lui faire quelques cadeaux.
Et cela permettrait à Myranda de se sentir davantage son égale.

-Le lien avec la nudité doit être en rapport avec notre enfance. Ramsay n’a pas vécu dans un château son enfance, il est très à l’aise avec la nudité, se moque qu’on puisse voir ses fesses. Je suis moi-même à l’aise avec mon corps, je crois que la première fois que j’ai vu le membre d’un homme je n’avais pas cinq ans, et je ne parle même pas de ce que vos mains cachaient tout à l’heure. Durant votre enfance, je pense qu’on vous a élevé avec plus de pudeur. Moi je voyais les femmes sauter sur les genoux de mon père alors qu’il buvait sa bière à la faire couler sur son torse velu.

Aubelia grimaça à cette idée tandis que Myranda lui passait sa robe courte.

-Comme je te l'ai dit, déclara-t-elle à son tour tandis que Myranda attachait le petit cordon qui retenait la robe sous son sternum, j'ai déjà vu mon frère. Plus jeunes, on allait se baigner, donc forcément...Et j'ai déjà vu quelques paysans avinés aussi. L'alcool semble retirer toute pudeur et alors forcément...On voit des choses que l'on aurait pas aimé voir si l'on avait eu le choix.

Des images furtives dont on se détournait vitement mais qui restaient gravées dans la mémoire malgré tout.

Reprenant la robe verte une fois la bleue d'Aubelia passée et convenablement attachée, la servante lui dit:

-J’aimerais qu’on ait le temps pour que je puisse la passer et avoir votre avis. Mais j’ai peur de vous mettre en retard à votre diner, il faut encore que je vous aide à vous coiffer. Qu’en pensez-vous ? Voulez vous m’aider à la mettre ?

-Bien sûr, accepta la jeune femme.

Récupérant la robe verte, elle la retroussa afin de la passer à Myranda par le haut. Puis elle la laissa glisser sur son corps mince avant d'entreprendre d'en serrer les lacets. Elle avait une taille très fine qui n'avait rien à envier à la sienne...De sûr, la robe lui irait.



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L’éclat dans le regard brun d’Aubelia montrait bien qu’elle comprenait ce que Myranda lui disait. Elle comprenait, et elle appréciait même l’idée de cette douce manipulation, elle pouvait presque s’en délecter déjà alors qu’elle ne l’avait jamais usé sur un homme. Oui, la servante se perdait elle-même en lui disant tout ce qu’elle aurait pu lui faire pour la faire languir, pour lui donner envie de rester accrochée à la belle illusion que le moment durerait encore plus longtemps, se prolongerait et même deviendrait plus intense. Elle lui aurait même volontiers donné ce baiser en cet instant, l’envie de gouter ses lèvres était présente.

La servante lui glissait que si le jeu était habile, l’envie de continuer serait omniprésente chez son prochain amant. Myranda savait comment fonctionnaient les hommes, elle connaissait aussi Ramsay par cœur, elle savait ce qui le rendait fou dans la séduction. Et si Aubelia se demandait si le Lord savait être doux, il le savait d’une certaine manière, mais il avait été élevé au milieu du peuple, alors il faisait l’amour comme le peuple et non pas comme les nobles nés avec une cuillère d’argent dans la bouche.

« Oh il en demandera surement plus, de plus en plus même, mais dans l’art de la séduction il y a une partie qui consiste à apprendre la chose Lady Aubelia. Je pourrais vous dire bien des moyens de faire jaillir un homme, lui procurer le plaisir sans qu’il ne se sente la force de continuer ensuite, repus d’un plaisir bien mérité. Pour le plaisir de la chair, ce n’est pas seulement lorsque la femme s’allonge les jambes écartées et au plus profond de notre chair, il y a d’autres choses à faire. » Et là, c’était un autre sujet, un autre apprentissage, une nouvelle manière de faire.

Puis un peu de bestialité n’avait jamais fait de mal à quiconque, bien au contraire, c’était une dose d’excitation supplémentaire. Les deux femmes étaient de toute manière consentante avec le fait de le faire avec Ramsay, il n’y aurait pas de réelle violence dans l’acte s’il se décidait à mettre en exécution ses pulsions. Mais l’apprentissage serait en effet long, car Aubelia se cachait à la vue d’une autre femme, qu’en serait il donc lorsque Ramsay poserait son magnifique acier sur elle ?

Et il les poserait, car elle était magnifiquement bien faite. Néanmoins la servante se disait qu’il allait falloir hâter l’apprentissage de Lady Locke, car Geneva avait un avantage sur elle : elle savait ce qu’un homme attendait d’une femme. Presque nue devant la noble, la servante se prenait elle-même en exemple avec sa tenue des plus singulières. Oh, elle ne voulait pas de la pitié de la noble, au contraire elle voulait qu’Aubelia comprenne que la nudité était ce qui existait de plus beau. Mais Myranda avait continué de parler tout en se positionnant devant son hôte.

Elle se surprenait même à aimer aider Aubelia a s’habiller, parlant de son point de vue sur la nudité. Myranda eu un petit sourire en coin en la voyant grimacer à l’idée de savoir qu’un père pouvait copuler devant sa fille alors qu’elle lui passait la robe avant d’attacher le cordon, et ses paroles firent rire Myranda. « Certains sont plus avantagés que d’autres. Je peux vous dire que Ramsay … » La servante se mordit la lèvre inférieure, oh bien sur que son amant était le mieux bati de tous, et le plus fougueux.

« Votre frère a été gâté par la nature Lady Aubelia ? » Comment ça cette question ne se posait pas ? Après tout, pourquoi ? Qu’est ce qu’il y avait de mal dans la sexualité ? Myranda était proche de la robe verte, se demandant si elle aurait le temps de la passer, elle était une servante et se devait de ne pas faillir à sa tâche. Mais Aubelia lui affirmait qu’elles avaient le temps, qu’elle ne serait pas en retard et récupéra même la robe pour la retrousser afin de la passer à Myranda par le haut.

La jeune femme avait levé ses bras, se baissant un peu pour sentir le tissu couler sur elle, venant à quelques endroits épouser ses formes, et Myranda gloussa doucement. « C’est agréable ! Le tissue est tellement doux ! Puis, quelqu’un s’occupe de moi. » Et la servante posa sa main sur celles qui serraient les lacets.

Lorsqu’Aubelia termina, Myranda se recula, tournant sur elle-même, les yeux brillants. « Suis-je belle ? Suis-je à votre goût Lady Aubelia ? » Elle n’osait se rapprocher des miroirs, ces derniers étaient pour les jeunes filles nobles. Elle devait avoir les cheveux emmêlés, surement même quelques traces de crasses sur le visage, et pourtant elle rayonnait d’avoir passé cette robe. « Lady Aubelia … cette robe, est ce vous qui l’avez cousu ? »

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Myranda & Aubelia

L’homme était vu comme bien éloigné de la bête. Un être doué d’une certaine raison, capable de se mesurer et d’acquérir certains talents. Mais parfois, il s’en rapprochait, laissant ainsi penser qu’il pouvait exister une certaine parenté entre eux.

Et Myranda soulignait beaucoup cette ressemblance, ce qui poussa Aubelia à lui demander si jouer ainsi avec Ramsay n’était pas sans risque de voir tout le plan se trouver compromis.

-Oh il en demandera surement plus, lui dit-elle, de plus en plus même, mais dans l’art de la séduction il y a une partie qui consiste à apprendre la chose Lady Aubelia. Je pourrais vous dire bien des moyens de faire jaillir un homme, lui procurer le plaisir sans qu’il ne se sente la force de continuer ensuite, repus d’un plaisir bien mérité. Pour le plaisir de la chair, ce n’est pas seulement lorsque la femme s’allonge les jambes écartées et au plus profond de notre chair, il y a d’autres choses à faire.

Myranda lui dirait tout. Elle lui apprendrait tout. Ces choses capables de combler un homme autant que de le réduire à sa merci, d’après ses paroles. Toutes ces choses qu’elle ignorait encore, sachant juste dans les grandes lignes comment se concevait un enfant.

Mais il y avait plus à apprendre. Comment se comporter en certains moments. Comment ne pas rougir en se montrant même en privé. Et comment ne pas rougir en voyant l'autre.

-Certains sont plus avantagés que d’autres, assura la servante. Je peux vous dire que Ramsay …

A la voir ainsi se mordre la lèvre inférieure, Aubelia se douta qu'il y avait là une idée qu'elle appréciait. Cela lui mit le feu aux joues car elle avait l'impression de se heurter à l'intimité des autres. Comme si elle lisait dans leur pensées en parfaite petite voyeuse.

-Votre frère a été gâté par la nature Lady Aubelia ?
L'interrogea ensuite Myranda.

Ce à quoi Aubelia répondit tout aussi rouge:

-Je n’ai pas beaucoup de points de comparaison…Mais je suppose que oui. Disons qu'il a l'appareillage nécessaire à un individu masculin.

Ce qu'elle avait accidentellement vu de la part de pochetron dans les villages alentours n'était pas clair en son esprit. Elle ne pouvait donc vraiment dire si c'était le cas ou non.

La servante se montrant hésitante à l'idée de passer la robe que la jeune dame lui avait proposé, mais cette dernière lui avait assuré qu'elle pouvait le faire. Elle la lui avait alors passée et attachée comme il fallait.

-C’est agréable ! Avait dit Myranda. Le tissu est tellement doux ! Puis, quelqu’un s’occupe de moi.

Ce qui fit rire Aubelia qui finissait de faire les nœuds.

-Je n'ai jamais eu de sœur, lui dit-elle alors que la servante posait une main sur la sienne, je n'ai eu que mes poupées à habiller. Et encore, elles étaient petites...Et elles ne me lavaient pas ni ne me faisaient de massages.

Aubelia serra la main de Myranda dans la sienne avant de la lâcher et de reculer d'un pas pour admirer le résultat.

C'était plutôt pas mal. Cela aurait été mieux avec une coiffure adaptée, mais elles risquaient de manquer de temps.
A son tour Myranda recula, et elle tourna sur elle-même.

-Suis-je belle ? Suis-je à votre goût Lady Aubelia ? Lui demanda-t-elle.

Ce à quoi la Lady répondit:

-Tu es ravissante. Elle te va vraiment bien.

Et elle le pensait. La tenue la faisait paraitre moins osseuse qu'elle ne l'était, le retombé de la jupe lui donnait un certain maintien, et le décolleté de type bateau bordé d'un petit galon n'en dévoilait pas trop tout en mettant ce qu'il fallait en valeur.

-Lady Aubelia … cette robe, est ce vous qui l’avez cousue ? Lui demanda la servante.

-Celle-là, non, lui répondit Aubelia. A dire vrai, il y a peu de robes que j'ai cousues moi-même. Certaines dames le font, mais assez peu, en vérité. Seulement celles qui s'intéressent aux travaux ménagers plus qu'à autre chose.



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Le propre de l’homme ? Prendre ce qui lui plaisait, qu’importe les moyens qui étaient mis en œuvre. Prendre, et asseoir son autorité. Mais tout homme a des faiblesses, pour certains cette faiblesse était le plaisir avec le même sexe, pour d’autres la faiblesse était la perversité qui consistait à ne prendre que de jeunes filles à peine fleuries, pour d’autres encore la faiblesse était de n’avoir qu’une seule épouse tout au long de leur vie, et pour d’autres comme Ramsay, c’était le plaisir d’avoir le contrôle sur tout et de tout aimer même les sévices les plus pervers qu’on se refusait de dire en public de peur d’être jugé par ses pairs.

Plus, toujours plus, c’était là le prix à payer pour être la maitresse de Ramsay Bolton, et Aubelia le vivrait si elle voulait devenir son épouse. Aurait-t-elle à s’en plaindre ? Par les Anciens Dieux, Myranda n’y pensait pas une seule seconde ! Si elle avait été promise à un être aussi coincé que le bâtard d’Eddard Stark oui, mais pas avec le bâtard de Roose Bolton. La jeune noble se questionnait sur la patience de son amant, mais sa servante lui expliquerait tout lorsqu’elle en aurait envie, comment combler un homme était un art des plus magnifiques.

Puis elles avaient parlé de la générosité de la nature envers certains hommes. Elle était généreuse avec certaines femmes en leur donnant une poitrine plus ou moins opulente selon les plaisirs des hommes, ou bien un arrière train rembourré ce qui pouvait plaire à d’autres. Il y avait de toutes les formes dans la nature, et il en était de même avec le membre viril des hommes. Lorsque Myranda suggéra que Ramsay était très bien fait de sa personne, Aubelia eu le rouge aux joues, et la servante eu un sourire en coin avant de la pousser à parler de la chose.

Questionner sur le frère de Lady Locke fut donc naturel pour Myranda, après tout, elle serait peut-être même emmené à le voir un jour à Fort-Terreur, autant savoir sur quoi elle pouvait tomber. Rouge pivoine, Aubelia prit la parole, avança qu’elle n’avait que peu de points de comparaison mais laissant supposer que oui et Myranda haussa doucement les épaules comme convaincu. « Mieux vaut en avoir une plus petite et vigoureuse que trop grande et paresseuse. Non ? »

Un vieil adage qui portait ses fruits, bien qu’une grande vigoureuse était des plus appréciables tant que l’amant savait comment la mettre. C’est avec cette légère pensée qu’elle avait levé ses bras pour qu’Aubelia l’aide à passer la robe verte, gloussant son bonheur de vêtir pour une fois un habit si doux avec une odeur si parfumée. Sa réaction fit rire Aubelia qui terminait de lui faire les nœuds, avant de dire qu’elle n’avait jamais eu de sœur.

La proximité entre les deux était naturelle, et Myranda lui souriait, la rendant plus belle qu’à l’accoutumé, plus jeune également, faisant plus son âge. « Je vous prendrais le bain et je vous masserais tous les jours si nos moments sont toujours ainsi Lady Aubelia. » Elle non plus n’avait pas eu de sœur, et elle n’avait pas répondu à cette phrase là, n’osant croire qu’une noble puisse autant l’apprécier.

Aubelia lui avait tenu la main avant de reculer d’un pas pour la regarder et Myranda lui demanda si elle était à son goût. Après tout, la beauté était subjective, et si la jeune servante se trouvait parfois rayonnante, Ramsay n’avait jamais hésité à la dénigrer à tel point qu’elle pouvait perdre confiance en elle. Qu’en serait il aux yeux d’Aubelia ? Myranda faisait un tour sur elle-même sans aucune gêne. « Merci Lady Aubelia ? »

Ravissante. Un terme qu’elle n’entendait que très rarement. La jeune pouilleuse était ravissante, plaisante au regard de la belle Locke. Se pouvait il que ce soit elle qui l’eu cousue ? Se rapprochant de la noble, cette dernière lui affirma qu’elle n’en était pas la créatrice, avançant que peu de dames le faisaient. « Ce doit être long et compliqué. Ma robe je l’ai prise à ma mère lorsqu’elle est partie. Je n’en ai que deux, celle que je portais et une autre qui est au chenil. »

Myranda prit la brosse dans sa main, regardant Aubelia. « Voulez-vous que je vous brosse les cheveux Lady Aubelia ? Existe-t-il une coiffure qui est à la mode ? » Elle qui avait souvent les cheveux détachés et emmêlés, elle ne savait rien des dernières nouveautés des hautes naissances.


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Myranda & Aubelia

La rivalité personnelle était quelque chose que ne connaissait pas vraiment Aubelia. Hormis les histoires de famille et l’envie que suscitaient la position et le rang d’autres, elle  ignorait ce qu’était de jalouser une femme pour sa beauté, pour des fanfreluches ou pour un homme.

Pourrait-elle envier Myranda ? Elle se posait la question mais elle en doutait. Bien que celle-ci eut quelque chose qu’elle convoitait, à savoir la connaissance très personnelle de Ramsay Bolton, les désagréments qui lui étaient venus par ce fait la rendaient plutôt reconnaissante d’avoir le statut social qu’elle avait et de ne pas être à la place de la servante.

Et enviait-elle Lady Geneva ? Cela, elle ne le savait pas encore. Mais peut-être…Ou peut-être pas. En tout cas, celle-ci était à la place qu’elle voulait elle-même occuper. En était-elle digne ? Ou ne l’était-elle pas ? Et dans ce cas, combien de temps tiendrait-elle avant de céder sa place ?

Aubelia se sentait prête à relever le défi…Toutefois, l’embarras la gagnait lorsqu’il s’agissait de concevoir certaines…notions.

-Mieux vaut en avoir une plus petite et vigoureuse que trop grande et paresseuse. Non ? Lui disait la servante sans filtre, ce qui la faisait rougir de plus belle.

-Oui…Trouva-t-elle à répondre. Je suppose que oui.

Passant alors la robe verte à Myranda, elle la lui noua avant de lui avouer qu’il n’était pas désagréable de s’occuper d’elle à son tour car cela lui faisait en partie connaître le sentiment d’avoir une sœur et ce qu’elle n’avait alors jamais pu partager avec une hypothétique fille du même sang qu’elle.

-Je vous prendrais le bain et je vous masserais tous les jours si nos moments sont toujours ainsi Lady Aubelia.Lui avait alors répondu la servante avec le sourire.
Ce à quoi la jeune Lady avait répondu avec un rire :

-Mais je veux qu’il en soit toujours ainsi ! Une si bonne entente cela n’est pas commun, même entre deux Ladies. Il y a tellement d’histoires entre les familles, ce monde c’est le défilé des hypocrites. Des situations tendues, des coups de poignards métaphoriques dans le dos…Chez les gens du peuple cela ferait longtemps qu’il y aurait eu des maisons du voisinage cramées.

Ah, si son grand-père ne se retenait pas…Les seules choses qu’il se permettait étaient les actions qui ne feraient pas de vagues. Comme la torture des prisonniers condamnés à la peine capitale. Qu’importait qu’ils soient abîmés, disait-il ? Allaient-ils s’en plaindre ? De toute façon ils étaient foutus ! Au moins, il y avait la satisfaction de la vengeance la plus basique. A défaut de les envoyer plus loin dans le Nord en catapulte…

S’éloignant pour regarder Myranda avec la robe verte, elle lui dit qu’elle la trouvait ravissante avec un tel vêtement.

-Merci Lady AubeliaLa remercia la servante.

La Lady voulut alors savoir :

-Est-il du genre à le dire ? A dire d’une femme qu’elle est jolie ?
Elle n’avait pas l’air d’en avoir l’habitude.

Elle-même entendait souvent des choses telles « vous êtes en beauté aujourd’hui », ou bien « laissez-moi vous dire à quel point vous êtes magnifique », mais en société cela relevait plus de la politesse que de la sincérité.

Lorsque Myranda voulut savoir si elle avait cousu la robe verte elle-même, elle ne put que répondre par la négative. Coudre n’était pas si difficile, mais elle n’aimait pas passer son temps à cela. S’il existait des robes qu’elle avait elle-même confectionnées, il y en avait peu.

La servante lui répondit :

-Ce doit être long et compliqué. Ma robe je l’ai prise à ma mère lorsqu’elle est partie. Je n’en ai que deux, celle que je portais et une autre qui est au chenil.

-Il t’en faudra de nouvelles, alors. Si tu refuses de recevoir des robes en cadeaux, peut-être pourrais-je t’apprendre des choses moi aussi…Et te montrer comment faire des robes par toi-même et à ta taille. Mais tu devras accepter que je t’offre le tissu et les outils qu’il faut.

Réfléchissant quelques secondes, elle ajouta :

-Et si jamais Ramsay remarque quelque chose…Bien sûr, nous ne lui dirons pas au sujet de notre accord. Nous lui dirons plutôt qu’il s’agit d’un cadeau de ma part pour une servante qui m’a très bien servie durant mon séjour. Ce ne sera pas un mensonge…Mais il ne s’agira pas de toute la vérité.

Elle ajouta un clin d’œil à son propos.

Mais il fallut revenir aux préparatifs pour ce  soir. Ou plutôt, à leur dernière phase: la coiffure.

-Voulez-vous que je vous brosse les cheveux Lady Aubelia ?
Lui demanda Myranda en attrapant la brosse. Existe-t-il une coiffure qui est à la mode ?

-La mode c’est pour les Suderonnes,
lança Aubelia en retournant s'assoir devant la cheminée. J'ai ouï dire que par là bas, les servantes se coiffaient et s'habillaient exactement comme leur maîtresse, même quand le style est parfaitement ridicule ou qu'il ne leur correspond absolument pas.

Attrapant quelques mèches de ses propres cheveux, elle les tordit entre elles vers l'arrière.

-J'ai plutôt l'habitude de prendre des mèches de devant et de les attacher sur l'arrière. Après, tu peux t'amuser à les assembler comme tu veux, des tresses, des torsades...Mais c'est ce qui me correspond le mieux. Enfin, je trouve.



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Si Aubelia était gênée aujourd’hui, une fois qu’elle en saurait plus sur la chose, tout deviendrait bien plus naturel pour elle. Il était normal que le rouge monte au joue lorsqu’on ne savait pas la sensation de la voir toute luisante devant soi, qu’on ne connaissait pas la sensation de l’avoir en soit, la crainte que cela face mal et pourtant tout était très agréable. Certains hommes avaient peur de la perdre, pourtant ça n’avait pas de dents entre les cuisses d’une femme, c’était même chaud et agréable. Alors oui, quelque part la situation plaisait à Myranda, elle l’amusait même mais sans aucune once de méchanceté à l’égard de la jeune noble. Après tout, n’étaient elles pas des alliées dans la quête de Ramsay ? Aubelia supposait qu’en effet il était préférable que le membre viril soit actif, c’était tout de même mieux pour la Dame qu’il devait combler qu’un simple bout de chair tout aussi inerte qu’une saucisse de porc.

A présent Myranda pouvait avoir des allures de Dame dans cette magnifique robe verte. Certes, une Dame qui avait été trainé dehors, une Dame sauvage et négligée, mais une Dame quand même ! Pour une jeune fille du peuple, ayant dormi la plupart de sa vie à même le sol avec des chiens, le moment qu’elle vivait avec Aubelia avait un goût d’irréel. Certes, Ramsay prenait soin d’elle, mais il le faisait surtout lorsqu’il avait besoin d’elle, la délaissant souvent pour s’amuser avec des « jouets » plus récents. Lady Bègue par exemple ! Alors si elle pouvait le faire durer plus longtemps, pour sur qu’elle ferait bien des choses que Lady Locke aurait envie qu’elle fasse, et la servante s’attendait à ce qu’elle souhaite avoir un bain et un massage tous les jours de son séjour à Fort-Terreur.

« Ne m’invitez pas trop à vous prendre le bain Lady Aubelia, je pourrais vous y rejoindre par mégarde ! » Myranda joignit son rire à celui de la nordienne. « Qu’est ce que les coups de poignards métaphoriques Lady Aubelia ? Sachez que si vous voulez éviter les Lady, je suis votre obligée. » La servante inclina doucement son visage. Les maisons qui brûlent voilà qui lui parlait, mais qu’est ce qu’étaient les poignards métaphoriques ? Un métal venu d’une lointaine contrée ? Peut-être une merveilleuse trouvaille pour Ramsay ! Si Myranda pouvait lui donner une épouse convenable et une nouvelle arme, pour sur qu’il la reprendrait sous son aile !

Elle était ravissante selon Aubelia, n’était ce là pas parfait pour plaire de nouveau à l’homme qu’elle aimait ? Comment réagirait il en la voyant arriver ainsi vêtue ? Est-ce que Ramsay se moquerait d’elle ? « Pourquoi ne le dirait il pas ? Ce n’est pas un crime que de reconnaitre la beauté d’une personne, n’est ce pas ? Puis mieux encore que le dire, Ramsay montre à quel point il nous trouve jolie. »

Lady Locke lui proposait de nouvelles robes, Myranda en avait grandement envie, mais ce n’était pas là une tenue pour une jeune servante du peuple. « Je ne serais pas à ma place avec de si belles robes Lady Aubelia. Je ne suis qu’une servante, la fille du maitre du chenil. Je n’oserai porter cette robe qu’avec vous ou avec lui, mais point dehors, je ne veux pas causer un tort quelconque à Ramsay. »

S’il remarquait quelque chose, et bien sur Ramsay le remarquerait, Aubelia proposait qu’on annonce qu’il s’agissait là de cadeaux pour ses bons services. Mais sur ce sujet là, Myranda ne savait pas comment son amant pouvait réagir. Peut-être aimerait-il leur proximité après tout. Au clin d’œil de la nordienne, la servante lui fit un sourire en posant sa main sur les siennes dans un touché complice, puis elles s’étaient rapproché de la cheminée, la jeune servante la brosse à la main.

Elle écoutait Lady Locke parler de coiffure, avançant que la mode était seulement là pour plaire aux minaudeuses de Port Real, prenant quelques mèches pour montrer comment elle aimait être coiffée. « Vous êtes très en beauté ainsi coiffée Lady Aubelia. Puis je vous proposer de brosser vos cheveux du dessous afin de leur donner un peu plus de longueur tandis que j’attacherais comme vous le voulez ensuite vos cheveux de devant ? » Après tout, pourquoi changer un style qui lui allait si bien ? Aubelia avait parfaitement raison de suivre sa propre identité plutôt qu’une mode quelconque.


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Myranda & Aubelia

Aubelia avait plus appris à se méfier des autres femmes que de s’en faire des amies. Et il en était allé ainsi des hommes aussi. Bien peu avaient l’air sincère et beaucoup semblaient en fait en avoir après les intérêts qu’ils pourraient tirer d’un lien avec elle et avec sa famille. A peu d’exception près…Et encore, ces exception se trouvaient plutôt dans ce que son grand-père qualifierait de couches inférieures. Comme Ramsay lorsqu’il était encore un bâtard et comme la servante qu’était Myranda. Ils avaient des choses en commun…Notamment leur haine des Targaryen.

Aubelia aimait bien Myranda même si elle ne la connaissait que depuis peu. Elle était drôle, amicale, et elles poursuivaient le même but sans avoir envie de se tirer dans les pattes car toutes deux pourraient tirer avantage de la situation.

-Ne m’invitez pas trop à vous prendre le bain Lady Aubelia, je pourrais vous y rejoindre par mégarde ! L’avertit la servante.

Ce qui fit rire Aubelia.

-Par mégarde il faudrait y glisser. Et je pense que tomber dans une baignoire fait assez mal, vu les rebords.

Ou alors, il ne faudrait pas appeler cela « par mégarde ». Mais plutôt intentionnellement.

Et ce fut intentionnellement qu’elle dit à la servante qu’elle la trouvait jolie avec cette robe. Parce que c’était la vérité. Elle lui allait très bien.

-Qu’est ce que les coups de poignards métaphoriques Lady Aubelia ? Voulut-elle savoir. Sachez que si vous voulez éviter les Lady, je suis votre obligée.

Elle expliqua :

-Ce ne sont pas de vrais coups de poignard. Pas physiques, du moins. Mais cela fait tout aussi mal. Ce sont des trahisons. Des coups bas.

Elle espérait ne jamais avoir à en subit de ni la part de Myranda ni de celle de Ramsay.

-Et si tu veux, ajouta-t-elle, en privé, tu pourras laisser le Lady de côté.
Elle voulut alors savoir si le Lord était du genre à adresser de sincères compliments à celles qu’il regardait.
-Pourquoi ne le dirait il pas ? Ce n’est pas un crime que de reconnaitre la beauté d’une personne, n’est ce pas ? Puis mieux encore que le dire, Ramsay montre à quel point il nous trouve jolie.

-Il arrive que les mots aient plus d’impact que que les actes. Expliqua la jeune femme. On dit parfois qu’un seul mot suffit pour tuer ou ramener à la vie.

Combien de rumeurs avaient déjà couté des vies ? C’en était bien la preuve.

Mais autre que des mots pouvaient permettre de vivre. Les cadeaux. Les attentions.

Elle proposa d’ailleurs de meilleurs moyens de se vêtir à Myranda qui protesta.

- Je ne serais pas à ma place avec de si belles robes Lady Aubelia. Je ne suis qu’une servante, la fille du maitre du chenil. Je n’oserai porter cette robe qu’avec vous ou avec lui, mais point dehors, je ne veux pas causer un tort quelconque à Ramsay.

-Quel tort cela pourrait-il lui causer ? Voulut-elle savoir.

Après tout, ce n’étaient que des robes…Et mieux valait une maison remplie de domestiques bien accoutrés plutôt qu’en guenilles.

A son clin d’œil, Myranda posa une main sur les siennes avec un sourire. Vraiment, elles s’étaient bien trouvées. Les Targaryen se targuaient souvent d’être le dragon à trois têtes. Eux seraient bien plus avec leurs trois têtes.

Se rasseyant auprès de la cheminée, Aubelia lui indiqua quel genre de coiffure lui allait le mieux en lui montrant grossièrement avec ses mèches de cheveux.

-Vous êtes très en beauté ainsi coiffée Lady Aubelia. Puis je vous proposer de brosser vos cheveux du dessous afin de leur donner un peu plus de longueur tandis que j’attacherais comme vous le voulez ensuite vos cheveux de devant ?

-Je te fais confiance.

Outre une histoire de coiffure, cette phrase voulait dire bien plus.


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« Vous m’y invitez donc à vous y rejoindre la prochaine fois Lady Aubelia ? » Et les deux femmes riaient, amusée par cette complicité trouvée, par ce besoin d’avoir un allié dans leur quête. Oui, Myranda faisait un petit sous entendu, mais elle savait que pour sa part elle ne serait aucunement gênée à rejoindre la belle nordienne dans son bain. A l’inverse, la noble pouvait penser que cet acte là serait bien trop intime, mais qu’était-ce qu’un bain ? Myranda avait eu l’habitude de se baigner nue dans les rivières les plus proches, au milieu des autres filles du peuple et même des garçons. Bien évidement, il serait préférable pour la fille du Maitre du Chenil de glisser dans le bai plutôt que d’y tomber dedans ! Moins douloureux, et bien plus agréable. La mégarde serait donc intentionnelle.

Etre auprès d’une femme de noble naissance comme Lady Locke permettait à Myranda d’étoffer un peu plus son vocabulaire, certains mots étaient trop savant pour une jeune femme comme elle, d’autres étaient bien trop familier pour une femme comme Aubelia, et ce qui était agréable avec cette dernière, c’est qu’elle lui expliqué les mots complexes. Ainsi donc, il y avait des poignards qui n’étaient pas réels mais qui pouvait faire tout autant mal. Oui, Myranda comprenait cette sensation là. Elle savait à présent ce que cela signifiait, ces coups bas, les traitres, et son regard devint plus sombre. « Une manœuvre qui ressemblerait parfaitement à Lady Bègue. » Un « Lady » qui pour dans le cas de la jeune Locke, pourrait disparaitre en privé, une manière de lui faire comprendre une fois de plus qu’elles étaient égales d’une certaine manière.

« L’art raffiné de la noblesse. Chez les gens du peuple, lorsqu’un homme trouve une femme à son goût – ou l’inverse – c’est beaucoup plus simple. On se dit les choses, et on passe à l’acte. Ramsay vient des nobles, mais il est né dans le peuple. Il saura vous contenter Lady Aubelia. »Pour le moment, Myranda n’avait pas encore fait une croix sur le « Lady », il lui faudrait bien peu de temps pour apprendre à l’occulter, et même si elle pouvait sembler sûre d’elle, il était préférable qu’elle continue sur cette lancée là pour le moment. Néanmoins elle ne donnait pas tort à la jeune Locke, un seul regard, un seul mot, une seule phrase pouvait déclencher une guerre. Si Aubelia devenait Lady Bolton, elle pourrait faire partir Ramsay en croisade en affirmant qu’un noble ou un autre lui avait suggéré de rejoindre sa couche.

Aubelia lui avait proposé de nouvelles robes, et Myranda en avait accepté une verte et magnifique. Pouvait-elle en accepter d’autres ? Elle n’était qu’une paysanne, une moins que rien, se pavaner dans Fort-Terreur ainsi habillé ne pourrait qu’attiser des jalousies à son égard et mettre Ramsay dans l’embarra. « L’image d’un homme qui entretien une trainée de basse naissance alors qu’il devrait combler son épouse de ces robes là, Lady Aubelia. Puis, je serai rapidement le centre de bien des jalousies, et je ne pourrais être tranquille à Fort-Terreur. Je risquerai de recevoir un bol d’huile bouillante au visage, lancé par une femme jalouse, ou bien violée par un homme en colère contre les décisions de Ramsay. » Et Myranda n’était pas prête à se faire violer, elle n’en avait aucunement envie. Si cela aidait son maitre ? … ce serait à y réfléchir.

Myranda prenait soin de coiffer Aubelia, elle s’appliquait pour que le visage de la jeune noble soit mis en valeur avec une belle coiffure, coiffant les cheveux qui ne seraient pas attaché afin de les raidir un peu plus. Lady Locke lui faisait confiance, elle venait de le lui dire, et la suite se passa durant quelques secondes dans le silence. Elle inspira ensuite doucement, l’observant avec un léger sourire en coin et les yeux plissés d’un air emplit de malice. « Je pense que le résultat va vous plaire Lady Aubelia. Je pense que j’ai réussi … du moins je l’espère. » Myranda eu un léger sourire. Oui, normalement elle avait réussi. « Souhaitez vous que je prépare quelque chose pour la suite de votre repas en compagnie de Ramsay ? » Fallait-telle qu’elle prépare le lit ? Un peu de lait chaud ? Un plus grand feu ?

PS : Pour ton DC, je peux peut-être te faire don des quelques points qu’il te manque ? Non ? :D

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Myranda & Aubelia



-Vous m’y invitez donc à vous y rejoindre la prochaine fois Lady Aubelia ? L'interrogea Myranda avec humour.

Ce qui fit plus rire Aubelia qu'autre chose.

-Et qui s'occuperait de mes cheveux? La questionna la jeune femme en retour.

L'humour cachait souvent ce que l'on voulait dissimuler. Et là, la jeune Lady Locke adoucissait ce qui était une réponse négative afin de ne pas couper net la situation et causer une situation de malaise.

Lorsqu'elle lui expliqua ce qu'elle voulait dire par "métaphoriques", la servante comprit sans trop d'efforts.

-Une manœuvre qui ressemblerait parfaitement à Lady Bègue. Lâcha-t-elle.

Peut-être...Peut-être pas. Il était encore trop tôt pour qu'Aubelia puisse le dire. Mais elle le saurait bientôt. Au dîner.
Elle espérait faire bonne impression auprès du Seigneur qui leur serait bientôt lié par accord. Et elle espérait que la chose serait claire.

-L’art raffiné de la noblesse. Chez les gens du peuple, lorsqu’un homme trouve une femme à son goût – ou l’inverse – c’est beaucoup plus simple. On se dit les choses, et on passe à l’acte. Ramsay vient des nobles, mais il est né dans le peuple. Il saura vous contenter Lady Aubelia.


-En espérant que ses paroles soient sincères et non juste formelles. J'ai tellement entendu de politesses...A la fin, on ne sait plus si les gens pensent ce qu'ils disent ou si ils ne s'intéressent pas vraiment à ce dont ils parlent mais le disent juste pour paraître. Un même compliment donné à tout le monde n'a plus aucune valeur, tu ne penses pas?.

Ce qui lui donnait envie de rester chez elle afin de ne plus entendre de vains compliments. Elle recevait volontiers ceux qu'elle estimait être vrais, mais ne croyait en rien aux faux-semblants. Au moins, avec les Nordiens, ils étaient relativement épargnés.

Elle voulut savoir en quoi la robe pourrait causer du tort à Ramsay ou à qui que ce soit.

-L’image d’un homme qui entretien une trainée de basse naissance alors qu’il devrait combler son épouse de ces robes là, Lady Aubelia. Puis, je serai rapidement le centre de bien des jalousies, et je ne pourrais être tranquille à Fort-Terreur. Je risquerai de recevoir un bol d’huile bouillante au visage, lancé par une femme jalouse, ou bien violée par un homme en colère contre les décisions de Ramsay.

-Arrive-t-il aux gens de ta condition de payer pour leurs crimes? Je veux dire...J'ai déjà entendu parler de pendaisons ou de tortures pour diverses histoires, mais d'après ce que tu me dis, j'ai l'impression que bon nombre de gens de basse extraction en commettent sans qu'il ne leur arrive rien. On dirait que les nobles payent plus facilement alors que l'on entend souvent dire que nous sommes protégés par notre statut.

Qui colportait de pareilles choses? Cela n'avait aucun sens, et pourtant elle en avait entendu!

-En tout cas si quelqu'un a l'outrecuidance de te toucher, il n'aura pas affaire qu'aux Bolton. Nos paroles ne disent pas que nos lames sont acérées...Mais nous sommes nous aussi capables de bien des choses...

Son grand-père ne pouvait envoyer publiquement de condamnés à des miles et des miles dans une catapulte ni torturer qui bon lui semblait quand il le voulait même si certains l'auraient amplement mérité...Mais lorsqu'il arrivait qu'il faille faire parler certains individus avec la bénédiction superieure, là, la frustration pouvait se relâcher. Si l'on voulait faire avouer un criminel, le plus souvent il n'y avait qu'à étaler les outils sur la table. Rien qu'à les voir, l'individu craquait. Mais s'il résistait...Cela était une autre histoire.

-C'est une robe pourtant assez simple, assura Aubelia. C'est juste qu'elle n'a pas été portée presque tous les jours durant des années. Elle ne fait pas vraiment Dame. Elle est plutôt mettable et peut passer inaperçue. Plus facilement sous un manteau, même.

Elle ne savait plus quel argument trouver. Puisqu'elle lui disait que c'était un cadeau.

Après avoir coiffé ses cheveux, la servante lui dit:

-Je pense que le résultat va vous plaire Lady Aubelia. Je pense que j’ai réussi … du moins je l’espère.

-Montre, lui dit-alors la jeune femme toujours assise. Passe-moi le miroir!

Elle ne verrait pas l'arrière, n'ayant pas de second miroir à disposition, mais cela importait peu.

-Souhaitez vous que je prépare quelque chose pour la suite de votre repas en compagnie de Ramsay ?
Lui demanda Myranda.

-J'ignore combien de temps le dîner durera, répondit-elle. Mais j'espère que l'on pourra se retrouver ici après pour discuter un peu.

PS: Ne t'embête pas, j'y suis presque.^^


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Bloody flowers of the North

« Oh je prendrais soin de vos cheveux … et de tout ce que vous voulez ! » Elle pouvait très bien se placer derrière elle pour lui masser ensuite le dos, les épaules et les bras, puis face à elle pour s’occuper de lui masser les jambes, les mollets et même les pieds. Myranda ne serait pas gênée de prendre soin d’Aubelia, et en laissant un petit temps d’attente dans sa phrase, elle laissait sous entendre également une pratique plus intime et ô combien agréable ! Mais en parlant de ses cheveux, elle avait clairement refusé la proposition, et Myranda l’avait bien comprit. Leur alliance était bien trop récente, Aubelia bien trop pure, elle n’avait pas gouté aux vices de la sexualité.

Heureusement il n’y avait pas eu de silences gênants, il y avait même toujours ce petit éclat entre les deux femmes. Elles discutaient encore de Ramsay, un point commun qui leur permettait d’avoir une union forte, un lien presque incassable car le maitre de Fort-Terreur était un rock. Il était inébranlable – ou pas, désolé fallait que je la fasse ^^ - et il venait du peuple, il connaissait les deux sphères de Westeros. Myranda eu un petit rire. « Pensez-vous que Ramsay est le genre d’homme à dire des paroles qu’il ne pense pas ? Lorsqu’il me trouve laide, il me le dit. Je n’ai jamais vu un homme aussi sincère que lui. » Ou peut-être était ce parce qu’elle parlait avec le cœur, parce qu’elle en était folle, parce qu’elle lui était dévouée. Oui, un même compliment donné à toutes les femmes n’avait aucune saveur, mais Lord Bolton avait un éclat dans le regard qui rendait les femmes qu’il convoitait meilleure que ce qu’elles pouvaient penser être.

Une dame comme Aubelia devait être accoutumée aux compliments. Elle devait avoir l’habitude que les Seigneurs de Westeros la complimente, après tout, elle était héritière d’une grande lignée. La servante expliquait pourquoi elle ne pouvait accepter trop de présents de la part de Lady Locke, elle en avait envie, elle était tiraillée, mais elle se devait de réfléchir à toutes les conséquences. « Tous les crimes ne peuvent être punis Lady Aubelia. Il y a des moments où une parole est contre une autre, dans ce cas là, qui ment ? Les nobles appartiennent à une classe moins commune aux sévices, voilà pourquoi certains crimes sont passés sous silence. Pensez-vous qu’un Lord va punir son boulanger d’avoir copulé avec une jeune demoiselle sans son consentement si le boulanger est le seul que possède le Lord ? Il préfèrera punir la servante pour de fausses accusations que de priver son domaine de pain. » Mais Aubelia la rassurait, à présent, elle aussi allait lui apporter une protection.

Comment ne pas en être flatté ? Surtout que la Lady insistait pour lui offrir la robe, alors Myranda n’ajouta pas un seul mot. Elle espérait bien que Ramsay la trouverait ravissante dans cette robe verte, qu’il la trouverait à son goût. La servante avait terminé de la coiffer, assez contente d’elle, et lorsque Lady Locke lui demanda le miroir, Myranda s’exécuta. Elle lui tenait le miroir, se rapprochant d’elle en le maintenant en place, bougeant légèrement pour qu’elle puisse observer sa coiffure sous tous les angles possibles, attendant de savoir ce que la jeune nordienne pensait de sa coupe de cheveux.

En attendant qu’Aubelia passe son diner, fallait il qu’elle exécute un quelconque ordre ? Devait elle se joindre au repas pour rester dans l’ombre ? Selon les dires de son amie, le diner pouvait durer longtemps, mais elle espérait la retrouver dans la chambre une fois qu’elle aurait fini son entrevue avec Ramsay. « Je ferais selon vos désirs Lady Aubelia. Je ferais en sorte que le feu brûle intensément dans la cheminée. Si l’envie vous prend, je pourrais observer le repas dans l’ombre, et venir vous servir durant le repas. Je fais comme bon vous semble. »

PS : J’en suis loin pour ma part, donc si ca peut t’aider, pourquoi pas :D
PS2 : Veux tu qu’on prépare un petit saut dans le temps pour l’après diner ? :D

Codage par Libella sur Graphiorum

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