[EVENT] La bataille de Trois Tours

Alester Florent, se dégagea de la prise de la lance, en poussant un grognement de douleur et une malédiction a l'encontre de l'homme qui l'avait blessé. Il était peut-être trop vieux pour tout ceci. Il n'avait pas voulu rester terrer dans sa forteresse en envoyant ses armées et attendre anxieusement le sort de la bataille. Il voulait être présent et être artisans du destin de sa maison

Il agita son épée pour éloigner l'individu et sa lance de sa personne, cela se fit sans grand résultat. Le chaos de la bataille régnait en maître, les épées et les armures s'entrechoquaient, mélanger aux cries d'agonies et d'efforts des belligérants.

"Petit insolent, tu vas voir !"

Le vieux seigneur leva son épée, avec un air menaçant. L'effet ne fut pas probant, puisque le gamin terrifié de voir le vieux seigneur avec son épée, redonna un coup de lance dans le flanc du destrier. Celui-ci se cabra en poussant un hennissement d'agonie. Le destrier s'écrasa, laissant le seigneur choir, se retrouvant au sol, alors qu'il perdait conscience. Toute sa longue vie semblait se refléter un cours instant devant ses yeux.

"Le seigneur Florent est tombé, le seigneur Florent est tombé."

Cria un des hommes de l'escorte tout en soufflant sur le cor de guerre, pour le signaler aux alliés. Eux même était aux prises avec des ennemis ne pouvant se frayer un chemin jusqu'à leur maître qui venait de tomber de son destrier. La bataille ne semblait pas être favorable a la maison florent, et ils risquaient de perdre leur seigneur. Certains hommes les moins disciplinés reculaient déjà d'un rang, ne pouvant cependant pas battre la retraite de peur de se faire piétiner par leur adversaire et les alliés un peu trop zélé.

second lancer:

En compagnie d’une partie de ses hommes, Andrew parcourait toujours le champ de bataille, distribuant quelques coups, en parant d’autres. Toute cette violence, il ne la connaissait que trop bien. Il en était cependant sortit vivant plus d’une fois et se devait de réitérer cet exploit malgré la véritable cohue qui s’était formée autour d’eux. Les couleurs des Higthtower se mêlaient à celles des Mullendore, des Vouyvère, des Costayne ainsi qu’à celles des Tyrell et des alliés qu’ils avaient pu réunir avant de les rejoindre. A cela s’ajoutait d’autres hères, dont l’allégeance était claire, et totalement contraire à la leur. Trois-Tours était une demeure capable de tenir un siège. Comme il était douloureux d’être de ceux qui devaient la faire tomber pour mieux la récupérer.


L’espace de quelques instants, Andrew s’interrogea sur ces hommes amassés devant eux. Juché sur sa monture, le Vouyvère avait une meilleure vue du champ de bataille. Pouvaient-ils réellement tous être des traîtres venus du Bief ? Des amis d’hier, peut-être ces gens-mêmes qu’il avait côtoyé durant la Rébellion du Cerf ? Andrew ne parvenait pas à y croire tout à fait. Et pourtant, l’évidence était pour le moins criante. Ces hommes étaient aussi Bieffois qu’il pouvait l’être. Des hommes sans le moindre honneur, ayant bafoué les derniers serments qu’ils pouvaient encore posséder. Dès lors, la pitié ne pouvait plus être de mise. Ils avaient choisi le mauvais camp, les Sept en étaient témoins et choisiraient leurs gagnants en conséquences.


C’est alors que la lame d’Andrew rencontra celle d’un autre adversaire. Encaissant le premier choc, l’homme dévisagea celui avec qui il venait d’engager le combat. Un homme sans couleur visible ( @Daria Gargalen ). C’était là une étrangeté. Il y avait-il des épées louées parmi ces hommes qui leur offrait une résistance des plus franches ? De nouveaux coups furent échangés, avant qu’Andrew ne sente un liquide chaud couler de son bras. En-dessous de son épaule, une estafilade rouge suintait désormais. Il venait de recevoir sa première blessure dans cette bataille de longue haleine.


Il en faudrait cependant davantage pour mettre au sol la Vouivre qu’il était. A bien des égards, de telles créatures étaient au moins aussi féroces que des dragons. Et si Andrew était connu pour sa maîtrise de lui-même, là où sa nièce était sujette a bien d’autres humeurs, il n’en partageait pas moins une certaine chaleur de sang. Aussi, comme enhardi par la blessure qu’il venait pourtant de recevoir, il se lança à nouveau dans ce cas. Aucun répit ne devait être accordés à ceux qui menaçaient son propre foyer, à bien des égards.

Les années auprès de Lord Randyll lui avait apprit à ne jamais se laisser impressionner : ni par le nombre d'adversaire, ni par leur nom. L'homme qui para son coup portait les couleurs de la vouivre de Darkdell. Une maison dirigée par une femme se rappela Parsifal en fronçant les sourcils. Cette loi promulguée par la princesse Rhaenys avait conduit combien de ces mégères à prendre la place d'homme valeureux ? A quel point le conseil était-il perverti par les cuisses de la Targaryen pour autoriser des hommes à être conduit par des femmes ? C'était ridicule ! Il songea à son maitre, et à la fille qui prendrait sa place maintenant que Dickon était mort, Samwell ayant été envoyé au Mur des années auparavant. Ne restait que Talla, dame de compagnie d'une dragonne dans le Conflans, qui fiancée à l'un des gamin Higtower, perdait toute prétention sur l'héritage paternel. A cette heure, si Lord Randyll n'avait d'autre garçon, ce serait sa benjamin qui hériterait de tout. Restait à espérer que le seigneur de Corcolline ait le temps de trouver à sa fille, un mari capable de prendre la main et de diriger la maison Tarly comme lui même le faisait depuis des années.

Contrairement à son précédent adversaire, son opposant Vouyvère portait un équipement plus pratique, plus renforcé et moins clinquant. L'âge qui se lisait dans le plis de ses yeux ajoutait à l'image de guerrier expérimenté que Parsifal se fit de son adversaire. Enfin un combat honorable ! Leurs lames s'entrechoquèrent avec une habileté digne d'une danse mortelle mais lorsque le sang coula de l'avant bras de l'aîné, Parsifal considéra qu'il avait un avantage. « Il n'est pas trop tard pour te rendre, vieil homme. » lui lança Parsifal avec un sourire en coin. Oncle de la dame en place ou simple maitre d'arme, sa destinée serait plus glorieuse auprès d'un roi tel que Viserys Targaryen, plutôt que de moisir dans l'ombre d'une gamine qui lui avait volé ce qui lui revenait ... Parsifal se remit en position alors que l'homme chargeait comme si sa blessure avait décuplé sa rage. Le brun para, et senti son épée heurter une fois de plus le corps de son adversaire, entaillant sa cuisse. Leur combat n'était pas fini mais à deux blessures contre aucune, il ne pouvait que remercier les enseignements de Lord Randyll.

2e lancer:

L’amertume se répandait dans sa bouche, non pas de son propre sang mais de celui de l’adversaire qu’il venait d’abattre. La rage ne le quittait pas le moins du monde, surtout alors qu’il venait tout juste de constater la posture dans laquelle son frère se tenait. S’il n’avait pas été sauvé in extrémis par ce soldat, Owen se serait chargé de lui venir en aide avant de lui coller une bonne trempe pour ses non-réactions. L’heure n’était pas à l’hésitation et encore moins à la peur. Ils devaient tous défendre les droits pour lesquels ils étaient venus jusqu’ici, ils devaient défendre leur maison mais surtout la récupérer. Agacé par la situation, le jeune homme dégagea les rênes de sa monture afin de demander à sa monture de virer complètement de bord. Prêt à se lancer à l’assaut d’un nouvel ennemi, Owen fut toutefois arrêté par l’aveu qui grondait depuis quelques rangs sur sa droite. Le Seigneur Florent était visiblement tombé. Et comme pour satisfaire sa colère, le brun lança son destrier a toute allure en direction de ce message. Il devait le voir agonir, il devait le constater en piteux état pour lui rappeler qu’il n’était qu’un scélérat.

Il fut toutefois stoppé par un mouvement de foule dans lequel soldats, chevaliers et lords s’affrontaient sans aucune once de remords. Toujours autant enragé, le jeune homme quitta sa monture, qui s’échappa au triple galop, en quête de répit quant à ce brouhaha qui l’agaçait depuis le début. Owen s’élança épée relevée vers le ciel, cri couvert par ceux qui l’entouraient, il s’engouffra dans la mêlée, jeta des coups de poings, de coudes et de pieds à qui voulait bien croiser son chemin. Il reçu quelques coups de son côté aussi, l’obligeant à esquiver, le faisant trébucher sur d’autres personnes. Mais l’adrénaline ne le quittait pas, elle ne pouvait plus le quitter.

Ses yeux étaient injectés de sang, incontrôlable, Owen prit d’assaut un homme de la maison Florent et se décida à vouloir le pourfendre comme il l’aurait fait sur son maître. Epée en joug, le jeune homme se mit à l’abattre une premier fois sur la cuirasse épaisse de son ennemi. Puis acharné, il le fait une deuxième fois, désireux de le mettre au sol, une troisième fois. Il s’y acharnait, visait son visage, n’entendait rien autour de lui, ne voyait rien non plus, trop aveuglé par cette rage qu’il ne savait pas contenir. Sa pauvre victime ne ressemblait plus à rien, si ce n’était qu’un amas de viande, sans possibilité de reconnaissance.

1er lancer:

2ème lancer:

La Bataille de Trois-Tours

An 304, Lune 5, Semaine 1

Une douleur lancinante lui traversait l'épaule et le bras. Ses doigts lui parurent s'engourdir sitôt que son bouclier tomba au sol, du sang se répandant dans et sur son armure. Il pouvait sentir le liquide chaud et vermeil s'écouler de long de son bras à mesure que la vie semblait quitter le membre transpercé par la lame de son opposant. Cette souffrance, il l'avait pourtant connu cent fois sur les champs de bataille de l'Est, lorsqu'il guerroyait pour le compte de riches cités marchandes, esclavagistes ou princes de contrées exotiques. Se pourrait-il que cette affliction-ci soit la dernière ? Celle qui scellerait son sort et celui de sa maison ? Il s'y refusait... Encore moins au cours d'une bataille dont il jugeait l'enjeu aussi trivial que les conditions dans lesquelles elle s'était engagée. Trois-Tours ne représentait rien pour lui, sinon le premier pas vers une guerre longue et incertaine sur son issue. Seule la promesse d'une récompense pour les siens et ce qu'il faudrait faire pour y parvenir lui importait. Mais seule sa propre survie permettrait d'y prétendre. Sans lui, les Bulwer n'étaient rien. Personne n'était à même de les mener, de les diriger sur le champ de bataille. Que ses hommes meurent tout autour s'il le fallait, mais lui ne pouvait pas trépasser.

Le Taureau ne rencontrerait pas son destin sur cette plaine.

Convaincu que son sort ne reposait qu'entre ses propres mains, Durran poussa un cri où se mêlait détermination et souffrance. Etouffé par son heaume et le tumulte de la bataille, cette complainte lui donna la force de se relever alors que le chevalier des Hightower s'apprêtait à lui porter le coup de grâce. Chargeant son opposant au prix d'une parade de sa lame, il parvint à le faire suffisamment reculer pour retrouver l'équilibre. Son épaule avait beau le faire souffrir atrocement, ses sens et son temps de réaction s'en trouvant diminués, il perçut distinctement la rumeur traversant la bataille sur le sort du seigneur Florent. Si elle ne l'émut, la nouvelle ne fit que renforcer sa hargne à se débarrasser de son bourreau.

- « Si tu penses m'avoir si facilement... Allez, dansons... » Trouva t-il la force de maugréer à l'égard de son adversaire, Mordeuse retrouvant son en son porteur la combativité qui avait fait sa fortune.

L'acier se remit à clinquer entre eux, la lame de chacun s'entrechoquant avec force au milieu de la mêlée. En dépit de sa blessure handicapante, le chevalier de Noircouronne donna du fil à retordre à  son adversaire, mettant en exergue son expérience d'épéiste pour pallier à son désavantage. Il ne pourrait cependant pas tenir ainsi bien longtemps. A mesure que du sang s'écoulerait de sa blessure, ses forces s'amenuiserait tout autant. Il devait en finir vite pour trouver le temps et la ressource de contenir le saignement. Sans quoi il finirait livide, vidé de toute vie au milieu du charnier. Si son ennemi n'en finissait pas plus vite encore avec lui...

Jason représentait son frère sur ce champ de bataille, portant fièrement l’étendard de blanc et de noir des Nègrebar, son clan qui avait choisi de suivre celui qui réclamait par la force le Trône de Fer. Et il espérait que sa maison se voit récompensée de ce choix. Il ignorait encore s’il s’agissait du bon mais au plus profond de lui, il avait toujours aimé le risque et tenter ainsi leur chance lui semblait la meilleure chose à faire, aussi insensée ait-elle pu être. Les hommes Nègrebar avançaient à mesure que leur commandant donnait ses ordres, le frère puïné du seigneur de Bandallon. Ils avaient déjà fait tomber Mielbois, Trois Tours. Que les Costayne et leurs alliés tentent donc le tout pour le tout, rien désormais ne pouvait arrêter les rebelles qui désormais visaient bien plus grand. Jason espérait écraser cette vaine tentative de reprendre Trois-Tours et marcher ensuite sur Villevieille sans attendre. Combattant émérite, là où son frère avait toujours était élevé pour diriger leur fief, cette bataille, comme toutes celles à venir le grisait grandement.

Encadrés des troupes Bulwer et Florent, ses hommes se jetèrent dans la mêlée avec férocité. Lui-même ne fut pas en reste et il était déjà maculé de sang lorsqu’il aperçut le vieux seigneur de Rubriant tomber face à son premier adversaire qui le laissa, là, agonisant. Si Jason n’avait que peu de respect pour ce flagorneur de premier ordre qu’il soupçonnait de vouloir tirer un très grand avantage de son ralliement derrière Viserys, il ne pouvait que saluer la présence du vieil homme sur le champ de bataille, alors qu’il aurait pu laisser cette opportunité à d’autres. Alors sans réfléchir plus longtemps il s’approcha de lord Alester et tout en le saisissant par une épaule entreprit de le soulever pour le mettre à l’abri. « COUVREZ-MOI » hurla-t-il tant à l’adresse de ses propres hommes que ceux répondant aux Florent. Mais il était déjà trop tard, il se retrouva à terre après qu’on l’ait bousculé, contraint de lâcher lord Alester (@Viserys Targaryen) qu’il envoya malgré lui rouler à quelques mètres. Ser Jason se redressa aussitôt, prêt à faire face à son adversaire.  

Lorsqu’il porta son regard en direction de son fils aîné (@Marianne Harlton), Tommen Costayne ne pouvait être plus fier. Ce grand gaillard qui faisait l’honneur de leur maison et de leur nom et qui laverait dans le sang l’affront qui venait de leur être fait. Ils reprendraient leur demeure à ces scélérats. Ils la reprendraient avec vigueur et panache et peut-être qu’à nouveau l’Histoire se rappellerait des Costayne de Trois-Tours. Avant de vociférer ses ordres, il jeta un dernier regard en direction des fils qui se trouvaient près de lui. Aucun d’eux ne le décevrait. Quant à celui qui menait les troupes Vouyvère… Tommen aurait pu ressentir un espoir fou à l’idée qu’@Aladore Costayne fasse lui aussi le nécessaire pour que leur nom sorte grandi de cette épreuve. Mais la triste vérité était qu’il n’attendait plus rien de ce fils-là. Et ce depuis longtemps. Mais au moins était-il là, par devoir et loyauté à l’égard du nom qu’il portait et de la demeure qui l’avait vu naître. C'était sans doute beaucoup mais aux yeux du patriarche inflexible, ce ne serait jamais assez.

Owen ne tarda pas à se jeter tête baissée dans la mêlée et ne fit pas mentir les premières pensées de son père. Mais Tommen se trouva rapidement séparée de son premier né. Face à lui un homme de belle allure (@Wylla Manderly). Lorsqu’il sentit la lame étincelante lui entailler le bras, les mâchoires du seigneur de Trois-Tours se crispèrent, davantage sous l’effet de la rage que de la douleur. « Fumier. » Bieffois tout comme lui, un ami, un voisin qui finalement se transformait en traître. En salaud de traître. Sa tête irait nourrir les corbeaux de Trois-Tours, se jura alors le seigneur désormais sans fief. Mais avant qu’il ait pu faire le moindre geste, l’homme s’était déjà éloigné de lui, le laissant-là, écumant de rage et plus désireux que jamais de venger dans le sang son honneur bafoué. Un hurlement animal dans lequel se mêlait rage et frustration s'échappa bientôt de la gorge du seigneur Costayne. Lorsqu'il regarda dans la direction vers laquelle son assaillant s'était échappé, il remarqua les ruches des Essaims et un éclair de colère vint incendier ses prunelles.

Ethan n'était pas homme à se défiler : en acceptant la lourde charge qui était la sienne, celle de mener les hommes de son père au combat, il savait qu'il risquait sa vie. Il songea a Midburg et à sa paix, menacée par ce qui se passait au Sud. Il aurait été facile d'oublier, de fermer les yeux sur ce que vivait les Costayne, de songer que Villevieille était assez puissante pour défendre les terres qui s'étendaient à ses côtés, que ce n'était pas leur rôle. Ils auraient pu se refermer sur eux même, ignorant le conflit jusqu'à ce qu'il arrive à leurs portes. Mais ils étaient des Varnier, l'hermine qui les représentait n'aurait supporter d'être entâché de la honte d'avoir ignoré la guerre, d'avoir fermer les yeux sur la souffrances de leurs compatriotes. C'était leur honneur qui était en jeu et Ethan comptait le défendre jusqu'au bout. Par chance, son adversaire ne l'avait pas encore touché. Ils dansaient dans un ballet que tous deux savaient mortel : il n'y en en aurait qu'un pour sortir de là en vie. Ses yeux perdirent Garlan Tyrell de vue. Tant pis pour le Galant, il devrait se débrouiller seul tant qu'il n'en avait pas fini avec ce félon.

Bien que légèrement blessé, son adversaire ne semblait pas moins déterminé que lui : Ethan ne s'était par particulièrement attendu à le voir fuir à la moindre écorchure, mais il n'en aurait pas été surprit non plus : tous ceux qui se battaient ce jour n'étaient pas forcément des chevaliers. Certains n'étaient que des roturiers armés de rapières. La jambe légèrement blessé de l'homme tremblait sous son poids : s'il n'en montrait rien, cela devait le faire souffrir et son équilibre devait sans doute être précaire. Ethan s'élança à nouveau, cherchant à viser la gorge mais rata son coup, d'un mouvement du pied, il glissa sur l'herbe grasse, n'exposant pas son dos à son ennemi et remonta sa lame, effleurant la joue du soldat. Ce dernier recula avec un cri : son mouvement de recul initial ne l'avait pas empêcher de sentir la morsure de l'acier et sous son gant, il sentit l'entaille. Il essuya le sang, révélant une balafre carmin qui courait sur sa joue, remontant vers son oeil, miraculeusement épargné. Une vilaine blessure mais qui ne semblait être qu'impressionnante : lorsqu'il se remit en position, le Varnier se rendit compte que le soldat n'était pas moins déterminé que lui.

2e lancer: