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(même les petits)![[EVENT] Bataille de Winterfell : le front - Page 9 3725701551](/users/1815/27/49/46/smiles/3725701551.gif)
[EVENT] Bataille de Winterfell : le front
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Bataille de Winterfell
Legends were true
Harbois Fell #6
Enfin débarrassé de son opposant, Harbois porta son regard au loin. Il trouva rapidement ce – ou qui – il cherchait : le Roi de la nuit, sans monture, se tenait sur l'herbe gelée et encaissait les coups des vivants.« Il faut que ça se termine. Si je ne reviens pas, transmets... »
Les mots moururent sur ses lèvres alors que, en se retournant, il réalisait que son beau-fils n'était plus à ses côtés. Il reporta son attention vers leur ennemi ultime et, se faisant, il aperçut Corwin qui s'élançait déjà vers lui. Le seigneur de Felbois bondit à sa suite. Il ne savait si c'était le courage ou la folie qui dictait ses gestes, mais il ne voulait point s'attarder sur la question. Ils avaient enfin leur chance de mettre un terme à cette bataille; Harbois ne pouvait la laisser leur glisser entre les doigts.
Il fit son chemin en direction du Roi de la nuit avec un seul but en tête : se rendre jusqu'à lui pour lui transpercer le corps de son épée de feu. Il vit au loin son ami Arstan Cafferen porter une attaque et rater sa manœuvre. Par bol, il n'avait pas été blessé. Il vit aussi une jeune femme porter un coup rapide et déguerpir. Quand Harbois arriva enfin tout près, le monstre lui tournait le dos, occupé à se débarrasser de Corwin. Ce dernier avait réussi à le toucher. Un sourire de fierté s'afficha instantanément sur le visage du seigneur. L'homme ne pouvait toutefois se résigner à tenter une approche aussi lâche que de lui fondre dessus par derrière. S'il avait planter son épée dans le dos d'un des marcheurs un peu plus tôt afin de venir en aide à Corwin, il ne pouvait s'abaisser à une telle pratique devant celui qui menait toute cette armée directement venue de l'enfer. Il était gravement blessé. S'il devait mourir aujourd'hui, il avait besoin de plonger son regard dans celui de glace de son opposant en assenant le coup qu'il lui réservait.
En laissant s'échapper un cri de guerre, Harbois fonça vers le spectre. Celui-ci se retourna alors que le seigneur arrivait sur lui. Le calme et le contrôle qui se lisait dans les traits du Roi de la nuit déstabilisèrent l'homme. Sa lame léchée par les flammes s'abattit sur le flanc gauche de la créature, sans pourtant qu'elle n'esquisse le moindre signe d'inconfort. Le Fell savait toutefois qu'il avait fait du dommage. Un plaie béante de laquelle ne s'échappait aucun sang s'ouvrait là où l'épée avait transpercé l'ennemi.
Dans un mouvement rapide, juste au moment où la lame entrait en contact avec sa cible, le spectre tendit le bras et enroula sa main fermement autour du cou de l'homme. La poigne était solide. Harbois sentait les doigts glacés s'engouffrer dans sa peau. Il se débattit furieusement tout en cherchant à faire entrer l'air dans ses poumons. Rien n'y fit. Le seigneur de Felbois eut une pensée pour ses deux filles. Pourvu que cette armée soit rapidement décimée. Pourvu qu'elle ne puisse continuer à progresser vers le sud; vers les Terres de l'Orage; vers Felbois. Sa vision commença à s'assombrir, parsemée ici et là de bulles de lumière. Le regard bleu et lumineux du spectre soudé au sien fut finalement la dernière chose qu'Harbois vit avant de sombrer dans l'inconscience.
Aucun lancé de dé – Harbois avait une blessure importante lors de ma dernière réponse. Il se lance dans la mêlée en mode sacrifice.
DRACARYS
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« battle against the deads »
An 302, lune 12, semaine 2
Alors qu’il observait l’animal vaincu pousser ses derniers cris plaintifs sur les murs du château millénaire, Tavish ne remarqua pas que le cavalier du dragon assassiné, malgré sa chute, était toujours sur pied. L’héritier de Bourgfaon n’eut donc guère le temps de comprendre que son père chargea dans cette direction, toujours posté sur sa monture. Il le vit s’éloigner sans comprendre, mais la détermination avec laquelle il menait son cheval vers cet endroit l’effraya. « Père ! », cria-t-il. Mais, Arstan était déjà trop loin. Alors, Tavish le remarqua, ce dragonnier de l’enfer. Peut-être était-il la clé, pour l’emporter sur ces vagabonds aux os saillants car sans aucun doute, il était leur leader.Tavish courut alors à son tour dans cette direction. A pied, il allait bien moins vite qu’à cheval, sans compter le poids de son armure et la lourdeur de ses pas dans l’herbe couverte de neige. Il vit le spectre se retourner d’un seul coup alors qu’Arstan Cafferen s’apprêtait à planter sa lame enflammée dans son corps de glace. Son cœur manqua un battement. Mais, le commandant des troupes de Bourgfaon évita de justesse la froide lame qui aurait pu transpercer sa peau. Il s’arrêta un instant, toujours sous le choc. Comme son père, il comprit alors que de toute cette collection de spectre, c’était celui-là, le plus dangereux.
Lamentation en main, Tavish continua sa route. Le jeune homme fut également témoin de l’héroique action de son compatriote orageois, le demi-frère d’Heida Fell, Corwyn Herston. Et ce fut autour d’un autre orageois qui s’élança vers le roi de la nuit. Tavish le reconnut, car il le connaissait bien ; c’était Lord Harbois Fell. Le seigneur de Fellbois semblait déjà mal en point, pourtant ce fut avec la plus grande détermination et de le plus grand courage qu’il planta sa lame dans le corps glacé de ce revenant. Mais, à la dernière seconde, le roi de la nuit attrapa de sa main glacée le cou de Lord Harbois et serra impitoyablement.
« LORD HARBOIS ! », cria Tavish. Ce seigneur avait tout son respect. C’était un ami de son père et c’était aussi un grand homme, qui avait accepté sans sourciller de prendre soin de sa sœur Shyra si la maison Cafferen venait à disparaitre. Le roi de la nuit lâcha Harbois et le laissa sur le sol, continuant sa route. C’est là que Tavish arriva précipitamment et se laissa tomber à genoux dans la neige, au côté du seigneur, tâchant de le réveiller.
« Lord Harbois ! », cria-t-il. Le jeune homme espéra que l’homme était simplement inconscient. Il tâcha de le secouer, lui administrant au passage quelques claques sur la joue. « Lord Harbois, restez avec moi ! Lord Harbois ! » En vain. Le seigneur de Fellbois ne se réveillait pas. Cherchant son artère au niveau de son cou, Tavish le comprit ; il était déjà trop tard.
Serrant les dents de rage, d’impuissance et de tristesse face à la mort de cet homme qu’il respectait sincèrement, et à la peine que cela serait pour ses filles de l’apprendre, Tavish leva un instant les yeux vers le ciel, prenant une inspiration. Retenant ses larmes, retenant ses émotions. C’était toujours la guerre, et la guerre ne laissait point de temps aux hommes pour pleurer les morts. « Je suis désolé… », lui dit-il, même si le lord ne pouvait plus l’entendre. Désolé, il l’était. Désolé de ne pas être arrivé plus tôt, désolé de n’avoir rien su faire...
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Lancé de dé : Sauvetage raté. Mort d'Harbois Fell Invité
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Bataille de Winterfell
Bataille du front
Byron Flint
Un vieillard... Ou plutôt ce qu'il en restait. Voilà le premier Marcheur qui vint à ma rencontre. Le Spectre décharné courait pourtant avec une vivacité surprenante et à peine avais-je eu le temps de me mettre en position qu'il élevait déjà sa hache rouillée et disloquée au dessus de sa tête pour l'abattre sur mon crâne. Je réussis à parer le coup, mais horrifié par son apparence et la brutalité de cet ost fantôme, comme si mes yeux devaient s'accoutumer à ce cauchemar, je mettais un instant -trop long- avant de le repousser. Mon bras plia sous sa poigne et sa lame vint s'abattre sur mon bras, fort heureusement à l'endroit où celui-ci était protéger par la maille de ma cotte. La douleur était réelle pourtant et ce fut elle qui me réveilla pour de bon et me fit tendre mon autre bras encore pleinement valide vers une torche pour l'expédier vers les Anciens une bonne fois pour toute. (lancer #1: blessure légère/mort du WW)Je me retournais vers Robin, soucieux de garder mon fils dans mon champ de vision, et je le vis se débarrasser de la même manière d'une de ces créatures. Déjà une seconde se précipitait vers moi et je me campais fermement sur mes deux pieds pour accueillir sa tentative de ma lame. Mon bras endolori rendit mon coup inefficace face à la vivacité du spectre. (lancer #2: le combat continue) Soudain, la voix de Robin retentit toute proche: "Père!" D'un geste, il me lança une torche qu'il détenait entre ses doigts et que je parvins à agripper au vol. Le Spectre avec lequel je me débattais profita de cet instant où j'avais baissé ma garde pour m'asséner un violent coup en pleine mâchoire. Tandis que j'écrasais sans ménagement la torche sur son visage putréfié qui s'approchait vers moi, le Marcheur se consuma sous me yeux dans un cri perçant. (lancer #3: blessure légère/mort du WW)
Au milieu du tumulte, derrière moi, des voix s'élevèrent: "Lord Bolton! Lord Bolton est tombé!" (@Ramsay Bolton) Je fis volte-face pour voir des bannerets aux couleurs de Fort-Terreur se précipiter vers la silhouette à terre que je jugea être leur seigneur. L'époux de ma sœur. Le visage tendre de Geneva s'imposa à moi. Devrais-je la laisser devenir veuve une nouvelle fois? Pourrais-je la laisser sans le soutien d'un mari dans le deuil de ses deux garçons? Empêchés par les spectres de parvenir jusqu'à leur suzerain, les bannerets Bolton ne lui seraient d'aucune aide, alors que rien, sinon la neige et les corps de nos frères d'armes, ne se tenait entre mon nouveau beau-frère et moi. Je ne connaissais pas intimement cet homme, pas plus que bien d'autres Nordiens tombés autour de nous, mais, par le hasard des circonstances, il était à présent de ma famille et je savais ce que me dictait mon devoir.
Je courus vers lui aussi vite que mes jambes pouvaient encore me porter et me saisit de ses épaules pour le sortir de son inconscience. (lancer #4: sauvetage réussi)
"Allez! Allez!"
Ramsay Bolton me sembla papillonner des yeux et ses esprits lui revinrent suffisamment pour entrevoir la possibilité de l'extirper de cet enfer. Alors je passais un de ses bras par dessus mes épaules et mon cou pour soutenir ses pas chancelants. La carcasse d'un cheval mort suffirait à faire un abri de fortune pour lui permettre de se reprendre. Déjà les Spectres s'approchaient de nouveau, je devais retrouver mon fils. Avant de laisser là l'homme, j'hurlais à plein poumons pour élever ma voix au-dessus du concert livré par le vent glacial, les râles d'agonie et les lames entrechoquées:
"Bannerets Bolton! Protégez votre seigneur!"
(lancers de rattrapage #1 #2 #3)
(lancer #4)
DRACARYS
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Bataille de Winterfell
EXORDIUM.
Si l’accalmie du début l’agaçait, les répétitions la mettaient en colère, la vitesse du brouhaha, lui, tendait un peu plus sa pression et lui infligeait des excès d’impatience plus marqués. Alysane était impuissante face à leur destin à tous, et si comme chacune des Mormont elle ne craignait pas la mort, en revanche, elle craignait de laisser la noirceur s’installer chez les siens. Il était hors de question que l’un d’eux ne revienne pas en vie. Aussi, hurlait-elle dans cet infime espoir que l’un d’entre eux l’entende. La lumière jaillissait de toute part, mettant en exergue des attaques par différentes torches qui participaient à l’extinction de ces monstres. La voix de son cousin se répercuta dans ce méandre, comme un signe vers lequel elle pouvait se raccrocher. Elle ne tarda pas à reconnaître sa silhouette ainsi que celle de son beau-frère, ce qui eut pour effet de la faire expirer de soulagement. « Derrière ! » hurla t-elle à son tour pour couvrir le brouhaha perpétuel. Elle n’avait pas besoin de le vérifier, elle savait que Jorah rejoignait Edrick.
Préparée à l’impact de son combat futur, l’Ourse ne s’attendit pas à voir passer devant elle la carrure trapue et imposante de Brandon. Elle ne put que demeurer interloquée devant cette preuve infaillible d’un soutien permanent. Mais si l’assurance d’un soutien allié vinrent à attendrir son cœur d’un nouvel espoir de victoire, l’effondrement de cette masse imposante devant elle la ramena à la réalité. « Brandon ! » Sans attendre plus longuement, Alysane s’enquit de le relever vainement. Tant la hargne qui habitait le Norroit devait être la même que celle qu’elle ne contenait plus depuis le début de la bataille. Courageux, elle le vit se redresser et couper le morceau qui dépassait avant de le voir s’élancer à grands pas contre un nouvel ennemi. C’est alors que l’Ourse dévia ses onyx pour prendre connaissance de l’état de santé d’Edrick. Jorah avait réussi là où elle avait failli, ce qui soulagea son cœur prestement.
Le cri strident des cieux l’obligea à s’en détourner pour prendre connaissance de la situation. Les nuages épais rendaient difficile la compréhension de la déroute infernale. La chute de l’ennemi approchait et présentait l’unique tentative de mettre fin à ceci. Jaugeant rapidement de la gravité de la situation, l’Ourse remarqua l’état dans lequel Brandon se trouvait actuellement et s’empressa d’aller vers lui pour l’aider. « T’sais qu’t’es aussi timbré qu’un Mormont toi, content’ d’avoir dans l’famille. » Mieux valait laisser la légèreté prendre le dessus pour quelques secondes. Le fléau approchait et déjà elle comprenait au regard qu’Edrick lui lançait qu’ils n’avaient pas d’occasion de se reposer. « Tain’ t’fais chier ! » le railla t-elle alors qu’elle arquait son sourcil et ramenait Brandon à Jorah. « Restez pas loin, j’sais pas trop c’qui va m’faire. »
Elle ne tarda pas à joindre son attaque à celui d’Edrick et parvint à se rapprocher du Roi de la Nuit. Si son compagnon esquivait une tentative vaine, l’Ourse, elle parvint à planter la lame de Grand-Griffe dans cette morbidité. C’est alors que ses yeux d’un bleu qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de voir se plantèrent dans les siens. Alysane ressentit aussitôt le froid l’envahir de toute part. Avant d’être lancée sans qu’elle ne puisse l’appréhender vers l’arrière. Un saut qui lui coûta une chute importante sur l’un des cadavres dont la lame délaissée lui donna l’impression de lui transpercer le dos dans sa largueur. L’Ourse se mit à hoqueter au moment où elle cherchait à inspirer, impossible pour elle de s’extirper de cette situation.
Lancé de dés 6 pour tuer le Roi de la Nuit
Préparée à l’impact de son combat futur, l’Ourse ne s’attendit pas à voir passer devant elle la carrure trapue et imposante de Brandon. Elle ne put que demeurer interloquée devant cette preuve infaillible d’un soutien permanent. Mais si l’assurance d’un soutien allié vinrent à attendrir son cœur d’un nouvel espoir de victoire, l’effondrement de cette masse imposante devant elle la ramena à la réalité. « Brandon ! » Sans attendre plus longuement, Alysane s’enquit de le relever vainement. Tant la hargne qui habitait le Norroit devait être la même que celle qu’elle ne contenait plus depuis le début de la bataille. Courageux, elle le vit se redresser et couper le morceau qui dépassait avant de le voir s’élancer à grands pas contre un nouvel ennemi. C’est alors que l’Ourse dévia ses onyx pour prendre connaissance de l’état de santé d’Edrick. Jorah avait réussi là où elle avait failli, ce qui soulagea son cœur prestement.
Le cri strident des cieux l’obligea à s’en détourner pour prendre connaissance de la situation. Les nuages épais rendaient difficile la compréhension de la déroute infernale. La chute de l’ennemi approchait et présentait l’unique tentative de mettre fin à ceci. Jaugeant rapidement de la gravité de la situation, l’Ourse remarqua l’état dans lequel Brandon se trouvait actuellement et s’empressa d’aller vers lui pour l’aider. « T’sais qu’t’es aussi timbré qu’un Mormont toi, content’ d’avoir dans l’famille. » Mieux valait laisser la légèreté prendre le dessus pour quelques secondes. Le fléau approchait et déjà elle comprenait au regard qu’Edrick lui lançait qu’ils n’avaient pas d’occasion de se reposer. « Tain’ t’fais chier ! » le railla t-elle alors qu’elle arquait son sourcil et ramenait Brandon à Jorah. « Restez pas loin, j’sais pas trop c’qui va m’faire. »
Elle ne tarda pas à joindre son attaque à celui d’Edrick et parvint à se rapprocher du Roi de la Nuit. Si son compagnon esquivait une tentative vaine, l’Ourse, elle parvint à planter la lame de Grand-Griffe dans cette morbidité. C’est alors que ses yeux d’un bleu qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de voir se plantèrent dans les siens. Alysane ressentit aussitôt le froid l’envahir de toute part. Avant d’être lancée sans qu’elle ne puisse l’appréhender vers l’arrière. Un saut qui lui coûta une chute importante sur l’un des cadavres dont la lame délaissée lui donna l’impression de lui transpercer le dos dans sa largueur. L’Ourse se mit à hoqueter au moment où elle cherchait à inspirer, impossible pour elle de s’extirper de cette situation.
Lancé de dés 6 pour tuer le Roi de la Nuit
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Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Wynafryd Manderly #5
Alors que Wynafryd survolait le champ de bataille, noyant l’armée des morts dans les flammes incandescentes de Vraël, de nouveaux cris attirèrent son attention. Son sang se glaça une seconde, alors qu’elle craignait que le Dragon des Glaces ne la prenne pour cible à nouveau. Mais non, il ne s’agissait pas de cela. Un dragon aux écailles d’un vert bien plus clair que son saurien s’en prenait à l’ennemi de glace tout comme Vraël l’avait fait quelques instants plus tôt. Curieux comme elle, Vraël ne put s’empêcher d’approcher pour mieux distinguer ce compagnon d’espèce, sans pour autant les remettre en danger compte tenu de son aile blessée. Si le coeur de la Manderly s’était rempli d’espoir un instant, la chute n’en fut que plus violente et décevante lorsqu’elle reconnut la crinière argentée qui appartenait à celui qui avait osé ordonner l’empoisonnement de sa cadette. Elle se figea, avant de sentir la rage l’envahir. Comment osait-il revenir dans leur région ? Comment ce meurtrier pouvait prétendre à un rôle héroïque après s’en être pris à une enfant pour un ego froissé ? Sa colère et son envie de vengeance était communicative puisqu’elle sentit Vraël gronder sous elle, continuant de s’approcher alors que le Dragon des Glaces rencontrait sa fin.Cependant des hurlements aux pieds des remparts de Winterfell l’interpelèrent, quittant le lézard des yeux un instant. Elle reconnut le cavalier du défunt dragon, le Roi de la Nuit. Elle vit plusieurs personnes tenter leur chance contre lui. Son regard se reporta sur Viserys. Elle n’aurait peut-être pas d’autres opportunités pour lui faire payer l’affront fait à sa famille. Mais lorsque dans une dernière hésitation elle regarda à nouveau le Roi de la Nuit, son coeur se glaça d’effroi en reconnaissant Gyles foncer sur lui. Elle pria les Sept de toutes ses forces mais il était déjà trop tard, son ami d’enfance venait de se faire repousser de plusieurs mètres, non sans avoir touché l’ennemi avant. “GYYYLES !!” hurla-t-elle. Elle n’eut rien besoin de dire ou de faire, Vraël virait déjà, laissant Viserys et son dragon derrière eux pour porter secours à l’Ardoise. En quelques battements d’ailes douloureux, Vraël atterrit lourdement dans la neige. La seconde d’après, Wynafryd courait déjà à sa rencontre, tombant sur ses genoux, cherchant où son ami était blessé. “Non, non, non, non. Reste avec moi Gyles. Reste avec moi c’est un ordre !” dit-elle, paniquant alors qu’elle soulevait chaque parcelle de son armure pour trouver la plaie qui l’avait conduit à tomber inconscient. Elle finit par le retourner sur le ventre aussi délicatement qu’elle le pouvait dans cet état d’angoisse et vit la plaie sanglante de son dos. Wynafryd ne se posa pas bien plus de question et sortit précipitamment son épée, la présentant à Vraël. “Dracarys.” Elle releva un bras pour se protéger le visage tandis que le dragon faisait briller la lame. Après quoi elle aposa celle-ci sur la plaie de Gyles pour la cautériser, serrant les dents face à l’odeur de chaire grillée qui se dégageait. Gyles sembla se réveiller légèrement, assez pour qu’il puisse l’aider à monter sur le dos de Vraël, incapable de le hisser seule. “Éloigne le du front, qu’il reprenne ses esprits, je suis juste derrière vous !” dit-il à son dragon avec un hochement de tête avant de ranger sa lame pour armer son arc et courir dans la direction que le saurien venait de prendre.
Lancé de dés #5 (sauvetage de Gyles réussi)
DRACARYS
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« battle against the dead »
An 302, lune 12, semaine 2
Après avoir raté son attaque, Arstan avait dans un premier temps continué sa course sur son cheval sans se retourner. Mais, il n’alla pas très loin, juste de quoi se préparer à un nouvel assaut. Car, malgré l’horreur que lui avait insufflée le regard de glace du spectre qu’il avait eu face à lui, il comptait bien revenir à la charge. Ainsi le voulait R’hllor. Ainsi le voulait la vie.Faisant pivoter son cheval vers le roi de la nuit, Arstan assista aux ultimes secondes de la vie d’Harbois. Entre les épées qui s’entrechoquaient, entre les troupes qui combattaient, il vit le roi de la nuit lâcher un homme qu’il tenait par le cou et le laisser pour mort probablement après l’avoir étranglé. Sur le moment, il ne le reconnut pas car il n’avait aperçu l’homme qu’une seule seconde. Mais, le décès auquel il venait d’assister de loin eut pour effet de le motiver davantage à agir plutôt que de l’effrayer. Il fallait venir à bout de ces monstres. Il fallait redoubler de courage, il fallait redoubler de détermination et mettre fin au pouvoir des ténèbres sur la Lumière.
Arstan s’élança à nouveau vers le spectre, brandissant son arme enflammée tout en calculant sa trajectoire pour ne pas l’attaquer de front, mais plutôt en inclinant son épée horizontalement afin de maintenir une distance et de, cette fois, réussir son coup.
Ainsi chargea Arstan Cafferen et ainsi parvint-il à planter la Lumière de R’hllor dans le corps glacé de l’ennemi. Il eut le temps de voir du regard de son ennemi que cela l’avait fait tressaillir. Mais aussitôt le coup porté, aussitôt Arstan s’arrangea pour prendre plus de distance à l’aide de sa monture afin de ne pas risquer d’être touché à son tour. Si son action n’avait pas suffi à ôter définitivement la vie à ce monstre, au moins avait-il perdu en puissance.
Le seigneur des faons aperçut alors, dans l’herbe immaculée de blanc, le bouclier vert à l’effigie des faons. Heureusement à côté du bouclier posé au sol se trouvait toujours un Tavish bien vivant, visiblement agenouillé au pied d’un blessé ou d’un mort, il n’aurait su dire. Mais derrière lui, un spectre approchait. Si Tavish semblait sur le poids de se relever, il fallait néanmoins qu’il se dépêche car le danger approchait derrière lui.
« TAVISH ! », cria Arstan. « DERRIERE TOI ! »
2
Lancé de dé
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La Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Corwin Herston
Corwin l’avait fait, il avait pu planter le haut de la poitrine de ce spectre. Malheureusement il n’avait pas pu lui apporter le coup final, ce n’était pas assez. De plus, il avait raté son coup initial qui visait à transpercer cette horrible créature en plein cœur. Il avait raté son attaque car de manière imprévisible, ce marcheur blanc s’était retourné et lui avait foutu un énorme coup de pression visuelle. Il avait ancré ses yeux d’un bleu terrible en lui, cela n'avait pas manqué de faire frissonner l’Orageois. Corwin savait qu’il devait faire attention, il était encore assez proche de spectre, il fallait qu’il s’écarte et vite. Le seigneur profita ainsi du moment d’inattention du spectre, lorsqu’un autre inconscient le chargea, se faisant tuer dans la foulée, transpercer en plein cœur. Corwin avait réussi à se cacher à nouveau derrière un des débris des remparts de Winterfell. Il fallait qu’il reprenne son souffle et qu’il réfléchisse calmement à comment il allait à nouveau attaquer car désormais, ce fameux marcheur blanc était sa cible. Même les morts-vivants devaient avoir un point faible alors peut-être était-il la mort de celui qui se distinguait le plus parmi eux ? Le seigneur n’avait pas eu le temps de plus réfléchir qu’il vit une silhouette familière foncer tout droit vers ce spectre qui semblait invincible… c’était… Harbois ?! « Harbois… ? » se demanda-t-il, alors qu’il était déjà bien loin de la scène. Son beau-père avait réussi son attaque mais cela n’avait pas fait broncher son adversaire, il l’avait de manière imprévisible chopé par la gorge ! « HARBOIS ! » cria-t-il, sortant sans plus tarder de sa cachette avant de foncer tout droit vers le marcheur blanc. Le cœur de Corwin battait à une vitesse ahurissante… il accourait aussi vite qu’il pouvait vers le marcheur blanc afin de délivrer Harbois de ses griffes, mais il était trop loin… bien trop loin… « Tiens bon… tiens bon ! » se répéta-t-il. Le spectre l’avait balancé au sol, il avait senti qu’il s’approchait et ne bougeait plus prêt à accueillir Corwin. Si plus tôt, la créature intimidait clairement le seigneur Herston, celui-ci par son adrénaline et sa frayeur pour Harbois n’avait pas hésité à lui foncer dessus pour tenter de le passer et rejoindre son beau-père. « Enfoiré ! » cria-t-il en tentant d’asséner un coup de lame au spectre. Malheureusement son attaque avait été trop prévisible et celui-ci avait esquivé mais heureusement sans avoir tenté de contre-attaque. Corwin ne voulait pas continuer le combat, le plus important était de secourir Harbois ! Il avait vu un jeune homme plus tôt, se précipiter sur le corps d’Harbois avant de s’éloigner pour combattre un marcheur blanc, il semblait résigné… Harbois Fell était-il mort… ? Se jetant sur le corps sans vie d’Harbois, Corwin avait immédiatement tenté de le secouer d’une manière désespérée pour le réveiller. « Harbois… » murmura-t-il, désespéré. « Harbois… » répéta-t-il en le secouant encore un peu plus fort… « HARBOIS !!! » cria-t-il, arrêtant tout mouvement. Harbois était mort… ce fumier l’avait tué… la tristesse avait déjà envahi le corps de Corwin. Il pensait déjà à sa demi-sœur Heida… déjà orpheline… ce spectre lui avait pris son beau-père… et pour ça même s’il fallait faire fondre sa glace jusqu’au dernier morceau il le fera ! Il le fallait... pour venger cet excellent homme qu’était Harbois Fell… Serrant les dents de rage, et de haine, il avait redressé sa tête vers le roi de la nuit, le fusillant du regard. La vraie bataille commençait maintenant, Corwin n'allait plus le lâcher, même s'il devait en payer de sa vie.
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Vous loupez votre attaque mais il ne riposte pas, vous vous en sortez
Valar Dohaeris
Informations ![[EVENT] Bataille de Winterfell : le front - Page 9 Giphy](https://media.giphy.com/media/3o7qDYNtT3wVzczm8M/giphy.gif)
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Multi-Compte : Valar Morghulis
Messages : 896
Date d'inscription : 27/01/2015
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5e Dracanniversaire
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Stannis Baratheon
Enfin débarrasser de son spectre, Stannis s’était tourné face au Roi de la Nuit. Il vit certains valeureux hommes de l’orage. Il vit le jeune lord Herston aller affronter leur ennemi à deux reprises. Téméraire, brave...le cerf nota dans sa mémoire l’acte de bravoure du jeune garçon. Un de ses vassaux chuta face à celui qui semblait invisible, lord Fell n’était plus. Cafferen père tenta également sa chance. D’autres n’étaient pas en train d’attaquer. Il chercha Dondarrion et Neina du regard. Sa prêtresse était aux prises avec un spectre, elle était dans l’incapacité d’attaquer leur ennemi. Dondarrion lui semblait mal en point. L’homme serra les dents. « LORD BERIC ! ENVOYEZ-MOI LES HOMMES EN FORME CONTRE NOTRE ENNEMI ! » hurla-t-il afin de couvrir le tumulte de la bataille et être sûr que son fidèle vassale l’entende. « HOMME DE L’ORAGE » appela le Baratheon « Notre ennemi est à terre, je veux que tout ceux ayant une arme fatale à ses créatures aille l’attaquer. Ceux qui feront preuve de couardise devront en répondre devant la justice du Roi et R’hllor ! Attaquez-le jusqu’à qu’il soit mort même si vous devez y laisser votre vie ! Pour nos femmes ! Pour nos enfants ! Pour Westeros ! Pour la lumière ! » Il leva son épée enflammée vers le ciel, sous les cris de ceux qui était autour de lui et les hommes s’élancèrent vers le roi de la nuit, Stannis y comprit. Il attaque son ennemi avec fureur, et les flammes de l’épée mordirent l’armure glacé du leader des créatures des ténèbres. Mais la riposte fut violente. Ejecté un peu plus loin, il chuta lourdement et sentit la lame de son ennemi qui entra profondément dans son flanc. Le sang ruisselait à flot et le suzerain de l’orage chercha son souffle. Posant sa main sur sa blessure pour tenter d’arrêter le flux sanguin. lancé de dé
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Compte MJ,merci de ne pas MP
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♫ Bataille de Winterfell : le front ♫
Sa cuisse lui faisait mal, extrêmement mal, et elle ne savait pas pourquoi mais la chance semblait l’abandonner. Elle détestait Geneva … depuis que cette peste était entrée dans sa vie, elle la détestait au plus haut point, plus rien n’était comme avant depuis que la blonde avait fait les yeux doux à Ramsay … SON Ramsay !
Myranda serra les dents, mordant la neige, toussant pour cracher du sang, se tournant pour observer le ciel. Pourquoi avait elle accepté d’être sur le champ de bataille ? Elle n’était pas faite pour ce combat ! Serrant sa dague, la servante se redressa maladroitement, sentant le sol se dérober sous ses pieds alors qu’elle avait l’impression d’avoir bu des litres de vins.
Puis il y avait eu cette chose en face d’elle, qui levait ses bras, remettant dans le combat des centaines de morts. Myranda sentait les larmes lui monter aux yeux. C’était ainsi ? Une fois mort, ils allaient se relever pour garnir son armée ?
Un peu plus loin, les cris des bannerets de Ramsay se faisaient entendre, et Myranda observa des hommes prendre son amant. Il n’était pas mort ! Puis il y eu Robb Stark attaquant la créature, ce leader des marcheurs blancs. S’en suivi bien des hommes.
Que faire ? Retourner auprès de son amant ? Tenter sa chance dans son état ? La jeune femme senti une larme perler sur sa joue. « Faites que vous réussissiez nos envies Lady Aubélia. » Un murmure plus pour elle-même que pour les autres alors qu’elle tournait son visage vers celui qui était appelé le Roi de la Nuit.
Son regard avait changé, déterminé, focalisé. « Pour Ramsay ! » Myranda entreprit de s’avancer rapidement vers la créature, elle oubliait la douleur, elle oubliait qu’elle n’était qu’une mortelle, elle sentait l’adrénaline dans ses veines !
Elle se sentait bien, elle se sentait légère, mais n’avançait plus. Ses poumons la brûlaient alors qu’elle n’était qu’à quelques mètres du Roi de la Nuit, et elle leva son visage vers le ciel. Que la nuit était belle … que le silence était doux … un hoquet lui fit régurgiter le sang qu’elle avait, alors qu’une épée lui avait traversé le dos, ressortant à sa poitrine.
Puis la neige se fit sentir sur ses genoux, dans ses mains qui ne parvenaient plus à tenir la dague. Les larmes lui montaient, mais elle souriait, voyant le visage de Ramsay et d’Aubelia avant qu’elle ne se laisse aller sur le côté, le regard vide de toutes expressions, un sourire sur les lèvres.
Myranda venait de mourir.
Lancé de dé
Résultat 6 : 91 à 100: mort de votre personnage
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« battle against the deads »
An 302, lune 12, semaine 2
Tavish dut bien se résoudre à abandonner là le corps de l’homme qu’il n’avait pas pu sauver. Et ce fut pour faire face à un marcheur blanc, dont son père le prévint d’ailleurs à temps de la présence, qu’il le fit. Alors qu’il affrontait l’ennemi dans un duel à l’épée, il entendit des cris désespérés devant la mort d’Harbois. Il le savait bien ; il était trop tard pour le seigneur de Fellbois et qu’un autre après lui tente à nouveau de le secouer, de le réveiller, n’y changerait rien. Il n’était plus.Alors qu’il venait tout juste de se débarrasser du marcheur blanc qui l’avait attaqué, Tavish entendit l’appel de son seigneur suzerain. « Notre ennemi est à terre, je veux que tout ceux ayant une arme fatale à ses créatures aille l’attaquer. Ceux qui feront preuve de couardise devront en répondre devant la justice du Roi et R’hllor ! Attaquez-le jusqu’à qu’il soit mort même si vous devez y laisser votre vie ! Pour nos femmes ! Pour nos enfants ! Pour Westeros ! Pour la lumière ! », avait dit Stannis. Après avoir assisté à la mort d’Harbois, qu’il avait été incapable de secourir à temps, des mains du leader des marcheurs blancs, Tavish ne pouvait que redoubler de détermination pour tenter de l’anéantir. Suivant l’exemple donné par son père, il s’élança à son tour vers l’ennemi principal.
Assez proche désormais que pour voir à son tour les yeux d’un bleu glacé du roi de la nuit, Tavish se servit de Lamentation pour lui asséner un premier coup. Malheureusement, celui-ci ne trouva pas sa cible car il fut paré par la lame glacée du spectre. Tavish libéra son épée de l’affrontement pour tenter un nouveau coup, mais le roi de la nuit fut plus rapide et en une fraction de seconde, il para le coup de Tavish pour l’en gratifier immédiatement d’un autre, qui le toucha près de la clavicule. A quelques centimètres près, si Tavish n’avait pas tenté d’éviter l’épée, peut-être aurait-il eu la gorge tranchée. Malgré la douleur, malgré la plaie saignante que venait de lui infliger le roi de la nuit, l’héritier de Bourgfaon était prêt à brandir à nouveau son épée valyrienne contre le spectre. Malheureusement, alors qu’il reculait d’un pas pour se préparer à un nouvel assaut du roi de la nuit, le faon trébucha sur une des nombreuses pierres s’étant écroulée des remparts de Winterfell. A terre, le cou en sang, il serait peut-être à la merci du roi de la nuit avant de pouvoir se relever.
A moins que derrière lui, le spectre doive faire face à une nouvelle attaque...
Echec de l'attaque. Blessure grave.
Le Soleil de Tyrosh
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La bataille de Winterfell.
Au front.
Marq Grafton
Marq ne sut pas combien de temps il resta là, à divaguer dans les limbes de son esprit, dans le noir le plus total. Il ne sentait ni ne ressentait plus rien, si ce n’est un froid toujours plus intense qui engourdissait petit à petit ses membres. Reverrait-il Goëville ? Cette perspective lui semblait si lointaine à présent. Ce maudit spectre avec sa lame ébréchée… C’était lui le responsable… Allait-il le rejoindre, à présent ? Quelqu’un semblait en avoir décidé autrement. Son nom. Il l’entendait de plus en plus distinctement au fil des secondes. Il eut également plusieurs secousses qui eurent le don de lui rappeler qu’il avait encore ses membres intacts, ou presque. Puis un cri. Un cri qui acheva de le sortir de cette étrange torpeur.
@Cassandre. C’était Cassandre. Difficilement, Marq hocha la tête aux propos de la gladiatrice, bien qu’ayant oublié l’espace de quelques instants l’endroit où il se trouvait. Sa tête lui tournait toujours affreusement, et il sentait toujours ce sang poisseux qui s’écoulait de sa plaie. Si sa côte n’avait pas été là pour le protéger… Il n’aurait sans doute déjà plus la capacité d’y songer et se serait peut-être même relevé avec ces monstres. Alors que la gladiatrice l’aidait à se remettre debout, Marq prit quelques instants pour retrouver un équilibre convenable. Autour de lui, le monde semblait encore se brouiller. Avalant difficilement sa salive au goût métallique, le jeune homme eut tout de même le courage et la possibilité de se baisser à nouveau, récupérant son épée qu’il avait lâchée dans sa chute. La soupesant difficilement, le Grafton jeta un regard dans la direction de Cassandre, malgré les vertiges dont il était toujours pris.
« … Nous sommes venus ici ensemble, nous repartirons ensemble. maugréa Marq, posant sa main libre au niveau de son crâne comme pour s’assurer que ce dernier était toujours entier et intact. Et espérons que vous n’ayez pas besoin d’en arriver-là, bien que je vous en croit bien capable… maugréa-t-il.
Ici, la mort comme tous l’entendaient ne semblait pas avoir sens. Ils combattaient contre des morts qui s’étaient redressés et qui avaient au moins autant de vivacité au combat qu’un être vivant parfaitement constitué. Et que dire de cette chose qui semblait les contrôler ? Si dragon elle avait perdu, cela ne semblait que la rendre plus dangereuse encore… Le jeune homme n’y cependant pas le temps de se poser d’avantage de questions. Si accalmie il y avait eu lieu, elle venait de s’achever. Les monstruosités s’approchaient d’avantage, comme attirées par son état, si cela était possible. Secouant la tête pour en chasser ses vertiges, Marq prit une grande inspiration, cherchant à emplir à nouveau ses poumons comme pour éviter de défaillir. Si douleur il avait ressenti jusqu’à présent, désormais, il ne sentait plus son flanc lésé. Le Grafton ne savait pas quoi penser d’une telle chose. Maladroitement, il para l’assaut du mort le plus proche, le retenant aussi longtemps que cela lui était possible.
Le Guerrier sembla lui sourire une fois de plus cependant. Se saisissant d’une torche encore en partie allumée malgré la neige Marq l’enfonça dans ce qui aurait du être le ventre de la créature. En quelques instants, la chose s’effondra, inerte. Le souffle rauque, Marq cherchait de l’air. Hélas, ce dernier semblait lui manquer. Portant sa main à sa blessure, le Grafton grimaça. Perdant son équilibre, et malgré tous ses efforts pour chasser ses vertiges, sa blessure eut une nouvelle fois raison de lui. Si Marq lutta pour se redresser, cela fut vain. Une second fois, il sombra et s’effondra.
Lancé de dé.@Cassandre. C’était Cassandre. Difficilement, Marq hocha la tête aux propos de la gladiatrice, bien qu’ayant oublié l’espace de quelques instants l’endroit où il se trouvait. Sa tête lui tournait toujours affreusement, et il sentait toujours ce sang poisseux qui s’écoulait de sa plaie. Si sa côte n’avait pas été là pour le protéger… Il n’aurait sans doute déjà plus la capacité d’y songer et se serait peut-être même relevé avec ces monstres. Alors que la gladiatrice l’aidait à se remettre debout, Marq prit quelques instants pour retrouver un équilibre convenable. Autour de lui, le monde semblait encore se brouiller. Avalant difficilement sa salive au goût métallique, le jeune homme eut tout de même le courage et la possibilité de se baisser à nouveau, récupérant son épée qu’il avait lâchée dans sa chute. La soupesant difficilement, le Grafton jeta un regard dans la direction de Cassandre, malgré les vertiges dont il était toujours pris.
« … Nous sommes venus ici ensemble, nous repartirons ensemble. maugréa Marq, posant sa main libre au niveau de son crâne comme pour s’assurer que ce dernier était toujours entier et intact. Et espérons que vous n’ayez pas besoin d’en arriver-là, bien que je vous en croit bien capable… maugréa-t-il.
Ici, la mort comme tous l’entendaient ne semblait pas avoir sens. Ils combattaient contre des morts qui s’étaient redressés et qui avaient au moins autant de vivacité au combat qu’un être vivant parfaitement constitué. Et que dire de cette chose qui semblait les contrôler ? Si dragon elle avait perdu, cela ne semblait que la rendre plus dangereuse encore… Le jeune homme n’y cependant pas le temps de se poser d’avantage de questions. Si accalmie il y avait eu lieu, elle venait de s’achever. Les monstruosités s’approchaient d’avantage, comme attirées par son état, si cela était possible. Secouant la tête pour en chasser ses vertiges, Marq prit une grande inspiration, cherchant à emplir à nouveau ses poumons comme pour éviter de défaillir. Si douleur il avait ressenti jusqu’à présent, désormais, il ne sentait plus son flanc lésé. Le Grafton ne savait pas quoi penser d’une telle chose. Maladroitement, il para l’assaut du mort le plus proche, le retenant aussi longtemps que cela lui était possible.
Le Guerrier sembla lui sourire une fois de plus cependant. Se saisissant d’une torche encore en partie allumée malgré la neige Marq l’enfonça dans ce qui aurait du être le ventre de la créature. En quelques instants, la chose s’effondra, inerte. Le souffle rauque, Marq cherchait de l’air. Hélas, ce dernier semblait lui manquer. Portant sa main à sa blessure, le Grafton grimaça. Perdant son équilibre, et malgré tous ses efforts pour chasser ses vertiges, sa blessure eut une nouvelle fois raison de lui. Si Marq lutta pour se redresser, cela fut vain. Une second fois, il sombra et s’effondra.
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L’éternité, c’est la Mer mêlée au Soleil.
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La bataille de Winterfell
You'll have to fight until dawn
Tessayah
Tout n'était que chaos et ténèbres alentours. Dans le ciel, un dragon en avait abattu un autre, et aux flammes bleues qu'il essayait encore de cracher, le perdant révélait qu'il était la monture de leur ennemi. Il s'écrasa lourdement contre les murailles de Winterfell, ouvrant alors une brèche.Mais ce que la prêtresse rouge comprit, surtout, en voyant la scène...C'était que leur ennemi ne pouvait plus voler. L'autre dragon lui avait arraché les ailes. Le combat se poursuivrait à terre pour lui, et il devenait une cible comme une autre.
Leur cible.
Voilà donc! Le moment était venu pour elle de voir s'accomplir ce pour quoi elle avait été formée pendant tant d'années. Ce pour quoi les serviteurs de R'Hllor se battaient.
Enfin, la victoire était proche, et la lumière succèderait aux ténèbres!
Serrant toujours son flanc en grimaçant, elle se précipita vers les murailles en ruine...Et elle le vit. L'ennemi. Celui qui ne faisait qu'un avec la glace et l'obscurité.
-Āeksios, pria-t-elle sans détacher son regard de cet être abominable, aōhos oñoso īlōn jehikās kesrio syt bantis zōbrie issa se ossȳngnoti lēdys.
Maître, que ta lumière nous éclaire, car la nuit est sombre et pleine de terreurs.
Mais les morts se relevaient autour d'elle. A peine eut-elle le temps de voir quelques personnes se jeter sur l'ennemi, réussissant pour certains, et ratant pour d'autres. Elle en repoussaient qui tombaient déjà en morceaux quand elle vit une forme familière se jeter sur la cible, et la transpercer avec une arme qu'elle avait elle-même enflammée...Avant d'être terrassée par le pouvoir du monstre.
-Monseigneur!!! Hurla-t-elle alors.
Et la première chose qui lui vint à l'esprit fut Heida....Heida, à qui elle n'avait jamais caché la vérité concernant les issues possibles de la guerre...Mais à qui elle avait voulu donner de l'espoir grâce au Maître...
Elle se disait qu'elle devait intervenir, mais elle vit Corwin, son beau-fils, se jeter à sa suite.
Elle ne sut pas ce qui arriva ensuite, un mort se jetant sur elle, la projetant plus loin.
Se relevant en hâte, elle vit le cadavre se jeter sur un homme plus loin. Mais si l'homme le terrassa à l'aide d'une torche, il sombra dans l'inconscience.
Il était blessé.
Rampant jusqu'à lui, essayant de se faire discrète grâce à sa cape, Tessayah l'atteignit et le redressa contre son giron. Puis, posant la main contre sa blessure, elle entonna une prière à R'Hllor qui eut pour effet de cautériser la plaie.
-Ser! Fit-elle alors en le secouant. Réveillez-vous, ser. Votre blessure n'est pas belle, mais vous êtes encore en vie.
Certes la prière avait pu améliorer son état...Mais il aurait besoin de soins après la bataille.
-Relevez-vous, ajouta-t-elle. Et gardez courage. L’ennemi a perdu sa monture. Il est près de perdre cette guerre. Nous pouvons le vaincre!
Les combats n'étaient pas encore terminés, mais ils n'avaient jamais été aussi près de la victoire.
Lancer de dé
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Jorah Mormont #7
Bataille de Winterfell, an 302, lune 12, semaine 2
Les morts humains commencèrent à se relever un à un alors que les Mormont se regroupaient. Edrick avait reprit ses esprits, le bandage qu'il lui avait confectionné à la hâte était assez efficace pour qu'il reste sur pied et l’étreinte fraternelle qu'il lui avait prodigué avait été le signe même de sa reconnaissance. Ils rejoignirent Alysane et Brandon, ce dernier semblant mal en point. C'est à cet instant que les remparts de Winterfel s’écroulèrent sous le poids du dragon ennemi, assassiné pour le dragon vert dont il ne connaissait pas le maître. Jorah observa la scène, bouche bée, tandis que se relevait l'homme -ou plutôt le spectre glacé- qui le montait alors. Edrick l'identifia immédiatement comme leur chef, le Roi de la Nuit, mais ils n'eurent pas le temps d'en dire quoique se soit. Edrick avait visiblement une idée derrière la tête. Il lui intima de rester en vie, lui serrant l'épaule avec chaleur, ce à quoi Jorah ne put que répondre:
« Toi aussi Edrick, pas de nouvelles frayeurs. »
Mais c'était sans compter sur les intentions de ce dernier. Alysane lui confia Brandon, leur demandant de rester ensemble. Il arqua un sourcil, interrogateur, tandis qu'elle suivait le père de ses enfants. Échangeant un bref regard avec le Norroit, le Chevalier comprit finalement ce qu'ils s'apprêtaient à faire et voulut les empêcher.
« Alysane, non ! » s'écria-t-il mais les deux Ours étaient déjà bien assez loin.
Il n'eut de toute façon pas l'occasion de tenter plus, car déjà la mort les assaillait à nouveau. Un juron franchit ses lèvres. Malheureusement, ce n'était plus seulement des spectres aux visages inconnus, mais aussi des hommes aux couleurs du Nord et de l'Orage, qu'ils affrontaient à présent. Leur nombres avaient ainsi triplés et Jorah se sentit un instant submergé alors qu'il évitait habilement l'attaque de l'un d'eux. Se mettant dos à Brandon, se protégeant ainsi l'un et l'autre d'attaque surprise par l'arrière, il reprit le combat en hurlant à son compagnon.
« Je prends ce côté-ci, et toi l'autre. »
Son inquiétude pour les deux Ours étaient plus vives que jamais mais il n'avait malheureusement aucune possibilité de leur venir en aide ou de les suivre, quelque soit leur objectif. De plus, le Norroit était blessé et pour cela non plus, il ne pouvait rien. Le premier adversaire qu'il rencontra possédait une plaie béante dans l'abdomen, ce qui avait probablement causé sa perte. Le bleu glacial de ses yeux ne détrompaient pourtant pas sur ses intentions. Qu'il eut été tué par un spectre ne changeait en rien son nouvel objectif, il était à présent l'un des leurs et voudrait sa perte.
Par chance, il tenait une torche à la main. Probablement l'arme qu'il utilisait avant de mourir. De ce fait, il ne put pratiquement rien contre la lame du chevalier qui lui trancha le bras après avoir évité la morsure des flammes. La torche à terre, il repoussa le spectre un bref instant d'un puissant coup dans le flanc, attrapa cette dernière et embrasa son ancien propriétaire avec.
« Toi aussi Edrick, pas de nouvelles frayeurs. »
Mais c'était sans compter sur les intentions de ce dernier. Alysane lui confia Brandon, leur demandant de rester ensemble. Il arqua un sourcil, interrogateur, tandis qu'elle suivait le père de ses enfants. Échangeant un bref regard avec le Norroit, le Chevalier comprit finalement ce qu'ils s'apprêtaient à faire et voulut les empêcher.
« Alysane, non ! » s'écria-t-il mais les deux Ours étaient déjà bien assez loin.
Il n'eut de toute façon pas l'occasion de tenter plus, car déjà la mort les assaillait à nouveau. Un juron franchit ses lèvres. Malheureusement, ce n'était plus seulement des spectres aux visages inconnus, mais aussi des hommes aux couleurs du Nord et de l'Orage, qu'ils affrontaient à présent. Leur nombres avaient ainsi triplés et Jorah se sentit un instant submergé alors qu'il évitait habilement l'attaque de l'un d'eux. Se mettant dos à Brandon, se protégeant ainsi l'un et l'autre d'attaque surprise par l'arrière, il reprit le combat en hurlant à son compagnon.
« Je prends ce côté-ci, et toi l'autre. »
Son inquiétude pour les deux Ours étaient plus vives que jamais mais il n'avait malheureusement aucune possibilité de leur venir en aide ou de les suivre, quelque soit leur objectif. De plus, le Norroit était blessé et pour cela non plus, il ne pouvait rien. Le premier adversaire qu'il rencontra possédait une plaie béante dans l'abdomen, ce qui avait probablement causé sa perte. Le bleu glacial de ses yeux ne détrompaient pourtant pas sur ses intentions. Qu'il eut été tué par un spectre ne changeait en rien son nouvel objectif, il était à présent l'un des leurs et voudrait sa perte.
Par chance, il tenait une torche à la main. Probablement l'arme qu'il utilisait avant de mourir. De ce fait, il ne put pratiquement rien contre la lame du chevalier qui lui trancha le bras après avoir évité la morsure des flammes. La torche à terre, il repoussa le spectre un bref instant d'un puissant coup dans le flanc, attrapa cette dernière et embrasa son ancien propriétaire avec.
- code by lilie -
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Brandon Norroit
Brandon se racla la gorge pour éjecter un crachat sanguinolent. Sa respiration rauque se mêlait à celle des mourants qui, tout autour de lui, agonisaient. Les épées s’entrechoquaient si près qu’il avait l’impression qu’elles étaient dans sa tête. Il grogna et passa une main fiévreuse sur son visage couvert d’herbes et de boue. De ce masque brun, seuls ses yeux bleus ressortaient. Campé sur ses jambes trapues, le Norroit ne vacillait pas, malgré la tête de lance qui lui trouait les côtes. Un vacarme de tout les diables lui fit relever la tête.
« Qu’est-ce que c’est que cette merde ? » cracha-t-il, entre horreur et stupeur, à la vue de l’immense dragon qui venait de s’écraser sur les murailles millénaires de Winterfell.
Malgré la distance, il vit nettement les blocs de pierre se détacher et tomber en cascade sur les hommes postés dans les fosses. Des flammes bleues illuminèrent le ciel d’encre et Brandon eut un mouvement de recul.
Le silence qui suivit lui glaça les os. Il pouvait entendre son coeur battre à ses tempes et le fer perdu dans ses chairs s’enfoncer à chaque inspiration. Dans un bruissement lent, terrible, les troupes tombées se relevèrent. Et Brandon aussi, les pognes serrées autour de la garde de son épée. Il était encore en vie. Il ne flancherait pas.
Des yeux, il chercha les Mormont. Edrick ( @Edrick ) apparut derrière la carcasse du cheval. C’est son cri, puis sa course qui obligèrent le nordien à la suivre des yeux jusqu’au Roi de la Nuit.
« Pas aussi timbré que lui, visiblement, » railla-t-il alors qu’Alysane le réunissait avec Jorah.
Mais déjà, l’ourse s’élançait derrière son compagnon, la lame fr Grand Griffe scintillante.
« Ni que toi… »
Sa voix mourut lorsque le couple disparu dans le tumulte, sans qu’il ne sache s’il allait jamais les revoir.
Dos à dos avec la cousin de son épouse ( @Jorah Mormont ), il n’eut pas besoin de lui répondre pour qu’ils se comprennent. Ignorant la douleur qui lui déchirait le flanc, il abattit avec force son épée qui fendit dans la longueur le torse de son ennemi. Il le repoussa d’un coup de pied, s’empara d’une torche abandonnée dans la boue et lui enfonça si fort dans la bouche, que les dernières dents sautèrent.
« Combien de temps… » Il inspira bruyamment. « Combien de temps penses-tu que nous tiendrons ? »
Le nordien n’avait pas besoin de belles paroles. De « le temps qu’il faut », de « jusqu’à l’aube ». Il n’était pas idiot, une lance le transperçait, par les Anciens Dieux !
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« battle against the dead »
An 302, lune 12, semaine 2
Le cœur d’Arstan rate un battement lorsqu’il voit son fils, qui s’est élancé à la rencontre du roi de la nuit, être touché par la lame glacée du spectre. Il s’élance déjà à son secours lorsqu’il le voit trébucher et tomber devant le leader de l’armée des morts. Par chance, un homme s’interpose et sauve probablement Tavish d’un second coup, fatal cette fois. Grâce à l’intervention de ce courageux combattant, Tavish peut s’éloigner mais sa blessure n’est pas belle à voir et son cou devient rouge de sang. Cela aurait pu être bien pire. A quelques centimètres près, le coup d’épée du roi de la nuit aurait pu lui arracher la vie. « Où est ce foutu prêtre !? », pense Arstan. Ne lui avait-il pas dit de ne pas perdre son fils de vue ? Par R’hllor !« Trouve Gyllryios ! », ordonne-t-il à son fils. « ALLEZ, VA LE TROUVER ! », insiste-t-il, estimant que son héritier a besoin de toute urgence de l’aide que peut leur apporter leur prêtre.
Le regard du seigneur de Bourgfaon se pose ensuite son regard sur le chef de cette armée de morts. « Allons tuer cette petite merde ! », crache Arstan en donnant l’impulsion à son cheval pour qu’il charge à nouveau.
Son épée enflammée brandie, Arstan lance le premier coup, mais le roi de la nuit pare puis se baisse pour éviter le second assaut tout en profitant de l’occasion pour asséner son prochain coup à la monture d’Arstan qui se cambre violemment sous l’effet de la douleur mêlée. Le seigneur de Bourgfaon perd malheureusement l’équilibre et se retrouva au sol, comme son fils un peu plus tôt. Il se dépêche pour se relever, attrapant de toute urgence son épée enflammée tombée dans la neige. Le feu brûle toujours mais le feu sera-t-il suffisant ?
Un autre coup. Paré. Un autre encore. Paré également. Le roi de la nuit a clairement l’avantage sur le seigneur des faons qui est contraint de reculer après chaque assaut. Un autre coup et Arstan sent le métal froid trancher sa peau de l’épaule jusqu’au coude. Il brandit à nouveau son épée de feu, mais elle ne rencontre ni le métal, ni la chair du roi de la nuit lorsqu’elle s’abat. Le spectre, avec l’agilité d’une « première épée », a évité l’assaut. Cela lui permet d’avoir quelques secondes d’avance sur Arstan. Quelques secondes qui lui suffisent pour planter sa lame glacée dans le torse de l’orageois.
Le regard froid du roi de la nuit le fixe alors que la lame glacée ressort de sa peau. Son épée enflammée tombe lui échappe et rencontre la neige à nouveau. Arstan Cafferen s’effondre à son tour, à genou. Le seigneur des faons voit le roi de la nuit lui tourner le dos et s’éloigner. Sa main se pose sur sa blessure et en ressort toute ensanglantée. A ses pieds, la neige immaculée est tâchée de gouttelettes de sang. Arstan ne sait pas où exactement il a été touché mais il sait que c’est grave. Il sait qu’il ne se relèvera pas. A sa gauche, le feu de son arme semble s’éteindre doucement au contact de la neige. Sa vue se brouille. Il sait qu’il va mourir.
Bientôt, les épées qui s’entrechoquent ne sont plus qu’un bruit très lointain. La fatigue s’empare de lui et le force à fermer les yeux. Il voit Tavish, il voit Shyra. Ces dernières pensées sont pour eux, ses enfants.
Il s’effondre en avant. Son visage s’enfouit dans la neige glacée. Mais, il ne sent déjà plus rien. Il n’est plus...
*
Echec de l'attaque. Personnage mort
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