[EVENT] Bataille de Winterfell : le front

Date d'inscription : 26/01/2015

# Lun 24 Fév - 11:43

Event

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

bataille du front

La neige était épaisse, elle ne cessait de tomber depuis plusieurs jours, le vent et le brouillard s’invitant également à Winterfell, rajoutant un sentiment d’oppression. Mais surtout, le plus inquiétant était la nuit tombant beaucoup trop tôt…jusqu’à ne plus partir ne signifiant qu’une seule chose : ils étaient là. Aux portes de la forteresse des loups. Les légendes inimaginables pour les adultes, les cauchemars des enfants étaient bels et bien réels. Le silence de la nature était saisissant, glaçant. Les armées étaient prêtes. Robb Stark menait le front de la bataille, au nord des murs de son château. Les armées nordiennes et les volontaires orageois et conflanais à ses côtés. Les bans des armées du Sud étaient à peine arrivés et contournaient la forteresse pour attaquer les flancs de cette armée, l’armée des morts.

Winterfell s’était barricadé. Sur les murs, des archers enflammant leurs flèches pour soutenir les hommes situés à l’extérieur. Mais serait-ce suffisant ? L’espoir de survie était-il réel ou utopique ? Dans la nuit noire, les épées allaient s’entrechoquer, l’acier allait chanter, les cris iraient glacer le sang de nombreux hommes. Certains tomberaient, emportés par la mort qu’ils affrontaient. Les prêtres rouges enflammaient les épées de leur lord, certaines lames d’acier valyrien venaient trancher la glace des Spectres et le verredragon venait les faire exploser. Des torches étaient disposées un peu partout, permettant à ceux n’ayant pas ce genre d’arme de pouvoir survivre, d’avoir une chance.

Dans le ciel un autre combat se dessinait. Les dragons étaient bels et bien de retour. Trois de tailles différentes étaient là avec leur dragonnier pour prêter main forte aux soldats. Leur souffle brûlant pouvant réduire à néant ces créatures des âges anciens. Mais un autre ennemi les attend en particulier. Monté par le Roi de la Nuit en personne. Le dragon des glaces. Son souffle glacé allait prendre en chasse les créatures faites de feu. Sur tous les fronts, la guerre allait faire rage.

Certains espèrent que la prophétie du prince qui fut promis, qu’Azor Ahai va pouvoir sauver le monde. Espérance vaine ou réalité ? Une chose est sûre… la nuit est sombre et pleine de terreurs… Valar Morghulis…

DRACARYS

Compte MJ,merci de ne pas MP

# Lun 24 Fév - 22:25

« battle against the dead »

An 302, lune 12, semaine 2

Il y avait cru, bien sûr, sans quoi il ne ferait pas partie de ces volontaires orageois partis dans le Nord. Et pourtant, alors qu’il commençait à pouvoir distinguer ces squelettes décharnés avançant vers eux dans la nuit noire, il n’en crut pas ses yeux. Durant toute cette première lune de voyage, un petit espoir demeurait au sein de tous ces volontaires qu’ils étaient. L’espoir qu’ils se soient trompés, que la menace soit de nature différente, que les rumeurs soient fausses…Mais, la mort était là et elle avançait vers eux…

Dans sa lourde armure, qui était gravée au centre des deux faons de ses armoiries, Tavish, posté sur sa monture, put pourtant sentir la chaîne métallique du collier que lui avait donné sa petite sœur, pour lui porter chance. Il ferma les yeux un court instant pour s’imprégner du visage des deux femmes qu’il avait laissé derrière lui à Bourgfaon, sa jeune épouse Shoren et sa sœur Shyra.

Ah, Shoren, qui sans doute refusait toujours de croire que de telles choses soient possibles... « Qu’elle puisse continuer de le penser », c’était tout ce qu’il souhaita dans une prière silencieuse. « Que jamais ces spectres n’aillent plus loin. » car en cette précoce nuit glaciale, à Winterfell, c’était pour cela que des hommes et même des femmes allaient se battre ; pour faire triompher la vie.

Si en entendant cette armée des morts qui avançaient vers eux, Tavish sentit ce frisson d’effroi parcourir son corps du haut de son crâne à l’extrémité de ses membres, son bras droit se saisit néanmoins du manche de son épée valyrienne, Lamentation, d’un air décidé. Le combat allait commencer. L’héritier de Bourgfaon croisa un très court instant le regard à son père, à ses côtés, et vit de ses propres yeux l’épée de ce dernier s’enflammer soudainement suite aux paroles valyriennes que prononçaient Gyllyrios depuis quelques minutes déjà, jusqu’alors en vain. Avec des morts qui marchaient et un dragon dans le ciel, plus rien ne pouvait les étonner. Et pourtant, cela dut donner un regain d’espoir aux deux hommes de la famille Cafferen car dans ce petit miracle qui survenait au milieu des ténèbres, R’hllor rappelait à ses fidèles sa présence et sa Lumière.

Mais, la guerre n’attend pas et encore moins lorsque c’est contre la mort que l’on se bat. Et en effet, très vite, l’ennemi fut là. Profitant de l’avantage conféré par sa hauteur, alors qu’il se trouvait sur sa monture, Tavish n’eut aucun mal à trancher la tête de la créature hideuse et en lambeau aux yeux bleus étincelants. Grâce aux propriétés de son épée, en acier valyrien, le mort le resta cette fois, ne se relevant pas à nouveau. Le spectacle, cependant, était plus terrifiant que quiconque n’aurait pu l’imaginer et pour sûr, hanteraient tous ceux qui auraient la chance de s’en sortir encore longtemps…

Du répit, ils n'en auraient pas. Le silence de cette nuit glacial était désormais révolu, des cris partout se faisant entendre. Déjà, Tavish s'apprêtait à tuer le prochain assaillant. Cett guerre, ils n'avaient pas le choix, ils devaient la gagner.

*

Lien lancé de dé

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# Lun 24 Fév - 23:59

This is war

An 302 | Lune 12 | Semaine 2

Bataille du front

C’était le grand jour. Celui que Robb avait redouté de tout son cœur depuis que les Spectres avaient passés le Mur et se dirigeaient droit vers eux. Le jeune loup n’avait alors eu de cesse de tout mettre en œuvre pour être prêt pour ce jour. Mais il était bien difficile de se préparer à une telle bataille. Ils allaient se battre contre les morts et les dieux seuls savaient ce qu’ils avaient comme armes La peur qui lui enserrait les entrailles mais il ne le montrait guère, le menton haut et le regard loin pour essayer d’apercevoir au-delà du front. La neige était épaisse et les flocons qui pleuvaient en une épaisse pluie n’aidait pas à voir venir l’ennemi. Ils devraient faire avec la météo qui n’était pas en leur faveur.

Robb se tenait là, juché sur son étalon tout aussi blanc que l’épaisse poudreuse dans laquelle ils s’éparpillaient en de multitudes bataillons. Vêtu de son armure au blason du loup-garou et armé de sa longue épée en acier Valyrien que son père lui avait légué, il était prêt à faire face. Il n’aurait pas imaginé que la première guerre qu’il aurait dû mener soit contre les morts et non les vivants. Comment serait-ce possible de tuer une armée dépourvue d’âme ? Cette question restait en suspens dans sa tête mais il tenta de la balayer, levant son épée en avant, le regard froid et dur. Il n’était pas temps de se laisser aller au désespoir. Il fallait avant tout combattre. Combattre pour la vie de chacun, des siens qu’il aimait tendrement. Pour sa mère, pour ses frères, pour sa fiancée.

Le jeune loup tourna la tête à sa droite où se tenait Jon Snow. Pas de sourire entre les deux frères Stark mais un regard entendu. Comme pour se donner le souffle nécessaire d’avancer, de lancer l’assaut, et de commencer la première charge défensive contre l’armée des morts. Un cri rauque s’échappa de la gorge du Suzerain du Nord, tel un hurlement, ordonnant aux siens, à ses bannerets et à ses chevaliers, de charger l’ennemi. Combien en envoyait-il à une mort certaine ? Combien de veuves et d’orphelins ? Reviendraient-ils seulement vivants ?

« - EN AVANT ! POUR LE ROYAUME DES HOMMES ! » Vociféra-t-il. Talonnant sa monture, il fut projeté en avant par la foulée de son cheval, les cris de ses alliés firent échos au sien tels d’autres hurlements. Cela eut pour effet de lui redonner une bouffée de courage et il brandit Glace en avant, prêt à pourfendre le premier marcheur blanc qui aurait le malheur de croiser sa course destructrice. Il en arriva un, hideux, armé d’une vieille épée rouillée et il n’eut pas le temps de brandir son épée pour contrer le coup du jeune homme que déjà l’épée de ce dernier vint le transpercer de part en part. Le squelette du marcheur blanc fut pris d’un sursaut et, en un coup d’épaule, se vit réduire en morceaux s’éparpillant sur le sol blanc. Cela ragaillardit Robb qui, serrant la mâchoire, entreprit de continuer sa course en avant, alors que ses troupes heurtaient tour à tour la mort-qui-marche. Il en faudrait plus pour venir à bout du Nord. Ce n’était que le commencement.

Lancé de dés

DRACARYS

# Mar 25 Fév - 0:11

Bataille de Winterfell

This is the end

Cassandre

Si elle connaissait la mort, si elle connaissait l'odeur du sang, la guerre lui était encore inconnue. Jamais elle n'avait assisté à pareil spectacle... Si on pouvait parler de spectacle... Les hommes étaient solidement campés sur leurs positions, prêts à en découdre malgré la peur qui leur tordait les tripes. De temps à autre, elle percevait des ordres hurlés dont elle ne comprenait pas toujours tout. Mais l'essentiel était simple, ne pas mourir cette nuit. Mais pouvait-on réellement survivre à la Mort ? Cette question lui trottait dans le crâne depuis des jours et à présent, elle devait bien admettre qu'elle avait hâte de connaître la réponse. Le jour ne s'était pas levé depuis... Elle ignorait depuis quand... La neige quant à elle n'avait cessé de tomber à flocons de plus en plus gros. Et le froid... Elle pensait avoir tout connu dans ce Nord mais ce froid-là... Ce froid-là était bien différent de tout ce qu'elle avait pu imaginer. Un froid qui vous glaçait le sang, les os et le cœur. Un froid que seule la Mort pouvait vous faire ressentir. Jamais Elle n'avait été si près, nul ne pouvait l'ignorer désormais. En réprimant un frisson, elle se perdit durant un temps bien trop long dans la contemplation du ciel où nulle étoile ne brillait. Elle devait pourtant se faire une raison. Elle n'avait rien à attendre du ciel...

Juchée sur la jument qui l'accompagnait depuis Fort-Terreur, Cassandre serrait fermement dans sa paume, la lance qu'on lui avait donné quelques heures avant le départ des troupes pour le front. La pointe de cette dernière était faite d'obsidienne, un matériau qu'on disait efficace contre ces spectres qui voulaient leur peau. L'avenir le dirait... Lorsqu'elle l'avait tenu entre ses mains, une étrange sensation s'était emparé d'elle. Cela faisait des années, qu'elle ne s'était plus battu avec une telle arme. Ce n'était pas son arme de prédilection (elle avait tenu d'ailleurs à conserver sa longue épée bien qu'elle la savait désormais inutile) mais elle était plutôt douée avec et s'en était toujours sorti lorsqu'elle avait été contrainte de se battre avec une telle arme dans l'arène. Mais les arènes de Meereen étaient désormais loin et les colosses qu'elle y croisait alors ne lui paraissait plus aussi impressionnant que par le passé. Eux au moins étaient fait de chair et de sang...

Le froid s'intensifia encore un peu plus lorsqu'enfin les lignes s'avancèrent. Ils étaient là. Cassandre élança sa jument à la suite des autres cavaliers et elle vit enfin l'horreur qu'elle n'avait osé imaginer. Ils étaient des milliers à leur faire face, cadavres décharnés qui pourtant tenaient sur leurs deux jambes. La Mort marchait sur eux. Littéralement. L'un d'entre eux se rua alors sur elle dans un cri rauque à faire pâlir d'effroi. D'un geste vif, elle chargea et transperça la créature de sa lance avec une violence telle qu'elle manqua de perdre l'équilibre. Elle arracha la lame tandis que le monstre agonisait et repartit dans la mêlée. Partout autour d'elle, tout n'était plus que désolation, hurlements, cris d'agonie et les brasiers se multipliaient. Dans un espoir vain, elle se surprit une nouvelle fois à scruter le ciel d'encre à la recherche d'un dragon aux écailles émeraudes.

Lancer de dé

DRACARYS

# Mar 25 Fév - 0:48

« battle against the dead »

An 302, lune 12, semaine 2

Contrairement à son fils, Arstan n’avait pas nourri un mince espoir que les rumeurs soient fausses car il savait que cela serait vain. Il était loin ce temps où il était parti vers Cendregué presqu’insouciant dans son optimisme. La guerre, il l’avait fait déjà connu et elle l’avait indéniablement changé. Elle lui avait offert une leçon amère que dorénavant Arstan ne pouvait feindre d’ignorer ; à la guerre, personne n’est certain de s’en sortir. Il l’avait appris lorsqu’après avoir tourné la tête de tout côté, cherché et cherché encore parmi les troupes restantes et les corps étendus, il avait aperçu le vert émeraude de ses armoiries. Il avait espéré, un court instant, mais au fond, il savait déjà…Et lorsqu’il aperçut le visage à la fois terreux et ensanglanté de son jeune neveu et de son frère assassinés, son corps de guerrier, qui malgré les divers coups et les chutes s’était montré si fort, était devenu trop lourd et ses jambes avaient d’un seul cedé sous son poids. Il était tombé à genou, vacillant sous les tremblements de son émotion. Car, il avait pleuré, Arstan, aussi difficile à imaginer que cela puisse être...Et en silence, c’était Lord de la Noue, ce seigneur bieffois qu’il avait sauvé, qui s’était accroupi à ses côtes jusqu’à finalement l’aider à se relever.

Arstan ne plissa pas les yeux pour mieux voir les morts qui avançaient vers eux. Il savait désormais reconnaître la mort quand il la voyait ; tout cela était bien réel et dès maintenant, R’hllor seul savait ceux qui mourraient et ceux qui survivraient. Alors qu’à ses côtés, Gyllyrios reprenait son incantation valyrienne, espérant permettre à l’épée d’Arstan de s’enflammer, le seigneur des faons ne pensait guère à sa propre survie. Bien sûr, s’il devait mourir aujourd’hui, il regretterait le sourire de sa fille et les parties de chasses avec son fils. Il regretterait de ne plus jamais voir ses enfants plaisanter entre eux et se soutenir, comme les deux faons des armoiries de sa maison. Mais, il ne craignait pas de partir. En revanche, il craignait pour Tavish.

Et c’est bien pour ça que le seigneur des faons ne chercha pas à croiser de son fils. Car, si le seigneur, le chevalier et le croyant en R’hllor ne pouvait accepter la désertion devant le destin inconnu qui les attendaient, son cœur de père, en revanche, lui criait d’évacuer son fils avant qu’il ne soit trop tard et que bientôt, ce soit l’enfer sur terre.

Sentant le regard de son fils sur lui, il craqua cependant et tourna légèrement la tête. Etonnamment, ce fut à ce moment précis que son épée s’enflamma enfin. Cette manifestation soudaine du pouvoir de R’hllor dessina un sourire d’espoir sur le visage de Tavish et son père ne put qu’y répondre, tant le sourire de Tavish avait toujours été si communicatif. « N’oubliez pas ce que je vous aie dit », glissa-t-il à son prêtre. Et déjà les premiers vagabonds de la mort arrivèrent sur eux. Du haut de son cheval, Arstan alla à la rencontre de ce cadavre décharné, son épée flamboyante brandie devant. Le spectacle horrifiant et les cris insupportables de cette chose inhumaine prenant feu ne retinrent presque pas son attention. Il y en avait d’autres à tuer et il avait son fils à surveiller…En effet, si Arstan avait évité de croiser le regard de Tavish avant la bataille, il espérait bien ne pas perdre de vue l'héritier des Cafferen durant celle-ci…Pas cette fois...

*

lancé de dé

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# Mar 25 Fév - 13:48

Bataille de Winterfell

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Wynafryd Manderly

C’était le coeur lourd que la Manderly était restée à Blancport pendant que les hommes marchaient vers Winterfell pour répondre à l’appel de Robb. Mais la révélation de la chute du Mur avait tout changé pour elle. Elle avait tenté de se convaincre que cela ne changeait rien à ses promesses fait à Wyman et Wylla, mais l’existence de Vraël l’en empêchait. Comment pouvait-elle rester immobile et inactive à Blancport alors qu’une menace toute droit venue des Anciens Temps marchait sur tous ceux qu’elle aimait. Alors après quelques jours de tergiversation, la Sirène s’était équipée pour la bataille et avait sauté sur le dos de son dragon pour rejoindre la demeure ancestrale des Loups. Elle avait bien vu dans le regard de son grand-père qu’il aurait préféré la voir saine et sauve dans l’enceinte de Châteauneuf, mais il connaissait le coeur de sa petite fille et n’avait rien dit. Elle avait vu le retour de l’espoir de certains soldat en voyant la présence de Vraël et cela la confortait. Elle ne ferait peut-être pas grande différence sur le champ de bataille, mais elle pouvait au moins redonner confiance aux hommes.

Installée en retrait sur une colline offrant une vue dégagée sur Winterfell, elle avait attendu que la masse noire ne s’approche avant de remonter sur Vraël. Il ne servait à rien d’épuiser son dragon inutilement à survoler le vide. Lorsqu’enfin la marée noire fut en vue, Wynafryd pris place sur sa selle fabriquée spécialement pour sa monture. Après un dernier contact mental avec son dragon, elle l’élança dans les airs. Naïvement, elle espérait pouvoir endiguer toute la masse mortelle avant même qu’ils n’atteignent les nordiens et les volontaires et l’attendait de pieds fermes. Alors elle s’avança bien au-delà des lignes pour noyer ces morts vivants dans les flammes. Leur vision lui glaça le sang ou peut-être que l’air été bien plus glacial en leur présence. Toutes les créatures du passé semblaient être revenues à la vie finalement, pas uniquement les dragons. “Dracarys.” intima-t-elle à Vraël.

Elle le sentit se gonfler sous ses cuisses, prêt à relâcher ses flammes, mais un cri strident les alerta tous les deux avant cela. Wynafryd se coucha complètement sur son dragon et se retourna à temps pour voir une immense créature blanche fendre le ciel. “Impossible…” Mais à peine avait-elle eu le temps de formaliser cette pensée à voix haute qu’elle reconnut la propre gestuelle de son dragon dans celui qui lui faisait face. “Attention !” Visiblement Vraël avait de bons instincts et reconnu la même chose qu’elle puisqu’à peine avait-elle prononcé sa recommandation qu’il fit une embardée et changea complètement de direction pour échapper aux flammes bleutées du Dragon des Glaces. Wynafryd était sonnée, le sang battait dans ses tempes. Elle avait été prête à survoler les morts pour les noyer de flammes, mais la menace se faisait soudainement plus réelle alors qu’elle faisait face à un ennemi à sa hauteur. “Que les Sept et les Anciens soient avec nous…” souffla-t-elle doucement à voix haute. Visiblement Vraël en avait la conviction puisque ce nouvel ennemi ne l’empêcha pas de revenir à son ordre initial : une immense colonne rouge vint calciner l’armée des morts.

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DRACARYS

# Mar 25 Fév - 18:39

Jorah Mormont #1

Bataille de Winterfell / An 302, lune 12, semaine 2

Perché sur sa monture, Jorah fixait l'horizon invisible face à lui. La longue nuit était enfin arrivée et les morts avec elle. Il pouvait le sentir jusque dans sa chair. Les poils s'étaient dressés sur ses bras sans que cela n'ait à voir avec le froid, bien que l'air fut plus glacial que jamais. La buée sortait par sa bouche, au rythme de sa respiration. Une ambiance plus lourde qu'il ne l'avait jamais vécu en temps de guerre planait sur les troupes. Et il avait vécu de nombreuses batailles. Néanmoins, malgré le nombre d'hommes, le silence n'était ponctué que par l'agitation des chevaux et de faibles chuchotement. Tous attendait ce que l'avenir leur réservait. Le triomphe ou la mort.

Patientant calmement, bien qu'il sentait les battements de son cœur dans ses oreilles, le chevalier nordien tourna la tête vers le suzerain du Nord qui leur donnerait l'ordre d'attaquer. Il aurait voulu se battre au nom du Conflans, au nom de sa douce Daenerys, mais les spectres étaient arrivés trop vite pour qu'il les rejoigne. Peu importe, ici avec les nordiens ou ailleurs avec le Conflans, l'important était de triompher de la mort. Il espérait malgré tout ne pas la décevoir plus qu'il ne le faisait déjà en se trouvant ici. Elle lui avait supplié de revenir à elle. Il avait désobéit. Comment le pourrait-il avec la mort à leur porte ? Peut-être ne la reverrait-il jamais.

La lueur des torches lui permit d'observer brièvement l'expression de ses compagnons d'armes. Inconsciemment, il chercha Alysane du regard, ou Edrick qui serait forcément à ses côtés, mais ne les vit pas. Toutefois, tous semblaient tendus à l'extrême, et pour cause.

La déferlante qui fonça sur eux fut brutale. Ils l'entendirent avant de le voir. Cela ne ressemblait à rien de ce qu'il avait connu. Pas de cris de guerres de l'ennemi non, mais d'inquiétantes manifestations verbales. Le souffle des cadavres, d'étranges râles affolées par la course de leur propriétaire. Il sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque. Lord Robb Stark ordonna la charge en hurlant et Jorah élança sa monture. Ils ne parcourent pas long chemin avant de rencontrer la mort en personne. Les marcheurs étaient belle et bien là. Plus vivant que mort, plus vigoureux que jamais.

Jorah percuta les lignes ennemis, les envoyant valser et son cheval se cabra, affolé par la présence écœurante de ses créatures gémissantes. Ils étaient étrangement vifs pour des cadavres. Tenant bon, il entreprit de les disperser à grand coup d'épée mais cela ne semblait pas les atteindre outre mesure et il les vit se relever un à un. Du feu. Il lui fallait du feu. Son regard chercha alentour, survolant un spectacle de désolation complète. Repérant une torche non loin, abandonné prêt d'un cadavre bien humain, il lança son cheval dans sa direction.

Un spectre bondit alors sur lui. Il se débattit avec, essayant d'échapper à la morsure de sa mâchoire décharnée et son regard rencontra le bleu glacial du sien. Inconsciemment, il eut une ruade de recul qui l'expédia à terre. La torche maintenant à porter de main, il se baissa pour la saisir et entreprit d'enflammer la créature. Elle cessa de bouger en quelques secondes, cette fois-ci belle et bien morte. Mais elle était loin d'être la seule car déjà, un nouveau cadavre l’asseyait.

Lancé de dès (en forme, arme non mortelle): 52, votre personnage trouve une torche et tue le WW (1^ère fois)

- code by lilie -

# Mar 25 Fév - 21:13

Bataille de Winterfell : Le front

An 302 | Lune 12 | Semaine 2

Bataille du front

« Ah qu'il était loin le temps paisible passé à Essos ». Curieux comme pensée. Pourquoi se rappeler cette partie de sa vie à cet instant ? Le trac peut-être ? L'impression que quelque chose d'important allait se jouer dans les prochaines heures, pour le nord et bien plus. Pour le monde des hommes ! Ses protections revêtue, son épée à la main ainsi qu'un bouclier, Torrhen Holt se trouvait sur le front de Winterfell. Il faisait froid ! Sacrément froid. La neige et la brume entourait les alentours comme si les éléments avaient choisis de donner un avantage stratégique à l'adversaire surnaturel qui se dressait face aux armées de volontaires conjointes de diverses régions. La tension était plus palpable qu'une paire de fosse. Étrangement ça sentait l'urine. Le froid exacerbait l'odeur et à en juger par la tremblote d'un homme de son père qui se tenait à ses côtés, le moment était propice pour relâcher sa vessie. Les chances de survies étaient bien minces. D'un côté, une armée implacable, de l'autre la malchance de se prendre une flèche des alliées ou de finir carbonisés par les flammes d'un des dragons.

D'ailleurs il en avait déjà touché un. Vraël, celui que chevauchait son amie et amante, Lady Wynafryd Manderly. Il s'inquiétait plus pour lui que pour sa propre personne en cet instant, même si , ses chances de survies étaient bien plus élevées que le sienne, compte tenu de sa position. Trêves de pensées inutiles. Peu importe ce qu'il désirait, il devrait se forger sa destinée au fil de l'épée (ou au tranchant ou à l'estoc).

Le signal fut donné. Le moment opportun pour s'élancer comme tout le monde dans la masse qui s'avançait vers eux. Cela n'avait rien avoir avec tout ce qu'il avait connu jusqu'ici. Pas de bruits de boucliers qui s'entrechoquent. Son champ de vision fut illuminé par le passage des flammes d'un dragons plusieurs dizaines de mètres sur le côté. Il ne tourna pas la tête mais fut déconcentré un moment, suffisamment pour être repoussé en arrière. Par les anciens dieux c'était du costaud ! La choses qui se tenait devant lui n'avait rien d'humain, si ce n'était la forme. Une créature morte mais pourtant vivante à sa façon. Se tenant sur ses deux jambes, mais plus pliée, comme si elle s'apprêtait à sauter. La chose en question, avait l'air putréfiée. Il lui manquai un œil et une partie de la mâchoire. Pourtant quand elle bougea vers lui, elle lui sembla aussi rapide qu'un félin. Les hommes à ses côtés étaient aussi aux prises avec ses créatures. De ce qu'il en avait entendu, ces gens étaient des hommes, des femmes, des enfants auparavant. Celui-ci, d'après ses vêtements en lambeaux et à la couleur douteuse, semblait plutôt avoir vécu une vie de sauvageon. Enfin, c'était pas le plus facile à définir mais étant donné que c'était ce qu'il était venu combattre à la base, il aurait encore moins de remord à le transpercer de son épée.

S'élançant vers la créature, le jeune homme planta sa lame dans le ventre de la créature et sembla même transpercer sa peau mais cela ne lui fit pas grand effet. D'un coup d'épaule et de pied placé pour prendre appui, il dégagea sa lame. L'ennemi se tenait toujours debout. Torrhen n'avait pas choisi la bonne approche !

Lancé de dés

DRACARYS

Date d'inscription : 08/12/2019

# Mar 25 Fév - 21:47

La bataille de Winterfell.

Au front.

Marq Grafton

En partant pour le Nord, Marq s'attendait à énormément de choses. Le froid, la neige, le gel et toutes les difficultés qui allaient de paire avec l'hiver qui venait, qui était venu, comme le sous-entendait si bien la devise des maîtres des lieux. Si on leur avait maintes et maintes fois parlé des sauvageons, le Grafton se faisant même à l'idée de devoir les combattre le cas échéant, le jeune homme ne s'attendait pas un seul instant à la pièce qui se jouait devant eux. Une pièce dont il était l'un des comédiens bien malgré lui. La raison première de sa venue dans le Nord lui semblait si lointaine, à présent... Tout semblait si lointain, lorsque l'incertitude de voir le jour prochain se faisait sentir. Un autre jour arriverait-il, par ailleurs ? Au vu de la noirceur du ciel, Marq avait toutes les raisons d'en douter.

Des morts qui erraient. Voilà quels étaient leurs adversaires. Malgré l'incertitude et la peur qui planaient au-dessus de lui, qui planaient sur eux tous, Marq ne se déroberait pas. Si le jeune homme n'était pas particulièrement croyant, comme une petite voix lui soufflait qu'il n'était pas là par hasard, qu'une quête pouvait très bien en amener une autre. Une quête de la vie sur la mort. Tout se jouerait d'ici quelques instants. Ici, il ne semblait plus y avoir de Couronnes différentes. Juste des êtres au sang chaud contre des monstres au sang froid. Marq resserra sa main sur la garde de son épée, prête à la dégainer. Si son arme était de bonne qualité, cela ne suffirait sans doute pas... Il allait devoir se montrer prudent, s'il voulait un jour fouler à nouveau les rues de Goëville.

Mais il n'était plus temps d'y songer. Les morts approchaient. Sur le dos de sa monture, Marq prit une grande inspiration, l'air glacial lui brûlant presque les poumons. En quelques instants, le combat débuta. Il n'était plus question d'hésiter. Le calme des lieux, renforcé par l'épaisse neige qui tapissait le sol, vola en éclats ! Les premières victimes seraient bientôt à déplorer, et sans doute à affronter, d'ici quelques instants. Et il était hors de question que Marq en fasse partie. Talonnant sa monture, échappant ainsi à un mort un peu trop vivace à son goût, le jeune homme dégaina sa lame, tranchant le premier adversaire à sa portée. Si la main ainsi touchée tomba, ce fut pour mieux se saisir du bras du cavalier, plantant ce qui pouvait lui rester d'ongles dans les vêtements de ce dernier.

Retenant un cri de surprise et de douleur, Marq se saisit de la main rampante, tirant de toutes ses forces sur ce qui aurait du servir de poignet à l'étrange chose. Si le jeune homme s'en débarrassa, ce ne fut pas sans y laisser des plumes. De longues griffures rouges ornaient désormais sa chair pâle. Ces créatures étaient-elles attirées par le sang ? Mieux valait espérer qu'il n'en soit pas ainsi ! Tentant d'oublier la douleur lancinante qui lui étreignait l'avant-bras, Marq se saisit de la torche la plus proche, imitant ainsi d'autres de ses compagnons d'infortune. D'un mouvement vif de son bras encore intact, le jeune homme dirigea la flamme dans ce qui restait de son assaillant. Une attaque donc ce dernier ne se releva pas. Rassuré par cette vision, Marq n'eut cependant pas le temps de souffler. Déjà, le combat reprenait.

Lancé de dé.

DRACARYS

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