[EVENT] Bataille de Winterfell : le front
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Le Soleil de Tyrosh
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La bataille de Winterfell.
Au front.
Marq Grafton
Cette déferlante ne cesserait-elle donc jamais ? Les vivants avaient beau trancher encore et encore, brûler ces créatures venues tout droit des Dieux seuls pouvaient savoir, rien ne semblait pouvoir les arrêter. Elles revenaient toujours, plus nombreuses, plus envahissantes, plus hargneuses. Si Marq aurait du représenter les chiens de l'enfer, sans doute aurait-il pu se les figurer ainsi... Ravalant la peur qui lui serrait la gorge et le cœur, Marq prit une nouvelle inspiration, priant pour qu'elle ne soit pas la dernière. Sous lui, sa monture montrait des signes plus que manifestes de stress et de fatigue.
Jetant plus loin sa torche, qui ne ressemblait désormais plus qu'à un simple morceau de bois noirci, le jeune homme saisit plus vivement les rênes de sa monture, afin de la ramener à la raison. En se tenant en hauteur, il avait un avantage non négligeable sur ces abominations. Un avantage qu'il était hors de question de perdre... Le répit de Marq fut cependant de courte durée. Sa monture s'était à peine apaisée qu'un nouveau cadavre bondissait dans leur direction, brandissait ce qui semblait rester d'une épée, l'acier étant ébréché en son centre.
Si Marq vit l'attaque venir, ce fut trop tardivement pour l'esquiver ou la contrer. L'acier adverse l'atteignit en plein flanc droit. Poussant un puissant cri de rage et de douleur, le blessé manqua d'être désarçonné de sa monture. Brandissant son épée aussi haut que cela lui était possible, Marq asséna un coup dans le crâne de son adversaire. Un coup qui aurait pu tuer un homme si ce n'était pas la Mort elle-même qui avait décidé de se passer des lois les plus élémentaires qui régissaient ce monde. Le mort resta donc là, comme si l'attaque n'avait fait que l'effleurer, alors qu'une partie de son crâne venait d'être littéralement soufflée. Le souffle rendu rauque par la douleur et la fatigue, Marq chercha du regard une nouvelle torche, espérant y trouver son salut. Il devait reprendre sa respiration et trouver le moyen de panser cette plaie, même quelques instants. Arrêter ce flot épais, poisseux, qui quittait sa chair. Il le fallait... Il le fallait.
Le Guerrier ne semblait pas l'avoir oublié, fort heureusement. Le regard du Grafton fut comme attiré par l'éclat rougeâtre d'une torche, non loin. Serrant les dents, tentant d'effacer quelques instants la vive brûlure qui irradiait tout son flanc, Marq secoua les rênes de sa monture, la sortant de son trouble et la lançant à pleine vitesse dans la direction de ce feu si salvateur. Lorsque la main de Marq se resserra sur le manche de bois, ce fut pour lui faire terminer sa course quelques instants plus tard dans ce qui restait de cage thoracique à son adversaire, qui ne semblait pas vouloir laisser sa proie lui échapper. Mais le prédateur qu'il aurait du être s'effondra alors, comme d'autres avant lui. Face à cette scène, Marq ne put que pousser un nouveau cri, s’apparentant d'avantage à celui d'un fauve qu'à celui d'un homme, mêlant sa rage, sa douleur et ce qui pouvait lui rester de force de vaincre.
Il se devait de vivre.
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L’éternité, c’est la Mer mêlée au Soleil.
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« battle against the deads »
An 302, lune 12, semaine 2
Par cette nuit glaciale, la bataille faisait rage. Les morts s’étaient maintenant entièrement faufilés parmi les troupes de volontaires venues de l’Orage ou d’ailleurs. Après avoir renvoyé vers une mort définitive un premier spectre, l’héritier de Bourgfaon devait déjà se concentrer sur le suivant. Sa monture avait bien failli se cambrer après que Tavish avait réduit en cendres le premier assaillait mais le jeune homme n’avait de toute façon point eu le temps de tapoter son encolure pour rassurer la bête…Le danger était imminent et il était partout. Fort heureusement, ce cheval était habitué des combats, même si, cette bataille-là, il fallait bien le concéder ne ressemblait à aucune autre.
Sa précieuse épée valyrienne en main, Tavish se pencha légèrement, ne faisant qu’un avec son cheval, pour accueillir comme il se devait le prochain de ces vagabonds venue de l’enfer. Etre prostré sur sa monture n’était pas des plus pratiques dans les circonstances actuelles mais cela conférait tout de même à l’orageois certains avantages non négligeables grâce à cette élévation qui lui procurait une certaine protection et une meilleure visibilité sur l’affrontement.
L’épée du chevalier orageois trouva sa place entre les côtes du spectre qui s’évanouit comme le précédent. Tavish venait d’assassiner pour de bon un deuxième de ces cadavres mouvants ; pour l’heure, se battre depuis sa monture semblait donc lui réussir. Mais, il n’était pas au bout de ses peines ; des autres comme celui-là, il y en avait toute une collection. Cette nuit serait longue et glaciale. Sombre et pleine de terreurs…
Lancé de dé
Sa précieuse épée valyrienne en main, Tavish se pencha légèrement, ne faisant qu’un avec son cheval, pour accueillir comme il se devait le prochain de ces vagabonds venue de l’enfer. Etre prostré sur sa monture n’était pas des plus pratiques dans les circonstances actuelles mais cela conférait tout de même à l’orageois certains avantages non négligeables grâce à cette élévation qui lui procurait une certaine protection et une meilleure visibilité sur l’affrontement.
L’épée du chevalier orageois trouva sa place entre les côtes du spectre qui s’évanouit comme le précédent. Tavish venait d’assassiner pour de bon un deuxième de ces cadavres mouvants ; pour l’heure, se battre depuis sa monture semblait donc lui réussir. Mais, il n’était pas au bout de ses peines ; des autres comme celui-là, il y en avait toute une collection. Cette nuit serait longue et glaciale. Sombre et pleine de terreurs…
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Bataille de Winterfell
Legends were true
Harbois Fell
La lame enflammée du lord de Felbois rencontra à quelques reprises le bout de métal que brandissait le spectre. Son acharnement fut toutefois payant puisque, au bout d’un moment, Harbois réussit à désarmer son opposant d’un coup d’épée bien placé. Voyant enfin poindre la fin de ce premier duel, le lord n’hésita pas et transperça la carcasse du mort. Sa lame s’enfonça profondément dans le thorax de la créature qui s’embrasa presqu’instantanément.
Rasséréné par une telle vision, le lord sourit. Enfin débarrassé, il dégagea son arme et chercha ses hommes des yeux. Impossible toutefois, dans la cohue totale qui régnait, de discerner Tessayah ou Corwin, ni même aucun des hommes ayant juré fidélités aux Fell.
Harbois ne put reprendre son souffle bien longtemps que déjà un nouvel assaillant venait vers lui.
« Approche, vermine! » siffla-t-il entre ses dents, reprenant rapidement son sérieux. Il ancra fermement ses pieds dans le sol et prit sa position de combat, attendant que le spectre fasse les premiers pas.
La nuit allait être longue – et elle était certainement pleine de terreur.
Lancé de dés - votre personnage tue le WW
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Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Gyles Ardoise
Le sang de Gyles vibrait depuis que le ban avait été levé quelques semaines plus tôt. Il savait qu’il était jeune, novice et que c’était probablement pour cette raison qu’il se montrait si enthousiaste à l’idée de faire ses preuves, contrairement à ses aînés dont les visages s’étaient instantanément assombris. L’Ardoise n’était pas complètement inconscient non plus, il ne voulait pas une bataille à tout prix, mais il était fier. Fier de pouvoir servir les Manderly, de pouvoir faire honneur à son nom et à son père, fier d’être en mesure de défendre leurs terres nordiennes. Cependant l’attente dans l’enceinte des loups avait commencé à le rendre chèvre. Il n’avait pas compris pourquoi il n’était soudainement plus temps de se défendre des sauvageons. A force de tendre l’oreille aux bruits de couloir, il finit par comprendre que leurs ennemis de la veille étaient leurs nouveaux alliés face à une menace plus inquiétante encore. Habitué à côtoyer des fidèles des Sept, Gyles avait été tenté de rire à cette nouvelle de morts se relevant pour la semer plus encore autour d’eux. Mais il se rappelait des contes de sa grand-mère sur la Longue Nuit. Et finalement cela pouvait expliquer l’arrivée bien plus massive des sauvageons ces dernières années. Quand bien même serait-il resté sceptique, son rôle n’en demeurait pas moins le même : rester dans le ban Manderly. Et Wyman Manderly n’avait pas donné l’ordre de faire demi-tour.
Et si l’attente de ces dernières semaines fut rude, tout s’enchaina bien vite lorsqu’ils furent sommés de se tenir prêt pour la bataille. Tous les hommes suivirent le signal de Robb et Gyles en fit tout autant dans les rangs des Manderly, pas très loin derrière son père et l’imposant Wylis Manderly. Il se considérait chanceux qu’on lui ait confié une lame d’obsidienne. On lui vanté leur efficacité sur les Spectres. Encore une fois, il n’était pas particulièrement convaincu, mais il savait que de telles armes étaient rares, anciennes et précieuses et il le respectait. Mais il n’eut guère plus le temps d’y songer alors que les troupes fonçaient sur l’ennemi. Il eut le souffle coupé, coincé dans sa cotte de maille, lorsque les deux camps se rentrèrent dedans. Bien vite les cris de guerre furent remplacés par le chant des lames et des bruits de chaire que l’on sectionne. En quête de sa première victime, il n’eut pas besoin d’attendre longtemps. Le spectre qui l’attaqua était bien réel. Il hésita trop longtemps, cherchant à le désarmer comme il l’avait appris lors de ses entraînements, comme s’il avait à faire à un ennemi habituel, un sauvageon. Ca n’était pas le cas. Et cela joua contre lui. Pensant avoir anéanti son ennemi du tranchant de son épée, il baissa sa garde, cherchant le prochain, ignorant complètement le spectre qui se relevait pour le poignarder dans le dos. Il tomba à genoux, poussant un cri de douleur et ne dut sa survie qu’à son geste réflexe de sortir son poignard pour le plonger dans le ventre du spectre, le faisant exploser en poussière blanche aussitôt percuté. Et dire que la bataille ne faisait que commencer.
Lancer de dés #1
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Bataille de Winterfell
This is the end
Cassandre
Tout allait vite. Trop vite. Et chaque ennemi qui tombait laissait sa place à deux autres. L'armée de spectres semblait ne pas connaître de fin malgré la volonté farouche des vivants de vaincre la Mort. Cassandre était à présent l'une des rares à tenir encore sur sa monture, la plupart des chevaux avait déjà rendu l'âme, sauvagement fauchés par les morts, certains transis par la terreur étaient parvenus à s'enfuir en laissant leurs cavaliers à leur triste sort. Mais ils devaient être rares quand on voyait le charnier qui jonchait déjà le champ de bataille. La meereenienne ne semblait pourtant prendre conscience de rien. Tous ses sens lui paraissaient pourtant décuplés mais ils semblaient incapables de s'étendre au-delà de ce qui se trouvait face à elle. Sa survie seule primait désormais sur tout le reste. La pointe noire de sa lance brillait d'un éclat inquiétant sous la lueur des torches. Les flammes dansaient devant ses yeux, donnant au gris de ses prunelles un éclat aussi sombre que l'arme en obsidienne qu'elle tenait fermement à la main.
Un hurlement déchirant et pourtant lointain lui vrilla les tympans tout en ramenant violemment son esprit et ses sens à la terrible réalité. Elle n'était pas seule. Elle fit alors faire une embardée à sa monture alors qu'un spectre s'effondrait devant eux. Un nouveau cri, tout proche celui-ci, la poussa à se retourner brusquement. Ser Marq semblait en difficulté et lorsqu'elle vit un nouveau cadavre désarticulé s'approcher dangereusement de lui, elle réagit promptement, envoyant sa propre lance au loin. (@Talya de Tyrosh) Celle-ci vint se ficher dans ce qui devait être la gorge autrefois et le spectre tomba aussitôt à genou. Elle lança aussitôt sa monture vers sa victime encore à l'agonie afin de reprendre son arme. Elle l'arracha sans aucune cérémonie, sans même un regard pour la monstruosité qu'elle venait d'abattre, se retournant aussitôt vers le Grafton, la bouche ouverte prête à s'adresser à lui par dessus le vacarme ambiant. Ses mots restèrent bloqués au fond de sa gorge en même temps que son souffle. L'instant d'après, elle se trouvait dos au sol, incapable de respirer. Tel un poisson hors de l'eau, elle hapait l'air avec difficulté. Lorsqu'elle se redressa enfin, elle sentit une vive douleur et sut aussitôt qu'une côte n'avait probablement pas apprécié la chute.
Elle se maudit intérieurement d'avoir été si stupide et sûre d'elle, perchée sur ce maudit canasson qui venait de rejoindre ses malheureux congénères. « Sale fils de putain... » parvint elle à articuler difficilement à l'adresse du responsable de sa chute qui semblait s'être volatilisé. Elle siffla entre ses dents avant de cracher à terre avec colère. Le goût métallique du sang lui vint aussitôt en bouche. Les morts continuaient de de fondre sur eux avec une avidité malsaine. Il n'était plus question de scruter le ciel désormais.
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Brandon Norroit
Personne en vue. Ou plutôt, tout le monde. L’horizon noir était saturé de flammes floues, se reflétant sur les lames et les os blanchis des morts. Partout autour de lui, le monde tournoyait, incessant, comme une vague infinie qui engloutissait tout sur son passage. Et là, omniprésent, ce bruit terrible, ces hurlements de colère, de peur et d’effroi…
Brandon se fit avaler par le mouvement, forcé d’avancer pour ne pas se faire piétiner. Il prit simplement le temps de jeter un dernier regard vers la torche qu’il avait utilisé pour perforer le crâne de son premier ennemi. Malheureusement, la neige et la boue avaient eu raison du feu salvateur. Il ne restait rien de plus qu’un bout de bois empalé là, tel un pieu vengeur.
« Fais chier… » maugréa-t-il dans sa barbe poisseuse.
Les Mormont avait disparu. Dans cette danse macabre, il avait perdu la soeur de sa femme et son compagnon. Son père également n’était plus visible.
Il mangea la terre.
Sans qu’il ne sache trop comment, le Norroit se retrouva le nez dans la gadoue, la face écrasée contre le sol. Des dents claquèrent à côté de son oreille. Un sentiment de terreur, transformé en ire fit se contracter son estomac.
L’adrénaline lui brûla les veines. Incapable de voir ni de comprendre ce qu’il se passait, il se renversa sur le dos, bloquant sous son poids son assaillant. Il sentit les mâchoires de la créature s’enfoncer dans les peaux qui recouvraient le cuir bouilli qui lui collait au corps. Mais il était trop bien emmitouflé pour que le monstre ne parvienne à quoi que ce soit.
Étendu là, compressant le mort contre la terre gelée du mieux qu’il pouvait, il était une cible facile pour l’armée adverse.
À quelques centimètres de lui, une flèche enflammée se consumait doucement. D’un mouvement vif et sans y réfléchir à deux fois, il se jeta sur l’arme de fortune, bien conscient que sa simple épée ne parviendrait pas à assassiner la bête.
Malheureusement pour lui, ses doigts se refermèrent sur des miettes. De longues pattes brunes et effilées passèrent comme un éclair dans son champ de vision, envoyant valser des mottes d'herbes gelées dans ses yeux. Un cavalier lancé à pleine vitesse venait de réduire en poussière la flèche. Il entendit à peine les sabots s’éloigner dans le vacarme.
Derrière lui, le cadavre s’était relevé, arborant une collection de cheveux blonds clairsemé sur un crâne à demi-enfoncé et des blessures en tout genre. Son sein droit avait été tranché net. Il n’y avait pourtant pas de sang.
« Fais chier… » répéta-t-il en s’armant de son épée.
DRACARYS
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Bataille de Winterfell
EXORDIUM.
La guerre était lancée, les cris des combattants résonnaient dans la nuit, les sabots des chevaux écrasaient la neige tandis que les bruits d’épées s’écrasant contre la glace sonnaient tel un avertissement. Dans tout cette agitation, Jon respirait encore. L’air glacé s’engouffrait sans ses poumons, le froid lui piquait les muscles, et la sueur qui dégoulinait dans son dos n’arrangeait pas les choses. Si les marcheurs blancs ne le tuaient pas, il finirait comme un glaçon. Le gamin qui n’aimait pas encore un homme, claqua sa langue contre son palais pour faire réagir son étalon. L’animal était stressé, mais contrôlable. D’une certaine manière lui aussi avait compris l’enjeu, sa survie ou sa mort et lui aussi se battait pour que son cœur continue à battre dans cette mêlée de glace et de feu. Le feu parlons-en. Jon avait compris qu’il était nécessaire pour tuer les spectres, lui ne possédait aucune arme en acier Valyrien, sa simple épée ne ferait que les ralentir, elle ne les tuerait pas. Sa seule solution était donc de mettre la main sur une nouvelle torche. A ses côtés Fantôme était toujours présent. Il lui avait bien demandé de partir, de reprendre sa liberté, mais le loup préférait rester à côté de son double, affrontant avec lui la mort elle-même.
Jon jeta un rapide coup d’œil autour de lui, une torche brulait un peu plus loin, mais elle était à quelques mètres et plusieurs marcheurs se trouvaient entre lui et cette dernière. Le bâtard ouvrit ses rênes pour lancer l’animal au galop, ce dernier s’élança dans la neige, les os du marcheur blancs qui venaient juste de tuer explosèrent sous le poids de l’animal qui bondit vers l’avant. Alors qu’il galopait en direction de la torche, un marcheur blanc avança vers lui. Jon n’avait aucune raison de le fuir, il n’avait rien à perdre mais tout à gagner. S’il se battait, c’était avant tout pour sa famille, pour les gens qu’il aimait et qu’il souhaitait protéger. Il plongea son épée dans le marcheur blanc, il ne le tua pas, mais cela eu au moins l’effet de le faire ralentir, alors que lui continuait sa route. D’un coup d’œil il chercha son frère, mais tout allait trop vite et il n’arriva pas à l’apperçevoir.
Lancé de dé 22
Jon jeta un rapide coup d’œil autour de lui, une torche brulait un peu plus loin, mais elle était à quelques mètres et plusieurs marcheurs se trouvaient entre lui et cette dernière. Le bâtard ouvrit ses rênes pour lancer l’animal au galop, ce dernier s’élança dans la neige, les os du marcheur blancs qui venaient juste de tuer explosèrent sous le poids de l’animal qui bondit vers l’avant. Alors qu’il galopait en direction de la torche, un marcheur blanc avança vers lui. Jon n’avait aucune raison de le fuir, il n’avait rien à perdre mais tout à gagner. S’il se battait, c’était avant tout pour sa famille, pour les gens qu’il aimait et qu’il souhaitait protéger. Il plongea son épée dans le marcheur blanc, il ne le tua pas, mais cela eu au moins l’effet de le faire ralentir, alors que lui continuait sa route. D’un coup d’œil il chercha son frère, mais tout allait trop vite et il n’arriva pas à l’apperçevoir.
Lancé de dé 22
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« battle against the dead »
An 302, lune 12, semaine 2
Cette guerre ne serait pas facile, loin de là. C’était sans doute la plus redoutable des guerres au vu de l’ennemi. Et pourtant, elle l’était au moins moralement…
Lorsque Robert Baratheon avait pris les armes contre la couronne Targaryenne, lorsque les Stark, les Arryn et puis les Tully l’avaient suivis, ce n’était qu’une question de camp. La loyauté à la couronne d’abord ou la loyauté au suzerain en priorité ? Telle était la question. Les Cafferen avaient choisis le dragon, mais c’était surtout son frère Erich, qui avait pris cette décision. Après tout, les faons avaient toujours été fidèles aux Targaryen. Arstan n’était pas seigneur à l’époque mais peut-être aurait-il fait un choix différent. Cela bien sûr, il ne le disait pas. Mais à l’époque, lorsque Robert Baratheon avait décidé de lever son marteau, il avait compris les motivations de son suzerain. Épris lui aussi, d’une belle jeune femme aux cheveux foncés, Arstan savait qu’il n’aurait pas supporté qu’on lui enlève sa bien-aimée Ravella.
Le camp des Baratheon ou le camp des Targaryen ? Le seigneur de Bourgfaon aurait pu, si certaines choses avaient été différentes, se trouver dans l’un comme de l’autre. Mais ici, il ne s’agissait pas de camp. Il ne s’agissait pas de tuer ceux qui avaient choisis de se battre pour le rebelle orageois plutôt que pour le dragon royal, mais de tuer des êtres qui de toute évidence ne devraient plus être là.
Partout. Ils étaient pourtant partout ces vagabonds de l’enfer, eux qui s’étaient désormais pleinement disséminés parmi les troupes bien vivantes venues les affronter et les renvoyer pour de bons d’où ils venaient. Arstan Cafferen n’avait pas pu s’empêcher de chercher furtivement du regard son fils, après avoir assassiné un premier de ces monstres. Arstan le vit ; l'héritier des faons était toujours debout sur son cheval, ce qui le rassura, même si au beau milieu de cet enfer, alors que l’affrontement venait seulement de commencer, ce n’était qu’une très petite victoire...
Après ce rapide coup d’œil vers son fils, son épée toujours flamboyante, le seigneur de Bourgfaon eut à s’occuper d’un nouvel assaillant. Malheureusement, celui-ci parvint à éviter l’épée enflammée. Arstan tenta de lui asséner un deuxième coup pour le tuer, mais le spectre contra lui-même avec une épée, la brandissant férocement contre le seigneur de l’Orage qui parvint heureusement à le repousser le coup avec son arme...
Mais par R’hllor, lui-même, qu’allaient-ils faire si ces morts étaient en plus de bons combattants ?!
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Lorsque Robert Baratheon avait pris les armes contre la couronne Targaryenne, lorsque les Stark, les Arryn et puis les Tully l’avaient suivis, ce n’était qu’une question de camp. La loyauté à la couronne d’abord ou la loyauté au suzerain en priorité ? Telle était la question. Les Cafferen avaient choisis le dragon, mais c’était surtout son frère Erich, qui avait pris cette décision. Après tout, les faons avaient toujours été fidèles aux Targaryen. Arstan n’était pas seigneur à l’époque mais peut-être aurait-il fait un choix différent. Cela bien sûr, il ne le disait pas. Mais à l’époque, lorsque Robert Baratheon avait décidé de lever son marteau, il avait compris les motivations de son suzerain. Épris lui aussi, d’une belle jeune femme aux cheveux foncés, Arstan savait qu’il n’aurait pas supporté qu’on lui enlève sa bien-aimée Ravella.
Le camp des Baratheon ou le camp des Targaryen ? Le seigneur de Bourgfaon aurait pu, si certaines choses avaient été différentes, se trouver dans l’un comme de l’autre. Mais ici, il ne s’agissait pas de camp. Il ne s’agissait pas de tuer ceux qui avaient choisis de se battre pour le rebelle orageois plutôt que pour le dragon royal, mais de tuer des êtres qui de toute évidence ne devraient plus être là.
Partout. Ils étaient pourtant partout ces vagabonds de l’enfer, eux qui s’étaient désormais pleinement disséminés parmi les troupes bien vivantes venues les affronter et les renvoyer pour de bons d’où ils venaient. Arstan Cafferen n’avait pas pu s’empêcher de chercher furtivement du regard son fils, après avoir assassiné un premier de ces monstres. Arstan le vit ; l'héritier des faons était toujours debout sur son cheval, ce qui le rassura, même si au beau milieu de cet enfer, alors que l’affrontement venait seulement de commencer, ce n’était qu’une très petite victoire...
Après ce rapide coup d’œil vers son fils, son épée toujours flamboyante, le seigneur de Bourgfaon eut à s’occuper d’un nouvel assaillant. Malheureusement, celui-ci parvint à éviter l’épée enflammée. Arstan tenta de lui asséner un deuxième coup pour le tuer, mais le spectre contra lui-même avec une épée, la brandissant férocement contre le seigneur de l’Orage qui parvint heureusement à le repousser le coup avec son arme...
Mais par R’hllor, lui-même, qu’allaient-ils faire si ces morts étaient en plus de bons combattants ?!
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Bataille de Winterfell : Le front
An 302 | Lune 12 | Semaine 2
Bataille du front
La lutte faisait rage. La brume et le froid ne facilitant pas les mouvements. Comme toutes les températures extrêmes. Son souffle glacé était visible devant lui à la lueur des torches. La créatures qui lui faisait face elle ne semblait pas fatiguée, que du contraire. C'était comme si elle évoluait dans les meilleures conditions possibles. Ni le froid, ni l'obscurité ne semblait la gêner. Elle claquait des dents de façon acharnées mais il était sûr que ce n'était pas de grelottements mais plutôt par envie de les planter dans la peau de Torrhen. L'ennemi tentait de peu à peu des petits assauts répété et Torrhen le repoussait du plat de sa lame, sans grand effet. Il avait comprit qu'en frappant fort, il n'arriverait à rien, sinon son deuxième coups aurait au moins sonné la chose morte-vivante qui se tenait face à lui. De tous les côtés, d'autres hommes étaient au prises avec ce même genre d'ennemi.
Il faillit même être déconcentré en voyant son aîné, à quelques mètres de lui, séparant la tête d'un de ses morts du reste de son corps et marchant sur celle-ci, taillant le reste avec acharnement. L'héritier de la maison Holt avait toujours été un colosse, bien plus fort, en muscle et en puissance que son cadet. Un autre de ses frères vint lui porter secours en enflammant le cadavre qui continuait à se convulsionner.
Moment d’inattention de la part de Torrhen et la créature lui bondit dessus, l'entraînant dans sa chute et le dominant de sa taille. Il sentit une petite douleur au niveau de l'épaule due à la chute mais ses muscles se bandèrent, son épée se pressant contre le torse de la saleté pour tenir ses dents à distances, ce qui n'empêcha pas ses doigts froids et dotés pour certains d'ongles de venir lacérer ses joues. Le sang coula mais le jeune homme continua de se débattre. Un homme tomba sur le dos à ses côtés. Il n'eut pas le temps d'observer son visage pour définir son identité ou son état, ses yeux se posèrent directement sur la luminosité qui se tenait au bout de sa main. Une torche ! Attrapant l'objet des mains de l'homme qui ne résista pas, le Holt attrapa l'objet et déversa les flammes sur le visage de l'ennemi avant de le repousser en le renversant sur le côté, poussant toujours la torche contre les vêtements de la créatures, essayant de les enflammer. Avec acharnement, il le maintint au sol, et lui bouta le feu. Se relevant, le jeune homme regarda la créature se tortiller puis, il écrasa son crâne d'un coup de bottes, avant d'aider l'homme qui était tombé à se relever. La bataille faisait toujours rage. Il sentit une légère douleur dans l'épaule gauche, la même qui avait été touchée pendant la bataille contre les fer-nés. Essuyant le sang sur ses joues, il se tint vaillamment debout et se mit à avancer, prêt à repousser le prochain ennemi.
Lancé de dés
DRACARYS
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Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Wynafryd Manderly
L’espace de quelques instants, Wynafryd crut que l’esquive de Vraël lui permettrait d’avoir du répit. Après tout elle avait pu survoler les troupes des marcheurs blancs pour leur faire découvrir le souffle brûlant de son saurien. Vraël avait virevolté pour revenir survoler Winterfell et reprendre de la hauteur, cherchant le Dragon des Glaces de ses émeraudes perçantes afin de ne plus être surpris comme ils l’avaient été. Wynafryd en profita pour pour observer les hommes qui se massaient sur le champ de bataille. Elle reconnaissait les blasons des différentes maisons nordiennes, elle situait ses propres couleurs, mais avec les mouvements de sa monture magique et l’obscurité de la nuit, elle ne distinguait guère plus de choses pour le moment. “Allez !” cria-t-elle pour encourager son dragon à survoler à nouveau le front et continuer de causer de nombreux dégâts. Mais à nouveau le cri strident déchira le ciel. Et même si monture comme cavalier voyaient parfaitement la créature en question arriver, elle ne leur en glaçait pas moins le sang. La Manderly sentait son dragon s’agiter et son esprit paniquer. Vraël avait eu le temps de grandir ces trois dernières années, mais il n’était pas de taille à affronter l’ignoble créature seul. Il se mit à voler de manière désordonnée, empêchant au Dragon des Glaces de foncer droit sur lui. “Redescend.” cria Wynafryd, couchée sur le flanc de Vraël. Ils ne pouvaient pas changer sa taille, mais ils pouvaient chercher à en tirer un avantage. Il pouvait se faufiler plus facilement. Vraël obtempéra et se retrouva à la hauteur des cimes des sapins enneigés. Cependant, malgré son agilité, le Dragon des Glaces ne comptaient pas manquer sa cible deux fois d’affilé. Elle entendit à nouveau l’inspiration toute particulière des dragons avant de projeter un jet de flammes. “Attention !” Vraël attendit la dernière minute pour basculer tomber dans les sapins en effectuant un virage serré, mais cette fois ci ce fut trop tard et le jet de flammes blanches du Dragon des Glaces l’heurta en plein dans l’aile droite, provoquant un déchirement de sa membrane. Wynafryd n’aurait su dire si la détresse de son partenaire était communicative ou si son propre ressenti se suffisait à celà mais son coeur se glaça d’effroi. “Nooooonnn !!!” Elle lâcha prise sur la crête de Vraël pour décocher une flèche à l’ennemi, mais il s’agissait d’un acte désespéré et sa flèche se perdit dans le ciel noir. “Tegon !” hurla-t-elle à nouveau en se raccrochant au dragon. Elle voulait regagner la terre ferme, voir de ses propres yeux l’étendue des blessures de son dragon et tenter de lui venir en aide si nécessaire. “Là !” Une petite clairière, tout juste assez grande pour lui, était visible un peu plus loin, à l’écart des combats et si possible loin de la vision du Dragon ennemi. Vraël atterit lourdement sur le sol enneigé, essoufflé et toujours aussi nerveux, agitant son aile blessée, tandis que Wynafryd démontait en vitesse de son dos.
Lancers de dés #2 (2 posts)
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This is war
An 302 | Lune 12 | Semaine 2
Bataille du front
Alors qu’il venait de percer de part en part son premier marcheur blanc, le jeune loup se redressa sur son destrier, debout sur ses étriers si bien que ses fesses ne touchaient plus la selle. L’adrénaline était montée en flèche de façon si subite que le martèlement de son cœur dans sa poitrine lui donnait l’impression qu’il allait s’échapper de sa cage thoracique à tout moment. Le visage crispé, il tint fermement son étalon et l’empêcha de s’enfoncer davantage dans la marée mortuaire. Il en venait tant qu’il était incapable de les compter. Ils semblaient apparaitre de tous côtés dans la neige épaisse. Criant, hurlant, gémissant, ils venaient s’écraser sans discernement contre boucliers et épées tout en s’efforçant de semer la mort au passage. Redressant son épée en avant, il s’apprêta à mener une nouvelle charge contre l’ennemi. Il savait à quel point il était vulnérable dans sa position mais il était encore juché sur son cheval et pouvait encore facilement se mouvoir dans la foule combattante.
Robb reporta son attention sur la mort qui lui faisait face. Celle-ci fondait dorénavant sur lui et il sentit le froid venir lui mordre les muscles et la peau de son visage. L’adrénaline le faisait encore bouger facilement mais le froid viendrait vite engourdir tous ses membres. Il fallait absolument qu’il parvienne à rester sur son cheval. S’il se retrouvait à pied, il serait bien plus vulnérable et il ne pouvait pas se risquer à cela. C’est alors qu’un être putride vint s’abattre contre son étalon et tenta de désarçonner le jeune homme. Celui-ci se crispa aussitôt mais déjà une vive douleur vint lui transpercer la cuisse avant qu'il n'ait eu le temps de faire un quelconque mouvement de recul. L’affreux avait une dague et venait de la planter dans sa cuisse. Cela arracha un bref râle de douleur et de surprise au jeune loup avant qu’il ne se ressaisisse bien vite. Tenant fermement son équidé par les rênes, il envoya un grand coup de pied dans le visage du marcheur blanc et abattit son épée sur celui-ci, venant lui trancher la tête d’un seul coup vif.
Haletant, Robb posa l’une de ses mains sur sa blessure d’où un liquide pourpre s’échappait déjà. C’était une blessure superficielle car, même si la chair était entaillée, l’affreux n’avait pas réussi à percer bien loin. Ce fut surtout le froid qui vint mordre sa peau à nu qui lui arracha une grimace.
- Lancé de dés:
- 65 à 93: votre personnage tue le WW, blessure légère
DRACARYS
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Bataille de Winterfell
EXORDIUM.
Le brouhaha encerclait le lieu de bataille. Les impacts de ferrailles s’entrechoquaient tout autour de la silhouette bourrue de l’Ourse. Les éclats étaient tout juste en train de s’étioler devant elle et pourtant l’adrénaline était incapable de la quitter. Immiscer là, dans ses veines, comme si tout en dépendait. Et d’une certaine manière tout dépendait de cet instant, de cette bataille, de ces cris qui se répondaient en échos et exprimaient cette même rage qui les animait tous : la survie. Ils étaient là pour ça, pour assurer un présent, pour sauver l’avenir mais surtout pour rétablir l’équilibre qu’ils connaissaient. Si seulement ses sœurs avaient pu l’accompagner. Alysane était certaine qu’à elles seules, elles auraient été en mesure d’arrêter une ligne entière de ces bestioles. Cette pensée lui arracha un sourire nostalgique alors que ses yeux se portaient à droite et à gauche pour appréhender un nouvel ennemi. « C’qu’t’y es pour aujourd’hui ou d’main ? » commenta t-elle avec son cynisme habituel à l’un de ses voisins de fortune qui trouvait au même moment la bonne alternative pour venir à bout de la créature. « Bah v’la suff’sait d’le dire. » continua t-elle sur sa même lancée avant de regarder derrière elle.
Pas de Norroit… Le bougre avait surement du se faire entraîner tout en menant sa propre bataille. Instinctivement, ses onyx cherchèrent partout la tignasse rousse de son compagnon, qu’elle ne tarda pas à trouver. « L’est parti s’promener l’Norroit ? » son adresse s’arrêta au moment où un cri perça le ciel au-dessus d’eux. Les dragons donnaient l’air de se livrer bataille eux aussi et lui rappelaient combien l’attention se devait de rester fixé dans un objectif certain. Au même moment, les fracas de l’épée d’Edrick lui rappelèrent que le danger venait de toute part.
Elle n’eut pas le loisir de le regarder à l’œuvre. Il lui fallait gagner de l’avancée et en arrêter le plus possible. Sans plus attendre, la deuxième fille de Maege Mormont s’élança dans l’obscurité, essaya d’éviter des cadavres qui jonchaient le sol. C’est alors qu’un halot de lumière, probablement provoqué par l’une des torches de certains, dessina devant elle la silhouette difforme et squelettique d’un nouvel ennemi. « Tu t’cherches un encas ? » l’interpella-t-elle pour ainsi attirer au mieux son attention. Relevant Grand Griffe à l’aide de ses deux mains, l’Ourse se positionna déjà en défense en ancrant bien ses pieds dans le sol. La bête ne tarda pas à s’agiter, trop heureuse d’avoir trouvé quelqu’un à attaquer. Sans bouger, Alysane attendit que la chose coure vers elle à toute allure. Et d’un coup d’épée, la transperça en diagonale pour la faire voler en éclats. Se contentant simplement de hausser ses épaules en signe de sa bonne venue, la Mormont revint sur ses pas pour retrouver la fin de bataille de son compagnon. C’est alors qu’elle vit la blessure infligée par ce dernier, et prête à agir pour le sauver, fut devancée par sa bonne dextre qui mit un terme à ce combat. « ça va ? T’peux continuer ? » l’interrogea-t-elle en dissimulant son inquiétude à ce sujet. Il avait intérêt de survivre, elle ne lui laissait pas d’autre choix.
Lancé de dés 2
Pas de Norroit… Le bougre avait surement du se faire entraîner tout en menant sa propre bataille. Instinctivement, ses onyx cherchèrent partout la tignasse rousse de son compagnon, qu’elle ne tarda pas à trouver. « L’est parti s’promener l’Norroit ? » son adresse s’arrêta au moment où un cri perça le ciel au-dessus d’eux. Les dragons donnaient l’air de se livrer bataille eux aussi et lui rappelaient combien l’attention se devait de rester fixé dans un objectif certain. Au même moment, les fracas de l’épée d’Edrick lui rappelèrent que le danger venait de toute part.
Elle n’eut pas le loisir de le regarder à l’œuvre. Il lui fallait gagner de l’avancée et en arrêter le plus possible. Sans plus attendre, la deuxième fille de Maege Mormont s’élança dans l’obscurité, essaya d’éviter des cadavres qui jonchaient le sol. C’est alors qu’un halot de lumière, probablement provoqué par l’une des torches de certains, dessina devant elle la silhouette difforme et squelettique d’un nouvel ennemi. « Tu t’cherches un encas ? » l’interpella-t-elle pour ainsi attirer au mieux son attention. Relevant Grand Griffe à l’aide de ses deux mains, l’Ourse se positionna déjà en défense en ancrant bien ses pieds dans le sol. La bête ne tarda pas à s’agiter, trop heureuse d’avoir trouvé quelqu’un à attaquer. Sans bouger, Alysane attendit que la chose coure vers elle à toute allure. Et d’un coup d’épée, la transperça en diagonale pour la faire voler en éclats. Se contentant simplement de hausser ses épaules en signe de sa bonne venue, la Mormont revint sur ses pas pour retrouver la fin de bataille de son compagnon. C’est alors qu’elle vit la blessure infligée par ce dernier, et prête à agir pour le sauver, fut devancée par sa bonne dextre qui mit un terme à ce combat. « ça va ? T’peux continuer ? » l’interrogea-t-elle en dissimulant son inquiétude à ce sujet. Il avait intérêt de survivre, elle ne lui laissait pas d’autre choix.
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La Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Corwin Herston
L’hiver était rude, très pénible. Les conditions n’étaient pas optimales et les morts ne faisaient que rajouter encore plus de problèmes. Des problèmes ? Pas n’importe lesquels, et ça Corwin le savait bien vu qu’il l’avait rappelé à ses hommes dernièrement. Il ne fallait pas faillir contre cette terrible menace venant de l’au-delà du mur, oh ça non. Corwin avait une responsabilité en tant que seigneur de mettre toutes ses tripes dans cette bataille peut être perdue d’avance.
Devait-il pour autant montrer son désarroi ? Son inquiétude ? Non. Car au moins le maître de lumière les récompenserait pour avoir mené une bataille pour lui, il les récompenserait d’avoir répondu à cet étrange appel.
Corwin avait foi, il se battait aveuglément mais avait foi en son maître. Il avait eu raison et les avait prévenus quant à cette terrible bataille alors leur avenir ne pouvait qu’être fleurissant si R’hllor leur en faisait la promesse. Cette pensée l’avait galvanisé lors de son précédent combat contre l’un de ses morts vivants. Il avait triomphé de lui en lui coupant la tête. Sans aucun sentiment, sans aucune peine l’avait-il fait. C’était soit les morts, soit eux. Il ne fallait y avoir aucune peine pour ses défunts. Ils n’auraient aucun sentiment à prendre leurs femmes et enfants alors pourquoi en aurait-il à les renvoyer à leurs places ? Dans leurs tombes ?
La bataille se faisait très violente, du sang jonchent la neige, des membres découpés à cause des affrontements et bien plus encore. Il ne se passait pas une seconde sans qu’il n’y ait ces bruits indescriptibles des marcheurs blancs et les cris des hommes, victorieux ou perdant.
Corwin espérait, quelque part dans son cœur il espérait qu’Harbois Fell était indemne et qu’il menait sa bataille sans aucunes blessures. Il voulait que la majorité de ses hommes soient indemnes.
Corwin savait que c’était impossible que tous ses hommes survivent mais au moins espérait-il que le moins de vies soient pris. Bizarrement, il ne partageait pas ce sentiment uniquement pour ses hommes ou encore les membres de sa famille mais pour toutes les contrées présentes dans la bataille. Que ce soit : Les Nordiens, les Valois, les Conflanais, les Orageais, les Ouestiens et les autres il voulait que tous survivent, qu’ils reviennent auprès de leurs familles sains et saufs. Personne ne méritait de vivre ça, personne ne méritait de vivre cet enfer sur terre.
Après avoir gagné son duel, Corwin fonça avec son cheval dans les lignes ennemis qui étaient déjà désordonnés à cause des précédents raids de ses alliés. Son épée frottait et se confrontait à ceux des ennemis sans faillir. Sans qu’il ne puisse s’y attendre, celui-ci avait été violemment expulsé de sa monture, chutant terriblement sur le sol. Il ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer.
A peine avait-il ré-ouvert les yeux qu’il entendait des bruits qui n’annonçaient rien de bon.
Ni une ni deux, il s’était emparé à nouveau de son épée, se relevant très rapidement en plaçant son épée près de son torse. Ce geste avait manqué de le sauver de peu, s’il ne l’avait pas fait certainement serait-il mort trancher. C’était un marcheur blanc qui avait foncé jusque lui et voulu l’achever. « Pas aujourd’hui, mon p’tit gars. » laissa-t-il échapper de ses lèvres avant de venir dévier la lame rouiller du mort vivant et de lui planter son épée enflammée dans le ventre.
Il releva rapidement la tête pour connaître sa position, restant en garde.
C’était un réel carnage… un moment d’inattention et c’était la mort assurée.
DRACARYS
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Winterfell
Le prince se battait, gardant un lien mental avec son dragon. Il lui donnait des ordres pour qu’il vienne soutenir les hommes aux sols. Jaelix volait bas, et malgré son jeune âge son souffle était dévastateur pour les créatures. Mais soudainement, Aegon se figea. Son regard sombre violet se fit lointain, perdue dans une flamme dansante. Il voyait des choses, il comprenait enfin. Il comprenait enfin tout. Absolument tout. Il savait ce qu’il avait à faire pour peut-être sauver le monde. Il savait quel était son rôle dans ce monde. Et même si c’était douloureux, il savait que c’était l’unique possibilité pour que les siens survivent. Pour que son père qui se battait à ses côtés retournent à Port Réal vivant, pour que son épouse et son fils puissent vivre en paix, pour que sa sœur n’ait pas à se battre contre des morts...pour que les gens qu’ils aimaient d’un amour sincère puisse vivre...pour cela...il devait se sacrifier. Sacrifier sa vie, son sang. Il n’avait pas le choix. Il sera illumination dans son point. Il leva les yeux au ciel vers Jaelix. « Protège-les autant que tu le peux...soit un veritable dragon. Anéanti les. » Et Aegon chargea, il fonça dans la masse de marcheurs blancs, il se battit vaillamment cherchant à éliminer le plus de spectre possible sur son passage. Jusqu’à ce qu’une lame glacée vienne transpercer son cœur. Le regard mauvais de son ennmi croisa le sien et Aegon Targaryen n’eut qu’un sourire narquois avant de fermer les yeux et de s’éteindre tandis que dans les rangs les gens commençaient à relayer l’information... « le prince est mort... » « Le prince Aegon a été tué ! »
Mais dans les airs, une chose inattendue se produisit. Le cavalier du dragon des glaces se sentit soudainement affaibli. Il sentait son pouvoir faiblir. Beaucoup trop. Il chercha alors la raison de tout cela. Et il vit une épée qu’il connaissait que trop bien, gisant au sol auprès de son propriétaire...mort. Pourquoi se sentait-il si faible alors que son ennemi de toujours venait de succomber ? Un mystère qui allait le distraire pour le reste de la bataille.
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Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Neina
Alors qu'elle soutenait son seigneur et les hommes qui l'accompagnaient du mieux qu'elle pouvait, alors que les flammes dansaient devant ses yeux et que les spectres se consumaient dans des cris d'horreur, la prêtresse se sentit faiblir. La fatigue commençait à se faire sentir, c'était un fait. Mais c'était plus que cela, elle le craignait. C'était bien, bien plus que cela. Elle le sentait au plus profond de ses entrailles. Un frisson glacé lui parcourut l'échine alors qu'elle fixait, interdite, le brasier dans lequel agonisait sa dernière victime. Les flammes dansaient devant ses yeux et ce qu'elle crut y lire la pétrifia d'effroi. Cela ne se pouvait...
Au cœur d'une bataille, au milieu de ce tumulte meurtrier, les prédictions étaient difficiles à interpréter. R'hllor guidait sa main et son cœur, laissant alors son esprit en proie à des visions d'horreur auxquelles elle refusait d'accorder le moindre crédit. Le fruit de son imagination terrorisée, rien de plus. Elle refusait d'y croire mais ne pouvait détacher son regard des flammes. Le dragon tricéphale avait bel et bien perdu une de ses têtes... Elle s'arracha finalement à cette vision, le cœur au bord des lèvres, des larmes de soufre lui brûlant les yeux. Cela ne se pouvait...
Un hurlement strident déchira alors le ciel. Quelque part au dessus de leurs têtes, le monstrueux dragon au souffle glacé avait atteint sa cible. Neina perdait pied, assommée par tout ce qu'elle voyait. « Ne nous abandonnez pas aux Ténèbres... » souffla-t-elle pour elle-même. Une prière désespérée à l'égard de ce dieu qui jamais ne l'avait laissée tomber. Les Ténèbres ne pouvaient vaincre, elle s'y refusait tout net. Mais les solides certitudes de la prêtresse venaient de vaciller dangereusement.
Un Autre lui fit face, d'abord immobile, la fixant de ses yeux bleus pétrifiants. Il ne bougeait pas, telle une inquiétant statue de sel et Neina ne bougeait pas davantage. Elle sombrait peu à peu, incapable de chasser cette insidieuse pensée qui lui broyait le cœur et le crâne. Le dragon tricéphale n'était plus. Lorsqu'enfin le spectre se décida à passer à l'attaque, elle fut juste assez vive pour l'esquiver. Elle tomba lourdement sur le sol avant de faire volte-face, colère et crainte se mêlant sur son visage. « Ne ne abandonnez pas, Maître. Je vous en conjure. »
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DRACARYS
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