[EVENT] Bataille de Winterfell : le front
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♫ Bataille de Winterfell : le front ♫
Un léger soupire, laissant sortir d’entre ses lèvres un nuage de fumée glacé. La nuit était tombée sur le Nord, la neige était épaisse, presque irréelle, venant de plus au nord encore. Myranda ressentait cette légère crainte au fond d’elle, et lorsque son regard glissa sur les hommes et les femmes autour d’elle, elle se prit à se demander combien allaient encore vivre lorsque le jour se lèverait. Si le jour daignait se lever. Pourtant, un léger sourire se dessina sur ses lèvres fines, son regard se plissa légèrement alors qu’elle prenait à son carquois une flèche, son regard se posant sur les épaules larges de Ramsay. S’il ne devait en rester qu’un, il fallait que ce soit lui. Le véritable Roi du Nord. Myranda sentait les fourmis dans le bout de ses doigts, une légère impatience, voulant savoir ce qui les attendait réellement alors qu’un dragon passait à quelques mètres au dessus d’eux, lui rappelant presque ironiquement que le Roi de Westeros était un Targaryen.
Ses jambes serraient l’encolure de son cheval, et enfin l’assaut fut donné. Il n’était plus le temps d’avoir peur, il fallait tuer et ne pas mourir afin de ne pas garnir les rangs des marcheurs. Myranda observa une dernière fois Ramsay avant de le voir fondre dans les rangs, le perdant quelques minutes parmi la foule. La servante de Fort-Terreur décocha une flèche, visant un des marcheurs droit dans le buste, mais alors que tout homme serait tombé à terre, la créature venu d’au-delà du mur marchait encore. C’était donc ceci qui les attendait ? Et Ramsay avait foncé dans la cohue, sans ce soucier de sa propre vie, avec une arme des plus mortelles pour les hommes mais tellement inefficace contre ces choses … La fille du maitre du chenil observa au loin, voyant le Lord de Fort Terreur chuter de Sang, et la servante avait serré les dents. Son Roi ne pouvait pas mourir !
Malheureusement son attention étant ailleurs, Myranda ne vit pas le marcheur blanc se rapprocher de son cheval, ni ce dernier se cabrer, la faisant chuter dans la neige avant d’entendre l’équidé pousser ses derniers cris. Elle s’était redressée, cherchant son carquois sans le trouver, dans sa chute il s’était terré dans la neige. Ainsi donc elle allait mourir … mais sa main frôla le manche froid et dur d’une dague. Du verredragon. On leur en avait donné quelques armes … Le marcheur revenait vers elle, et alors qu’il allait fondre sur elle, la fille du maitre du chenil sorti la lame de son étui, et lui enfonça droit dans l’œil, le tuant net.
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Résultat : 21 à 64 : votre personnage tue le WW (si 4 fois se lancé => blessere légère pour fatigue)
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Bataille de Winterfell
EXORDIUM.
Noire… La nuit se présentait comme une faiblesse alors que les vents annonçaient déjà la menace. Cette dernière approchait, presque tonitruante, dans des râles qui se répondaient en échos. Le froid mordait les joues de chacun des fantassins et pourtant aucun ne faiblissait devant l’effroi. Ils se tenaient tous là, l’on pouvait entendre des cliquetis s’entrechoquaient sous l’effet de la frayeur, mais pas chez l’Ourse. L’héritage de Maege Mormont était là, parmi les rangs des plus courageux, parce qu’ils avaient tous choisi la même voie : celle de la liberté. L’adrénaline était à son paroxysme, omniprésente dans les moindres réactions de la jeune femme, qui, ne scilla pas au moment où Edrick l’avertissait des actes qu’elle devrait lui rendre. « On s’bat pas pour nous Ed’, on s’bat pour nos p'tits. J’peux pas t’promettr’ d’pas t’sauver parce qu’t’l’ferais pour moi. » Son regard était équivoque, elle coupait court à la discussion, parce qu’elle ne pouvait pas lui promettre de le laisser en retrait. Ici ils tenaient et continueraient de le faire ensemble, là était le vrai héritage des Ourses et elle savait que son compagnon le comprenait mieux que personne.
Un dernier baiser scella cette réalité et les plongea alors dans la bataille. Les râles se rapprochaient, élancés les excitations des plus téméraires comme elle. Bientôt, le fracas résonnerait partout, bientôt les Hommes devraient combattre pour la survie de leur espèce. Le délai n’en devenait que plus rapproché, ils y étaient. Des gemmes enflammées naissaient de part et d’autre, permettant alors de constater du faciès de l’ennemi. Les spectres étaient en lambeaux. Le froid avait figé leur regard pour toujours et avec lui toute possibilité de reconnaissance. Mais l’instant était bien trop rapide pour s’y intéresser et déjà l’Ourse brandissait Grand-Griffe, prêtée par Jorelle, à deux mains pour affronter ses ennemis. Elle ne tarda pas à se joindre à la cohue, crier sans retenue, déchaînée pour sauver les siens. Un jet de lumière transperça le ciel à quelques mètres d’ici, provoquant la surprise de beaucoup mais pas la sienne. Trop obnubilée par le devoir qu’elle devait remplir, elle sauta par-dessus l’un des cadavres dont elle ne savait à quel camp il appartenait. Esquiva une première lame de l’un des combats en cours avant de se jeter vers l’une de ces créatures.
Son cri strident lui fit plisser les yeux, et par pur réflexe, elle se mit à lui répondre en hurlant à son tour. Edrick avait surement un ennemi à terrasser également et sans vouloir être déstabilisée par cela, la mère entrechoqua sa lame sur l’acier glacé qui l’affrontait. Une première envolée l’obligea à esquiver sur le côté, reculant de quelques pas en arrière pour rassembler sa force et ainsi soulever l’épée valyrienne une fois de plus. Il ne lui fallut pas plus de trois jetées pour venir à bout de la créature qui s’effrita devant elle. Comme si elle n’avait jamais existé, comme si, sa menace n’aurait plus jamais lieu d’être. « Crèv’ charogn’ » cria t-elle alors qu’elle regardait les derniers éclats se décomposer devant elle. Après quoi, elle détourna sa tête pour regarder autour d’elle et anticiper la venue d’un nouvel ennemi, non sans avoir vu Edrick mettre un terme à la chose devant lui.
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Un dernier baiser scella cette réalité et les plongea alors dans la bataille. Les râles se rapprochaient, élancés les excitations des plus téméraires comme elle. Bientôt, le fracas résonnerait partout, bientôt les Hommes devraient combattre pour la survie de leur espèce. Le délai n’en devenait que plus rapproché, ils y étaient. Des gemmes enflammées naissaient de part et d’autre, permettant alors de constater du faciès de l’ennemi. Les spectres étaient en lambeaux. Le froid avait figé leur regard pour toujours et avec lui toute possibilité de reconnaissance. Mais l’instant était bien trop rapide pour s’y intéresser et déjà l’Ourse brandissait Grand-Griffe, prêtée par Jorelle, à deux mains pour affronter ses ennemis. Elle ne tarda pas à se joindre à la cohue, crier sans retenue, déchaînée pour sauver les siens. Un jet de lumière transperça le ciel à quelques mètres d’ici, provoquant la surprise de beaucoup mais pas la sienne. Trop obnubilée par le devoir qu’elle devait remplir, elle sauta par-dessus l’un des cadavres dont elle ne savait à quel camp il appartenait. Esquiva une première lame de l’un des combats en cours avant de se jeter vers l’une de ces créatures.
Son cri strident lui fit plisser les yeux, et par pur réflexe, elle se mit à lui répondre en hurlant à son tour. Edrick avait surement un ennemi à terrasser également et sans vouloir être déstabilisée par cela, la mère entrechoqua sa lame sur l’acier glacé qui l’affrontait. Une première envolée l’obligea à esquiver sur le côté, reculant de quelques pas en arrière pour rassembler sa force et ainsi soulever l’épée valyrienne une fois de plus. Il ne lui fallut pas plus de trois jetées pour venir à bout de la créature qui s’effrita devant elle. Comme si elle n’avait jamais existé, comme si, sa menace n’aurait plus jamais lieu d’être. « Crèv’ charogn’ » cria t-elle alors qu’elle regardait les derniers éclats se décomposer devant elle. Après quoi, elle détourna sa tête pour regarder autour d’elle et anticiper la venue d’un nouvel ennemi, non sans avoir vu Edrick mettre un terme à la chose devant lui.
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La Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Corwin Herston
Le ciel s’était assombri, la neige ne cessait de tomber dans les terres du nord, le vent et le brouillard étaient de la partie. La longue nuit était pour aujourd’hui, c’était aujourd’hui que la bataille pour sauver l’humanité allait avoir lieu. Le maître de la lumière avait besoin de leur aide et avec le maître de la lumière ils allaient mener ce combat pour vaincre les ténèbres. L’ambiance était sinistre ici à Winterfell… C’était comme il l’avait pensé, le combat contre les morts allait être le plus décisif de l’histoire. Il avait toujours redouté ce combat que R’hllor leur avait annoncé depuis bien longtemps, il ne pensait même pas que cela allait tomber sur leur époque mais le destin était ainsi, ils allaient devoir éradiquer cette menace et cette fois-ci pour de bon. Corwin savait bien que c’était une bataille pas banale, il savait que ce combat n’avait rien avoir par rapport aux combats que tous les hommes avaient pu se livrer jusque maintenant. Lors du chemin, il n’avait cessé de motiver ses troupes quant à cette bataille. Avait-il pu trouver les mots ? Avait-il pu motiver ses troupes comme il le fallait ? Il ne le savait pas, après tout comment pouvait-on être sûr de trouver les bons mots lorsqu’on faisait face à une menace comme celle-ci ? Ainsi le seigneur ne chercha pas les mots pour convaincre mais avait dit la vérité. Il avait dit à ses hommes ce qui les attendrait à Winterfell lors de la longue nuit, il leur avait dit à quel point la bataille allait être féroce. Corwin avait annoncé la couleur, c’était ce qu’il y avait de plus juste à faire, il leur avait aussi dit les enjeux de cette bataille, s’ils échouaient, c’était la fin de tout. Fallait-il laisser les morts pourrir l’avenir des hommes ? Les laisser dévorer femmes et enfants ? Faillir à l’appel du maître de la lumière ? Oh que non, il fallait les renvoyer à leurs places, dans leurs tombes.
Après être monté sur son destrier, il se tourna vers ses hommes, toujours à cheval. Son épée avait rapidement été enflammée grâce à sa prêtresse rouge. Il lança un regard sérieux à ses troupes sans dire un mot, il n’y avait plus rien à dire car tous savaient ce qu’ils avaient à faire : Se battre jusqu’à ce que mort en vienne. Il se tourna face à la bataille après avoir lancé un regard à Harbois Fell suivi d’un hochement de tête solennel.
« Les fumiers… ils sont déjà là. » laissa-t-il échapper après avoir entendu les bruits incompréhensibles des marcheurs blancs, tout en mettant son casque sur la tête. « CHARGEZ ! » balança-t-il à ses hommes, brandissant son épée, avant de chevaucher en suivant Robb Stark. Après avoir enfoncé les lignes ennemis, l’épée de Corwin rencontra plusieurs de ses monstres des ténèbres, l’un d’eux était tenace et ne cessait de repousser les nombreux assauts du seigneur. Voyant celui-ci prêt à le mordre violemment à la côte, Corwin se désaxa sur le côté, encaissant la blessure au bras. « Gnnh ! » laissa-t-il échapper avant de parvenir à trancher ce spectre au thorax. Heureusement pour lui, le spectre n’avait pas eu le temps de planter profondément ses dents dans sa chair. Corwin releva rapidement la tête pour voir sa position et celle de ses alliées. Cette vision était horrifiante, plusieurs hommes étaient déjà morts… transpercer ou dévorer, le sang ne cessait de couler… c’était un carnage. Il retient brièvement son souffle avant de cavaler à nouveau dans les lignes ennemis.
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Brandon Norroit
Une promesse.
Voilà ce qui le faisait se tenir debout, campé sur ses jambes puissantes dont il pouvait désormais sentir chaque muscle tressaillir alors que la menace invisible s’approchait. Sournoise, celle-ci se glissait déjà entre les rangs et faisait trembler les moins confiants. Brandon, lui, ne cillait pas. Il n’avait pas le droit à l’erreur. La moindre seconde d’inattention et jamais plus il ne reverrait Lyra. Et jamais il ne rencontrerait son enfant à naître. Cette simple perspective l’emplissait d’une rage aveugle qu’il parvenait à peine à contenir.
À côté de lui, sa belle soeur Alysane et son époux Edrick s’échangeaient des mots qu’il ne pouvait entendre.
Il s’ébroua pour chasser le long frisson qui remonta le long de son échine. Les Norroit autour de lui étaient prêts. Les haches ne pendaient plus aux ceinturons, mais avaient trouvé leur place dans les paumes rugueuses des combattants. Son père, malgré son âge avancé, se trouvait proche de lui. Il avait rallié les troupes nordiennes à la dernière minute, accompagné des derniers soldats de leur clan. Ensemble, ils se sentaient forts. Ensemble, ils se sentaient invincibles.
Une corne perça l’air d’un vrombissement sourd et les premières lignes s’élancèrent en hurlant dans l’obscurité. Un hurlement guttural jaillit de la poitrine de Brandon.
Des éclats de flammes venant des cieux et des cavaliers porteurs de torches éclairaient la nuit de brefs lueurs rougeoyantes. Et durant ces quelques secondes de lucidité, des membres décharnés, des visages blêmes et des os effrités apparaissaient, comme des bribes d’un horrible cauchemar. Mais cela suffit à l’éclaireur pour se diriger, habitué à la noirceur d’encre des nuits de piste. Il ne pouvait se laisser distraire. Il avait promis.
Un mort aux orbites vides se jeta sur lui, ses mains griffues tentant de le lacérer au visage. Il esquiva sans mal l’attaque grotesque, se glissant comme une ombre dans le dos de son adversaire. Brandon plongea sur lui et écrasa son crâne décharné dans la boue. Ses yeux bleus glissèrent sur le bras inanimé d’un gordien qui gisait là. Une torche. Il l’arracha des doigts frigorifiés du macchabée et perfora l’arrière de la tête de son ennemi d’un geste brutal. Les os volèrent en éclats et enfin, il cessa de bouger.
L’homme des montagnes se releva et chercha instinctivement les siens du regard. Oui, ensemble, ils étaient invincibles.
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Stannis Baratheon
Les ténèbres s’étaient étendues sur le Nord, seul le maître de la lumière réconfortait Stannis à travers les mots de Neina. Les monstres de ses visions étaient bels et bien réels. Et il était tant de sauver le monde des ténèbres marchant sur Winterfell. Au grand soulagement du Baratheon, le Roi avait entendu raison, convoquant le ban royal. Renly était en charge du ban orageois et l’aîné des cerfs espéraient que son cadet ne le déçoive pas encore une fois. Tout comme ses bannerets. Il n’avait guère le temps de passer en revue les troupes de mené par son frère mais s’il revenait de son combat, ceux ayant abandonné leur devoir serait puni. Les excuses devraient être solides sinon le dieu de la lumière recevrait des gens à laver de leur pécher par le feu.
Quand l’heure était venue, il avait donné un léger discours à ses hommes, fidèles, loyal envers le dieu de la lumière. Les prêtres rouges avaient été remercié et désormais la bataille pouvait commencer. Si les jeunes soldats chargèrent, Stannis ne le fit pas. Attendant qu’une créature ne viennent à lui pour faire danser la lame enflammée par Neina. Les corps dansaient, les cris résonnaient dans les ténèbres. Des colonnes de feu amenés par des dragons qu’il avait cru mort et disparu pour de bon, venaient calcinés les morts. Un mort se détacha et clopina vers lui dans des râles inquiétants. Esquivant l’attaque, il brandit son épée pour frapper mais ce dernier contra avec sa lame d’acier rouillée. Le combat s’enchaîna, prudent Stannis préférait éviter que d’attaquer bêtement au risque de se fatiguer inutilement. La nuit promettait d’être longue et pleine de terreur.
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iron from ice..
Le Front
Le Front
La nuit avait déjà rongé le ciel et le froid tes os. D’épais flocon venaient lourdement se déposer sur les épaules des valeureux combattants qui n’attendaient plus que l’ennemi pour se mouvoir. Mieux loti que d’autres tu te trouvais en scelle sur ton fidèle frisson noir, serrant ses renne et flattant son encolure, peu certains qu’il tiendrait la nuit. Ton regard se perdait vers l’horizon blanchit par les nuages si bas que vos têtes les toucheraient presque. Tes orbes naviguent alors sur les hommes autour de toi, puis sur ton suzerain qui se tenait quelques trot au devant de toi. Ta main droite venait caresser le pommeau de ta nouvelle épée, par chance on te l’avait fournie avant la bataille et sa matière permettrait d’anéantir les marcheurs blancs. Tu ignorais si cela pouvait être vrai, mais il valait mieux essayer. Elle ne coupait pas moins bien que ton ancienne arme.
Un cri de guerre vînt résonner dans tes oreilles. La peur ne te tétanisait pas, elle accélérait ta respiration, chauffait tes muscles et monter les flammes de ta rage enfouie. Protéger était tout ce que tu pouvais aimer était ton seul désir, tu ne te permettais plus de penser, en entendant l’appel du Loup de Winterfell. Un coup dans les flancs de Suie pour avancer avec les autres, et marcher sur l’armée des morts animés. Dégainant l’épée qui t’avait été donnée, tu as la gorges qui brûle et l’impression de respirer des aiguilles. Tu ne faillis pas, entendant le cris du métal et des victimes de la guerre contre la Mort. Un cadavre ambulant court vers toi, ses yeux bleus comme le feu d’Ironwood te perturbent en premier lieux mais ton réflexe est juste et tirant les rennes vers la droite esquive le monstre. Malmenant ta monture, tu lui fais faire demi tour pour aller tuer la créature. Ton arme trancha ce qui lui restait de tête et il s’écroula pathétiquement au sol, rejoignant enfin la poussière. Tu grognas pour célébrer ta courte victoire et continua ton chemin vers l’avant de la bataille. Si tu devais servir d’appât pour le bien des autres ce serait avec plaisir, mais tu en emmènerais plus d’un avec toi.
En Forme : 21 à 64 : votre personnage tue le WW (si 4 fois se lancé => blessere légère pour fatigue)
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Un cri de guerre vînt résonner dans tes oreilles. La peur ne te tétanisait pas, elle accélérait ta respiration, chauffait tes muscles et monter les flammes de ta rage enfouie. Protéger était tout ce que tu pouvais aimer était ton seul désir, tu ne te permettais plus de penser, en entendant l’appel du Loup de Winterfell. Un coup dans les flancs de Suie pour avancer avec les autres, et marcher sur l’armée des morts animés. Dégainant l’épée qui t’avait été donnée, tu as la gorges qui brûle et l’impression de respirer des aiguilles. Tu ne faillis pas, entendant le cris du métal et des victimes de la guerre contre la Mort. Un cadavre ambulant court vers toi, ses yeux bleus comme le feu d’Ironwood te perturbent en premier lieux mais ton réflexe est juste et tirant les rennes vers la droite esquive le monstre. Malmenant ta monture, tu lui fais faire demi tour pour aller tuer la créature. Ton arme trancha ce qui lui restait de tête et il s’écroula pathétiquement au sol, rejoignant enfin la poussière. Tu grognas pour célébrer ta courte victoire et continua ton chemin vers l’avant de la bataille. Si tu devais servir d’appât pour le bien des autres ce serait avec plaisir, mais tu en emmènerais plus d’un avec toi.
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Valar Dohaeris
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Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Neina
Alors qu'une nuit éternelle s'abattait sur Winterfell, alors que les Ténèbres tant redoutés étaient finalement tombés, Neina songeait, laissant son esprit vagabonder quelques lunes auparavant. Ce qu'elle avait vu dans les flammes ce jour-là l'avait terrifiée. La Nuit est sombre est pleine de terreur lui avait-on ressassé depuis sa plus tendre enfance. Un credo qu'elle avait fait sien depuis longtemps. Jusqu'à ce que la nuit la happe et que la terreur étregne son cœur. Mais le Maître de la Lumière l'avait conduit sur les terres de Westeros pour un dessein bien particulier. Ses pas l'avait conduite jusqu'au prince qui fut promis et l'avenir des vivants était désormais entre leurs mains. Le Maître les guidait et les craintes de la prêtresse étaient désormais loin. Son regard fixait l'horizon, plus déterminée que jamais à voir la vision de R'hllor s'accomplir. Son visage était aussi fermé que celui de l'homme qui se tenait à ses côtés et qu'elle ne comptait pas quitter d'une semelle. Elle tourna son attention vers lui. Le Maître pouvait être fier du Cerf qu'il avait choisi pour eradiquer les Ténèbres sur Westeros.
Après avoir enflammer les épées du Baratheon et de ses hommes, la prêtresse regarda les soldats se lancer à la charge des morts et n'émit pas le moindre geste lorsque le bruit sourd des premières mêlées lui vinrent aux oreilles. Tout comme celui qu'elle servait, elle attendait. Mais elle n'eut guère longtemps à attendre. La vie attirait toujours indéniablement la mort. Quelques cadavre aux membres désarticulés s'étaient frayé un chemin parmi les premières lignes et s'approchaient désormais d'eux. Pour la première fois depuis leur arrivée dans le Nord, Neina tressaillit face à cette vision. La Mort marchait littéralement sur eux. Elle sentit ses doigts resserrer instinctivement leur étreinte autour du pommeau de la dague qu'elle avait pris soin d'enflammer. Les flammes donnaient à ses prunelles un éclat inquiétant alors qu'elle la brandit face au monstre qui venait à sa rencontre. Elle ne put s'empêcher de hurler, un hurlement visceral qui la prit au cœur et aux tripes tandis qu'elle abattait son arme sur le monstre. Celui-ci s'effondra dans un cri rauque alors que les flammes le consumaient. Neina ne lui accorda pas même un regard, cherchant aussitôt Stannis des yeux, s'assurant qu'ils n'avaient pas été séparés. (@Alyx Lefford)
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Je le savais bien qu’il n’y avait pas plus têtue que mon Alysane. Et même la mort devrait y revenir à deux fois. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça. Il fallait que je me batte, pour elle, pour mes enfants. J’en avais quatre… Je ne pouvais pas les laisser, je ne pouvais pas laisser les morts les attaquer. C’était hors de question. Il fallait que je me batte encore et encore ! Je grondai de colère en parant le coup du spectre qui m’entailla le bras. Je grondais à nouveau, mais de colère cette fois. Je n’allais pas me laisser faire. Nous échangions des coups rapidement, il restait particulièrement vif pour un cadavre ambulant. Je repoussais à nouveau le spectre avant d’écarter d’un geste brusque l’épée du spectre et de planter ma dague dans la tête du spectre qui explosa. Je l’avais tué.
J’entendis le cri de rage d’Alysane. Je souris largement avant de hurler à nouveau. Mais de rage avant de tourner rapidement la tête vers elle et lever ma hache brièvement avant de rugir à nouveau.
« MORMONT ICI NOUS NOUS TENONS ! RAH ! »
J’observai à nouveau autour de moi, tous se battaient avec la rage de vivre. Le monde des vivants contre le monde des morts. Je les repousserais encore et encore pour que mes enfants puissent vivre. Je pris une profonde inspiration, ce n’était pas le moment de rester, je sentais le sang chaud couler légèrement sur mon bras, marquant la différence entre la mort et la vie, les morts ne saignaient pas. Je fis un pas sur le côté avant de me jeter à nouveau dans la bataille sans aucunement attendre. C’était assez, il ne fallait pas attendre, les morts n’attendaient pas et je ne laisserais pas mes camarades périrent. Pas le temps de se reposer.
Lancé de désJ’entendis le cri de rage d’Alysane. Je souris largement avant de hurler à nouveau. Mais de rage avant de tourner rapidement la tête vers elle et lever ma hache brièvement avant de rugir à nouveau.
« MORMONT ICI NOUS NOUS TENONS ! RAH ! »
J’observai à nouveau autour de moi, tous se battaient avec la rage de vivre. Le monde des vivants contre le monde des morts. Je les repousserais encore et encore pour que mes enfants puissent vivre. Je pris une profonde inspiration, ce n’était pas le moment de rester, je sentais le sang chaud couler légèrement sur mon bras, marquant la différence entre la mort et la vie, les morts ne saignaient pas. Je fis un pas sur le côté avant de me jeter à nouveau dans la bataille sans aucunement attendre. C’était assez, il ne fallait pas attendre, les morts n’attendaient pas et je ne laisserais pas mes camarades périrent. Pas le temps de se reposer.
67 à 90 : votre personnage tue le WW, blessure légère (si 3 fois ce lancé => blessure imp)
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Béric Dondarrion
Béric en était intimement persuadé, toute sa vie l’avait mené droit à cet instant. Chacune de ses expirations traçaient un épais nuage de buée, témoignant du froid glacé qui avait enveloppé toutes les Sept Couronnes. Le froid, la nuit et les ombres marchaient sur eux. Silencieusement certes, mais ils arrivaient et tout dans leur environnement en attestait. Il fut un des premiers à rejoindre la ligne de front. Pas qu’il soit pressé d’en découdre, bien que sa jeunesse le trahissait parfois dans de tels contextes, il savait qu’on disait de lui qu’il était fougueux. Mais bien parce que c’était son devoir. Depuis que son coeur s’était ouvert au Dieu de la Lumière, il n’avait eu de cesse de chercher ce que son Seigneur attendait de lui. Il eut une dernière pensée et prière pour son épouse Allyria, incapable de savoir s’il l’a reverrait. Malgré son statut d’écuyer, il avait laissé Edric derrière lui, conscient que la survie des Dayne des Météores ne tenait plus qu’à un fil. Peut-être que le Dondarrion ne reverrait jamais Havrenoir et les Terres de l’Orage mais cela ne pesait nullement sur son coeur. Sa confiance en R’hllor était complète et sans faille. Il saurait être l’instrument dont la Lumière avait besoin. Et s’il avait encore un rôle à jouer avec cela, alors il survivrait. Sinon il ne mourrait pas en vain de toute manière.
Après un dernier regard entendu pour Thoros de Myr, il enflamma lui-même son épée comme il l’avait appris, tandis que son prêtre s’occupait de mettre le feu à celle de ses hommes. Les flammes étaient la réponse ultime à la mort, il le savait puisqu’il s’agissait de l’arme de son Dieu. Il observa non loin de lui Neina en faire autant. Il était rassuré par sa présence, satisfait que ses mots aient pu convaincre Stannis à se joindre au combat. Il attendit d’ailleurs le signal de ce dernier avant de donner l’ordre à ses propres hommes de le suivre. Il était prêt à changer l’histoire et à renvoyer ces ennemis des temps lointains dans l’obscurité qu’ils méritaient. Dès que l’attaque fut commencée, tout s’enchaîna très vite. Béric s’élança en criant. “Valar Morghulis !”. Son épée crépitante levée au dessus de sa tête. Il l’abattit sur le premier spectre qui croisa son chemin, faisant rouler sa tête quelques mètres plus loin. Cependant, le temps que les flammes ne le consumment, le marcheur blanc parvint à lui entailler le visage, faisant perler le sang sur sa joue.
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Jorah Mormont #2
Bataille de Winterfell, an 302, lune 12, semaine 2
Ce dernier semblait réellement vivant, en bonne santé, bien que paresseux dans ses gestes. De face, Jorah n'aurait pu deviner la cause de son décès, contrairement à la collection de lambeaux de peaux que son adversaire précédent avait laissé voir. Courant vers lui, l'homme -ou plutôt le cadavre- leva le bras avec lenteur, prévoyant visiblement d'abattre son arme sur son destrier pour le désarçonner. Jorah força sa monture à faire une embardée, perdant sa torche au passage, et l'animal hennit d'un air paniqué. Il le força à faire demi-tour, faisant de nouveau face à son assaillant, l'épée au poing bien qu'elle ne lui serait d'aucun secours. Le spectre, emporté dans son élan, se retourna lentement, lui donnant un air menaçant. Vivant, il aurait probablement été saisi de tremblements de rage, mais il ne l'était plus. Grand, bien bati, il avait atteint la trentaine à vue de nez et était vêtu d'épaisses fourrures. Un sauvageon, devina-t-il. Rien en lui ne faisait penser à l'enfer dans lequel il avait été plongé, si ce n'est ses yeux bleus vifs et inexpressifs -comme l'autre- faisant de lui un messager de la longue nuit.
Ce combat-ci serait plus difficile. Jorah le su d'emblée. Le marcheur semblait certes moins vif que celui qu'il venait d'anéantir, mais il aurait de la force. Un force décuplée par son insensibilité. Le regard de Jorah se fixa sur la grosse masse qu'il portait à sa main droite, frôlant l'herbe enneigée et déjà boueuse, et qui vint tapoter sa jambe d'un air menaçant. Leurs regards se rencontrèrent de nouveau et le vagabond du grand nord chargea. La râle qui s'échappa de ses lèvres lui fit dresser les cheveux sur la nuque. Conscient de ne pouvoir l'assassiner d'un coup d'épée, Jorah l'attendit malgré tout de pied ferme. Les quelques pas qui les séparent lui permit d’effectuer une pirouette d'évitement avec son cheval et d'abattre férocement son épée dans le dos de la créature. Ce dernier trébucha et chuta au sol, s'écrasant de tout son long dans la neige sanglante. Une épaisse entaille s'était creusée dans sa chair, barrant toute la surface de son large dos. Pourtant, il commençait à se relever comme-ci il ne s'était agi que d'une égratignure.
Le chevalier profita de cet instant de flottement pour rechercher la torche qu'il avait laissé choir quelques secondes plus tôt, tentant vainement de stabiliser son cheval en panique. A quelques mètres de là, elle continuait de brûler, les flammes tremblotants avec faiblesse dans la neige. Bientôt, elles s'éteindraient, il le savait. Il chercha du regard une solution de replie, au cas où, mais son regard ne rencontra que les affrontements des pauvres troupes nordiennes et oragiennes, visiblement submergées par la vague de cadavres ambulants qui ne cessaient d'affluer par le nord. Il n'eut pas le temps de détailler tout cela et au moment où il se décidait à élancer sa monture vers l'objet convoité, l'arme idéale dont il ne pouvait se passer, il fut violemment percuté par son adversaire momentanément oublié. Un adversaire soudain plus vif qu'il ne l'avait pensé, et aussi fort que prévu, les envoyant valser plus loin, lui et sa monture, dans un grognement de surprise.
Ce combat-ci serait plus difficile. Jorah le su d'emblée. Le marcheur semblait certes moins vif que celui qu'il venait d'anéantir, mais il aurait de la force. Un force décuplée par son insensibilité. Le regard de Jorah se fixa sur la grosse masse qu'il portait à sa main droite, frôlant l'herbe enneigée et déjà boueuse, et qui vint tapoter sa jambe d'un air menaçant. Leurs regards se rencontrèrent de nouveau et le vagabond du grand nord chargea. La râle qui s'échappa de ses lèvres lui fit dresser les cheveux sur la nuque. Conscient de ne pouvoir l'assassiner d'un coup d'épée, Jorah l'attendit malgré tout de pied ferme. Les quelques pas qui les séparent lui permit d’effectuer une pirouette d'évitement avec son cheval et d'abattre férocement son épée dans le dos de la créature. Ce dernier trébucha et chuta au sol, s'écrasant de tout son long dans la neige sanglante. Une épaisse entaille s'était creusée dans sa chair, barrant toute la surface de son large dos. Pourtant, il commençait à se relever comme-ci il ne s'était agi que d'une égratignure.
Le chevalier profita de cet instant de flottement pour rechercher la torche qu'il avait laissé choir quelques secondes plus tôt, tentant vainement de stabiliser son cheval en panique. A quelques mètres de là, elle continuait de brûler, les flammes tremblotants avec faiblesse dans la neige. Bientôt, elles s'éteindraient, il le savait. Il chercha du regard une solution de replie, au cas où, mais son regard ne rencontra que les affrontements des pauvres troupes nordiennes et oragiennes, visiblement submergées par la vague de cadavres ambulants qui ne cessaient d'affluer par le nord. Il n'eut pas le temps de détailler tout cela et au moment où il se décidait à élancer sa monture vers l'objet convoité, l'arme idéale dont il ne pouvait se passer, il fut violemment percuté par son adversaire momentanément oublié. Un adversaire soudain plus vif qu'il ne l'avait pensé, et aussi fort que prévu, les envoyant valser plus loin, lui et sa monture, dans un grognement de surprise.
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La bataille de Winterfell
Ramsay Bolton & le front - La mort n'est que le commencement.
La momie.
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ La momie.
Il était gravement blessé. Ramsay n’en menait pas large dans ce combat face à la mort. Celle-ci était sur tous les fronts. Les troupes engageaient dans le combat faisait face à des combattants qui n’hésitaient et qui étaient juste là pour tuer. Pour la première fois de sa courte existence Ramsay Bolton n’était pas certain de ressortir vivant de cette guerre. Ici c’était l’Enfer, bien loin des combats face aux sauvageons, encore plus loin de l’attaque de Lonlac où la défense était presque inexistante. Le seigneur de Fort-Terreur n’avait jamais connu tel combat.
Il avait déjà éliminé un marcheur blanc à l’aide d’une torche. Le soldat de la mort était tombé, mais les conséquences de ce combat étaient là. Ramsay souffrait de sa blessure qui saignait abondamment. Ce n’était pas la posture la plus idéale. Se battre blessé n’était guère évident, surtout quand la blessure touchée était la même que celle que Maege Mormont lui avait infligé à Lonlac. L’Ours devait bien rire de là-haut. Dire qu’il n’avait même pas pu l’assassiner de ses propres mains.
Un Mort tombé, un autre vint face à l’Ecorcheur. Sa jambe était prise de tremblements, mais Ramsay ne renonça pas. Il leva son épée et il reprit le combat. La Mort était là. Ramsay pouvait voir ses os au-travers de ses maigres habits. La Mort ne craignait rien. Lui craignait pour sa vie. Chaque mouvement était douloureux. Ce n’était pas le moment de jouer au paresseux. Il frappa encore et encore, vainement tant la Mort ne craignait rien. Ramsay souffrait de plus en plus. Il aurait voulu stopper ce combat, lever un drapeau blanc, mais la Mort ne le connaissait pas. Ramsay frappa encore.
Une torche. Cela l’avait sauvé lors de son précédent combat. Ramsay la ramassa et la brandit face à la Mort. Il la jeta. La créature s’embrasa. Ramsay tomba à genoux. Autour de lui tout n’était que combat et cris.
Il ferma les yeux, ses genoux se dérobèrent sur lui et Ramsay tomba face contre neige. Le froid lui faisait du bien. Cela sentait l’hiver. Cela lui rappelait ces moments de son enfance où il n’était même pas un Snow, seulement Ramsay. Il n’était pas innocent à cette époque, mais sa mère le serrait encore contre sa poitrine. Il se vit alors adulte sur une étendue de neige. Un enfant à ses côtés. Un garçon brun qui possédait les yeux bleus de Geneva. Son fils. Il sourit face à cette vision. Face à eux se trouvait Fort-Terreur. La terre des Bolton. Petit à petit Ramsay se sentit plonger. Le bruit des combats autour de lui disparaissait. Son fils n’était plus là. Il était seul dans le noir. Il sourit et cela se voyait sur son visage, parce que s’il venait à mourir, il serait mort en héros et ça, même les Stark ne pourront pas le lui retirer. Il sourit et il sombra dans les ténèbres.
66 à 90 : votre personnage trouve une torche et tue le WW et tombe inconscient
Il avait déjà éliminé un marcheur blanc à l’aide d’une torche. Le soldat de la mort était tombé, mais les conséquences de ce combat étaient là. Ramsay souffrait de sa blessure qui saignait abondamment. Ce n’était pas la posture la plus idéale. Se battre blessé n’était guère évident, surtout quand la blessure touchée était la même que celle que Maege Mormont lui avait infligé à Lonlac. L’Ours devait bien rire de là-haut. Dire qu’il n’avait même pas pu l’assassiner de ses propres mains.
Un Mort tombé, un autre vint face à l’Ecorcheur. Sa jambe était prise de tremblements, mais Ramsay ne renonça pas. Il leva son épée et il reprit le combat. La Mort était là. Ramsay pouvait voir ses os au-travers de ses maigres habits. La Mort ne craignait rien. Lui craignait pour sa vie. Chaque mouvement était douloureux. Ce n’était pas le moment de jouer au paresseux. Il frappa encore et encore, vainement tant la Mort ne craignait rien. Ramsay souffrait de plus en plus. Il aurait voulu stopper ce combat, lever un drapeau blanc, mais la Mort ne le connaissait pas. Ramsay frappa encore.
Une torche. Cela l’avait sauvé lors de son précédent combat. Ramsay la ramassa et la brandit face à la Mort. Il la jeta. La créature s’embrasa. Ramsay tomba à genoux. Autour de lui tout n’était que combat et cris.
Il ferma les yeux, ses genoux se dérobèrent sur lui et Ramsay tomba face contre neige. Le froid lui faisait du bien. Cela sentait l’hiver. Cela lui rappelait ces moments de son enfance où il n’était même pas un Snow, seulement Ramsay. Il n’était pas innocent à cette époque, mais sa mère le serrait encore contre sa poitrine. Il se vit alors adulte sur une étendue de neige. Un enfant à ses côtés. Un garçon brun qui possédait les yeux bleus de Geneva. Son fils. Il sourit face à cette vision. Face à eux se trouvait Fort-Terreur. La terre des Bolton. Petit à petit Ramsay se sentit plonger. Le bruit des combats autour de lui disparaissait. Son fils n’était plus là. Il était seul dans le noir. Il sourit et cela se voyait sur son visage, parce que s’il venait à mourir, il serait mort en héros et ça, même les Stark ne pourront pas le lui retirer. Il sourit et il sombra dans les ténèbres.
66 à 90 : votre personnage trouve une torche et tue le WW et tombe inconscient
Codage par Magma.
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La bataille de Winterfell
You'll have to fight until dawn
Aubelia Locke
Les horreurs déferlaient par milliers. Par millions, même. Aubelia ne parvenait à évaluer leur nombre. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'il faudrait en finir s'ils voulaient survivre. Ces monstres n'étaient pas de ceux avec lesquels on négociait.
Le temps passait et chacun d'entre eux transperçaient les cadavres vivants avec ce qu'ils avaient. La nuit avançait. Mais en auraient-ils fini avant le matin? Même, y aurait-il un nouveau matin? Le soleil se lèverait-il de nouveau sur leur monde?
Ils n'avaient pas le choix. Personne ne viendrait à leur secours. Tout dépendrait d'eux.
Le tort de son père avait été de refuser qu'elle apprenne à manier l'épée. Mais au vu de ce qu'on lui avait refourgué en matière d'arme létale pour ces bêtes immondes, des compétences à l'arc et à la dague suffisaient amplement.
Finalement, la jeune Lady avait dû sauter à bas de son cheval pour achever une creature. Par chance, une torche éclairait non loin, et elle put voir ce qu'elle faisait. Rageusement, elle plantait sa flèche a pointe d'obsidienne. Si profond que la chose s'arrêta bien vite de bouger.
Mais toute sa colère laissa place à des sueurs froides lorsque près de la torche, elle découvrit, inconscient, le Lord de Fort-Terreur.
-Ramsay! S'exclama-t-elle en se ruant immédiatement sur lui.
A la lumière, elle vit qu'il était blessé. Une plaie importante. Il perdait du sang...
-Non, non, non...Murmurait-elle. Restez avec moi...Je vous en prie, Ramsay. Restez avec moi.
Prenant son visage entre ses mains et laissant ses doigts glisser sur son cou, elle sentit qu'il y avait encore de la vie en lui.
Elle ne le laisserait pas comme ça. Elle devait faire quelque chose. Regardant alentours, elle vit qu'ils n'étaient pas loin d'une étendue boisée. Ils seraient un peu plus à couvert. Les monstres se dirigeaient sur Winterfell. Revenir en arrière serait une erreur.
Attrapant la bride de Flèche, elle le rapprocha de Ramsay et le fit s'abaisser afin de pouvoir hisser le Lord dessus au travers. Puis elle remonta elle-même afin d'atteindre l'endroit qui pourrait accorder quelques minutes ou quelques secondes de tranquilité.
Au pied d'un arbre, elle descendit et Flèche fit glisser Ramsay dans les bras d'Aubelia qui put l'assoir dos au tronc. Là, elle défit sa ceinture et la réajusta afin de compresser sa blessure autant que possible. Hors de question de le perdre.
Elle s'activait tout en guettant alentours que rien de funeste ne leur arrive dessus. Cela allait pour l'instant...Mais pas pour longtemps.
Retirant l'un de ses gants, elle lui caressa doucement la joue avant de venir presser ses lèvres contre les siennes. Peut-être serait-ce le dernier baiser qu'elle pourrait lui donner. Autant ne pas le manquer. Surtout que certaines histoires assuraient que cela permettait d'éveiller les personnes inconscientes. Les démons existaient bien, après tout.
Lorsqu'elle éloigna son visage, elle sentit sa respiration revenir avec plus de force. Il fallait plus.
-Revenez à vous, lui ordonna-t-elle donc. Ce n'est pas encore terminé, nous avons besoin de vous. J'ai besoin de vous, Ramsay. Alors réveillez-vous! Maintenant!
La colère dans sa voix ou autre chose...Peut importait. Mais quelque chose fonctionna. Ramsay Bolton reprit conscience.
Aubelia n'eut pas le temps d'en pleurer de joie. C'était juste à temps. De nouveaux morts debarquaient, et ils n'étaient plus à l'abri.
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DRACARYS
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♫ Bataille de Winterfell : le front ♫
« RAMSAY !!!!! » A travers le bruit des combats et des derniers gémissements de la mort, quelques uns avaient pu entendre le cri de Myranda. La fidèle servante venait de voir son maitre tuer un second mort avant de chuter dans la neige qui se gorgeait de sang. Le souffle court, ses jointures plus blanches encore que la neige avant la bataille montrant à quel point elle pouvait serrer le manche de cette lame en verredragon. Elle voulait courir, le retrouver, le soulever afin de le sortir du champ de bataille et au pire trouver la mort en le défendant corps et âme, mais chacun de ses pas était obstrué par d’autres combattants.
Myranda pouvait les sentir heurtant ses pieds, creusant parfois la neige, les cris des Hommes rejoignant les morts n’étaient qu’un ensemble bourdonnant dans son oreille alors qu’elle mettait en œuvre toutes les forces de son corps pour rejoindre Ramsay la face contre terre. Son frêle gabarit lui permettait d’avancer, continuant de serrer la lame dans sa main, mais c’était sans compter sur les marcheurs blancs.
Trop obnubilé par Ramsay, elle n’avait pas senti la créature sur son flanc, la faisant presque tomber. Les cheveux devant le visage, Myranda serrait les dents, se tournant vers la Mort, la rage dans le regard, ses pensées allant vers le Roi du Nord, son Roi. Une de ses manches était légèrement déchirée, laissant voir une petite plaie elle qui avait été blessé légèrement à deux reprises depuis le début de la bataille.
Elle ne vit pas Aubelia se diriger vers Ramsay, ni le prendre à cheval et les éloigner du champ de bataille, alors lorsqu’elle put se défaire de la prise du marcheur blanc et que ses yeux ne virent plus qu’une neige imbibée de sang à l’endroit où son amant s’était trouvé auparavant, Myranda senti le vide au plus profond de ses trippes, et une fois de plus, elle hurla son nom. « RAMSAY !!!!! »
Tournant sur elle-même, Myranda vit alors au loin, proche des arbres le cheval de Lady Locke ainsi que deux personnes à terre. Malheureusement, alors que la joie de les voir en dehors des combats aurait du se faire ressentir, la terreur glaça ses veines à ce moment là, car des marcheurs blancs arrivaient droit sur les deux personnes les plus importantes de la vie de la fille du maitre du chenil.
Lancé de dé
Résultat 2 : 67 à 90 : votre personnage tue le WW, blessure légère (si 3 fois ce lancé => blessure imp)
Codage par Libella sur Graphiorum
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La bataille de Winterfell
You'll have to fight until dawn
Tessayah
Les choses venues de l'ombre déferlaient sur Winterfell. Elles arrivaient, encore et encore...Cela n'en finissait pas. Depuis combien de temps les ténèbres préparaient-elles leur armée? Combien de gens avaient péri au-delà du mur et nourri ses rangs? Et que faudrait-il pour en finir sans que les Hommes ne soient fichus pour de bon?
S'ils échouaient, ce serait au sud de poursuivre le combat...Avec toutes les femmes et tous les enfants non préparés à combattre. S'ils ne tenaient pas ici, tout était perdu.
La lutte faisait rage et elle avait perdu Lord Harbois de vue. Tout était désolation autour. Plus loin, la prêtresse vit un dragon cracher ses flammes sur l'armée des morts, en décimant un certain nombre à la fois. Mais cela suffirait-il?
Un mort se montra particulièrement récalcitrant avec la prêtresse. Alors qu'elle essayait de l'atteindre de sa dague enflammée, il agitait ses gras dans tous les sens et la griffa au visage. Elle trébucha sur un cadavre et tomba. Le mort, lui, continuait ses tentatives. Elle essaya de le repousser en lui mettant des coups de pieds. Mais comme rien ne fonctionnait, elle se remit à prier le Maître.
-Hen sȳndrorro, ōños. Hen ñuqīr, perzys.
"De l'obscurité, la lumière. De la cendre, le feu." Elle répéta cette prière plusieurs fois, et finalement, le mort s'enflamma comme une torche avant de tomber au sol.
Elle avait eu de la chance avec celui-là, mais ce ne serait peut-être pas toujours le cas.
Enfin, qu'importait. A présent, il lui fallait retrouver le Lord qu'elle accompagnait. En espérant ne pas avoir de mauvaise nouvelle à annoncer à ses enfants. Sinon, même s'ils s'en sortaient victorieux, elle aurait en partie failli.
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DRACARYS
l'abeille rêveuse
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Les dinosaures
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Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Wylis Manderly
Les choses ne s’annonçaient pas bien, les monstres des contes hivernales se pressaient à Winterfell et les Manderly avait tout naturellement répondu à l’appel de Robb. Si quelques déconvenues avaient agacé la maison du triton, pour l’heure, Wylis avait d’autres préoccupations en tête. La nuit était sombre, glacial et il devait regarder sa fille se battre, chevauchant son dragon. Cela l’inquiétait, alors il gardait toujours un œil vers le ciel observant les colonnes de feu. L’héritier de Wyman Manderly se tenait prêt à aller secourir son aînée si jamais elle se retrouvait en difficulté. Il avait également une pensée pour son épouse et sa cadette restait en sécurité à Blancport et qu’il espérait pouvoir revoir. Mais rien n’était sûr avec cette armée de mort qui marchait sur eu.
Avec son obésité, Wylis était imposant dans la bataille. Menant ses hommes avec honneur, ne tremblant pas. Il jouait avec son la garde de son épée nerveusement. La bataille commença, les hommes du nord et quelques amis du sud chargèrent. Le choc fut brutal. Il échangea quelque tour d’épée avec un spectre, le regard bleu électrisant réussit presque à lui glacer le sang. Un soldat de sa maison finit par lui tendre une torche qu’il saisit et s’en aida pour occire son adversaire. Soufflant comme un bœuf, il s’ancra une nouvelle fois dans le sol et laissa son regard de porter autour de lui. Il vit Ramsay Bolton en mauvaise état, aider par la fille Locke….La colère gronda en Wylis mais il devait rester concentrer sur la suite de la bataille.
Lancer de dés
DRACARYS
┗ Grace and Fury ┛
I spark the flame of the night, And I will melt these chains, And forge them as a crown
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