[EVENT] Bataille de Winterfell : le front
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Bataille de Winterfell
This is the end
Cassandre
Alors que le Grafton se relevait en titubant, l’impensable se produisit. Ceux qui les avaient entourés, ceux qui étaient morts à leurs côtés se relevaient, les yeux aussi bleus qu’un saphir. Jamais elle n’avait vu pareille teinte et elle qui pourtant ne connaissait pas la peur se figea sous l’effet de l’effroi. Elle avait toujours craint et détesté la magie, elle qui avait vu le jour sur les lointaines contrées d’Essos. Elle exécrait tout autant la magie de ce continent-ci. Ses doigts se resserrèrent autour de sa lance, déterminée à renvoyer ces morts d’où ils venaient mais elle fut déconcentrée l’espace d’un instant par le ciel qui s’embrasa comme rarement auparavant, illuminant le champ de bataille comme s’il faisait jour. Cassandre leva instinctivement la tête, plissant les yeux pour apercevoir le combat aérien qui se jouait au dessus de leur tête. La gladiatrice pivota complètement pour continuer d’assister à ce ballet mortel, le cœur aux bords des lèvres. S’il leur arrivait malheur, elle ne se le pardonnerait pas, elle qui avait envoyé ce maudit corbeau jusqu’à eux. Derrière les lignes de front c’était l’imposante silhouette de Winterfell qui se dressait. Nemesys projeta alors l’énorme dragon aux écailles de glace contre les murailles qui s’écroulèrent aussitôt sous le poids des deux bêtes. Elle aperçut un cavalier chuter mais fut soulagée de voir qu’il ne s’agissait pas de Viserys. Nemesys avait achevé son ennemi dont il abandonna la carcasse aux pieds de la forteresse pour repartir dans les airs.
Les morts s’étaient levés et se précipitaient sur eux. Elle sentit Marq sombrer de nouveau dans l’inconscience. Elle parvint à se débarrasser de l’ennemi qui lui faisait face et lorsqu’elle se tourna vers le valois, celui-ci était entre les mains d’une prêtresse rouge qui prononçaient ces incantations dont la meereenienne avait horreur. Mais elle dut s’incliner cette fois-ci en voyant que les résultats étaient là et qu’une nouvelle fois la Mort s’était éloignée du Grafton. « Il semblerait que toutes les déités que comptent ce monde refusent de vous voir mourir. » conclut-elle en le rejoignant finalement aux côtés de la prêtresse.
Au loin elle aperçut alors celui qui était responsable de toute cette folie. Silhouette haute et mince, pâle comme la neige et la mort, il avançait presque tranquillement au milieu des morts et des vivants. Quelques braves se jetèrent sur lui, la plupart s’y brisèrent. Cassandre serra les dents. Nul ennemi n’était à craindre. Elle se revoyait des années en arrière, dans cette arène poussiéreuse, sous cette chaleur écrasante. Un seul ennemi comptait alors. La guerre était bien différente. Mais en cet instant, elle se retrouvait gladiatrice. Un seul ennemi comptait à présent. Elle se précipita sur lui, d’une foulée aussi rapide que sa tenue et les obstacles qui jonchaient sa route le permettaient. Arrivée à bonne distance, elle vit deux hommes tenter tour à tour leur chance sans succès. Si le premier dut battre en retraite face à la rapidité des coups de la créature, le second lui n’eut pas cette possibilité et fut envoyé des mètres plus loin avec une violence qui n’avait rien d’humaine. Cassandre sut que la brèche était pour elle, elle s’élança et bondit, tenant sa lance à deux mains. Le cri qu’elle poussa permit à la créature de se tourner dans sa direction. La gladiatrice sentit alors une lame trancher profondément sa cuisse au moment où la pointe d’obsidienne pénétra dans les chairs bleutées. Le monstre vola en éclats. Cassandre s’effondra à genoux, sa jambe ne la soutenant plus. A bout de souffle, la douleur lui faisant presque perdre connaissance, elle prit alors conscience que tout était fini. Le seigneur des morts n‘était plus.
@Talya de Tyrosh @Tessayah
Lancer de dé : Attaque réussie, blessure importante
DRACARYS
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Bataille de Winterfell : Le front
An 302 | Lune 12 | Semaine 2
Bataille du front
Il avait vu Gyles Ardoise se diriger vers ce qui semblait être le gros du combat. Malgré lui, le jeune homme se frayait tant bien que mal un chemin à travers l'ennemi. Ce n'était pas simple. Pas simple du tout. Entre les corps allongés sur le sol et les adversaires infatigable mais le moral du jeune homme était au beau fixe depuis qu'il avait récupéré de sa blessure à la cheville. Les hommes autour de lui resserraient les rangs. Ils continuaient de progresser et au fur à mesure de l'avancée, il sentait que atmosphère devenait de plus en plus froide et oppressante mais peut-être n'était ce que son imagination. Il entendait des murmures autour de lui parlant du Roi de la Nuit ainsi que d'autres choses qu'il ne comprenait pas mais cela ne l'empêcha pas de redoubler d'ardeur afin de progresser plus en avant.
Il vit les remparts mais ne put distinguer ce qui se passait là bas. Il vit le dragon, Vraël, passer bien au dessus de sa tête. Wynafryd. Il espérait de tout cœur que la Manderly était en sécurité, juchée à son cou. Il ne trouvait nulle traces de Gilles mais se disait qu'il devait prêter main forte dans cette direction coûte que coûte. Mû par un second souffle, le jeune homme continua de progresser, manqua de trébucher ce qui lui sauva la vie car un mort venait de se jeter sur lui. Il l'avait esquivé seulement par chance et se releva rapidement alors que la créature fondait à nouveau sur lui mais quelqu'un devant, lui trancha la tête proprement et nettement. Et ce même homme venait de se faire tuer par un marcheur blanc. Tout allait trop vite, trop vite car l'adversaire chargeait déjà en direction du jeune homme qui esquiva qu'à moitié. Sentant quelque chose toucher son flanc, le jeune homme recula et tint l'ennemi en respect avec sa flamme avant de s'élancer lui aussi à l'attaque. La lutte fut âpre,mais le Holt parvint à l'emporter, utilisant une botte d'épée qui fut parée pour parvenir à bouter le feu à la tête de la créature en s'acharnant avec la torche. L'ennemi fini par s'effondrer et le Holt haletant, put constaté que la lame ennemie avait traversé son armure de cuir pour prendre la direction de ses côtes mais son vêtement avait réussit à amoindrir grandement l'avancée de la lame si bien qu'elle ne devait qu'avoir entaillé que superficiellement sa chaire. La douleur résultant plutôt de la force du coup qui avait sans doute percuté une de ses côtes plutôt que d'une quelconque coupure.
Il vit les remparts mais ne put distinguer ce qui se passait là bas. Il vit le dragon, Vraël, passer bien au dessus de sa tête. Wynafryd. Il espérait de tout cœur que la Manderly était en sécurité, juchée à son cou. Il ne trouvait nulle traces de Gilles mais se disait qu'il devait prêter main forte dans cette direction coûte que coûte. Mû par un second souffle, le jeune homme continua de progresser, manqua de trébucher ce qui lui sauva la vie car un mort venait de se jeter sur lui. Il l'avait esquivé seulement par chance et se releva rapidement alors que la créature fondait à nouveau sur lui mais quelqu'un devant, lui trancha la tête proprement et nettement. Et ce même homme venait de se faire tuer par un marcheur blanc. Tout allait trop vite, trop vite car l'adversaire chargeait déjà en direction du jeune homme qui esquiva qu'à moitié. Sentant quelque chose toucher son flanc, le jeune homme recula et tint l'ennemi en respect avec sa flamme avant de s'élancer lui aussi à l'attaque. La lutte fut âpre,mais le Holt parvint à l'emporter, utilisant une botte d'épée qui fut parée pour parvenir à bouter le feu à la tête de la créature en s'acharnant avec la torche. L'ennemi fini par s'effondrer et le Holt haletant, put constaté que la lame ennemie avait traversé son armure de cuir pour prendre la direction de ses côtes mais son vêtement avait réussit à amoindrir grandement l'avancée de la lame si bien qu'elle ne devait qu'avoir entaillé que superficiellement sa chaire. La douleur résultant plutôt de la force du coup qui avait sans doute percuté une de ses côtes plutôt que d'une quelconque coupure.
Lancers de dés : Obtention blessure légère
DRACARYS
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Si j’avais loupé mon attaque, Alysane avait elle réussit. Mais ce n’était pas ce qui dansa devant mes prunelles. Mais bien l’éclat carmin de son sang qui éclaboussa la neige. Dans un éclat de flamme, je le vis, son sang, répandu sur le sol. Un hurlement de douleur m’échappa, comme-ci c’était moi qui avais été blessé. Je cédais aussitôt ma place pour me jeter sur ma compagne. Je vis ses yeux briller, elle était en vie. Je repoussai un marcheur et soulevais ma compagne dans mes bras, fou d’inquiétude pour elle. Je levais ma hache pour nous protéger d’une attaque, qui ne vient pas les spectres tombaient les uns derrières les autres. C’était fini ? Je ne m’en préoccupais pas. J’arrachais une cape encore intacte dans ce massacre pour bander la plaie d’Alysane du mieux que je pouvais.
« Alysane, reste avec moi, reste avec moi mon ourse. Reste avec moi ! »
Je soudai nos lèvres dans un baiser où je tentais de lui offrir ma vie, de gonfler ses poumons d’airs avant de lui caresser le visage. Je pleurais. Mais je n’en avais pas honte. Je n’avais pas honte d’aimer celle qui était dans mes bras. Je caressais son visage, jusqu’à ce qu’elle me donne le signe qu’elle était en vie. Je finis par la soulever contre moi en la soutenant, je finis par chercher Jorah et Brandon et leur fis signe. Nous étions tous vivants… J’eus un sourire et regardais ma compagne.
« On est en vie mon ourse… On est en vie… »
Enfin… pour ça… Je fis à nouveau signe à Jorah et Brandon avant de leur crier :
« On va aller se soigner ! Rendez-vous pour une bonne bière ! »
On avait survécu : il fallait fêter ça. Anciens accordez-nous de la paix pour quelques heures… J’aidais Alysane à marcher jusqu’à l’arrière pour qu’elle se fasse soigner. Je lui souris et serrais sa main en regardant les débuts d’une aube flamboyante se lever. Je lui souris.
« Alysane… Je crois qu’après le jour où tu m’as présenté nos enfants, voir cette aube à tes côtés… C’est le plus beau jour de ma vie. »
Je caressais doucement sa joue avant de la confier à des soigneurs et de moi-même me laisser faire, sans lâcher la main de mon ourse. J’étais plus qu’épuisé.
« Alysane, reste avec moi, reste avec moi mon ourse. Reste avec moi ! »
Je soudai nos lèvres dans un baiser où je tentais de lui offrir ma vie, de gonfler ses poumons d’airs avant de lui caresser le visage. Je pleurais. Mais je n’en avais pas honte. Je n’avais pas honte d’aimer celle qui était dans mes bras. Je caressais son visage, jusqu’à ce qu’elle me donne le signe qu’elle était en vie. Je finis par la soulever contre moi en la soutenant, je finis par chercher Jorah et Brandon et leur fis signe. Nous étions tous vivants… J’eus un sourire et regardais ma compagne.
« On est en vie mon ourse… On est en vie… »
Enfin… pour ça… Je fis à nouveau signe à Jorah et Brandon avant de leur crier :
« On va aller se soigner ! Rendez-vous pour une bonne bière ! »
On avait survécu : il fallait fêter ça. Anciens accordez-nous de la paix pour quelques heures… J’aidais Alysane à marcher jusqu’à l’arrière pour qu’elle se fasse soigner. Je lui souris et serrais sa main en regardant les débuts d’une aube flamboyante se lever. Je lui souris.
« Alysane… Je crois qu’après le jour où tu m’as présenté nos enfants, voir cette aube à tes côtés… C’est le plus beau jour de ma vie. »
Je caressais doucement sa joue avant de la confier à des soigneurs et de moi-même me laisser faire, sans lâcher la main de mon ourse. J’étais plus qu’épuisé.
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La bataille de Winterfell
Ramsay Bolton & le front - La mort n'est que le commencement.
La momie.
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ La momie.
Il était de nouveau inconscient, nageant dans les limbes d’un autre monde, loin des bruits de la guerre. Il ne sentit pas quand son corps fut tiré loin de la bataille, il n’entendit pas les cris de ceux qui demandaient à le protéger. Quand il ouvrit les yeux de nouveau, Ramsay aurait pu croire qu’il était mort. Quelqu’un le soutenait, l’éloignant des combats. Lord Bolton était dans un piteux état, sa blessure saignait encore, mais il était protégé. Hagard, il leva les yeux vers l’homme qui le soutenait. Il le reconnut comme étant @Byron Flint, le frère aîné de son épouse Geneva. Si Ramsay en avait eu la force, il aurait éclaté de rire. Il devait la vie à son beau-frère. Si Geneva le savait, elle en serait consumée de rage. Il aurait pu crever là, la libérant de ses malheurs, mais non, Byron n’écoutant que son courage et son honneur l’avait sauvé. Si seulement il savait qu’il tenait entre les mains un monstre qui ferait mieux de mourir. Lord Bolton fut mis à l’abri. L’un de ses bannerets regarda sa blessure et comme mesure extrême, il chauffa un blanc un couteau à l’aide d’une torche et il l’appliqua sur la plaie de Ramsay. L’homme de cria pas, mais il serra le poing. La douleur était terrible, mais au moins, cela ne saignerait plus. Son regard se posa sur Byron et difficilement, il posa sa main sur l’épaule de son beau-frère et le remercia.
“ Nous nous connaissons peu, mon frère, mais je vous dois la vie. Votre soeur ne sera pas veuve ce soir.” Il sourit et difficilement, il se remit sur pied. Sa chair était à vif, mais le combat continuait. Ramsay n’avait pas le choix que d’y retourner.
“ Continuons de nous battre, jusqu’à la mort s’il le faut.” Il repartit alors dans la mêlée et il fit de nouveau face à un Marcheur Blanc. Ramsay ne se préoccupait pas des combats autour de lui. Il n’avait pas vu ceux qui avaient frappé le Roi de la Nuit. Les lames s’entrechoquèrent de nouveau, puis, alors qu’il ne s’y attendait pas, les morts tombèrent au sol, puis tout fut que silence. Ramsay regarda autour de lui, les morts n’étaient plus. Ils avaient gagné.
Choqué, il regarda autour de lui. Ses soldats portant le blason de l’écorché était encore là. Il vit au loin Aubelia, elle lui paraissait bien proche de celui qui fut le Roi de la Nuit. Dans le ciel, les dragons volaient. Cette présence avait choqué dans un premier temps Ramsay, mais ce n’était plus le cas maintenant, après avoir vu l’armée des morts, il était capable de tout voir.
L’homme marcha, regardant l’étendue des dégâts au sein de son armée. Il tenait sa blessure qui le faisait souffrir. Certains de ses hommes joyeux lui tapent dans son épaule, trop heureux de le voir en vie. Puis, son regard tomba sur un corps. Un visage si doux habituellement et qui pourtant était là figé dans la mort. @Myranda. Sa complice n’était plus. Belle elle l’était et elle le demeurait dans le mort. Ramsay se pinça la lèvre et regarda encore quelques instants le corps de la jeune femme, avant de se détourner. Son regard se posa sur les remparts de Winterfell qui s’était effondré. Les morts avaient pu entrer dans le château. Ne prenant pas garde à ses hommes, ni à personne d’autre et encore moins à sa blessure, il courut jusqu’au château. Geneva y était, ainsi que leur enfant et pour la première fois, il craignait pour leur vie à tous les deux.
“ Nous nous connaissons peu, mon frère, mais je vous dois la vie. Votre soeur ne sera pas veuve ce soir.” Il sourit et difficilement, il se remit sur pied. Sa chair était à vif, mais le combat continuait. Ramsay n’avait pas le choix que d’y retourner.
“ Continuons de nous battre, jusqu’à la mort s’il le faut.” Il repartit alors dans la mêlée et il fit de nouveau face à un Marcheur Blanc. Ramsay ne se préoccupait pas des combats autour de lui. Il n’avait pas vu ceux qui avaient frappé le Roi de la Nuit. Les lames s’entrechoquèrent de nouveau, puis, alors qu’il ne s’y attendait pas, les morts tombèrent au sol, puis tout fut que silence. Ramsay regarda autour de lui, les morts n’étaient plus. Ils avaient gagné.
Choqué, il regarda autour de lui. Ses soldats portant le blason de l’écorché était encore là. Il vit au loin Aubelia, elle lui paraissait bien proche de celui qui fut le Roi de la Nuit. Dans le ciel, les dragons volaient. Cette présence avait choqué dans un premier temps Ramsay, mais ce n’était plus le cas maintenant, après avoir vu l’armée des morts, il était capable de tout voir.
L’homme marcha, regardant l’étendue des dégâts au sein de son armée. Il tenait sa blessure qui le faisait souffrir. Certains de ses hommes joyeux lui tapent dans son épaule, trop heureux de le voir en vie. Puis, son regard tomba sur un corps. Un visage si doux habituellement et qui pourtant était là figé dans la mort. @Myranda. Sa complice n’était plus. Belle elle l’était et elle le demeurait dans le mort. Ramsay se pinça la lèvre et regarda encore quelques instants le corps de la jeune femme, avant de se détourner. Son regard se posa sur les remparts de Winterfell qui s’était effondré. Les morts avaient pu entrer dans le château. Ne prenant pas garde à ses hommes, ni à personne d’autre et encore moins à sa blessure, il courut jusqu’au château. Geneva y était, ainsi que leur enfant et pour la première fois, il craignait pour leur vie à tous les deux.
Codage par Magma.
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This is war
An 302 | Lune 12 | Semaine 2
Bataille du front
Le monde semblait si flou autour du jeune homme. Allongé de tout son long dans la neige, tout son corps semblait raisonner d’une douleur sourde. Un voile blanc sembla recouvrir ses yeux pendant un instant, et les bruits alentours se firent mon assourdissant. Il crut s’évanouir mais cela n’arriva pas. Il resta néanmoins sonné un instant qui put sembler une éternité sur un champ de bataille aussi chaotique. Il avala une grande bouffée d’air glacial après quelques instants, ses poumons se remettant à fonctionner bien qu’une douleur sourde lui transperçait au niveau des côtes. Il y avait surement un os de cassé quelque part. Et sa tête lui fait horriblement mal également. Il tenta néanmoins de se redresser, le visage déformé par la douleur, puis de scruter les alentours. Il vit d’autres courageux faire face au Roi de la Nuit. Certains avec plus de chance que lui, et d’autres bien moins chanceux.
Robb aperçut alors son frère (@Jon Snow) qui s’était rapproché de lui pour le couvrir le temps qu’il reprenne ses esprits. Le jeune loup l’appela d’une voix rauque pour qu’il vienne l’aider à se relever. Il n’était pas bien vaillant dans son état mais il n’était pas bon resté allongé dans la neige pendant trop longtemps. « Merci, mon frère. » Grimaça-t-il en se servant de son épaule comme levier. Il releva alors la tête sur le Roi blafard, jaugeant une dernière attaque qui pourrait très probablement être un aller simple vers le monde des morts. Mais il n’eut pas à le faire. Une femme se jeta sur lui et il vola en éclats en un instant. Tous les morts disparurent presque aussitôt et un silence assourdissant tomba sur le champ de bataille. Seuls des cris et des gémissements raisonnaient désormais. Le jeune homme, se tenant toujours à l’épaule de son frère, laissa échapper un grognement. Cela ne pouvait pas se terminer comme ça ? C’était si soudain, si brusque. Cela semblait presque irréel.
Se tenant les côtes, il se redressa encore un peu, relâchant son frère de son emprise, puis jeta un regard circulaire autour de lui, se posant sur le château non loin. Il fit alors quelque pas vers le lieu où le Roi de la Nuit s’était brisé, incrédule.
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This is war
An 302 | Lune 12 | Semaine 2
Bataille du front
La mort, elle était partout autour de lui. Parfois il avait l’impression de jouer dans une pièce de théâtre. Comme s’il était un pantin menait pas l’instinct. Tout ses gestes agissaient dans un seul et même but : Celui de survivre. La présence de fantôme était rassurante, même s’il ne le voyait pas, il sentait sa présence. Le garçon et le loup possédaient une véritable connexion que Jon n’arrivait jamais à décrire. Son cheval écrasa le corps du marcheur qu’il venait de tuer. Jon entendit ses os se briser, sa main tenait fermement sa torche et il commençait à craindre que celle-ci ne s’éteigne. La flamme n’était plus aussi guillerette qu’à ses débuts. Le vent glaçial la mettait de plus en plus en difficulté, mais que cela ne tienne….S’il devait mourir ici, il mourait ici, mais pas sans tenter quelque chose. Son frère était en mauvaise posture, très mauvaise même. Il était étendu dans la neige froide et si un marcheur réussissait à l’atteindre, Jon ne donnait pas chère de sa peau. Alors il lutta avec ce qui lui restait : son cheval agile, un loup garou qui restait non lui de lui et une torche fatiguée. Alors qu’il était en train d’essayer de tuer un autre de ses spectres, il le vit tomber au sol. D’abord surpris, Jon le fut encore plus, quand il remarqua que ce n’était pas uniquement le cas de celui-ci qui se trouvait en face de lui. Tout les spectres chutèrent les uns après les autres comme s’ils avaient été balayé par le vent. Jon resta quelques secondes incrédule...Avant de reprendre contact avec la réalité. Il ne savait pas ce qu’il se passait, mais il savait que cela l’arrangeait fortement. Il mis rapidement pied à terre et s’élança vers Robb, toujours au sol. La voix de son frère l’appela à ce moment précis, signe du lien qui les unissait, malgré les années loin de l’autre. Ils se faisaient mutuellement confiance et c’était leur plus grande force. S’agenouillant au côté de @Robb Stark. Jon jeta un coup d’oeil à sa blessure. Il déchira un morceau de sa cape pour essayer de faire un pansement de fortune. « On dirait bien que tu ne mourras pas aujourd’hui » dit-il avec un léger sourire avant de saisir Robb par le bras pour l’aider à se lever.
Un sentiment doux et réconfortant le fit sursauter, quand il sentit la chaleur de fantôme sous sa main. Le loup était là, à ses côté, du sang maculait son poils, mais il s’en était sorti. Doucement, Jon commençait à comprendre que la bataille venait de se terminer. Autour de lui, bon nombre de guerriers semblaient dans le flou, mais le roi de la nuit ne se dressait plus… il n’était plus là. Jon emboîta le pas à son frère, à la place du roi de la nuit, il ne restait plus que des débris. Difficile à saisir pour Jon et sûrement pour beaucoup d’autres. La réalité le rattrapa rapidement et il attrapa le bras de son frère. « Robb, ils ont réussi à pénétrer l’enceinte du château... » Sans attendre, Jon se hissa sur son cheval avant de tendre la main à son frère. Libre à lui de le suivre ou non. Robb avait des responsabilités qui n’incombaient pas à Jon. Peut-être préférait-il rester avec ses guerriers et envoyer Jon dans l’enceinte du château, mais quelque chose lui disait que Robb n’allait pas mettre longtemps à saisir sa main.
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Bataille de Winterfell
Bataille du front
Byron Flint
Je réponds au geste de Lord Bolton par un hochement de tête et tandis que des hommes à lui répondaient à mon appel en convergeant pour lui porter secours, je pouvais me détourner de lui et partir à la recherche de Robin. Le blizzard qui s'était levé me fouettait le visage, je ne voyais pas à plus d'une dizaine de mètres et mes doigts menaçaient de s'engourdir sur la garde de mon épée. Les morts continuaient leur marche implacable en semant la mort et la désolation partout autour d'eux. Dans le ciel de larges ombres aux contours rendus flous par les écharpes de brume tournoyaient et vomissaient des brasiers de leurs entrailles dans un grondement assourdissant. Du feu ou de la glace? Tous mes sens désorientés dans ce chaos magistralement orchestré.
Dans un choc assourdissant, suivi d'une cascade de pierres et de gravas, je vis un pan entier de la forteresse des Stark s'effondrer à quelques mètres de moi et les Morts s'y engouffrer comme une marée destructrice. Geneva... Beth...
Et si, conservant précieusement une torche dans une main, je parvins à me défaire sans trop de mal de ceux qui vinrent à moi ensuite, je sentais malgré tout mes muscles tendus se raidirent et le froid s'insinuer jusqu'aux tréfonds de mon être. Le désespoir ne fut pas long à venir glacer ce qu'il restait encore de vivant en moi. Pour la première fois depuis le début de ce combat, je commençais à douter de notre victoire. Ils étaient si nombreux... Trop nombreux.
"ROBIN!"
Je rassemblais mes forces vacillantes pour hurler le nom de mon fils et lorsque l'écho de ma voix me parvint aux oreilles, je sentis aussitôt le courage me revenir. Je rentrerai avec lui, ou bien je ne rentrerai pas. Lyessa ne me le pardonnerait jamais. Je ne me le pardonnerai jamais.
Plus personne n'était en sécurité désormais. Je battais le rappel des hommes qui étaient restés non loin de moi pour marcher ensemble vers la forteresse envahie où nous pouvions encore être utiles. Mais plus nous avancions, plus le nombre de Morts semblait se faire dense. Lorsque l'un d'eux disparu sous la flamme de ma torche, je compris pourquoi. Un Spectre à l'allure bien singulière, étonnamment soignée, se distinguait de la masse et avançait se frayant un chemin placide à travers les combattants et ce fatras de corps sans vie. Un frisson naquit dans le bas de mon dos en remontant jusqu'à la nuque. Le Jeune Loup se jeta à sa rencontre, puis un second, un seigneur de l'Orage. Les fous... pensais-je. Mais je le vis vaciller sous les coups qui l'atteignirent et, alors, l'espoir souleva mon âme une ultime fois pour achever cette lutte à mort contre les Spectres.
Le dernier que je combattis s'élançait vers moi, lance vers l'avant, les os de ses côtes apparents et le crâne défoncé, lorsque je le vis disparaitre devant mes yeux, tombant en une cascade de débris cristallins.
Sous le choc, autant que de délivrance, mes jambes cédèrent sous mon poids et je tombais à genoux dans la neige. Au bout d'un long moment, incrédule, le souffle suspendu, j'osais relever les yeux et parcourir le champ de bataille autour de moi. Etait-ce une nouvelle malice de ces monstres? A l'endroit où leur Roi se tenait encore quelques instants auparavant, la combattante à la chevelure d'ébène qui avait achevé de le terrasser livrait sa dernière bataille contre l'inconscience.
Après la rage, le chaos et le tumulte, un silence irréel figea le champ de bataille libéré de nos ennemis invincibles. Puis un cri de victoire se souleva de la terre et monta jusqu'au ciel. Nous avions vaincu la Mort.
DRACARYS
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La bataille de Winterfell
You'll have to fight until dawn
Aubelia Locke
Elle avait touché le Roi de la Nuit. Et elle l'avait blessé, mais pas suffisamment pour qu'il tombe...Heureusement, elle parvint à s'enfuir avant qu'il puisse répliquer. D'autres arrivèrent à sa suite afin de tenter leur chance. Certains réussirent, certains manquèrent. Et autour, c’était le chaos.
Au milieu de tout cela, Aubelia vit une femme qu'elle avait déjà aperçu parmi les hommes des Bolton qui, s'étant relevée du côté d'un homme blessé, s'élança contre l'ennemi, lui sauta dessus d'une manière presque irréelle, et le transperça de sa lance avec un hurlement.
Lorsque l'arme traversa son cœur de glace, la créature explosa en un millier de petites particules de glaces. Et les morts tombèrent. Tous. Pour de bon.
Puis le silence. Aubelia mit un moment avant de se rendre compte de ce qui venait de se passer...C'était...Terminé?
Ses mains tremblaient. Et tout lui semblait flou. Mais voyant que la femme qui avait tué le Roi de la Nuit était tombée, blessée, elle arracha un morceau de tissu sur un mort avant de la rejoindre.
Entrant dans son champ de vision, elle s'accroupit afin de se mettre à sa hauteur et désigna sa blessure.
-Laissez-moi vous aider avec ça, lui dit-elle. C'est le moins que je puisse faire...Vous...Vous avez anéanti notre ennemi....Et vous nous avez tous sauvés.
Elle attendit sa permission pour l'aider à serrer le tissu autour de sa jambe blessée. Puis, voyant que tout commençait à s'éclaircir, elle regarda le soleil levant.
Enfin. Il brillait de nouveau.
Croisant les bras, elle inspira profondément, savourant cette lumière qu'elle avait tant attendue durant cette bataille contre la mort. Des larmes coulaient sur ses joues. Elle était en vie!
Mais une inquiétude soudaine l'étreignit. Benjen? Ramsay? Myranda? Etaient-ils...?
Elle repartit plus loin sur le champs de bataille, cherchant parmi les vivants et les morts si ne se trouvaient pas ces êtres si chers à son cœur.
Mais si elle ne trouva ni son frère, ni son amant, elle trouva Myranda. Et cette vision lui brisa le cœur.
-Myranda! S'exclama-t-elle en se jetant sur elle.
Elle retira ses gants pour lui toucher le visage...Mais il était aussi froid que la neige environnante. Si froid...
-Non...Murmura-t-elle, ne voulant pas croire en ce qui était pourtant la triste vérité...Non...Myranda, tu...Tu ne peux pas être...
Elle ne put retenir les sanglots qui la saisirent alors. Myranda, sa chère et seule véritable amie en ce monde...N'était plus.
Et il ne restait plus là qu'un corps. Vide de toute vie. La fin de la route se trouvait là pour elles, et plus jamais elles ne pourraient rien partager.
Elle resta un moment à genoux, à pleurer tandis que le soleil se levait. Passant ses doigts sur la joue de sa défunte ami, elle lui fit une promesse.
-Je n'abandonnerai jamais. Je te le promets...Je ne peux plus tenir ma part de notre serment, puisque tu n'es plus....Mais je suivrai cette voie que nous avions tracé ensemble.
Puis, elle déposa un baiser sur son front de glace.
-Adieu...Myranda...Ma chère amie...Ma sœur....Puissent les Anciens te guider dans ton voyage, et nous réunir un jour, de l'autre côté, lorsque le temps sera venu.
Puis elle se releva, avant de regarder une dernière fois le corps de son amie et de partir, en espérant que d'autres mauvaises nouvelles ne l'attendaient pas.
@Cassandre @Myranda
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Les dinosaures
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Bataille de Winterfell
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Wylis Manderly
Wylis se démenait comme un beau diable contre son spectre. Gyles avait disparu, ne pouvant pas venir l’aider. Il vit soudainement le dragon de sa fille fondre vers le Roi ennemi. Le sang du Manderly ne fit qu’un tour. L’angoisse le rongeait et il refusait d’être coincé face un vulgaire spectre si sa fille aller affronter ce monstre au pouvoir inquiétant. Il ne put se concentrer davantage sur elle, son ennemi réattaquant mettant l’homme bedonnant en difficulté une nouvelle fois. Après encore quelques minutes de combat, sans comprendre réellement, son spectre s’effondra sur place sans qu’il ne soit eu à le toucher. Le champ de bataille eu l’air soudainement bien calme. Il chercha leur ennemi du regard et ne le vit pas. Serait-il possible qu’il ait été défait par un brave ? L’héritier des Manderly n’en savait rien. Mais tous les morts ramener à la vie par leur Roi n’était plus. Seuls les cris de douleur des hommes ayant combattu brisaient le silence de la nuit glaciale. Mais pour Wylis, une chose importait, retrouver sa fille. « Holt ! » appela-t-il à l’intention du jeune homme qui combattait aux côtés des Manderly et qui semblait proche de son enfant. Il lui fit signe de le suivre et les hommes du triton se rapprochèrent de l’endroit où le Roi de la Nuit avait été défait quelques minutes plus tôt. Il vit soudain sa fille, s’éloignant de l’endroit. « Wynafryd ! » appela-t-il. Il courut vers elle, du moins autant qu’il le pouvait avec son physique et sa fatigue, l’attrapa et la serra contre lui de soulagement. Il déposa un baiser sur le front de son aîné. « Où est Gyles ? » demanda-t-il en la relâchant ? « Je l’ai vu foncé sur ce monstre...Puis toi... » Il craignait le pire. Il craignait que le jeune homme n’ait pas pu survivre à son attaque et qu’il ait périt. Il connaissait les liens forts qui unissait le jeune homme à ses deux filles. Il ne voulait pas qu’elles connaissent cette douleur de perdre un proche à la guerre. Nombreux étaient les morts en cette funeste nuit, il espérait simplement que les Anciens et les Sept aient épargnés sa famille. Ils avaient gagné cette guerre, mais le bilan humain serait important, il n’en doutait pas. Il voulait simplement que le jeune Ardoise n’en fasse pas parti.
@Wynafryd Manderly @Torrhen Holt
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I spark the flame of the night, And I will melt these chains, And forge them as a crown
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
Stannis Baratheon
Stannis se redressa péniblement, sous ses yeux il vit Beric se jeter sur le Roi de la Nuit avec son épée enflammée. Malheureusement son état ne lui permit pas s’en sortir avec brio. S’il toucha son ennemi le coup qu’il prit horrifia le seigneur d’Accalmie. Chancelant, le suzerain des Terres de l’Orage chercha à atteindre son vassal afin de le mettre en sécurité. Mais sur son chemin il fut attaqué par un spectre. Stannis évita l’attaqua, para et contra attaqua, le cœur battant dans sa poitrine. « Tenez bon Béric... » grinça Stannis entre ses dents. Et alors qu’il leva une nouvelle fois son épée, le spectre s’effondra, laissant l’homme surpris. Il mit quelques secondes à comprendre ce qu’il venait de se passer. Il se tourna vers l’endroit où se tenait le Roi de la Nuit et il n’était plus. Une femme se tenait à l’endroit. Les yeux bleus du Baratheon se durcirent...une femme au milieu d’une bataille...Quel lord ne tenait pas son épouse ou sa fille ? Mais il revint rapidement à ce pourquoi il s’était relevé. Il repartit vers le Dondarrion, s’effondra à genou dans la neige. « Lord Béric ! Lord Béric ! » Mais aucune respiration ne venait secouer sa poitrine. Un sentiment d’abattement s’empara pendant quelques instants de lui. Il finit par poser sa main sur le front de celui qui avait amené la lumière de R’hllor dans son cœur, celui qui avait apporté Neina qui avait sauver son épouse. « Vous vous êtes battu vaillamment, que R’hllor vous accueille dans sa lumière. Puissiez-vous trouvez le repos. » Il se redressa et vit Thoros accourir près de son seigneur. Mais il était trop tard. Thoros qui avait ramené à la vie le prince Aegon ne pouvait rien faire pour son seigneur. Stannis posa sa main sur son épaule. « Veillez sur lady Allyria à présent. » C’était tout ce qu’ils pouvaient faire pour le défunt seigneur de Havrenoir. Stannis contempla le champ de bataille. Un désastre humain. Mais la lumière avait vaincu. Sa douleur à l’abdomen lui rappela qu’il était gravement blessé. Il avait besoin de soin. Il chercha Neina du regard, il avait besoin d’elle.
lancé de dé
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Jorah Mormont #8
Bataille de Winterfell, an 302, lune 12, semaine 2
La question de Brandon dans son dos fit écho à sa propre appréhension tandis qu’il embrochait un nouvel ennemi. Ils étaient nombreux, beaucoup trop nombreux. Les morts s’étaient relevés et Jorah pouvait à présent en apprécier le nombre. Un marée de cadavres ambulants se pressaient dans la direction des derniers vivants. Et il était si fatigué. Il prononça une réponse d’un réalisme presque cruel :
« Plus très longtemps, j’en ai peur. »
Mais j’espère être plus endurant que je ne le crois, compléta-t-il dans sa tête tandis qu’il évitait le coup d’un nouveau spectre après avoir enflammé le précédent. Ils allaient tous mourir ici. Que les Anciens lui en soit témoin, il avait toujours su maîtriser sa peur et garder courage dans la bataille. Celle-ci n’avait pas fait exception, mais il n’en perdait pourtant pas son pragmatisme naturel. Ils étaient submergé et l’ennemi ne se fatiguait pas. De plus si leur chef, leur Roi, pouvait relever les morts à intervalle régulier, cette bataille n’aurait jamais fin. Quels fou avaient-ils étaient de croire pouvoir vaincre tout cela …
Mais alors qu’un amas de corps calcinés commençaient à s’étendre autour d’eux, le regard bleuté qui lui faisait face s’éteignit soudainement et il s’écroula à ses pieds. Le reste de leurs assaillants firent de même, d’un même bloc. L’épée toujours levée, Jorah se figea de stupeur. Les secondes s’écoulèrent, dans un silence assourdissant, sans qu’il ne comprenne ce qui se passait. Il tourna la tête de toute part, constatant la fin de la bataille. Partout, les soldats encore debout semblaient dans le même état de stupeur. Son regard rencontra celui de Brandon et il abaissa son épée.
« C’est terminé ... » prononça-t-il d'une voix éteinte, comme pour se convaincre lui-même.
Déduisant que le Roi de la Nuit avait probablement périt, il chercha ce dernier du regard -ou ce qu’il en resterait- dans la direction prise par Alysane et Edrick. Mais pas la moindre trace du spectre. Des cris de victoire retentirent soudainement, tout autour,, alors qu’il demeurait lui-même muet d’incrédulité. Ils avaient vaincus la mort. Son regard tomba sur une femme à genou. Il crut y reconnaître la silhouette d’un fantôme du passé, semant la confusion dans son esprit car il n’y avait aucune cohérence à la présence de la gladiatrice de Meereen (@Cassandre) en ce lieu. Il n’eut pas l’occasion de s’en assurer car la voix d’Edrick retentit soudainement et il tourna vivement la tête en sa direction. Soutenant Alysane, visiblement en vie bien que blessée, il leur faisait signe et les informait de son intention de se rendre aux tentes de soin. Il ajouta une invitation à la célébration qui arracha un rire rauque au Chevalier. Quelle idée de penser à cela en cet instant ?! Il hocha finalement la tête en réponse, soulagé de les savoir en vie, et se tourna de nouveau vers Brandon.
« Tu devrais y aller aussi, si tu veux pouvoir être en état de la boire, cette choppe. »
Il s’approcha finalement de l’époux de sa douce @Lyra Norroit, et passa le bras du gaillard autour de ses propre épaule pour le soutenir car il lui semblait soudainement prêt à défaillir. Il entreprit alors de le conduire dans la même direction que le tanneur, slalomant entre les cadavres, prenant progressivement conscience de leur victoire. Le soulagement l'envahit progressivement. Ils étaient sauvés. Tous. Sa famille, les soldats, les nordiens, le reste du Royaume. Il allait retrouver sa chère @Daenerys Targaryen. Elle ne périrait pas sous les coups de la mort. Sa fille était sauve.
« Plus très longtemps, j’en ai peur. »
Mais j’espère être plus endurant que je ne le crois, compléta-t-il dans sa tête tandis qu’il évitait le coup d’un nouveau spectre après avoir enflammé le précédent. Ils allaient tous mourir ici. Que les Anciens lui en soit témoin, il avait toujours su maîtriser sa peur et garder courage dans la bataille. Celle-ci n’avait pas fait exception, mais il n’en perdait pourtant pas son pragmatisme naturel. Ils étaient submergé et l’ennemi ne se fatiguait pas. De plus si leur chef, leur Roi, pouvait relever les morts à intervalle régulier, cette bataille n’aurait jamais fin. Quels fou avaient-ils étaient de croire pouvoir vaincre tout cela …
Mais alors qu’un amas de corps calcinés commençaient à s’étendre autour d’eux, le regard bleuté qui lui faisait face s’éteignit soudainement et il s’écroula à ses pieds. Le reste de leurs assaillants firent de même, d’un même bloc. L’épée toujours levée, Jorah se figea de stupeur. Les secondes s’écoulèrent, dans un silence assourdissant, sans qu’il ne comprenne ce qui se passait. Il tourna la tête de toute part, constatant la fin de la bataille. Partout, les soldats encore debout semblaient dans le même état de stupeur. Son regard rencontra celui de Brandon et il abaissa son épée.
« C’est terminé ... » prononça-t-il d'une voix éteinte, comme pour se convaincre lui-même.
Déduisant que le Roi de la Nuit avait probablement périt, il chercha ce dernier du regard -ou ce qu’il en resterait- dans la direction prise par Alysane et Edrick. Mais pas la moindre trace du spectre. Des cris de victoire retentirent soudainement, tout autour,, alors qu’il demeurait lui-même muet d’incrédulité. Ils avaient vaincus la mort. Son regard tomba sur une femme à genou. Il crut y reconnaître la silhouette d’un fantôme du passé, semant la confusion dans son esprit car il n’y avait aucune cohérence à la présence de la gladiatrice de Meereen (@Cassandre) en ce lieu. Il n’eut pas l’occasion de s’en assurer car la voix d’Edrick retentit soudainement et il tourna vivement la tête en sa direction. Soutenant Alysane, visiblement en vie bien que blessée, il leur faisait signe et les informait de son intention de se rendre aux tentes de soin. Il ajouta une invitation à la célébration qui arracha un rire rauque au Chevalier. Quelle idée de penser à cela en cet instant ?! Il hocha finalement la tête en réponse, soulagé de les savoir en vie, et se tourna de nouveau vers Brandon.
« Tu devrais y aller aussi, si tu veux pouvoir être en état de la boire, cette choppe. »
Il s’approcha finalement de l’époux de sa douce @Lyra Norroit, et passa le bras du gaillard autour de ses propre épaule pour le soutenir car il lui semblait soudainement prêt à défaillir. Il entreprit alors de le conduire dans la même direction que le tanneur, slalomant entre les cadavres, prenant progressivement conscience de leur victoire. Le soulagement l'envahit progressivement. Ils étaient sauvés. Tous. Sa famille, les soldats, les nordiens, le reste du Royaume. Il allait retrouver sa chère @Daenerys Targaryen. Elle ne périrait pas sous les coups de la mort. Sa fille était sauve.
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Le Soleil de Tyrosh
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La bataille de Winterfell.
Au front.
Marq Grafton
Marq se perdait à nouveau dans les limbes de son esprit. Il lui semblait sentir son corps se refroidir. Ainsi, c’était comme cela que se finirait leur voyage dans ces terres hostiles pour lui. Dans l’obscurité la plus totale et le froid le plus intense. Peut-être quitterait-il ce monde sans même revoir Goëville, sans même revoir le Val. Sa seule consolation devait être le fait qu’il ne se relèverait pas pour combattre ses anciens alliés. Cette monstruosité qui contrôlait ces morts vivants lui avait semblé être en bien mauvaise posture. De nombreux téméraires s’en étaient allés le combattre. Il n’avait pas fait partie d’eux. L’acier commun n’avait aucun effet sur lui… Qui plus est, au vu de son état, cela lui aurait été tout simplement impossible…
C’est alors que, petit à petit, une douce chaleur l’envahit. Sa douleur semblait diminuer également, tandis que l’air semblait se faire plus présent. Que pouvait-il bien se passer ? Une voix… Une voix de femme qu’il n’avait encore jamais entendue avant cet instant. La douleur diminua encore. Par quel miracle une telle chose était-elle possible ? Était-ce cette femme ? Difficilement, Marq ouvrit les yeux. Tout fut flou, bien que le jeune homme discernait une forme penchée sur lui. Le Grafton cligna plusieurs fois des paupières. Il voyait distinctement son visage. Celui de sa sauveuse. Ses traits lui restaient inconnus cependant. Les femmes étaient cependant rares sur le champ de bataille. Pouvait-il s’agir de l’une de ses Prêtresses qui avaient accompagné les Orageois ? Cette idée avait le don d’expliquer cette sensation de chaleur...
« Lady, il semblerait que je vous doive la vie. fit remarquer Marq à la Prêtresse, en secouant la tête pour retrouver totalement ses esprits. Vous êtes à l’origine d’un miracle dont je ne peux que vous être reconnaissant ! »
En disant ces mots, Marq avait porté sa main à son flanc auparavant blessé. Si du sang semblait toujours s’en écouler, le flot s’était grandement atténué tandis que sa chair s’était en partie reformée, lui semblait-il. Finalement, peut-être allait-il revoir Goëville ? Pour cela, il ne pouvait que remercier d’avantage encore Tessayah et ses dons. C’est alors que Cassandre s’approcha d’eux, alors que le jeune homme se remettait sur pieds. Saisissant son épée qui se trouvait toujours au sol, Marq leva ensuite son regard vers la gladiatrice :
« On dirait bien que mon destin ne soit pas de mourir en ces lieux et à cet instant ! Commenta le Grafton, à l’attention de la jeune femme avec qui il avait fait le voyage. Cette jeune femme est peut-être l’une de ses représentantes ! »
C’est alors que Cassandre s’élança dans la direction du chef de cette macabre armée. Sans hésiter, Marq s’élança à sa suite, ne craignant que trop le sort que la créature pouvait réserver à celle qui lui avait sauvé la vie la première fois. Il y eut un cri, puis du sang. Mais ce ne fut pas Cassandre qui s’effondra.
Son adversaire fut le seul à connaître ce sort.
A cette vision, Marq accéléra encore son allure, alors que l’armée adverse ne semblait plus être un danger. Arrivé auprès de la gladiatrice, il s’agenouilla, pressant comme il le pouvait sa blessure. Il fallait que Cassandre survive. Si plusieurs personnes avait tenté leur chance contre ce monstre, elle l’avait achevé. Elle avait gagné. Ils avaient gagné !
« Cassandre, vous devez rester avec moi. lança Marq, en s’approchant, tendant sa main dans la direction de Cassandre, prêt à la soutenir malgré sa blessure déjà pansée par une autre jeune femme. Nous devons rentrer ensemble. Vous l’avez dit vous-même. »
C’est alors que, petit à petit, une douce chaleur l’envahit. Sa douleur semblait diminuer également, tandis que l’air semblait se faire plus présent. Que pouvait-il bien se passer ? Une voix… Une voix de femme qu’il n’avait encore jamais entendue avant cet instant. La douleur diminua encore. Par quel miracle une telle chose était-elle possible ? Était-ce cette femme ? Difficilement, Marq ouvrit les yeux. Tout fut flou, bien que le jeune homme discernait une forme penchée sur lui. Le Grafton cligna plusieurs fois des paupières. Il voyait distinctement son visage. Celui de sa sauveuse. Ses traits lui restaient inconnus cependant. Les femmes étaient cependant rares sur le champ de bataille. Pouvait-il s’agir de l’une de ses Prêtresses qui avaient accompagné les Orageois ? Cette idée avait le don d’expliquer cette sensation de chaleur...
« Lady, il semblerait que je vous doive la vie. fit remarquer Marq à la Prêtresse, en secouant la tête pour retrouver totalement ses esprits. Vous êtes à l’origine d’un miracle dont je ne peux que vous être reconnaissant ! »
En disant ces mots, Marq avait porté sa main à son flanc auparavant blessé. Si du sang semblait toujours s’en écouler, le flot s’était grandement atténué tandis que sa chair s’était en partie reformée, lui semblait-il. Finalement, peut-être allait-il revoir Goëville ? Pour cela, il ne pouvait que remercier d’avantage encore Tessayah et ses dons. C’est alors que Cassandre s’approcha d’eux, alors que le jeune homme se remettait sur pieds. Saisissant son épée qui se trouvait toujours au sol, Marq leva ensuite son regard vers la gladiatrice :
« On dirait bien que mon destin ne soit pas de mourir en ces lieux et à cet instant ! Commenta le Grafton, à l’attention de la jeune femme avec qui il avait fait le voyage. Cette jeune femme est peut-être l’une de ses représentantes ! »
C’est alors que Cassandre s’élança dans la direction du chef de cette macabre armée. Sans hésiter, Marq s’élança à sa suite, ne craignant que trop le sort que la créature pouvait réserver à celle qui lui avait sauvé la vie la première fois. Il y eut un cri, puis du sang. Mais ce ne fut pas Cassandre qui s’effondra.
Son adversaire fut le seul à connaître ce sort.
A cette vision, Marq accéléra encore son allure, alors que l’armée adverse ne semblait plus être un danger. Arrivé auprès de la gladiatrice, il s’agenouilla, pressant comme il le pouvait sa blessure. Il fallait que Cassandre survive. Si plusieurs personnes avait tenté leur chance contre ce monstre, elle l’avait achevé. Elle avait gagné. Ils avaient gagné !
« Cassandre, vous devez rester avec moi. lança Marq, en s’approchant, tendant sa main dans la direction de Cassandre, prêt à la soutenir malgré sa blessure déjà pansée par une autre jeune femme. Nous devons rentrer ensemble. Vous l’avez dit vous-même. »
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@Tessayah, @Cassandre.
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Cassandre a écrit: Bataille de WinterfellThis is the endCassandre
Sa jambe la lançait terriblement. La même jambe dont la hanche était déjà zebrée d’une vilaine cicatrice. Des cicatrices, elle en avait depuis tellement longtemps, celle-ci n’était qu’une ligne supplémentaire sur un corps depuis longtemps façonné par la douleur. La dernière et la première. La première qu’elle recevait de l’autre côté du Détroit. La première qu’elle ne recevait pas dans une arène, la première qu’elle recevait parce qu’elle l’avait choisi. La pointe de sa lance, elle avait choisi de la planter dans le cœur de cette créature de glace. Choix bien dérisoire en vérité car la problématique était finalement toujours la même. Vivre ou mourir. Cette cicatrice qui naîtrait de cette blessure serait celle qui lui rappellerait toujours le chemin parcouru. La meereenienne venue à bout de l’hiver.
Elle voulut se relever mais chancela tant sa cuisse lui faisait mal. Une jeune femme (@Aubelia Locke)était venue jusqu’à elle. Ce visage, elle l’avait déjà aperçu alors qu’ils faisaient route jusqu’ici avec les troupes Bolton. Elle se souvint avoir été intriguée. Depuis qu’elle vivait à Westeros et apprenait les coutumes de ce pays, il était rare pour elle de croiser une femme avec un autre accoutrement qu’une jolie robe. La jeune femme était aussi sale et épuisée qu’elle l’était elle-même, les vivants devaient tous se trouver dans cet état lamentable mais au moins vivaient-ils. « Merci. » souffla-t-elle d’une voix plus rauque que d’ordinaire alors qu’elle sentait la pression du tissu soulageait quelque peu sa douleur. Avait-elle fait ce que cette femme disait ? Avait-elle sauvé le monde ? Ce n’était en aucun cas ce qu’elle avait cherché à faire. Elle n’était pas une sauveuse. Elle n’était rien de plus qu’une femme née pour survivre et élevée pour tuer. Elle n’avait fait que suivre sa nature.
L’aube se levait. Il y eut un moment durant la nuit où elle se demanda si elle assisterait encore à un tel spectacle tant la promesse d’une nuit éternelle se faisait prégnante. La silhouette de Marq Grafton (@Talya de Tyrosh) apparut alors au même moment où l’autre femme s’éloignait pour partir à la recherche de ceux qui lui étaient chers. Le valois pressa plus fermement encore la blessure afin de faire cesser complètement le saignement, arrachant dans le même temps une grimace à la gladiatrice. « Je n’ai pas l’intention de vous abandonner, soyez en certain. » trouva-t-elle néanmoins le courage de lui répondre en saisissant la main qu’il lui tendait. Elle boitait et boiterait encore longtemps craignait-elle. Mais elle s’en remettrait. « Nous rentrerons ensemble ser Marq. Vivants et victorieux. » laissa-t-elle échapper en lui adressant un de ces rares sourires. Les tensions des lunes passées n’étaient pour l’heure plus qu’un souvenir.
Cassandre leva alors les yeux vers le ciel où les grandes ailes de Némésys continuaient de s’étendre. Elle avait peut-être sauvé Westeros mais ce qu’elle venait de faire, elle ne l’avait fait que pour lui et lui seul. Comme toujours.DRACARYS
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2
bataille du front
La bataille avait fait rage. Et dès le début, les spectres se montrèrent sans pitié. Les premiers à tomber furent Tylan Cole et le prince Aegon Targaryen. Le moral des hommes qui combattaient fut mis à rude épreuve. Dans le ciel un balai aérien terrifiant avait prit place. Wynafryd Manderly et son dragon Vraël étaient pris en chasse par le terrible dragon des glaces monté par le Roi de la Nuit. Viserys Targaryen lui s'en sortait sans mal, venant en aide aux hommes à terre en brûlant en pagaille leurs ennemis. D'autres morts vinrent secouer les rangs des vivants, Rodrik Forestier rendit l'âme et Horton Rougefort succomba à une lame alors qu'il venait en aide à son suzerain Harrold Hardyng. Les hommes faiblissaient, les blessures s'enchaînaient, la neige devenait de plus en plus un mélange de boue et de sang. Une jeune femme nommé Myranda succomba également.
Dans le ciel, le Roi de la Nuit sembla faiblir, une étrange magie lointaine, trop lointaine pour lui, venait d'affaiblir ses pouvoirs. La lumière avait fait un pas en avant. Dans un ultime effort, le chef de l'armée des morts, releva ceux qui avait péri, n'épargnant pas ceux qui était terré à Winterfell. Et quelques instants plus tard, il fut attaqué par Viserys Targaryen et son dragon Nemesys. Le Roi de la nuit chuta de sa monture et son dragon s'écrasa contre les remparts de Winterfell sous les coups répétés de son ennemi.
Mais les prêtres rouges n'avaient pas dit leur dernier mots eux non plus. Juste avant cela, menée par une de ses visions, Neina la grande prêtresse des Baratheon demanda à rejoindre le corps du prince. Escortée par son suzerain Stannis ainsi que Béric Dondarrion et Thoros de Myr, ils affrontèrent l'hiver et les spectres pour retrouver le corps d'Aegon. Seul Béric et Thoros y parvinrent et après plusieurs mots incompréhensibles et de longues minutes d'incertitude, Aegon Targaryen fut ressuscité. Finissant d'affaiblir son ennemi du ciel qui finit par chuter sous les coups de Viserys. La dernière ligne droite de la bataille était lancée. Nombreux furent les braves à tenter leur chance. Robb Stark s'élança en premier, en vain. Puis d'autres suivirent. Arstan Cafferen s'élança trois fois, s'il rata sa première tentative, il toucha son ennemi la deuxième, mais la troisième lui fut fatale. Une jeune nordienne du nom d'Aubelia Locke tenta également sa chance avec succès. Certains malgré leur état, allèrent se sacrifier dans un ultime élan de courage, comme le firent Gyles Ardoise, Harbois Fell ou encore Béric Dondarrion. Les orageois furent particulièrement motivés pour aller affronter leur ennemi, Corwin Herston réussit à atteindre son ennemi une première fois avant d'échouer lors de sa deuxième tentative. Edrik lui échoua dans son attaque mais sa compagne Alysane Mormont réussit. Le Conflans fut également à l'honneur avec Lucas Nerbosc qui tenta sa chance mais échoua suivit de près par Desmond Mallister qui échoua également. Les Terres de la Couronne répondirent présentes avec Arys Manning qui fit un essai infructueux. L'Ouest également avec le succès d'Ashter Yarwyck. Le prince Aegon lui même tenta sa chance en vain. Finalement, le coup de grâce vint d'une femme. Répondant au nom de Cassandre, ancienne esclave des arènes de Meereen, elle vint achever l'ennemi et mit fin à la bataille.
La nuit s'achevait. Un gout amer dans la bouche. Certes les hommes avaient gagné, mais à quel prix ? Un nombre incalculable de blessés, des morts en pagaille, le château des Stark en partie détruit. Le temps est au deuil, aux hommages et à la reconstruction... sauf si les affres politiques viennent reprendre le dessus rapidement...
DRACARYS
Compte MJ,merci de ne pas MP
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