Alys Royce ⋇ Mother, Maiden, Crone
Lady of Runestone
⋇ Née pendant la
⋇ Son
⋇ Son mari a ployé le genou devant
⋇ Alys est bonne
Allard a grandi dans les jupons de sa mère, le rendant plutôt anxieux et maussade, pour un si petit enfant. Sensible aux émotions de ceux qui l’entourent, c’est un garçon qui s’applique à faire en sorte que son petit monde soit satisfait de lui, développant mille efforts pour toujours mieux faire. Ses parents notant ses préoccupations le poussent à aller plus souvent jouer avec les autres enfants pour qu’il se défasse de ses inquiétudes. Ça n’est toutefois pas chose aisée tant il préfère la compagnie des adultes.
Edmée et Lucas : leur relation s'est maintenue avec leur séparation, comme ils l'ont pu malgré la distance. Ils s'écrivent très souvent, ces derniers temps moins maladroitement que gamins. L'âge avançant ils se révèlent être de très bons partenaires de correspondance l'un pour l'autre. La distance leur permet de se révéler l'un à l'autre avec facilité. Quand ils se retrouvent, généralement une fois à l'année, ils sont très heureux de partager du temps ensemble.
Lucas et Angus : ils échangent une correspondance régulière et plutôt fournie, mais peinent encore à aller au delà des banalités et des feuilletons de nouvelles. C'est comme s'ils n'avaient pas encore trouvé ce qui les unissait, au-delà d'un nom commun. Quand ils se voient, en revanche, c'est tout autre chose. Ils sont très heureux de se retrouver, et peuvent passer des heures à bavasser.
Edmée et Angus : ne s'entendent pas particulièrement. L'âge avançant, ils se tiennent le plus souvent éloignés l'un de l'autre, car des relations trop rapprochées amènent souvent à des disputes qui peuvent parfois en arriver aux mains. L'une et l'autre grandissant vers leurs rôles et destinées propres, ils se rendent compte qu'ils vaut mieux que les choses en restent là.
Edmée et Allard : Edmée se montre plutôt douce avec son petit frère, elle qu'on connaît plutôt turbulente est tout autre avec lui. Elle tente comme elle peu de lui montrer autre chose que ce qu'il connaît, de l'emmener vers ce qui lui est peu familier et donc inquiétant. Elle est sa "porte" vers le monde extérieur.
Angus et Allard : les deux se fréquentent peu. Entre l'écart d'âge important, et le fait qu'Allard soit plutôt intéressé par le monde des adultes, ils ont peu de "terrain de jeu" commun.
Que le sel nous lave le cœur
♛ by wiise
Lady of Runestone
Oh, where have you been, my blue-eyed son?Blood of my blood
Oh, where have you been, my darling young one?
extrait : « Comme vous, je suis la seule fille de ma mère. Je vous le précise car j’imagine que ça a aussi son ... importance, dans la façon dont elle m’a élevée, comme pour votre mère avec vous. Lord Gerold est son aîné, et là aussi, cette place vient avec son lot de responsabilités. Je suis sa seule fille, donc, et Gyles est le dernier. Et puis, il y a Oswell … [...] Je l’aimais beaucoup, ma mère. Mais je crois que ça n’était pas cela, qui l’intéressait surtout. Je crois qu’elle voulait que nous réussissions, tous, et qu’elle a oeuvré pour cela avec acharnement. Elle a ouvert avec nous des portes qui, sans elle, auraient pu être closes. A cela, notre mère était très bonne. Mais je crois que c’est pour elle, plus que pour nous, qu’elle s’est appliquée. Ça m’a fait souffrir, quelque fois, de comprendre cela, ou même d’en être témoin pour l’un de mes frères. Je me souviens m’être promise de ne pas laisser cela arriver avec mes propres enfants. Je réalise toutefois ces derniers temps que je le fais déjà, bien malgré moi. J’élève mes enfants, je les construis, je les mène dans un sens ou dans l’autre parce que je veux le meilleur pour eux, sans doute … mais le meilleur pour moi, aussi. »
extrait. « Fut un temps, Gerold et Alys Grafton étaient alliés. Plus de vingt-cinq années durant, ils avaient vécu ensemble, avec leurs parents et leurs jeunes frères à Goëville. Ils avaient évolué côte à côte, s’étaient connus jusqu’à la moindre fossette, aussi pudiques étaient-ils tous les deux, et avaient partagé des opinions communes sur de nombreux sujets, comme savent le faire les frères et les sœurs rassemblés par une histoire et par une éducation conjointe. [...] En vingt-cinq ans, Gerold et Alys avaient construit, brique par brique, une relation qui avait été jetée au fond de la Baie des Crabes à l’instant où un dragon vert comme l’eau était venu poser ses griffes sur le château où ils avaient grandi. [...] Rien de palpable à cela, il lui semblait toutefois qu’elle et son frère s’étaient laissés glisser vers une étrangeté réciproque, laquelle avait mené Gerold à ne point mettre au courant Alys de son union à sa jeune Bracken, ni donc de ses liens avec Viserys Targaryen. La jeune femme n’avait jamais pu s’autoriser à prendre la plume pour écrire à son aîné en lui demandant quelle folie l’avait prise, pas plus qu’elle ne lui avait permis de connaître le visage de son dernier fils, Allard, quand celui-ci était né. Gerold avait par la suite décidé, sans doute facilité par le silence d’Alys, d’infliger un siège à ses neveux, rompant par là une promesse tacite que doivent pourtant se jurer un frère et une sœur s’ils veulent le rester : celle de ne point mettre en péril la vie de leur descendance. »
extrait « Il peut être fatal pour un fils de perdre tout respect pour son père, dit-il sur le ton d’une conviction personnelle, à toi de voir ce que tu préfères qu’il sache. Je crois que j’aurais préféré un père occupé plutôt que... malade ». Son coeur - celui d’une mère, après tout - manqua quelques battements à imaginer une souffrance chez son enfant. Elle en oublia, un instant, sa surprise de savoir que Gerold - l’oncle, après tout - pouvait lui aussi s’inquiéter du sort de son pupille. Elle n’entendit pas, en sous-ton, la souffrance propre à Gerold, celle qu’il avait ressenti eut égard à sa relation avec son propre patriarche, Gerold Senior. C’est qu’elle ne s’inquiétait pas pour lui, tout frère qu’il soit pour elle. Cet instinct, fraternel comme il en existait un maternel, renaîtrait peut-être un jour. Pour l’instant, toutefois, il était obscurcit, et plus largement interdit, par des années de ressentiment. »
Alys et Andar furent mariés pour unir deux familles valoises longtemps et souvent hostiles l'une à l'autre. Ils ne savaient ainsi rien l'un de l'autre et ont appris avec les mois à se connaître, et avec les années à s'aimer. Doucement, passionnément, profondément. Ensemble, ils ont eu quatre enfants, quatre merveilles qui sont venus sceller tous les jours un peu plus un couple uni et équilibré.
Quand une guerre intestine est venue déchirer les dragons de Port-Réal, les époux Royce ont cru, longtemps, qu'ils seraient épargnés de son effet. Alys a choisi le camp de son époux et de Rhaegar Targaryen quand sa famille de naissance s'est clairement alignée à celui de Viserys Targaryen. Elle y a perdu, quelque temps du moins, son nom de naissance, mais s'est résolue à aligner son futur aux devenir de ses enfants.
Quel effroi, toutefois, quand son époux a choisi sans l'en informer de ployer le genou aux Grafton, offrant en tribut au Seigneur Gerold son fils aîné. On dira que le Val allait tomber de toute façon, que Lord Royce n'a fait que sécuriser la position de sa Maison dans la région, que ce n'est qu'un pupillage, que Goëville est proche de Roches-Aux-Runes. Alys en fut dévastée, et celui qui avait été son roc, pendant des années, était à l'origine de cette déflagration.
Les Seigneurs Royce ont continué d'afficher un front uni, pour ne pas perdre la face. Alys a renoué avec les Grafton, ils sont allés voir leur fils régulièrement, ils ont fait semblant. La trêve en fut une pour eux aussi, après une guerre sourde de plusieurs mois qui a fini par noyer Andar dans l'alcool. Alys n'oublie rien : ni l'amour qu'elle a un jour ressenti pour cet homme, ni la détresse dans laquelle il l'a plongée, mais elle se demande désormais comment trouver un terrain commun avec le père de ses enfants, qui sont désormais son unique futur.
extrait. « Les deux époux ne se quittaient pas du regard, accrochés aux orbes l’un de l’autre comme aux ruines d’un bateau qui venait de faire naufrage. Que ne voulaient-ils pas céder, tous les deux, dans le chaos de cette reddition ? Alys en tous cas savait bien qu’à l’instant où elle quitterait les yeux sombres d’Andar, les siens se rempliraient de larmes et de colère, de rage et de haine à l’égard d’un homme dont elle avait désiré connaître l’âme jusqu’à ses moindres tréfonds, qu’elle s’était appliquée à découvrir tous les jours en regardant jusqu’au plus profonds de ses yeux. Ce regard, une fois qu’elle le quitterait, serait celui d’un homme qu’elle avait un jour aimé et qui l’avait trahie de la pire des manières. « C'est un moindre mal. » Les époux Royce étaient sur un radeau ; cette phrase était le dernier rocher sur lequel leur histoire venait se fracasser. [...] Pouvait-on arriver à haïr un homme autant qu'on l'avait aimé ? Car à cet instant, Alys ne désirait rien de plus que de laisser sa colère la déborder, pour qu'elle efface, au moins un peu, le désespoir qui lui étouffait la gorge. Elle devrait le haïr, pour oublier qu'elle l'avait un jour aimé. »
A son mariage avec l'héritier de Roches-Aux-Runes et son arrivée sur le fief, la présence de son jeune frère Robar dans les couloirs du Château fut perçue par la jeune Alys comme un soulagement. Le Chevalier, charismatique et un brin taquin, lui faisait l'effet d'une présence rassurante et sans doute amusante alors qu'elle déployait nombreux efforts pour tenter de comprendre un peu mieux l'homme taciturne et austère qui était devenu son époux. Leur relation s'est dotée d'une autre couche quand Alys a pris, comme suivante, l'amante de Ser Robar, Maddy, puisqu'elle se voyait chargée de secrets, à son propos, que lui même ne connaissait pas. Avec les années, Alys s'est appuyée sur Robar et lui sur elle, notamment autour de son mariage avec la Princesse Rhaenys. Quand la Dame Royce a appris sa disparition, dans une bataille contre l'armée viséryenne, elle en fut dévastée. Elle qui avait fait le deuil de sa famille de naissance avait la sensation de perdre, là encore, un frère. Quand son époux lui annonça qu'il n'était pas mort et qu'il quitterait bientôt les gêoles de Goëville, Alys n'en éprouva qu'un soulagement fugace : contre la vie de Robar, il lui semblait qu'Andar avait tout cédé. Bien malgré elle, Robar fut associé par la Dame Royce au départ de son fils en pupillage à Goëville, qu'elle vécu comme un énième arrachement. Elle lui en voulut énormément, dans le paradoxe de son soulagement de le savoir en vie. Elle ne pouvait plus parler au Chevalier, pas plus qu'à son mari, et cela dura longtemps ainsi. Ce n'est que dans la correspondance qu'ils entretinrent, quelques années plus tard alors que Maddy et Robar vivaient sur l'Île de la Sorcière qu'elle pu comprendre et lui dire, enfin, qu'elle n'avait rien à lui pardonner. Heureuse aujourd'hui de le retrouver à Roches-Aux-Runes, elle a retrouvé son bras sur lequel, elle le sait, elle peut s'appuyer.
extrait. « En 305, quand elles et Robar avaient quitté Roches-Aux-Runes, la brune n’avait presque rien vu. Prise dans ses propres tourments, elle avait laissé le couple quitter le fief brûlant sans trop s’attarder sur le manque qu’ils allaient laisser derrière eux. Il fut immense, pourtant. Ces trois années-là avaient été les plus douloureuses que la Dame Royce allait connaître, et la disparition de son amie Maddy pendant cette tourmente laissa en elle un vide plus douloureux encore. Même l’absence de Robar fini par peser à Alys, quand elle eut fini de lui en vouloir. Des correspondances avaient été entamées pour tenter de combler l’absence, rien n’avait suffit à la Dame du Rocher cependant. Alors, quand ils avaient finalement décidé de revenir, trois ans plus tard, elle avait eu du mal à y croire. Du mal à sentir qu’ils étaient là, à ses côtés, et qu’ils ne les quitteraient pas. Qu’elle les retrouvait et qu’elle pouvait s’appuyer sur eux, sur le soutien de Robar, l’écoute de Maddy et sur la joie de leurs enfants. »
I’ve stumbled on the side of twelve misty mountainsValois
I’ve walked and I’ve crawled on six crooked highways
Maddy fut la première alliée d'Alys à son arrivée à Roches-Aux-Runes. Mariée à ce fief dont elle ne savait rien et à un homme qu'elle ne comprenait pas, elle fut soutenue par une jeune femme qui elle, avait grandi près des Royce toute sa vie, et en connaissait les us et les coutumes. Bientôt, elles devenaient amies, confidentes, puis meilleures alliées dans un monde dirigé par les hommes. Elles furent unies par l'amour qu'elles portaient à deux frères, leurs enfants furent élevés côte à côte, malgré leurs statuts différents dans la société westerosie. Elles purent compter l'une sur l'autre, même éloignées par des chemins de vie différents. Aujourd'hui réunies à Roches-Aux-Runes, elles prennent soin l'une de l'autre.
extrait. « C’était de la vie que Maddy et sa famille ramenaient avec eux de l’Île de la Sorcière. Alys essayait de s’y ouvrir, de laisser rentrer en elle ce sentiment de tranquillité, pour laisser derrière elle les pénibles chagrins de ces années passées. Peut-être que si elle continuait d’essayer d’oublier, elle finirait par y parvenir. Elle tendit ainsi le bras à sa compagne adorée, qui lui proposait de les accompagner dans le parc du Château, pour profiter de l’air marin. « Avec grand plaisir, très chère. » Serrant le bras de Maddy crocheté autour du sien, il lui semblait qu’elle retrouvait quelque chose d’autrefois qui lui était délicieux. »
Alys n'a connu sa belle-soeur, Catelyn Grafton, que bien après son mariage avec celui qui était déjà Seigneur de Goëville. Quand elle l'a rencontrée pour la première fois, Lucas était déjà devenu son pupille, ou tout du moins, celui de Gerold. Si la Dame Royce a pu se montrer méfiante à l'égard de celle qu'elle jugeait trop jeune pour s'occuper de son fils, elle n'a adopté devant Lady Catelyn qu'un ton doux, parfois mielleux, pour révoquer toute éventuelle tension entre elles deux. Pour son fils, Alys est prête à faire toute les concessions, y compris celle d'accueillir la fille de Jonos Bracken dans sa famille.
extrait. « Qu’est-ce qui est un moindre mal, Andar ? Que tu nous aies fait traîtres à notre Roi, que tu nous aies soumis aux hommes qui nous ont affamés pendant des lunes pour obtenir notre reddition, ou que tu aies envoyé notre fils en otage à un homme qui tuerait sa sœur par ambition et à son épouse, une harpie trop jeune et trop sotte pour élever un enfant comme le nôtre ? »
extrait. « Alys avait surpris son invitée par sa question sans doute trop intime qui laissa quelques longues secondes, dans la pièce réchauffée par les flammes des bougies, un air rafraîchi. Elle en rougit un peu, mais point trop, car elle se doutait que sa question trouverait bientôt un point de résonance. A son âge, elle mesurait mieux l’effet que pouvaient avoir ses mots, et elle pressentait que l’étonnement de la braavosie serait bientôt remisé. L’Antaryon avait un regard profond, elle réfléchissait. Son hôte savait déjà qu’elle l’en remercierait, plus tard : les femmes avaient cet avantage de savoir prendre au sérieux la paroles des autres créatures de leur sexe, bien mieux que les hommes ne savaient le faire. Alors qu’elle entamait une réponse qui semblait déjà fort appliquée et précautionneuse, Alys s’installa plus profondément sur son siège, et aspira lentement une gorgée de son vin. »
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Que le sel nous lave le cœur
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Lady of Runestone
I've stepped in the middle of seven sad forests
I’ve been out in front of a dozen dead oceans
I’ve been ten thousand miles in the mouth of a graveyard
And it’s a hard, and it’s a hard, it’s a hard, and it’s a hardNorth
And it’s a hard rain’s a-gonna fall
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I saw a newborn baby with wild wolves all around itCouronne
I saw a highway of diamonds with nobody on it
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I saw a black branch with blood that kept drippin’Îles de Fer
I saw a room full of men with their hammers a-bleedin'
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I saw a white ladder all covered with waterConflans
I saw ten thousand talkers whose tongues were all broken
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Que le sel nous lave le cœur
♛ by wiise
Lady of Runestone
And it’s a hard, and it’s a hard, it’s a hard, it’s a hard
And it’s a hard rain’s a-gonna fall
Heard one hundred drummers whose hands were a-blazin’Ouest
Heard ten thousand whisperin’ and nobody listenin'
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Heard one person starve, I heard many people laughin’Bief
Heard the song of a poet who died in the gutter
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I heard the sound of a thunder, it roared out a warnin’Orage
Heard the roar of a wave that could drown the whole world
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Heard the sound of a clown who cried in the alleyDorne
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The Red Knight
┗ the red knight ┛
Lady of Runestone
Alys et Andar furent mariés pour unir deux familles valoises longtemps et souvent hostiles l'une à l'autre. Ils ne savaient ainsi rien l'un de l'autre et ont appris avec les mois à se connaître, et avec les années à s'aimer. Doucement, passionnément, profondément. Ensemble, ils ont eu quatre enfants, quatre merveilles qui sont venus sceller tous les jours un peu plus un couple uni et équilibré.
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Quel effroi, toutefois, quand son époux a choisi sans l'en informer de ployer le genou aux Grafton, offrant en tribut au Seigneur Gerold son fils aîné. On dira que le Val allait tomber de toute façon, que Lord Royce n'a fait que sécuriser la position de sa Maison dans la région, que ce n'est qu'un pupillage, que Goëville est proche de Roches-Aux-Runes. Alys en fut dévastée, et celui qui avait été son roc, pendant des années, était à l'origine de cette déflagration.
Les Seigneurs Royce ont continué d'afficher un front uni, pour ne pas perdre la face. Alys a renoué avec les Grafton, ils sont allés voir leur fils régulièrement, ils ont fait semblant. La trêve en fut une pour eux aussi, après une guerre sourde de plusieurs mois qui a fini par noyer Andar dans l'alcool. Alys n'oublie rien : ni l'amour qu'elle a un jour ressenti pour cet homme, ni la détresse dans laquelle il l'a plongée, mais elle se demande désormais comment trouver un terrain commun avec le père de ses enfants, qui sont désormais son unique futur.
Qu'en dis-tu ? C'est long sorry
@Arwen Wydman
Ma tante ! Sans doute, deux mères comme Arwen et Alys, deux Belmore, en tous cas doivent elle avoir des sujets de conversation communs. Ou en est Arwen dans son positionnement valois j'avoue que je n'ai pas tout suivi ?
@Robar Royce
J'allais me lancer dans une rédaction, mais du coup je me rends compte qu'on n'a pas évoqué les premiers temps du lien entre Alys et Robar. Peux-tu me faire un petit update de ce qui a été joué / ce que tu avais en tête avant ces derniers temps ?
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L'étoile de l'Est
Alys Royce a écrit:@Robar Royce
J'allais me lancer dans une rédaction, mais du coup je me rends compte qu'on n'a pas évoqué les premiers temps du lien entre Alys et Robar. Peux-tu me faire un petit update de ce qui a été joué / ce que tu avais en tête avant ces derniers temps ?
Edit: oups mauvais compte
Alors joué, rien : quand je me suis lancée avec Robar, il n'y avait pas (plus ?) d'Alys et si on en a vu une pop, on a jamais eut le temps de se lancer IRP
De ce que je peux te dire, c'est qu'à l'arrivée, Robar était plutôt content : c'est un jeune homme assez blagueur et facétieux à l'époque, avec une forte tendance à se faire chopper dans un placard avec les servantes mais qui est plutôt agréable à vivre. C'est l'opposé total d'un Andar qui est plutôt droit dans son rôle d'héritier, très sérieux dans ses devoirs : Robar prend un peu tout par dessus la jambe et il me semble que c'était plutôt bien perçu par Alys. De son côté, il l'a vite considéré comme un membre de la famille et donc il a certainement du se montrer assez à l'aise et familier en sa présence : dans mon propre lien je notais qu'il la considère comme brillante et amusante, preuve que d'emblée, il y a plutôt une bonne entente. Robar regrette un peu que
De plus, ce n'est pas du tout un cadet jaloux de ses neveux : Robar sait qu'il serait un seigneur désastreux, il ne supporte que mal les responsabilités. Bon avec l'approche de la guerre, il avait gagné en devoir, mais il ne se verrait pas tenter d'usurper le pouvoir de Lucas en abusant de la place qu'Andar avait prévu pour lui en cas de décès : preuve que les deux s'entendent bien, c'était que là où Alys devait gérer la partie politique et gestion de la maison en cas de décès d'Andar, ce dernier avait confié la partie militaire de RAR à son frère jusqu'à la majorité du petit.
Donc voilà, en gros
┗ DAUGHTER OF THE SEA ┛
Lady of Runestone
@Robar Royce merci pour ces petites notes Effectivement je pense que ça aurait fait beaucoup de bien à Alys de découvrir que Roches-Aux-Runes n'est pas peuplé que d'ours anciennement alcooliques, mais aussi de joyeux lurons. Elle a grandi entourée de frère et "sait y faire", dans ces relations familiales avec des hommes, j'imagine qu'elle aura essayé de recréer qqchose comme ça avec Robar. J'imagine qu'elle aura eu un peu peur du bazar causé par l'affaire Maddy + enfants stone, qui se résout finalement plutôt bien. Elle doit ressentir une certaine tendresse à l'égard de son beau-frère, et puis je pense qu'elle sait qu'elle peut s'appuyer sur lui si les temps sont durs. Bon comme je te disais sur discord, l'épisode du pupillage a été un crève coeur, et même si elle a été heureuse de retrouver Robar vivant, comme ça correspondait au moment où elle avait l'impression de perdre son fils, ça a du être rude de croiser son regard. Mais avec les événements plus récents, elle doit lui être reconnaissante d'avoir pu compter sur lui pour la situation de Andar, et pour continuer de faire honneur aux Royce à l'occasion de tournois.
Si tout ça te va, je rédige qqchose
Que le sel nous lave le cœur
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Lady of Runestone
@Andar Royce, @Gerold Grafton, @Robar Royce @Maddy, @Catelyn Grafton, @Vaeranah Antaryon, dites moi si tout cela vous va. J'ai hâte qu'on fasse tout plein de RPs de façon à ce que je puisse agrémenter tout ça et retirer les paragraphes "explicatifs" moins élégants @Arwen Wydman, je t'ajouterai quand on aura un peu plus avancé dans nos RPs, et j'ai aussi rajouté la maman, Sharra, vu qu'elle est scénarisée.
Je n'ai aucun lien dans les autres régions Il va falloir remédier à ça !
Que le sel nous lave le cœur
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