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Event 2 ♦ La tempête de Fer

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Tempête de fer
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ASHA GREYJOY

Asha regarda Malvina partir sur les murailles et Denys chargeait. La jeune femme dégaina son épée et suivit légère, se faufilant parmi les guerriers du Conflans. Son épée rencontra la gorge d’un paysan qui filait droit vers elle en hurlant comme un fou. Elle suivait Denys de loin et tailladait les soldats qu’elle trouvait. Certains hésitaient en voyant que c’était une femme mais son épée et les hommes qui la suivaient n’avaient aucune hésitation. Le combat faisait rage et les soldats étaient désappointés par cette attaque soudaine. La brune balança sa hache dans la poitrine d’un homme. Il loupa cette petite danse du doigt improvisé et perdit un bras. Courant pour récupérer son arme, elle l’acheva dans un flot de sang. Elle chercha des yeux un Desdaings mais rien. Elle grogna. De la fumé à l’extérieur du mur attira aussi son intention, la ville prenait feu. Elle jura mais elle ne pouvait pas aller voir. Elle devait continuer son plan. Elle chercha le capitaine de la Phalange du regard. Elle le vit se débattre avec un chevalier, finalement il prit le dessus. Elle jeta précipitamment un regard vers les murailles. Malvina avait visiblement sécurisé les murailles. « DENYS MAINTENANT ! » Les choses se précipitaient.

Elle sauta sur un chevalier et taillada les jambes du cheval pour le faire tomber. Puis passant par derrière elle l’égorgea. Elle se dirigea lentement vers la porte, faisant une voie d’ouverture pour le fer-né qui devait lever la porte d’entrée. Elle espérait que des hommes attendaient derrière. Une flèche vint se planter dans son épaule et elle poussa un grognement de douleur. Aussitôt les hommes qui l’accompagnaient vinrent former un cercle protecteur. « Tuez-moi ce chien d’archer ! » L’un dégaina une dague et la lança sur l’archer. Mais d’autres soldats se ruèrent sur les fers-nés et Asha ne put savoir si leur cible avait été atteint. Elle arracha la flèche de son épaule d’un geste brusque. Elle fit quelques mouvements. Ça allait bien fonctionner. « Bon cette foutue porte. » Ils avancèrent lentement se battant pour libérer le passage et pour prendre d’assaut la porte et ainsi permette au fers-nés d’enter et de finir ce pourquoi il était venu. La fer-née tomba face à un chevalier qui était deux fois plus large qu’elle et la dépassant de trois tête. Elle agrippa son épée et sa hache. Ses yeux étaient déterminés. Elle attaqua de façon précise et rapide, elle enchainait coup d’épée, coup de hache et contre. Il était puissant et chaque coup ébranlait son épaule blesser. Mais elle ne lâchait rien.


         

             
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   La tempête de Fer

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ernier recours.. Trop dangereux.. Risquer sa vie… En sécurité. Tous ces mots s’entrechoquaient dans l’esprit de la brunette alors qu’ils avaient, au final, un même but. Rejoindre Marianne et ses hommes pour pouvoir s’en sortir vivante. Ce n’était vraiment pas le moment de jouer avec le feu. Torvald avait risqué sa vie pour venir la sortir de cette fâcheuse position dans laquelle la petite couturière s’était trouvée peu avant cela. Bien entendu, elle était terrorisée à l’idée de perdre toutes ces personnes qu’elle affectionnait tant. Loin d’être idiote ou naïve, Camelya savait qu’elle allait devoir pleurer la mort de certains. C’était inévitable. Comme elle s’en voulait de les laisser ainsi à leur triste sort, leur vie placée entre les mains des Dieux. Une telle injustice qui la rendait tout bonnement folle. Folle de tristesse, mais aussi de rage. La petite brune allait même jusqu’à en vouloir à son disparu de père qui n’avait jamais pris le temps ou n’avait tout simplement pas le temps de lui apprendre quelques rudiments nécessaires à sa défense et celle des autres. Ah, si seulement il avait été là..

Ce n’était pas le moment de sombrer dans ces sombres souvenirs qui l’arrachaient sans arrêt de son quotidien. L’heure était des plus grave et pourtant, elle allait devoir rester de côté à attendre d’apercevoir ces personnes qu’elle voulait en vie. En voyant Marianne, sur ce campement, la brunette avait presque envie de laisser une larme de soulagement perler le long de sa joue. Par chance, elle réussissait pour le moment assez bien à la contenir. Pourvu que cela dure.. Voir son amie présente aux abords de Beaumarché la calmait tout autant que les mots et l’attitude qu’avaient eut Torvald. Enfin la demoiselle pouvait se permettre de respirer un peu. L’angoisse de cette fuite s’évaporait doucement alors que d’autres sentiments l’envahissaient en voyant tous ces blessés au sol et d’ailleurs, pour la première fois depuis cette chevauchée, Camelya ressentit cette entaille profonde le long de sa cuisse lui rappelant ce qui venait de se passer. Dire qu’elle aurait pu être encore plus importante si l’épaisseur de sa robe n’avait pas été si importante. Chaque pas vers Marianne était plus difficile avec cette douleur montante, mais serrant les dents, la conteuse ne voulait rien laisser paraitre.

« Camelya. »

Comme c’était agréable d’entendre son prénom prononcé par cette personne qui avait toujours eu une place privilégiée dans sa vie. Posant ses petites mains sur les bras de son amie dans un geste qui se voulait calme, cette larme retenue roula le long de sa joue pour finir sa course très certainement près de l’une des mains de la jeune Harlton. Comme elle pouvait se sentir faible.. Une impression qui la dégoutait. Gardant le silence face à cet interrogatoire visuel quant à son état physique qu’elle subissait sous le regard de son amie, Camelya baissa légèrement sa tête lorgnant du coin de l’œil sa cuisse qui lui donnait une démarche hasardeuse, le simple fait de s’appuyer dessus la relançant à petit feu.

« Par les Sept, me voici rassurée de te voir et de te tenir dans mes bras. Comment te portes-tu ? T’ont t-ils blessés ? »

Décidément. Cette personne était l’une des seules capables de lui rendre le sourire en une pareille situation, s’inquiétant pour la brune comme une sœur ainée le ferait. Il était vrai que pour Camelya, cette femme était bien plus qu’une amie, devenant la grande sœur qu’elle n’aurait jamais. Elle avait tellement de souvenirs en commun avec Marianne.. Et elle était là, une fois de plus, face à elle.

« Toujours là quand on a besoin de toi. » finit par dire la petite brune d’un ton qui se voulait amusé avant de hocher calmement la tête de gauche à droite. « Rien de grave, sois rassurée. Je m’en suis bien sortie, mais ce n’est pas grâce à ma maladresse légendaire. » Ou l’art d’essayer de dédramatiser une situation pour voir le visage de son amie se parer d’un sourire.

Les traits de son visage se durcirent quelque peu face à cette blessure sur sa cuisse qui agissait dans la douleur comme pour lui rappeler son existence. Mais Camelya ne voulait pas inquiéter la brune qui était près d’elle, jetant un regard aux alentours pour se dire qu’il y avait bien plus blessé qu’elle ce après quoi, la couturière de Beaumarché ne pue se retenir de prendre Marianne dans ses bras pour une étreinte des plus amicales et surtout sincère.

« Je ne pouvais vous laisser dans un tel contexte, ou sont les tiens ? Arrivent t-ils ? Ou sont t-ils ? Pourquoi ne vous ont t-ils pas suivi ? »

Face à ces questions auxquelles Camelya était incapable de répondre, son regard s’embruma une fois de plus, son regard frappa le sol entrainant sa tête dans sa chute. Tellement d’interrogations qui la rongeaient, elle aussi de l’intérieur. Elle s’en voulait de ne pas pouvoir rassurer son amie à son tour, apercevant très bien cette lueur d’inquiétude dans son regard. D’autant plus qu’il lui était impossible de se retourner pour apercevoir la fumée s’élever dans le ciel. Prenant l’une de ses mains dans les siennes, la brunette avoua finalement..

« Malheureusement, je n’étais pas chez moi lorsque cette.. Attaque à débuter. Je.. Je n’en ai aucune idée. » Redressant son regard vers celui de Marianne, elle ajouta. « C’est Torvald qui m’a trouvé. Il.. Il a dit qu’il allait à la recherche de ma famille et qu’il reviendrait aussitôt. Je n’ai vu personne d’autre. Il m’a demandé aussi de te transmettre quelques mots. » Jetant tout de même un petit regard derrière elle, la petite brune reporta son attention vers son amie. « Il a dit que c’est trop dangereux. Tu ne dois pas mettre ta vie en péril en t’y rendant. Et j'approuve ces sages paroles. »

Camelya avait toujours la main de Marianne dans la sienne. Il était vrai que tout était devenu dangereux dans l’enceinte de la ville et qu’elle rejoignait les propos de Torvald pensant exactement la même chose et pourtant, seuls les Dieux savaient que le sort de plus d’une personne dans cette ville en feu inquiétait la brune.

Toutes les histoires ne sont pas forcément bonnes à être contées. Ce qui était arrivé à Beaumarché, cette attaque sanglante contre ses proches sonna véritablement comme la fin de son livre d’enfance. Un point final redoutable. Constater toute cette peine, entendre ces cris et voir ces corps blessés voire sans vie pour certain, le tout accompagnant tout ce mal autour d’elle contrastait avec une telle force face à ses rêves que quelque chose se brisa au fond d’elle. Si une chose était sûre, c’est que Camelya allait devoir commencer un nouveau livre...


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La tempête de Fer


La douleur avait été terrifiante, il avait senti l'épée entrer dans son abdomen et ressortir directement,le sang avait couler à ce moment là et il avait sentit le liquide chaud couleur. Torvald avait levé la tête vers la famille apeuré qui était dans la pièce, il ne pouvait pas les laisser là avec lui. Sifflant pour que ses soldats viennent il serra un peu plus fort l'épée qui était dans sa main et avec l'aide de ses hommes tua l'homme qui lui avait enfoncé l'épée dans le corps. Il lâcha l'épée au moment ou l'homme tomba au sol et remonta sa main jusqu'à la blessure pour appuyer dessus et éviter que le sang ne continu à trop couler. Se retournant vers ses hommes il reprit un petit air autoritaire pour éviter qu'ils ne s'inquiètent pour rien.

"On va se séparer, prenez tous un membre de la famille avec vous et ramenez les jusque Dame Marianne. Toi tu restera avec moi... si jamais je n'arrive pas jusque la bas conscient."


Il observa tout le monde se mettre à la tâche et regardait au passage si personne n'avait été brutalisé, pour le physique tout le monde avait l'air d'aller bien. Ressortant discrètement du bâtiment il fut content de voir que tout le monde venait de partir à cheval sans encombre. Le soldat qui était avec lui venait de déchirer un bout de tissu de sa tunique et le plaqua contre la blessure de Torvald. Serrant les dents il laissa faire le jeune homme en le remerciant d'un petit sourire. Le bruit de la bataille faisait rage et il fallait qu'ils partent très vite de cet endroit avant que d'autre n'arrivent, essayant de monter sur son cheval tout en tenant sa plaie il se rendit compte qu'il n'y,arriverait pas et remercia encore une fois l'aide que lui apporta son soldat, il ne savait pas ce qu'il aurait fait si il ne l'avait pas gardé auprès de lui. Attendant que son compagnon monte lui aussi sur le sien ils partirent ensemble au galop sans regarder derrière eux. Torvald souffrait terriblement et se sentait de plus en plus faible, se tenir droit était devenu impossible et il se courba un peu plus sur son cheval essayant de garder la même allure pour arriver le plus vite possible. Ils étaient en train de s’approcher du campement et il se sentit tout de suite soulager, si il n'y avait pas eu cette horrible blessure à son abdomen tout se serait bien passé.

Ils venait d'arriver au campement, Torvald voyait de moins en moins bien et ses jambes étaient en train de le lâcher. Arrêtant son cheval il essaya de descendre par lui même pour ne montrer à personne qu'il était blessé malheureusement sa force en décida autrement et il tomba doucement de son cheval. Le choc au sol fit vibrer tout son corps et sa blessure lui déchira un petit cri d'angoisse. Essayant de voir les gens qui l'entouraient il laissa un murmure sortir d'entre ses lèvres.

"Marianne..."

     

         
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Conflans VS Stannis Baratheon


L'aube était à peine levée quand une ligne de cavaliers sortie du bois, faire des prisonniers ne serait pas dans l'objectif du jour. Ils avancèrent vers le bourg plus bas, bientôt une horde de semblables sortirent de l'ombre des arbres. La bannière du cerf flottant haut dans le ciel, il n'y avait dans cette région aucune armée de seigneur proche en mesure d'arrêter les massacres à venir, la horde chargea. Tranchant la moindre gorge ou tête passant sous la portée d'une lame, les cris disparurent. Ne laissant à la place que du sang dans les rues, la centaine de cavaliers pillèrent les maisons. La résistance fut courageuse, mais des paysans n'avaient aucune chance devant tant de sauvagerie.

La même scène se répéta avec les autres unités du Baratheon, tous accomplirent la fameuse mission avec succès. Une à une elles revirent vers la forteresse, ramenant nombre de ressources pour le départ vers l'orage. Stannis dans son ambition de partir loin de cette maison médiocre, n'avait pas tardé à mettre en place son armée pour le voyage. Il organisa en personne la formation type pour marcher à travers le bout de terre le séparant de sa flotte, il ne lui fallut pas plus de deux jours pour mettre la troupe en marche. Son armée de deux mille hommes voyagea dans le Conflans avec finesse, n'allant pas inutilement au conflit.

Que les Desdaings s'amusent avec les Greyjoy, cette bataille n'était pas la sienne. Une fois sur mer il pourrait tenir tête aux pirates des îles de fers, Stannis avait certes peu de bateaux ,mais de meilleur facture et plus discipliné. Il mit plus de temps que prévu pour rejoindre le point de rendez-vous, pas fou il fortifia avec les moyens du bord l'arrière de sa force. Parant à une éventuelle attaque surprise, un vieux loup de guerre ne fallait-il pas oublier. " Pourquoi partir maintenant ?" lui demanda finalement un officier, ce à quoi Stannis esquissa un sourire.

" je me retire… Plus une goutte d'eau. Plus un rayon de soleil. Je me dessèche, de la tête aux pieds, en un petit cadavre sous un tas de feuilles… Les saisons me survolent sans me soupçonner... Le temps passe puis alors là, j'ouvre un œil, je rampe, mangeant la neige, léchant l'eau croupie… et mes ennemis tressaillent, car à me voir boire, ils comprennent que je suis de retour." Le lord porta un regard sur le soldat, voyant bien qu'il ne comprit pas le sens de son propos. Il haussa les épaules, voyant qu'il ne restait plus qu'eux sur le sol du Conflans. Stannis grimpa en dernier dans le bateau amiral de la flotte, les voiles du cerf se gonflant au pouvoir du vent. L'orageux seigneur porta un dernier regard sur cette terre misérable, puis donna ses ordres pour le trajet à venir.

Un dernier homme pénétra dans la pièce, un homme en tenue de chevalier. Un fier soldat de Stannis, chevalier d'une modeste maison de l'orage. " Ser Kellington ! Ensemble préparons un possible siège de la forteresse. Nous conservons le gros de nos forces, je doute que l'on vienne à nous mais par précaution..." Le bouclier et l'épée, la stratégie la plus simple en temps de crise.







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Tempête de fer
we can survive




Les regards apeurés s’échangeaient dans des mouvements de plus en plus vifs. L’animosité humaine en venait à atteindre son paroxysme, dès lors que l’imprévu prenait place. Les ruines commençaient à se créer dans le cœur de chacun de ces pauvres soldats. Le siège les aurait tous probablement changé à vie, les confrontant pour certains aux dédales d’une première batailles. La bravoure, le courage, la fierté et l »honneur se tarissait petit à petit dans chacun de leurs yeux. Les étoiles ne s’y répandraient peut être jamais plus, mais au moins ils avaient survécu.  Marianne faisait partie de ces pauvres âmes en peine, de ceux qui, n’avaient eu vent des guerres que par le biais de contes au coin d’un feu. La réalité la confrontait à une réelle crainte : celle de ne faillir et d’assister, misérable et impuissante à la perte de ses chers. Pourtant, les ordres de son oncle l’avaient prévenu, lui avaient assez répété qu’elle se devrait d’être forte et ce malgré les atrocités qu’elle auxquelles elle pourrait assister. Si seulement, il avait été là… Si seulement il avait été dans sa force de l’âge mais surtout dans la meilleure des santés pour ainsi appuyer les forces en route vers cet affront macabre. Les Fer-nés se seraient probablement dispersés sous sa lame. A moins que la jeune fille n’idolâtre un peu trop celui qu’elle considérait comme son père adoptif. La peur ne cessait de s’éveiller un peu plus à chaque cor qu’elle pouvait entendre, à chacun des cris qui s’élevait par delà les bois. L’impuissance s’épanchait dans ses veines comme si les flots de cette menace l’ensevelissaient de manière radicale et la laissaient pour morte noyée. Pourtant l’espoir devait perdurer. Aussi infime pouvait-il se dévoilait, il ne saurait être révolu. Certains des soldats qu’elle soignait lui insufflaient assez de force pour oser y croire encore. Agrippant son avant bras dès lors qu’elle terminait certaines applications de soins, désireux de lui rapporter diverses informations quant à ce qu’ils avaient pu vivre, osant même pour certains lui laissaient entendre les devises de leurs maisonnées. Cette bravoure dont ils faisaient preuve ne devait s’en trouver perdue et oubliée. Et ce fut par désir de respect le plus grand et le plus profond que la jeune fille laissait de côté ses appréhensions à venir.

D’ailleurs, la bonne fortune lui avait permis de retrouver les bras de son amie d’enfance. De cette petite couturière qui lui avait tant apporté par sa présence dans sa jeunesse, confidente des plus fidèles, Camelya représentait un peu l’image d’une petite sœur que Marianne n’avait jamais pu connaître, tant le sort de sa famille semblait maudit. Ses mains ne purent qu’accueillir avec cette joie immense son amie. La serrant un peu plus dans ses bras, sentant son cœur s’apaisait de plus belle et lui laissant ainsi profiter d’un léger instant de répits. Ses yeux balayaient son visage, comme si  ils le découvraient pour la première fois, recherchant par cette occasion aussi de quoi la rassurait quant à sa santé. Ils y perçurent ainsi une légère moue, dissimulée parmi les dires de la jeune fille. « Que t’ont-ils fais ? Viens me montrer. » Et la main de Marianne tirait un peu dans celle de Camelya pour qu’elle la ramène au plus vite vers un lit de feuillages. Mais c’était sans compter son esprit inquiet des siens et surtout du sort de Torvald. Ses yeux le cherchèrent par delà les bois, désireux de reconnaître son allure sur sa monture, avides d’assister à son ascension. En vain. Rien ni personne ne perçait par cette faille. Et le souffle frais que le vent lui rapportait lui glaçait déjà l’échine. Les questions commencèrent à s’installer dans son esprit, des questions qui traduisaient sa crainte refoulée et ses peurs les plus inavouées. L’espoir n’en était que des plus perdu, alors même que ses yeux se mirent à toiser ceux de l’écuyer qui avaient ramené Camelya et qu’elle pu y lire une gêne occasionnée. L’idée même d’une telle perte lui était inadmissible, voire même insurmontable alors que les mains de son amie se resserraient dans les siennes afin de lui expliquer la situation. La jeune Harlton avait l’impression que son attention lui jouait des tours. N’entendant que certaines bribes des termes employaient par son amie. Camelya devait très certainement lire son incompréhension mais surtout son déni quant à ce qu’elle lui rapportait. Prête à faire face aux pertes, Marianne était certaine de ne pas accepter celle-ci, jamais. Elle put entendre la bravoure de son chevalier dans les rapports de la jeune fille. Cette bravoure qu’il ne pouvait s’empêcher d’avoir à son égard dès lors que le danger rôdait autour d’elle. Trop dangereux… Rester ici… Telle un faon effarouché, la jeune fille quitta le regard de son amie pour le porter en direction des bois. L’idée même de le laisser en de telles circonstances lui déchiraient le cœur. Et déjà, elle cherchait à relâcher cette étreinte apaisante pour trouver sa monture. Mais c’était sans compter sur le retour de Roanney et sa capacité à connaître les moindres de ses pensées en un seul regard. « Le rôle d’un chevalier est d’assurer la sécurité de sa dame. Ma Dame vous me seriez obligé de ne pas vous y rendre. » L’imposante stature de son chevalier se dressait droit devant elle, lui barrant la chemin avec détermination. Mais le désir de Marianne était tel, qu’elle chercha à le contourner sans dire mot. Chose qui l’amena à lui rattraper l’avant bras et à prendre un ton des plus autoritaires. « J’y laisserai probablement mes plumes, mais ne m’obligez pas à vous attacher pour rester ici ! Vos sujets ont besoin de vous. » Le regard de Marianne commençait à se faire sombre alors que sa détermination quant à partir en direction de la ville croissait de plus belle. Néanmoins un rapide coup d’œil vers la jambe de son amie puis sur l’ensemble du campement lui rappelaient que les dires de son chevalier étaient véridiques. Soupirant devant cette réflexion, la jeune fille tenta de calmer ses ardeurs. « Vous avez raison. » Elle sentit la pression de la poigne de Roanney se relâcher un peu, lui permettant ainsi de s’extirper et de revenir vers Camelya. « Allons mon amie, viens. Nous devons nous enquérir de cette blessure et tenter de la soigner afin qu’elle ne te cause pas plus de mal. » La jeune Harlton offrit un sourire chargé d’une sincérité bien présente à Camelya, alors qu’elle faisait en sorte de passer son bras sous son épaule pour qu’elle puisse ainsi y gagner un appui. Leur chemin les conduire tout droit vers un espace plus confiné et plus intime, de manière à ce que Camelya puisse relever sa robe et montrer ainsi la blessure qui lui courait sur la cuisse. « Ces sauvages ne méritent que le joug de leur bourreau. » Marianne n’avait pu retenir plus longtemps cette rancœur à l’égard des ennemis. « Je tiens à te demander pardon pour le mal que je risque de te faire. » S’affairant dans le maniement des soins qu’elle essayait de donner, la jeune fille commença par se laver les mains avant de venir appliquer un tissu mouillé lui aussi sur la cuisse de son amie. L’entaille n’était pas profonde mais nécessitait tout de même d’être recousue. « Tiens, mords ça. » La jeune fille lui tendit un morceau de cuir et attendit que son amie approuve d’un signe de tête pour commencer à recoudre sa chair. La jeune fille essayait d’aller au plus vite et dans un soin des plus fins. Ne désirant plus voir davantage les larmes dans les yeux de Camelya par sa faute. Mais n’était-ce pas un mal pour un bien ? Marianne ne put s’empêcher de ressentir les moindres douleurs à mesure qu’elle piquait sa chair d’une part pour venir la rejoindre de l’autre. Heureusement ce supplice ne dura pas si longtemps que cela et la jeune Harlton coupait déjà le fil pour en faire un nœud à son extrémité avant d’appliquer cet onguent capable de cicatriser. « Tu es brave Camelya. Ton courage est un véritable exemple. » La jeune fille lui offrit un nouveau sourire avant de déchirer un pan de sa robe afin de pouvoir maintenir la cuisse de son amie. « Tu pourras m’en faire une autre, elle sera encore plus belle que celle là. » Elle essayait de donner une note plus légère à la situation, laissant ainsi sous entendre que Camelya était sous sa protection à présent. Plus jamais elle ne la laisserait.

Une nouvelle étreinte veilla à extérioriser cette amitié  sincère. Et alors qu’elle se reculait pour ainsi passer sa main sur la joue de la jolie jeune fille, Marianne laissa une larme s’échapper de ses yeux. « Il les retrouvera, il te les ramènera. » Avec ses dires, la jeune fille veillait aussi bien à rassurer son amie que son cœur. Serrant un peu plus fort sa main dans la sienne, leurs attentions furent interrompues par l’appel de l’un de ses sujets. « Lady Marianne … Lady Marianne… » Le pauvre allait tomber en s’égosillant aussi fort. Peut être en une autre occasion sen serait-elle amusée, que la tension de la scène actuelle ne lui permit que de s’en trouver inquiète. « Il est revenu. Il est là. Avec les autres. » Il ne lui en fallut pas plus pour se redresser rapidement et relâcher la main de Camelya. Consciente qu’elle connaissait l’identité de ce « ils » et des « autres », la jeune fille laissa ses instincts la guider et se mit à courir en direction de l’attroupement éphémère. Sa condition lui permit de ne pas avoir à demander aux personnes de s’écarter et déjà elle crut reconnaître les traits des parents de Camelya. Il y était arrivé. Elle foula un peu plus le sol alors que le sourire commençait à la guetter, sourire qui se tarit complètement pour n’en devenir qu’une ombre dès qu’elle reconnut son corps au sol. Continuant sa course de quelques pas encore, Marianne arriva à sa hauteur et se laisse tomber à ses côtés. « Je suis là Torvald. » La peur recommençait à la saisir de ses plus sombres tentacules, l’ombre se répandait alentours, alors que sa main veillait à chercher la sienne pour la lui serrer et qu’il prenne ainsi conscience de sa présence. « Je suis là. » répétait-elle une nouvelle fois alors que ses yeux cherchaient à croiser les siens. Et dès lors qu’ils y parvinrent, un léger sourire se dessina sur ses lèvres comme pour lui offrir le courage nécessaire à affronter ses peines. Mais le voile obscur de sa rage battait déjà contre son âme. « Roanney, conduisez le vers une place libre. Je ne peux m’occuper de son état ici. » Le ton était beaucoup plus sec, trahissant ses craintes et sa détermination à le vouloir en bonne santé. La rage qu’elle ressentait pour ces fer-nés n’en devenait que plus féroce, tout comme la rancœur quant à l’abandon de ceux qu’ils considéraient comme leurs alliés. Des mains fortes vinrent se saisir du corps de Torvald alors que la jeune fille se relevait et ne quitter des yeux celui qu’elle ne voulait pas voir partir. Suivant le mouvement, elle détourna ses yeux quelques instants pour chercher Camelya. La joie l’envahit un peu en constatant de son bonheur d’avoir retrouvé les siens. Une joie qui cherchait à perdurer encore alors qu’elle regardait à nouveau en direction de Torvald. Fière de lui, de ses actes mais surtout d’avoir la chance d’avoir son allégeance, la jeune fille laissa un sourire transpercer doucement ses lèvres.  Roanney finit par le déposer délicatement sur des feuillages. Entendant le hoquet de douleur de Torvald quant à cet effort, Marianne s’en trouvait que des plus attristée. Néanmoins et avec toujours cette détermination, la jeune fille trouva à nouveau sa place à ses côtés. « Tu es en sécurité maintenant. » Et ce fut après ses paroles que la jeune fille commença à lui apporter les soins nécessaires à sa survie.
         

             
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La bataille faisait rage dans la cour de la forteresse de Beaumarché. Pour le moment, les portes tenaient encore bons, empêchant le flot de barbares sanguinaires de pénétrer la muraille imprenable qui se dressait devant eux. Les valeureux guerriers du Conflans se démenaient comme des damnés afin de protéger leur Seigneur, ainsi que leurs familles cachées dans le donjon et qui attendaient avec terreur et angoisse la fin de cet assaut. A la fenêtre, Cerenna observait sa garde personnelle tenir tête aux Fer-nés, même si de l’autre côté, la soif de sang semblait les rendre invincibles. Même Ser Irwin à son service depuis presque dix longues années, semblait avoir trouvé un adversaire le dominant. Sans l’ombre d’un sentiment, la Vipère observa son plus fidèle guerrier se faire taillader. La situation commençait à virer au cauchemar et bien que plusieurs guerriers des Iles de Fer finirent par mordre la poussière sous les coups de ses hommes, la belle brune commença à envisager une possible défaite.

Malgré tout cela, elle gardait une certaine confiance dans la suite des événements, la plupart des Fer-nés stationnés hors de la forteresse devant certainement s’abreuver copieusement de l’eau empoisonnée à leur disposition. Dans moins de trois jours, une bonne partie d’entre eux ne seraient plus en état de se battre mais jusque-là, il fallait tenir bon. Son regard fut à nouveau attiré par le combat entre Ser Irwin et un puissant barbare lorsque son fidèle chevalier cria de douleur et de rage après avoir été à nouveau touché par la hache de son adversaire. Vu les blessures, il n’y avait plus beaucoup d’espoir que les choses s’améliorent pour lui mais bon, à cet instant, son regard croisa celui de sa Dame à la fenêtre. Galvanisé par cette vision et surtout par le fait que s’il mourrait maintenant, il ne pourrait plus la protéger, Ser Irwin se lança à nouveau à corps perdu dans la bataille. Ses coups étaient certes moins précis mais bien plus puissants, comme si le regard de Lady Desdaings lui avait donné une force hors norme.

Leurs lames s’entrechoquèrent à nouveau et bien que chacun autour d’eux sentaient que la conclusion du combat s’approchait inexorablement, cela redonna du courage à ses hommes, ceux-ci se lançant dans la bataille comme si leur vie n’avait plus d’importance et que la seule chose qui comptait, c’était de repousser ces sauvages de ce qui comptait le plus à leurs yeux. Si le but des Fer-nés étaient de permettre à leurs congénères de rentrer dans la forteresse, ils se devaient de les en empêcher coute que coute. Les hommes du Conflans reprirent un peu le dessus, tuant plusieurs hommes cherchant à ouvrir la grande porte. Les archers continuaient à garder les sauvages à distance des murailles mais bon, si la porte tombait, la mort ne tarderait sans doute pas à les faucher.

Ser Irwin porta plusieurs coups remplis de rage, hurlant pour se donner de la force et du courage à chaque fois qu’il lançait son bras meurtri pour atteindre son opposant. Finalement, sentant l’adrénaline diminuer et la vie le quitter doucement, il décida de tenter le tout pour le tout. Dans un ultime mouvement, il lança une attaque latérale avec son épée. Bien que facilement blocable vu l’évidence du coup, il interrompit son mouvement pour relâcher son épée et la reprendre de l’autre main, surprenant les observateurs. Son corps en mouvement poursuivit la rotation et l’angle de l’attaque changea totalement, le coup latéral se transformant en une tentative d’embrochement au niveau du ventre. Bien qu’il ne pourrait sans doute plus lever son épée après cet ultime attaque, Ser Irwin ne regrettait absolument pas cette mort honorable en défendant sa Suzeraine, la Vipère du Conflans.


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Valar Morghulis

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Event 2 ♦ La tempête de Fer - Page 3 B63eb8eca1085a3141b2b03afd072171
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#1 'Dé 100' : 5

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#2 'Dé 100' : 19


Compte MJ,merci de ne pas MP
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Dans un sursaut d'orgueil, Isendre avait osé défier sa belle-mère et son demi-frère pour la première fois. Son bégaiement habituel s'était envolé pour laisser place à une assurance que personne ne lui connaissait, et le bâtard était même certain d'avoir surpris sa jeune sœur qui le connaissait pourtant mieux que personne. En cet instant, le suzerain du Conflans, qui était aussi son père, aurait été fier de lui pour avoir dis ces mots qui resteraient gravés dans l'histoire si quelqu'un décidait de les coucher sur le papier. Hélas, lord Criston Desdaings n'était pas présent dans la pièce à cause d'une maladie qui l'affaiblissait et qui ne lui permettait pas de tenir sa place de suzerain dans ce rassemblement exceptionnel. Comme il avait pu s'y attendre, la Vipère du Conflans lui jeta un regard noir, presque meurtrier, pour s'être permis cette intervention audacieuse qui sonnait comme de l'insolence dans ses oreilles. Le garçon détourna le regard tout en baissant les yeux face à l'autorité naturelle de sa belle-mère qui n'avait jamais raté une occasion pour le rabaisser et lui rappeler quelle était sa place dans cette famille. Le bâtard savait que sa vie ne tenait pas à grand chose entre les mains de cette femme venimeuse. Que cette dernière l'aurait déjà envoyé dans la Garde de Nuit si son père ne s'y était pas opposé.

Le jeune homme observa les combats qui se déroulaient plus bas dans la coure, et il regrettait de ne pas pouvoir aider ceux qui défendaient la ville contre les assaillants. S'il n'était pas attaché à Beaumarché, Isendre s'était lié d'amitié avec certaines personnes, et ne pas savoir ce qu'il advenait de leur sort le rongeait de l'intérieur. Naturellement, il pensait surtout à Camelya, la jolie brunette avec qui il avait eu l'occasion de passer du temps un beau jour, qui était peut-être la proie des violeurs et des meurtriers qui sévissaient déjà dans la ville... S'il n'y avait eu qu'elle, le garçon serait déjà dehors en ce moment, mais il devait aussi veiller sur Alyssa, sa sœur qu'il chérissait plus que n'importe qui dans ce monde. Isendre leva le regard sur elle à cette pensée, et croisa ses yeux bleus pleins d'inquiétude. Le garçon connaissait suffisamment l'adolescente pour savoir que malgré son courage, les événements la préoccupaient. Le bâtard s'approcha alors doucement d'Alyssa, faisant semblant de rien tout comme elle, à cause de la présence de la suzeraine qui ignorait leur véritable relation.

- Milady me permet-elle ? demanda simplement Isendre, qui s'adressait ainsi à l'adolescente lorsque la Vipère était dans les parages, alors qu'Alyssa porta un regard sur sa mère, plus pour voir ce qu'elle faisait que pour lui demander l'autorisation. N'ayant aucune réponse de sa sœur qui jouait si bien son rôle dans ce jeu, le garçon poursuivit : Je... je sais que je ne suis pas votre frère légitime mais... si ma présence peut vous rassurer...

Comme pour accompagner ses mots, le bâtard dégaina son épée avant de s'appuyer dessus, tournant ainsi le dos à sa sœur qui l'avait gratifié d'un léger sourire. Dans cette position, Isendre faisait comprendre qu'il faudrait lui passer dessus avant de s'en prendre à la brunette, et qu'il était sûr de ses talents à l'épée pour se permettre de dégager une telle assurance. Ce n'était pas un hasard si son père lui avait dis plusieurs fois qu'il apprenait vite, contrairement à ce qu'il avait prévu après avoir formé Alessander... Le jeune homme savait aussi, pour l'avoir entraîné, que sa sœur était douée avec une épée à la main. Et ça, les Fer-nés qui songeaient peut-être à la capturer, l'ignoraient...
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Rien ne s'est vraiment passé comme prévu, franchement.

D'abord, le dieu de la tempête s'en était pris directement à son navire et l'avait forcé au recul, a une brève séparation de la flotte de fer pour t'envoyer sur des côtes un peu plus au sud, a la limite du conflan. Rame sorties et rage au ventre, Quenton et ses hommes avaient dû remonter tout le long des côtes jusqu'aux abords de Beaumarché, ou, à travers les forêts lointaines, flottaient d'étranges banières. Ces bannières, aux mêmes couleurs que les siennes, étaient pourtant en tout point différentes, et d'un présage plus qu'obscure. Le Cerf. Mais que faisait Stannis Baratheon ici?! Les hommes sur le navire s'étaient agités, leurs rames tombant unes a unes aux sols alors que tous se levaient pour observer au loin.

«On continue.»

Il reste de marbre et garde les yeux vers l'avant. L'ennemi d'aujourd'hui n'était pas Stannis Baratheon mais bien ces Lords bouseux de Desdaings. Jadis, le seigneur de ces côtes était Fer-Né, et le château qu'il y à fait bâtir n'avait aucun égal. Que ceux qui l'occupent aujourd'hui soient Tully ou Desdaings t'était secondaire. Vous prenez ce que vous voulez, et vous voulez reprendre ces terres. Les piller comme jadis.

Il n'en fallut pas beaucoup pour les convaincre de reprendre leurs rames. La Luronne manquait a l'appel de la flotte et devait rapidement prendre sa place dans la bataille. Bientôt dans le ciel parvinrent a l'équipage les annonces d'une bataille, mais surtout d'un carnage fumant. Beaumarché était en proie aux flammes sans grande surprise, mais... Aucun signe d'Asha.

Sans un mot tu places ta jambe sur la loquet, prêt a faire tomber la rampe dont est équipée la Luronne. Débarquement rapide et efficace.

Le jeune Greyjoy se retourne, arc à l'épaule, carquois au dos et surtout, dagues a la ceinture. Sa spécialité, le lancer.

«Gram' et Phalange, avec moi. Orton, tu gardes le bateau.»

Gram était un borgne d'un quarantaine d'année, plus expert en viol qu'autre chose, qui avait néanmoins fait ses preuves comme marin. Il avait un plutôt bon cardio et pourrait bien te suivre a pied dans ce chaos. Phalange est un peu plus lourd mais porte bien son nom, d'un énorme mètre quantre vingt dix, 110 kilos, il pourrait bien nettoyer un peu le passage pour les autres. Ne reste plus que p'tit Vas'. Ce gamin est anormalement gros pour son âge, mais semble néanmoins motivé a faire quelque chose. Inutile de dire que Quenton en avait été porté garant, mais de force.

«Vas', cours en direction du point d'amarrage de la flotte. Trouves Victarion et avertie-le que Stannis Baratheon rôde dans les alentours.»

Une explosion de flamme, une écurie non-loin, le ramena a la réalité. Asha était quelque part là-dedans, et il se devait de la retrouver. Elle pourrait avoir besoin de lui.

«En route. ALLEZ - ALLEZ!»

Tu pousses la rampe et ils hurlent, se ruent a l'exterieur, toi derrière, vers la ville en flammes. Vous n'êtes que trois, mais vous parvenez a entrer vers la rue principale de la ville, l'air empli de fumée se faisant dangereuse. Personne autour. Vous poursuivez votre course effrenée pour finalement tomber sur un fer-né en course, essouflé et assaillit par des paysans armés.

Ta riposte est vive, tu décoches une flèche à la nuque de l'un pour te ruer sur l'autre, armé que d'une flèche. Le pauvre aura beau avoir une fourche, la force et la conviction avec lesquelles il la tenait faisait peines a voir. Quenton pu l'écarter de son chemin pour lui enfoncer sa dague en plein front. Tressautement, hoquetement, Greyjoy retire lame pour finalement laisser le cadavre frais tomber au sol, non sans l'éclabousser. Reprenant son souffle, c'est un regard grand, menaçant qu'il lance au fer-né qu'il vient de sauver. Rejoint par Phalange et Gram', Quenton l'empoigne, le soulève, le plaque au mûr.

«ASHA GREYJOY.»

Il le regarde finalement. Il la connait.

«OU EST ASHA GREYJOY?» Son poing martèle violemment le mûr a côté du visage de l'homme. Quenton n'a plus de patience «OU EST ASHA GREY-»

«DANS LE CHÂTEAU!»

Le Fer-né lâche son compère, ne l'entend presque pas mentionner les égouts, mais vois par ou il pointe. Le château. Les égouts. La course recommence, cette fois effrénée. Le jeune homme ne pense ni a l'odeur ni même au danger qu'il pourrait courir en allant jusque là. Ses pas dans les égouts, dans la merde putride qui jonche ces trous bourrés de rats. Son équipage peine même à le suivre.

Puis ils débouchent sur la cours, voient le carnage. Des archers, une porte qui tarde a s'ouvrir. Quenton ne comprends pas ce qui se passe, mais il comprend que ça se passe mal. Sa cousine est là, au milieu de la cour, devant les portes. Son cœur manque un battement en voyant le bout de bois qui hante son épaule et le chevalier qui la prend pour cible. Non, pas question.

Quenton cours, suivi de près par ses hommes qu'il envoie couvrir Asha. Son arc se tend, la flèche se tir, et Quenton décoche sur le chevalier qui la prend pour cible. Au même moment, sa voix retentit, forte, autoritaire.

«BOUGEZ VOTRE CUL, SORTEZ-LA D'ICI.»

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'Dé 100' : 11, 39
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La tentative d'embrochement ne fut pas une mauvaise idée. Malheureusement pour Ser Irwin, Denys ne souhaitait pas mourir aujourd'hui et encore moins de sa main. Plaçant son bouclier et faisant quelques pas de recul de côté, il sentit l'épée frôler sa protection. Sans attendre une autre autre ouverture, il paracheva le gorgerin de son adversaire d'un coup savamment placé et perça la chaire de son cou, l'égorgeant dans un mouvements ample. L'homme s'éteignit dans un gargouillis indescriptible et Denys reprit son avancée. Un garde, sans doute à moitié préparé apparu devant lui. Denys lui planta sa hache entre les omoplates et rattrapa l'homme avant qu'il ne s'effondre, le tenant par le coup. Il leva son bouclier de son autre main, se servant de se cadavre comme un rempart contre les éventuelles flèches. Il avança d'un pas rapide, profitant de certaines ouvertures créer par les Fer-Nés qui se déchaînaient comme des possédés sur les gardes Desdaings. La frappe préventive de Malvina avait fait son effet. L'averse de flèche était moins forte que prévue. Sur le côté, il aperçu Asha en difficulté mais malheureusement pour elle, il ne pouvait l'aider. Son pragmatisme l'en empêchait. Il avait plus de chance de la sauver en ouvrant les portes qu'en allant la rejoindre. Le Capitaine de la Phalange, se créa un chemin parmi les flèches et les soldats qui se battaient. L'un des gardes faillit l'avoir par derrière mais un vieux grigou lui planta sa hache dans le bras ce qui sauva la vie du jeune homme. Il ne restait plus que cinq ou six mètres pour arriver aux dîtes portes. Un homme se présenta alors devant lui. Sans plus attendre Denys lui balança le cadavre et profita de l'effet de surprise pour viser son jarret et le trancher. L'homme s’affaissa sur le sol et le Timbal lui écrasa le crâne de plusieurs coups avant de continuer sa route. Ses poumons se déployèrent pour hurler aux hommes occupés dans la mêlée de venir se joindre à lui.

«Par le Dieu Noyé ! Remuez vos miches de pucelles et venez m'aider à ouvrir ces maudites portes qu'on puisse en finir avec ces moribonds ! Protégez nos arrières pendant qu'on  les ouvre ! La marée déferlante nous assurera la victoire ! » 

Pas le temps de respirer. Denys se dirigea sans plus attendre vers ces foutues portes. Il banda ses muscles pour retirer les barrages comme il le pouvait. Ce n'était pas une mince affaire. Le plus dur serait ensuite de les ouvrir seul. Bon sang ! Que le Dieu Noyé lui vienne en aide et lui envoie d'autres hommes pour lui prêter main forte ! Malvina allait-elle bien ? Cette question ne cessait de lui occuper l'esprit. La femme n'avait plus donner signe de vie  depuis qu'elle était montée sur les remparts. S'il venait à perdre une pareil paire de fesse, il s'en voudrait certainement de ne pas l'avoir eut plus dans son lit. Chassant ses pensées encombrantes de son esprit, le Timbal se concentra sur sa seule et unique tache : ouvrir ses foutues portes sous le bruit et le tumulte du combat qui se dressait derrière lui. Les Fer-nés avaient prit l'avantage certes mais avec l'arrivée des troupes, ils frapperaient un grand coup  à la suprématie de cette maison des cygnes, maîtres du Conflans. Pour combien de temps encore ?
Spoiler:
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Le membre 'Denys Timbal' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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   La tempête de Fer

T
outes ces images que la demoiselle avait toujours redoutées allaient rester dans son esprit pour de bien longues années. Jamais elle ne pourrait oublier tous ces corps inertes, ces blessés laissés pour morts, tous ces cris et ces personnes courant en tout sens dans les rues de Beaumarché alors que d’autres croisaient le fer dans une lutte acharnée. Une question de vie ou de mort. Une danse tragique dont l’issue était un vainqueur et un perdant. L’un à la vie sauve et l’autre retiré du monde des vivants sous l’œil intransigeant des Dieux. Une histoire d’honneur même pour certains et de simple incompréhension pour d’autres. Un art étrange au final.. Si c’était pour ce genre de fait que son père lui avait été retiré, la brune n’osait même pas imaginer dans quel état il se trouvait s’il n’était pas déjà mort depuis toute cette année passée loin des siens. Encore une vérité qu’elle souhaitait oublier qui la percutait de pleine face. Décidément, cette journée prenait une tournure des plus poignantes.

Le calme du campement tranchait étrangement avec la folie qui courait dans les rues de la ville attaquée. Une atmosphère bien plus lourde était installée en cet endroit et la brune n’était pas des plus à l’aise. Seul le sourire de son amie de toujours semblait être de taille à affronter ce climat si tendu et désolant. Il était d’ailleurs contagieux, si bien que la demoiselle de Beaumarché ne pût que répondre à ces marques amicales dont Marianne faisaient preuve à son égard. Elle lui avait manqué, sans nul doute possible. La brunette était tellement heureuse de la voir en cet instant que son regard jusqu’alors absent s’éclaira d’une douce lueur.

« Que t’ont-ils fais ? Viens me montrer. » lui demanda alors Marianne tout en l’attirant vers un endroit isolé de la vue des autres rescapés, ne laissant pas à la demoiselle le temps de lui répondre.

Ainsi, la jeune couturière n’allait pas vraiment avoir le choix. Et dire que d’autres étaient dans un état bien plus déplorable qu’elle ne l’était. Camelya savait très bien de quoi pouvait être capable la jeune Harlton lorsqu’elle avait quelque chose en tête : tout simplement peine perdue que de la convaincre de l’inverse. Ainsi, elle prenait enfin conscience de tout ce qui s’est passé dans les dernières heures sous l’œil aiguisé de son amie qui semblait la détailler. Un regard qui prit rapidement une autre teinte, se voilant d’une étrange lueur qu’elle ne lui connaissait pas et qui intriguait fortement la couturière lorsqu’elle livra les paroles de Torvald. Tout en pensant comprendre les raisons de cette obscurité, la brune se demandait bien qu’est-ce qu’elle pourrait dire pour calmer cette inquiétude naissante. Ces événements lui avaient tellement retourné l’esprit qu’elle avait du mal à trouver ses mots. Par chance, un homme à la silhouette plutôt imposante parla pour elle. Camelya trouvait ses paroles d’une justesse si exemplaire qu’elle n’aurait pas réussi à les égaler pour le coup. Ainsi, elle se contenta de faire passer son regard du chevalier à Marianne plusieurs fois de suite et constata avec soulagement que cela avait son petit effet ce qui lui arracha presque un soupir de quiétude.

« Allons mon amie, viens. Nous devons nous enquérir de cette blessure et tenter de la soigner afin qu’elle ne te cause pas plus de mal.. »

La brunette ne pouvait pas retenir ce frisson qui s’empara de son corps à l’idée de soigner cette jambe meurtrie. Pendant la fuite, elle n’avait pas eu le temps ni même l’envie de prendre connaissance des dégâts ayant fait une abstraction totale de ce fait là. Une sorte de force qu’elle s’était découverte. Marianne eut alors ce sourire qui réchauffa le cœur de la petite brune qui pouvait sentir ses lèvres s’étirer de la même manière alors qu’elle s’aidait de son amie pour rejoindre ce petit endroit reculé. C’était une certitude, Camelya lui était énormément redevable.. Tout en s’installant, elle glissa d’une petite voix..

« Un groupe a voulu nous empêcher de passer. L’un d’eux à essayer de me désarçonner.. » Décidée à en voir davantage, elle releva sa robe dévoilant ainsi cette blessure qui la fit grimacer. « Ces sauvages ne méritent que le joug de leur bourreau. » Acquiesçant d’un léger signe de tête, la conteuse ne pouvait étonnamment qu’approuver avant de reprendre encore plus bas. « .. Merci Marianne. Et ne t’inquiète pas, je sais que tes mains sont d’une finesse à toute épreuve. »

Baissant un peu sa tête, la petite couturière luttait pour anéantir ces souvenirs bien trop frais encore dans sa mémoire. Elle pouvait encore voir le moindre trait du visage de cet homme qui avait retourné la lame contre elle. Si seulement Marianne savait.. Cette blessure physique n’était de loin pas la pire à panser. La brunette serrait les dents au contact du tissu mouillé avant de se sentir presque partir en s’avançant dans le temple de cette douleur implacable à mesure que son amie croisait les points sur sa peau enflammée. Elle se débrouillait à la perfection et faisait au mieux pour rendre cette épreuve le plus supportable possible, Camelya en avait parfaitement conscience. L’onguent qui suivait était presque agréable à accueillir, calmant ce sentiment de brûlure. La fatigue l’avait certainement anesthésiée si bien qu’elle sortît de cette épreuve sans grand mal.

« Tu es brave Camelya. Ton courage est un véritable exemple... Tu pourras m’en faire une autre, elle sera encore plus belle que celle là. » Décidément, cette personne savait très bien comment détendre les choses. C’était bien une des raisons pour lesquelles la brune l’appréciait tant. Le visage illuminé d’un petit sourire au coin de ses lèvres, Camelya contemplait son amie avec le regard d’une petite sœur idolâtrant son ainée. Puis, jetant un rapide coup d’œil vers sa robe, elle profita de cette brèche pour dire avec une pointe d’amusement dans sa voix. « Ce n’est pas l’une des miennes. Je la reconnaîtrai. Ce ne sera pas difficile d’en faire une qui te sied à merveille. Tu peux compter sur moi.. »

Sans même s’en rendre compte, Camelya se retrouva une nouvelle fois dans les bras de son amie. Elle n’était plus seule.. Mais, voyant cette larme perler sur sa joue, la couturière prit soin de prendre les deux mains de Marianne dans les siennes et les serrer doucement pour lui prouver qu’elle aussi pouvait aussi compter sur sa propre personne. Il n’y avait plus de doute. La brunette se doutait qu’elle s’en fît au sujet de Torvald. Mais il allait s’en tirer..  Il avait un tel courage que cela semblait évident.

« Je n’en doute pas. Tu sais, j’ai bien remarqué qu’il serait capable de tout pour toi.. » Lui avoua-t-elle avec un petit sourire sincère.

Et la conteuse ne s’était pas trompée. Une foule se pressait autour des nouveaux arrivés qui n’étaient autres que Torvald, ses hommes et la famille de Camelya au grand complet. Un poids énorme fut retiré des craintes de la demoiselle qui avait un sourire rayonnant au possible si bien que son petit frère fût le premier à la rejoindre pour une étreinte de retrouvaille telle qu’il se doit. Elle était réellement soulagée de les avoir tous près d’elle mais, une pointe d’inquiétude la rongea en voyant Marianne et Torvald, ce dernier semblait avoir souffert pour tous les libérer. Une chose que la demoiselle n’oublierait jamais.

Malgré le sauvetage de sa famille, la demoiselle n’était pas entière. Elle savait très bien qui étaient les principales cibles de cette attaque. Pour la peine, ce n’était pas cette vulgaire entaille dans sa chair le long de sa jambe qui la faisait le plus souffrir, mais bel et bien ce déchirement moral qui assombrissait l’intérieur même de sa propre personne, si bien que son regard ne pût s’empêcher de se poser sur ces nuages de fumée noire. Si son enveloppe corporelle semblait à présent épargnée, Camelya demeurait dans une attente insoutenable. Et plus les minutes passaient, plus son sourire  devenait difficile à assurer, finissant par être si subtil qu’il en sonnait presque faux. Sa grand-mère ainsi que sa mère étant exemptes de blessures nécessitant des soins se dispersèrent rapidement dans le campement pour apporter leur aide à ceux qui en avaient besoin. Elles lui avaient toutes deux interdit de se lever pour les rejoindre, ce qui exaspéra la petite brune qui attendait le moindre prétexte pour s’occuper. Son jeune frère préféra rester près d’elle, la gardant ainsi à l’œil. Il allait jusqu’à prendre la main de son ainée dans la sienne pour la rassurer et ne plus la lâcher. Cette petite attention eut le pouvoir de radoucir le visage de la conteuse de Beaumarché. Tout en fermant un bref instant les yeux, Camelya priait à présent les Dieux et leur clémence silencieusement..


WILDBIRD
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La valeur d'un homme se juge par ses actes

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Le cygne noir bouillonnait.  Ses poings se serraient violemment alors que sa mère lui soufflait les mots d'une vipère. Criston était tombé malade au mauvais moment et il savait parfaitement qui avait instauré ça. Mais Cerenna se rendait-elle compte qu'Alessander était incapable de gérer cette marée qui s'avançait aux portes de Beaumarché ? Si la ville tombait, si ils parvenaient à décimer ce peuple... Les conséquences ne pouvaient être imaginées. Ce n'était pas seulement le pouvoir des Desdaings qui risquait gros. C'était la vie de ses habitants qu'il avait apprit à aimer. Et ça, il ne pouvait l'accepter.

Il était resté sans parler trop longtemps. Le sang du cygne blanc coulait dans ses veines avec cette impétuosité qu'était la sienne. Mettre les femmes à l’abri. puis attaquer, frapper et défendre cette ville au péril de sa vie. Il avait déjà vaincu à port Réal. Il s'était battu avec l’énergie du désespoir. Aujourd'hui, la mort suintait des murs et était encore plus présente que dans cette capitale où il avait sauvé bien des vies. Alessander voulait être ce héro, ce guerrier qui inverserait le cour de la bataille. Tant pis pour sa vie d'héritier. Il devait descendre, ne pas resté caché dans les jupons de sa mère. Jamais son père ne l'aurait fait. Avisant Isendre, il s'approcha de lui, s'éloignant de sa génitrice.

Il faut qu'on descende. Il faut qu'on les aide. Je refuse de regarder nos gens mourir sans agir. Es-tu avec moi Isendre ? Te battras-tu à mes côtés ?

C'était une question rhétorique qui demandait pourtant réflexion. Si Isendre le voulait, il deviendrait écuyer. Qu'importe ce que dirait Cerenna, ce gamin était prometteur. Regardant sa sœur bouillir d'impatience, avec ce caractère propre aux enfants de Criston, il lui offrit un regard appuyé avant de lui glisser :

Tu ne participeras pas à cette bataille Alyssa. Avant qu'elle n'ait pu émettre la moindre protestation, il ajouta : Je refuse que tu meurs. Qu'importe si tu sais manier l'épée. Tu resteras là pour protéger les femmes de ce château. Te savoir parmi nous dans la bataille me rendra inquiet et je ne peux te protéger à l'extérieur. Je compte sur toi Alyssa. Ne me désobéit pas. Devant l'air de son frère, pour la première fois depuis longtemps, la jeune fille ne discuta pas. Le cygne noir ressemblait au blanc quand la guerre venait frapper à sa porte.

Sa mère aurait refusé qu'il prenne par au combat mais Alessander se fichait de son avis à l'instant présent. Des hommes et des femmes mourraient pour eux. Alors il se battrait à son tour pour les protéger. Il avait un plan. Et Isendre pouvait l'aider à merveille. Il n'attendait qu'un oui de sa part.


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