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Event 2 ♦ La tempête de Fer
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Ça puait la merde et seul le Dieu Noyé savait quoi d'autres. Une odeur rance qui vous prenait à la gorge. Heureusement au fil des minutes, ils en virent le bout. Le plan d'Asha était simple, amasser une armée non loin des portes du château, pendant que Malvina s'occupait des murailles avec discrétion. En espérant qu'elle sache se battre avec plus de silence que ses cris pendant qu'il la sautait. Asha et lui même ferait diversion dans la cour du château. Le plan était simple sur parchemin mais dépendait d'un tas de facteurs indépendant de leur volonté. Denys allait se donner de la peine pour qu'il réussisse ! Il avait déjà ça petite idée sur la question. Il fallait semer une pagaille monstre dans la cours et pour ce faire, les torches allaient leur être utiles. Son bouclier dans une main, sa hache dans l'autre, il était prêt à frapper.
«Ca va, ca va ! Avec la bénédiction du Dieu Noyé nous vaincrons ces couards sans problèmes. Que les porteurs de torches me suivent, on va bouter le feu à leur foutue écurie ! Sans leur chevaux, ils seront moins enclins à s'enfuir et cela créera une véritable pagaille et un vent de panique !»
Un simple regard à Asha et il s'élança avec ses hommes pénétrant dans la cours du château. Il avait soif de se battre mais le premier sur qui il tomba fut sans doute un civil à en juger par sa tenue et son air hagard. Un simple coup de hache lui trancha la gorge et au lieu de hurler, il perdit la vie dans un gargouillis indescriptible. Ils s'élancèrent comme des morts de faim en direction des écuries, taillant dans tout ce qui se présentait à eux. Denys ne croisa pas de combattant redoutable. Civils et gardes. Certains des hommes prirent peur et le Capitaine ne se fit pas prier pour leur abattre sa hache et mettre fin à leur terreur. Un chevalier s'interposa bien vite et d'un geste, il indiqua aux porteurs de torches l'écurie et entreprit le combat.
«Boutez moi le feu à leur chevaux et tuez tout ceux qui tenteront de vous en empêcher ! Et si vous voyez un seul Desdaings, égorger le mais n'abîmez pas leur dames !»
Le premier coups atteignit son bouclier et il para, en manquant de tomber mais ne vacilla suffisamment pas pour ne pas arriver à se rétablir. Les coups s'échangèrent pendant une bonne minute faisant choir l'homme sur son séant. Saisissant l'occasion, Denys planta profondément sa hache dans le gorgerin de l'homme, atteignant la chaire. Prenant appui pour extraire son arme, il se retourna vers l'écurie d'où émanait un sacré tapage. Les premières odeurs de brûlés se faisait sentir et les hérissements des chevaux retentissaient. Un homme sortit à toute hâte et Denys l'envoya percuter le sol d'un coup de bouclier bien placé avant de le finir d'un coup de hache. Ses hommes l'entouraient et se battaient pendant que les derniers feux étaient en train d'être boutés. Un palefrenier sortit de l'écurie ses vêtements en feu en criant. Bon sang que c'était bon de se battre, pas aussi bon que sur le pont d'un Snekkar mais assez pour lui procurer un grand sentiment de satisfaction ! La baise et le combat, ça vous forgeait un homme ! Il n'y avait plus qu'à attendre le signal ou à aller prêter main forte à Malvina !
«Ca va, ca va ! Avec la bénédiction du Dieu Noyé nous vaincrons ces couards sans problèmes. Que les porteurs de torches me suivent, on va bouter le feu à leur foutue écurie ! Sans leur chevaux, ils seront moins enclins à s'enfuir et cela créera une véritable pagaille et un vent de panique !»
Un simple regard à Asha et il s'élança avec ses hommes pénétrant dans la cours du château. Il avait soif de se battre mais le premier sur qui il tomba fut sans doute un civil à en juger par sa tenue et son air hagard. Un simple coup de hache lui trancha la gorge et au lieu de hurler, il perdit la vie dans un gargouillis indescriptible. Ils s'élancèrent comme des morts de faim en direction des écuries, taillant dans tout ce qui se présentait à eux. Denys ne croisa pas de combattant redoutable. Civils et gardes. Certains des hommes prirent peur et le Capitaine ne se fit pas prier pour leur abattre sa hache et mettre fin à leur terreur. Un chevalier s'interposa bien vite et d'un geste, il indiqua aux porteurs de torches l'écurie et entreprit le combat.
«Boutez moi le feu à leur chevaux et tuez tout ceux qui tenteront de vous en empêcher ! Et si vous voyez un seul Desdaings, égorger le mais n'abîmez pas leur dames !»
Le premier coups atteignit son bouclier et il para, en manquant de tomber mais ne vacilla suffisamment pas pour ne pas arriver à se rétablir. Les coups s'échangèrent pendant une bonne minute faisant choir l'homme sur son séant. Saisissant l'occasion, Denys planta profondément sa hache dans le gorgerin de l'homme, atteignant la chaire. Prenant appui pour extraire son arme, il se retourna vers l'écurie d'où émanait un sacré tapage. Les premières odeurs de brûlés se faisait sentir et les hérissements des chevaux retentissaient. Un homme sortit à toute hâte et Denys l'envoya percuter le sol d'un coup de bouclier bien placé avant de le finir d'un coup de hache. Ses hommes l'entouraient et se battaient pendant que les derniers feux étaient en train d'être boutés. Un palefrenier sortit de l'écurie ses vêtements en feu en criant. Bon sang que c'était bon de se battre, pas aussi bon que sur le pont d'un Snekkar mais assez pour lui procurer un grand sentiment de satisfaction ! La baise et le combat, ça vous forgeait un homme ! Il n'y avait plus qu'à attendre le signal ou à aller prêter main forte à Malvina !
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Les Fer-nés étaient aux portes de Beaumarché et tout semblait s’obscurcir dans le ciel. Les Sept avaient-ils abandonné le Conflans à son sort face au Dieu Noyé ? Rien n’était moins sûr car à l’abri derrière leurs épaisses murailles, les Desdaings comptaient bien tenir le temps que les renforts arrivent. Les corbeaux étaient partis depuis plusieurs jours maintenant et les vassaux du Conflans ne tarderaient certainement pas à venir leur prêter main forte face à ces barbares. Toujours aussi calme malgré le danger, Cerenna se colla au dos musclé de son fils, l’enserrant dans ses bras alors que les premières fumées venant des maisons brûlées des paysans montaient dans le ciel. Observant le chaos se dessinant sous leurs yeux, la mère chercha à donner la force à son fils de mener cette bataille, tous deux sachant très bien ce qui attendait les femmes si Beaumarché venait à tomber.
Soudain, l’alerte fut donnée et à la surprise générale, un groupe de Fer-nés étaient parvenus à s’introduire dans la cour. Les combats firent rapidement rage et les pauvres paysans armés pour défendre leur suzerain ne firent pas le poids face à une montagne de muscles sanguinaire. A coups de hache, il tua plusieurs fermiers cherchant à lutter pour protéger leur famille, alors que plusieurs incendies se déclaraient dans les différents endroits de la forteresse. Fort heureusement, les troupes Fer-nées n’étaient pas nombreuses et la Vipère fut assez satisfaite d’elle-même d’avoir ordonné à sa garde personnelle de patrouiller aux abords de l’entrée principale du donjon. Loin d’être de vulgaires fermiers sans éducation martiale, cette vingtaine d’hommes étaient des guerriers puissants et sans pitié. Cerenna s’était assurée leur loyauté et leur service en offrant des avantages conséquents à leurs familles. Plusieurs sœurs ou filles de ceux-ci avaient d’ailleurs eu l’honneur d’être des dames de compagnie de la suzeraine, et l’une d’entre elle était même parvenue à épouser un jeune noble sous les manigances de la brune incendiaire.
On pouvait donc dire que ceux-ci étaient plus que motivés à éloigner le danger de Beaumarché et s’ils n’étaient pas assez nombreux que pour charger les troupes des Iles de Fer présentes devant l’enceinte, ils pouvaient aisément se charger d’un petit groupe comme celui s’étant faufilé à l’intérieur des murailles.
Le plus valeureux d’entre eux n’hésita d’ailleurs pas à engager le combat, tranchant d’un coup net la tête d’un barbare cherchant à mettre le feu aux écuries. Il se dirigea ensuite vers un grand blond armé d’une hache et l’attaqua sans merci. Rejoins par plusieurs autres gardes, la riposte commença. Les combats étaient acharnés et le choc des lames en acier résonnait jusqu’à la fenêtre d’où observait Cerenna. Ser Irwin livra un combat sans merci et son habilité au combat fut à maintes reprises ce qui lui sauva la vie. L’homme à la hache était un guerrier puissant et il était clair que s’il parvenait à le faire reculer, l’offensive fer-née en prendrait un sacré coup. Après plusieurs échanges, il décida de tenter d’atteindre son adversaire à la cuisse, histoire de ralentir ses mouvements. Il esquiva donc un coup puissant en laissant glisser le tranchant de la hache sur sa lame, avant de porter un puissant coup de pied dans le ventre de son adversaire. S’il parvenait à le déstabiliser, il lui serait bien plus simple d’enfoncer la pointe de son épée dans sa cuisse, juste au-dessus de la rotule pour le rendre bien plus lent et vulnérable.
- Lancer de dés:
Lancer de dés 1 :
(1)Si 1 à 40 = Denys n'est pas déstabilisé et prend un avantage sur Ser Irwin
(2)Si 41 à 60 = Denys n'est pas déstabilisé mais ne prend aucun avantage sur Ser Irwin
(3)Si 61 à 100 = Denys est déstabilisé par le coup de pied et Ser Irwin prend un avantage.
Lancer de dés 2 :
Si résultat lancer dé 1 = (1) :
- 1 à 80 : Denys blesse Ser Irwin
- 81 à 100 : Ser Irwin parvint à s'en sortir et blesse très légèrement Denys à la cuisse.
Si résultat lancer dé 1 = (2) :
- 1 : Denys esquive l'attaque et riposte en blessant Ser Irwin.
- 2 à 50 : Denys esquive l'attaque.
- 51 à 99 : Ser Irwin blesse Denys à la cuisse.
- 100 : Ser Irwin blesse Denys à la cuisse et au bras.
Si résultat dé 1 = (3) :
- 1 à 20 : Denys esquive l'attaque.
- 21 à 95 : Ser Irwin blesse profondément Denys à la cuisse.
- 95 à 99 : Ser Irwin blesse profondément Denys à la cuisse et le prive de sa hache.
- 100 : Ser Irwin inflige une très grave blessure à Denys.
Valar Dohaeris
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Le membre 'Cerenna Desdaings' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé 100' : 40
--------------------------------
#2 'Dé 100' : 65
#1 'Dé 100' : 40
--------------------------------
#2 'Dé 100' : 65
Compte MJ,merci de ne pas MP
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Stannis Baratheon a écrit: La tempête de FerConflans VS Stannis Baratheon
Qu'importe l'honneur ou l'image que le monde gardera de nous et de nos actes, une partie de son âme le sentait. La femme en rouge disait vrai au sujet d'un grand péril à venir, pourtant elle avait tord sur tellement de sujets. Un prince promis lui ? Avec du recul, cette idée avait le don de lui arracher un sourire moqueur, pauvre petit enfant sans l'amour de ses parents. Sa prétention était-elle donc si grande, pour se croire si arrogant pour prendre un trône d'ont il ne voulait pas ?
Autour de lui les miettes d'une vaste armée de jadis, personne sans doute ne le voyait plus comme un danger. La probable nuisance d'on il faudrait s'occuper après le plus urgent, cette pensée avait le don de rendre amère le cerf isolé. Non il ne serait pas une ligne dans le livre d'un mestre lointain racontant la chute de sa maison, Stannis pourrait vaincre la maison Desdaings avec du temps. Aucun homme du Conflans ne surpassant son talent pour la guerre, mais une fois la tempête passée, il y aurait des Tywin Lannister, Rhaegar Targaryen en personne. Des gens capables, avec une solide armée de le détruire pour de bon.
Chaque jour le seigneur recevait des rapports du reste du Conflans, avec patience il lisait les informations sur les tensions du coin. C'était son moment il le savait, cependant agir vite ne voulait pas dire sans un plan. Il observa un moment la carte locale, laissant des notes à divers endroits, Stannis connaissait bien les forces des seigneurs non loin de lui. Une frappe de cavalerie rapide pour prendre des ressources serait un succès à coup sûr, il invita trois chevaliers natifs de l'orage dans la pièce de décision: Ici, ici et ici. Voilà les zones de pillages pour vos unités, il s'agit là d'une opération pour des ressources. Inutile de prendre d'assaut un château même peu protégé, on cible simplement les villages et rien de plus ! Chacun prendra 150 hommes, vous avez trois jours."
Un dernier homme pénétra dans la pièce, un homme en tenue de chevalier. Un fier soldat de Stannis, chevalier d'une modeste maison de l'orage. " Ser Kellington ! Ensemble préparons un possible siège de la forteresse. Nous conservons le gros de nos forces, je doute que l'on vienne à nous mais par précaution..." Le bouclier et l'épée, la stratégie la plus simple en temps de crise. codage de whatsername.
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La Tempête de Fer
Shade of the evening
Alors qu’il sortait de chez l’apothicaire, un petit baluchon en main avec ses trouvailles, il vit un homme arrivé en courant, un Fer-Né qui lâcha tout en continuant sa course qu’il fallait aller aux murailles de Beaumarché, laissant à Harras le sentiment que les choses intéressantes allaient arriver maintenant et il n’avait pas besoin de dire quoi que ce soit à ses hommes qui se mirent à converger directement vers le château en passant par les rues jonchées de débris diverses et variés. D’ailleurs, au détour d’une rue, le chevalier obligea les autres Fer-nés à prendre un chariot, provocant des interrogations, mais ils le firent quand même, après tout, Harras était un Harloi et en l’absence de leur capitaine, il était un membre de la famille dans laquelle ils servaient.
La petite troupe arriva bientôt à l’ombre des murailles et ils étaient pour l’instant les seuls, enfin de ce côté-là, car de ce qu’il pouvait entendre, du côté de la cour, il semblait y avoir pas mal d’animation et de ce qu’il voyait des remparts, les gardes semblaient animés d’une incompréhension totale des évènements, chose qui trahissait la présence de Fer-nés de l’autre côté donc ce qui fit sourire Harras, sachant maintenant ce que faisait le petit groupe de Asha. “Bascule-moi ce chariot.” La voix d’Harras était très calme et froide et l’homme qui était à côté de lui hocha de la tête et après quelques ordres, il fit basculer avec l’aide des autres la masse de bois qui craqua sous l’impact. Le Harloi se mit alors derrière, s’installant sur le sol alors que les autres le regardèrent faire sans vraiment comprendre le but de l’opération jusqu’à ce qu’une flèche siffle près d’eux et bientôt, tout le petit groupe se mit derrière le chariot alors que des flèches se plantaient dans le bois. “On n'attaque pas ? Nous avons tout ce qu’il faut pour monter le rempart !” L’homme qui dit cela montra les grappins et autres cordages qu’il avait, mais pourtant, Harras ne broncha pas, à peine le regarda-t-il. Au même moment, des Fer-Nés arrivèrent, dépassant le chariot en riants devant la couardise du chevalier et de ses hommes qui commencèrent à regarder le Harloi d’un regard sombre sans qu’il soit visiblement très inquiet.
Alors que la grande gueule qui avait les grappins allait de nouveau l’ouvrir, les Fer-Nés goguenards se firent repérer par les archers sur le rempart et bientôt, des cordes d’arc claquèrent alors que des cris se firent entendre, ceux des fous qui avaient tenté l’aventure d’escalader. La grande gueule s’assit alors sans plus rien dire, visiblement calmé de voir les corps lardés de flèches. “Tu vois, attaquer un mur alors que les archers sont vigilants, c’est comme tremper ta queue dans une catin vérolée, t’es sûr de devoir te la couper après.” Les hommes se mirent à rire aux éclats derrière leur chariot malgré les tirs des riverains.
Il fallait maintenant attendre, soit que les Fer-nés dans la cour réussissent à ouvrir les portes, soit que ceux qui allaient arriver possèdent un bélier ou ce genre de chose, au pire, il y avait le chariot et suffisamment de matériel dans les rues pour en construire un, mais Harras préférait attendre qu’il y est plus d’hommes que ça avant de lancer quelque chose et puis, c’était l’attaque des Greyjoy, pas des Harloi et lui-même n’avait pas reçu de commandement alors il n’allait pas se mettre à lécher les tentacules du kraken pour se faire bien voir, il avait son honneur de Fer-né.
Une pointe de flèche frappa et transperça une planche du chariot, non loin de la tête d’Harras qui regarda avec curiosité l’éclat du métal, elle n’était pas passée loin et il espérait fortement que ceux derrière les murailles se bougent le cul sinon, il serait bien plus difficile de prendre d’assaut le château. Drôle d’idée cela dit d’attaquer le château alors que généralement, il était préférable de piller la ville qui se retrouvait vite sans défense vu que tous les villageois allaient se cacher chez le lord.
Harras commença alors à chanter,, malgré le chaos ambiant, attendant tranquillement les renforts, c’était une chanson bien connue des Fer-nés, la “Pluie d’acier” qui bientôt fut reprise par ses hommes et de façon tonitruante à tel point que les archers des Desdaings pouvaient parfaitement entendre la chanson, mais surtout, c’était un point de ralliement parfait et une nouvelle source de motivation pour les Fer-nés que d’entendre la “Pluie d’acier”, Harras ne laissait rien au hasard...
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Event 2
Fight for your lives
La tempête de Fer
Malvina observait Asha sans rien dire et au moment ou elle fit part de son plan Malvina secoua la tête pour montrer qu'elle avait compris ce qu'elle devait faire et acceptait la mission. Son visage était fermé et elle essayait de ne pas trop respirer pour éviter de sentir l'odeur nauséabonde qui sortait de cet endroit, elle n'avait pas le choix de passer par là, sans bruit elle sortit une dague qui était accrochée à sa hanche avant de tourner la tête vers les hommes qui allaient l'accompagner dans cette mission, ils étaient quatre et ça serait bien suffisant pour essayer de rester discret sur les murailles. Sans rien dire elle partit en direction de l'endroit prévu et monta sans faire de bruit.
D'un geste dure elle arrêta les hommes qui marchaient derrière elle, juste devant elle un soldat qui avait l'arc armé attendait en observant la place, observant tout autour d'elle elle vit peut être 6hommes voir un peu plus qui étaient posté là pour tirer sur les fer nées qui s'approcheraient un peu trop près de la porte. Attendant le bon moment elle donna l'alerte aux hommes qui étaient avec elle pour leurs demander de se préparer, ayant prit soin de regarder si ils avaient les armes à la main Malvina se releva doucement avant d'avancer vers l'homme à l'arc et posant une main sur sa bouche elle lui trancha la gorge , elle fut heureuse de voir que les quatre hommes l'avaient suivi en tuant par surprise les autres, il en restait encore deux qui étaient en vie et avant que l'effet de surprise ne soit raté Malvi fonça sur un des deux qui faisait le double de sa taille et était surement le chef, elle lui donna quelques coups au visage ce qui le fit saigner mais ne le repoussa pas, il était bien plus grand qu'elle et beaucoup plus fort, sentant quelque chose de chaud couler le long de sa cuisse elle vit une flèche qui était entrée sans besoin de force, observant l'homme qui était debout non loin d'elle l'arc à la main elle fut heureuse de voir son sang couler au sol deux minutes après ce qu'il ai fait et essayant de prendre appuie sur son autre jambe elle avait mal certes mais il ne fallait pas tout foirer juste pour quelques gouttes de sang. Le géant venait de tourner la tête vers son soldat qui tombait au sol, malvina en profita pour le frapper au ventre tandis qu'un de ses compagnons lui trancha la gorge.
Malvina laissa son corps s'asseoir à même le sol en déchirant un bout de tissu du pantalon d'un soldat mort qui était au sol, avant de faire quoi que ce soit elle appela un des jeunes pour lui demander de prévenir les autres que tout était bon. L'entendant crier une phrase légèrement salace elle laissa échapper un rire avant de serrer les dents pendant qu'un des fer nées tirait sur la fléche pour la faire sortir. Une fois la pointe hors de sa peau elle serra fort au dessus de la blessure et se releva. Ca allait légèrement la gêner mais elle ferait avec, refusant l'aide de personne elle ramassa sa dague pour la ranger avant de redescendre difficilement rejoindre les autres pour voir si les portes étaient ouverte!
base cracles bones, modification lawina
Valar Dohaeris
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5e Dracanniversaire
Tempête de fer
FIGHT FOR YOUR LIVES
Jason Malister
Je soupirai. La bataille était perdue d'avance. Pourtant, je me tenais là, avec les quelques milliers d'homme que les seigneurs du Conflans avaient mis sous mes ordres. Pourquoi moi ? Après tout, la maison Malister n'était pas la plus prestigieuse du Conflans. On m'avait dit que j'étais le seul à pouvoir assurer l'unité des riverains dans la bataille et que j'étais le plus fin stratège parmi les nobles disponibles. C'était loin d'être un honneur. C'était comme être le plus lettré entouré exclusivement d'un groupe d'analphabète. Je n'avais jamais voulu la guerre. Le jeu de pouvoir me convenait mieux. Il faisait moins de victime que les guerres comme celle-ci. Cependant, personne ne ferait cette bataille à notre place. Nous étions seul contre tous les Fer-Nés que les sept enfers avaient pu chier. Et au vu du spectacle que donnait Beaumarché, les enfers avaient un cul bien large. A la fin ils allaient être moins nombreux. C'était cette pensée qui me faisait encore tenir sur mes jambes.
Tous les soldats disponibles du Conflans avaient été mis sous mes ordres. Enfin tous... il manquait les seigneurs de la région d'Harrenhal, les Frey et quelques bannerets encore des Desdaings. Il allait falloir faire avec. Nous n'avions pas un avantage numérique. Le nombre était équilibré en réalité. Mais les Fer-Nés avaient clairement la supériorité intrinsèques. Chacun de leur soldat en valait dix des miens. Pourtant les troupes se mettaient en place. Le plan était simple, alors que les Fer-Nés se réunissaient près pour prendre la place forte, nous attaquerions les bateaux afin de les forcer à venir des défendre leur butin. En mettant le feu à certain bateau certains Fer-Nés quitteraient les portes et viendraient défendre leur du. Néanmoins, d'autres eux continueraient d'attaquer le château. Les Fer-Nés n'étaient pas disciplinés et nous allions en profiter.
L'armée était divisée alors en trois. Un premier groupe devait attaquer les navires. On leur avait fourni de quoi y mettre le feu. Cela devait attirer l'attention des Fer-Nés. Pour cette tâche j'avais réunis tous les paysans ou soldat de basse qualité vivant dans la région. On les avait aussi bien équipé que l'on avait pu. La rage de défendre leur terre et de se venger les rendraient aussi féroces que les Fer-Nés eux-même. Ils auraient l'avantage de la surprise et une rage de bataille encore plus élevé que la plupart des hommes dans mes rangs. Ils ne tiendraient pas un ordre de bataille, alors on allait leur donner la mission chaotique qui allait faire diversion. A leur tête il y avait un noble locale ayant perdu femme et enfant à cause des Fer-Nés. Ses hommes le suivraient sans doute jusque dans la mort. Les Fer-Nés aimer faire payer le Fer-Prix, nous leur feront payer le Prix-Du-Sang. Le deuxième groupe était composé de soldats de piètre qualité mais venaient d'ailleurs et qui n'avaient aucune rage envers les Fer-Nés. Dans ce groupe il y avait aussi les soldats de moyenne qualité venant de tout le Conflans capable de tenir une formation et des quelques archers qu'on avait pu trouver, pas plus de quelques centaines.J'allais commander ce groupe avec une armure visible de loin afin qu'on m'identifie bien comme le commandant de cette armée. La troisième troupe, la moins nombreuse, comprenait toute nos troupes montées ainsi que notre infanterie lourde. Elle serait commandait par Bryden Nerbosc, l'héritier de sa famille qui était capable d'avoir une lecture intelligente de la bataille et donc de donner la charge intelligemment avec la cavalerie lourde et légère.
L'ordre de bataille était simple. Le deuxième groupe se mettait en place entre les Fer-Nés et leurs bateaux dans la sorte de No Mans Land qui s'était formé entre les bateaux et la ville. Au centre il y aurait les troupes de meilleure qualité, et sur les flans la piétaille. J'avais fournis des armures bien visible à mes seconds afin que les Fer-Nés nous aient comme objectif au centre de la formation du mur de bouclier. Ils pourraient certes nous contourner, mais ce n'étais pas le tempérament Fer Nés. A l'arrière les archers avaient pour ordre de se consacrer uniquement sur les Fer Nés sur le flanc gauche et le centre gauche afin de pousser les Fer-Nés à se concentrer sur le flanc droit et le centre. Pendant que nous nous mettons en formation il y avait peu de chance que les Fer-Nés nous attaquent, trop occupés à attaquer le château, nous n'étions même pas une menace sérieuse. C'est pour ça que pendant ce temps le premier groupe devrait s'avancer jusqu'aux navires Fer-Nés. Une fois le deuxième groupe en place ils balanceraient torche après torche sur les navires accostés et massacreraient sous l'effet de la surprise les gardes des navires. Une fois fait, les Fer-Nés devraient commencer à attaquer le deuxième groupe afin d'accéder à leurs navires. Le centre tiendrait. Si bien que les Fer-Nés s'accumuleront et essayeront naturellement de contourner tant le nombre sera important. La pluie de flèche sur la gauche devrait les pousser à contourner sur la droite. C'est alors que le troisième groupe chargera. Il sera placé loin de notre flanc droit si bien qu'il ne sera visible que quand la cavalerie chargera. Le marteau et l'enclume l'épée et le bouclier. Tout d'abord la cavalerie aller s'occuper de notre flanc droit, puis quand l'infanterie du troisième groupe arrivait à une vingtaine de pas de la bataille elle allait directement vers le fort afin de prendre à revers les quelques Fer-Nés continuant à attaquer la forteresse.
Le plan était donc prêt. Mais il était si beau de faire des plans... Ils se passaient rarement comme prévu. J'avais fait de mon mieux et je pouvais mourir en paix... l'épée à la main. Pour le Conflans... Non, contre les Îles de Fers. Je voyaient mes hommes hésitants. Comme je pouvais les comprendre. Je m'élançais à cheval devant eux avant de les ordonner de se mettre en place je me mis à crier d'une voix sûr et solennelle.
« Soldats, riverains, je lis dans vos yeux le doute. Le même doute qui pourrait m'assaillir. Pourquoi se battre me dirait vous ? Cela ne regarde que les Desdaings à première vu. Préparons la défense de nos maisons... » plusieurs soldats acquiescèrent. « Mais cela est faux. Si vous voulez partir défendre vos famille, personne ne vous traitera de lâche. Néanmoins avant de partir regardez autour de vous. Nous sommes des milliers. Si vous ne vous battez pas maintenant, est ce que vous pourrez vous vanter d'avoir des milliers de vos frère prêt à défendre vos terres et vos familles ? Ne vous battez pas pour moi ou le Conflan, battez vous pour ceux que vous aimez qui sont menacés tant que ces baiseurs de chèvres sont encore en vie. » Les soldats commencèrent à acquiescer de plus en plus vivement, mais les chevaliers doutaient encore. « Nous ne sommes pas plus nombreux que l'ennemi, nous ne sommes pas mieux entraînés, nos chances de victoires sont minces voire nulles selon certains. Mais si je peux enfoncer ma lame dans un de ces fils de catin de Greyjoy ou d'un autre baiseur de chèvre je me sentirais plus heureux et plus accompli que Baelor le Bienheureux lui-même. Qui est avec moi ?! » La fin se fit avec mes tripes et avec toute ma haine envers les insulaires. Les troupes acclamèrent. Je descendis alors que les acclamations tonnèrent de plus belle, si bien que j'étais heureux que les Fer-Nés soient trop éloignés pour nous entendre. Chaque chef de bataillon se mit avec sa troupe. Il était temps désormais. Le plan était en marche.
Après quelques instants en mouvement au pas assez rapide afin de ne pas laisser les Fer-Nés intervenir avant que la formation soit établie, nous étions en place. Ils étaient trop occupés à planifier leur attaque pour s'occuper de nous. J'entendis un soldat à ma droite crier « Eh les fils de catins, venez vous battre ! » Tous les hommes suivirent dans la provocation. Et avec un timing parfait, alors que les provocations étaient audible à des kilomètre à la ronde, nous entendîmes les premiers navires prendre feu. La bataille avait enfin commencée. 1 500 riverains contre environ un millier de Fer-Nés. A la fin de cette journée leur nombre allait être moins conséquent.
Tous les soldats disponibles du Conflans avaient été mis sous mes ordres. Enfin tous... il manquait les seigneurs de la région d'Harrenhal, les Frey et quelques bannerets encore des Desdaings. Il allait falloir faire avec. Nous n'avions pas un avantage numérique. Le nombre était équilibré en réalité. Mais les Fer-Nés avaient clairement la supériorité intrinsèques. Chacun de leur soldat en valait dix des miens. Pourtant les troupes se mettaient en place. Le plan était simple, alors que les Fer-Nés se réunissaient près pour prendre la place forte, nous attaquerions les bateaux afin de les forcer à venir des défendre leur butin. En mettant le feu à certain bateau certains Fer-Nés quitteraient les portes et viendraient défendre leur du. Néanmoins, d'autres eux continueraient d'attaquer le château. Les Fer-Nés n'étaient pas disciplinés et nous allions en profiter.
L'armée était divisée alors en trois. Un premier groupe devait attaquer les navires. On leur avait fourni de quoi y mettre le feu. Cela devait attirer l'attention des Fer-Nés. Pour cette tâche j'avais réunis tous les paysans ou soldat de basse qualité vivant dans la région. On les avait aussi bien équipé que l'on avait pu. La rage de défendre leur terre et de se venger les rendraient aussi féroces que les Fer-Nés eux-même. Ils auraient l'avantage de la surprise et une rage de bataille encore plus élevé que la plupart des hommes dans mes rangs. Ils ne tiendraient pas un ordre de bataille, alors on allait leur donner la mission chaotique qui allait faire diversion. A leur tête il y avait un noble locale ayant perdu femme et enfant à cause des Fer-Nés. Ses hommes le suivraient sans doute jusque dans la mort. Les Fer-Nés aimer faire payer le Fer-Prix, nous leur feront payer le Prix-Du-Sang. Le deuxième groupe était composé de soldats de piètre qualité mais venaient d'ailleurs et qui n'avaient aucune rage envers les Fer-Nés. Dans ce groupe il y avait aussi les soldats de moyenne qualité venant de tout le Conflans capable de tenir une formation et des quelques archers qu'on avait pu trouver, pas plus de quelques centaines.J'allais commander ce groupe avec une armure visible de loin afin qu'on m'identifie bien comme le commandant de cette armée. La troisième troupe, la moins nombreuse, comprenait toute nos troupes montées ainsi que notre infanterie lourde. Elle serait commandait par Bryden Nerbosc, l'héritier de sa famille qui était capable d'avoir une lecture intelligente de la bataille et donc de donner la charge intelligemment avec la cavalerie lourde et légère.
L'ordre de bataille était simple. Le deuxième groupe se mettait en place entre les Fer-Nés et leurs bateaux dans la sorte de No Mans Land qui s'était formé entre les bateaux et la ville. Au centre il y aurait les troupes de meilleure qualité, et sur les flans la piétaille. J'avais fournis des armures bien visible à mes seconds afin que les Fer-Nés nous aient comme objectif au centre de la formation du mur de bouclier. Ils pourraient certes nous contourner, mais ce n'étais pas le tempérament Fer Nés. A l'arrière les archers avaient pour ordre de se consacrer uniquement sur les Fer Nés sur le flanc gauche et le centre gauche afin de pousser les Fer-Nés à se concentrer sur le flanc droit et le centre. Pendant que nous nous mettons en formation il y avait peu de chance que les Fer-Nés nous attaquent, trop occupés à attaquer le château, nous n'étions même pas une menace sérieuse. C'est pour ça que pendant ce temps le premier groupe devrait s'avancer jusqu'aux navires Fer-Nés. Une fois le deuxième groupe en place ils balanceraient torche après torche sur les navires accostés et massacreraient sous l'effet de la surprise les gardes des navires. Une fois fait, les Fer-Nés devraient commencer à attaquer le deuxième groupe afin d'accéder à leurs navires. Le centre tiendrait. Si bien que les Fer-Nés s'accumuleront et essayeront naturellement de contourner tant le nombre sera important. La pluie de flèche sur la gauche devrait les pousser à contourner sur la droite. C'est alors que le troisième groupe chargera. Il sera placé loin de notre flanc droit si bien qu'il ne sera visible que quand la cavalerie chargera. Le marteau et l'enclume l'épée et le bouclier. Tout d'abord la cavalerie aller s'occuper de notre flanc droit, puis quand l'infanterie du troisième groupe arrivait à une vingtaine de pas de la bataille elle allait directement vers le fort afin de prendre à revers les quelques Fer-Nés continuant à attaquer la forteresse.
Le plan était donc prêt. Mais il était si beau de faire des plans... Ils se passaient rarement comme prévu. J'avais fait de mon mieux et je pouvais mourir en paix... l'épée à la main. Pour le Conflans... Non, contre les Îles de Fers. Je voyaient mes hommes hésitants. Comme je pouvais les comprendre. Je m'élançais à cheval devant eux avant de les ordonner de se mettre en place je me mis à crier d'une voix sûr et solennelle.
« Soldats, riverains, je lis dans vos yeux le doute. Le même doute qui pourrait m'assaillir. Pourquoi se battre me dirait vous ? Cela ne regarde que les Desdaings à première vu. Préparons la défense de nos maisons... » plusieurs soldats acquiescèrent. « Mais cela est faux. Si vous voulez partir défendre vos famille, personne ne vous traitera de lâche. Néanmoins avant de partir regardez autour de vous. Nous sommes des milliers. Si vous ne vous battez pas maintenant, est ce que vous pourrez vous vanter d'avoir des milliers de vos frère prêt à défendre vos terres et vos familles ? Ne vous battez pas pour moi ou le Conflan, battez vous pour ceux que vous aimez qui sont menacés tant que ces baiseurs de chèvres sont encore en vie. » Les soldats commencèrent à acquiescer de plus en plus vivement, mais les chevaliers doutaient encore. « Nous ne sommes pas plus nombreux que l'ennemi, nous ne sommes pas mieux entraînés, nos chances de victoires sont minces voire nulles selon certains. Mais si je peux enfoncer ma lame dans un de ces fils de catin de Greyjoy ou d'un autre baiseur de chèvre je me sentirais plus heureux et plus accompli que Baelor le Bienheureux lui-même. Qui est avec moi ?! » La fin se fit avec mes tripes et avec toute ma haine envers les insulaires. Les troupes acclamèrent. Je descendis alors que les acclamations tonnèrent de plus belle, si bien que j'étais heureux que les Fer-Nés soient trop éloignés pour nous entendre. Chaque chef de bataillon se mit avec sa troupe. Il était temps désormais. Le plan était en marche.
Après quelques instants en mouvement au pas assez rapide afin de ne pas laisser les Fer-Nés intervenir avant que la formation soit établie, nous étions en place. Ils étaient trop occupés à planifier leur attaque pour s'occuper de nous. J'entendis un soldat à ma droite crier « Eh les fils de catins, venez vous battre ! » Tous les hommes suivirent dans la provocation. Et avec un timing parfait, alors que les provocations étaient audible à des kilomètre à la ronde, nous entendîmes les premiers navires prendre feu. La bataille avait enfin commencée. 1 500 riverains contre environ un millier de Fer-Nés. A la fin de cette journée leur nombre allait être moins conséquent.
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Y avait un homme, plus doué que les autres qui voulaient en découvre avec lui. Denys ne demanda pas son rester pour rendre coups pour coups à ce qui semblait être un Chevalier. Il se défendait bien, le bougre mais le Capitaine de la Phalange n'était pas né de la dernière pluie. La lutte faisait rage et le Timbal vu le coup arriver mais à cause de la lourdeur de son armure, il fut plus difficile à esquiver. Sans le poids de ses protection, il n'aurait eut aucun mal à éviter le coup de pied du Chevalier, faisant preuve d'une meilleure rapidité. L'intelligence sert aussi en combat. Alors quand on ne peut accomplir un acte, on essaye de le modifier suffisamment pour s'approcher du résultat voulu. Reculant d'une dizaine de centimètre, Denys créa un moyen d'atténuer l'impact du coup. Si l'obstacle avait été rencontré plus tôt par la jambe, il aurait très certainement vacillé mais avec ce bref recul inattendu, il se créait une ouverture intéressante. D'un coup de bouclier, il fit reculer son adversaire et abattis sa hache, atteignant le chevalier au niveau de l'épaule, du côté de sa main d'arme. Lorsqu'il retira sa hache et qu'il recula, Denys constata que du rouge commençait à ressortir à l'endroit de l'impact. Le Capitaine avait blessé son adversaire oui mais pas suffisamment pour le mettre hors d'état de nuire. Cependant, cette blessure lui conférait un sacré avantage, suffisant pour tenter d'en finir assez vite avec cet importun. Le signal n'allait sûrement pas tarder à arriver. Dans la cohue, il ne voyait plus aucun signe d'Asha Greyjoy mais il croyait dur comme fer (elle était facile celle là), qu'elle s'appliquait un maximum pour foutre un véritable capharnaüm dans la cours.
«C'est tout ce que t'as ? Je croyais que vos Chevaliers seraient plus dur à occire que vos couards de gardes, mais j'ai dû me tromper. T'en veux encore sac à merde ou tu préfères détaler comme un lapin ?»
Là où d'autres auraient parler avec excitation ou une teinte d'arrogance, aucun de ses sentiments ne se faisaient sentir dans le ton de Denys. Il était toujours aussi austère et neutre, comme s'il n'était qu'un rocher, ne vibrant même pas sous les vagues déchaînées de la mer en pleine tempête ! Au loin, il entendit un gars gueuler un truc salace. Sa voix semblait haut perchée. Ça devait être le signal ! Ce n'était pas Malvina qui l'avait donné ! Lui était-il arriver quelque chose ? Il voulait en avoir le cœur net et ce n'était pas le moment de manifester son inquiétude ! Bon sang, il fallait qu'il en finisse au plus vite avec ce Chevalier pour tenter de rejoindre la porte et l'ouvrir afin que ses semblables puissent déferler à l'intérieur de la cours et mettre fin à ses affrontements. Plus vite le château serait prit, plus vite ils pourraient repartir en quête de meilleurs endroits à piller ! Dans un cri plein de force et violent, Denys donna un large coup horizontal à l'aide de son bouclier. Cette manœuvre avait pour but de déstabiliser son adversaire et se créer une ouverture afin de le blesser mortellement et de s'ouvrir un possible chemin vers la porte. Un objectif simple mais qui pourrait faire de lui un homme à la renommée encore plus glorieuse. Sa tentative s'avérerait elle veine ou au contraire pleine de réussite ?
«C'est tout ce que t'as ? Je croyais que vos Chevaliers seraient plus dur à occire que vos couards de gardes, mais j'ai dû me tromper. T'en veux encore sac à merde ou tu préfères détaler comme un lapin ?»
Là où d'autres auraient parler avec excitation ou une teinte d'arrogance, aucun de ses sentiments ne se faisaient sentir dans le ton de Denys. Il était toujours aussi austère et neutre, comme s'il n'était qu'un rocher, ne vibrant même pas sous les vagues déchaînées de la mer en pleine tempête ! Au loin, il entendit un gars gueuler un truc salace. Sa voix semblait haut perchée. Ça devait être le signal ! Ce n'était pas Malvina qui l'avait donné ! Lui était-il arriver quelque chose ? Il voulait en avoir le cœur net et ce n'était pas le moment de manifester son inquiétude ! Bon sang, il fallait qu'il en finisse au plus vite avec ce Chevalier pour tenter de rejoindre la porte et l'ouvrir afin que ses semblables puissent déferler à l'intérieur de la cours et mettre fin à ses affrontements. Plus vite le château serait prit, plus vite ils pourraient repartir en quête de meilleurs endroits à piller ! Dans un cri plein de force et violent, Denys donna un large coup horizontal à l'aide de son bouclier. Cette manœuvre avait pour but de déstabiliser son adversaire et se créer une ouverture afin de le blesser mortellement et de s'ouvrir un possible chemin vers la porte. Un objectif simple mais qui pourrait faire de lui un homme à la renommée encore plus glorieuse. Sa tentative s'avérerait elle veine ou au contraire pleine de réussite ?
- Spoiler:
- Dés 1 : Tentative d’assommer Ser Irwin avec son bouclier
♦ (1) De 1 à 50 : Denys frappe Ser Irwin avec son bouclier mais celui n'est pas déstabilisé par sa charge.
♦ (2) De 51 à 70 : Denys frappe Ser Irwin avec son bouclier et l'assome
♦ (3) De 71 à 100 : La frappe de bouclier de Denys est esquivée par Ser Irwin
Si (1)
♦ De 1 à 50 Denys blesse gravement Ser Irwin
♦ De 50 à 70 Denys blesse mortellement Ser Irwin
♦ De 70 à 100 Ser Irwin évite le coup
Si (2)
♦ De 1 à 80 : Denys blesse mortellement Ser Irwin
♦ De 80 à 99 : Denys blesse gravement Ser Irwin
♦ 100 : Ser Irwin parvient à esquiver
Si (3)
♦ De 1 à 50 Denys blesse légèrement Ser Irwin
♦ De 50 à 70 Denys blesse gravement Ser Irwin
♦ De 70 à 100 Le coup de Denys n'atteint par Ser Irwin et celui est en bonne position pour une contre-attaque.
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La Tempête de Fer
Shade of the evening
Par le putain de Dieu-Noyé, voilà ce qu’Harras redoutait, les échos de la bataille aux portes n’étaient que les prémices et alors qu’il attendait sagement avec son petit groupe que d’autres Fer-nés arrivent, les rumeurs arrivèrent sur une arrivée massive de riverains et ça, ce n’était vraiment pas du tout une bonne nouvelle. Ils allaient se retrouver entre le marteau et l’enclume et quand bien même ils étaient nombreux, une bataille rangée n’était pas ce que les Fer-nés aimaient. Il réfléchit quelques instants, il fallait du temps, mais comment ? Le Harloi se redressa de derrière le chariot sous les regards de ses hommes et d’un simple signe de tête, ils quittèrent l’ombre du rempart sans qu’ils ne demandent une explication.
Le petit groupe descendit la rue principale, tombant sur un autre groupe de Fer-nés qui remontaient pour aller assister le siège, mais Harras les stoppa, il y avait des archers parmi eux, parfait. "Vous, vous allez rester avec moi.” Il se tourna vers ses Fer-nés. “Je veux trois groupes de deux, prenez des torches et aller dans le plus grand nombre de maisons et brûlez-les-moi." Certains se regardèrent et quittèrent de suite la petite compagnie qu’avait formé le capitaine qui était maintenant d’une vingtaine d’hommes. Il aurait préféré combattre les Desdaings mais c’était maintenant une question de survie, si l’armée ennemie était bien commandée, les navires seront une cible, mais Harras avait autre chose en tête. Les hommes continuèrent de descendre la rue principale alors que d’autres groupes de Fer-nés allaient et venaient, que ce soit vers le château ou alors plus vers le No Mans Land mais le Harloi n’était pas si inquiet que ça, il y avait encore les Greyjoy sur les navires et ils étaient bien armés et les gardes des boutres n’étaient pas forcément les plus manchots.
Ils commencèrent à bouger des chariots et autres étales des commerçants, disposant un barrage sur la rue principale, laissant un passage étroit au centre afin de canaliser le flux d’entrée, Harras disposa comme il pouvait ses hommes une fois qu’ils finirent d’installer ce barrage filtrant bien que rudimentaire allait permettre de faire tampon pour laisser le temps aux Greyjoy de se retourner et de laisser le siège bien se dérouler. Regroupés autour de leur meneur, les hommes attendirent ses ordres. “Les archers des deux côtés de la rue dans les bâtiments, les autres avec moi sur la barricade.” Une colonne de fumée, les putains de riverains avaient commencé à brûler les boutres. Merde, c’était un vrai problème, mais le Harloi devait absolument rester ici pour laisser du temps au siège de se faire, tant pis pour les boutres, les Greyjoy n’avaient pas fait le meilleur des choix avec Beaumarché, à eux de régler le problème. “Bon, il semblerait que le Conflans se bouge le cul et que nous avons des invités, pour l’instant, ce qui est important, c’est de laisser à ceux menant le siège de le continuer, si nous pouvons attraper des Desdaings, il y aura moyen de forcer nos ennemis à se retirer. Pour ce qui est des navires… Que les Greyjoy aillent se faire foutre… En face, ils sont plus nombreux, mais ils ne sont pas des Fer-nés, dans notre sang coule l’ivresse de la bataille, eux, ils ont de la corne sur les mains à force de labourer leurs champs alors dites moi ? Vous allez laisser un gueux vous faire la peau ?” Un non collectif résonna alors que d’autres Fer-nés arrivèrent, attirés par le regroupement ce qui était parfait, plus d’hommes, plus de temps.
Petit à petit, les archers se mirent en place et les autres restèrent dans la rue alors que la fumée continuait de se propager depuis les boutres. Si personne ne venait lui dire de venir défendre les navires, Harras resterait là. Il vit cependant que son plan marchait, car d’autres colonnes de fumée s’échappèrent de la ville, laissant un nuage de fumée se répandre dans les rues. Avec ça, il serait plus difficile pour les combattants de se diriger, c’était aussi vrai pour les Fer-nés mais en tant que grands adeptes de pillages, ils avaient l’habitude d’évoluer dans la fureur et le chaos. Et puis ils laisseraient un souvenir frappant au Conflans avec ça même si ce n’était peut-être pas dans le plan des Greyjoy. Beaumarché était une modeste agglomération, mais il faudrait passer par là pour venir déloger les Fer-nés et cela permettait aussi à Harras de regrouper les troupes ici afin de mieux bouger lorsqu’il sera temps d’aller affronter l’ennemi.
Le chevalier dégaina alors Crépuscule dans un tintement caractéristique aux armes valyrienne et il embrassa sa lame, un rituel qu’il avait lorsque s’annonçait un beau combat. Il murmura une prière pour le Dieu-Noyé mais aussi au Ferrant, sa qualité de “Ser” allait peut-être apporter quelque chose pour le combat, en tout cas, il savait déjà fort bien qu’il irait défier tout chevalier ou commandant ennemi qui se présenterait à lui, car c’est ainsi qu’un chevalier devait combattre. Il attendit alors, se demandant si les Greyjoy allaient demander de l’aide aux navires, c’était la logique première, mais pour Harras, y aller totalement désorganiser était une grosse erreur et pour l’instant, les Fer-nés étaient tous trop occupés à aller à droite et à gauche.
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La tempête de Fer
Beaumarché, An 299, lune 4, semaine 4, 2 semaine après la prise de pouvoir de Viserys
Victarion n'avait jamais été superstitieux. Il se doutait qu'aucune force mystérieuse ne saurait venir en aide à peuple qui ne croyait pas en sa devise. Les hommes se réunissaient un bruit venait de se faire entendre près de du large. Victarion plissa les yeux, attentif comme un vautour. Son homme de main trembla comme femme, si bien qu'il pensait le voir se pisser dessus dans l'heure. Il marcha vers lui, le frappant derrière le crâne, l'homme roula à terre.
Cesse de te chouiner dessus comme une pauvre pucelle ! Que regarde tu ainsi ?! le freluquet se releva, une barque venait d'arriver à leur hauteur, il pointa son doigt dans sa direction. Victarion le poussa et alla à la rencontre du passager. Il reconnu aussitôt Qarl, un des hommes d'Asha qu'il avait quasiment "mise au monde". Le Greyjoy eu un sourire taquin..
Besoin d'aide l'ami ? Victarion pouvait aisément faire confiance à Asha, il avait encore trop de haine pour se laisser porter pleinement la confiance de son frère. Elle à plan monseigneur, Asha à un plan ! hurla t-il lorsque Victarion le rejoins. Et bien parle vite ! à t-elle besoin d'hommes ? Est t-elle en difficulté ? . Qarl expliqua le gros de l'idée en quelques mots efficaces, Victarion ne tarda pas à comprendre. Il remonta en vitesse et se mit à hurler : Va me chercher tout les hommes de libre et mes meilleurs lames ! je part à terre rejoindre Asha ! Son second ne tarda pas en besogne, car l'annonce fut fracassante et que Victarion n'était pas homme à n'utiliser sa voix pour rien.
L'équipage se dispersa , on entendaient les cris et l'envie de vaincre. Victarion rejoins Qarl à bord, une nué de barques se dirigeaient désormais vers les côtes.. Les deux hommes à terres, ils s'engouffraient vers le chemin dessiner par Qarl et Asha plus tôt. Ils étaient suivit de près par une troupe suivant les instructions de Victarion. Restez discrets mes amis ! conseilla Victarion en approchant de l'endroit. Ils s'établir près du lieux dit, discret et invisible tel des songes.. Qarl attendait avec eux, tous se tenait près tandis que Victarion sortit son épée avide de voir cette porte s'ouvrir un peu plus.
Asha à plus de couille que mon frère, marmonnait t-il en scrutant la porte l'oeil assoiffé du sang de Desdaings..
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La tempête de Fer
Torvald venait seulement de se rendre compte qu'il avait réussi sa mission, sauver Camelya. Il observait la jeune femme qui n'avait pas l'air apeurée bien au contraire elle venait d'afficher une petit sourire timide au moment ou il avoua qui il était, elle n'avait pas dut avoir le temps de reconnaitre son visage et après tout ce temps il avait dut vieillir et beaucoup changer mais il ne lui en voulait pas du tout. Il n'avait pas vraiment le temps pour ça il fallait l'avouer, la fumée des maison en feu augmentait dans le ciel et il pouvait entendre des gens crier au loin, malheureusement pour Torvald il ne pouvait pas sauver tout le monde et il avait la fin de sa mission à accomplir. Entendant le petit compliment que venait de lui faire Camelya il laissa un petit sourire gêné s'afficher sur son visage.
"Je vous remercie pour ce compliment Camelya!"
Voyant son visage se décomposer quand il arriva à parler de sa famille qu'il lui attrapa doucement la main la serrant pour lui faire comprendre qu'il ne fallait pas s'inquiéter, il écouta attentivement tout ce qu'elle venait de dire pour essayer de retrouver son chemin ce qui allait être dure étant donné qu'il n'était pas revenu ici depuis bien longtemps mais il allait y arriver il le sentait!
"Je vais les retrouver, je vous en donne ma parole! Mais vous allez retournez auprès de Dame Marianne pour être en sécurité, dès que je retrouverais votre famille je remonterais avec eux."
Il ne pouvait pas la garder auprès de lui, c'était vraiment trop dangereux pour une jeune femme qui ne savait pas se battre. Sifflant doucement il vit apparaitre une de ses hommes qui était encore très jeune mais qui était là juste pour surveiller les alentours. Attrapant doucement la jeune femme par le bras il avança jusqu'au jeune homme et chuchota doucement.
"Cette jeune femme doit arriver en vie jusque Marianne, si jamais elle n'y arrive pas et que tu ne la protège pas comme si c'était ta propre vie que tu protégerais je te retrouverais et ce jour là j'aimerais pas être toi! Va cherche un cheval maintenant et fais toi discret! "
Il attendit doucement que le jeune soldat revienne sur un cheval pour aider Camelya à monter dessus, une fois les deux jeunes sur le destrier Torvald tendit une petite dague à Camelya avant de dire doucement.
"En dernier recours seulement, et une fois que vous aurez trouvée Marianne, dites lui de ne surtout pas risquer sa vie en venant ici.... C'est trop dangereux. Maintenant foncez et ne regardez pas derrière vous!"
Avant même qu'elle puisse répondre Torvald tapa sur les fesses du cheval pour qu'il parte au galop, le cheval venait de hennir et tout ce qu'il espérait c'était qu'aucun fer née n'avait entendu ce petit bruit parmi tout ce chao! Se retournant doucement il réfléchissait à comment il allait faire, il y avait des éclaireurs du conflans un peu partout dans les bois et faisans un petit signe trois d'entre eux arrivèrent de derrière les buissons! Leur demandant de le suivre il partit discrètement en direction de l'endroit que lui avait donnée Camelya, ils avaient fait plusieurs demi tour et perdu du temps avec tout les fer nés qui rodaient dans les parages mais avec de la chance Torvald arriva très vite à la maison, la porte était enfoncée et tout à l'intérieur avait été retourné. Trovald dispersa ses hommes pour trouver les membres de la famille de Camelya plus rapidement.
- Dé:
- Dés 1 : Retrouver les membres de la famille de Camelya
♦ (1) De 1 à 50 : Torvald entre dans une pièce en trouvant la famille et peux la faire sortir sans accident
♦ (2) De 51 à 100 :Torvald entre et trouve un fer né dans la pièce avec la famille, se bat avec lui et est gravement blessé pendant l'attaque surprise
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Valar Dohaeris
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La tempête de Fer
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algré cette situation plutôt délicate, la jeune couturière était ravie de croiser la route de Torvald. Grâce à sa présence, elle se souvenait de ses jeunes années passées à Castel-Bois en compagnie de Marianne et de bien d’autres personnes qu’elle n’avait pas vu depuis son départ pour Beaumarché. Cela lui donnait un peu de baume au cœur tout en lui ordonnant implicitement de ne pas abandonner maintenant. Tout juste ce dont elle avait besoin à ce moment là.« Je vous remercie pour ce compliment Camelya. »
Inclinant respectueusement la tête face à ces mots, elle voulait simplement lui faire comprendre que sa parole avait été des plus sincère. La brunette s’inquiétait pour sa famille, elle en venait même à se demander pourquoi elle n’était pas à leur côté en ce moment même alors qu’ils devaient sans doute avoir besoin d’elle. Le poids de la culpabilité et la tristesse de l’angoisse la tiraillaient et s’amusaient d’elle. Sa tête était remplie de questions et de craintes si bien qu’il lui fût impossible d’avoir un raisonnement quelque peu cohérent à ce moment. L’homme qui la sauvait eut alors ce geste qui la rassura et calma les maux qui l’habitaient. En sentant cette main s’emparer de la sienne et la serrer pour la réconforter, Camelya le gratifia d’un nouveau très léger sourire saisissant très bien ce qu’il essayait de lui faire comprendre.
« Je vais les retrouver, je vous en donne ma parole! Mais vous allez retournez auprès de Dame Marianne pour être en sécurité, dès que je retrouverais votre famille je remonterais avec eux. »
Si elle s’écoutait, la petite brune lui aurait certainement tenu tête pour lui dire qu’elle souhaitait l’accompagner juste pour s’assurer que sa famille était sauve et que ce cher Torvald s’en sortirait lui aussi. Elle lui devait tout de même la vie et ça, la demoiselle allait le garder en tête jusqu’à son dernier souffle. Mais elle ne pouvait bien évidemment pas venir contre ses plans. Déjà que la situation était assez difficile à gérer.. Mais, après tout, il avait raison. Cela aurait été une pure folie, un réel handicap et une défaite sanglante que de continuer avec Camelya. Ça, elle en avait pleinement conscience.
« Je ne doute pas de votre courage. Merci pour tout.. »
La demoiselle eut un sursaut en voyant ce jeune homme sortir de nul part, s’étant même rapprochée de Torvald. Mais, constatant que ce dernier ne montrait pas de signe de défense face à cet arrivant, la petite brune rabaissa sa garde alors qu’elle était amenée calmement près de lui. Elle écoutait ce que disait son sauveur à ce nouveau jeune homme qu’elle ne pensait pas connaitre. Ainsi, il allait devoir la conduire jusqu’à Marianne et Torvald, lui, allait continuer de son côté. Si la situation n’était pas aussi dangereuse qu’elle ne l’était alors, la conteuse aurait pu sourire de ces paroles pleines de promesses de vengeance s’il lui arrivait quelque chose. Mais, pour le coup, le réel danger aux alentours donnait une autre tournure à ces paroles qui la firent même frissonner. Ah qu’elle n’aurait pas aimé être à cette place. Camelya l’observa alors filer chercher une monture avant de reporter son attention vers l’autre homme près d’elle. D’ailleurs, elle n’osait pas briser ce silence comme si cela pouvait porter préjudice, mais son regard qu’elle lui adressait était des plus reconnaissant. Puis, sans même s’en rendre compte, elle fut hissée sur le cheval qui avait été amené. Ne quittant pas Torvald du regard, la brune l’écoutait attentivement tout en passant un bras autour du jeune homme devant elle pour ne pas tomber.
« En dernier recours seulement, et une fois que vous aurez trouvée Marianne, dites lui de ne surtout pas risquer sa vie en venant ici.... C'est trop dangereux. Maintenant foncez et ne regardez pas derrière vous!. »
Camelya prit cette dague qu’il lui tendait d’un geste calme mais qui se voulait assuré, répétant plus pour elle-même ce « dernier recours » à demi-mot. Elle l’écoutait attentivement, marquant dans sa mémoire le moindre de ses mots, acquiesçant même par moment d’un signe de tête. Mais, elle n’eut même pas le temps de lui répondre pour le remercier de tout ce qu’il faisait pour elle que leur monture prit un bon galop pour partir loin d’ici. Le chemin qu’il prenait était au plus court et paraissait étrangement calme.. Jusqu’à ce qu’un trio d’assaillants ne s’interpose dans leur fuite, laissant leur cheval piétiner le sol de hâte de repartir. Alors que l’homme de main de Torvald s’évertuait à attaquer de sa lame l’un de ceux qui leur barrait la route tout en tenant les rênes, la petite brune fut rapidement la cible de l’un d’eux qui s’était approché d’elle dans le but de la désarçonner. Son accompagnateur redoubla alors de férocité tout en talonnant le destrier toujours retenu alors qu’elle n’hésita plus à sortir cette fameuse dague, la lame vers le bas pour la planter sans retenue sur l’homme qui ne s’y attendait vraisemblablement pas. Ce dernier, bien plus fort, eu cependant le temps de retourner cette arme contre la demoiselle qui sentit sa cuisse s’entailler. Par chance, au même moment, son compagnon du moment eut raison des deux autres hommes et talonna avec fougue leur monture qui reprit sa route à vive allure. La brunette se tenait au plus près de lui, l’une de ses mains tenant toujours cette même dague. Elle en venait à remercier son sauveur de lui avoir confié cette arme et priait pour que de son côté, cela se passe comme il l’espérait…
« Ne regardez pas derrière vous.. En dernier recours seulement.. Ne pas risquer sa vie ».. Camelya se répétait inlassablement ces quelques mots à mesure que les foulées du destrier l’éloignaient de Torvald et de Beaumarché. Elle était forcée de laisser derrière elle sa famille recherchée par son sauveur, mais aussi sa maison, son « chez-elle » et ses habitudes. Ses amis et d’autres personnes qui pouvaient se vanter d’avoir une place dans son cœur. Ses rêves les plus fous également. Ils resteraient là, à l’ombre de cet arbre qu’elle affectionnait particulièrement en attendant des jours meilleurs. Serrant la dague dans sa main, la conteuse luttait contre elle-même pour ne pas s’époumoner d’emportement..
Le jeune homme qui l’accompagnait s’efforçait de maintenir le train de leur fuite alors que la ville en feu s’éloignait foulée après foulée. Ils étaient seuls entre ville et campement. La lutte devenait épuisante si bien que Camelya s’autorisa à fermer ses yeux pour essayer de se concentrer sur les foulées de leur monture et ne plus penser qu’à cela. Il lui était, en plus, simplement impossible de glisser quelques mots à cette personne d’autant plus qu’il était concentré à garder le cap en direction du campement de Marianne. Nul doute qu’il savait par où il fallait aller vu sa détermination. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, la brunette fut agréablement surprise de voir qu’ils arrivaient enfin à destination. L’odeur de brûlé n’était plus aussi forte que dans les rues de la ville. Certains visages qui se retournaient face à ce cheval qui avait réduit sa folle galopade à un pas soutenu en piaffant presque d’impatience, lui rappelaient, pour quelques-uns, ses années vécues à Castel-Bois. Ils étaient au bon endroit, il n’y avait plus de doute possible.
Enfin elle la voyait. Marianne se tenait non loin de là. Relâchant le jeune homme qui l’avait mené jusqu’ici et qui mit pied à terre, la brunette s’aida de ses bras qu’il lui tendait pour descendre à son tour de cheval. Le gratifiant d’un sourire timide, elle le remercia avant de se diriger aussi vite qu’il lui était possible vers son amie.
« Marianne .. »
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Tempête de fer
we can survive
Le temps fluctuait de manière plus ou moins cadencées dans cet espace un peu trop éloigné. Ramenant avec les tantôt des clameurs, tantôt des instants d’accalmie, ce dernier paraissait dévorer petit à petit les grains d’un sablier beaucoup trop secoué. Une odeur renfermant à la fois une lourdeur considérable mais aussi une tension bien palpable ne cessait de froncer les nez de chaque participant de cette bataille. Tous cherchaient refuge, amenant avec eux des souvenirs passés, des espoirs particuliers, ainsi que des désirs pour les moins inavoués. Le sang, l’odeur de brûlé, les sons, la tension, tout ceci participait à cet état de mal être que pouvait ressentir la jeune Harlton. Témoin d’une bataille qu’elle ne verrait probablement jamais, actrice dans l’ombre d’une aide certaine, la jeune fille n’osait plus rêver de paix ou de cordialité tant elle se doutait que le voile dans ce ciel perdurerait à jamais. Sa génération, peut être même celle qui la succèderait, devait faire avec cet évènement, avec cette réalité bien malheureuse qui ne cesserait d’éveiller des douleurs dans le cœur de chacun. Installée dans ce camp de fortune, la jeune fille avait veillé à ce que les quelques sujets à ses côtés essaient d’établir quelques lits. Se servant de la flore environnante, veillant à aller quérir quelques amas de feuillages pour ainsi pouvoir y déposer les corps à venir. Une bataille n’était jamais de bon augure et apportait toujours son lot de vétérans. Il y avait les soldats prêts à se battre, à défendre leur maisonnée avec le plus de fierté possible dans leurs regards, il y avait aussi les stratèges réunis dans des tentes pour élaborer des plans et des tactiques spécifiques, il y avait les politiciens, dont le but était de parlementer par le biais d’émissaires et ainsi gagner ne serait-ce que quelques minutes de plus. Et il y avait enfin ce camp qu’on se plaisait à délaisser et à oublier, celui qui veillait à apporter de l’aide à ceux qui en exprimaient le besoin, celui qui rétablissait les blessures plus ou moins marquées de chaque assaillant de son propre camp. Ainsi et si on y prêtait plus d’attention, il n’était pas rare d’entendre la voix de la jeune fille s’élevait de temps à autre. Ordonnant à quelques sujets de disposer des feuillages de telle manière, d’aller chercher certaines plantes pour ainsi préparer en avance quelques onguents. Sa connaissance dans les plantes médicinales n’était pas des plus expertes, néanmoins elle avait pu apprendre quelques bases de ces dernières au cours des années de vie en compagnie de son oncle. Nombre de fois avait-elle pu assister à la préparation de cet onguent destiné à apaiser la douleur de sa jambe. Sa curiosité lui avait ainsi permis de connaître certaines d’entre elles, chose qui lui servait à présent. Marianne n’avait pourtant, aucune connaissance de la bataille. Toujours mise à l’écart en ce qui concernait cet art, la jeune fille n’était que le receveur des contes qu’elle avait pu entendre au court de son existence. Des contes, qui prenaient vie aujourd’hui et qui lui prouvaient à quel point l’horreur des champs de bataille méritaient de telles fables.
Une première vague de blessés arriva peu de temps après cette clameur importante qui lui avait percé les tympans. Des images, des souvenirs terribles et ô combien traumatisants étaient en train de se créer dans son esprit, alors qu’elle s’appliquait à donner le soin au premiers venus. Le petit groupe qu’ils étaient parvenus à créer tous ensemble parvenait pour l’instant à gérer les blessés. Si bien, que le sang commençait à ne plus être nauséeux pour la jeune fille, mais plutôt de simples flaques réduites à une couleur carmin. Son apprentissage en tant que Lady lui avait permis d’acquérir d’une certaine pratique de la couture, chose qui lui servait aujourd’hui pour ainsi refermer certaines plaies bien ouvertes de quelques soldats. Les faisant mordre dans un tissu, pour ceux dont la douleur était encore supportable, la jeune fille savait qu’ils terminaient tous plus ou moins à perdre connaissance dès qu’elle venait à toucher l’endroit même de leur maux. Au moins ainsi, ils ne bougeaient plus et Marianne pouvait appliquer comme il le fallait sa besogne. Par chance, l’eau n’était pas si éloignée que cela, ce qui lui permettait de nettoyer les plaies mais aussi ses mains une fois le travail terminé. D’autres parties étaient beaucoup plus délicates à panser. Si bien, qu’elle entendait souvent son nom dans les airs dès que l’un de ses sujets jugeait que le malheureux souffrait trop pour le laisser survivre. Elle endossait ainsi ce rôle de décisionnaire quant à la vie et la mort de certains sujets. Ce rôle qu’elle n’appréciait pas, mais qu’elle se devait de prendre pour libérer de la place. Son humanité était touchée de plein fouet, si bien qu’elle veillait à chaque fois à regarder chacune de ces victimes pour pleurer leur mort quand tout cela serait terminé.
Terminé… Ce terme se répétait dans son esprit dès que ses yeux se dirigeaient en direction de toutes les vapeurs plus ou moins conséquentes qui se dégageaient plus loin. L’espoir que les siens l’emportent était assez présent dans son cœur. Si bien qu’elle osait même croire que l’un d’eux reviendrait dans ce camp pour clamer haut et fort la victoire. Un espoir très naïf de sa part, mais qui lui insufflait assez de courage pour continuer. Pour ne pas lâcher la pression et ainsi espérer un peu plus que le cheval de Torvald ne perce par delà ces bois et qu’elle puisse le revoir en compagnie de Camelya. Le temps était terriblement long dès qu’elle songeait à ces retrouvailles. Et les questionnements n’en redoublaient que de plus belle alors qu’elle entendait de nouvelles clameurs par delà ces bois. Des sons audibles semblables à des chants, des cris de ralliement, des torpeurs toute cette agitation était invraisemblable et complètement dénué de sens. Comme si on percevait plusieurs combats dans un même champ de bataille. Pas de première attaque, ni de seconde, pas de rythme bien distinct comme on pouvait s’y accommoder, mais plutôt tout un mélange laissant croire en une absence totale de cohésion de la part des troupes. Marianne était une ignare de la guerre, néanmoins il lui semblait que cette bataille ne répondait à aucune stratégie qu’elle avait pu entendre dans le passé. Elle préférait taire ses pensées, jugeant que de toutes les manières cela n’avancerait aucunement dans les affaires. Une nouvelle vague de blessés arriva, la seconde depuis le début. Aucun de ses hommes n’était à l’intérieur, ce qui raviva légèrement les espoirs de la jeune Harlton. Peut être étaient-ils parvenus à percer une offensive ? Peut être même s’en sortaient t-ils vainqueurs et étaient-ils sur le chemin du retour en compagnie des seigneurs de la maisonnée ? Son devoir était de croire en cette opportunité et non de laisser place au désespoir et aux pensées les plus noires. Reprenant son travail, la jeune fille accueillit les blessés. Cherchant chaque occasion pour en apprendre un peu plus sur la bataille. Certains d’entre eux avaient vu une percé des Fer-Nés vers le château. Le cœur de Marianne se serra alors qu’elle entendait un nouveau râle semblable à l’appel de la mort se fit entendre en canon par delà les cimes des hêtres. Où étaient leurs alliés ? Pourquoi le Conflans ne répondait t-il pas ? Les pensées de Marianne allèrent instinctivement vers Stannis et sa religion. Peut être étaient-ils convertis ? Peut être même trouvaient-ils dans cette invasion l’opportunité de laisser aux Fer-Nés une domination qu’ils abuseraient ? Si tel était le cas, tous allaient mourir, car ils ne pouvaient supposer d’aucune pitié de la part de ces derniers. La jeune fille revint à la réalité alors que ce pauvre malheureux suffoquait à mesure que l’air se comprimait dans ses poumons. « Il va falloir que vous soyez fort une dernière fois mon ami. » La voix de Marianne aussi douce que possible contrastait à merveille avec les gestes qu’elle adoptait. Munie d’une petite lame bien affuté et d’un burin, la jeune fille parvint à pivoter le corps de cet homme pour ainsi venir taper d’un geste sûr au niveau de ses côtes. L’inspiration qu’il prenait la rassurait sur le fait que son geste ne l’avait pas manqué et qu’ainsi il pouvait retrouver l’oxygène qui lui manquait. « A présent, prenez repos. J’ai effectué tout ce qu’il y avait à faire. Seuls les Sept nous dirons ce qu’il en est de votre avenir. Mais j’ose croire en leur bienséance pour vous. » Un sourire se lisait sur ses lèvres, un de ceux qu’elle offrait aux plus vaillants et dont la sincérité était quasi palpable. La jeune fille se releva au même instant où les paupières du soldat se refermaient. Elle s’apprêtait à s’occuper d’une autre victime, lorsqu’elle cru enfin reconnaître la voix qu’elle attendait avec le plus d’impatience. Détournant ses yeux, le cœur de la jeune fille s’emballait de plus belle alors qu’elle constatait que son ancienne couturière mais surtout amie était sauve. Trouvant le chemin qui la menait jusqu’à elle, Marianne accourut à son tour auprès de la petite brune et la serra contre son cœur heureuse de pouvoir avoir un tel agissement à son égard. « Camelya » Ses deux mains légèrement ensanglantées vinrent se poser de part et d’autre des joues de la jeune fille dont l’inquiétude commençait à se tarir à présent qu’elle lui faisait face. « Par les Sept, me voici rassurée de te voir et de te tenir dans mes bras. Comment te portes-tu ? T’ont t-ils blessés ? » La jeune Harlton essayait de prendre connaissance rapidement de l’ensemble du corps de la jeune fille. Néanmoins les robes de chacune ne leur permirent pas de voir au-delà du bustier. « Je ne pouvais vous laisser dans un tel contexte, ou sont les tiens ? Arrivent t-ils ? » Cherchant du regard par-dessus l’épaule de Camelya, Marianne espérait encore une fois voir percer de cette même direction plusieurs chevaux ramenant la famille de Camelya, mais surtout Torvald et les siens. Mais rien ne se produisait, rien si ce n’était ce même silence que jusqu’alors et ces doutes qui savaient l’envahir. L’inquiétude commençait à se lire dans les yeux de la jeune fille, des questionnements emplis d’une curiosité vivace, alors que ses yeux se portaient à nouveau vers Camelya et ce jeune homme qui l’avait emmenait jusqu’ici. « Ou sont t-ils ? Pourquoi ne vous ont t-ils pas suivi ? » Quelque chose se tramait par delà les arbres. Une force néfaste qui continuait à planer dans les vapeurs noircies qui se dégageaient de ce tumulte.
Une première vague de blessés arriva peu de temps après cette clameur importante qui lui avait percé les tympans. Des images, des souvenirs terribles et ô combien traumatisants étaient en train de se créer dans son esprit, alors qu’elle s’appliquait à donner le soin au premiers venus. Le petit groupe qu’ils étaient parvenus à créer tous ensemble parvenait pour l’instant à gérer les blessés. Si bien, que le sang commençait à ne plus être nauséeux pour la jeune fille, mais plutôt de simples flaques réduites à une couleur carmin. Son apprentissage en tant que Lady lui avait permis d’acquérir d’une certaine pratique de la couture, chose qui lui servait aujourd’hui pour ainsi refermer certaines plaies bien ouvertes de quelques soldats. Les faisant mordre dans un tissu, pour ceux dont la douleur était encore supportable, la jeune fille savait qu’ils terminaient tous plus ou moins à perdre connaissance dès qu’elle venait à toucher l’endroit même de leur maux. Au moins ainsi, ils ne bougeaient plus et Marianne pouvait appliquer comme il le fallait sa besogne. Par chance, l’eau n’était pas si éloignée que cela, ce qui lui permettait de nettoyer les plaies mais aussi ses mains une fois le travail terminé. D’autres parties étaient beaucoup plus délicates à panser. Si bien, qu’elle entendait souvent son nom dans les airs dès que l’un de ses sujets jugeait que le malheureux souffrait trop pour le laisser survivre. Elle endossait ainsi ce rôle de décisionnaire quant à la vie et la mort de certains sujets. Ce rôle qu’elle n’appréciait pas, mais qu’elle se devait de prendre pour libérer de la place. Son humanité était touchée de plein fouet, si bien qu’elle veillait à chaque fois à regarder chacune de ces victimes pour pleurer leur mort quand tout cela serait terminé.
Terminé… Ce terme se répétait dans son esprit dès que ses yeux se dirigeaient en direction de toutes les vapeurs plus ou moins conséquentes qui se dégageaient plus loin. L’espoir que les siens l’emportent était assez présent dans son cœur. Si bien qu’elle osait même croire que l’un d’eux reviendrait dans ce camp pour clamer haut et fort la victoire. Un espoir très naïf de sa part, mais qui lui insufflait assez de courage pour continuer. Pour ne pas lâcher la pression et ainsi espérer un peu plus que le cheval de Torvald ne perce par delà ces bois et qu’elle puisse le revoir en compagnie de Camelya. Le temps était terriblement long dès qu’elle songeait à ces retrouvailles. Et les questionnements n’en redoublaient que de plus belle alors qu’elle entendait de nouvelles clameurs par delà ces bois. Des sons audibles semblables à des chants, des cris de ralliement, des torpeurs toute cette agitation était invraisemblable et complètement dénué de sens. Comme si on percevait plusieurs combats dans un même champ de bataille. Pas de première attaque, ni de seconde, pas de rythme bien distinct comme on pouvait s’y accommoder, mais plutôt tout un mélange laissant croire en une absence totale de cohésion de la part des troupes. Marianne était une ignare de la guerre, néanmoins il lui semblait que cette bataille ne répondait à aucune stratégie qu’elle avait pu entendre dans le passé. Elle préférait taire ses pensées, jugeant que de toutes les manières cela n’avancerait aucunement dans les affaires. Une nouvelle vague de blessés arriva, la seconde depuis le début. Aucun de ses hommes n’était à l’intérieur, ce qui raviva légèrement les espoirs de la jeune Harlton. Peut être étaient-ils parvenus à percer une offensive ? Peut être même s’en sortaient t-ils vainqueurs et étaient-ils sur le chemin du retour en compagnie des seigneurs de la maisonnée ? Son devoir était de croire en cette opportunité et non de laisser place au désespoir et aux pensées les plus noires. Reprenant son travail, la jeune fille accueillit les blessés. Cherchant chaque occasion pour en apprendre un peu plus sur la bataille. Certains d’entre eux avaient vu une percé des Fer-Nés vers le château. Le cœur de Marianne se serra alors qu’elle entendait un nouveau râle semblable à l’appel de la mort se fit entendre en canon par delà les cimes des hêtres. Où étaient leurs alliés ? Pourquoi le Conflans ne répondait t-il pas ? Les pensées de Marianne allèrent instinctivement vers Stannis et sa religion. Peut être étaient-ils convertis ? Peut être même trouvaient-ils dans cette invasion l’opportunité de laisser aux Fer-Nés une domination qu’ils abuseraient ? Si tel était le cas, tous allaient mourir, car ils ne pouvaient supposer d’aucune pitié de la part de ces derniers. La jeune fille revint à la réalité alors que ce pauvre malheureux suffoquait à mesure que l’air se comprimait dans ses poumons. « Il va falloir que vous soyez fort une dernière fois mon ami. » La voix de Marianne aussi douce que possible contrastait à merveille avec les gestes qu’elle adoptait. Munie d’une petite lame bien affuté et d’un burin, la jeune fille parvint à pivoter le corps de cet homme pour ainsi venir taper d’un geste sûr au niveau de ses côtes. L’inspiration qu’il prenait la rassurait sur le fait que son geste ne l’avait pas manqué et qu’ainsi il pouvait retrouver l’oxygène qui lui manquait. « A présent, prenez repos. J’ai effectué tout ce qu’il y avait à faire. Seuls les Sept nous dirons ce qu’il en est de votre avenir. Mais j’ose croire en leur bienséance pour vous. » Un sourire se lisait sur ses lèvres, un de ceux qu’elle offrait aux plus vaillants et dont la sincérité était quasi palpable. La jeune fille se releva au même instant où les paupières du soldat se refermaient. Elle s’apprêtait à s’occuper d’une autre victime, lorsqu’elle cru enfin reconnaître la voix qu’elle attendait avec le plus d’impatience. Détournant ses yeux, le cœur de la jeune fille s’emballait de plus belle alors qu’elle constatait que son ancienne couturière mais surtout amie était sauve. Trouvant le chemin qui la menait jusqu’à elle, Marianne accourut à son tour auprès de la petite brune et la serra contre son cœur heureuse de pouvoir avoir un tel agissement à son égard. « Camelya » Ses deux mains légèrement ensanglantées vinrent se poser de part et d’autre des joues de la jeune fille dont l’inquiétude commençait à se tarir à présent qu’elle lui faisait face. « Par les Sept, me voici rassurée de te voir et de te tenir dans mes bras. Comment te portes-tu ? T’ont t-ils blessés ? » La jeune Harlton essayait de prendre connaissance rapidement de l’ensemble du corps de la jeune fille. Néanmoins les robes de chacune ne leur permirent pas de voir au-delà du bustier. « Je ne pouvais vous laisser dans un tel contexte, ou sont les tiens ? Arrivent t-ils ? » Cherchant du regard par-dessus l’épaule de Camelya, Marianne espérait encore une fois voir percer de cette même direction plusieurs chevaux ramenant la famille de Camelya, mais surtout Torvald et les siens. Mais rien ne se produisait, rien si ce n’était ce même silence que jusqu’alors et ces doutes qui savaient l’envahir. L’inquiétude commençait à se lire dans les yeux de la jeune fille, des questionnements emplis d’une curiosité vivace, alors que ses yeux se portaient à nouveau vers Camelya et ce jeune homme qui l’avait emmenait jusqu’ici. « Ou sont t-ils ? Pourquoi ne vous ont t-ils pas suivi ? » Quelque chose se tramait par delà les arbres. Une force néfaste qui continuait à planer dans les vapeurs noircies qui se dégageaient de ce tumulte.
base cracles bones, modification lawina
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