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[terminé] OWEN & EKISHAE • the snake bite.

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the snake bite.
IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR



Cela faisait quelques jours que j'avais comme mission de voler l'arme d'un garde pour tuer un chevalier avec. J'avais volontairement attendu quelques jours afin que les meurtres ne soient pas trop rapproché. Il était vrai que je repensais à cette nuit avec Owen. Je lui avais montré de la sauvagerie, il m'avait montré la douceur. Je n'arrêtais pas d'y penser, et dès que j'y pensais, j'avais le rose aux joues. Je devais me ressaisir, furtivement, je vola le dit poignard avec un manche en bois sculpté. Le manche représentait un visage bien étrange. Tout en me dirigeant dans la cour extérieure, je voyais les servantes me regarder avec mépris. Je cru un instant que j'avais été demasqué, mais non, c'était de la jalousie. Comment tout le château pouvait être au courant que j'avais partagé une nuit avec le Lord ? J'étais prise pour une servante de luxe et une amante. Mais je me fichais des rumeurs, j'avais un travail a faire. Je me mis à laver du linge pour garder ma couverture.

"Tes mains sont trop délicates pour cette besogne voyons !"

Se moquait l'une des servantes, je lui lançais un regard noir, puis l'ignora. Tout en suivant du regard la cible que je devais éliminer avec le poignard caché dans mes manches. Ma cible se dirigea vers un petit cabanon pour faire je ne sais quoi. Mais cela tombait à pique puisque je pouvais simuler aller chercher quelque chose pour le lavage là bas. Une fois ignorée des servantes, je m'y rendit alors puis posa ma main contre la bouche de la cible puis le poignarda dans le coeur. J'attendis quelques instants que ses yeux deviennent vitreux pour le lacher doucement et sans bruit. Je laissa le poignard où il avait sa place puis revînt avec une sorte de bac en bois. Je continua ma besogne alors que le meurtre fut vite visible. Heureusement, j'avais caché le corps afin que ce soit un garde qui fouillerait le cabanon pour une armure qui le découvre. Ainsi donc, plusieurs personnes s'y était rendu sans rien voir. Le meurtre eut le temps de remonter aux oreilles d'Owen quand la nuit tomba.

Je restais un instant aux écuries a caresser Cyrcen. Perdue dans mes pensées. Je savais que je devais revoir Owen, mais j'avais peur. Peur de moi. Peur de lui. Peur de nous. Je murmurais toute seule, d'un ton si bas que seul moi et cyrcen pouvait entendre.

<< - Oui, les gens vont te décevoir. Les gens vont te quitter. Ils vont parfois te faire sentir que tu n'es qu'une petite chose sans importance. Ils vont t'arracher le cœur, et s'en servir comme serpillière pour essuyer leurs pieds. Ils vont te donner envie de ne jamais te réveiller, ils vont se moquer de toi, se moquer de tes sentiments. Mais les gens... Les gens peuvent t'apporter tellement. Ils peuvent t'apprendre tellement de choses sur toi. Ils- peuvent te faire rêver les yeux grand ouverts. Ils ont la capacité de rendre l'air que tu respires meilleur. Ils ont le don de pouvoir t'étonner. Connaître quelqu'un sur le bout des doigts c'est mieux que le plus incroyable des voyages au bout du monde. Tu veux vraiment prendre le risque de rater tout ça, Ekishae ? >>

Je me secouais la tête puis une fois la lune visible, j'entrais dans le château, un pichet de vin dans les bras. Le garde me laissa alors entrer dans la pièce d'owen. Je ressenti un petit picotement dans le coeur puis une fois la porte fermée, je lui servit du vin dans une coupe sans le regarder dans les yeux.

<< - C'est fait... >>


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Cela faisait quelques jours qu'il n'avait plus parler à Ekishae. Elle n'avait pas cherché à rentrer en contact avec elle et elle non plus. Il l'avait évité pour le bien de son contrat mais ses raisons à elle, il les ignorait. Le jeune Tyssier avait entendu des gardes jaser. La plupart des gens du château semblaient être au courant qu'il avait sauté une servante. Cela lui déplu quelque peu. Non pas qu'il se sente honteux d'avoir passé une nuit formidable en compagnie d'Ekishae. Simplement, il était de nature plutôt prudente et n'aimait pas laisser de traces de ses méfaits. Avec Mezzara, il avait été particulièrement méticuleux mais la sauvageonne l'avait conduit à faire un faux pas. Un faux pas qu'il ne regrettait à vrai dire aucunement. Owen était assit à son bureau, se grattant le menton où apparaissait une légère toison. Une barbe de quelques jours. A dire vrai, il ne s'était plus rasé depuis le matin où elle l'avait quittée. Pour l'heure, il savait que la dame avait accomplit son plan à la lettre et qu'il était couronné de succès.

Le Lord avait passé les dernières heures en cellules en compagnie de deux gardes et de Portifer la Barrique qui comme à son habitude avait finit par s'endormir, rond saoul à son poste. On l'avait retrouvé cuvant son vin et sa bière dans un tonneau contenant du poisson. Nul ne savait comment il s'y était retrouvé mais il avait toujours eut la fâcheuse tendance de se vautrer dans des endroits incongrus. Étant ivre mort et tenant une sacrée gueule de bois, l'homme ne pouvait plaider son innocence car il ne gardait aucun souvenir de la dernière demi-journée ce qui jouait en sa faveur. Tout le monde savait que la victime, Ser Rolland lui réclamait de l'argent perdu au jeu. Un mobile suffisant. Son arme avait été retrouvé sur le lieu du crime. Tout l'incriminait. Aussi stupide soit-il, il ne pensa pas à invoquer un duel judiciaire et Owen lui laissa le choix de finir dans un sac au fond des douves ou de rejoindre la Garde de Nuit. Portifer s'était jeté à ses pieds en glorifiant sa clémence. Rien d'étonnant. Sous le règne de son père, on ne lui aurait même pas posé la question et il se serait déjà entrain de s'étouffer au fond des douve. Le garde croupira dans les geôles jusqu'au prochain passage d'un émissaire de la Garde de nuit. Pour l'heure, Owen consultait une carte des environs lorsqu'Ekishae fit son entrée. Elle lui servit du vin tout en le gratifiant d'une phrase des plus professionnelle. Le Tyssier lui répondit à voix basse.


« Je suis au courant. J'ai perdu deux hommes aujourd'hui. L'un est mort et l'autre ira purger sa peine à la Garde de Nuit.»

Le Tyssier termina sa coupe tout en continuant d'observer la carte. Pendant un bref instant une question lui effleura l'esprit. Ekishae savait-elle lire ? Il allait lui confier cet objet et se demandait s'il elle serait capable de s'en servir à bon escient. Le Lord se leva, s'étira le dos puis s'avança dans la pièce. Pour lui tout était simple et naturel. Il se dirigea vers Ekishae, posa ses mains sur sa taille et posa sa tête sur son épaule, ses lèvres à quelques centimètres de son oreille. Il lui murmura quelques mots simples et net. La franchise pouvait s'avérer une arme à double tranchant. Il fallait donc la manier avec dextérité.

«Tu m'as tellement manqué. »
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Ekishae a écrit:

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Je posais le pichet sur un guéridon prévue pour cela puis me pinça un instant les lèvres, de dos au Lord. Pourquoi envahissait-il mes pensées comme ça ? C'était un noble ! J'avais toujours haïs les nobles ! Mais pourquoi avec lui c'était devenue différent ? Nous avions vécus une chevauchée que n'importe qui aurait put faire sans se lier. Si les choses qu'on pensait perdues à jamais reviennent finalement dans notre esprit, peut-être que c'est pour une bonne raison, pour notre bien, pour nous guider sur la route à suivre. Peut-être sont-elles là pour nous rappeler quelque chose d'important ou pour éclairer certains coins d'ombres. Elles peuvent forcer une révélation, répondre à des questions ou seulement nos remémorer un beau souvenir enfouit au plus profond de notre mémoire. Certains parleront de Destin, d'autres de hasard. En réalité, peu importe le déclencheur ... Ce qui compte réellement, c'est la traduction qu'on fera de ces choses, c'est le rôle qu'on leur donnera, c'est ce qu'on décidera d'en faire ... Ce qui compte c'est ce qu'elles amèneront à notre vie. Ce qui comptera c'est qu'on en parle comme d'un futur possible et non comme d'un passé révolu. Mais en sachant qu'il n'y avait pas de futur possible, cela me rendait presque... Triste en vérité.

J'aurais pu m'accrocher à n'importe qui, mais il a fallut que ce soit un noble, une personne de haut rang qui ne m'aurait jamais remarqué s'il était passé à côtés de moi dans une ville. Quoi faire ? Quoi penser ? Il me déclara alors que la mission avait été accomplie. Je passais une main dans mes cheveux qui dégageaient un parfum tout comme ma peau. Je levais le regard vers lui un instant puis il passa ses mains sur mes hanches, j'étais toujours de dos à lui. Je passais mes mains sur les siennes afin qu'il m'enlace.

<< - Tu m'as manqué aussi. >>

Oui, il m'avait manqué, rien que de le sentir contre moi me faisait du bien, mais j'avais aussi mal. Une étrange douleur, rien de physique, plutôt une douleur mentale. Pour lui ce n'était qu'un jeux, pour moi aussi au début. Mais j'étais une femme et je restais une femme émotionnellement. Quand il me regardait, j'avais l'impression d'être une personne importante et pas une simple orpheline de basse naissance. Je serrais un instant ses mains contre mon ventre.

<< - On ne devrait pas... >>

Mais j'étais incapable de me détacher de lui, je me tourna, lui faisant face. Je passais ma main sur sa joue. J'étais attirée vers lui comme un aimant.


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Premier bon signe, elle répondait à ses gestes de tendresses et ne le repoussait pas. Les mouvements du corps étaient bien souvent de parfaits indicateurs dans ce genre de relation. Elle se retourna et lui caressa la joue. Owen ne pût se retenir de l'embrasser. Cela faisait des jours qu'il désiraient ardemment ressentir ses lèvres contre les siennes. Ce baiser lui fit un bien fou. Il se sentit libérer d'un poids sur les épaules. Lorsque la pression de ses lèvres cessèrent, il lui prit la main et la conduit à son bureau. Il la fit s’asseoir sur sa chaise et avant toute chose commença par lui masser les épaules une trentaine de secondes sans rien lui dire d'autre. Soulager quelques instants ses muscles du travail harassant était un petit plaisir qu'il se permit.

« Nous ne devrions pas  mais j'en meurs d'envie. A quoi bon s'interdire les plaisirs simples de la vie. Tu as du avoir une journée épuisante Eki. Détends toi et profite un peu du bon temps que je t'octroye.»

Le Tyssier passa sur son côté et lui montra la carte. En peau de bête, l'objet reproduisait son domaine et ceux environnants.  Il suivit une ligne de frontière de son doigt et montra un lac, puis montra Froide-Douve, son château. De son doigt, il balaya une zone frontalière au domaine puis reprit la parole.

«Cette ligne symbolise les limites de mon domaine. De l'autre côté, se trouve les domaines de la Maison Crane. Je sais que mon père avait une amante, une en particulier qu'il affectionnait plus que tout. Je le sais par mes gardes. Rares sont ceux qu'il a autorisé à l'accompagner mais une fois mort, il n'a pas été difficile de leur faire cracher le morceau. De ce que j'en sais, sa petite incartade a conçu un bâtard. Ils n'ont jamais vu l'enfant ni pût me dire s'il s’agissait d'un fils ou d'une fille. D'après leurs dires des bruits d'enfants se faisaient tout de même entendre quand ils montaient la garde, des pleurs, le plus souvent.»

Le jeune homme marqua une courte pause pour remplir sa coupe de vin qu'il glissa dans les mains de son amante. Il lui vola également un baiser avant de se remplir les narines de l'odeur de ses cheveux. Il reprit ensuite son petit cours illustré afin de lui expliquer les tenants et aboutissant de son ultime contrat.

« Mon père était sévère, dur, impitoyable, renfermé et loin d'être un homme bon. Je n'ai pas honte de le dire. J'ignore exactement dans quelle village se trouve cette femme. Apparemment, mon père l'a fait déplacée à plusieurs reprises. Je pense qu'il avait peur que ma mère l'apprenne. Ma mère savait être redoutable lorsqu'on la vexait. Mais passons, j'ai pût délimiter cette zone-ci de recherche. A la mort de ma mère, feu Lord Tyssier n'a sûrement plus eut aucun intérêt à la faire déplacer. Sur la fin de sa vie, il s'y rendait même sans escorte. C'est là que je veux que tu rentres en action.»

Le jeune homme revint prendre position derrière la femme qui l'avait fait chavirer. Il posa ses mains sur ses épaules et entreprit à nouveau de la masser. Rien que la chaleur de la peau d'Ekishae réussit à le faire frisonner. Il s'abaissa pour déposer deux baisers dans son cou avant de reprendre la parole.

«Je veux que tu les retrouves et me les ramène, sous couvert de ta véritable identité. Celle que j'ai rencontré la première fois dans cette auberge, cette guerrière farouche, plus cette servante pour laquelle tu te fais passé. Si cet enfant est effectivement de mon sang, du moins à moitié, je compte lui offrir le luxe de la vie de château. Sa mère pourra si elle désire, travailler ici. Je lui laisserais le choix bien entendu mais j'estime que c'est une proposition fort généreuse. Je me dois de réparer le mal causé par mon géniteur.»
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Ses lèvres m'avaient manqués, ses mains m'avaient manquées, tout en lui me manquait quand je m'éloignais. Je m'assieds alors sur la chaise en regardant la carte avec attention, il me décrivait la carte et ce qu'il s'était passé sous l'autorité de son père. Ainsi donc Owen avait peut-être un frère ou une soeur bâtard. Même si la zone de recherche s'était rapetissé, c'était quand même un grand lieu à ratisser. Je devais donc retrouver le bâtard et sa mère pour les amener ici. Mais Cyrcen était endurante et moi aussi. Je bus une gorgée de vin que m'offrais Owen tout en restant très concentrée sur ce qu'il me disait. Mais retrouver une femme et un enfant sans description allait être complexe. Il devait y en avoir beaucoup.

<< - J'imagine que les rumeurs circulent toujours même si elles sont bien cachées, du côté de la maison Crane du moins. Je ne devrais pas avoir trop de mal à retrouver cette femme et son enfant. >>

Cela me faciliterait la tâche. Je profitais du massage d'Owen en me délectant du nectar rouge de la coupe. Je posais la coupe vide puis déclara :

<< - Je les escorterais jusqu'ici, et ensuite ? >>

Après tout, je pouvais toujours revenir bredouille, chose que je ne désirait pas du tout. Mais j'imagine que si je retrouvais cette femme et son enfant, elle voudrait ce qu'il y a de mieux pour lui. Je fus surprise quand il me déclara que je devais retrouver mon identité. Redevenir celle que je suis... Je ne savais même pas qui j'étais en ce moment ! Je ferma un instant les yeux en passant ma main sur la sienne qui se trouvait sur mon épaule. Je la saisit puis la plaça contre ma joue. Quand tout est calme derrière mes yeux je vois tout ce qui a fait de moi ce que je suis. Tous ces morceaux invisibles flotter autour de moi. Quand je fixe trop, tout disparaît, mais quand mes yeux se calment à nouveau je les vois tout près. Je vois alors que je suis un tout petit morceau d'un très très grand univers qui m'échappe. Je commençais vraiment a avoir peur du moment ou je devrais partir. Mais me chassa cette idée de la tête en rouvrant les yeux.

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Il hocha la tête en signe d'approbation. Un enfant sortit du ciel cela faisait jaser ou était justifié de manière incongrue. Il ignorait tout de cette femme et au final n'était pas sûre qu'elle soit une seule et unique personne. Son père avait peut-être plusieurs maîtresse. Tout était possible. Il ne partait que sur une base de maigres indices et de spéculations. Il lâchait une louve sur le piste et priait les dieux pour qu'elle ait du flair. Il caressa ses joues et la toison qu'il y découvrit ne lui plu pas. Il fallait vraiment qu'Owen songe à se raser. La question qu'elle avait posé le chagrinait quelque peu. Que ferait-elle après ? Ce qu'elle voudrait pardi. Elle serait libre de son engagement et payée. Il n'était plus responsable d'elle même si en son fort intérieur, il désirait ardemment qu'elle entre à son service.

« Et ensuite, tu seras payée pour tes services et tu pourras repartir sur la route ou entrer à mon service si tu le désires. Je ne peux pas choisir à ta place ni te forcer Ekishae.»

Il était sincère. Même s'il voulait conserver ce qu'ils vivaient, il ne pourrait la forcer. Enchaîné une femme de force dans ses cachots n'était pas vraiment conseillé pour maintenir de bonnes relations entre eux. Il préféra éluder le sujet et lui laissé le temps de s'interroger sur ce qu'elle désirait vraiment en orientant la conversation sur les détails du plan. Tout devrait se dérouler à merveille, en principe mais un faux pas était toujours possible.

«Ce soir ma servante préférée recevra un message lui annonçant que sa mère est mourante. Elle voudra se rendre à son chevet, ne se sentant sûrement plus à son aise ici avec les rumeurs qui circulent. Je l'escorterais personnellement avec un garde jusqu'à l'auberge la plus proche pour qu'elle puisse prendre la route demain matin. Elle repartira de bon matin et disparaîtra dans la nature pour redevenir celle qu'elle était autrefois. Elle récupérera bien entendu son épée. Lorsqu'elle reviendra, dans sa tenue et avec ses peintures de guerre, sa coiffure emmêlée, elle sera méconnaissable, sauf pour celui qui l'a déjà vue dans le plus simple appareil.»

A l'auberge, il louerait trois chambres. Une pour lui, une pour son garde, une pour Ekishae. Son petit doigt lui disait cependant qu'il la rejoindrait bien vite pour une nuit avant de se dire au revoir pour un petit moment. Cela lui chagrinait de la voir partir en mission mais il n'y pouvait rien. Le jeune chevalier n'avait pas prévu qu'il s'y attache autant. Cela le dérangeait autant que cela lui plaisait. Pour le dire platement, il était le cul entre deux chaises ou un Frey au milieu de la rivière ! Près de lui, elle lui servirait de protection mais aussi personne plus que proche. Loin de lui, elle n'était d'aucune utilité, si ce n'était de le faire souffrir par son absence. Elle avait refusé de lui parler de ses contacts. Inutile de dire qu'elle ne le tiendrait pas au courant de ce qu'elle pourrait apprendre là bas. Un véritable casse tête pour l'araignée. Ce serpent l'avait mordu et contaminé et maintenant il se retrouvait sur les rotules, prêt à prendre le coup final. Tout à gagner ou tout à perdre ! Il s'installa appuyé contre son bureau et la regarda calmement en attendant qu'elle lui donne son avis sur la question.

« Tu marches ? Tu es toujours libre de refuser Ekishae. Je comprendrai parfaitement. Je t'ai pas fais mené une vie facile depuis que tu es arrivé à Froide-Douve et je voudrai m'excuser pour tous les désagréments que je t'ai causé depuis notre rencontre. Sincèrement !.»
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Je l'écoutais attentivement, donc ce soir je devais prétendre avoir perdue ma mère. Afficher un air triste serait plutôt facile puisqu'au fond je l'étais. Je n'étais pas triste pour ma mère, pour mon père, mais de savoir que c'était ma dernière mission... Donc mon dernier séjour à Froide Douve. Cela ne serait utile de feindre les pleurs. Revêtir ma carapace serait difficile maintenant que l'avais retirée. Mais j'allais le faire. Durant mon séjour, j'avais souffert au début, mais ce n'était que mon égo... Je lui souriais.

<< - Tu rigoles ? J'ai bien moins souffert qu'avoir été empoisonnée ou ébouillantée. Tu n'as pas a t'excuser. Tu es une bonne personne que j'ai jugé trop tôt ... >>

J'arborais un sourire mais ce masque de joie était une bien belle arme que tout le monde connaissait. Je me demandais si cela resterait un souvenir ou bien si Owen resterait avec moi dans mes pensées... Si les choses qu'on pensait perdues à jamais reviennent finalement dans notre esprit, peut-être que c'est pour une bonne raison, pour notre bien, pour nous guider sur la route à suivre. Peut-être sont-elles là pour nous rappeler quelque chose d'important ou pour éclairer certains coins d'ombres. Elles peuvent forcer une révélation, répondre à des questions ou seulement nos remémorer un beau souvenir enfouit au plus profond de notre mémoire. Ce qui compte réellement, c'est la traduction qu'on fera de ces choses, c'est le rôle qu'on leur donnera, c'est ce qu'on décidera d'en faire ... Ce qui compte c'est ce qu'elles amèneront à notre vie. Ce qui comptera c'est qu'on en parle comme d'un futur possible et non comme d'un passé révolu.

<< - Bien sûre que je marche... Je ne vais pas te laisser tomber maintenant... >>

Dis-je en passant mes doigts contre sa joue, je me pencha puis l'embrassais tendrement. Les pensées se bousculaient dans ma tête. Partir ? Rester ? Partir en ayant mal ? Rester en ayant tout aussi mal car je n'aurais jamais ce que je voudrais ? Je ne savais pas.
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Elle suivait son idée. Pendant qu'il l'embrassa, il se trouva un peu cruel de lui faire travailler sur le cas d'un éventuel bâtard puisque dans un sens, elle allait aider l'un de ses probables semblables à toucher le rêve qu'elle même ne pouvait pas approcher. Ekishae Storm sonnait plutôt bien mais il y avait peu de chance pour que son éventuel paternel soit noble et en plus la reconnaisse. Certains hommes étaient assez fort pour assumer le fruit de leurs ébats illégitimes mais d'autres préféraient noyer le poisson. Cela dépendait des individus. Son père ne semblait pas avoir envie d'assumer totalement ses propres péchés. C'était maintenant à lui de les révéler à la face du monde et de les assumer. Maintenant, il n'était pas seule dans cette affaire. La mère et l'enfant devait également avoir envie de cette vie, sinon il ne pourrait les contraindre malgré le fait que l'un des deux soit de son sang. Au cours de leur baiser, Owen ne pût s'empêcher de palper les fesses de son amante. Quoi qu'elle fasse, elle allumait constamment en lui un feu prêt à tout embrasser autour d'eux.  

« Dans quelques minutes, tu iras préparer tes affaires pour ton départ. Je me préparerais moi même pour t'accompagner et prendrai avec moi un homme de confiance. Il me tarde d'être dans cette auberge, sans trop d'oreille indiscrète pour te retrouver. Ces journées sans toi m'ont parue si longues ...»

Sans pudeur, il commença à se déshabiller pour aller enfiler une tenue de voyage. Peu pudique, il l'était encore moins en compagnie d'une femme avec qui il avait couché.  Ses chausses de voyage furent rapidement lacées et ses bottes rapidement mises. Il n'enfila pas son haut ni sa cape pour le moment, préférant venir étreindre la jeune femme contre son torse pour qu'elle puisse profiter de sa peau.  Dans quelques heures, ils se retrouveraient probablement nus, l'un contre l'autre, le souffle haletant après leurs ébats. Cette pensée eut le don de le mettre de bonne humeur. L'éloignement du château les placeraient dans un autre contexte et leur permettrait de ne pas avoir à faire autant attention qu'à Froide-Douve. Attention, le couple ne l'avait pas fait. Résultat, cela jasait dans tous le château. Les commérages de servantes allaient de bon train. Combien rêvaient d'être à sa place ? Non pas spécialement parce qu'il était beau, enjoué, séducteur mais juste pour son titre. Être la favorite d'un Lord avait ses avantages. Il était presque sûr qu'Ekishae avait du se prendre quelques remarques cinglantes tout au long de la journée. Les femmes étaient cruels entre eux et leurs remarques bien plus dures que celles plus grivoises de la gente masculine. Inquiet par cette situation, Owen décida d'éclaircir la situation en posant une question à sa chère et tendre amante venue des Terres de l'Orage.

«J'ai entendu des bruits de couloirs. Je me demande si une personne dans ce foutu château ignore la nuit que nous avons passé ensemble. J'espère que personne ne t'as mener la vie dure à cause de cela. Je sais que tu es forte et que tu sais te défendre seule mais si tu as besoin que j'intervienne, n'hésite pas. Je suis là pour toi Ekishae.»
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Il parlait comme si tout était simple dans sa tête. En même temps c'était un noble, pour lui, tout était simple. Il n'avait qu'a claquer des doigts pour avoir ce qu'il désire. Une amante, une épouse, un héritier. Son nom de famille s'étendrait au fil des âge... J'ai cru pendant un petit moment devenir quelqu'un, être important, pas à mes yeux, non : aux yeux des gens, a ses yeux. C'est toujours la même chose, ça part d'une bonne attention, on sait tous secrètement qu'aujourd'hui le bonheur ne se résume qu'à être aimé par tous ces gens, aimés eux aussi. On les voit, on les observe, on les envie d'avoir toutes ces choses que nous n'avons pas. Et puis, tout doucement, on commence à passer du rêve au réel désir, et du désir à l'acte. Ceux qu'on voyait, à qui on rêvait de ressembler ne sont plus là pour guider nos désirs, pour nous rassurer. On est là, les gens nous regardent. Alors pourquoi se sent-on aussi misérable, encore plus seul qu'avant ? Pourquoi réaliser seulement après que les gens ne sont pas tous bons, qu'ils ne nous veulent pas tous du bien ? Pourquoi se croire aussi important, c'est vrai, on a pas découvert l'Essos, on a pas vaincus une armée. Voilà, on est admiré pour quelque chose, quelqu'un que nous ne sommes pas, quelqu'un que nous ne sommes plus, puisque que ce n'est que lorsqu'on a atteint notre but qu'on réalise ce qu'on a laissé derrière, tout ce qu'on a perdu.

J'avais tout perdu, avant de rentrer dans Froide Douve, en rencontrant Owen, j'avais déjà perdu toute ma coquille. J'étais entrer dans sa toile, et je ne luttais pas pour en sortir, mais pour y rester. Je restais silencieuse quand il me dit que les journée étaient trop longues sans moi, j'esquissais un sourire. Je passais instinctivement ma main sur mes longs bras fins qui se cachaient sous mes manches longues.

J'espère que personne ne t'as mener la vie dure à cause de cela. Je sais que tu es forte et que tu sais te défendre seule mais si tu as besoin que j'intervienne, n'hésite pas. Je suis là pour toi Ekishae.
<< - Hein ? Non. >>

J'avais sursauté, je ne pus que penser a Mezzara, ou bien les quelques servantes qui m'avaient menés la vie dure. Mais elles n'étaient rien comparé à la propre souffrance que je m'infligeais.

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Il se détacha d'elle pendant la réponse pour enfiler son haut et ramasser sa cape puis l'attacher. Il glissa sa main dans un tiroir de son bureau pour en sortir un objet qu'il fourra dans sa bourse. Ensuite, il ramassa l'épée adossé près de son lit et alla chercher la sienne qu'il fixa à l'endroit prévu à cet effet sur ses vêtements. Il retourna alors auprès d'Ekishae pour la raccompagner jusqu' à la sortie, lui volant un baiser devant la porte avant de lui murmurer quelques paroles douces à l'oreille.

« Je suis heureux que tu n'aies pas à subir de représailles ma douce. Pour l'heure file te préparer et n'oublie pas ton air triste. Nous aurons une importante conversation ce soir. File avant que je ne cède à l'envie de te prendre sans sommation.»

Le jeune homme la fit donc sortir, sorti à son son tour, l'épée d'Ekishae à la main. Il verrouilla ses appartement, demanda à ce qu'on lui amène Garth aux écuries, un homme de confiance et s'en alla lui même à la rencontre des palefreniers. Il fit préparer trois chevaux et installé un peu de barda dessus. I l envoya deux palefrenier s'occuper d'aller chercher les affaires de son amante, puis attendit sagement qu'elle se pointe tout comme son garde. Il fit confier l'intendance et la gestion du château à sa jeune sœur avant de monter sur son cheval et prendre la route du village où ils s'étaient tout deux rencontrés. Le voyage se passa sans heurt et ils arrivèrent à l'auberge à la tombée de la nuit. Il voulu réserver trois chambres mais Garth refusa, préférant dormir dans la paille près de l'écurie. Il avoua par la suite à Owen avoir une chance d'y croiser la fille de l'aubergiste  ce qui serait plus discret pour conclure que dans une chambre histoire de ne pas se faire attraper  par son père. Owen ne mangea pas. Il n'avait pas très faim mais fit tout de même monter un repas dans la chambre de sa domestique. Il attendit calmement que l'aubergiste y soit passé pour frappé et y entra dés qu'il fut invité, les bras chargés. La chambre n'était pas luxueuse mais se voyait au moins dotée d'un lit et non d'une vulgaire paillasse pouilleuse. L'aubergiste avait insisté pour lui donner ces eux chambres là, entre deux courbettes, signifiant qu'un homme de haute naissance ne pouvait se contenter de dormir sur un nid à puces. Le Tyssier alla déposer le tout sur le lit avant de déballer l'épée et de la tendre à Ekishae.

«J'avais songé à en faire changer le manche par une représentation d'un serpent en plein combat avec une araignée mais le forgeron ne disposait pas d'assez de temps pour faire quelque chose de correct. Je me suis donc abstenu. Il l'a cependant meuler et rééquilibrer. J'espère qu'elle te plaira.»

L'araignée déplia le second paquet et étala sur le lit une jolie robe rouge. Quelque chose de plus sophistiquée et à la mode que ce qu'Ekishae portait en tant que servante. Ne parlons pas de ses tenues de guerrier. D'un geste de la main, il lui présenta le présent avec un sourire doux et sincère.

« Tu n'auras peut-être pas souvent l'occasion de la porter et la taille n'est peut-être pas toute à fait exacte mais elle devrait bien t'aller. Je voulais t'offrir quelque chose et j'ignorais ce qui pourrait te plaire dans un laps de temps aussi court. J'espère pouvoir un jour te voir la porter. Elle t'ira bien au teint, je pense.»

Pour terminer, il alla chercher quelque chose dans sa bourse et le déposa dans les mains d'Ekishae. Un objet en métal froid. Il s'agissait d'une bague, en forme d'araignée dont les pattes faisaient le tour du doigt.

« Je n'ai jamais été très friand de bijoux. J'espère que la taille t'ira également. Je l'ai depuis un bon bout de temps et mes doigts n'étaient à l'époque pas aussi long et grands qu'actuellement .»
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the snake bite.
IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR



Quand je sortis du château, avec mon sac en tissus vert, j'avais la tête basse, les yeux rouges et les lèvres tremblantes. Non, je n'étais pas triste pour une mère qui venait de mourir, mais parce que je souffrais de devoir quitter le château. Une souffrance que je ne connaissais pas et qui me troublait. Je traversais alors la cours puis monta sur Cyrcen. Mes joues me faisaient souffrir tellement j'avais pleurer en emballant mes affaires. Le long du trajet, je ne parlais pas. J'emmêlais mes doigts dans la crinières ébène de ma jument. Mes bras me brulaient. Le silence était très pesant mais au moins même son garde de confiance penserait que l'histoire de la veillée de ma mère était vraie.

Une fois rendue dans l'auberge, dans la chambre qui m'était assignée, je me regardais dans un petit miroir, assise face à celui ci, comme si je pouvais voir l'avenir. Je fixais le miroir, aucune expression sur le visage. Mes bras me brulaient énormément, mais cela ne laisserait que des cicatrices, rien d'autre. Tout comme mon existence. Je pouvais me croire invincible, mais je ne l'étais pas. J'avais mal. Mais je préférais que cela soit physiquement plutôt que dans ma tête. Au château, j'avais saisie un objet tranchant et m'était tranché l'intérieure des deux avant bras. Une coupure profonde mais pas mortelle. Partant du début du poignet jusqu'à avant le coude. Comme ça, dès que je souffrais mentalement, je n'avais qu'a presser mes poignets pour oublier que j'avais mal. J'avais enrouler mes plaies dans une bande en soie et en coton afin de ne pas perdre beaucoup de sang mais surtout pour qu'aucune goutte ne soit visible. Il ne manquerait plus que quelqu'un remarque ma souffrance.

Owen entra dans la chambre, ce qui me fis sursauter, il avait les bras chargés. Je fus surprise de voir mon épée bien plus aiguisée qu'auparavant. Je souriais. Je me levais en regardant la sublime robe rouge. Frôlant des doigts son tissus.

<< - Elle est merveilleuse... >>

Dis je. Puis Owen me tendit une bague en forme d'araignée. Il avait un air détaché, mais j'imaginais que cette bague avait de l'importance pour lui. Je lui souris, contente de tout ces présents.

<< - Pourquoi me fais-tu cadeau de tout cela ? >>

Demandais je, curieuse en appuyant contre mes avant bras discrètement.

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Owen s'était attendu à ce qu'elle apprécie les cadeaux. Les présents étaient sans doute merveilleux pour quelqu'un de sa condition sans pensée hautaine bien entendu. Il ne s'était par contre pas attendu à ce qu'elle lui demande le pourquoi de ces présents. Cela le mit au pied du mur. Il se sentit tout de suite tout petit, vulnérable comme s'il avait porté la meilleure des armures et qu'on la transperçait. Le Tyssier voyait la lame venir mais ne pouvait rien faire pour l'éviter. Il eut envie de s'enfuir à toute hâte, de disparaître, de devenir aussi minuscule qu'une puce et de s'enfuir dans un petit trou, de boire un fût de vin entier pour que son étant de conscience disparaisse. Dire la vraie raison lui coûtait beaucoup. D'abord parce que c'était quelque chose de difficilement inavouable, qui le mettait en position des plus vulnérables. Elle le tenait entre ses mains et pouvait le broyer même en faisant un faux mouvement. Il y avait aussi le fait que ce qu'il s'apprêtait à révéler, il ne l'avait jamais dit à personne, si ce n'était à Loras, en parlant de sa sœur mais à présent il se rendait compte que ce n'était que des envies de gamins. Des envies de gamin trop gâté qui voulait attraper ce qui était totalement hors de portée. A cette pensée, il frémit. Il eut peur qu'Ekishae ressente la même chose par rapport à lui. Qu'il soit juste un noble, cet amour impossible chanté dans maintes chansons. Une sorte de petite folie passagère, une histoire parmi tant d'autres qui viendraient agrandir le nombre sur sa liste. Bon sang ! Il était Owen Tyssier. C'était lui qui devait contrôler la situation pas l'inverse et pourtant il avait l'impression qu'elle lui échappait de seconde en seconde, comme s'il essayait d'attraper du ventre au creux de sa main. Il finit par déglutir, ayant l'impression qu'un siècle était passé depuis la question de son amante.

« Je pense que tu as méritées ses présents. Je voudrai t'offrir un nom, un père, une famille. J'aimerai te donner le sourire à chaque moment de cette foutue vie. J'aimerai pouvoir te garder près de moi mais je sais que tu as une nature trop sauvage pour rester cloîtrer entre quatre mur. Que tu ne pourras jamais te contenter de ce genre de vie et que je ne pourrais jamais t'offrir la place de premier choix. Tu as des relations, d'après tes dires, haut placées. Peut-être qu'un jour ces objets te seront utiles et te permettront de vivre un peu mieux parmi eux. Je ne sais pas si tout ce qu e je te dis est clair. Depuis que je t'ai rencontré, plus rien ne l'est et encore moins depuis que nous nous sommes donné l'un à l'autre mais en résumé .. je ... je ... je.»

Il ne possédait pas la témérité d'un Loras Tyrell, ni sa dextérité mais il pouvait jouer avec les mots comme le fils de Mace Tyrell avec une épée. Il ne possédait pas la réputation d'un Barristan Selmy, ni le courage d'un Jaime Lannister mais pour une fois dans sa vie, il se devait de faire face. D'assumer ses choix totalement. De se donner la peine de dire ce qu'il pensait réellement, en toute franchise, sans jouer du sarcasme, d'intrigue ou de manipulations. D'être entièrement vrai et réel avec quelqu'un. Owen avait peur de ressembler de plus en plus à son père mais s'il assumait ses paroles, il ne deviendrait jamais le monstre que feu Lord Tyssier avait été. Il finit par articuler ses mots si dures à prononçer.

«Je t'aime Ekishae !»
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Il y eut un silence, un long silence. Un silence qui m'inquiétais, j'avais peur de ce qu'il me dirait. Peut-être m'avait-il simplement manipulé ? Et qu'il continuait en m'offrant des présents incroyables. Je me sentais stupide d'avoir demander cela. Il était noble, il voulait récompenser mon travail. C'était tout... Je baissais le regard vers la bague puis esquissais un sourire. Peut importe la réponse, j'avais Owen dans la peau... Oui je souffrirais, oui j'aurais mal. Mais... Qu'importe mes blessures, j'irai même jusqu'à m'en provoquer d'autres pour qu'il puisse à nouveau y poser ses lèvres. J'ai tant de désir pour lui que rien ni personne au monde ne pourra me convaincre que le paradis est ailleurs ; enfer et damnation, je ne crains rien pourvu qu'il soit près de moi. Je suis prête à périr de mille feux à condition qu'il les éteigne, un à un. Je veux me donner tout à lui et je suis prête à mourir s'il le faut car, de toutes les façons, je mourrais s'il devait un jour me quitter. Oui, je ressentais pour lui ce que j'avais jamais ressentie. Je pressa mon poignet avec mon pouce pour m'empêcher de penser. M'arrachant une vague de douleur dans le bras.

Quand il parlais, je fus surprise. Vraiment surprise. Mes yeux brillaient de mille feux face à sa déclaration. Je n'étais peut-être qu'une sauvage, et lui un noble, peut-être que notre amour était impossible, mais je m'en fichais. Il est important dans la vie de trouver des personnes qui nous veulent du bien, avec qui sourire devient un automatisme, une évidence. Et surtout, il est crucial de ne pas avoir à se battre pour que ces personnes restent auprès de nous. Non, il faut que le fait de les imaginer loin soit inenvisageable, complétement impensable. On ne peut pas vivre sans savoir que l'on ne tombera jamais totalement, que des personnes bien particulières seront toujours là pour nous aider à nous relever. Il est nécessaire pour être heureux, de savoir qu'il y a des gens plantés dans notre vie. Comme des arbres. Et qui y resteront pour toujours, sans vaciller une seule fois. J'avais la chance d'en avoir quelques uns. Mais Owen n'était pas comparables à mes autres relations. Il était... Différent. Différent parce que je l'aimais différemment. Je l'avais coincé dans mes anneaux mais j'étais coincée dans sa toile. Et un bonheur immense se saisit de mon être. Une bouffée d'air, une bouffée d'oxygène. Une larme coulait le long de ma joue.

Je me leva alors puis m'approcha de lui, silencieusement. Passant mes doigts contre sa joue, comme si j'avais peur qu'il s'évanouisse dans un rêve. Etait-ce réel ? Je le sens c'est lui l'homme de ma vie sa douce voix sans cesse me chavire, son parfum m'enivre, je sens le désire ; je veux qu'il soit mon avenir

<< - Owen... Je... >>

Comment te dire à quel point je t'aime ? Aucuns mots ne pouvait décrire ce que je ressens pour toi...

<< - Avant de te rencontrer, je pensais que le seul moyen de s'accrocher était de trouver un but. Alors qu'en fait, pour continuer à vivre, tu dois trouver ce pour quoi tu es prêt à mourir. Tu es cette personne Owen. Je t'aime. >>

Je fus prise d'un élan de courage. Je retira mon collier puis le plaça dans la main du lord et la referma doucement.

<< - J'étais une âme vide, qui rejetait tout ce qui me paressais trop joyeux. Je ne croyais pas en l'avenir. Tu m'as fait changer... Tu m'as montré que la vie peut être aussi douce que violente. Deviens mon avenir... Qu'importe les regards sur moi, qu'importe la jalousie des autres. Je te veux pour moi seule. Mon coeur est entre tes mains. >>


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Si un ami lui avait raconté pareil histoire, il en aurait rit intérieurement et se serait probablement gentiment moqué de sa niaiserie. D'ailleurs, le Tyssier se trouvait niais, trop niais mais pour l'heure ça ne le dérangeait pas. Ils semblaient tous deux être sur la même longueurs d'ondes alors à quoi bon se retenir et s'empêcher de profiter un peu de la vie, ne serait-ce qu'un court instant ? Lorsqu'elle lui remit son bijou, il referma ses doigts sur l'objet puis les rouvrit. Il le remit autour du cou d'Ekishae. Il ne pouvait pas accepter pareil présent. Owen estimait qu'il était plus à sa place autour du coup de sa dulcinée qu'auprès de lui. C'était un signe de son passé, un passé qu'elle ne semblait pas encore avoir enterré. Il ne pouvait lui retirer cet objet. A ses yeux, c'était comme lui volé une partie d'elle même, de son histoire. L'araignée considérait donc ce geste comme déshonorable. Après avoir finit de remettre le pendentif bien à sa place, il vint embrasser doucement et lentement la femme à qui il avait déclarer sa flamme.

«Garde cet objet de ton passé, je ne peux pas l'accepter. Je me tourne simplement vers l'avenir te concernant. Aucun objet ne me fera plus plaisir que de te savoir en bonne santé, heureux, souriante et à l'abri du besoin. Un jour, j'espère pouvoir t'offrir tout cela, Ekishae. Sans avoir à me cacher.»

L'homme était sincère et franc. Cet objet, il faisait partie d'elle, il ne pouvait pas l'en dissocier. Il lui caressa affectueusement la joue, avant de venir sentir l'odeur de ses cheveux. Il déposa un baiser sur son front avant de l’enlacer au niveau des épaules. Cette nuit serait probablement leur dernière avant ... avant un long moment. Combien de temps lui faudrait-il pour remplir sa dernière ligne du contrat ? Il l'ignorait. Ensuite, il était convaincu qu'elle partirait. Owen n'était pas dupe. Ekishae n'était pas encore prête à rester en place au même endroit. Ce serait la condamner à une vie morne et monotone. Comme mettre un lion en gage et le regarder peu à peu dépérir dans un trop petit espace. Ses lèvres s'attardèrent sur son cou, le suçotant tendrement, avant qu'il ne se détache d'elle pour lui poser une question.

«Et si tu essayais ta robe et ton bijou maintenant ? Te voir les porter me ravirait au plus haut point. Tu dois être sublime dans cette couleur. Je comprendrai cependant que tu souhaites les garder pour une autre occasion.»

Pourquoi pas après tout ? Ainsi, il aurait l'occasion de la contempler avec ce qu'il lui avait offert. Il pourrait juger ses propres goûts et la prestance dont Ekishae était capable de faire preuve. Il ne pourrait jamais la prendre pour femme, officiellement, mais rien ne l'empêchait de la loger à Froide-Douve et de veiller à ses besoins et à ses envies. Tout cela était de toute façon trop loin dans le temps pour pouvoir tirer plans sur la comète. Il prit la bague et la passa au doigt de son amante. La taille semblait assez bonnes. Cela ornait son doigt et contrastait avec son teint mât. Une araignée à la fois discrète et voyante. Ainsi elle aurait toujours, un Tyssier auprès d'elle même s'il n'était fait que de métal !
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Un amour impossible, une bulle ronde dans un espace carré, une hirondelle en hiver... tracer sa vie, avancer sans se retourner à travers les divers paysages et ses occupants. Ces personnes qu'on doit quitter ou qui partent avant même qu'on n'est pu s'en rendre compte, ces personnes qui nous ont tant offert mais qui nous oublient comme si on n'avait jamais existé. Ce sentiment de nostalgie quand on s'en rend compte, quand on réalise que rien ne sera plus jamais comme avant et que la seule solution pour tourner la page est d'avancer sans se retourner sur notre passé. Mais... J'ai mal... J'ai mal a en crever parce que je ne pourrais jamais me montrer à tes côtés. J'ai mal à en crever parce que même si je viens avec toi, tu toucheras d'autres femmes, par obligation ou pas envie. J'ai mal a en crever parce que tu es la seule parcelle de douceur dans un monde de violence. J'ai mal a en crever de savoir que je ne pourrais jamais te donner d'héritier qui porterait ton nom de famille... J'ai envie de hurler parce que pour la première fois de ma vie, j'ai peur... Peur de devoir perdre ce que nous avons échangé. Qu'un jour tu oublie ce que je suis, qui je suis et pourquoi je reste a tes côtés. Mais tous cela, je ne peux pas te le dire... Je ne veux pas que tu vois la vraie ekishae... celle qui à peur, celle qui ne veut tuer personne, celle qui pleure, celle qui s'est coupée volontairement les bras pour essayer d'oublier une douleur mentale inconnue. Comment pourrais-je te dire ce que les servantes mon fait subir ? Comment je pourrais te dire ce que la Dame de Dorne m'a fait subir ? Comment pourrais je te dire que je t'ai haïs à tel point que je t'aime aujourd'hui... J'enfile mon masque du sourire et je souris, en pressant avec mon ongle mon poignet si fort qu'une goutte de sang transperce la manche de ma robe verte.

<< - Peux-tu te retourner ? C'est mieux quand la surprise intervient... >>

Une fois qu'il se retourna, je retira ma robe, je regarda les bandages de mes poignets, rouges de sang. Je saisie une autre couche de coton et entoura mes avant bras avec puis enfila la robe rouge qui m'allait parfaitement. Mettant ma poitrine en valeur, mes hanches également. Comme si cette sublime robe avait été faite pour moi. Le bijoux ornait mon annulaire.

<< - C'est bon, tu peux te retourner. >>

Dis je en souriant.


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