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The knight and the northern girl ϟ Robar Royce

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Robar Royce & Rhéa Flint

Père et Robin étaient rentrés depuis quelques jours à La Veuve, accompagnés de deux hommes que je ne connaissais pas. Mère m'avait forcé à mettre une robe pour leur retour et après avoir négocié pendant des heures pour garder ma tunique, et bien.. j'avais dû mettre une robe bordeaux. Par les Anciens Dieux, ce que je pouvais détester ces vêtements ! J'avais été pressée de les retirer et de m'exiler dans l'écurie auprès d'Alator.

Les deux hommes, Andar et Robar Royce, semblaient très gentils, mais je n'avais eu aucune envie de m'attarder près d'eux étant donné que mon père n'était pas loin. Je n'avais toujours pas digéré le fait qu'il me revoie à La Veuve alors que j'étais prête à combattre, même contre l'armée des morts. Robin avait tenté une approche, mais je l'avais vite remis à sa place et je m'étais éloignée sous le regard outré de ma mère, celui amusé de Lyam et celui plein d'incompréhension des autres.

Je n'étais plus une enfant, j'estimais avoir le droit de faire ce que je voulais. Père et Mère n'étaient pas d'accord avec moi sur ce point mais j'étais tellement têtue qu'il était difficile de me faire changer d'avis.

A plusieurs reprises, Byron avait tenté de me parler, mais à chaque fois, j'étais partie en furie. Et c'était la même chose pour Robin ou Lyessa. Je n'acceptais que Lyam à mes côtés. Les autres.. ils pouvaient aller se faire voir.

Cependant, ma condition de Lady m'obligeait à m'habiller convenablement lors des repas et puisque nous avions des invités, je consentais à faire un petit effort. Dès que nous sortions de table, j'oubliais toutes les étiquettes et filais vers mes appartements pour troquer ces affreuses robes contre mes tuniques. J'étais bien plus à l'aise dedans et je me sentais.. moi-même.

Un matin, celui du quatrième jour, après m'être changée, je me dirigeais vers une des cours extérieures, arc et carquois sur le dos, épée accrochée à la hanche. Je n'arrivais jamais à passer beaucoup de temps sans m'entraîner et ce jour-là, après une énième réflexion de ma mère, j'avais bien besoin de m'échauffer. Les cibles pour le tir à l'arc étaient encore en place, ainsi, après avoir encoché une flèche, je tirais, encore et encore.

Des bruits de pas qui s'approchaient attirèrent mon attention, mais je tirais une dernière flèche et celle-ci vint se loger pile dans la première, la cassant au passage. J'émis un grognement agacé et me tournais vers celui qui venait de déranger mon moment de paix. Pensant que c'était Robin, j'allais l'envoyer voir ailleurs, mais je retins mes protestations en reconnaissant la chevelure blonde de Robar Royce.

Je fronçais légèrement mes sourcils avant de soupirer et de faire une révérence exagérée.

« Lord Royce, lâchais-je finalement avant de me détourner pour aller chercher mes flèches. »

Après les avoir toutes retirées et sagement rangées dans leur carquois (sauf celle que j'ai cassée, bien entendu), je me tournais à nouveau vers le beau-fils du Roi Rhaegar, un sourire amer aux lèvres.

« Ce n'est pas très prudent de vous levez si vite alors que vous n’êtes pas remis de vos blessures, ser, lui dis-je en posant mon arc près de mes flèches avant de relever la tête vers lui. »

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Il en avait marre. Après près d'une lune de voyage à travers les plaines enneigées du Nord, les quatre premiers jours de cette convalescence était parvenu à mettre sa patience à rude épreuve. Robar détestait demeurer sans rien faire: rarement malade ou blessé, le jeune homme avait l'habitude des chevauchés endiablées et des promenades quotidiennes. D'une santé de fer, il n'était pas habitué à rester allongé des heures entières. Pourtant, la bataille avait été rude et non sans douleur. Lorsque les spectres s'étaient effondrés en un nuage de glace et de poussière, il avait crier sa joie de se savoir en vie, de savoir cette guerre terminée. Mais le soulagement avait laissé place à la souffrance. A peine avait-il retrouvé son frère et son cousin Roland qu'il s'était effondré dans les bras du Vanbois, terrassé par la blessure qu'il avait au bras et que l'adrénaline lui avait fait oublié. Les heures suivantes avaient été floues. Il s'était réveillé pour voir son cousin à son chevet, ses boucles brunes comme seul repère d'un visage qui n'avait rien du joyeux qu'il lui avait connu. La guerre faisait des ravages, et pas que dans le nombre de morts ou de blessés ramassé sur le champ de bataille. Certains pouvaient être briser bien autrement ... Mais pour Robar, la douleur était purement physique: il n'avait pas encore eut à souffrir des cauchemars et de la vision de cadavre se relevant soudainement d'entre les morts. En revanche, le coup de lame qui lui avait traverser le bras, lui, n'était pas anodin. Son bandage de fortune n'avait en rien diminuer la dangerosité de la blessure et ses dernières forces, lancées dans le combats avaient achevé de l'épuiser. C'était le coeur lourd qu'il avait regarder Roland quitter Winterfell pour rentrer à Chênes-en-Fer, mais avec joie qu'il avait retrouver Andar dont les blessures à la jambe nécessitait une aussi longue convalescence au calme que lui même.  

Rapidement, il fut décidé que les blessés les moins vitaux quitteraient Winterfell, dont une partie du château s'était effondré, pour être évacués vers des fiefs alliés de la maison Stark où ils pourraient reprendre des forces avant de rentrer chez eux. Les frères Royce étaient de ceux là. Le voyage vers Corbois fut difficile pour Robar qui, de part son bras en écharpe et les multiples bandages qui le rendait presque statique, ne pouvait monter à cheval. Auprès d'Andar, forcé de demeurer allongé, il échangea tout un tas de mots plus ou moins grossiers et de blagues à propos de leurs situations. Byron Flint, qui voyageait avec eux, proposa sa demeure, La Veuve, à l'extrême est des terres nordiennes: l'avantage d'un port et d'un château reculé où ils profiteraient du calme plutôt que d'être entassé avec tant d'autre dans un château comme Corbois. Une semaine plus tard, les deux frères reprenaient la route avec leur hôte en direction de la Veuve, laissant une partie de leurs hommes, sains et saufs, rentrer à Roches-aux-Runes pour y donner des nouvelles à la Dame des lieux. Cette dernière ferait alors envoyer un bateau depuis Goeville avec lequel ils pourraient rentrer chez eux.Voilà quatre jour qu'ils étaient arrivés à La Veuve. En d'autre circonstance, Robar aurait sans doute a pprécier l'endroit: éloigné du tumulte des armées rentrant chez eux, les Flint jouissaient d'une vue magnifique sur la mer, et d'un château relativement confortable. Les membres de la famille, Lord Byron tout comme Lady Lyessa les avaient accueilli avec chaleur et respect et Robar ne pouvait qu'admirer la force de la Dame des lieux. Ils avaient aussi fait la connaissance des cinq enfants du couple, dont la petite dernière, âgée de 3 ans, lui rappelait avec nostalgie sa nièce, Esmée.  

Robar ne tenait plus. Au matin du quatrième jour, il parvint à s'habiller, à grand peine, et se glissa hors de sa chambre afin d'aller respirer l'air frais ! Lui qui n'avait jamais connu l'autorité d'une mère, Ysilla Royce étant décédée depuis maintenant vingt ans, devait admettre que la maitresse de maison l'effrayait quelque peu. Toutefois, il avait toute confiance en Andar pour le couvrir et, comme il aimait le répéter à tout va depuis leur départ de Winterfell: ne pas bouger son bras ne l'empêchait pas de pouvoir bouger ses jambes ! De plus, à son arrivée, on lui avait retiré les bandages qui couvraient la plaie que le mestre de Winterfell avait eu grand peine à refermer et à panser. Il était temps, qu'il se bouge et s'il savait ne pouvoir supporter le poids de son épée dans sa main, il acceptait bien volontiers celui d'une branche afin de pouvoir retrouver rapidement ses facultés. Car telle était la peur de celui qu'on appelait Robar le Rouge. Excellent bretteur, jouteur de génie si l'on omettait le fiasco de Lestival, il craignait que sa blessure ne limite l'usage de son bras ou pire, ne le paralyse. C'est ainsi qu'il se retrouva dans une cour extérieur du château. Il n'osa braver davantage les interdits de son hôtesse en sortant hors des murs de l'enceinte, mais il devait prendre l'air ! Toutefois, il ne s'attendait certainement pas à la vision qui s'imposa à lui. « Lady Rhéa !  » dit-il en reconnaissant la fille de son hôte, la jeune jouvencelle de dix-huit qui lui avait été présenté à son arrivée. Elle n'avait plus rien de la fragile demoiselle de ce soir là sans sa robe et les manières que les convenances lui dictaient d'avoir en société.  « Je ne suis que chevalier ma dame. Un simple Ser est amplement suffisant je vous assure.  » corrigea-t-il avec un sourire en coin tout en l'observant partir à la recherche de ses flèches. Bien qu'il avait senti un léger malaise chez la jeune fille, il avait mis cela sur le compte de l'arrivée d'inconnus en sa demeure il n'avait pas imaginé qu'il puisse y avoir, en elle, deux personnalités drastiquement opposées. Ce fut à son tour de se montrer suffisant alors qu'elle lui faisait remarquer avec justesse le repos dont il avait besoin. « Je ... Ne pensais pas vous trouvez ici. Pour être tout à fait honnête, j'ai fais le mur. Si je reste allongé une seconde de plus je crains que votre mère ne doive me décrocher du plafond.  » plaisanta-t-il en lançant un regard au château d'or il espérait qu'on ne le verrait pas trop: il n'avait guère envie d'être ligoté dans son lit pour le reste de sa lune passée à La Veuve. « Mon frère sera tout à fait à même de vous conter combien il est vain de tenter de me maintenir en place. Je ne suis guère homme à apprécier demeurer au lit.  » tenta-t-il de justifier avant qu'une idée ne traverse son esprit et qu'un sourire légèrement moqueur ne se dessine sur ses lèvres. Après tout, il ne semblait pas être le seul à ne pas être là où on l'attendait. « Pardonnez moi mais ... Il me semble qu'il y a quelque chose de différents chez vous, ma dame.  » fit-il innocemment remarqué, passant sciemment sous silence la tenue éminemment masculine de la jeune fille.

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@Robar Royce & Rhéa Flint

Difficile de rester calme lorsque sa mère ne cessait de la sermonner à propos de son comportement. Rhéa savait parfaitement qu'elle n'était pas la fille la plus exemplaire qui existait, mais elle faisait de son mieux tout en respectant - plus ou moins - sa véritable personnalité. Hors de question qu'elle ne pratique pas l'art du combat durant un mois entier parce que des inconnus étaient dans sa demeure ! Elle en était bien incapable. Les Royce pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient d'elle, ça ne la dérangeait absolument pas. Elle ne voulait juste pas amener honte et déshonneur à sa famille parce qu'une femme, en l’occurrence leur fille aînée, se battait à l'épée et tirait à l'arc. C'était tout bonnement impensable pour elle. Elle avait beau les détester lorsqu'ils lui refusaient certaines choses, elle leur portait tout de même un amour et un respect profond.

Mais son amour pour les armes et le combat l'avait poussée, ce matin-là, à sortir de son lit et à s'entraîner. Quatre jours. Quatre longues journées durant lesquelles elle n'avait pas touché ni à ses armes, ni à ses tuniques, se contentant de garder une de ses affreuses robes pour faire plaisir à ses parents. Même si cela pouvait paraître ridiculement court, c'était déjà une épreuve pour la jeune fille qui s'entraînait tous les jours sans exception en temps normal.

Aussi discrète qu'une souris, elle était donc sortie dans la cour pour tirer à l'arc, mais Ser Robar Royce l'avait interrompue. Elle ne pouvait pas dire qu'elle ne l'aimait pas, elle ne le connaissait absolument pas. Depuis qu'ils étaient arrivés, elle avait seulement fait bonne figure devant eux. Rhéa n'avait absolument pas cherché à apprendre à les connaître étant donné qu'à cause d'eux, elle était obligée de porter des robes.

Après une révérence tout bonnement ridicule, elle se redressa et toisa le blond d'un regard aussi neutre que possible.

« Lady Rhéa ! Je ne suis que chevalier ma dame. Un simple Ser est amplement suffisant je vous assure. »

Les pas de la jeune fille la menèrent vers ses flèches qu'elle retira d'un geste brusque, trahissant frustration et colère qu'elle cachait tant bien que mal. Elle détestait par-dessus tout qu'on l'appelle Lady, mais elle ne pouvait pas faire le moindre commentaire alors elle déchargea ses sentiments négatifs sur l'arrachage de ses flèches.
Elle ne pipa mot face aux dires du chevalier mais elle haussa tout de même un sourcil. Il pouvait bien dire ce qu'il voulait, elle l'appellerait "Lord" quand même. Peut-être serait-ce par pur esprit de contradiction, peut-être parce qu'elle était tout de même éduquée et qu'elle ne pourrait pas s'en empêcher.

Après avoir rangé toutes les flèches dans son carquois, elle prit la dernière et repartit vers Robar qui l'observait attentivement. La flèche cassée en main, elle l'observa à son tour avant de lui faire remarquer qu'il n'avait rien à faire ici et qu'il devrait plutôt se reposer. Un petit sourire amer - et moqueur - accompagnant ses paroles. Elle plissa cependant les yeux en entendant sa réponse, partagée entre l'envie de rire et celle d'afficher une petite grimace.

« Je ... Ne pensais pas vous trouvez ici. Pour être tout à fait honnête, j'ai fais le mur. Si je reste allongé une seconde de plus je crains que votre mère ne doive me décrocher du plafond. »

« Et où vouliez-vous me trouver ? Je vis dans ce château, Lord Royce, lâcha-t-elle dans un premier temps (en appuyant sur ses deux derniers mots) avant de soupirer. Si Mère vous attrape, je ne donne par cher de votre peau. Ce n'était pas très malin de votre part de venir dans cette cour, il aurait plutôt fallu aller dans un endroit plus... discret. »

« Mon frère sera tout à fait à même de vous conter combien il est vain de tenter de me maintenir en place. Je ne suis guère homme à apprécier demeurer au lit.  »

Rhéa ne pouvait que le comprendre. Elle savait au combien c'était lassant de ne rien pouvoir faire, surtout lorsque vous étiez habitué à être tout le temps en mouvement, tout le temps occupé. Elle hocha lentement la tête avec d'afficher un petit sourire compréhensif.

« Je dois avouer que je suis un peu comme vous. Il m'est bien difficile de rester sage et courtoise alors que j'ai l'habitude de croiser le fer avec un de mes frères, lui dit-elle sans réfléchir. »

La brune se mordilla la lèvre inférieure, consciente qu'elle avait peut-être un peu trop dit. Enfin, de toute façon, il l'avait vu en train de tirer à l'arc. Elle serra la flèche qu'elle tenait en main avant de la plier pour finir de la briser. Lorsque ce fut fait, elle la laissa tomber sur le sol. Son regard remonta vers le visage du chevalier et elle pencha légèrement la tête sur le côté en l'entendant reprendre de plus belle la conversation.

« Pardonnez moi mais ... Il me semble qu'il y a quelque chose de différents chez vous, ma dame. »

Déjà, le sourire moqueur qu'il arborait ne lui plaisait guère. Mais ce fut encore pire lorsqu'elle entendit ses propos. Figée par la stupeur, elle resta silencieuse quelques instants avant de froncer ses sourcils et de s'approcher de lui d'un pas vif. Elle détestait qu'on la juge, et s'il faisait l'erreur de le faire, elle lui en ferait passer l'envie. Nettement plus proche de lui à présent, peut-être trop pour que ce soit normal, elle baissa les yeux sur sa propre tenue. Il était vrai qu'elle n'arborait ni les vêtements, ni les coiffures typiques du Nord, bien au contraire. Sa peau était recouverte par une tunique en cuir sombre ainsi qu'un pantalon de la même matière et ses longs cheveux bruns étaient tressés d'un seul côté avec des fils de différentes couleurs. Son épée pendait à sa hanche et bougeait nonchalamment à chacun de ses pas. Il est vrai qu'en ce instant, elle ressemblait plus à une pauvre fille qui se donnait un genre en jouant à l'épée qu'à une dame de noble famille. Mais quoi de plus normal ? Elle n'était pas une dame.

Les dents serrées, elle se retint de lui sortir une réplique désagréable. A la place, elle releva la tête vers lui, planta un regard un peu trop assassin dans le sien pour qu'elle paraisse calme et elle entra dans son jeu.

« Mais je vous en prie Ser. Continuez sur votre lancée, qu'ai-je de si différent par rapport aux autres ? demanda-t-elle avec un sourire pincé par la frustration. Si par différent vous parlez de ma beauté, je suis tout à fait d'accord avec vous, je suis exceptionnelle, cru-t-elle bon d'ajouter avec, cette fois-ci, un grand sourire malicieux au coin des lèvres. »

Rhéa faisait la fière mais elle ne pensait absolument pas un mot de ce qu'elle disait. Peut-être se donnait-elle un genre, finalement.

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Il semblait que la jeune Flint soit désireuse d'en découdre: son air bagarreur et son entêtement à lui donner un titre qui n'était pas le sien témoignait d'une envie, visible aux yeux du Royce, de se lancer dans un tour de force visant à déterminé lequel des deux avait l'ascendant sur l'autre. Malheureusement pour elle, l'année de vie conjugale avec Rhaenys avait été la meilleure école pour ce genre d'exercice et il ne comptait pas se laisser avoir par une jouvencelle de dix huit ans. De plus, la fougue que la jeune nordienne mettait à lui répondre l'amusait, lui rappelant Ysilla et sa répartie tout aussi retentissante lorsqu'elle était encore jeune fille à Roches-aux-Runes. Prenant une mine faussement réfléchie et innocente, Robar rétorqua d'un ton ironique. « Je ne sais pas, sans doute dans quelques salons à broder de jolis motifs à l'éffigie de votre Maison. Je dois admettre ignorer ce que les nordiennes font de leur temps libre ... Mais peut être accepteriez vous d'éclairer ma lanterne ?  » lui demanda-t-il avec un sourire en coin. La voir enrager des clichés féminins qu'il évoquait le faisait rire: elle n'était pas la première à vouloir aller à l'encontre des conventions, à s'écarter de la norme voulant que les dames soient douces et dociles. Maddy n'avait jamais été docile et c'était bien ce qui lui avait plut. Rhaenys aussi mais il avait eut une toute autre raison de ne guère apprécier l'expérience. De la même manière, lui même sortait des carcans voulant que le fils puiné jalouse l'héritier: bien au contraire, il soutenait Andar dans toutes ses décisions et ne s'était jamais autant réjouis que lors de la naissance des jumeaux, lorsque l'arrivée du jeune Lucas Royce l'avait fait dzscendre de deux places dans l'ordre de succession. « Tiens donc ? Ainsi voilà deux âmes entêtées bien loin de là où on les attends ...  » fit-il remarquer avec humour. Ils semblaient évidents qu'ils n'étaient pas les deux personnes les plus dociles de ce château: lui faisant le mur de sa chambre de convalescence, elle quittant ses robes pour tirer à l'arc au beau milieu d'une cour enneigée. Finalement, ils se ressemblaient peut être bien plus qu'il ne le pensait ...

Cependant, Robar n'était pas le seul à vouloir rire et la jeune fille sembla vouloir s'amuser des allusions du chevalier, éludant la question initiale pour la retourner contre son propriétaire. Décidément ! Il n'allait pas s'ennuyer à La Veuve ! « Jamais je n'oserai vous comparer à une autre voyons. J'ai reçu une éducation de noble bien que je ressemble plus à un infirme qu'autre chose en ce moment.  » dit-il, désignant ses vêtements qui n'avait rien d'aussi flamboyant que son habituelle armure écarlate ou ses cheveux en bataille. Plaçant sa main valide sous son menton, il fit mine de considérer l'apparence de Rhéa, avec un air profondément sévère.  « Je pensais plutôt au diner ... Peut être était-ce ... Vos cheveux ou ... Hum ... Le teint de votre peau que la neige met merveilleusement en valeur ?  »  lui dit-il avec un regard charmeur: si elle voulait jouer, elle n'allait pas être déçue. Après tout, il n'avait que six années de plus qu'elle et elle était tout à fait capable de se défendre toute seule: s'il ne pouvait pas la bousculer sur ses étranges habitudes de se travestir pour jouer les archers dans des cours désertes, il parviendrait à la faire sortir de ses gonds autrement ! Détournant le regard de la silhouette fine de la Flint, il lança un coup d'oeil vers le château et les quelques lumières qui transparaissaient des fenêtres. « Mais si je dois le prêter à l'exercice alors oui, vous êtes sans doute la plus belle dame qu'il m'ait été donné de voir depuis que j'ai passé la frontière du Nord.  » lui concéda-t-il volontiers avant d'ajouter avec un sourire moqueur. « Lady Stark est un peu ... Âgée pour moi.  » Bien sur, sa route n'avait pas croisée que celle de l'ancienne Dame du Nord: de nombreuses nordiennes s'étaient vaillamment battue sur le champ de bataille, mais il se doutait que si Lord Flint avait intimé à sa fille de demeurer à La Veuve, c'était pour la protéger. Remuer le couteau dans la plaie d'un égo déjà malmené par l'autorité paternelle serait à coup sur un suicide.

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@Robar Royce & Rhéa Flint

Il est vrai que Rhéa adorait avoir le dessus sur les hommes, surtout sur ceux qui se moquaient d'elle et de ses passions. Le chevalier n'allait très certainement pas faire exception, il la cherchait, il la trouverait, c'était aussi simple que cela. Surtout que la jeune nordienne n'était pas réputée pour sa patience, loin de là. Tout ce qu'elle voulait, en cet instant, c'est qu'il la ferme et qu'il arrête d'avoir un ton si... condescendant avec elle. Voilà bien une chose qu'elle ne supportait absolument pas.

« Je ne sais pas, sans doute dans quelques salons à broder de jolis motifs à l’effigie de votre Maison. Je dois admettre ignorer ce que les nordiennes font de leur temps libre ... Mais peut être accepteriez vous d'éclairer ma lanterne ? »

La Flint plissa les yeux, outrée. Ses dents, tout comme ses poings, se serrèrent d'un coup alors qu'elle toisait le Royce avec un semblant de colère, mal maîtrisée, dans le regard. Si elle avait pu, elle lui aurait placé son épée sous sa gorge, mais ce n'était même pas la peine d'y penser, ses parents la puniraient à coup sûr, et ils étaient très imaginatifs lorsqu'il s'agissait de sévir. Au lieu de s'énerver, elle invoqua tout son sang-froid et sa concentration pour afficher un sourire poli, qui trahissait facilement sa frustration. Il devait bien rigoler, de la voir furieuse à ce point. Elle se savait impulsive et par moment, elle regrettait un peu d'avoir hérité de ce trait de caractère.

« Je ne sais pas si vous l'aviez remarqué, Ser, mais je ne suis pas comme les autres nordiennes, lâcha-t-elle tout d'abord, ses paroles légèrement hachée par son manque de self-contrôle. Je crois qu'il faudrait vraiment être idiot pour ne pas voir que je ne suis pas du genre à coudre ou à broder. Enfin, je vous pardonne, vous n'êtes qu'un chevalier après tout, peut-être n'avez-vous pas conscience de ces choses-là. »

Sa petite tirade terminée, la brune se détourna d'un geste vif pour récupérer son manteau qui était posé sur une barre d'attache pour les chevaux, non loin de là. Elle l'enfila rapidement et émit un soupir soulagé en sentant déjà la chaleur irradier dans son corps. Il est vrai qu'il ne faisait pas très chaud, ces temps-ci, enfin.. il ne faisait jamais très chaud dans le Nord de toute façon. Elle arrangea la fourrure autour de son cou et vérifia que son arme était bien à portée de main avant de se tourner de nouveau vers Robar.

« Tiens donc ? Ainsi voilà deux âmes entêtées bien loin de là où on les attends ... »

Elle préféra ne pas répondre, seul un fin sourire se dessina sur ses lèvres, témoignant de son amusement. Cependant, celui-ci disparut aussi vite qu'il était arrivé et elle fronça ses sourcils en entendant les paroles du chevalier.

« Jamais je n'oserai vous comparer à une autre voyons. J'ai reçu une éducation de noble bien que je ressemble plus à un infirme qu'autre chose en ce moment. »

« Vous ressemblez surtout à un arriéré qui juge avant de connaître, grogna-t-elle, de mauvaise foi. »

Le regard qu'il lui porta ensuite, mi-sérieux, mi-sévère, la fit légèrement frissonner et elle croisa ses bras sur sa poitrine avant de se redresser pour reprendre un peu de contenance. Elle n'allait tout de même pas se laisser dominer de cette manière, ce serait tout à fait indécent de sa part.

« Je pensais plutôt au diner ... Peut être était-ce ... Vos cheveux ou ... Hum ... Le teint de votre peau que la neige met merveilleusement en valeur ? »

Rhéa sentit ses joues chauffer d'un coup et sa mine se renfrogna encore un peu plus. A quoi jouait-il, au juste ? Elle ne trouva même pas quoi dire pour lui retirer cet air satisfait et charmeur de son visage ce qui la fit virer au rouge encore un peu plus. Elle n'avait pas l'habitude de faire face à ce genre de situation et elle n'avait aucune idée de comment réagir ou quoi dire. Et ce qui l'énervait et la frustrait d'autant plus, c'est qu'elle était tout de même ravie qu'on lui fasse un compliment. Il fallait dire que ce n'est pas quelque chose qui lui arrivait tous les matins. Il y avait bien ses frères qui la complimentaient, mais ce n'était pas du tout pareil.

« Mais si je dois le prêter à l'exercice alors oui, vous êtes sans doute la plus belle dame qu'il m'ait été donné de voir depuis que j'ai passé la frontière du Nord. »

Cette fois-ci, ses joues prirent une couleur cramoisie et elle détourna le regard d'un coup, préférant échapper à son regard plutôt que de l'affronter de face. Ce qu'elle avait l'air faible en cet instant... Elle se serait giflée.

« Lady Stark est un peu ... Âgée pour moi. »

La colère la submergea d'un coup et elle manqua de lui sauter dessus pour lui faire ravaler ses paroles. Ce qu'il pouvait être condescendant ! En plus d'être complètement tombée dans le panneau, elle était désormais aussi rouge qu'une écrevisse. Rhéa avait très clairement envie de le tuer et elle cherchait rapidement quoi dire avant que la situation n'empire.

« J-Je..., balbutia-t-elle, clairement mal à l'aise. »

Un grognement de frustration lui échappa, ce qu'elle pouvait être niaise par moment... Il lui avait fait perdre sa langue et elle ne savait même plus quoi dire pour se défendre. Elle était de plus en plus rouge et évitait son regard du mieux qu'elle le pouvait tout en restant face à lui. La Flint n'avait aucune solution de repli et devait donc se contenter de le foudroyer du regard tout en se contenant pour ne pas le tuer tout de suite.

Décidément, cette conversation lui réservait bien des surprises...

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Il eut un sourire amusé: la demoiselle ne marchait pas dans la combine, elle y courrait. Elle possédait la même fougue qu'Ysilla ou Maddy, l'esprit du Nord en plus bien sur, et Robar savait que dire pour lacé davantage un esprit en tel décalage avec les normes sudistes des activités féminines. Il ne manqua pas d'afficher la lueur victorieuse de son regard sur ses lèvres lorsqu'il l'entendit pester contre les propos visiblement bien trop rétrogrades qu'il avait pu avoir. Levant les mains en signe d'apaisement le chevalier prit une mine faussement contrit en lui rappelant les raisons de sa présence. « Je n'ai guère eut le loisir d'admirer quelconque nordienne avant vous, ma Dame.  » dit-il avec un sourire en coin, calant son bras valide contre sa hanche. « Les rares qui m'ont été donné d'admirer avait l'esprit à la bataille plus qu'à tout autre chose.  » nota-t-il en songeant aux quelques nordiennes qu'il avait pu croiser à Winterfell et dont les tenues trahissait le combat passée. Tout comme les hommes, certaines n'avaient quitté le champ de bataille, l'esprit à jamais prisonnier de cette longue nuit sous les remparts de Winterfell. « Mais oserais-je avoir imaginer que vous possédiez bien de qualité que le simple maniement d'un arc ? Sans doute ... Je ne suis qu'un chevalier idiot après tout  » ajouta le blond en reprenant son sourire taquin. Après tout, l'un n'empêchait pas l'autre ? Il avait bien vu Lady Wynafryd aux côtés de Rhaenys dans ce quotidien de dame de compagnie avant de la croiser en tenue de combattante après la bataille. Cependant, il comprit, au ton employé par la jeune Flint, que cela demeurait un sujet sensible: un manque de confiance ou quelques railleries auraient sans doute aiguiser les sens de la jeune fille qui devait se sentir agressée à la moindre mention de son passe temps pour le moins impromptu. Il n'avait rien contre cette idée: épée ou arc, nord ou val quelle différence cela faisait-il ? Son amie Teora était bien une archère accomplie sans qu'il n'eut jamais à moquer ce talent. Pourquoi donc réagir de la sorte ? Robar ne s'y attarda guère plus: Rhéa Flint était encore une inconnue et que pouvait-il faire des états d'âme d'une pastourelle ?   Il prit un air faussement outré face aux paroles agacée de la nordienne: un arriéré ? Voilà un nom d'oiseau qu'on ne lui avait jamais donné encore, songea-t-il avec humour bien qu'il tiqua légèrement à cette mention. « Que de mots blessants Lady Rhéa. Moi qui en demandait justement qu'à faire plus ample connaissance avec vous.  » Le ton était ouvertement théâtral, le sourire était à nouveau de retour. Au moins cette petite pique avait-elle eut le mérite de le sortir de sa torpeur: s'apesentir sur ses blessures et son états ne lui ressemblaient pas et, bien au contraire, il n'avait qu'une hâte: pouvoir retirer son bras de cette écharpe handicapante afin de vérifier que ses réflexes étaient toujours bien présents. Si tournoi il y avait dans les prochaines lunes, il se devrait de décliner l'invitation - ce qui n'était pas plus mal au vue de ses dernières performance- mais il espérait que la blessure que lui avait infligé le Marcheur ne signifiait pas la fin de sa carrière militaire.

Il fut cependant décontenancé de la voir réagir aussi vite à ses plaisanteries. Le rose qui vint coloré ses joues était des plus délicats et dans ce paysage enneigé, cela lui donnait une allure presque divine. Robar était habitué à charmer les femmes: bien avant son mariage avec la princesse, il n'avait guère était regardant sur les origines de ses conquêtes et se plaisait à dire à Andar qu'il ne faisait que satisfaire les désirs de ces dames. Bien sur, le retour de Maddy avait changé bien des choses et bien que le chevalier n'eut cessé de courtiser quelques servantes de Roches-aux-Runes ou paysannes des environs, il y avait une forme d'étrange fidélité dans la récurrence de leurs étreintes charnelles. Puis, il y avait eut Rhaenys. Maddy avait quitté Roches-aux-Runes dès l'annonce des fiançailles de son amant et de la princesse ensoleillée et il aurait été idiot que de les bruits de ses aventures sans lendemain arrivent aux oreilles d'un roi qui lui donnait la main de sa fille. Malheureusement, Rhaenys ne fut guère charmé par sa personne et la réciproque était aussi valable: la princesse avait beau jouir d'atout physique qu'il ne pouvait nier, le couple ne s'entendait guère. Des fiançailles désastreuses qui débouchèrent sur un mariage tout aussi catastrophique. La haute naissance de son épouse retenait Robar d'avoir quelques aventures extra conjugale: il se devait d'honorer sa femme et cette union, et saisit la première occasion, dès l'annonce de la grossesse de la princesse, pour cesser de partager sa couche. Un couple sur le papier qui n'avait même pas pu nouer d'amitié et dont la fin, inévitable, avait été précipité par la perte de leur enfant à naitre et la révélation des terribles causes de cette mort prématurée. Ainsi, depuis plus d'un an, Robar n'avait cherché à courtiser une femme et la réaction soudaine de Rhéa le troubla bien plus qu'il ne l'aurait désiré. Il tacha cependant de se tenir: par respect pour son hôte autant que pour la jouvencelle, il se devait de garder l'esprit clair, alerte et de se souvenir que les beautés nordiennes ne l'aideraient pas davantage à se séparer de sa femme. « Vous semblez soudainement souffrante, ma dame.  » dit-il en reprenant la distance taquine du début de leur échange. « Peut-être puis-je vous proposer une promenade ? Vous seriez une hôtesse exemplaire d'aider un pauvre blessé tel que moi à prendre un brin d'air ...  » Il voulait aussi éviter que leur présence, statique dans cette cour, n'éveille les soupçons: loin des regards, cela pourrait passer pour un rendez-vous clandestins et il ne doutait pas que Lord Byron ayant entendu ses exploits de célibataire, ne soit guère ravi de voir sa fille adorée sans chaperon, loin des habitants du château.

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@Robar Royce & Rhéa Flint

Rhéa était impulsive, trop parfois. Elle ne pouvait pas s'empêcher de répondre, de façon plus ou moins acerbe, aux critiques et aux moqueries. Elle savait parfaitement qu'un jour, ce trait de caractère, bien trop présent chez elle, lui ferait défaut. Elle ne cherchait cependant pas à changer, loin de là. Cela lui permettait de se protéger des autres et au fond, ce n'était pas plus mal.

Cet air victorieux qu'il avait sur le visage ne faisait que renforcer sa fureur et visiblement, il le savait puisqu'il en jouait, affichant même un fin sourire. Heureusement pour lui, la jeune nordienne avait décidé de faire preuve d'un peu de sel-contrôle : elle s'efforça donc à rester la plus calme possible face aux piques répétées du blond qui lui faisait face. Néanmoins, lorsque le chevalier tendit ses mains devant lui en signe d’apaisement, elle faillit presque se calmer. Presque. C'était avant de voir sa mine faussement contrite pour tenter de calmer le jeu. Ne savait-il pas être vrai ? Elle avait la terrible impression que tout de lui était faux, allant de ses paroles à son sourire. C'était agaçant.

« Je n'ai guère eut le loisir d'admirer quelconque nordienne avant vous, ma Dame. Les rares qui m'ont été donné d'admirer avait l'esprit à la bataille plus qu'à tout autre chose. »

Elle serra les dents et les poings. Ce n'était pas pour les mêmes raisons que quelques temps auparavant. Cette fois-ci, il lui avait douloureusement rappelé qu'elle n'avait pas participé à la bataille de Winterfell. Déjà que ça avait été dur de supporter les réflexions de sa famille, si lui commençait à lui lancer des piques sur ce sujet, elle allait craquer et très certainement lui hurler dessus. Cependant, au lieu de s'énerver, elle fit de son mieux pour rester tout à fait calme avant de lui répondre.

« Vous auriez dû y venir auparavant. Il y faisait moins froid, durant l'été, se contenta-t-elle de dire, la gorge nouée. »

Rhéa savait qu'elle n'aurait pas dû être en colère après son père, il n'avait voulu que la protéger. Mais au fond d'elle, elle n'arrivait pas à le pardonner, pas alors qu'il savait que c'était important pour elle d'aller faire ses preuves en dehors de La Veuve. Elle était téméraire, parfois trop, et la façon dont Byron l'avait congédiée l'avait terriblement blessée.

« Mais oserais-je avoir imaginer que vous possédiez bien de qualité que le simple maniement d'une rapière ? Sans doute ... Je ne suis qu'un chevalier idiot après tout. »

Voilà qu'elle regrettait ses paroles, désormais. Elle savait qu'elle avait peut-être été un peu loin, mais le mal était fait, les mots, sous la colère, avaient passé la barrière de ses lèvres. Un soupir s'échappa de ses lèvres et elle préféra détourner le regard pour ne pas répondre. Elle n'avait pas vraiment voulu le blesser et même s'il affichait un sourire taquin aux lèvres, elle se doutait que ses paroles avaient fait mouche. Il ne pouvait pas en être autrement après tout.

Lorsqu'elle vit sa tête alors qu'elle l'avait traité d'arriéré, elle eut envie de se pendre. Bon sang, il était un invité et elle se comportait de la plus mauvaise des manières avec lui. Si Lyessa l'apprenait, elle ne vendait pas cher de sa peau. Un fin sourire contrit vint habiller ses lèvres alors qu'elle le regardait de nouveau en face, un peu mal à l'aise. Encore une fois, ses propos avaient dépassé sa pensée et elle s'en mordait les doigts...

« Que de mots blessants Lady Rhéa. Moi qui en demandait justement qu'à faire plus ample connaissance avec vous. »

« Je... Je suis désolée, marmonna-t-elle alors. Vous êtes un invité et je me comporte de la pire des façons, veuillez m'en excuser. »

Lorsqu'il retrouva le sourire, le sien vint fleurir sur ses lèvres également. Elle n'avait pas voulu être aussi acerbe, mais le fait qu'elle soit en mauvaise entente avec sa famille, que la bataille lui ait été refusée et que des invités se trouvent chez elle la stressait et la mettait sur les nerfs. Elle espérait alors qu'il accepterait ses excuses. Déjà qu'elle avait souvent du mal à reconnaître ses fautes, surtout avec les siens, s'il les refusait elle se retrouverait dans une belle position.

Rhéa ne cessait d'osciller entre la colère, la consternation, le malaise et une étrange timidité. Ce que ça pouvait être lassant ! Jamais elle n'avait réagi de cette manière avec un autre homme, mais Robar Royce avait le don de la mettre dans tout ses états.

Lorsqu'il la vit rougir, sa tête changea du tout au tout et la fureur de la nordienne se calma. Elle avait l'impression de tout faire de travers, avec lui. Pourquoi semblait-il si décontenancé, tout à coup ? Était-ce à cause d'elle et de sa réaction ? Elle aurait bien voulu dire quelque chose, mais ses mots se perdaient dès qu'elle tentait d'ouvrir la bouche. Qu'aurait-elle pu dire de toute façon ? Qu'elle était désolée de réagir ainsi ? Qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on la complimente ? Tout ce qui lui venait était terriblement puéril, si bien qu'elle se tut durant quelques instants, incapable de parler.

Lorsqu'il se reprit, il semblait toujours autant troublé et la brune se trouvait de plus en plus mal à l'aise. Elle n'avait pas voulu le mettre dans cet état, loin de là, surtout qu'elle ne comprenait pas vraiment sa réaction.

« Vous semblez soudainement souffrante, ma dame. »

« Par pitié, cessez donc de m'appeler "ma dame", je déteste ce surnom et tout ce qu'il implique, lui dit-elle finalement, affichant un petit sourire contrit. Un simple Rhéa suffira. Elle marqua une petite pause. Et cessez de vous moquer de moi, je ne trouve vraiment pas ça drôle, grogna-t-elle, grincheuse. »

« Peut-être puis-je vous proposer une promenade ? Vous seriez une hôtesse exemplaire d'aider un pauvre blessé tel que moi à prendre un brin d'air ... »

Rhéa sembla peser le pour et le contre durant quelques instants. Qu'est-ce que ses parents diraient, s'ils la trouvaient en compagnie du chevalier hors de leur demeure ? Cependant, elle n'avait aucune envie d'entendre les moqueries de ses frères, elle finit donc par réajuster son manteau avant d'hocher doucement la tête.

« Avec plaisir, Ser Robar, lui dit-elle finalement. Je suis une bien piètre hôte, vous m'en voyez désolée. »

Elle hésita un instant en le voyant lui tendre son bras gauche et finalement, elle y glissa le sien pour se rapprocher de lui. Au moins, il ne verrait peut-être pas ses joues reprendre une couleur rosée face à cette soudaine proximité.

« Venez, il vaut mieux passer par derrière. Si mère nous attrape, je crains que s'en soit fini de nous, ajouta-t-elle en le guidant tranquillement jusqu'à la sortie du château qu'elle empruntait pour s'enfuir de manière clandestine. »

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Il sentait qu'il avait touché un point sensible bien qu'il en ignora la nature. Ses mots avaient heurté la jeune fille et il lui aurait fallut être aveugle pour ne pas avoir que sa remarque n'avait pas été prise comme les précédentes. Loin de rouspiller comme il s'y attendait, elle ne lui offrit qu'un ironique rappel aux saisons plus agréables que l'hiver et il haussa un sourcils, surprit. « Il est vrai. Mon frère m'a d'ailleurs apprit que nos fiefs n'étaient séparés que par dix jours de navigation ... Quel dommage que je n'ai eu la chance de venir découvrir votre demeure plus tôt.  » Le ton se voulait moins moqueur, la langue moins joueuse. Quelque part, Robar regrettait d'avoir été trop loin: il avait froissé l'égo de la jeune fille ou appuyer sur un fait douloureux et il n'y avait plus d'amusement du tout, dans la mine sombre qu'affichait la jeune Flint. Un étrange malaise s'installa jusqu'à ce que, rebondissant, Robar n'arrache des excuses à demi-mot de la part de la demoiselle. Ce n'était pas vraiment ce à quoi il s'attendait, plus rieur que sérieux, mais il comprit qu'elle même avait noté avoir été trop loin. Au final, ils se ressemblaient bien plus qu'elle ne voulait bien l'admettre. « Je n'en ferai rien. C'était une plaisanterie de mauvais gout, c'est à moi de m'excuser Lady Rhéa. J'ai tendance à oublier où se situe les limites de l'acceptable.  » reconnut-il avec humilité en lui offrant une révérence quelque peu rigide en raison de son bras immobilisé. Toutes les femmes n'étaient pas Ysilla à lui rendre coup pour coup, toutes n'étaient pas Maddy à le renvoyer à ce qu'il était censé être. Rhéa Flint était une jeune fille et, avec presque sept années de plus, c'était à lui de montrer l'exemple. De la même manière, jouer un tel jeu avec elle était dangereux: elle était la fille du seigneur des lieux, innocente et novice en la matière et lui était marié. A une femme qu'il ne pouvait supporter et sans doute promit à une abstinence des plus douloureuses, mais marié malgré tout. Une fois de plus, il devait montrer l'exemple sans quoi, blessures ou non, Andar tout comme Lord Byron le jetteraient dans le premier bateau venu. S'il n'était pas puni en étant envoyé au Mur avant. Et la chasteté des frères jurés de la Garde ne le tentait guère. « J'espère que mon comportement ne vous aura causé aucun désagrément.  » ajouta-t-il à voix basse, la gorge quelque peu nouée par ses récentes réfléxions.

Il ne put retenir le rire sincère en la voyant râler une fois de plus. « Alors dites moi, comment dois-je vous appeler ?  » lui dit-il avec un nouveau sourire, tentant de calmer le rire qui le secouait encore. Il se demandait bien à quelles obligations la jeune femme cherchait à se soustraire, qu'est-ce qui pouvait bien la mettre dans un tel état. Il n'en demanda a plus pour le moment, gardant ce détails dans un coin de son esprit pour plus tard. Lui tendant son bras valide, il la vit hésiter: la rebutait-il tant ou craignait-elle de lui faire mal ? Il n'eut sa réponse qu'en la voyant prendre son bras valide, s'excusant à nouveau tandis qu'il chassait ses paroles d'un mouvement de tête. « Théoriquement, vous n'avez en rien faillit à vos devoir. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu ma soeur balader les blessés de Roches-aux-Runes dans ses jeunes années ...  » lui dit-il en songeant avec un pincement au coeur à Ysilla. Où était-elle à présent ? Avait-elle reprit la route du Val ou son état la gardait-il auprès des mestres de la Citadelle. Andar lui avait assuré qu'elle avait été mise en courant des conséquences de la guerre, qu'elle les savait tous les deux vivants. Mais il s'en voulait de ne pouvoir lui écrire de lui même: son bras dominant ayant été réduit en charpie par les spectres. Il lui faudrait tout réapprendre et d'ici là, il devrait dicter ses lettres. Cette idée lui était insupportable, d'autant plus quand dans son esprit, s'imposait une nouvelle vision des choses, du monde et de son avenir. Se laissant guider, Robar sorti de ses pensées en entendant  sa comparse de promenade proposer de s'esquiver par une sortie à l'abris des regard. Il lui offrit un nouveau regard surprit, fronçant légèrement les sourcils. « Ne craignez vous donc pas ce qu'il pourrait advenir si l'on nous prenait la main dans le sac ?  » demanda-t-il avec un sourcil en l'air avant de préciser sa pensée. « Loin de moi l'envie de vous dire non mais ... Vous êtes une jeune fille, célibataire et de noble naissance. Que pourrait-on dire de vous savoir seule, sans chaperon, avec un homme ?  » Il n'y avait plus d'humour mais une réelle inquiétude: il ne voulait causer de tort à personne, ni à Rhéa Flint, ni à sa famille, mais il n'était pas sans savoir les conséquences qu'une vilaine rumeur pouvait avoir sur la réputation des dames.

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Rhéa vit parfaitement que son brusque changement d'humeur et de comportement avait surpris le chevalier mais elle ne s'en inquiéta pas. De toute façon, ce n'était absolument pas ses affaires et elle préférait éviter d'ébruiter le fait qu'elle s'était rendue clandestinement sur le navire de son paternel pour participer à la bataille de Winterfell. Non seulement cela ferait honte à sa famille mais en plus, elle n'avait pas vraiment eu le bon comportement face à son père. Il est vrai que lui hurler dessus n'avait pas été la plus brillante de ses idées et elle préférait que personne ne soit au courant.

« Il est vrai. Mon frère m'a d'ailleurs apprit que nos fiefs n'étaient séparés que par dix jours de navigation ... Quel dommage que je n'ai eu la chance de venir découvrir votre demeure plus tôt. »

La jeune fille releva la tête et croisa le regard de Robar, surprise. Il y avait seulement dix jours entre La Veuve et Roches-aux-Runes ? Elle en était quelque peu étonnée, mais il est vrai que se pencher sur la géographie n'était pas tellement sa passion.

« Je n'étais pas au courant avant que vous me le disiez, lâcha-t-elle en affichant un minuscule sourire. Je suis sûre que mon père vous laissera revenir durant l'été. Le paysage sera différent et les gens un peu plus calmes. »

La nordienne finit par s'excuser de son comportement déplorable. Elle avait été bien trop loin, elle en était parfaitement consciente. C'est juste qu'il avait cette manie de prendre de haut et ça l'avait tellement irritée que les mots étaient sortis tout seul, sans qu'il ne réfléchisse. Elle était désormais un peu mal à l'aise, inquiète à l'idée qu'il n'accepte pas ses excuses ou la taquine à nouveau.

« Je n'en ferai rien. C'était une plaisanterie de mauvais gout, c'est à moi de m'excuser Lady Rhéa. J'ai tendance à oublier où se situe les limites de l'acceptable. »

« Qu-Quoi ? Non ! s'exclama-t-elle en secouant ses mains devant elle, les joues rougies. C'est de ma faute, je vous ai poussé dans vos retranchements en allant trop loin. »

Lorsqu'il fit une révérence, quelque peu maladroite à cause de sa blessure, la jeune fille sentit ses joues chauffer de plus belle et elle se détourna quelques instants pour se calmer. Bon sang, il n'avait qu'à dire un mot ou à ne faire qu'un geste et elle se mettait à rougir comme une enfant de dix ans. Elle se serait bien sermonné elle-même, mais le faire devant lui était quelque peu ridicule et surtout, il comprendrait l'origine de son malaise.

Le silence s'installa durant quelques secondes, le temps que chacun trouve ses mots et lorsque la voix de Robar résonna à nouveau, Rhéa consentit à se tourner de nouveau vers lui. Cependant, ses joues étaient toujours aussi rouge. Elle le savait bien, mais ce n'était pas poli de montrer son dos alors qu'il lui parlait. Le ton du chevalier surprit la jeune fille, qui resta pantoise devant lui. Il semblait bien étrange tout à coup, presque désolé. Elle haussa un sourcil, incapable de dire quoi que ce soit pour l'instant.

« J'espère que mon comportement ne vous aura causé aucun désagrément. »

Le silence s'installa durant quelques instants et après avoir légèrement hésité, la nordienne posa sa main sur le bras valide de l'homme en face d'elle. Elle y effectua une petite pression avant de retirer précipitamment sa main, comme si elle s'était brûlée. Bon, ce n'était pas très malin de faire ça, elle ne savait pas trop quoi dire, devait-elle s'excuser pour avoir eu ce geste déplacé.

« Vous n'avez absolument rien fait de mal, murmura-t-elle finalement en affichant un petit sourire réconfortant. »

Finalement, c'est les répliques de Rhéa qui leur permirent de se sortir de cette situation quelque peu désagréable. Lorsque le blond se mit à rire après l'avoir entendu râler, elle afficha un sourire discret, satisfaite de l'avoir déridé.

« Alors dites moi, comment dois-je vous appeler ? »

Elle le vit se retenir de rire et elle pencha légèrement la tête sur le côté, les yeux rieurs et surtout joyeux. Au moins, il savait rire sincèrement, c'était déjà ça. Elle fit mine de réfléchir, prenant son menton entre ses doigts fins, affichant un visage faussement concentré.

« Et bien... Appelez-moi Rhéa, ce sera tout à fait suffisant, lui dit-elle en souriant toujours. Enfin, si cela ne vous va pas, vous pouvez toujours m’appeler "magnifique Rhéa" ou alors "Rhéa, la plus belle jouvencelle nordienne qu'il m'ait été donné de voir", le taquina-t-elle en prenant un ton faussement théâtral, un grand sourire malicieux aux lèvres. »

La jeune fille finit par saisir le bras valide du blessé pour qu'ils aillent se promener un peu. Après tout, elle pouvait bien faire ça pour lui, il était un invité à La Veuve et puis au fond, ça ne la dérangeait pas vraiment. Elle avait déjà prévu de sortir hors de l'enceinte du château de toute façon. Qu'elle soit accompagnée ou non ne changeait absolument rien. Elle finit par s'excuser à nouveau de ne pas être une hôte exemplaire et elle se mit à sourire lorsqu'il chassa ses paroles d'un mouvement de tête alors qu'elle le guidait tranquillement.

« Théoriquement, vous n'avez en rien faillit à vos devoir. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu ma sœur balader les blessés de Roches-aux-Runes dans ses jeunes années ... »

« Oh, si, je vous assure que j'ai faillit à mes devoirs. Regardez comme je vous ai parlé, j'en ai honte désormais, lâcha-t-elle avant de rebondir sur ses paroles. Vous avez donc une sœur en plus de votre frère ? Êtes-vous seulement trois dans votre fratrie ? »

Elle laissa ensuite le silence s'installer, comprenant qu'il en avait besoin. Son regard se riva droit devant elle alors qu'ils cheminaient d'un pas lent. Rhéa finit même par lui proposer de se balader hors du château. Elle avait besoin de respirer un autre air et quoi de mieux qu'une balade ? Elle adorait La Veuve, mais elle adorait encore plus sortir de l'enceinte de sa demeure pour échapper à ses responsabilités ou se promener avec sa monture.

La nordienne vit directement que Robar était surpris et elle se demanda si elle avait bien fait de lui proposer. Elle ne voulait pas qu'il comprenne quelque chose qu'elle n'avait pas dit en lui proposant de sortir, juste tout les deux, seuls. A cette pensée, le rouge lui monta aux joues et elle se retint de pester contre elle-même. Pour qui allait-il la prendre désormais ? Elle n'était pas une putain, loin de là, et elle craignait qu'il ne pense le contraire.

« Ne craignez vous donc pas ce qu'il pourrait advenir si l'on nous prenait la main dans le sac ? Loin de moi l'envie de vous dire non mais ... Vous êtes une jeune fille, célibataire et de noble naissance. Que pourrait-on dire de vous savoir seule, sans chaperon, avec un homme ? »

Il fallait que la brune trouve vite quelque chose à dire avant de se couvrir de ridicule devant lui. Ses joues étaient encore bien rouges. De toute façon, ce qu'elle allait dire ne pouvait pas être pire que la proposition qu'elle venait de faire... Si ?

« Oh, euh.. J-je enfin... Vous êtes un chevalier et je suis persuadée que vous savez vous tenir en compagnie de femmes. Les Seigneurs de La Veuve n'auront rien à dire. Et puis euh... J-je.. Je vous fais confiance, Ser Robar, ajouta-t-elle avant de se rendre compte de ce qu'elle venait de dire. »

Encore une fois, ses mots avaient dépassé sa pensée. Elle plaqua sa main libre contre sa bouche et le sang afflua encore plus vers ses joues qui devinrent cramoisies cette fois-ci. Elle ferma les yeux quelques secondes, priant les Anciens Dieux pour que les mots n'aient pas vraiment passé la barrière de sa bouche, sauf que c'était trop tard. Elle se tendit, s'arrêta même, pour faire face au chevalier, et attendit une réaction, mal à l'aise et incapable de parler.

Ça pouvait décidément être bien pire.

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Robar Royce & @Rhéa Flint

L'Été, cela lui semblait presque idyllique. Bien que le vent lui paraisse moins glacial, Robar ignorait s'ils pouvaient affirmer que le printemps était de retour, après tout, l'épisode du Printemps Trompeur rappelait à tous que la nature était imprévisible et que l'Hiver pouvait parfois revêtir un manteau plus doux avant de redevenir plus dur encore. Où serait-il quand l'Été reviendrait ? Rhaenys aurait-elle réussit à faire acter un divorce ? Le blond n'oubliait pas non plus la révélation choc d'Andar, quelques heures avant la bataille. Maddy avait eut une fille de leur liaison. Une fille qui était la sienne. Que devait-il faire de tout cela ? Il retint un soupire. « Je note l'information dans ce cas. Mais je compte sur vous, Lady Rhéa ... Si nous nous revoyons en Été, j'espère que vous me montrerez ces paysages que vous affectionnez tant ?  » lui répondit-il quasi immédiatement, la gratifiant d'un large sourire entendu comme si ses simples paroles suffisaient à l'engager à cela. Mais les taquineries pouvaient s'avérer malheureuse et se retourner contre son propriétaire, aussi Robar mit il un arrêt à l'escalade d'une petite plaisanterie qui prenait des proportions qu'il ne contrôlait presque plus. A peine ses excuses présentées, la jeune fille l'imita lui arrachant un rire. « Vous vous vraiment jouer à cela ? Je vous rappelle que je ne suis pas fils unique et que je dois être le pire de la fratrie Royce ...  » la prévint-il avec un sourire en coin. Il était vrai qu'Andar, Ysilla et Waymar avaient sans doute plus de maturité que lui à ce sujet, songea-t-il avec humour.

Néanmoins, il remarqua qu'elle commençait à se détendre, se laissant aller à un élan faussement narcissique. Finalement, elle n'était peut être pas aussi sauvage que cela ? Robar se senti sourire à nouveau. « Très bien ô merveilleuse demoiselle Flint.  » dit-il, une pointe de rire dans la voix, lui offrant un clin d'oeil provocateur. Il marqua une pause à sa question, persuadé qu'Andar aurait déjà cracher le morceau au sujet d'Ysilla mais finit par constater que non. Acquiesçant de la tête, il expliqua. « Oui, une cadette. Elle doit avoir quelques années de plus que vous.  » Il songea à sa cadette qu'il avait du laisser à Villevieille pour rejoindre Andar au plus vite. Ysilla avait quitté le Val en début d'année suite à une vilaine chute que le mestre de Rougefort n'avait sut soigner convenablement. Envoyée à la Citadelle pour y suivre les traitements de mestres plus expérimentés, Robar avait profité des festivités des Portes de la Lune pour obtenir l'autorisation d'Andar de rejoindre leur soeur dans le Bief d'où il espérait la ramener. Désireux d'aider Creighton Rougefort à escorter sa femme jusqu'à leur demeure, Robar avait espéré un retour vers le Val après un passage à Port-Réal où il se serait entretenu avec Rhaenys. Bien loin de ses plans, il se trouvait ici et Ysilla ... Et bien il ne savait pas où elle se trouvait mais l'espérait sur la route du retour. « Nous sommes quatre, en réalité. Andar est, bien sur, notre frère aîné. Ensuite, il y a moi puis mon jeune frère Waymar. Il a décidé de prendre le Noir il y a quelques années. Je ne l'ai pas revu depuis qu'il est parti avec mon père en direction du Mur. Et enfin, ma soeur Ysilla, qui n'a rien à envier, en terme de caractère, à nous autre. Elle s'est mariée à un homme de la maison Rougefort et vit avec son époux et son fils à quelques jours de Roches-aux-Runes.  » Il marqua une pause. Bien loin de la fratrie unie des Flint, les Royce étaient à présent éparpillés: entre mariage et vocation, Robar avait souffert de voir ses cadets partir. Mais il savait que Waymar avait besoin de trouver une place dans ce monde et Ysilla ... Suivait le court de sa vie de femme.  « Ma mère est morte juste après la naissance d'Ysilla et mon père n'a jamais désiré se remarier. Nous sommes donc quatre. Et je suis l'oncle de quatre merveilleux neveux et nièces !  » expliqua-t-il avec une petite pointe de tristesse malgré la note optimiste sur laquelle il acheva son histoire. Il peinait à se souvenir du visage de sa mère: les années avaient raison de sa mémoire. Il avait été le dernier à lui parler, le dernier à la voir, et il ne parvenait à se souvenir de son visage. « Mais vous aussi, vous vous y connaissez en fratrie nombreuse, n'est-ce pas ?  » finit-il par dire, cherchant un moyen de changer de sujet.

Son rire n'avait plus rien d'enthousiaste: il était nerveux. Nerveux de ce qu'on pourrait imaginer s'ils étaient aperçut dans les recoins sombres du château sans personne pour les surveiller. Ce n'était pas tant pour lui que pour elle. Et pour sa famille. Grinçant des dents, Robar approuva. « J'ai, effectivement, prêté un serment lorsque j'ai été adoubé.  » Un serment apprit par coeur, que bien des hommes ne respectait qu'à moitié. Il soupira. Que leur apprenait-on dans le Nord ? « Mais prenez garde malgré tout ... Pour beaucoup, cela n'est que des mots. Et bien que je ne vous toucherai pas, je ne peux en dire autant de certains de mes camarades qui pourraient profiter de votre gentillesse et de votre innocence. Cela pourrait être dangereux pour votre réputation, Lady Rhéa.  » prévint-il avec sérieux, les sourcils froncés tandis qu'il songeait au conséquence que cela pouvait avoir. Il considéra subitement le malaise de la jeune fille et change immédiatement de ton. Il avait été trop dur. Rhéa Flint n'était pas Ysilla ou Edmée. « Pardonnez moi, merveilleuse jouvencelle nordienne à la beauté unique.  » ajouta-il avec humour. Un silence gênant s'installa avant qu'il ne reprenne, regardant ailleurs, la foret qui s'approchait à chaque pas. « Et puis ... Qu'est-ce qu'un infirme pourrait bien vous faire après tout. Qui sait, c'est peut être vous qui allez vous jeter sur moi, pauvre âme innocente que je suis.  » ajouta-t-il avec cynisme avant de grimacer, ayant fait un mouvement malheureux de son bras blessé dans son interprétation dramatique de la victime.

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@Robar Royce & Rhéa Flint

« Je note l'information dans ce cas. Mais je compte sur vous, Lady Rhéa ... Si nous nous revoyons en Été, j'espère que vous me montrerez ces paysages que vous affectionnez tant ? »

La Flint, après quelques secondes d'inaction, afficha un fin sourire et hocha la tête. Elle pouvait bien faire ça, et puis de toute façon, elle n'était pas contre l'idée de lui montrer les beaux paysages du Nord.

« Je m'en ferais un plaisir, Ser Royce, lui dit-elle, tout de même quelque peu touchée par ses paroles bien qu'elle n'en comprenne pas tout à fait le sens. »

Rhéa ne parvint même pas à retirer ce petit sourire niais et ridicule qui habillait son visage. Dans d'autres situations, elle se serait irritée de son attitude et se serait arrachée la bouche pour s'empêcher de paraître aussi... intriguée, intéressée... Elle n'avait même pas les mots.

Ils s'excusèrent chacun leur tour pour leurs paroles quelque peu déplacée mais ce fut presque amusant de voir qu'ils récupéraient la faute sur eux-même.

« Vous vous vraiment jouer à cela ? Je vous rappelle que je ne suis pas fils unique et que je dois être le pire de la fratrie Royce ... »

Elle afficha un air faussement outré et perdu avant de poser une main sur son cœur.

« Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler, Ser. Vous êtes une véritable énigme à mes yeux , ajouta-t-elle du bout des lèvres, une étincelle de malice dans le regard. »

Rhéa se laissa finalement aller à quelques plaisanteries et elle finit même par taquiner le chevalier en lui conseillant beaucoup d'idioties pour la nommer. En voyant qu'il rentrait dans son jeu, elle fut satisfaite et retint un petit rire en entendant ses paroles pleines d'humour et son petit clin d’œil provocateur, qui ne manqua pas de faire légèrement rougir ses joues.

« Très bien ô merveilleuse demoiselle Flint. »

Elle laissa le silence s'installer quelques secondes, neutre, avant d'afficher un grand sourire éclatant, plus que satisfaite.

« Parfait. Vous apprenez vite. Vous n'êtes pas aussi idiot que je ne le pensais, lâcha-t-elle en glissant ses deux mains derrière son dos. »

Nouvelle excuse cachée. Le regard de la nordienne luisait de malice et elle portait un regard appréciateur sur l'homme en face d'elle, satisfaite qu'il ne se soit emporté à cause des ses précédentes paroles. Elle finit même par lui poser quelques questions pour relancer la conversation mais surtout par réelle curiosité. Cet homme l'intriguait et elle avait terriblement envie d'en savoir plus même si elle ne l'avouerait jamais.

« Oui, une cadette. Elle doit avoir quelques années de plus que vous. Nous sommes quatre, en réalité. Andar est, bien sur, notre frère aîné. Ensuite, il y a moi puis mon jeune frère Waymar. Il a décidé de prendre le Noir il y a quelques années. Je ne l'ai pas revu depuis qu'il est parti avec mon père en direction du Mur. Et enfin, ma sœur Ysilla, qui n'a rien à envier, en terme de caractère, à nous autre. Elle s'est mariée à un homme de la maison Rougefort et vit avec son époux et son fils à quelques jours de Roches-aux-Runes. »

Elle le laissa patiemment continuer, toute étincelle de malice éteinte dans son regard. Il y avait une telle nostalgie dans sa voix lorsqu'il parlait de sa famille et surtout de sa petite sœur, que le cœur de la jeune fille se serra dans sa poitrine alors qu'elle l'observait sans l'interrompre, consciente qu'il n'avait pas terminé. Peut-être n'avait-elle pas la même relation que lui et Ysilla, mais elle pouvait aisément comprendre sa peine de savoir sa sœur si éloignée de lui. Robin était un fragment de son âme et elle savait qu'elle ne vivrait pas bien le fait d'être loin de lui. Peut-être était-ce aussi pour cette raison qu'elle refusait de se marier...

« Ma mère est morte juste après la naissance d'Ysilla et mon père n'a jamais désiré se remarier. Nous sommes donc quatre. Et je suis l'oncle de quatre merveilleux neveux et nièces ! Mais vous aussi, vous vous y connaissez en fratrie nombreuse, n'est-ce pas ? »

La surprise passa sur le visage de Rhéa face à cette annonce et elle ne répondit pas à sa question. Il paraissait presque enjoué mais Rhéa avait suffisamment l'habitude d'analyser les gens pour voir qu'il était bien plus triste que ce qu'il laissait voir. Prise d'une violente empathie, elle l'arrêta dans leur marche, se rapprocha d'un pas, hésita quelques instants et entoura ses bras autour du cou de Robar pour le serrer contre elle.

« Je suis désolée, murmura-t-elle, la voix légèrement tremblante et hésitante. »

L'étreinte ne dura pas très longtemps, quelques secondes, une ou deux minutes maximum, juste assez pour qu'elle lui témoigne assez de réconfort. Lorsqu'elle se recula, fébrile, ses joues étaient littéralement brûlantes, son cœur battait furieusement et ses doigts tremblaient légèrement, chose qu'elle dissimula derrière son dos alors qu'elle reculait d'un pas pour reprendre une distance respectable et un peu de contenance. Elle était sûre que cette conversation venait de lui faire perdre tout son ego et toute sa fierté mais soit, elle devrait faire avec.

La nordienne finit par se racler la gorge et se remémora le fil de la conversation. Peut-être que faire comme s'il ne s'était rien passé était le mieux... Elle décida donc de lui répondre, le regard nerveux.

« Et bien... Oui, on peut dire ça comme ça. Nous sommes 4, Robin et moi ne comptons que pour un en fait. Mais c'est déjà beaucoup, lui dit-elle en tâchant de sourire à nouveau. Les deux plus petits sont les plus embêtants, je m'entends bien mieux avec Lyam qu'avec Beren ou Serena, exliqua-t-elle finalement. Sûrement la différence d'âge. J'ai un peu de mal avec les enfants, surtout avec mes frères et sœurs. »

La brune lissa son manteau et tenta de donner le change en souriant, bien que toujours perturbée par l'étreinte qu'elle avait osé faire. Heureusement pour eux, elle était presque sûre que personne ne les avait vu, ils étaient loin de sa demeure désormais. La seule personne qui les aurait potentiellement vu aurait été un de ses frères et elle savait qu'ils ne diraient rien. Ils la taquineraient mais ils ne diraient rien. Ça n'avait duré que quelques secondes, quelques minutes, mais ça avait faillit être trop pour son pauvre cœur qui battait encore furieusement dans sa poitrine. Ce qu'elle pouvait être faible par moment. Elle l'avait senti en détresse et elle avait sauté sur lui...

La nervosité du chevalier commençait à déteindre sur elle et malgré son sang-froid, elle commençait quelque peu à paniquer. Il ne fallait surtout pas qu'ils se fassent prendre ou elle devrait inventer une sublime excuse à ses parents pour être sortie sans autorisation et surtout en compagnie d'un homme. Il avait beau être chevalier, elle savait parfaitement qu'ils n'étaient pas tous bons et honnêtes.

« J'ai, effectivement, prêté un serment lorsque j'ai été adoubé. Mais prenez garde malgré tout ... Pour beaucoup, cela n'est que des mots. Et bien que je ne vous toucherai pas, je ne peux en dire autant de certains de mes camarades qui pourraient profiter de votre gentillesse et de votre innocence. Cela pourrait être dangereux pour votre réputation, Lady Rhéa. »

Froncement de sourcils. La jeune fille plissa ses yeux et ses lèvres, quelque peu irritée qu'on la traite comme un petit chaton. Elle était tout sauf une petite personne fragile qu'il fallait protéger. Elle savait le faire elle-même.

« Je parais peut-être faible et innocente, mais sachez que ce n'est pas ce que je suis. Je sais parfaitement que certains n'ont aucun principes et ne sont, pardonnez mon langage, que des bâtards galeux., grinça-t-elle, en accélérant son pas pour s'échapper un peu de l'ambiance pesante. »

Petit silence. Nouvelle réplique.

« Pardonnez moi, merveilleuse jouvencelle nordienne à la beauté unique. Et puis ... Qu'est-ce qu'un infirme pourrait bien vous faire après tout. Qui sait, c'est peut être vous qui allez vous jeter sur moi, pauvre âme innocente que je suis. »

Rhéa balaya ses excuses d'un geste de main agacé et elle riva son regard droit devant elle et droit sur les arbres qui approchaient. Lorsqu'ils pénétrèrent la barrière naturelle, l'atmosphère se fit tout de suite plus sombre et elle lâcha un lourd soupir avant de s'arrêter et de se tourner vers le chevalier. En le voyant grimacer de douleur, elle se mordit la lèvre inférieure mais elle n'ajouta rien, bien consciente que cette condition d'infirme devait déjà lui peser. Elle ne s'imaginait pas ne plus pouvoir combattre, elle serait certainement malheureuse et elle était presque sûr qu'en cet instant, il ressentait la même chose.

Le temps que les paroles du blond fassent leur chemin dans la tête de la jeune fille sembla interminable. Mais lorsque ce fut fait, ses joues virèrent au rouge d'un coup. Pourquoi avait-elle des pensées si déplacées dès qu'il ouvrait la bouche ? Le faisait-il exprès, d'utiliser certains mots ou expressions juste pour voir ses réactions ?

« Me.... jeter sur vous, pauvre âme innocente que vous êtes, répéta-t-elle, incrédule. Est-ce moi qui comprend tout de travers ou est-ce vous qui le faites exprès pour me faire rougir, Ser ? »

Ses mots venaient de dépasser sa pensée et elle soupira avant de baisser légèrement la tête, quelque peu gênée. Sa maladresse était parfois invivable. Un silence gênant s'installa entre eux et elle se dandina légèrement d'un pied sur l'autre avant de se figer en entendant le craquement d'une branche. Les sens en alertes, elle se tourna vivement et plissa les yeux, plus intriguée qu'inquiète. Elle s'éloigna de quelques pas et s'accroupit pour observer d'un peu plus bas, curieuse au possible, oubliant la présence du chevalier dans son dos et oubliant surtout la conversation gênante qu'ils étaient en train d'avoir.

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Il se contenta d'hocher la tête, songeant que l'été viendrait bientôt, si on en croyait le léger réchauffement qui se faisait sentir dans l'air. Bien sur, il faisait toujours un froid de canard, mais Robar n'avait plus l'impression de sentir son nez geler sur place à chaque respiration ce qui, en soi, était plutôt bon signe. « Une enigme ? N'est-ce pourtant pas vous qui disiez que j'étais un idiot, il y a à peine quelques minutes ?  » lui dit-il en lui lançant un regard à demi-amusé. Il ne s'était jamais imaginer comme quelqu'un de mystérieux ou de secret: il avait vu les ravages que cela avait pu avoir sur Andar et bien qu'il adora son grand frère, préférait nettement passer pour un mufle en disant ce qui lui passait par la tête que de tourner autour du pot pendant des heures. Peut être était-ce pour cela qu'il n'avait pas remarquer les cachoteries qui entouraient le retour de Maddy ? Peut être était-ce pour cela qu'il leur en voulait tant à tous ? Ce n'était pas non plus, de sa part, un désir de franchise nue qui lui venait de nul part: mais Robar considérait tout simplement ne rien avoir à cacher. Du moins jusqu'à peu. Pouvait-on dire qu'être dans la confidence de certains secret de son épouse le rendait énigmatique ? Il en doutait: cela le rendait juste aigri, lunatique et un poil terrorisé, mais sans doute pas mystérieux. « Je n'ai rien d'énigmatique, Lady Rhéa, je suis au contraire, très facile à comprendre.  » lui dit-il d'une voix qu'il n'imaginait pas si grave tandis qu'il fixait la nordienne avec une oeillade entendue qu'il regretta presque instantanément. Lui qui s'interrogeait sur les raison poussant la jeune fille à le considérer de la sorte avait la sensation que la situation lui échappait, lui donnant l'impression d'être en train de la courtiser.

Il fut décontenancé par son étreinte, ne s'attendant certainement pas à sentir les bras de la jeune fille autour de lui et son corps contre le sien. Quelque peu rigide, en raison de la surprise du geste, il tapota son dos d'un manière quelque peu automatique, craignant qu'on les aperçoivent et qu'ils en soient réprimandé. Oh oui, si Andar le voyait comme ça, il allait passer un sale quart d'heure ! Lorsqu'elle se détacha, Robar détourna le regard: son geste l'avait touché mais il ne pouvait s'empêcher de songer aux conséquences que cela pourrait avoir. Il avait retrouver son sérieux alors qu'il parlait des siens, et l'écouta détailler une fratrie chez les Flint plus nombreuses, et plus jeune, en des mots qui traduisait un certain malaise. Etait-ce seulement la différence d'âge avec ses cadets qui la dérangeait tant ? Robar secoua la tête de fauche à droite, laissant quelques flocons, tombés dans ses cheveux, voler pour retrouver le sol. « Je ne peux pas vous laisser dire ça.  » affirma-t-il d'un ton ferme avant de s'expliquer. « Vous ne comptez pas pour un demi parce que vous avez un jumeau. Auquel cas la conversation me serait bien moins agréable et la compagnie nettement moins jolie. Sans vouloir offenser votre frère.  » Il ponctua sa phrase d'un clin d'oeil complice, se demandant alors si Waymar avait ressenti aussi cela. Cette sensation de n'être qu'un demi, coincé entre deux frères à l'avenir déjà tracé et une soeur cadette qui attirait toutes les attentions. Cela ne devait pas être évident, pour Waymar comme Rhéa Flint, d'avoir ce sentiment de ne réellement exister ... Avait-il, lui même, un jour ressenti cela ? Il n'en était pas sur. Bien que second, il était très différent d'Andar et ne vivait pas leur fraternité comme une rivalité naturelle, préférant voir en son aîné, un modèle à suivre et dépasser. « Vous savez, il y aura toujours des moments compliqués dans une fratrie: j'en ai beaucoup voulu à Waymar de vouloir nous quitter pour d'autres frères qui n'étaient pas de son sang et, si j'étais tout à fait honnête, je dirais que les temps ne sont pas au beau fixe entre Andar et moi depuis Winterfell ... Mais cela passera. Tout comme vos frères et soeurs grandiront: vous finirez par trouvez des points d'intéret qui vous rapprocherons.  » dit-il avec un sourire encourageant, songeant qu'il lui faudrait bien affronter la vérité brute qu'Andar lui avait lancé à Winterfell. Toujours fâché, Robar ignorait royalement le seigneur de Roches-aux-Runes, depuis qu'il avait compris que la vie de celui ci n'était plus en danger. La peur passée, ne restait que ce sentiment qui l'avait assailli tandis qu'Andar lui faisait des révélations qui changeait tout à sa situation. Et bien qu'ils eurent mille fois l'occasion d'en parler, Robar avait besoin de temps pour digérer. Au delà de la nouvelle en elle même, l'idée qu'Andar ait pu lui cacher cela pendant si longtemps quand lui lui avait tout dit de la situation avec Rhaenys, le blessait profondément. Il comprenait ses motivations mais ne pouvait s'empêcher de se demander s'il y avait d'autres choses qu'Andar lui cachait encore. Cependant, cette réflexion ne le mènerait nul part et surtout, Rhéa Flint ne pourrait l'aider sur ce sujet, aussi préféra-t-il enchainer sur un thème plus joyeux, revenant à elle plutôt que de ressasser ses propres démons. « Vous devriez cesser d'être si critique à propos de vous même. Après tout, n'avez vous donc pas demandé à ce que je vous nomme Lady Rhéa, la plus belle nordienne qu'il m'ait été donné de voir ?  » lui dit-il d'un ton léger, revenant à leur conversation et à l'importance qu'elle oubliait de se donner. Prenant un air plus théâtral, le chevalier poursuivit. « Regardez moi, par exemple. Je sais que je suis proprement exceptionnel et je ne m'en porte que mieux depuis que je l'assume pleinement.  » Comme pour accentuer ses mots, il lui offrit un sourire aussi rayonnant que possible et passa sa main valide dans ses cheveux, humidifiés par la neige.

Il parvint, de justesse, à étouffer un rire, qui se transforma en un mélange de gloussement et de toussotement tandis qu'elle remontrait la facette bagarreuse de sa personnalité. « Je n'en doute pas une minute !  » dit-il, son poings encore devant sa bouche pour cacher le sourire en coin qui y naissait. Tel un véritable chat sauvage, elle arborait un physique de demoiselle en détresse qui cachait une personnalité désireuse d'en découdre. Quelque part, Robar trouvait cela attachant mais surtout amusant. Il était certain qu'elle n'avait pas grandie avec le moule façonnant les dames du Sud, bien plus porter sur le mal que peu faire une réputation ternie que sur un bon vieux coup de rapière dans les genoux. Tandis qu'elle s'étouffait à ses paroles, Robar ne put retenir son rire, cette fois ci, et, reprenant son souffle, lui lança « Qui pourrait savoir, Lady Rhéa ?  » Le ton était énigmatique, le regard rappelait l'étreinte dont elle l'avait  gratifié un peu plus tôt et qui, loin de lui avoir déplut il se devait de le dire, aurait pu être autrement interprétée. « Après tout, vous n'avez nullement prêté serment de votre côté. On sous-estime un peu trop la violence dont les dames sont capables !  » ajouta-t-il en secouant la tête de haut en bas d'un air grave qu'il forçait pour la taquiner.

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« Une énigme ? N'est-ce pourtant pas vous qui disiez que j'étais un idiot, il y a à peine quelques minutes ? » Un sourire demi-amusé se glissa sur les lèvres de la jeune fille qui ne prit même pas la peine de répondre à sa pique. Elle se contenta d'hausser les épaules avant de détourner le regard sans pour autant réussir à réprimer le sourire idiot qui recommençait à manger son visage et ses pommettes d'enfant. Parce qu'elle en était encore une, et qu'en fin de compte, elle ne connaissait pas grand chose : elle a vécu couvée, dans le luxe. Elle ne connaissait rien de la vie et encore moins du mariage ou de tout ces tracas. La seule chose qui l'embêtait réellement en ce moment, c'était qu'elle ne cessait de rougir pour rien et qu'elle n'avait pas été à Winterfell. Rien de palpitant et rien de très grave. « Je n'ai rien d'énigmatique, Lady Rhéa, je suis au contraire, très facile à comprendre. » Au ton du chevalier, Rhéa tourna automatiquement la tête vers lui, peut-être même un peu trop vivement. Elle haussa un sourcil en voyant son regard entendu avant de plisser légèrement les yeux, surprise. Cet homme était étonnant, elle ne pouvait pas dire le contraire. Chacune de ses paroles semblait méticuleusement calculée pour la faire rougir de plaisir ou d'embarras. Mais cette fois-ci, elle ne rougit pas, non. Elle était réellement en train de se demander s'il était en train de la courtiser, elle. Une autre femme passe encore mais elle, qui aurait pu vouloir la courtiser ? Elle secoua légèrement la tête pour effacer l'air hagard qu'elle devait afficher et un fin sourire curieux se glissa sur ses lèvres. « J'avoue que je peine à vous suivre par moment. Mais il est vrai que vous comprendre reste... facile, lâcha-t-elle en reprenant les mots du chevalier. »

Le naturel avec lequel elle l'avait étreint l'avait presque choquée elle-même. Depuis quand était-elle si empathique et si impulsive ? Bon.. en réalité, elle était toujours impulsive, ce n'était pas nouveau, mais elle ne savait pas d'où lui était venu le courage de l'étreindre. Elle l'avait senti mal et avait eu à cœur de l'aider, autant dire que ce n'était pas quelque chose qui lui arrivait tout les quatre matins. Il lui tapota le dos et étrangement, au lieu de l'énerver ou de la vexer, cela l'amusa. Elle comprenait sa retenue, et elle savait que s'ils se faisaient prendre dans cette position, il en serait fini d'eux deux. Mais ils étaient assez loin de La Veuve, en pleine forêt. Personne ne viendrait les surprendre, ils étaient tous bien trop occupés, elle le savait parfaitement. Combien de fois s'était-elle enfuie sur le dos de sa monture et était revenue sans que personne ne se rende compte de quoi que ce soit ? Elle préféra changer de sujet et se pencher sur autre chose : sa très - trop - nombreuse fratrie. « Je ne peux pas vous laisser dire ça. Vous ne comptez pas pour un demi parce que vous avez un jumeau. Auquel cas la conversation me serait bien moins agréable et la compagnie nettement moins jolie. Sans vouloir offenser votre frère. » Au début, Rhéa ne comprit pas vraiment ce qu'il tentait de dire, mais quand il s'expliqua et lui adressa un clin d'œil complice, elle ne tenta même pas de s'empêcher de rougir : le mal était fait depuis bien longtemps, autant arrêter de tenter de sauver sa fierté. Elle émit un petit soupir et finit par hausser les épaules avant de lui répondre. « Vous ne pouvez pas vraiment comprendre ce que cela fait, marmonna-t-elle du bout des lèvres, la gorge légèrement nouée. Il n'y en a que pour Robin. Il est l'héritier et c'est normal mais par moment... Par moment j'aurais préféré ne pas avoir de jumeau. » Elle ne l'avait jamais dit à personne et lâcher cet aveu lui faisait.. du bien ? Oui, elle se sentait un peu mieux de l'avoir dit au moins à quelqu'un. Peu lui importait que ça l'intéresse ou non mais elle préféra tout de même s'excuser.« Désolée. Ca ne doit même pas vous intéresser. » Le silence s'installa durant quelques instants et la jeune fille détourna le regard pour observer autour d'eux d'un air totalement désintéressé. Pas la peine de lui montrer qu'elle était pendue à ses lèvres en quête d'une réponse, il n'avait pas besoin de le savoir, et surtout pas maintenant. « Vous savez, il y aura toujours des moments compliqués dans une fratrie: j'en ai beaucoup voulu à Waymar de vouloir nous quitter pour d'autres frères qui n'étaient pas de son sang et, si j'étais tout à fait honnête, je dirais que les temps ne sont pas au beau fixe entre Andar et moi depuis Winterfell ... Mais cela passera. Tout comme vos frères et sœurs grandiront: vous finirez par trouvez des points d'intérêt qui vous rapprocherons.  » A nouveau, elle se contenta d'hausser les épaules, non sans noter dans un coin de sa tête ce qu'il lui avait dit : ça n'allait pas vraiment entre le chevalier et son seigneur de frère. Elle n'ajouta rien cependant, peu désireuse de continuer à parler de ça. Elle se montrait déjà bien assez faible devant lui en lui avouant des choses qu'elle avait toujours gardé pour elle ; pas la peine de mettre de l'huile sur le feu. Lui même semblait peu désireux de continuer sur cette lancée, il changea donc, pour le plus grand bonheur de la brune, de sujet. « Vous devriez cesser d'être si critique à propos de vous même. Après tout, n'avez vous donc pas demandé à ce que je vous nomme Lady Rhéa, la plus belle nordienne qu'il m'ait été donné de voir ? » Le ton se voulait de nouveau léger, elle le sentait bien. Mais elle ne put s'empêcher de répondre de manière... dénigrante envers sa personne. « Ce n'était qu'une frasque, je ne le pensais pas, murmura-t-elle du bout des lèvres. » Elle détourna le regard, réellement gênée, cette fois-ci, et serra ses poings assez fort pour se faire mal en enfonçant ses ongles dans la peau fine de ses paumes. Elle ne répondit même pas à ses paroles, lui adressant à peine un regard et s'intéressant à tout sauf à Robar. « Regardez moi, par exemple. Je sais que je suis proprement exceptionnel et je ne m'en porte que mieux depuis que je l'assume pleinement. » Elle lui lança néanmoins une petite œillade avant d'émettre un petit soupir appréciateur. Cet homme avait un ego surdimensionné, mais il y avait de quoi : elle ne ferait que mentir en disant qu'il n'était pas une agréable compagnie et que son physique laissait à désirer. C'était tout le contraire.

Rhéa finit par cacher son malaise grandissant dans ses piques et ses réactions bagarreuses. Voilà comment elle savait se défendre, elle n'avait pas besoin de protection, par contre les malfrats en tout cas. Contre Robar Royce... peut-être lui en faudrait-il une. Elle fronça les sourcils en le voyant rire et sa mine se renfrogna encore un peu plus alors qu'elle lui expliquait savoir se défendre seule. Vexée, elle s'éloigna de quelques pas après avoir entendu un étrange bruit. « Je n'en doute pas une minute ! » Elle se tourna vivement vers lui et se rapprocha, presque furieuse. « Vous êtes si... condescendant ! s'irrita-t-elle en serrant à nouveau les poings. Depuis le début de notre conversation, je mets mon égo et ma fierté à vos pieds, vous me faites me sentir plus faible que je ne l'ai jamais été et... et.. » Elle détourna le regard et pour la première fois, elle gonfla les joues, lui donnant un air encore plus enfantin qu'habituellement. Elle se tut, consciente qu'elle était en train de s'enfoncer et de creuser sa tombe. Qu'allait-il penser d'elle désormais ? Une jeune fille aux espoirs et aux sentiments bien trop débordants, elle se faisait pitié. « Qui pourrait savoir, Lady Rhéa ? Après tout, vous n'avez nullement prêté serment de votre côté. On sous-estime un peu trop la violence dont les dames sont capables ! » Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres et elle fronça à nouveau ses sourcils en le toisant, le regard bien moins pétillant que lors des dernières minutes de leur conversation. « Oh je vous en prie, c'est vous qui ne cessez de... de faire je ne sais quoi depuis tout à l'heure ! Et après ce serait moi qui vous sauterais dessus, c'est le monde à l'envers, maugréa-t-elle, décidément de mauvaise foi. » Parce que voilà un petit moment qu'elle se retenait de faire une chose totalement stupide et bien trop dangereuse pour eux deux. Elle préférait garder la vie sauve, et celle de Robar également. Si elle avait pu, et surtout, si elle avait eu le cran, elle ne serait pas du tout en train de s'énerver et de lui parler. Son regard courroucé se posa sur l'homme en face d'elle, qui la faisait passer par une myriade d'émotions et de sentiments qu'elle n'était pas sûre de vouloir éprouver, avant qu'elle ne croise les bras sur sa poitrine en le toisant, toujours vexée par les propos, qu'elle avait ressenti comme moqueur, du chevalier.

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The Knight and the northern girl

Robar Royce & @Rhéa Flint

Il émit une respiration amusé, hochant légèrement la tête tandis que la facilité de sa personnalité demeurait sous-entendue entre eux. Sortir lui faisait du bien: dans ces moments là, il se remerciait d'être aussi tenace, borné et de ne pas suivre les consignes car rester enfermé dans le château le laissait seul avec ses pensées. Pensées qu'il ne voulait pas avoir ... La présence de Rhéa lui permettait de se changer les idées, agréable distraction dans cette obscurité qui naissait en lui même. Rhaenys, Maddy et cette enfant dont Andar lui avait avoué l'existence ... Tout cela était trop. Et l'intermède lui faisait un bien était bienvenue. Il secoua la tête tandis qu'elle abordait ce sujet qui semblait tant la blesser.  « En effet. Je n'ai pas du jumeau. Il m'est difficile d'imaginer ce que cela doit être pour vous.  » concéda le blond en penchant légèrement la tête sur le côté. L'idée de partager un lien si fort avec une seule personne, d'être deux entités se fondant en une lui était étrangère, mais les relations familiale, elles, ils les connaissaient bien.  « Mais je suis un second fils ... Alors ne pas être l'héritier, ne pas être le centre des attentions tout en devant faire attention à mes actes et mes mots sont des contraintes que je connais. Dans une moindre mesure bien sur.  » ajouta-t-il avec un léger rire nerveux tandis qu'il époussetait, à nouveau, ses cheveux d'une main lasse. Il grimaça un instant en sentant l'humidité s'installer sur sa peau. Il commença son récit. « Je n'ai jamais envié la place d'Andar. J'ai été son héritier entre son accession au titre de seigneur et la naissance de mon neveu et je peux vous assurer que je n'avais qu'une hâte: voir enfin un enfant venir m'ôter cette charge des épaules ! Je ne veux pas être un seigneur, j'aime bien trop ma liberté pour m'enchainer à des responsabilités que je déteste. Cependant ... Je reste un être humain avec des besoins d'attention et de reconnaissance ... Avec des envies ...  » Diverses et variées, songea-t-il avec une pointe de cynisme. Il était vrai qu'il n'aspirait pas au pouvoir ou à l'influence: il aimait briller, mais pour lui même, aller là où bon lui chantait, entre autre choses. Ce qu'on l'exigeait d'un premier né, le second en était épargné. Il avait jamais envisager les choses autrement que comme elles étaient et lorsque Yorwyck, le premier enfant qu'Alys et Andar avaient eu, n'avait survécu à ses premières lunes de vie, faisant de Robar le prochain dans la ligne de succession, il s'était mit à y réfléchir. C'était à ce moment qu'il s'était rendu compte que tout cela n'était pas fait pour lui: Andar et lui étaient complémentaires, et l'aîné était parfait dans le rôle qui lui incombait même si, à la réflexion, il ne pouvait nier avoir des moments où il l'avait jalousé. Aussi il haussa les épaules, une moue de profonde réflexion encore dessinée sur ses traits. « Je lui ai envié de partir de Roches-aux-Runes pour devenir l'écuyer d'un Tully: tout cela me paraissait si ... Aventurier: cette route jusqu'à Vivesaigues, rencontrer de grands seigneur, vivre dans une autre famille avec le sentiments d'appartenir aux deux. Mais aujourd'hui, avec du recul, je ne l'envie finalement pas du tout.  » ajouta-t-il avec un sourire en coin et un rire nerveux face au cynisme de ses paroles. Ce que Robar avait tant envié à son frère était précisément ce qui avait fait sombrer ce dernier, à son retour. « De part sa naissance, Andar avait l'attention de notre père, surtout à partir de son retour. Je n'étais pas le premier, avec l'arrivée de Waymar, je n'étais pas non plus le dernier ... Et lorsque ma mère est morte ... Vous comprenez l'idée.  » Conclut-il d'un air absent. Si cela avait du rendre l'enfant qu'il avait été turbulent, c'était dans sa fratrie que Robar avait trouvé l'attention qu'il désirait: en étant présent pour eux, en existant dans leurs regard. Il aimait son père, il savait qu'il avait veillé à son éducation et l'avait aimé sincèrement, mais il demeurait le second et les leçons que dispensaient Yohn Royce avaient surtout pour but de former Andar à son futur rôle de seigneur. « D'ailleurs, les seuls fois où j'avais toute l'attention de mon père, c'était parce que j'avais fais quelques bêtises ou lorsqu'il envisagea de me marier à Lady Veneur.  » se souvint-il avec nostalgie, songeant qu'avec du recul, épouser Teora aurait peut être été une bonne chose. Il secoua la tête.  « Ce que je veux dire, c'est qu'être dans l'ombre d'un garçon destiné à hériter du fief familial est un poids que je connais, bien qu'il me soit sans doute plus aisé de l'apprécier que vous. Et ce que je peux vous en dire ... Et bien ... C'est qu'avec le temps, vous vous rendrez compte que vous avez déjà votre propre place, Lady Rhéa. Vous n'avez juste pas encore conscience de ce qu'elle est.  » ajouta-t-il en posa sa main, valide, comme pour apporter un signe de sa compréhension et de son soutient.

Il s'amusa de ses rougeurs, naissante sur la peau pâle de son de son visage juvénile. « Vous aviez pourtant l'air très sur de vous ...  » lui souffla-t-il avec un sourire. Cependant, l'échange ne tournait à l'avantage ni de l'un, ni de l'autre: à aucun moment Robar n'avait envisagé que la jeune femme ne prenne ses taquineries de la sorte. Il reprit de la distance et un visage neutre avant de répondre. « Je n'avais nul désir de vous blesser, je vous en assure. Pardonnez moi si cela a été le cas. Comme je vous le disais, j'ai tendance à oublier mes bonnes manières par moment.  » Son regard se promena sur les troncs des arbres, les feuilles enneigées, le chemin qui, bien que praticable, nécessitait son attention s'il ne voulait pas tomber en se prenant les jambes dans une branche. « Je me préoccupe juste d'assurer que vous ne subissiez nul remontrance pour vous être ainsi promener en compagnie d'un homme et sans chaperon.  » rappela-t-il en fronçant les sourcils avant de glisser un regard vers elle en retrouvant son sourire moqueur. « C'est vous qui avez commencé je vous rappelle ...  » renvoyant à l'étreinte soudaine qu'elle lui avait offert un peu plus tôt.  « Mais ne vous méprenez point, je n'ai nulle intention de vous blessez ou quoi que ce soit d'autre. Je peux même d'ors et déjà retourner dans ma chambre si ma présence vous dérange ...  » proposa-t-il alors tout en guettant sa réaction du coin de l'oeil.

Ce ne fut cependant pas les mots ou les mimique de la jeune femme qui attirèrent son attention mais un bruit dans les profondeurs du bois qu'ils traversaient. « Avez vous entendu ?  » demanda-t-il, retrouvant son sérieux, en posant une main protectrice sur l'avant bras tout en gardant ses orbes claires sur les arbres.

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@Robar Royce & Rhéa Flint

Elle vit son amusement et n'en fut que plus satisfaite, affichant un sourire en coin avant de détourner son regard sur la forêt qui s'offrait à eux. Finalement, la conversation dériva sur un sujet bien plus sérieux que les précédents, et qui préoccupait bien plus la jeune fille que ce qu'elle voulait réellement faire croire. Elle avait toujours tenté de cacher cette partie de sa personnalité qui souhaitait être exposée, presque acclamée, alors jamais elle n'avait dit qu'elle était parfois déçue d'avoir un jumeau. Seulement, Robar étant qui il était, elle avait fini par cracher le morceau et ce n'est qu'avec une certaine amertume qu'elle se rendit compte que le poids sur ses épaules s'était allégé. « En effet. Je n'ai pas du jumeau. Il m'est difficile d'imaginer ce que cela doit être pour vous. » Ses prunelles, presque aussi noires que la nuit elle-même, se tournèrent vers l'homme qui l'accompagnait alors qu'il continuait sa tirade, l'accompagnant d'un petit rire nerveux. Rhéa fronça légèrement ses sourcils mais le laissa continuer sans le couper, curieuse d'en savoir plus. « Mais je suis un second fils... Alors ne pas être l'héritier, ne pas être le centre des attentions tout en devant faire attention à mes actes et mes mots sont des contraintes que je connais. Dans une moindre mesure bien sur. Je n'ai jamais envié la place d'Andar. J'ai été son héritier entre son accession au titre de seigneur et la naissance de mon neveu et je peux vous assurer que je n'avais qu'une hâte : voir enfin un enfant venir m'ôter cette charge des épaules ! Je ne veux pas être un seigneur, j'aime bien trop ma liberté pour m'enchainer à des responsabilités que je déteste. Cependant... Je reste un être humain avec des besoins d'attention et de reconnaissance... Avec des envies... » Le silence s'installa entre eux, plus lourd encore qu'un ciel d'orage. Le regard de Rhéa restait fixement posé sur le chevalier alors qu'elle se faisait une réflexion des plus troublantes : ils se ressemblaient tant que ça commençait à en devenir étrange. Cela lui semblait si facile de s'ouvrir et de parler avec lui : elle avait l'impression que qu'importe ce qu'elle pourrait dire, sur n'importe quel sujet, il comprendrait ce qu'elle ressentait, parce qu'il l'avait vécu ou le vivait encore. Et c'est à cet instant qu'elle se rendit compte qu'ils avaient quand même un écart d'âge : il avait déjà vécu ce qu'elle expérimentait ces derniers temps. Elle sursauta lorsqu'il reprit la parole avant de se rendre compte qu'elle n'avait cessé de le fixer. Les joues rosées, elle détourna son regard vers ses pieds tout en continuant de l'écouter d'une oreille, perturbée par les réflexions auxquelles elle venait de penser. « Je lui ai envié de partir de Roches-aux-Runes pour devenir l'écuyer d'un Tully : tout cela me paraissait si... Aventurier : cette route jusqu'à Vivesaigues, rencontrer de grands seigneur, vivre dans une autre famille avec le sentiments d'appartenir aux deux. Mais aujourd'hui, avec du recul, je ne l'envie finalement pas du tout. De part sa naissance, Andar avait l'attention de notre père, surtout à partir de son retour. Je n'étais pas le premier, avec l'arrivée de Waymar, je n'étais pas non plus le dernier... Et lorsque ma mère est morte... Vous comprenez l'idée. D'ailleurs, les seuls fois où j'avais toute l'attention de mon père, c'était parce que j'avais fais quelques bêtises ou lorsqu'il envisagea de me marier à Lady Veneur. Ce que je veux dire, c'est qu'être dans l'ombre d'un garçon destiné à hériter du fief familial est un poids que je connais, bien qu'il me soit sans doute plus aisé de l'apprécier que vous. Et ce que je peux vous en dire... Et bien... C'est qu'avec le temps, vous vous rendrez compte que vous avez déjà votre propre place, Lady Rhéa. Vous n'avez juste pas encore conscience de ce qu'elle est. » Rhéa redressa la tête si vite qu'elle manqua de se faire mal au cou. Robar venait de poser sa main sur son épaule en signe de soutient et elle ne put lui offrir qu'un petit sourire et un regard reconnaissant, plus troublée encore qu'auparavant. A nouveau, elle se rendit compte qu'ils se ressemblaient : les mêmes ambitions, les mêmes envies... Le blond était juste arrivé à un point où il n'avait pas envie d'être seigneur. Il était plus âgé et aux yeux de Rhéa, c'était plutôt normal qu'il soit un peu plus mature sur ce sujet si délicat à ses yeux. « Merci pour m'avoir conté tout... tout ça. Pour une fois, j'ai réellement l'impression d'être comprise alors... merci beaucoup, Robar, murmura-t-elle, faisant fi des convenances en l'appelant simplement par son prénom, avant de laisser ses doigts glisser jusqu'à ceux de Robar pour poser sa main sur la sienne. » Son regard s'ancra dans celui du chevalier rouge alors que ses joues la brûlaient littéralement et elle serra timidement sa main dans la sienne. Finalement, elle laissa sa main retomber le long de son corps, serrant le poing et baissant son regard pour dissimuler sa gêne sous ses longs cils.

La discussion prit un ton plus léger, moins grave. Le chevalier s'amusait de ses joues rouges et de ses bafouillements alors qu'elle était plus gênée que jamais. « Vous aviez pourtant l'air très sur de vous... » Elle haussa un sourcil, croisa ses bras sur sa poitrine et leva les yeux au ciel, échangeant son regard gêné avec le masque de confiance qu'elle s'efforçait toujours de mettre devant les autres. « Une façade, marmonna-t-elle simplement en haussant les épaules, tachant de prendre de la distance face à cette conversation qui commençait à leur échapper. » Rhéa l'observa reprendre de la distance dans ses paroles, effaçant le sourire taquin qui décorait ses lèvres, sans pour autant mettre entre eux une distance plus naturelle que ce qu'elle était. Elle se rendit d'ailleurs compte qu'ils étaient si près l'un de l'autre qu'elle devait lever la tête pour l'observer. « Je n'avais nul désir de vous blesser, je vous en assure. Pardonnez moi si cela a été le cas. Comme je vous le disais, j'ai tendance à oublier mes bonnes manières par moment. Je me préoccupe juste d'assurer que vous ne subissiez nul remontrance pour vous être ainsi promener en compagnie d'un homme et sans chaperon. » Elle balaya ses excuses d'un geste irrité, peu déterminée à le laisser s'excuser une nouvelle fois. « Je ne suis plus une enfant sans défense, je n'ai nul besoin d'un chaperon qui surveille tous mes faits et gestes. Et je n'en ai cure que cela dérange mon père, grinça-t-elle en levant les yeux au ciel. » Un soupir s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle vit que le sourire moqueur de l'homme en face d'elle était de retour. Elle plissa les yeux, s'attendant au pire. « C'est vous qui avez commencé je vous rappelle... Mais ne vous méprenez point, je n'ai nulle intention de vous blessez ou quoi que ce soit d'autre. Je peux même d'ors et déjà retourner dans ma chambre si ma présence vous dérange... » A nouveau, la jeune fille leva les yeux au ciel, le maudissant silencieusement avant de soupirer. « Vous êtes pire qu'un enfant. Et je vous assure que ce n'est vraiment pas un compliment, maugréa-t-elle, de mauvaise foi. Restez avec moi si ça vous chante, cela m'est égal. » Voilà le plus gros mensonge qu'elle avait sorti lors de cette conversation : elle n'avait aucune envie qu'il s'en aille, loin de là. Mais le dire à voix haute était si inconvenant qu'elle préférait ne pas le faire, jouant une nonchalance qui sonnait si faux qu'elle eut presque pitié d'elle-même.

Seulement, avant qu'elle ait pu se morfondre sur son piètre talent à mentir, un bruit attira son attention et elle se tourna en même temps que Robar pour observer les sous-bois, méfiante tout d'un coup. « Avez vous entendu ? » Elle hocha simplement la tête, les yeux plissés, avant de sentir la main du chevalier sur son avant-bras pour la protéger et l'empêcher d'avancer. Ses joues se colorèrent à nouveau mais elle n'y prit pas garde, trop intriguée. D'un geste vif, elle s'échappa à l'emprise du blond et avança entre les arbres, la main posée sur la garde de son épée. Elle retint un hurlement de frayeur en voyant un éclair blanc passer devant elle et elle se stoppa, posant une main sur son cœur qui battait de façon anarchique. Elle jeta un regard au jouteur derrière elle avant de s'enfoncer un peu plus dans le sous-bois et de s'immobiliser face à une scène qu'elle n'était pas prête d'oublier : une petit boule blanche se tenait contre un rocher, recroquevillée et gémissant de peur. Curieuse, la jeune fille s'accroupit pour paraître moins menaçante et elle tendit la main vers le petit animal qui jappa. « C'est un louveteau, lâcha-t-elle, surprise. Et il est tout seul. Ce doit être lui que j'ai entendu tout à l'heure. » Rhéa détourna finalement son regard du petit loup pour observer Robar, indécise.

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