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S'il n'y avait que mes mains en sang…
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S'il n'y avait que mes mains en sang…
Je regardais le vieil homme refaire les bandages de mes mains comme chaque matin depuis… l’incident. Entre ça et le petit déjeuner que Meliodas s’assurait que je prenne… J’avais du mal à accepter de manger, mais il ne lâchait rien, il était là, et il faisait tout pour que je mange au minimum la moitié de mon bol. Et tant que ce n’était pas fait, il ne me laissait pas partir. Tout comme le repas du midi et du soir. Ce n’était pas facile avec mes doigts enveloppés dans des bandages, mais c’était ma faute après tout, je n’avais pas qu’à m’entraîner jusqu’à me faire des cloques et m’arracher la peau des mains. Qyburn finit le bandage avec soin, je préférais rester silencieuse, il rajusta les manches de ma chemise et je pus me lever et quitter l’endroit après un remerciement fort poli de ma part. Curieusement je n’avais pas envie de manger une nouvelle gifle de la part de Lady Cersei.
Je me faufilais sans bruit dans les couloirs, évitant autant que possible les endroits où je risquais de croiser Ser Ashter. Rien que d’y penser… Je me sentais mal, il n’y avait qu’un endroit qui pourrait m’empêcher de trop penser. La bibliothèque. Je savais lire, mais cela me prenait des heures… sans parler de l’écriture. J’étais gauchère, et avec les bandages c’était encore pire. Je poussai la porte de l’endroit avant de m’y faufiler sans bruit pour ne déranger personne. Il n’y avait personne de toute manière, ou personne que je pouvais voir. J’avançais sans bruit parmi les rayonnages en caressant légèrement les reliures d’un geste emplis de respect. Je finis par prendre un livre parlant de Dorne et de m’installer à l’écart, près d’une fenêtre.
J’ouvris le livre, posant l’ouvrage sur le bois de la table avec un parchemin à côté et de quoi prendre des notes. J’ouvris respectueusement le livre avant de poser mon index sur la première ligne de la première page pour commencer à lire avec difficulté. Je formais les mots du bout de mes lèvres sans les prononcer. C’était compliqué pour moi. Je devais régulièrement reprendre les phrases pour être sûre d’en saisir le sens. Je ne levais pas la tête en entendant quelqu’un rentrer.
Je me faufilais sans bruit dans les couloirs, évitant autant que possible les endroits où je risquais de croiser Ser Ashter. Rien que d’y penser… Je me sentais mal, il n’y avait qu’un endroit qui pourrait m’empêcher de trop penser. La bibliothèque. Je savais lire, mais cela me prenait des heures… sans parler de l’écriture. J’étais gauchère, et avec les bandages c’était encore pire. Je poussai la porte de l’endroit avant de m’y faufiler sans bruit pour ne déranger personne. Il n’y avait personne de toute manière, ou personne que je pouvais voir. J’avançais sans bruit parmi les rayonnages en caressant légèrement les reliures d’un geste emplis de respect. Je finis par prendre un livre parlant de Dorne et de m’installer à l’écart, près d’une fenêtre.
J’ouvris le livre, posant l’ouvrage sur le bois de la table avec un parchemin à côté et de quoi prendre des notes. J’ouvris respectueusement le livre avant de poser mon index sur la première ligne de la première page pour commencer à lire avec difficulté. Je formais les mots du bout de mes lèvres sans les prononcer. C’était compliqué pour moi. Je devais régulièrement reprendre les phrases pour être sûre d’en saisir le sens. Je ne levais pas la tête en entendant quelqu’un rentrer.
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S'il n'y avait que mes mains en sang …
Sacha & Melleah Payne
Le bal avait été un enchantement. Melleah y avait participé avec un enthousiasme et un émerveillement de tous les instants. Outre le faste de l’événement, c’était avant tout la beauté du spectacle qui l’avait ravie. Piètre danseuse, elle n’avait pourtant pas boudé son plaisir lorsqu’il s’était agit d’observer l’assembler tournoyer sur la piste de danse, les visages habilement dissimulés sous leur masque, et parés de leur plus beau atour. Lady Cersei s’était surpassée pour cet événement, démontrant un talent certain pour l’organisation de tels festivités, et la présence du Vieux Lion avait ajouté à la fête, organisée en son honneur, une note de solennité toute singulière.En outre, la soirée lui avait accordé son lot de surprises. Elle avait, à cette occasion, partagé plusieurs danses avec son promis. Ce qui lui avait permit -en plus de lui meurtrir puérilement les pieds tout en faisant mine de ne pas le reconnaître dans un premier temps- d’obtenir de lui son attention et la promesse d’une rencontre quelques jours plus tard. Leur rendez-vous avait assurément amélioré leurs relations dès plus tendues ces dernières lunes et elle s’en félicitait, le moral soudain remonté à son paroxysme. Mais c’était sans conteste sa rencontre avec l’héritier de l’Ouest dont la jeune lady Payne se souviendrait avec le plus de force. Tyrion Lannister, qu’elle avait déjà rencontré lors de ses noces et du Tournoi de Lestival, s’était montré charmant à son égard et leur désamour commun des arts de la danse leur avait permit de passer un moment à converser ensemble. Il lui avait même fait l’insigne honneur de lui présenter officiellement son épouse ce qui, elle se devait de l’avouer, l’avait mise dans tous ses états. Elle ne s’en remettait d’ailleurs point encore, toute impressionnée et impressionnable qu’elle était !
Malheureusement, tout ceci menait à son terme et la famille Payne prendrait le départ pour Valmont d’ici le lendemain. Melleah regretterait cette parenthèse Castralienne, à n’en point douter, mais la perspective des derniers préparatifs de son union avec Ser Ashter avaient de quoi apaiser sa fougue et lui occuper suffisamment l’esprit pour qu’elle ne regretta point longtemps l’achèvement des festivités. Néanmoins, elle aurait regretté de ne pas profiter de son dernier jour dans la capitale de l’Ouest pour poursuivre ses découvertes, aussi, coiffée et vêtue avec soin, prit-elle le chemin de la grande bibliothèque en compagnie de Septa Mirella. Elle aimait lire et s’instruire par elle-même sur certains sujets et les rayonnages du fief Lannister serait indubitablement mieux fourni que ceux de leur modeste maisonnée. Elle trépignait déjà d’impatience de voir cela.
« Croyez-vous que je trouverais ce livre dont nous avions parlé la dernière fois, Septa ? »
« Sans doute, ma Lady. ‘’La Conquête de Dorne’’ est un ouvrage fréquemment utilisé par les Mestres dans l’apprentissage de la lecture. Je m’étonne encore que vous ne l’ayez lu ! »
« Mestre Gauslin ne m’aurait jamais fais lire un écrit qui relate quelconque campagne militaire ! » s’exclama-t-elle comme d’une évidence avant d’ajouter : « Je ne suis qu’une femme, voilà tout. Les rudiments de notre Histoire sont les seuls apprentissages qu’il m’eut été donné de recevoir à ce sujet. J’ignorais même que les dorniennes combattaient jusqu’à ma dernière conversation avec Sacha. Sans doute ma tante verrait d’un mauvais œil une telle lecture ? Il n’aurait pas fallu qu’il me prit des envies d’aventures peu conforme à la place qui m’était destinée ! Il suffit de voir la curiosité qui est maintenant la mienne à ce sujet. »
Pas qu’elle se vit seulement manier une arme, ça non, mais elle s’émerveillait malgré tout que d’autres femmes y aspirent, comme la jeune roturière au service de lady Cersei. Tandis que la perceptrice s’amusait de la réflexion de sa protégée, un léger sourire flottant sur ses lèvres fines, elles progressaient dans les couloirs, s’effaçant parfois pour laisser passer quelques nobles dames et preux chevaliers, avant de finalement tourner à l’angle du dernier couloir qu’elles empruntèrent, arrivant enfin à destination. Lorsqu’elles pénétrèrent dans la pièce, la grandeur du lieu fit stopper la jeune lady sur le seuil. Comme tout ce qui avait cours à Castral-Roc, l’endroit avait à peu prêt le triple en taille de son équivalent à Valmont. Elle ne cessait jamais de s’en étonner, admirative devant autant de luxe et de raffinement. S’apercevant qu’elle était restée bouche grande ouverte devant le défilement des rayonnages, elle la referma aussitôt sous l’œil goguenard de la religieuse.
Elles se coulèrent bien vite parmi les rayons parcourus de centaines de livres, et parfois de simple rouleaux de parchemins, jusqu’à même se perdre de vue au grès de leurs recherches respectives. Melleah ne s’en soucia peu alors qu’elle s'oubliait dans les références qui allumaient ses yeux d’une flamme d’intérêt chaque fois plus vive que la précédente. Au bout d’un long moment, entourée par l’odeur et la sérénité des lieux, elle en vint finalement à trouver l’ouvrage recherché. Le prenant tout contre son cœur, un sourire mutin sur les lèvres, elle décida de s’atteler à sa lecture dans l’instant. Elle en était à se demander si elle ne ferait pas bien de réclamer plume, encre et parchemin pour prendre des notes à ce sujet, cherchant Mestre ou domestique des yeux, lorsqu’elle aperçu finalement la jeune Sacha. Visiblement occupée à sa propre lecture, elle était penché au dessus d’une table prêt des fenêtres. Sans même y réfléchir une seconde, Melleah la rejoint, faisant résonner ses pas et le frottement des ses jupes sur le sol.
« Sacha. » prononça-t-elle doucement une fois à sa hauteur, « Comme je suis heureuse de vous revoir. Comment vous portez-vous ? »
Si la question avait été posé par pure politesse, elle n’en prit pas moins une tournure plus sérieuse lorsqu’elle réalisa combien la jeune femme semblait abattue, et même l’état de ses mains. N’avait-elle pas aussi légèrement maigri ? Un pli soucieux prit immédiatement place entre les deux sourcils de la jeune lady et elle fut tentée de l’interroger à nouveau, se retint néanmoins, ne voulant point la brusquer.
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J’entendis des frottements de jupes sur le sol, mais je restais concentrée sur mon livre. Les mots dansaient si rapidement devant mes yeux, j’avais plus de mal à apprendre à lire et écrire, bien qu’au moins maintenant je le susse, qu’à m’entraîner à l’épée. Écrire me demandait presque plus de concentration avec l’encre, mes bandages et le reste. Je m’arrêtais souvent, suivant les lignes avec difficulté. Je devais très souvent reprendre en entier pour être sûre d’avoir saisi ce que j’avais lu. Lady Cersei le savait, il n’y avait pas pire punition pour moi que de m’obliger à lire dans un temps impartit. Si j’avais du temps c’était bien mieux, j’aimais ça, lire, mais pas quand lady Cersei me mettait la pression. Au moins Félicité m’aidait autant que possible, parfois elle me faisait même la lecture. Je restais dans mon livre jusqu’à entendre mon prénom.
Je levai la tête et cachai aussitôt mes mains en voyant Melleah. Melleah Payne. La fiancée de ser Ashter. Je détournai aussitôt les yeux avant de me gifler mentalement. Je n’avais rien à me reprocher. Nous n’avions rien fait… Rien du tout, et je l’avais repoussé. Mes sentiments, je ne pouvais les renier, mais je ne devais pas céder. Lady Cersei l’avait dit, il fallait juste laisser passer… Je l’avais repoussé, c’était la chose à faire, je n’avais rien fait de mal, rien du tout. Il serait très heureux avec elle. Très très heureux. Il allait très vite m’oublier avec cette beauté. Et c’était tant mieux, je ne méritais pas son amour. Je relevais la tête et forçai un sourire vers la lady, en gardant mes mains sur mes genoux. J’inclinais la tête avec respect pour la saluer.
« Lady Melleah. Je suis contente également de vous voir. Je vais bien, je vous remercie. Et vous ? »
Parmi tous… il fallait quand même que je tombe sur elle… Je me mordis les joues, en gardant soigneusement mes mains sur mes genoux. J’espérais qu’elle ne les ait pas vu. Je n’avais pas envie que… Je ne savais pas, mais… qu’elle pose des questions. Moins j’en parlais, mieux c’était. Je ne voulais pas non plus… parler de ma situation en général. Je repris à voix basse la parole pour ne pas déranger d’autres lecteurs :
« Vous lisez quoi Lady Melleah ? »
Je levai la tête et cachai aussitôt mes mains en voyant Melleah. Melleah Payne. La fiancée de ser Ashter. Je détournai aussitôt les yeux avant de me gifler mentalement. Je n’avais rien à me reprocher. Nous n’avions rien fait… Rien du tout, et je l’avais repoussé. Mes sentiments, je ne pouvais les renier, mais je ne devais pas céder. Lady Cersei l’avait dit, il fallait juste laisser passer… Je l’avais repoussé, c’était la chose à faire, je n’avais rien fait de mal, rien du tout. Il serait très heureux avec elle. Très très heureux. Il allait très vite m’oublier avec cette beauté. Et c’était tant mieux, je ne méritais pas son amour. Je relevais la tête et forçai un sourire vers la lady, en gardant mes mains sur mes genoux. J’inclinais la tête avec respect pour la saluer.
« Lady Melleah. Je suis contente également de vous voir. Je vais bien, je vous remercie. Et vous ? »
Parmi tous… il fallait quand même que je tombe sur elle… Je me mordis les joues, en gardant soigneusement mes mains sur mes genoux. J’espérais qu’elle ne les ait pas vu. Je n’avais pas envie que… Je ne savais pas, mais… qu’elle pose des questions. Moins j’en parlais, mieux c’était. Je ne voulais pas non plus… parler de ma situation en général. Je repris à voix basse la parole pour ne pas déranger d’autres lecteurs :
« Vous lisez quoi Lady Melleah ? »
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Sacha & Melleah Payne
Le sourire qu’elle lui retourna n’avait rien de naturel. A vrai dire, il confirma même les soupçons qu’entretenait Melleah à son égard. Elle n’avait pas l’air d’aller très bien. L’esprit fertile de la jeune lady entreprit instinctivement de trouver la cause de ce malaise. Outre cet enthousiasme forcé, c’était avant tout ses traits tirés qui l’inquiétaient. Elle avait l’air de ne pas avoir dormi depuis des jours. Et puis, il y avait ses mains …. S’était-elle blessée durant son entrainement ? Avait-elle été agressée ? S’était-elle défendue ? Les bandages étaient propres mais assez impressionnants pour laisser deviner de l’état de la peau en dessous. Se serait-elle battue à main nue ? Les traits de soucis qui étaient apparus sur son visage se trouvèrent renforcés à cette pensée, mais la volonté farouche de Sacha à les cacher ne l’incitèrent nullement à s’en épancher auprès d’elle. Elle ne souhaitait visiblement pas en parler et elle n’osa l’y pousser. Néanmoins, l’accueil qu’elle lui avait réservé n’était pas désagréable et bien qu’elle mentit, par convenance et par pudeur certainement, Melleah s’en trouva assez rassuré pour prendre la décision de ne pas écourter la rencontre. Elle s’inquiétait pour cette nouvelle amie et il aurait été peu élégant de la laisser ainsi livrée à ses tourments. S’efforçant d’effacer toute trace de soucis sur son visage, elle répondit avec légèreté.
« Très bien également, je vous remercie. Puis-je m’installer avec vous ? »
Elle esquissa un léger sourire à la jeune femme et entreprit de poser son livre sur la table entre elle et de tirer une chaise sur lequel elle s’installa. Autour d’elles, le silence quasis religieux des lieux l’incitait à murmurer plus qu’à parler et Sacha fit de même en l’interrogeant sur sa lecture. Un sujet idéal pour lancer la conversation au vue du point commun avec leur dernière rencontre. Posant ses mains sur la couverture, elle le fit glisser délicatement vers elle afin de le lui présenter.
« Figurez-vous que notre dernière conversation a éveillé ma curiosité ! » expliqua-t-elle en s’efforçant de paraître enthousiaste, « Nous avons beaucoup devisé au sujet des femmes guerrières avec Septa Mirella, ainsi que de la Principauté de Dorne en règle général. Elle m’a parlé d’un ouvrage que je n’avais jamais consulté : « La conquête de Dorne » par le roi Daeron Ier Targaryen. Elle me dit qu’on peut y apprendre beaucoup sur la culture dornienne et leurs mœurs. »
Il s’avérait que hormis les éventuels connaissances qu’elle ne manquera pas d’acquérir en terme d’histoire et de stratégie militaire, Melleah portait surtout sa curiosité vers le peuple dornien en lui-même et espérait bien obtenir les réponses à certains de ses questionnements à la lecture de l’ouvrage. Elle en connaissait si peu et cela se devait d’être remédié.
Cependant, elle n’était visiblement pas la seule à espérer s’instruire en ce lieu. Le parchemin et la plume posée devant la jeune roturière en était la preuve. Melleah jeta un regard curieux à l’œuvre qu’elle consultait avant son arrivée. Elle ne put guère lire ce dont il était question sur ses notes, en revanche, tant l’écriture était semblable aux pâtes de mouches que traçait Danya en écrivant son nom. Elle était d’ailleurs surprise de cela, car peu de roturier recevait l’enseignement des lettres. Mais Sacha était au service de lady Cersei et il était évident que son statut était des plus spécifiques. Rien qui ne devrait l’étonner en somme !
« Je vois que vous lisez vous aussi ! » s’exclama-t-elle tout bas, s’efforçant de faire la conversation, « Me diriez-vous quel est le sujet de vos recherches ? »
Cela pourrait être prit pour de l’indiscrétion mais le jeune lady espérait que leur entente passée, lors de leur dernière rencontre, justifierait de cette curiosité. Après tout, elle ne désirait seulement que tisser des liens avec cette étonnante jeune femme. Et peut-être lui venir en aide si les Sept le lui permettaient … Car, à la vue de ce facies fatigué, il lui apparaissait désormais certain qu’elle en avait grand besoin, quel-qu’en soit la cause.
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Je crois que j’aurais préféré ne pas poser de question, ne rien savoir… Rester seule… Surtout rester seule, se fondre avec le mur et se faire oublier… Ou alors juste rester dans ma chambre, allongée sur le lit à dessiner sur le plafond. Oublier tout… Juste me laisser porter par les battements de mon cœur. Ou alors par mes sombres pensées ? Déjà que je n’avais plus le droit de m’entraîner j’avais l’impression de perdre peu à peu l’essence de ma vie sans pouvoir porter l’épée, de ne pas pouvoir m’entraîner… Entre cela et mon cœur qui souffrait… Je n’avais pas envie de parler, pas envie de quoi que ce soit… Et si en plus on comptait l’obligation de porter des robes en présence de Dame Cersei, quand Félicité m’aidait parce que je ne pouvais pas les enfiler seule, elle voulait absolument que je rentre dans la robe verte de Félicité. C’était un enfer pour moi et j’aurais préféré rester seule. Mais j’étais… une roturière ? Alors je subissais la présence des nobles et si l’une voulait s’inviter… elle pouvait. Quand bien même elle me rappelait avec douleur ser Ashter. Elle n’y était pour rien. Tout était ma faute. Je souris à nouveau en hochant la tête :
« Oui. »
Une réponse lacunaire, simple et efficace. On ne demandait rien d’autre, je me poussais pour lui faire un peu de place, usant rapidement de mes mains pour écarter mes notes avant de les glisser à nouveau sur mes cuisses pour les cacher. Je l’observai en silence attendant qu’elle parle. Je baissai les yeux sur le livre qu’elle me tendait. Dorne… D’accord. Je hochais la tête, depuis quand j’inspirais ou je donnais des idées ? Visiblement… oui ? Soit, pourquoi pas… J’essayais d’esquisser un sourire, les yeux posés sur La conquête de Dorne. Comme c’était étrange… Un Targaryen. J’allais devoir m’amuser à reprendre encore toute leur généalogie sinon j’allais encore m’y perdre. En même temps… quelle idée à la con d’avoir douze fois les mêmes prénoms ! Est-ce que moi je m’appelais comme ma mère ?! Bon… j’avais pas de mère… ceci expliquait cela aussi, mais quand même ! Fin bon, mon prénom venait quand même d’une faute de conjugaison ou quoi de Jojoris, on avait fait plus épique quoi…
« Intéressant. Il ne me semble pas l’avoir lu. »
Au vu de la minuscule quantité de ce que j’avais réussi à lire, ce n’était pas étonnant… C’était très difficile pour moi. Vraiment, mais je faisais avec, parce que Dame Cersei voulait que je sois éduquée, polie et intelligente. J’avais un… doute sur le dernier point au vu de ma stupidité… Je me raclais un peu la gorge en regardant le livre que j’avais devant moi avant de le refermer pour lui tendre :
« Dorne également. Mais je crois que j’ai pris un peu au pif, Dame Cersei aime bien quand je lis, d’habitude c’est elle qui me donne les sujets, mais, comme je me suis rendue ici de mon propre chef… »
À défaut de pouvoir s’entraîner, je pourrais lui dire que j’ai un peu étudié, je n’avais jamais vu ser Ashter ici, c’était la meilleure cachette, et je n’avais pas non plus envie d’aller voir Félicité et l’écouter parler sans rien dire pendant des heures. Je repris la parole d’un chuchotis :
« Le bal vous a plus ? »
Je préférais changer de sujet pour… je ne savais pas quoi dire, plus quoi dire. Je n’avais jamais été doué en conversation..
« Oui. »
Une réponse lacunaire, simple et efficace. On ne demandait rien d’autre, je me poussais pour lui faire un peu de place, usant rapidement de mes mains pour écarter mes notes avant de les glisser à nouveau sur mes cuisses pour les cacher. Je l’observai en silence attendant qu’elle parle. Je baissai les yeux sur le livre qu’elle me tendait. Dorne… D’accord. Je hochais la tête, depuis quand j’inspirais ou je donnais des idées ? Visiblement… oui ? Soit, pourquoi pas… J’essayais d’esquisser un sourire, les yeux posés sur La conquête de Dorne. Comme c’était étrange… Un Targaryen. J’allais devoir m’amuser à reprendre encore toute leur généalogie sinon j’allais encore m’y perdre. En même temps… quelle idée à la con d’avoir douze fois les mêmes prénoms ! Est-ce que moi je m’appelais comme ma mère ?! Bon… j’avais pas de mère… ceci expliquait cela aussi, mais quand même ! Fin bon, mon prénom venait quand même d’une faute de conjugaison ou quoi de Jojoris, on avait fait plus épique quoi…
« Intéressant. Il ne me semble pas l’avoir lu. »
Au vu de la minuscule quantité de ce que j’avais réussi à lire, ce n’était pas étonnant… C’était très difficile pour moi. Vraiment, mais je faisais avec, parce que Dame Cersei voulait que je sois éduquée, polie et intelligente. J’avais un… doute sur le dernier point au vu de ma stupidité… Je me raclais un peu la gorge en regardant le livre que j’avais devant moi avant de le refermer pour lui tendre :
« Dorne également. Mais je crois que j’ai pris un peu au pif, Dame Cersei aime bien quand je lis, d’habitude c’est elle qui me donne les sujets, mais, comme je me suis rendue ici de mon propre chef… »
À défaut de pouvoir s’entraîner, je pourrais lui dire que j’ai un peu étudié, je n’avais jamais vu ser Ashter ici, c’était la meilleure cachette, et je n’avais pas non plus envie d’aller voir Félicité et l’écouter parler sans rien dire pendant des heures. Je repris la parole d’un chuchotis :
« Le bal vous a plus ? »
Je préférais changer de sujet pour… je ne savais pas quoi dire, plus quoi dire. Je n’avais jamais été doué en conversation..
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Un sourire étira ses lèvres tandis que Sacha lui révélait la teneur de ses recherches. Qu'elles eurent un nouveau point commun dans leur centre d'intéret l'amusait quelque peu. Prenant soin de ne pas la blesser en touchant ses mains bandées, elle attrapa le livre qu'elle lui tendit et le feuilleta rapidement.« Comme c'est étrange que nous ayons toute deux eut la même idée aujourd'hui ! » s'enthousiasma-t-elle avant d'ajouter le nez dans les lignes de l'ouvrage, « J'aimerais beaucoup que vous me racontiez ce que vous avez découvert lorsque vous l'aurez terminé. Si vous le faites, je ferais de même avec le mien. Et je n'omettrais pas les détails les plus croustillants, c'est promis ! »
Elle lui adressa un sourire malicieux par dessus le livre. Il était évident que la jeune roturière n'avait pas envie de rire mais elle essayerait tout de même de l'y amener. Après tout, elle ne s'était pas imposée à sa table pour l'ennuyer. De plus, elle mourrait d'envie de l'amener à se confier sur le mal qui la rongeait mais elle ne savait comment s'y prendre. Était-ce seulement raisonnable ? N'était pas seulement là sa curiosité qui souhaitait être satisfaite ? Non. Elle s'inquiétait sincèrement. Ces traits tirés et cette mine basse ne lui disait rien qui vaille ... Vraiment.
Mais la jeune combattante était maligne et elle ne lui laissa pas le temps pour cela. Sa question concernant le bal eut le don d'attirer l'attention de la jeune lady sur autre chose. Melleah ignorait si cela était volontaire mais se fut dès plus efficace. Son sourire s'agrandit instantanément et le flot de souvenir voulu se précipiter à sa bouche pour être raconté dans les moindres détails.
« Oh oui, beaucoup ! » s'exclama-t-elle un peu fort, avant de rebaisser le ton devant le regard mi-curieux mi-désapprobateur des lecteurs présents, « Se fut si excitant ! Tout ce faste, cette abondance. Et les tenues, les masques, les coiffures ! N'avez-vous pas trouvé que l'assemblée formait un spectacle des plus ravissants ? Lady Cersei et Lady Walda étaient particulièrement en beauté. Sans parler de Messire Tyrion, quel élégance ! Quel dommage qu'ils ne se soit pas prêté au jeu des masques, ainsi que Lord Tywin. Non pas que nous ne les aurions pas reconnu d'emblé, il est vrai ... »
Elle gloussa quelque peu à cette idée. Le Vieux Lion aurait été reconnaissable entre mille, masqué ou non. Quant à son héritier, il était inutile d'énoncer l'évidence. Et à bien y réfléchir, il aurait surement été trop frivole pour le Suzerain que de seulement imaginer s'en accoutrer. Était-ce pour cela que son fils avait fait de même ? Pour plaire à son père ? Melleah l'ignorait, ne pouvait que supposer. Que connaissait-elle à tout cela, de toute façon ?
« Je cru un instant vous avoir reconnu tandis que je discutais avec Messire Tyrion. Oh il a été des plus charmant avec moi, vrament ! Lui et moi ne dansons pas beaucoup. Comme vous le savez, je suis une piètre danseuse. C'est la raison pour laquelle nous avons eut tout loisir de converser. » babilla-t-elle, « Et puis, je n'ai pu m'en assurer et vous ai -si c'était bien vous- perdu de vue ! Etiez-vous accompagné d'une jeune lady blonde ? Je ne l'ai pas reconnu non plus. »
Il faut dire qu'en dehors de Ser Ashter, qui avait occupé une grande partie de ses pensées ainsi que de son temps durant la soirée, elle n'avait que peu d'autres choses à raconter de tout cela. Mais elle aurait passé pour une parfaite idiote à s'enthousiasmer de ses émois devant une toute nouvelle connaissance. Elle le faisait bien assez avec Danya, dans le secret de ses appartements. Or en communauté, comme ici, elle prenait soin de se tenir. Aussi ne parla-t-elle point de son promis. Et grand bien lui fasse, bien qu'elle l'ignorait parfaitement.
« Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Votre tenue ne vous a pas trop incommodé ? » demanda-t-elle avec humour, en souvenir de leur dernière conversation.
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Les nobles, surtout elle malgré toute la douceur qu’elle semblait avoir, avait parfois un côté très enfantin à s’émerveiller pour tout et n’importe quoi. Mais c’était… parfois… euh… Je n’avais plus le mot, attendrissant ? Si on pouvait dire ça comme ça ? Je ne savais pas trop si c’était une bonne chose ou non. Peut-être que j’étais simplement trop terre-à-terre ? Sans doute, mais j’observai la dame en silence alors qu’elle prit le livre en faisant attention. Je reposai mes mains sur mes cuisses pour les cacher, jetant un coup d’œil aux bandages encore vierges de tout sang. Ça faisait plaisir en quelque sorte. Je ne savais pas trop Je tournais la tête vers elle lorsqu’elle prit la parole. J’eus un léger sourire à sa remarque. C’était pas les détails croustillants d’une noble qui allait me faire rougir : je discutais avec des prostituées régulièrement, mais soit… Je repris la parole d’une voix calme :
« J’espère que vous n’êtes pas pressée, je ne suis pas une lectrice très rapide. Mais soit j’essaierais de vous raconter ce que j’aurais appris. »
Quant aux détails croustillants… je n’étais pas sûre que cela soit vraiment le propos de mon livre. Je notai le regard sur mes mains, je les serrai en poing, laissant une vague de douleur dévorer mes bras et mon esprit. Je n’affichais rien sur mon visage, je préférais botter en touche et lui parler de la fête quand bien même j’avais souffert et que tout découlait de ça… J’avais eu du mal à accepter alors que c’était moi qui avais repoussé Ser Ashter. Moi qui lui avais dis de partir. Qu’il soit heureux avec son épouse, c’était le plus important à mes yeux. Et pourtant j’en souffrais affreusement. Je serrais plus fort mes poings jusqu’à sentir la douleur au plus fort j’ouvris au plus grand mes mains, toujours sur la table. La douleur n’était pas aussi forte qu’avec les gants, mais la brûlure était là. J’essayai d’écouter la dame blonde, perfection incarnée, qui parlait du bal. J’avais l’impression que nous n’avions pas vécu la même soirée… Je hochai simplement la tête à sa remarque :
« Certains n’ont pas besoin de masques : ils seront toujours reconnaissables. »
Puis certains était juste oubliable… Juste des ombres qui passaient… Moi… J’étais une ombre qui passait et que fort heureusement on oubliait… Ser Ashter m’oublierait, moi aussi je devais l’oublier… Il devait m’oublier, vivre avec son épouse. Avait-il eut peur de cet ange blond près e moi pour regard le chien du caniveau et éprouver quelque chose pour moi ? Sans doute. Mais je ne pouvais pas le laisser faire… Sa vie était trop importante. J’eus presque un sourire à sa remarque de me reconnaître. J’avais tout fait pour que non. Pour être, comme toujours oubliable.
« J’avais pris soin de me changer, et j’accompagnais bien Dame Félicité qui était particulièrement en beauté. J’ai dû danser une ou deux fois, guère plus, je ne suis pas la plus agréable des cavalières. »
J’avais dansé avec Beren et Meliodas. Personne d’autre. J’avais préféré rester auprès de Félicité ou dame Cersei pour me protéger. Et Meliodas n’aimait pas spécialement que d’autres garçons dansent avec d’autres que moi. J’avalais ma salive à son évocation avant de me masser la nuque :
« C’était une belle fête, une fête digne des Lannister. Mais je n’aime vraiment pas ce genre de fête, je suis plus à l’aise… sur un terrain d’entraînement. Ma robe ? Oh… euh… Je crois que c’est allé, je n’ai pas vraiment fait attention… C’est l’épouse de Meliodas qui me l’a fait faire sur ordre de Dame Cersei. »
Et autant dire que je n’avais pas la tête à la fête… Je continuais à ouvrir et fermer mes poings pour que la douleur continue de remonter mes bras et que j’arrive à me concentrer brièvement sur la conversation. J’essayais de sourire ou paraître enthousiaste… j’avais plus l’impression d’être sinistre et de faire bonne figure uniquement dans un enterrement. Ça comptait l’enterrement de mon cœur ? Je refermai plus fort mes poings. Nouvelle vague de douleur. J’essayais de chasser le souvenir de la très brève, pas assez, rencontre avec Ser Ashter pour ne plus me sentir coupable. Impossible. C’était au fond, j’étais coupable.
« J’espère que vous n’êtes pas pressée, je ne suis pas une lectrice très rapide. Mais soit j’essaierais de vous raconter ce que j’aurais appris. »
Quant aux détails croustillants… je n’étais pas sûre que cela soit vraiment le propos de mon livre. Je notai le regard sur mes mains, je les serrai en poing, laissant une vague de douleur dévorer mes bras et mon esprit. Je n’affichais rien sur mon visage, je préférais botter en touche et lui parler de la fête quand bien même j’avais souffert et que tout découlait de ça… J’avais eu du mal à accepter alors que c’était moi qui avais repoussé Ser Ashter. Moi qui lui avais dis de partir. Qu’il soit heureux avec son épouse, c’était le plus important à mes yeux. Et pourtant j’en souffrais affreusement. Je serrais plus fort mes poings jusqu’à sentir la douleur au plus fort j’ouvris au plus grand mes mains, toujours sur la table. La douleur n’était pas aussi forte qu’avec les gants, mais la brûlure était là. J’essayai d’écouter la dame blonde, perfection incarnée, qui parlait du bal. J’avais l’impression que nous n’avions pas vécu la même soirée… Je hochai simplement la tête à sa remarque :
« Certains n’ont pas besoin de masques : ils seront toujours reconnaissables. »
Puis certains était juste oubliable… Juste des ombres qui passaient… Moi… J’étais une ombre qui passait et que fort heureusement on oubliait… Ser Ashter m’oublierait, moi aussi je devais l’oublier… Il devait m’oublier, vivre avec son épouse. Avait-il eut peur de cet ange blond près e moi pour regard le chien du caniveau et éprouver quelque chose pour moi ? Sans doute. Mais je ne pouvais pas le laisser faire… Sa vie était trop importante. J’eus presque un sourire à sa remarque de me reconnaître. J’avais tout fait pour que non. Pour être, comme toujours oubliable.
« J’avais pris soin de me changer, et j’accompagnais bien Dame Félicité qui était particulièrement en beauté. J’ai dû danser une ou deux fois, guère plus, je ne suis pas la plus agréable des cavalières. »
J’avais dansé avec Beren et Meliodas. Personne d’autre. J’avais préféré rester auprès de Félicité ou dame Cersei pour me protéger. Et Meliodas n’aimait pas spécialement que d’autres garçons dansent avec d’autres que moi. J’avalais ma salive à son évocation avant de me masser la nuque :
« C’était une belle fête, une fête digne des Lannister. Mais je n’aime vraiment pas ce genre de fête, je suis plus à l’aise… sur un terrain d’entraînement. Ma robe ? Oh… euh… Je crois que c’est allé, je n’ai pas vraiment fait attention… C’est l’épouse de Meliodas qui me l’a fait faire sur ordre de Dame Cersei. »
Et autant dire que je n’avais pas la tête à la fête… Je continuais à ouvrir et fermer mes poings pour que la douleur continue de remonter mes bras et que j’arrive à me concentrer brièvement sur la conversation. J’essayais de sourire ou paraître enthousiaste… j’avais plus l’impression d’être sinistre et de faire bonne figure uniquement dans un enterrement. Ça comptait l’enterrement de mon cœur ? Je refermai plus fort mes poings. Nouvelle vague de douleur. J’essayais de chasser le souvenir de la très brève, pas assez, rencontre avec Ser Ashter pour ne plus me sentir coupable. Impossible. C’était au fond, j’étais coupable.
Codage par Libella sur Graphiorum