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Laisse-moi t'apprendre la saveur du combat du soleil
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An 302, lune 13, semaine 4
Laisse-moi t'apprendre la saveur du combat du soleil
Déjà une semaine que nous étions à Port-Réal. Et déjà une semaine que j’étais en permanence sur mes gardes. J’évitais soigneusement les couloirs trop fréquentés et je faisais tout pour esquiver les nobles. Moins j’en voyais, mieux c’était, je ne ferais aucune bêtise comme ça. Je restais autant que possible loin des nobles dans les appartements de Lady Cersei… ou… sur le terrain d’entraînement, seule ou avec Meliodas. C’était un peu le seul moment où je sortais sans que Lady Cersei ne me l’ordonne. Je laissais Félicité me coiffer pour me nouer les cheveux en une longue queue de cheval avec des tresses plaquées sur mon crâne pour qu’aucune mèche ne me gêne. Je lui souris tranquillement avant de finir d’enfiler mon armure en cuir avant de passer l’épée de Meliodas autour de mes hanches. J’allais m’entraîner à la main droite aujourd’hui.
Je me faufilais dans les couloirs en essayant de ne pas être vue. Non définitivement je n’aimais pas la capitale ! En une semaine j’avais eu le temps de me faire mon avis et je serais ravie quand on quittera cet endroit de malheur. Je ne savais pas quand on partirait, mais d’un mot je refaisais toutes mes malles et je sautais sur Hélios dès que Lady Cersei était prête à partir. Moi ? Pressée de retourner dans l’Ouest. À peine ! La seule chose positive ici, c’était le septuaire de Balor. Et que Félicité et Meliodas soient là. Mais sinon… Si on pouvait partir, je ne dirais pas non. Elle disait que c’était le meilleur moment pour se faire repérer en bien. Personne ne voudrait admettre qu’une femme se battait bien.
Mon épée émit un chuintement discret quand je la sortis de mon fourreau avant de me mettre en garde devant le poteau d’entraînement. J’avais encore en tête tous les conseils de Ser Daven, et je les appliquais avec rigueur. Un entraînement avec lui… Je souris légèrement en me forçant à ignorer les regards que je pouvais sentir dans mon dos. J’assumais difficilement d’être une femme… Et j’étais obligée de supporter des regards ou des commentaires. J’abattis mon épée sur le bois en faisant l’exercice des Maisons comme Daven me l’avait appris. Je serrais les dents en continuant de m’entraîner de la main droite. Je ne devais pas donner ma carte maîtresse. J’avais oublié les regards, le poids dans mon dos. Je les avais oubliés ces regards. Ce jugement… Je serrais les dents plus fort en continuant de manier mon épée en essayant d’ignorer le monde autour. Comme d’habitude, je faisais juste de mon mieux.
Je me faufilais dans les couloirs en essayant de ne pas être vue. Non définitivement je n’aimais pas la capitale ! En une semaine j’avais eu le temps de me faire mon avis et je serais ravie quand on quittera cet endroit de malheur. Je ne savais pas quand on partirait, mais d’un mot je refaisais toutes mes malles et je sautais sur Hélios dès que Lady Cersei était prête à partir. Moi ? Pressée de retourner dans l’Ouest. À peine ! La seule chose positive ici, c’était le septuaire de Balor. Et que Félicité et Meliodas soient là. Mais sinon… Si on pouvait partir, je ne dirais pas non. Elle disait que c’était le meilleur moment pour se faire repérer en bien. Personne ne voudrait admettre qu’une femme se battait bien.
Mon épée émit un chuintement discret quand je la sortis de mon fourreau avant de me mettre en garde devant le poteau d’entraînement. J’avais encore en tête tous les conseils de Ser Daven, et je les appliquais avec rigueur. Un entraînement avec lui… Je souris légèrement en me forçant à ignorer les regards que je pouvais sentir dans mon dos. J’assumais difficilement d’être une femme… Et j’étais obligée de supporter des regards ou des commentaires. J’abattis mon épée sur le bois en faisant l’exercice des Maisons comme Daven me l’avait appris. Je serrais les dents en continuant de m’entraîner de la main droite. Je ne devais pas donner ma carte maîtresse. J’avais oublié les regards, le poids dans mon dos. Je les avais oubliés ces regards. Ce jugement… Je serrais les dents plus fort en continuant de manier mon épée en essayant d’ignorer le monde autour. Comme d’habitude, je faisais juste de mon mieux.
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Part 1 : The Meeting
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La guerre. La mort. Le feu. Le sang. Des dragons. Des mensonges. Des décisions. Des représailles. C’était une période bien difficile à vivre pour certains ouestriens si ce n’est tous. La guerre dans le Nord était finie. La victoire était acquise et avec elle un flot d’informations non négligeables pour le prince de Dorne dont l’inquiétude augmentait de jour en jour depuis qu’il avait appris que son frère demeurerait inactif dans l’effort de guerre demandé. Le roi était sur le chemin du retour et il ne faisait nul doute qu’il voudrait des réponses, des réponses qu’Oberyn devrait lui donner. Sa correspondance avec son frère n’avait sensiblement rien donné. Il allait ainsi se retrouver entre deux feux, il le voyait déjà d’ici. Ne voulant guère penser à tout ça alors que la reine faisait son retour à Port-Réal, le prince décida, ce matin-là, d’aller se promener. L’air frais était vivifiant et cela lui faisait du bien. Il pensait à ses correspondances avec sa nièce Talya et son amante Ellaria. Cela lui permettait de tenir et de faire face aux doutes qui l’habitaient. Comme tout le monde, il apprit que le prince exilé avait participé à la guerre et possédait également un dragon. Cela ne disait rien qui vaille. Dorne qui n’agit pas. Viserys Targaryen qui fait son retour en Westeros. Les Spectres avaient beau été vaincus et le royaume libéré de cet ennemi pas si invincible que cela, Oberyn sentait que la paix était loin d’être acquise. Bien que maître des lois et ayant des responsabilités envers le roi, le prince n’hésiterait pas une seconde à fuir la capitale si les choses tournaient mal pour lui. Les tensions étaient telles qu’il doutait fort de pouvoir rattraper les choses. Mais cela, il ne pouvait le prédire d’autant plus qu’il ne songerait pas une seule seconde à abandonner les enfants de sa sœur. Il était ainsi en véritable conflit avec lui-même, assimilant les informations, les décisions des uns, les volontés des autres. Il comprit bien vite qu’il était dans une position délicate entre sa région natale et sa place au gouvernement.
Oberyn se vida l’esprit avec sa promenade matinale qui le mena jusqu’au terrain d’entraînement où quelques matinaux semblaient vouloir se défouler. Certains regards se retournèrent vers lui mais il n’en fit rien, sauf s’il s’agissait là de jeune femme à son goût. Mais même de ce point de vue, le prince ne semblait pas être intéressé. Ellaria lui manquait et depuis son retour à Port-Réal, il n’avait guère envie de s’adonner aux plaisirs de la chair. Il avait bien d’autres choses à faire. Les affaires du royaume le prenaient grandement et il prenait du temps pour écrire à Ellaria ou bien Talya. C’était sa pause dornienne et il en avait besoin. Il pensait souvent aussi à ses filles, ses sept merveilleuses filles. Elles lui manquaient également. Se posant dans un coin où personne n’aurait à l’embêter, Oberyn observa. Il analysait les mouvements qu’il voyait, les techniques qu’ils arboraient. Cela le faisait rire ou bien le laissait impressionné. Bien sûr, si lui observait les quelques hommes présents sur le terrain, il était également observé malgré le coin tranquille qu’il avait trouvé. Il savait bien ce qu’on disait de lui depuis maintenant trois ans qu’il était à la capitale de façon permanente. Ce qu’il y avait de nouveau depuis une lune maintenant, c’étaient les dires au sujet de la décision de Doran Martell. Cela faisait énormément jaser et le prince sentait que Dorne serait au centre des attentions du roi à son retour encore plus maintenant que Viserys était de retour et avec lui, la possibilité d’un conflit fratricide. Encore un conflit ? encore une Danse des Dragons alors que Rhaegar est roi depuis près de vingt ans ? Cela n’en finira donc jamais. Reportant son attention sur le terrain, le prince aperçut alors une silhouette pour le moins intrigante. Sa technique était bien, sa tenue un peu maladroite mais l’effort se sentait. Oberyn ne connaissait aucunement ce jeune… cette jeune femme, à y regarder de plus près, mais il était fort impressionné et décida de s’approcher. Il se permit alors une remarque.
- Vous devriez être plus souple sur vos jambes.
Il regarda alors les regards tournés vers eux. Oberyn avait oublié que les gens à Port-Réal, s’étonnaient même devant une femme qui maniait les armes. Il roula des yeux puis poursuivit, sentant que la jeune femme sentait ces regards sur elle.
- Ne vous laissez pas atteindre par leurs regards, d’autant que la plupart d’entre eux ne sait pas se battre aussi bien que vous.
Voilà pour le moins, une introduction à la Oberyn Martell. Il afficha un large sourire en direction de la jeune femme, ignorant à son tour les regards, les jugements, les messes basses et autres idioties de ces nobles insatiables. Il concentra pleinement son attention sur la jeune femme qu’il voulait, à présent, faire plus ample connaissance avec elle. Cela aurait au moins l’avantage de lui faire oublier tout ce à quoi il devrait penser actuellement. Il se fit alors la réflexion qu’il ne l’avait jamais auparavant, non pas qu’il tenait un registre des gens présents au Donjon Rouge, en sachant que les allers et venues étaient bien nombreuses. Cela lui donnait une raison de plus de rester et de discuter un peu avec cette créature inconnue et intéressante.
#C82605 : Oberyn Martell
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Laisse-moi t'apprendre la saveur du combat du soleil
J’avais beau essayer d’ignorer les regards, en avoir de nouveau me tendait beaucoup plus que ce que j’aurais aimé l’admettre. Je me raidissais légèrement même si je luttais contre moi-même pour détendre mes muscles. Je continuais de fixer le poteau en continuant de forcer mes muscles et mon bras. Aujourd’hui je suis droitière. Mais j’étais toujours légèrement moins à l’aise sur mon bras droit que sur le bras gauche. Je redoublai de concentration, rétrécissant mon champ de vision à ce simple poteau de bois, encore et encore, je continuai à sentir ces regards, concentre-toi Sacha… Sur simplement ça… Le poteau de bois, ta technique, rien d’autre. Continue de t’entraîner, autant que possible...
La voix derrière moi me fit sursauter et je pivotais aussitôt, épée toujours en main. Je n’avais pas une posture agressive, juste… surprise qu’on me parle. Un brun. Cheveux courts, tenus… dornienne ? Putain ! Un noble… De dorne. C’était bien ma veine. Je sentais encore plus de regard. Merde, ça devait être quelqu’un d’important… Lady Cersei avait dit quoi ! Qu’avait-elle dit sur qui était à la cours ! Sacha ! Réfléchis ! Il avait l’air aimable et gentil. Et dornien. Noble, dornien, cours. SACHA ! Fait un effort. Déjà range ton épée et rends-lui son sourire ! Tu vas finir par montrer que tu es aussi intelligente qu’un chien crevé dans la rue. Soleil, Dorne. Maison noble. Martell ! Putain ! C’était un Martell. Les Martell étaient les princes de Dorne. Je m’inclinai bien bas devant le noble. De toute manière ici… Ce n’était pas comme-ci il n’y avait pas que ça ! Que des nobles. Je lui souris en rangeant mon épée à la main. Et dire que je m’étais promis de ne pas attirer l’attention des nobles justement pour pas être dans cette situation. Prince. On allait utiliser le titre de prince.
« Je vous remercie Prince… Oberyn ? Pour les conseils. »
J’avais un énorme doute sur le prénom, et ça c'était sentit et entendu. J’allais me faire décapiter, c’était certain. Présente-toi Sacha ! Je m’inclinais à nouveau :
« Je suis Sacha. De la suite de Lady Cersei. »
Si quelqu’un pouvait me mettre une flèche dans la tête pour mettre fin à ce supplice… Sinon c’était Lady Cersei qui allait me décapiter en apprenant ce que j’étais en train de faire. Ou alors elle allait me donner à Vaelarr. Ou les deux ? Je restais aussi droite que possible, presque au garde-à-vous devant le prince. Et après on se demandait pourquoi j’aimais pas Port Réal. Je pouvais pas faire trois pas sans tomber sur un noble qui semblait vouloir me parler.
La voix derrière moi me fit sursauter et je pivotais aussitôt, épée toujours en main. Je n’avais pas une posture agressive, juste… surprise qu’on me parle. Un brun. Cheveux courts, tenus… dornienne ? Putain ! Un noble… De dorne. C’était bien ma veine. Je sentais encore plus de regard. Merde, ça devait être quelqu’un d’important… Lady Cersei avait dit quoi ! Qu’avait-elle dit sur qui était à la cours ! Sacha ! Réfléchis ! Il avait l’air aimable et gentil. Et dornien. Noble, dornien, cours. SACHA ! Fait un effort. Déjà range ton épée et rends-lui son sourire ! Tu vas finir par montrer que tu es aussi intelligente qu’un chien crevé dans la rue. Soleil, Dorne. Maison noble. Martell ! Putain ! C’était un Martell. Les Martell étaient les princes de Dorne. Je m’inclinai bien bas devant le noble. De toute manière ici… Ce n’était pas comme-ci il n’y avait pas que ça ! Que des nobles. Je lui souris en rangeant mon épée à la main. Et dire que je m’étais promis de ne pas attirer l’attention des nobles justement pour pas être dans cette situation. Prince. On allait utiliser le titre de prince.
« Je vous remercie Prince… Oberyn ? Pour les conseils. »
J’avais un énorme doute sur le prénom, et ça c'était sentit et entendu. J’allais me faire décapiter, c’était certain. Présente-toi Sacha ! Je m’inclinais à nouveau :
« Je suis Sacha. De la suite de Lady Cersei. »
Si quelqu’un pouvait me mettre une flèche dans la tête pour mettre fin à ce supplice… Sinon c’était Lady Cersei qui allait me décapiter en apprenant ce que j’étais en train de faire. Ou alors elle allait me donner à Vaelarr. Ou les deux ? Je restais aussi droite que possible, presque au garde-à-vous devant le prince. Et après on se demandait pourquoi j’aimais pas Port Réal. Je pouvais pas faire trois pas sans tomber sur un noble qui semblait vouloir me parler.
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The Red Viper and the Sword Lady – Part 2 :
A Lannister Girl
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- Unbowed, Unbent, Unbroken -
Si la curiosité était un vilain défaut pour certain, cela n’en était pas un auprès du prince de Dorne. Curieux de tout, cela l’avait amené aujourd’hui à parler à une jeune femme, sûrement de basse naissance, qui maniait l’épée pour le moins avec talent. Oberyn avait certes remarqué quelques faiblesses çà et là mais cela semblait prometteur. Quoiqu’il en soit, il ne voulait clairement pas louper cette occasion de parler à la jeune fille. Elle lui rappelait quelque part l’une des siennes. Obara sans doute. La plus combattive des huit. Les regards étaient bien sûr posés sur eux. Entre une femme épéiste étrangère et clairement roturière et un prince dornien aux mœurs plus que légère, il en fallait peu pour ces rapaces avides de ragots et d’attentions en tout genre. Mais Oberyn n’y prêta guère attention et il conseilla à la jeune fille d’en faire de même. À la réflexion de celle-ci, il fut étonné du ton interrogateur qu’elle plaça sur son prénom. Cela l’amusa également et il afficha un sourire en conséquence. Ne pas connaître son identité lui plaisait finalement. Cela changeait de tous ces vautours à la cour qui le brossait dans le sens du poil à coup de « prince Oberyn » et qui par derrière, parlait de lui en des termes peu élogieux pour certains. Il est vrai que des présentations en bonnes et dues formes s’imposaient d’elles-mêmes. Tiens donc. Sacha de la suite de lady Cersei. Voilà pourquoi ce visage ne lui disait rien et expliquait le regard des gens autour. Lady Cersei était en effet arrivée à la capitale récemment. Elle intégrait ainsi le club des personnes qui attendaient patiemment – ou impatiemment – le roi qui effectuait actuellement son voyage de retour.
- Enchanté, Sacha. Permettez-moi de me présenter comme il se doit à mon tour.
Le prince sourit de nouveau, se permit de prendre la main de la jeune fille, s’inclina dans une révérence plus que bien faite et lui donna un baisemain. Puis, il se releva, brisant le contact physique qu’il avait osé faire le temps de quelques secondes puis se présenta.
- Prince Oberyn Martell, maître des Lois et cible de nombreux ragots et rumeurs croustillantes en tout genre.
Il laissa échapper un rire amusé tandis qu’il lançait un regard vers les curieux qui reprirent leurs occupations en voyant le prince les observer à son tour. Reportant son attention sur Sacha, sa curiosité était piquée à vif. Il voulait en découvrir plus. Si à Dorne ou dans les Îles de Fer et même dans le Nord, les femmes prenaient facilement les armes, Dans le reste de Westeros, il en était tout autre. Si Sacha était de la suite de lady Cersei, alors elle venait de l’Ouest et Oberyn ne se souvient pas avoir déjà croisé beaucoup d’épéistes femmes dans cette région où il faillit finir marier à la fille de Tywin il y a fort longtemps. Invitant Sacha à le suivre et retourner à l’endroit où il s’était posé, le prince se laissa alors aller à quelques questions.
- Ainsi, vous êtes au service de lady Cersei. Je dois être honnête, je m’attendais plus à une jeune dame d’atour qu’à un véritable bouclier-lige.
Oberyn lui adressa un clin d’œil serti d’un sourire. Il espérait néanmoins ne pas trop brusquer la petite. Elle semblait quelque peu gênée par la présence du prince et celui-ci essayait alors de la mettre à l’aise. Au diable les convenances. Oberyn ne jugeait pas par la valeur du sang ni de l’or. Il savait apprécier les personnes telles qu’elles étaient et il ne faisait aucun doute qu’il apprécierait la jeune Sacha, épéiste de l’Ouest.
#C82605 : Oberyn Martell
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N’y avait-il véritablement personne de la suite de Lady Cersei pour me sortir de ce guet-apens ? J’avais l’impression que j’allais finir décapiter sans même savoir comment j’en étais arrivée là. J’avais rien demandé à personne et je me retrouvais, je ne sais comment, à causer à un noble, alors que je faisais tout pour les éviter et à un prince en plus ! Lady Cersei allait m’étrangler. Deux fois. Et Félicité aussi. Et Meliodas. Et tout le monde. Je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire. Qu’est-ce que je devais faire… Meliodas n’était pas là sinon il m’aurait appelé pour me permettre de me cacher, ou pas. Je ne savais plus quoi dire… Sacha oui, c’était mon nom. Je ne compris pas du tout ce qu’il se passait, mais visiblement le prince me prit la main et… Un baise-main ?! Est-ce qu’il savait que c’était pas une bonne idée de me faire ça ?! Je retirais vivement ma main une fois qu’il la lâcha pour la cacher derrière mon dos. J’étais plus que morte. J’eus un petit rire malgré moi :
« Je vois cela effectivement, prince Oberyn. »
Je ne savais pas comment je devais l’appeler, j’allais juste utiliser son titre. C’était déjà ça. Le maître des Lois. Est-ce qu’il pouvait passer une loi autorisant les femmes chevalières ? Je n’en étais pas sûre. Il était peut-être dornien, mais… j’étais pas sûre qu’il soit quand même d’accord. J’eus un rire en me massant la nuque à sa remarque avant d’improviser :
« C’était trop… euh… classique pour moi, je ne sais pas marcher avec une robe, mais je me débrouille pas trop mal avec une épée. »
Je répondis à son sourire avec un petit rire en continuant de me masser la nuque. Je ne savais vraiment pas quoi dire de plus. Je ne voulais rien dire, pas de bêtises ou quelque de mauvais… Et surtout je ne savais pas quoi faire de plus envers le prince. J’avais presque envie de danser d’un pied sur l’autre en soutenant le regard du prince.
« Je… peux vous aider dans quoi que ce soi Prince Oberyn ? »
Qu’est-ce que je pouvais dire ou faire d’autre ? Je n’allais quand même pas rester plantée là en face de lui, sans rien dire, les bras ballants comme une idiote ! Il fallait bien que je continue à m’entraîner, mais je ne pouvais pas lui tourner le dos comme ça… Je me mordis légèrement les joues.
« Je vois cela effectivement, prince Oberyn. »
Je ne savais pas comment je devais l’appeler, j’allais juste utiliser son titre. C’était déjà ça. Le maître des Lois. Est-ce qu’il pouvait passer une loi autorisant les femmes chevalières ? Je n’en étais pas sûre. Il était peut-être dornien, mais… j’étais pas sûre qu’il soit quand même d’accord. J’eus un rire en me massant la nuque à sa remarque avant d’improviser :
« C’était trop… euh… classique pour moi, je ne sais pas marcher avec une robe, mais je me débrouille pas trop mal avec une épée. »
Je répondis à son sourire avec un petit rire en continuant de me masser la nuque. Je ne savais vraiment pas quoi dire de plus. Je ne voulais rien dire, pas de bêtises ou quelque de mauvais… Et surtout je ne savais pas quoi faire de plus envers le prince. J’avais presque envie de danser d’un pied sur l’autre en soutenant le regard du prince.
« Je… peux vous aider dans quoi que ce soi Prince Oberyn ? »
Qu’est-ce que je pouvais dire ou faire d’autre ? Je n’allais quand même pas rester plantée là en face de lui, sans rien dire, les bras ballants comme une idiote ! Il fallait bien que je continue à m’entraîner, mais je ne pouvais pas lui tourner le dos comme ça… Je me mordis légèrement les joues.
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Part 3 : Tell me your story (1)
Part 3 : Tell me your story (1)
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Au fur et à mesure qu’il la regardait, Oberyn Martell semblait de plus en plus curieux. Une femme guerrière au service de lady Cersei Lannister. Il voulait forcément en savoir plus, se rappelant alors que la Lionne savait toujours aussi bien s’entourer. Le prince avait bien senti que le baisemain était de trop en plus de risquer de mettre en furie la femme qu’il avait bien failli épouser un jour. Mais il n’y pensa pas plus et se concentra sur la farouche Sacha qui semblait bien impressionnée par le prince. Cela l’amusait toujours autant et il en jouait la plupart du temps. Non… en fait il en jouait tout le temps. Il adorait cela. Il rit de nouveau à sa réponse quant au fait qu’elle ne porte pas de robe. Il ne pouvait que la comprendre. Toutes ses filles ne portaient pas de robe. Si cela sied magnifiquement bien à sa chère Tyerne, Obara préférait les mêmes habits que son père. C’est d’ailleurs avec nostalgique qu’il repensa à son séjour à Lancehélion quelques lunes plus tôt. Il avait pu y revoir son amante, ses filles, la famille Martell, la chaleur dornienne malgré cet hiver persistant. Mais le voilà de nouveau seul à Port-Réal. Les semaines étaient longues, surtout depuis le départ des troupes. Il avait certes du travail qui l’attendait mais on ne peut pas dire que son quotidien soit des plus sympathiques et motivants. Néanmoins, il sentait que cela allait changer maintenant qu’il avait fait la rencontre d’une épéiste ouestienne. Il voulait tout savoir d’elle et il comptait bien le lui demander. Après tout, ils ne faisaient que discuter donc rien de mal. Si par malheur, Cersei se sentait offenser, il ne faisait nul doute qu’Oberyn saurait réparer son erreur. Il n’était en effet pas bon de se mettre la belle ouestienne à dos, il ne le savait que trop bien.
Hésitante, elle lui demanda en quoi elle pouvait l’aider. Alors qu’il s’assied, invitant Sacha à faire de même, Oberyn réfléchissait à cette question aux multiples réponses. Toujours souriant, il avait déjà oublié tous ces regards tournés vers eux qui allaient et venaient. Ah, les vautours de Port-Réal. C’est bien l’une des rares espèces sur ce continent qui ne seraient jamais en voie d’extinction. Amusé de sa propre pensée, il regarda Sacha, l’observa, la détailla. Il était fasciné. Habituellement les femmes qui maniaient les épées n’étaient pas forcément bien acceptées en Westeros, tout dépend de la région d’om l’on venait. Mais après mûres réflexions, il fallait en convenir que lady Cersei était du genre à accepter ce genre de choses là où d’autres seraient horrifiées rien que par l’accoutrement de la jeune fille. Mais il n’avait pas de préjugés là-dessus, certaines de ses filles, comme il s’était fait la réflexion précédemment, ne portaient pas exclusivement que des robes. Curieux, intrigué, il laissa planer ce silence intimidant. Il la voyait bien mal à l’aise et il comprenait aisément pourquoi. Une roturière au service de la fille du maître de la guerre. Il fallait qu’elle se fasse discrète. Bâtard. Roturier. Des statuts bien discriminés en ce bas-monde. Oberyn était très ouvert sur le sujet lui qui avait eu huit bâtardes de cinq femmes différentes dont certaines étaient des roturières. Il ne pouvait donc décemment pas la juger ni la mépriser ni l’ignorer. Oberyn se moquait bien du statut du sang. Dans certaines situations les hommes se moquaient bien de cela aussi, comme dans la guerre par exemple. Après de longues minutes silencieuses, Oberyn se redressa puis planta son regard dans celui de Sacha. C’était un regard tout bonnement sympathique, amicale, sans arrière-pensée si ce n’est l’intérêt qu’il avait à vouloir connaître plus en détail le parcours de la jeune fille.
- Vous piquez ma curiosité, Sacha. Je ne voudrais pas paraître irrespectueux à votre égard ni envers votre maîtresse, mais il est peu courant de voir une jeune femme comme vous manier l’épée et préférer un autre accoutrement que des robes soyeuses de dame.
Oberyn lui sourit de plus belle puis reprit aussitôt.
- Dîtes-moi tout, Sacha. D’où venez-vous ? Depuis quand vous maniez les armes ? Quel est votre parcours ? Comment une jeune femme telle que vous a-t-elle atterri à Castral Roc au service de lady Cersei ?
Autant de questions qui, il l’espérait, ne la dérange guère. Il était juste curieux et profitait d’un moment de pause dans ses journées longues pour se vider la tête, discutant calmement et simplement avec une nouvelle connaissance. En ces temps bien troublés, une simple conversation pour parler de choses et d’autres était plus que bienvenue pour le maître des Lois.
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Laisse-moi t'apprendre la saveur du combat du soleil
Je n’aimais pas le regard du prince sur moi. J’avais l’impression qu’il essayait de lire dans mes pensées… Ou quelque chose comme ça. Il me regardait avec attention. Lady Cersei m’avait bien mis en garde : les Dorniens sont des pervers. Qu’est-ce qu’il avait à me regarder comme ça ?! Voulait-il vraiment quelque comme… ça avec moi ?! Non ! J’avais dix-sept ans ! Lui devait en avoir le triple ! Au minimum. J’avais jamais été douée pour deviner ce que les gens étaient vraiment. Il était juste noble, prince, et j’allais devoir faire plus qu’attention à ce que je disais. Et me débrouiller pour ne pas finir dans une situation étrange… Plus que ce qu’elle était maintenant. Je refusais de m’asseoir d’un signe de main en le remerciant. Je n’avais pas envie de m’asseoir. J’avais passé assez de temps assise pendant le voyage de l’ouest ici. Et il continuait de me dévorer du regard, je restais bien droite, et croisai les mains derrière mon dos. Je n’avais fait aucun geste déplacé ou quoi que ce soit. Ça on ne pouvait pas me le reprocher, vraiment pas.
Je restais bien droite, vraiment, et fronçai légèrement les sourcils à sa remarque. Je haussais les épaules. Peu courant effectivement oui, j’en subissais les frais. Mais je n’allais pas me plaindre à un homme, à prince. Hors de question. Je préférais juste hausser les épaules. Pas courant… Non, mais on s’y faisait. Je préférais rester… juste… silencieuse à ce sujet. C’était sans doute mieux comme ça. Je devais dire des banalités, c’était ce qu’avait dit lady Cersei. Et c’était quoi cette attaque de question ?! Je me massais un peu la nuque avant de reprendre la parole lentement, je devais absolument en dire le moins possible :
« Je viens du Conflans, je dois manier des armes depuis toujours… plus ou moins. J’ai un parcours atypique et mon histoire est bien trop longue pour être raconté maintenant. Disons que j’étais au service de Ser Garlan puis Ser Loras, et qu’à sa mort Lady Cersei m’a gardé à son service. Pour la faire très rapidement. »
Et donc couper tout le passage au Conflans, comment ça c’était passé. Non, moins j’en parlais mieux c’était. Je haussais à nouveau les épaules, il ne fallait pas que je parle de trop de choses. Rester sur les banalités, rester sur les banalités. Qu’est-ce que je devais dire ? Je ne savais pas… Je me mordis les joues.
« Vous venez vous entraîner souvent Prince Oberyn ? »
Rester sur l’entraînement me semblait être une bonne idée, c’était une conversation saine. Et Lady Cersei ne pourrait pas me le reprocher quand même ?! Il y avait du monde autour de nous… Beaucoup trop de monde, je n’aimais pas ça. Je restais à bonne distance du prince, pour qu’il n’y ait aucun geste qui pourrait être jugé déplacé..
Je restais bien droite, vraiment, et fronçai légèrement les sourcils à sa remarque. Je haussais les épaules. Peu courant effectivement oui, j’en subissais les frais. Mais je n’allais pas me plaindre à un homme, à prince. Hors de question. Je préférais juste hausser les épaules. Pas courant… Non, mais on s’y faisait. Je préférais rester… juste… silencieuse à ce sujet. C’était sans doute mieux comme ça. Je devais dire des banalités, c’était ce qu’avait dit lady Cersei. Et c’était quoi cette attaque de question ?! Je me massais un peu la nuque avant de reprendre la parole lentement, je devais absolument en dire le moins possible :
« Je viens du Conflans, je dois manier des armes depuis toujours… plus ou moins. J’ai un parcours atypique et mon histoire est bien trop longue pour être raconté maintenant. Disons que j’étais au service de Ser Garlan puis Ser Loras, et qu’à sa mort Lady Cersei m’a gardé à son service. Pour la faire très rapidement. »
Et donc couper tout le passage au Conflans, comment ça c’était passé. Non, moins j’en parlais mieux c’était. Je haussais à nouveau les épaules, il ne fallait pas que je parle de trop de choses. Rester sur les banalités, rester sur les banalités. Qu’est-ce que je devais dire ? Je ne savais pas… Je me mordis les joues.
« Vous venez vous entraîner souvent Prince Oberyn ? »
Rester sur l’entraînement me semblait être une bonne idée, c’était une conversation saine. Et Lady Cersei ne pourrait pas me le reprocher quand même ?! Il y avait du monde autour de nous… Beaucoup trop de monde, je n’aimais pas ça. Je restais à bonne distance du prince, pour qu’il n’y ait aucun geste qui pourrait être jugé déplacé..
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