Nos lames sont acérées … et me brûlent. Feat Ramsay Bolton

# Dim 12 Jan - 17:20

Nos lames sont acérées... et me brûlent

avec Myranda - 302, lune 4, semaine 4

Sa maîtresse était une chienne qu’il avait longuement dressé. Après toutes ces années, elle avait su se montrer sage, mais par moment elle mordait et Ramsay se devait de lui faire une piqûre de rappel. Le lord de Fort-Terreur aimait bien la jeune femme qu’il avait façonné à son image. Myranda avait un grain de folie, elle était une redoutable combattante et elle n’avait pas froid aux yeux. Il n’existait pas deux femmes comme Myranda et Ramsay était certain de ne pas pouvoir en retrouver une comme elle. Toutefois, même s’il la savait irremplaçable, si elle venait à faire le faux pas de trop, il n’hésiterait pas à l’éliminer. Ramsay voulait qu’on lui obéisse au doigt et à l’oeil et dans le cas de Myranda, il craignait que sa jalousie prenne le dessus sur sa raison. Au moins, aujourd’hui, elle savait ce qui l’attendait si elle venait à lui désobéir. Son destin serait d’être dévoré par les chiens.
“ Ne sois plus une déception, Myranda.” Il sourit et flatta sa joue. Myranda aimait ses petites attentions, c’était ainsi qu’il gardait sa fidélité.
Myranda était avide de sang, c’était son moteur, ce qui la comblait de bonheur et même si l’attaque de Lonlac était proche, elle désirait qu’une chose repartir de nouveau et combler sa soif de sang. Ramsay ne pouvait pas lui refuser et il avait quelque chose qui pourrait lui plaire à lui proposer.
“ Ta soif de sang m’amusera toujours Myranda.” Il se mit à rire joyeusement et fit mine de réfléchir. “ J’ai un petit jouet à te proposer. Pour le moment, je ne peux me permettre de faire des vagues, mais nous avons dans les cachots un ours à dompter. Ce cher Symond est assez robuste, je pense que tu aurais de quoi faire, mais tu ne dois pas me le tuer, j’en ai encore besoin pour dompter sa maîtresse Mormont.” Il se mit à rire, il savait très bien que l’homme passerait un très mauvais moment en compagnie de la douce Myranda. “ Tu n’as qu’à jouer la comédie, fais toi passer pour une malheureusement servante. Fais renaître en lui l’espoir et ensuite brise-le.” C’était un plan cruel, mais un jeu auquel Myranda adorait jouer. En effet, qui pourrait imaginer que sous ce charmant minois se cache un horrible monstre ?

“ Lady Geneva n’est guère de ce bois. Je préfère l’entendre hurler et la voir pleurer quand je la viole. C’est ainsi que je la veux, innocente et brisée.” Un sourire cruel sur les lèvres, Ramsay repensa à sa première nuit avec Geneva. Son épouse avait souffert et il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre qui était son nouveau mari.
“ Je lui mettrais, mais pendant ce temps, évite d’être cruelle avec elle.” Le reste il s’en moquait. “ Rentrons au château et cette nuit, après avoir mis mon héritier dans le ventre de lady Geneva, je viendrais t’honorer.” Il l’embrassa et lui prit sa main pour l’inciter à le suivre jusqu’au château.

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# Mer 22 Jan - 7:16

Nos lames sont acérées … et me brûlent

Myranda observait Ramsay, reprenant contenance après avoir eu peur de passer de vie à trépas, la crainte de voir son amant devenir violent s’était dissipée bien que la tension pouvait encore être légèrement palpable. Oui, elle était une servante, une chienne qu’il avait dressé et qui se présentait à ses pieds lorsqu’il sifflait. Il l’avait façonné à son image, capable sous son visage d’ange de tuer n’importe qui tant que Lord Bolton trouvait son compte la dedans. Elle était une combattante, à l’aise sur un champ de bataille comme dans un château, mais malheureusement elle n’était qu’une bâtarde, une roturière, un être qui n’aurait jamais de pouvoir parce qu’elle était née du mauvais ventre. Pour sur que si Myranda portait un nom d’une famille intéressante, Ramsay aurait déjà fait d’elle son épouse, ils étaient semblables sur tant de points … alors lorsque son maitre lui intima l’ordre de ne plus être une déception, laissant planer la menace de servir de repas aux chiens, la servante s’inclina légèrement. Elle ne le décevrait plus. Lord Bolton le savait aussi, il lui flattait la joue et elle lui souriait légèrement.

Le visage droit, fier de servir cet homme qu’elle aimait tant, pour qui sa dévotion était sans faille, Myranda lui avait demandé quand il comptait partir à la chasse, elle avait envie d’aller tuer, de sentir l’odeur du sang dans ses narines, de voir le magnifique spectacle des corps sans vie qui s’entassaient. Lonlac était si proche, mais pourtant si lointain depuis tout ce qui s’était passé. La vie avec Geneva Bolton lui était insoutenable, et Myranda ne devait son salut qu’à la seule présence d’Aubelia. Son maitre semblait la comprendre, riant joyeusement comme s’il la retrouvait loin de cette jalousie maladive qui la rendait laide, et le visage de Myranda se fendit dans un sourire mauvais, son regard pétillant d’une malice toute particulière en l’entendant dire qu’il avait un jouet à lui proposer. Un Mormont … un ours du nom de Symond, et la servante pencha son visage sur le côté avant de lui caresser la joue. «Tu sais comment parler aux femmes. Je saurais montrer ma dévotion pour te montrer ma reconnaissance. » Il voulait qu’elle joue la comédie, une servante des plus malheureuse pour lui faire miroiter la liberté avant de le détruire, et Myranda leva les sourcils. «Qu’ai-je droit de lui faire maitre ? Et qu’est ce qu’il ne faut pas que je fasse ? » Pour peu, elle en aurait sauté de joie, une telle nouvelle ne pouvait que lui apporter de nouvelles choses à faire et lui changer les idées.

Si elle s’écoutait, la servante aurait profité de faire durer cette entrevue encore plus longtemps, elle lui proposait même un moment avec plus de proximité parce qu’il était à elle, mais malheureusement il devait se préserver pour Lady Bègue ! Pourquoi ne pas en profiter pour offrir un spectacle à cette dernière ? Lui montrer comment Ramsay aimait le faire ! Mais le Lord avait décliné l’offre malgré les suggestions, expliquant que la vision pourrait mettre Geneva dans de bonnes conditions pour lui donner un enfant. L’entendre hurler et la voir pleurer pendant qu’il la violait …. Le sourire cruel de Ramsay eut son répondant sur le visage de Myranda. La pauvre … comme si elle allait la plaindre ! Non, ce que voulait la servante, c’était qu’il lui mette vite un enfant dans le ventre pour s’occuper à nouveau d’elle, hochant la tête lorsqu’il lui ordonna de cesser une fois de plus d’être cruelle avec.

Lord Bolton lui avait prit la main, l’embrassant avant de la guider vers le château et Myranda avait un léger sourire en coin. «Je t’attendrais alors, mais … ne prévoit pas de retourner à sa couche rapidement. » Myranda tourna son visage vers lui, un air entendu sur le visage, continuant de sourire.

Codage par Libella sur Graphiorum