L'appel de la succession [Rowen & Malvin ]

# Sam 1 Aoû - 9:51

Rowen s'écarta ne réalisant que trop tard ce qu'il allait arriver à sa pauvre tête d'idiot, une fois son oncle sous le contrôle de Malvina. Il serra le poing prêt à défaire la mâchoire de son parent, le jeune noble observa alors ses doigts ne formant qu'un tout. C'est drôle mais en posant un regard sur chaque membre il nota pour chacun une attitude différente, sa tante Malora sur le point de bondir de son siège. Non pas pour s'en prendre à son neveu ou la femme lui servant de protectrice, un regard de furie sur son frère si imbécile à cet instant. Son père quand à lui plus profondément tassé dans son siège, pour finir son autre oncle une main sur un godet de vin, ignorant royalement l'incident ce jouant. " Je meurs, je vous le dis notre maison chuteras..."

Il n'y avait que peu d'arrogance dans son propos, tout au mieux une vérité qu'il croyait certaine et juste. Toute son âme fut forgée pour n'être rien de plus que l'amante de la grandeur, le garçon s'approcha de la belle blonde. Posant une main rassurante sur celle de cette dernière tenant la lame sur la gorge du pauvre oncle, elle ne pouvait pas prendre sa vie. Rowen lui fit un sourire et la tira vers lui, plaçant son bras autour de la nuque de son amie. " J'ai plus besoin de toi ainsi camarade!" dit-il en marchant doucement vers la sortie de la grande salle, cette fichue blessure toujours présente. Le long voyage et cette prise de bec, ne favorisant en rien du tout une guérison rapide. Elle n'aurait jamais la force de prendre en charge le poids du blond, mais trop fière il l'aida en silence ne se reposant pas trop sur son épaule.

" La bataille qui s'annonce sera difficile et longue, mais elle sera accomplie avec des talents que tu ne possède pas Malvina. Celui de la parole fine et de la diplomatie,je te laisse le loisir de faire ce que bon te semble pendant ce temps. Repose toi, bat toi ou autre je te sens toi aussi en grande fatigue mon amie...." Une fois devant la chambre le chevalier tapota la joue de la blonde, déposant un long baiser sur les coin des lèvres. Ensuite il ouvrit la porte et pénétra dans sa chambre, tenant avec force le montant en bois." Imagine nous vieux, moi régnant sur tout cela, toi sur un bateau, crainte sur les mers que de récits aurions nous à dire hein !"