Discussion en toile de fond [Pv Mezzara Maegyr]

298, lune 11

Curieux. Mezzara avait tendance à se méfier dès que l’araignée était curieuse. Qu’est-ce que cela pouvait bien caché ? Elle l’ignorait et la volantaine ne savait pas comment prendre ces phrases, ses remarques. Il y avait trop de subtilité dans sa voix. Si la blonde maniait de façon correct la langue commune certains aspects lui échapper encore et là, elle était dans l’incertitude de ce qu’elle devait penser. Elle ne savait pas si elle devait lui faire confiance ou pas. Elle répondit avec ses souvenirs et non de ce qu’elle savait au jour d’aujourd’hui. « Il était différent. Car lui n’a pas reçu l’éducation de mn grand père, et il était brun. Un affront pour une famille de la faction des tigres. Alors il a été préservé. Dans mes souvenirs c’était un homme bon, généreux et prêt à tout pour sa fratrie. Aujourd’hui je prie celui qui a maint visages que mon frère soit toujours le même. Et non corrompu par un triarque car il est subitement devenu l’héritier de la famille Maegyr. » Mezz aimait profondément son frère, elle lui devait beaucoup et cela la faisait souffrir de ne point prendre de ses nouvelles. Lui écrire était trop dangereux, et elle ne pouvait prendre ce risque pour lui, pour elle, pour Orys. Alors elle laissait le doute l’envahir mais aussi l’espoir.

La tigresse ricana à la remarque de l’araignée. Valyria, son empire, ses anciennes possessions et ses descendants obsédaient le peuple de Westeros et Owen ne faisait pas exception visiblement. Mais descendre d’un peuple était une chose, possédait le don de certains seigneurs dragons en était une autre. « La faction des tigres regroupent des familles d’origine Valyrienne. Mais l’immunité au feu est un don très rare. Même parmi les seigneurs dragons. Alors personne d’origine valryienne à Volantis, Lys ou toutes autres cités ne possède ce don incroyable. Mais méfiez-vous…le feu peut avoir bien des aspects… » Il pouvait prendre cette phrase de maintes façons. Le feu du désir, le feu de la menace, le feu de l’action, le feu de l’enfer. Elle le laissait interprété cela comme elle le souhaitait. Elle ne lui donnerait aucun détail, aucun signe de ce que cela pouvait signifier pour elle. Les cheveux blonds clairs, les yeux bleus ou améthyste. Des caractéristiques qui ne trompaient pas, et contrairement à beaucoup à Volantis, la jeune femme n’était ni fière de ses origines mais n’en n’avait pas honte pour autant. Car dans ses veines coulaient le sang qui se voyait physiquement sur elle, mais en elle, il y avait aussi le sang de l’ancienne Ghis. Sa mère était Meereenienne. Brun de cheveux, la peau hâlé, les yeux noirs. On était loin de se doutait que Mezzara pouvait aussi descendre de ses gens-là. Les esclavagistes de la baie des Serf.

Elle le regarda ouvrir la porte et l’assommer de conseil pour le futur. La blonde soupira, il ne changeait pas, il était toujours le même, il avait toujours ses mots à la bouche. Savoir vivre ensemble, en harmonie. Ce que la jeune femme n’avait jamais tout au long de sa vie. Elle s’avança à sa hauteur, se plantant devant lui, plantant son regard dans le sien. « Cela ne se fera pas en un jour. J’espère que vous en avez conscience. Vivre en harmonie n’a jamais été mon fort alors attendez-vous à que je cause encore quelques problèmes malgré les efforts que je tenterais de faire pour…comment dire…rendre la vie de Froide-Douve de nouveau calme et morose. » Si elle devait bien se tenir, elle n’aurait plus d’amusement. Torturer les gens du Tyssier était un jeu qui la divertissait mais elle ne devait pas le faire, il était sûr que la belle allait surement s’ennuyer. Elle devrait trouver d’autres activités divertissantes et cela n’allait pas être simple. Elle essayerait, elle y mettrai de la bonne volonté, autant que faire se peut, mais rien n’était jouer avec l’indomptable volantaine.

298, lune 11

Owen voulait prendre des nouvelles de son frère. Le cœur de la jeune femme s’emballa. D’un côté elle voulait avoir des nouvelles de son aîné, elle s’inquiétait pour lui mais si quelqu’un s’apercevait qu’on prenait des nouvelles de l’héritier de Malaquo Maegyr et que le réseau d’informateur venait de Westeros, ce n’était pas bon. Mais la jeune femme ne pouvait accepter. Mezz ne voulait prendre aucun risque. « C’est gentil de votre part mais non. Si Hypérion veut me faire parvenir de ses nouvelles il le fera par lui-même car il est le seul à savoir que je suis à Westeros et que j’ai épousé un Santagar. S’il ne le fait pas c’est qu’il doit avoir une bonne raison. Ne prenez pas de risque pour cela. » Et elle préférait se satisfaire des ragots que les marchands ramenait de leur voyage de Volantis. Cela lui suffisait et la dernière fois elle avait appris la mort de son frère aîné. Alors, connaître les secrets se terrant derrière le mur noir ne l’intéressait plus vraiment car ils étaient sombres et sanglants. « Et si, comme vous dites, je veux encager le monstre qui vit en moi, avoir des nouvelles de ce qu’il se passe de l’autre côté du mur noir n’aidera pas. Il faut mieux tirer un trait sur le passé et ne pas y repensé. » Même si cela lui était douloureux.

Heureusement pour Mezzara qu’Owen n’exigeait pas d’elle un comportement de septa. Il lui faudrait plus d’une vie entière pour cela. C’était quasiment impossible et cela la rassurer quelque peu. Il ne fallait pas espérer de transformer la tigresse en chaton inoffensif. Elle allait travailler sur son sal caractère et cela prendrait un certain temps, et il lui était impossible dire combien de temps cela allait prendre. Car l’avenir était toujours incertain avec Mezz. « Heureusement que vous ne me demandez pas ça. J’en serais incapable et cela ne m’irait absolument pas. » La jeune femme n’arrivait pas à s’imaginer en septa, en plus elle ne croyait pas dans les mêmes dieux. Les sept et le multiface. Deux religions parfaitement différentes. En attendant leur entrevu prenait fin là, Owen partait de son côté et la volantaine retourna dans ses appartements, où elle allait encore attendre que son époux revienne mais savait très bien qu’elle s’endormirait seule sans son époux à ses côtés.

TERMINE