Discussion en toile de fond [Pv Mezzara Maegyr]
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Le jeune homme rangea le livre dans le rayonnages de l'étagère et retourna s’asseoir. Il reprendrait sa lecture de « La Danse des dragons : une chronique véritable » du Grand Mestre Orwyle plus tard. Pour l'heure il était songeur. Le jeune homme avait besoin de relations. Dorne, l'Ouest, la Couronne semblait être des pistes plausibles. Il fut cependant sorti de ses pensées en voyant passer une jeune dame qu'il connaissait que trop bien. Mezzara Maegyr ou plutôt Mezzara Santagar, femme d'Orys, son épée lige. La jeune femme était une véritable peste. Elle lui faisait penser à une sangsue, qui ne lâchait sa proie qu'une fois gorgée de sang. Heureusement, elle ne semblait pas se démontrer plus habile à l'intrigue que cet animal. Une chance en soit. La jeune dame s'était emmêlée dans sa toile et allait avoir du mal à s'en dépêtrée. Le blond connaissait sa faiblesses, ses origines. Il était cependant curieux de savoir deux choses. La première était le pourquoi elle s'en était prit à Ekishae et ainsi mettre des barrières à ses intentions. La seconde était de savoir si elle avait révélé ses infidélités à son mari. Auquel cas, Owen serait obligé d'avoir une petite conversation avec le Santagar qui ne semblait pas au courant jusqu'ici puis qu'il n'était pas encore venu le trouver. A moins que la lubricité que l'on prêtait aux Dorniens soit bel et bien réelle et qu'il n'en ait cure.
«Dame Mezzara, auriez vous un moment pour discuter ? Prenez un siège et rejoignez moi. Cela fait un moment que nous n'avons plus eut une petite entrevue. A croire que vous m'évitez même si cela ne siérait pas à votre caractère.»
La mettre mal à l'aise dés le début allait sûrement lui permettre de mieux aborder la chose. Elle avait semblé si troublée après leurs premiers ébats. La Santagar se comportait comme une véritable peste, une enfant trop gâtée mais elle était comme de nombreuses autres femmes : il suffisait d'appuyer sur le point sensible pour la faire redevenir une personne faible. Owen était curieux de voir ce qu'elle allait lui apprendre et si elle allait encore tenter de le faire tourner en bourrique. Le blond ne ressentait aucune crainte à son égard car c'était lui qui distribuait les cartes. Tapotant ses longs doigts sur l'accoudoir, il attendait la réaction de la fausse dornienne calmement.
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298, lune 11
Mezzara avait ouvert la petite lucarne de ses appartements pour faire rentrer un peu d’air et aérer la pièce. Elle resta plantée devant observant le paysage, la légère brise venait faire s’agitait ses mèches blondes rebelles autour de son visage parsemé de tâche de rousseur. Les étendards aux couleurs des Tyssier claquaient dans le vent sur les remparts de Froid-Douve. Et au-delà des remparts s’étalaient le monde. La jeune femme avait une envie folle de sortir, de retourner sur les routes. Rester enfermé dans ce château la rendait de plus en plus détestable envers les habitants du lieu. Avec tout le monde sauf Orys. Mais le chevalier dornien était toujours en colère. Il disparaissait tôt le matin et revenait tard le soir une fois la volantaine déjà assoupi dans le lit. La tension régnant dans le couple n’arrangeait en rien l’humeur de la blonde qui se sentait plus qu’affreusement coupable. Elle restait donc cloîtrer dans ses appartements passant ses journées à lire et à scruter l’horizon. Elle pensait aussi à son frère, Hypperion. Que devenait-il ? La cherchait-il encore ? Malaquo lui menait-il la vie dure ? Elle s’inquiétait pour lui. Car s’il mourrait, elle devenait la dernière héritière de sa famille et cela rendrait le triarque encore plus acharné dans ses recherches. Cela effrayait Mezz, elle ne voulait pas que le vieil homme remette la main sur elle.
La jeune femme soupira lorsqu’elle entendit trois coups secs frappés à sa porte. Elle se retourna et lança d’un ton froid et hautain. « Entrez. » Un soldat de Lord Tyssier entra. « Pardonnez le dérangement mylady mais Lord Owen souhaite vous voir. » Le cœur de la trigresse s’emballa mais son visage n’en montra rien. Elle hocha la tête et suivit l’homme dans les dédales de Froid Douve. La jeune femme se remémora leur dernière rencontre. Une dispute violente, une révélation puis ensuite une piqure d’araignée. Elle s’était laissé attraper dans le jeu de l’araignée mais le tigre ne pouvait se laisser faire par une petite araignée. Alors Mezz s’était fait violence et avait accentué son sentiment de culpabilité pour ne pas revoir l’homme qui était devenue seigneur entre temps. Elle l’avait évité et elle resterait de marbre, elle ferait sa peste, elle ferait tout ce qu’elle savait faire de mieux. Agacer les gens. Elle allait le faire tourner en bourrique encore une fois mais cette fois elle ne le laisserait pas gagner. Elle ne devait pas le laisser gagner.
Le soldat l’introduisit et Mezzara entra dans la pièce la tête haute, les mains dans robe légère et transparente de couleur orange. La jeune femme entra dans la pièce et elle scruta la pièce remplie de libre. Owen Tyssier était assis à une table et l’attendait. Elle s’approcha de lui d’un pas léger mais ne le salua pas. Cela en était presque désinvolte. Et le jeu commença, il ouvra la danse arrachant un léger sourire au coin de la tigresse. « Et si je n’ai pas envie de m’assoir ? Allez-vous me mordre ? » Le regard bleu fixait celui du seigneur des lieux. « Moi vous évitez ? Ce serait une chose bien dérisoire. Je crois que vous n’avez pas cherché au bon endroit tout simplement messire. » La jeune femme tourna sur elle-même et s’approcha d’une étagère, scrutant les ouvrages, lisant leur titre. « Dois-je vous félicitez de votre nouveau titre de seigneur ? Assassiné son propre père…quel triste évènement ! » Elle attrapa un bouquin au hasard ou peut-être pas car il s’agissait de La Gloire de Volantis écrit par un anonyme mais ayant reconnu un témoignage de lion. Elle l’avait lu dans son enfance et avait une soudaine envie de le relire. Elle commença à le feuilleter en tournant à Owen avant de le refermer d’un claquement sec en se retournant. « De quoi vouliez-vous me parler Lord Tyssier ? Cela semble urger visiblement sinon vous ne m’auriez pas dit que je semblais vous éviter ? » Elle retourna vers la table posa l’ouvrage et posant ses mains à plat, elle s’appuya dessus pouvant ainsi regarder le blond droit dans les yeux.
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«Vous mordre ? Je l'ai déjà fais. Cela ne m'a pas déplu. Dois je considérer cela comme une proposition ? Ici même ? Vous devenez de plus en plus graveleuse et devergondée Mezzara. Cela risque de vous attirer des ennuis.»
Owen émit un petit rire à l'encontre de la phrase suivante de la fausse dornienne. A vrai dire, il ne l'avait pas vraiment cherché. Il avait d'autres chats à fouetter que de s'occuper d'elle. Et puis tout tout dire, le jeune homme s'était découvert une nouvelle amante qui l'avait bien comblé pendant son temps de présence au château. Elle lui manquait cruellement et le blond ignorait quand il la retrouverait mais pour l'heure il gardait espoir que ce moment arrive. La suite lui plu moins et lui prouva une nouvelle fois que la dame de Volantis possédait autant de bons informateurs et de jugeote que la dernière des lavandières dans le trou du cul du Nord. L’araignée bailla et reprit la parole d'un ton nonchalant et presque peu concerné par la conversation.
«Cessez d'ouvrir votre clapet pour prononcer des paroles inutiles dame Santagar. Mon père est mort après avoir levé son ban dans la précipitation et être parti guerroyer contre les forces de Stannis Baratheon. N'étant pas présent sur place, je pouvais difficilement le présenter à l’étranger. Vous m'insultez et me décevez. Sur ces terres, des hommes et femmes ont vu leur langue se faire retirée au fer chaud pour moins que cela. Heureusement, je peux témoigner que votre langue mérite de rester à sa place, ne serait ce que pour continuer à s’acquitter de tâche agréable, comme celles auxquelles j'ai déjà pût goûter. Puisque nous en revenons à parler de nos familles, comment se porte votre grand-père ?»
La Dornienne joua son petit tour avec le livre et le fixa dans les yeux. Le Tyssier se gratta calmement le menton en cillant pas du regard, la regardant comme s'il ne voyait pas le regard de défi qu'elle tentait de lui lancer. Le jeune homme se leva, posa ses mains lui aussi et approcha ses lèvres de l'oreille de Mezzara pour lui souffler sensuellement quelques mots à l'oreille. L'araignée se délectait de ce petit jeu.
«Je voulais juste savoir si vous aviez parlé de notre petite aventure avec votre mari. Je voulais connaître également les raisons pour lesquelles vous martyriser certaines de mes servantes avec autant d'acharnement.»
Le blond perdit un doigt dans les cheveux de la fausse dornienne avant de retourner se rasseoir calmement, les doigts de ses deux mains joints. Il observa la réaction de sa petite peste perdue dans sa toile. Il adorait la voir se débattre et tenter de se dépêtrer pendant que l'étreinte des fils se refermaient de plus en plus sur son corps, l'emmenant vers un emprisonnement de plus en plus long sous l'emprise du Tyssier.
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298, lune 11
La blonde claqua de la langue à la réplique d’Owen et sa proposition. Lui le ferait sans aucune gêne mais Mezz ne voulait pas. « Ce n’était pas une proposition. » Sa voix avait claqué dans l’air sans aucune gêne, sans aucun remord, sans aucun regret de refuser cela. Il voulait la prendre pour une idiote, il voulait la manipuler, la faire se sentir coupable, il voulait de nouveau parcourir son jardin secret, elle en avait conscience mais elle ne jouerait pas avec cela. Elle allait tout simplement l’ignorer, le faire tourner en bourrique comme lors de leur première rencontre. D’ailleurs cela lui donner des idées. Il lui disait de la fermer alors il devait savoir qu’elle ne le ferait pas. Elle n’obéissait pas, elle n’obéissait à personne. « Vous savez vos menaces et vos manières de faire ici ne m’impressionne pas et ne changeront rien. Je pourrais vous dire aussi comment on procède à Volantis. Vos méthodes sont douces et vous savez très bien que j’ai vu bien pire. Alors arrête machin aurait subi ça pour moins que ça. Je n’en ai rien à faire. Vous savez que si vous touchez à une mèche de mes cheveux vous aurez mon époux et une cité libre contre vous. Alors cessez de tenter de m’impressionner de la sorte, ça ne marche pas et vous perdez votre temps pour aller à des choses essentielles. » Elle parlait trop, elle le savait. Mais il parlait aussi beaucoup lui aussi alors s’il voulait qu’elle se la ferme et qu’elle cause moins, il fallait qu’il le fasse aussi en arrêtant de broder.
Elle croisa les bras sur sa poitrine quand il évoqua son grand-père. Le regard bleu de la volantaine s’assombrit. « Qu’est-ce que je peux bien en savoir ? Je suis coincée ici, sans accès dans un port pour prendre des nouvelles de ma cité. Donc je n’en sais rien. Aucune nouvelle de Volantis depuis que je suis ici. Rien. Où est-ce que vous voulez en venir ? Vous avez écrit à mon grand-père ? C’est bien…J’en ai rien à faire. » Elle n’avait plus rien à perdre car si Orys savait que Malaquo était en route, discorde ou pas discorde entre, elle savait qu’il allait l’emmener loin d’ici pour la sauver des griffes du triarque. La blonde n’avait pas peur du Tyssier et de ce qu’il savait. S’il voulait de nouveau avoir Mezzara dans sa couche, ce ne serait pas en envoyant un corbeau la bas et encore moins en la menaçant. Mais il pourrait l’avoir en lui donnait des nouvelles de son frère Hypperion. Là ce serait autre chose car la jeune femme aimait sincèrement son frère, il l’avait aidé à s’échapper de Volantis alors sa sécurité et son bien-être était important aux yeux de la trigresse.
Il se leva et lui susurra des mots à l’oreille. Parfait. Un petit sourire carnassier apparut sur les lèvres de Mezz. « Oui. J’en ai parlé à mon époux. Vous savez confidence sur l’oreiller. Il ne l’a pas bien prit. Mais visiblement il ne vous en a pas parlé…Oh oui surement pour perdre son sang-froid ! Il semblait ne pas être intéressé par la personne. Jusqu’à ce que je lui révèle votre nom. Il ne me parle plus beaucoup mais il doit faire de même avec vous. Le strict minimum. Pour prendre les ordres et ensuite pour partir et obéir comme un bon petit soldat. Avouez que vous aimeriez que je sois légèrement comme lui. Plus docile, plus silencieuse…Surement plus silencieuse. Et moins peste. » Mezzara connaissait son époux. Elle savait très bien qu’il n’en avait pas parlé avec le seigneur des lieux et qu’il lui adressait le moins la parole possible. En réalité, elle comptait les jours. Combien de temps tiendrait Orys ? Elle pariait sur quelques mois avant qu’il ne supporte plus la vue du blonde et qu’il décide de partir avec Mezz de nouveau sur les routes. « Je pense qu’il laissera tomber le généreux poste que vous lui avait offert dans quelques mois, histoire d’éviter tout incident diplomatique entre le Bief et Dorne. » Owen allait perdre son épée lige. A vrai dire, la volantaine souhaitait qu’une chose partir loin de Froid-Douve, partir, retourner sur les routes.
Venons-en aux servantes. « Vous parlez desquels ? Les vrais ou les fausses ? Parce que les vraies servantes je les taquine juste. En revanche la fausse, j’ai peut-être joué avec ma proie. C’est ce que font les tigres vous savez. Les félins aiment jouer avec leur proie et elle était là, mentant sur son identité, ne tenant pas sa langue, étant effronté. Elle n’avait rien d’une servante du coup bah…j’ai joué ? Et plus c’est coriace, plus c’est drôle non ? »Mezz se mordit la lèvre inférieur, prenant un petit air faussement coupable. « Bon sauf peut-être quand elle a remis en doute mon amour pour mon époux. Là j’ai pas franchement jouer, je l’ai peut-être un peu menacé avec une arme. Mais sinon je ne les pas abîmé. Et vue que c’était une menteuse. Elle a de la chance que je ne lui ai pas coupée la langue pour cela. Les servantes, esclaves qui mentent on leur coupe la langue à volantis…ou on leur brûle les cordes vocales…mais j’avais qu’une dague… » Elle parlait trop, elle le faisait exprès. Elle jouait également. Mais elle n’avait pas fini. Sinon ce ne serait vraiment pas drôle. « Ooooh mais que suis-je bête. C’est avec elle que vous avez couché aussi !! Je suppose que vous saviez que ce n’était celle qu’elle prétend être ici. Vous ne vous serez jamais tapé une servante. Vous ne seriez jamais tombé aussi bien hein ? Après Volantis, une servante…ça aurait été décevant…J’espère qu’elle en vaut le coup c’est petite traînée. Je suis sure qu’un petit tatouage en forme de larme au coin de l’œil lui irait à merveille. » La fin de sa phrase avait été extrêmement froide. Et Owen était intelligent et il comprendrait la référence aux esclaves prostitués de Volantis.
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«Une cité libre vous dîtes ? Pour cela il faudrait déjà que votre grand père soit au courant de votre présence ici ce qui j'en ai bien peur vous desservirai tout autant. Quant à votre mari, des fers le calmerait assurément. De plus, je crains que Royaume réagirait à une invasion Volantaine sur ses terres, j'en ai bien peur, Mezzara..»
Aucune raison d'avoir peur de ses menaces qui reflétaient autant de réalité que les snarks et tarasques. Pour le coup Owen doutait de la qualité de l'enseignement des précepteurs de l'Ancienne Volantis. Il ne pût étouffer un sourire en l'entendant faire la brave sans émotion par rapport à l'éventualité qu'il établisse une relation épistolaire avec le triarque Maegyr. Quelle stupidité mais il se dût de le préciser.
«Mezzara, si j'avais écrit à votre grand père, votre mari moisirait déjà dans une cellule et vous seriez surveiller jour et nuit en attente de votre transport pour Volantis. Réfléchissez un peu que diable. Pensez vous que je ne prendrai aucune précaution pour vous retenir ici et pour empêcher d'agir la seule personne qui pourrait me nuire dans cette entreprise.»
Il était effarant de constater que la langue de Mezzara semblait agir plus promptement que son cerveau. La pauvre avait du potentielle mais elle l'exploitait mal. C'était comme donné une épée Valyrien à un manchot. Pitoyable tentative. A la suite des propos de la fausse dornienne, l'araignée répondit directement. Le sujet du mari semblait être sa force, pourtant il y voyait aussi une faiblesse tout aussi grande.
«Si l'opprobre ne l'a pas poussé à partir, c'est qu'il se plaît ici bien plus qu'ailleurs ou qu'il a trouvé quelqu'un pour le consoler des incartades de son épouse. Votre mari est un homme intelligent qui ne lâchera pas ce poste autant pour vous que pour lui. Je pense que j'irai lui parler pour aplanir les angles si nécessaires mais pour l'heure revenons sur vos paroles. A dire vrai, j'apprécie votre côté bavarde et peste. Vous animez un peu mon modeste château et nos conversations sont pour ainsi dire plus intéressantes que si vous étiez aussi taiseuse qu'une Soeur du Silence. Cependant, ne comprenez pas par là que j'apprécie et accepte tout vos excès, Dame Santagar.»
Le chapitre des servantes fut tout aussi intéressant. Owen garda son calme et fit l'étonné quand elle parla d'Ekishae qui n'était pas une véritable servante. Bien sûr il était parfaitement au courant et il se demanda comme Mezzara pût être au courant ! Elle continuait de faire la fier à bras et pendant cet instant le Tyssier lui trouva un charme indéniable et se rapella pourquoi ce mélange de force et de faiblesse l'avait conduit à la prendre dans cette réserve. Le jeune homme ne s'émeut pas quand elle fit référence aux esclaves sexuels de Volantis. Une chance qu'il soit ainsi capable de garder son sang-froid car elle venait d'insulter la dame qu'il aimait du plus profond de son âme. Qui plus est fille de putain !
«En voilà une idée saugrenue surtout venant d'une personne qui prétend être ce qu'elle n'est pas. Des idées tellement pestilentielles et indésirables que je me demande si ce n'est pas une mouche qui devrait vous êtes tatouée au coin de l’œil. Vous écoutez donc les ragots qui sont souvent de bien mauvais conseillers, croyez moi. Je n'ose imaginer le sort que l'on pourrait réserver à une fuyarde à Volantis. Je suis plutôt surpris que l'éventualité de qui je besogne vous tracasse. Seriez vous jalouse ma chère ? Je vous le jure pourtant, vous êtes la seule que j'ai conduite dans cette réserve !»
L'air un peu amusé par la situation, le Tyssier remit quelques mèches de ses cheveux en place. Il jeta un coup d’œil à la peinture représentant son illustre ancêtre avant de reprendre la parole sur un ton amusé.
«Lady Mezzara, marchons, voulez vous ?»[/justify]
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298, lune 11
Mezzara éclata de rire quand Owen parla d’une invasion volantaine. La faction des tigres n’étaient pas aussi puissante qu’autrefois. La faction des éléphants n’oserait jamais entrer en guerre contre Westeros pour une pauvre fille. Malaquo était plus fin, plus intelligent et plus stratège que cela. « Invasion ? Prenez-vous mon grand-père pour un barbare cherchant la guerre et le sang ? Oh non, s’il savait que j’étais ici, il n’enverrait aucune armée. Il enverrait une dizaine de ses meilleurs hommes pour me ramener là où est ma place. Il ne risquerait pas une guerre, il n’aurait pas le soutien de l’autre faction. » La jeune femme n’était peut-être pas doué pour les intrigues politiques et les réflexions ouestriennes mais elle en connaissait bien plus sur sa cité et ses façons de faire. Les yeux de la Maegyr scrutaient le blond de façon inquisitrice. C’était une araignée, les toiles des araignées étaient vastes et incertaines. « C’est étrange je ne vous fais nullement confiance et j’ai plus l’impression d’être une prisonnière ne pouvant sortir d’ici qu’autre chose. J’ignore ce que vous avez mis dans la tête de mon époux pour qu’il reste à votre service. Mais vous pourriez très bien contacter mon grand-père comme de rien n’était et continuer de me laisser vivre comme aujourd’hui pour que je ne me doute de rien. Vous êtes malins et vous êtes capable de faire cela alors pardonnez-moi je me montrais un peu méfiante et de ne point vous croire sur parole. »
Le Tyssier semblait se vouloir moralisateur. Aplanir les angles avec Orys. Elle lui souhaitait bon courage. L’homme ne semblait pas près à la discussion depuis qu’elle lui avait avoué son infidélité. Cela ne ferait peut-être que le mettre en rogne d’avantage et/ou précipiter son départ de Froid Douve pour le plus grand bonheur de la volantaine. « Je crois qu’il se plait bien moins depuis qu’il sait que vous avez profitez de mes charmes. » elle venait de prendre un air coquin et provocateur mais reprit un air de peste bien vite. « Pensez-vous que votre opion sur mon comportement m’importe ? Je n’ai jamais eu de barrière sur comment me comporter et ce n’est pas vous qui allait m’en mettre. Je ne changerai pas car je suis votre hôte. Et si vous ne voulez pas me voir me comportez comme cela je crois que vous allez devoir me chassez de votre château et perdre votre épée lige par la même occasion…se serait dommage pour vous… » Mezz retroussa sa lèvre supérieur sur ses dents blanches. Leur discussion se transformait en joute. Qui aurait le dernier mot ? La volantaine n’était pas prête de vouloir céder et l’araignée non plus. Cela serait surprenant jusqu’à la fin. L’indomptable sauvage blonde fasse au sérieux blond.
Elle souffla fasse à la remarque d’Owen. Il essayait de cacher la vérité. Mais c’était trop tard, la pauvre fausse servante c’était quasiment vendu toute seule et avait avoué sa liaison avec le seigneur des lieux. « Je suis celle que je prétends, je suis mariée à un Santagar. J’omets ! Ce n’est pas pareil ! Quant à la fausse servante, elle me l’a quasiment avoué. Son comportement et sa langue bien fourchu l’ont trahi. Et je suis peut-être la seule à être passé par la réserve, mais vous l’avez peut-être mise dans votre lit messire…Ne me prenez pas pour une vulgaire idiote. Vous l’avez faite votre, et je suis prête à parier qu’elle vous aimait. C’est beau. Dommage qu’elle soit une pauvre bâtarde…Et je ne suis point jalouse. J’ai mon époux. J’aime juste les ragots. Cela me divertit. Il faut bien que j’occupe mes journées. » Marché. Elle soupira mais le suivit d’un air noble et hautain comme elle aimait le faire. Ses cheveux blonds se balançant dans son dos aux rythmes de ses pas et ses mains balayant le fin tissu, provoquant un bruit de froissement. « Que voulez-vous ? Mon corps encore une fois ? Je ne me laisserai pas tenter cette fois. »
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«Je doute que cela soit une bonne idée au vu de comment on terminé les derniers. Vous pataugez certes dans ma toile mais vous n'êtes point prisonnière en ce château. Vous êtes ici mon invitée, rien de plus et rien de moins ... bon peut-être qu'il y a eut un peu de plus quand même mais c'est vous même qui m'y avez invité. »
Il était naturel qu'Orys lui en veule mais en voulait-il réellement tout autant sa femme ? Etait-il au courant que la tentatrice répondait au nom de Mezzara et qu'Owen n'avait pas instiguer cette relation ? Cela il n'en était pas certains. La Santagar avait sûrement dût tourner l'histoire dans son sens. Il était même étonné qu'elle ne l'accuse pas de l'avoir violé même si peu de personne au sein du château ne pourrait croire pareil sornette. Il continua de jouer la carte de l'étonné lorsqu'il revint avec Ekishae. Même si elle disait le contraire, il sentait qu'il y avait une once de jalousie là dessus. Ce n'était pas pur plaisir de persécution. Si son mari lui parlait moins, elle pensait peut-être qu'elle était en train de le perdre. Si Owen se rapprochait quelqu'un d'autre, elle pensait peut-être également ne plus pouvoir jouir de son corps et se retrouver seule et délaissée.
«Vous semblez mieux informée que moi. Peut-être devrais je vous prendre comme conseillère particulière ? Le roi a bien son maître des chuchoteurs, pourquoi ne pourrais je pas disposer de la mienne également ? Ce poste vous conviendrait sûrement à merveille avec vos oreilles qui traînent partout et votre langue de vipère. En parlant de bâtard ... tout ça pour en revenir au fait que nous n'ayons jamais commis qu'une seule incartade et pas trop sévère. Il ne me semble pas que votre ait gonflé et que vous portiez le fruit de l'adultère. Dans ce cas, je pense que votre mari nous aurait probablement déjà quitté tous les deux.»
Une proposition que beaucoup trouverait alléchante mais sûrement pas la tigresse de Volantis. Elle avait au moins eut le mérite d'être formulée. Il s'amusa à nouveau à faire référence à leur étreinte ravageuse de laquelle aucun enfant ne semblait poindre le bout de son nez ce qui était une bénédiction pour Owen mais sans doute aussi pour Mezzara. Elle sembla le provoquer. Vouloir lui montrer qu'elle était capable de lui résister. Cependant Owen était convaincu qu'elle n'était qu’une abeille affamée devant une fleur pleine de délicieux et sucré pollen. Arrivant dans un couloir désert, il avança et coinça le dos de Mezzara contre une porte et s'approcha d'elle, ses lèvres demeurant à quelques centimètres des siennes.
«Qu'est ce qui vous fais croire que je vous désire ? Si je suis vos ragots, peut-être ais je trouver mieux que vous ? Plus douée ? Plus belle ? Plus sensuelle ? Plus appliquée dans la tâche ? La seule qui revient à chaque fois à la charge avec cette histoire, c'est vous Mezzara. Je crains cependant que vous tentiez de prendre les Eryés avec un bélier. Vous ne comprendrez peut-être pas la métaphore mais je pense que vous comprendrez que si je vous désirais réellement, vous seriez déjà en train de gémir sous mes coups de butoirs.»
Le Tyssier se retira calmement laissant de l'air à Mezzara. Il aimait jouer avec elle mais aimait aussi lui montrer qui était réellement celui qui menait la danse. Elle voudrait sans doute lui tenir tête et lui montrer que c'était à elle de se démener pour attirer son attention et non l'inverse, car tel était sa nature !
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298, lune 11
Et bien il avait tout simplement une perception différente de la sienne. Elle était libre mais elle était libre pour lui. De son point de vue, la blondinette ne l’était pas car elle n’avait pas choisi cette situation. Tout cela c’était imposé à elle par la décision de son époux. Et à cause de ça, elle n’avait failli à son devoir d’épouse en allant forniquer avec son hôte la mettant désormais dans une position plus que délicate. Mezzara ne savait plus sur quel pied danser, quel comportement adopter pour ne pas froisser les hommes qui l’entouraient. Il était loin le temps où peu importait son comportement, tout le monde se pliait à ses caprices et ses exigences. « Je crois plutôt que tout est question de point de vue messire. » Elle haussa les sourcils pour lui montrer qu’elle pouvait aussi réfléchir un minimum quand elle le voulait. La jeune femme avait du répondant et au final loin d’être sans cervelle. Il fallait juste qu’elle se décide à le montrer. Montrer l’héritage de son grand père qu’elle fuyait comme la peste depuis dix ans maintenant. Il l’avait éduqué pour qu’elle soit son héritière alors elle avait appris la politique de Volantis. Certes à Westeros c’était bien différent que dans sa cité natale mais au final les bases étaient les mêmes.
Il voulait la faire passer pour une idiote, feindre l’ignorance. Mezz sera la mâchoire, elle ne supportait pas ce genre de comportement. Elle ne supportait pas qu’on la prenne pour ce qu’elle n’était pas, surtout pour une idiote. Alors elle reprit ses mauvaises habitudes de princesse Volantais et siffla entre ses dents. « Oh j’espionne très mal, mais je sais faire parler les petits langues bien pendu. Votre bourreau serait plutôt plus adéquat pour ce que je sais faire Lord Tyssier. Alors cessez de faire semblant. Elle a avoué cette petite bâtarde. Et pour ce qui est de mon ventre, je suis allée demander du thé au lune à votre mestre. Je laisserai aucun enfant grandir dans mon ventre ! » Un lui avait amplement suffit et elle avait dû le tué provoquant la colère d’Orys. Elle ne prendrait pas le risque de donner naissance à un Flowers. Elle ne ferait pas se déplaisir ou se plaisir à Owen, et elle s’éviterait la déchéance et le déshonneur de son époux. La jeune femme venait de se promettre de se racheter mais Owen n’aidait en rien à cela. Il était la tentation mais aussi l’énervement, l’agacement.
Le seigneur de Froid-Douve voulut tester la volantaine. La coinçant contre une porte approchant dangereusement ses lèvres des siennes. Mezzara prit sur elle pour ne pas lui cracher au visage. Elle n’écouta même pas ce qu’il dit, la colère l’aveuglant de plus en plus. Quand il s’éloigna, elle se rapprocha de lui et sa main partit toute seule, giflant l’araignée de toutes ses forces. « Si je vais trop loin messire, je crois que vous allez trop loin également. » Elle n’aurait pas dû le frapper, elle le savait parfaitement. Mais allez arrêter une tigresse en colère, je vous souhaite bien du courage. C’était la même chose avec la blondinette. Personne ne l’arrêtait quand elle voyait rouge, juste le temps pouvait calmer la tempête. « Vous croyez que je suis jalouse de cette pauvre bâtarde ? Absolument pas, elle serait encore là elle vous éloignerait de moi. Mais elle n’est plus là alors vous revenez. Une proie finit, vous revenez à une plus ancienne. Parce qu’un trigre est plus gros qu’un pauvre moucheron. Mais laissez tombé, je ne vous veux pas. » La furie blonde tourna les talons, le menton haut et commença à s’éloigner du blond. Elle ne voulait pas céder, elle ne céderait pas même si physiquement l’attirance était là.
HRP : sorry c'est nul
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«Moi qui pensait que seule vos jambes s'ouvraient, j'en suis pantois. Il semble que votre esprit lui aussi peut parfois suivre le même procédé.»
Il avait toujours l'air amusé mais elle ne semblait plus l'être par leur petit jeu du chat de la souris. Était-ce simplement qu'elle n'avait plus envie ou qu'elle désirait mettre le plus de distance pour ne pas succomber à la tentation. Son sens du rationnel lui indiquait la première réponse mais sa fierté et son orgueil lui indiquait la seconde. Elle s'emballa comme le vent avant un orage et il la suivit l'air amusé. Il avait dût toucher un point sensible. Il adorait ce genre de petit jeu. Elle s'était elle même qualifiée de « proie » et le terme était parfaitement adéquat. Tout cette petite scène le faisait rire intérieurement. Tout en rattrapant la jeune dame, il se permit de lui demander une petite chose. calmement, l'air anodin .
«Je vois que vous êtes du genre à apprécier commettre l'adultère mais pas à en assumer les conséquences. Je reconnais bien là ma petite peste. Je me suis d'ailleurs toujours demandé pourquoi malgré votre amour débordant, Orys et vous n'aviez pas d'enfant. Je trouve cela étrange ... très étrange.»
Le jeune homme n'allait sûrement pas remettre en doute la virilité de son épée lige. Les dorniens étaient bien trop fier de ce genre de chose et il doutait que la solution à ce problème soit si simple. Il devait y avoir anguille sous roche mais au final cela ne le concernait pas. Calquant son rythme de marche sur celui de Mezzara, il ne paraissait pas perturber par la situation. Que du contraire, intérieurement, il avait l'impression de contrôler parfaitement la situation. C'était une sensation extrêmement plaisante et il ne souhaitait pas que tout s'effondre aussi simplement qu'un château de carte.
«Vous réagissez pourtant en parfaite jalouse. L'enfant trop gâtée qui a vu la dernière part de sa tarte préférée prise par une autre personne. Vous vous focalisez sur des rumeurs me concernant pour tenter de noyer le poisson. Vous dissimulez vos propres envies. Je vous ai entendu gémir, je vous ai vu me désirer, je vous ai vu vous livrez complètement à moi. Je peux encore lire ce désir en vous que dissimulez. Vos petites manies, vos sautes d'humeurs, votre comportement de peste envers moi ne sont que des petits jeux, une parade nuptiale. Je comprend bien évidemment. Vous devez être rongé par le remord et je ne vous en voudrai pas pour cela. Moi même, il m'arrive de regretter cela. Oh non pas que vous ne m'avez pas amplement satisfait mais par rapport à votre humble époux. »
Le Tyssier prit une profonde inspiration. Pendant un instant il eut envie de jouer la carte de la fausseté et d'employer les mêmes sentiments qui les avaient conduits à forniquer. Se montrer brisé, révéler de faux secrets, se montrer presque faible pour qu'elle craque mais cela ne lui plaisait pas. Ce serait aller trop loin et il finirait par la briser et déclencher son courroux trop violemment. Cela pourrait être plaisant et amusant. Il y avait quelque chose de magique de mener une femme pareil par le bout du nez. Cependant, avec une voix calme et neutre, il prit la parole pour énoncer un autre fait.
«Je pense qu'après le repas de ce soir, j'irai m'excuser auprès de votre mari. Je lui passerai bien évidemment les détails les plus croustillants et j'essayerai d'assumer la responsabilité de cet acte. Ainsi vous serez tous deux libre de vos choix et de vos décisions. Je pense que vous avez abusé assez de ma patience et que je me suis montré on ne peut plus généreux avec vous. La route vous appartient. Bon vent Mezzara.»
Avec l'air d'un Seigneur, il la dépassa et marcha plus vite. Il ignorait comment elle allait réagir à cela et en un sens il s'en fichait. Il avait envie de marcher sur un fil et de voir où cela le conduirait. En rendant la liberté à Orys, il exposerait à nouveau le Chevalier à la vie de nomade, le privant ainsi de la sécurité tant recherchée pour sa femme mais il n'aurait plus l'autre dans ses pattes et celle-ci pourrait jouir de sa vie en plein aire, telle une sauvage. A force de s'en prendre à Ekishae, l'idiot de Volantis allait finir comme elle. Et si une lame lui tranchait un jour la gorge au détour d'un chemin, ce n'était plus son soucis!
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298, lune 11
Owen toucha la corde sensible de Mezzara encore une fois. Elle eut un rictus méprisant. Ses lèvres reprirent le sourire carnassier, ses yeux s’enflammèrent de mystère et ses sourcils se soulevèrent légèrement. La tigresse était réveillée. « Donnez-moi une preuve que mon ventre n’a jamais porté le fruit de notre amour. Vous n’en savez rien. Peut-être ai-je été mère…peut-être pas. Qu’en dites-vous ? » Une chose était sure, la jeune femme ne lui dirait nullement la vérité sur son enfant, qu’elle l’avait assassiné à peine sortie de son ventre. C’était son fardeau, son secret encore plus grand que son identité. Elle ne regrettait nullement son geste, mais c’était un acte horrible qui ne devait pas se savoir. On la pointerait du doigt en l’accusant d’infanticide. Quel sort était réservé à ceux qui tué des nourrissons à Westeros ? La mort surement. Alors se serait son secret, si Owen apprenait qu’elle avait eu un enfant, elle lui dirait que le pauvre petit être était mort quelques jours après sa naissance de cause naturelle. La nature était rude pour de petit être et son mensonge tiendrait incroyablement bien la route. C’était une menteuse dans l’âme, si elle y croyait, son interlocuteur le croirait également. Elle ferait semblant de souffrir de cela, jouer la comédie était facile, surtout à ce sujet.
Il était toujours sur le dénie de cette relation avec cette petite servante insignifiante. Cela arracha un soupire à la blonde. Parfois elle se demandait ce qu’il pouvait bien avoir dans les oreilles. « Pourquoi dites-vous encore que je m’attache à des rumeurs alors que cette petite écervelé me l’a dit de vive voix ? M’aurait-elle menti ? J’en doute. Je suis une excellente menteuse, vous le savez pertinemment alors les menteurs aussi pitoyable qu’elle, je les repère facilement. Je ne dissimule pas mes envies et mes désirs, je les obtiens quand je le souhaite. Oui je vous ai désiré la dernière fois, j’ai pris plaisir à cela. Je ne le nie pas. Mais je trouve cela bien triste que vous ayez accordez de l’importance à une si insignifiante enfant. Elle était quoi pour vous Owen ? Une amante de plus ? Une proie de plus ? Une femme que vous ne pouvez garder ? Où juste une envie soudaine d’assouvir vos besoins primitifs de mâle ? » Elle avançait prudemment avec Owen. L’araignée était rusée, mais la tigresse était sauvage et imprévisible. Elle voulait savoir ce qu’il éprouvait pour elle. Juste une simple curiosité. Juste une envie soudaine de faire sa peste, sa princesse pourrie gâté.
Bingo. Elle l’avait énervée. Il la doubla mais le rattrapa rapidement et lui coupa la route. Mezzara posa sa main à l’endroit du cœur du jeune homme pour être sûr qu’il n’avance plus. Elle était outrée. C’était comme s’il venait de l’insulter de la pire insulte qu’il soit. La jeune femme était peut-être une menteuse et manipulatrice née mais sur certains points elle savait parfaitement défendre les autres, les protéger. « Vous me prenez pour qui ? Quelqu’un qui n’assume pas visiblement. Vous ne savez même pas ce que j’ai dit à mon époux. Ne chercher pas à me protéger en portant sur vous l’acte car je lui ai dit que c’était de ma faute. Que je l’avais trahis pour vous protégez et limiter sa colère envers vous. N’essayez pas de porter cet acte car je le porte déjà sur mes épaules. Inutile de semez le doute dans son esprit car il perdrait encore plus confiance envers nous deux. Ce n’est pas ce que vous recherchez je pense. » Elle recula de quelques pas. « Vos excuses suffiront je pense. Inutile de d’assumer, je l’ai fait. Car je suis peut-être une peste et une menteuse avec beaucoup de monde, mais pas envers Orys. J’ai été infidèle et je n’ai pas respecté mes vœux. Vous n’avez rien à vous reprochez à part vous être laissé tenter par les charmes d’une femme. Il comprendra cela, il est dornien. » Elle haussa les épaules. Attendant sa réaction sur cette révélation et sur le fait qu’elle est assumée tout ce qui s’était passé la dernière fois.
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«Vous assumez ? Assumerez vous encore quand je vous aurai jeté dehors et que vous obligerez votre mari à reprendre sa vie de nomade ? C'est cela que vous voulez ? Vous voir risquer encore votre vie ? Vivre dans la pauvreté. Vous revenez sans cesse avec cette histoire de bâtarde mais vous semblez désirez le même type de vie ! Vous dîtes l'aimez mais vous ne chercher qu'à le mettre en danger. Bon sang, Mezzara ! Par les Sept, GRANDISSEZ ! Prenez vous en main si ce n'est pas pour vous, faites le au moins pour votre époux !»
Se moquant d'elle, il commença à tournoyer autour de la Volantaine, de la même façon qu'elle mais de manière beaucoup plus exagérée pour bien accentuée le ridicule qu'elle incarnait quotidiennement. Il parlait rapidement et une pointe de colère se faisait sentir. Si le Tyssier gardait son sang-froid dans la plupart des situations, cette fois-ci, il décida de se laisser guider par ses émotions et de lui montrer qu'il n'y avait pas qu'elle qui pouvait piquer des crises et devenir une petite peste.
«Vous pensez que je n'ai rien à me reprocher ? J'ai trahi la confiance de quelqu'un que j'estime et que j'apprécie grandement en couchant avec son épouse ! Vous pouvez mentir autant que vous voulez, cela ne fera qu'empirer. Tous vos mensonges finiront par ressortir s'ils ont pas de bases solides. Oui j'ai couché avec vous et j'ai apprécié ça. Oui je recommencerai si je n'étais pas si honteux d'avoir trahi la confiance de Ser Orys. Cela me surprend d'ailleurs de m'en rendre compte. »
Il continua de tourner autour d'elle, tel un vautour prêt à se jeter sur le cadavre qu'il guettait depuis des heures. Ah, il devait sans doute être la première araignée toupie mais il s'en fichait complètement. Il voulait lui ouvrir les yeux, lui montrer qu'elle devait se remettre en question et cessez ses enfantillages.
«Oui j'ai fais l'amour à cette femme et plus d'une fois. J'y ai pris beaucoup de plaisir. Elle aussi. J'ai ressenti des sentiments, des émotions et des sensations que je n'avais préalablement jamais ressenti. Est ce un crime ? Êtes vous contente ? Et jamais plus je vous permettrait de l'insulter ainsi. Moi même je ne me permet pas de médire sur le compte de votre époux. Ici on est pas à Volantis ! »
Et au même instant au lieu de continuer à tourner autour d'elle ou de s'avancer de façon menaçante vers elle, il la prit dans ses bras. Non pas comme un amant enlace sa partenaire, mais plus comme un frère enlacerait une sœur, un ami une amie. L'araignée reprit la parole alors sur un ton plus calme.
«Je vous ai tendu la main en vous installant à Froide-Douve. Saisissez là et intégrez vous ici. Mes gens ont finis par acceptés un dornien parmi eux mais vous, vous leur menez la vie dure. Cela prendra du temps mais vous ferez aussi partie de Froide-Douve autant que n'importe lequel de ses habitants. Je veux vous gardez tous les deux ici, dans ma maisonnée à mon service et ce pour longtemps. Arrêtons de nous entretuer Mezzara et enterrons cette histoire pour que nous puissions tous les trois repartir sur la même route. Les routes sont dangereuses, c'est Froide-Douve votre maison. Vous êtes ici chez vous.»
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298, lune 11
Il s’énerva, l’attrapa par le bras pour la pousser dans une chambre et fermer la porte derrière lui. Au moins Mezzara avait réussi à le faire sortir de ses gongs, et elle était un peu fière d’elle. Faire perdre le sang-froid du seigneur de Froide-Douve n’était pas donné à tout le monde et cela cacher quelque chose. Un secret qu’il souhaitait protéger. Mais dans sa colère il allait surement lâcher le morceau. Cependant en criant de la sorte, en s’énervant, cela énerva la volantaine. « Je crois que vous avez pas compris. Oui je souhaite cette vie de nomade. Oui je souhaite vivre dans la pauvreté car le confort, l’argent ne fait que sortir la princesse pourrie gâté et peste qu’à fabriquer mon grand-père, je suis celle qu’il veut que je sois et c’est ça façon la plus facile de me retrouver ! Car il sait qui je suis ! Il sait comment je réagis, mes manières de faire. Pourquoi pensez-vous que je me comporte en insupportable peste ? Parce que je suis le monstre et l’héritière d’un tyran ! Et vous n’avez pas compris qu’on se protège l’un l’autre ! Je le mets en danger ici ! Qui me dit qu’un de vos gens ne va pas aller parler qu’une insupportable volantaine vit dans vos murs. Combien de temps avant qu’une bande de mercenaire n’arrive pour me récupérer et pour tuer MON époux. Car face à une attaque comme celle-ci il n’a AUCUNE chance. Dans la nature on tombe que sur des petits groupes éparses et les contrôler et facile. ET j’ai pris ma vie en main ! En quittant Volantis vous pensez que j’ai fait quoi ? Un voyage pour le plaisir ?! Seulement ma façon de penser et de voir la vie est tout simplement différente de la vôtre et vous ne la comprenez pas ! » Il ne pouvait comprendre. Seul Orys pouvait la comprendre mais il était en froid. Alors à ce jour d’aujourd’hui, personne ne la comprenait. Elle voulait une vie dans l’anonymat, pas dans la luxure et la richesse. Car cela faisait ressortir son plus mauvais côté.
Il chatouilla encore la petite bête sur laquelle Mezz n’aimait pas être chatouillé. « Vous pensez encore que je mens à mon époux ?! Vous mettez le doigt dans l’œil. Vous n’avez même pas idée comme je suis avec lui. Je mens aux autres, mais s’il y a une personne sur cette terre à qui je ne peux mentir c’est bien Orys ! Il sait très bien que je n’ai pas apprécié notre sandarmachin chose. Que cela me terrifie plus qu’autre chose ! Alors arrêtez de penser sur je mens comme je respire ! » Si elle mentait à Orys, elle ne lui aurait jamais dit pour l’aventure qu’elle avait eu avec Owen. C’était une des choses des plus vraies, quand elle était avec lui, elle était Mezzara sans le Maegyr. Elle était la fille de son père et non la petite fille de son grand père. Elle pouvait être elle-même, pas la peste qu’elle avait tant l’habitude d’être. Enfin Owen avoua pour la bâtarde. Il l’aimait. Mezz eu un sourire satisfait. Elle savait parfaitement que l’amour était quelque chose d’imprévisible. « Et bien vous voyez, ce n’est pas si difficile. L’amour est si imprévisible. Je m’excuse pour avoir dit du mal d’elle ». Il fallait qu’il profite de cette phrase car la blonde n’allait pas la redire de sitôt.
Owen fit une chose à laquelle Mezzara ne s’attendait absolument pas. Il la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux. Hyperrion avait fait la même chose quand il lui avait fait quitter la cité. Elle se raidit et ne bougea pas, trop surprise pour faire quoique ce soit. Elle l’écouta parler. C’était plus facile à dire qu’à faire. « Je crois que vous utilisez une expression qui : chassez le naturel et il revient au galop. Vous ne pouvez chasser le monstre que Malaquo a fabriqué. Je veux plus de cette vie, je veux plus être un monstre malgré moi. Et même si vous faites de Froide-Douve ma nouvelle maison, je m’y sentirai toujours comme une étrangère. Je suis trop différente. J’ai quitté ma maison il y a dix ans… » Elle n’avait plus de chez elle, elle était sur les routes, c’était ça sa vie désormais.
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«Je pense que vous accordez trop de crédit à votre éducation. Il y a une différence entre celle que vous êtes réellement et celle que l'on vous a formé à être. Si une bande de mercenaire se pointe sur mes terres, ils devront assiéger le château pour vous avoir. Un siège peut durer longtemps et il me suffirait d'un seul corbeau pour qu'ils se retrouvent dans une panade totale. Une prise par la ruse reste toujours possible mais cela autant à l'intérieur de ses murs qu'à l'extérieur. Vous êtes plus en sécurité ici et Orys l'a bien compris. A part lui et moi, tout le monde ignore que vous êtes originaire de Volantis, même ma propre sœur, mon propre sang. Je doute qu'un quelconque hommes ou qu'une domestique puisse arriver à rentrer en contact avec votre grand père et les nouveaux arrivages de gens à mon service sont rares.»
Et bien justement, si elle ne mentait pas à son mari, lui non plus ne devait pas lui mentir. Il y avait une vérité, une seule vérité qu'elle n'admettrait sûrement jamais. Mezzara mentait comme elle respirait aux autres personnes mais celle qu'elle couvrait le plus de mensonge n'était autre que sa propre personne.
« Commencez par arrêtez de vous mentir à vous même. J'ai décelé d'autres qualités humaines sous votre carapace de petite peste. Vous le savez autant que moi. Il y a un être humain qui se cache derrière toutes vos mesquineries. Ne l'emprisonnez pas et laisser le sortir. Si vous pensez que c'est votre comportement qui vous trahira, redevenez celle que vous étiez avant de recevoir votre éducation. J'en gage que vous vous sentirez sans doute mieux. Cependant, je pense que la conversation à ce sujet risque de tourner en rond .»
Celui qui semblait faire reculer le monstre jusque dans sa tanière semblait être Orys alors pourquoi ne pas l'utiliser pour l'y enfermer définitivement ? Cela semblait un bon procédé mais cette conversation il devrait sans doute l'avoir avec son épée louée plutôt qu'avec Mezzara même s'il en laissa augurer les prémices dans ses nouvelles paroles emplie de bon sens et de tendresse envers la Santagar.
«Les chansons parlent souvent de Chevaliers qui terrassent des monstres légendaires. Et bien je pense que vous disposez d'un chevalier à votre service qui fait ressortir le meilleur de vous. La clé pour fermer définitivement la cellule de votre monstre se trouve en vous mais le seul qui pourra refermer la porte est sans nulle doute votre époux.»
Owen la serrait toujours contre lui, avec une tendresse presque fraternelle. Elle semblait si fragile dans cette position qui ne lui était pas habituelle. Une petite fille plus qu'une terrible peste prête à vous dévorer les entrailles avec ses crocs et sa langue de vipère. Il se permit une dernière parole avant de laisser le silence s'installer. Il fut surpris qu'elle s'excuse ainsi à propos d'Ekishae. A peu de chose près, si la décence et la gravité lui avait permis, il serait tombé sur son postérieur, frappé par la stupeur.
«J'accepte vos excuses mais si vos routes se recroisent, je préférais que vous le lui présentiez personnellement. Elle est de trop basse naissance pour que je caresse un jour le rêve de la prendre pour femme. La noblesse est un statu particulier qui vous confère liberté mais vous garde enfermé dans une prison dorée. Dix ans c'est long ... très long mais croyez moi, le jour où vous accepterez Froide-Douve comme maison, vous vous ouvrirez les portes d'un avenir meilleur. Volantis semble si lointaine vue d'ici. Aviez vous encore de la famille là bas hormis le triarque ?»[/i]
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298, lune 11Mezzara soupira. Owen ne comprenait pas, comment le pouvait-il. Les volantains étaient tellement différents des ouestriens. Volantis était une ville séparé en deux. D’un côté la richesse et de l’autre la pauvreté. Et l’interdiction à un étranger, esclave, non noble de pénétrer par-delà le mur noir était tentant. L’interdit appelé à la désobéissance. Combien avait essayé de franchir. Certains avaient réussi avant d’être arrêté et exécuté. Beaucoup échoué aussi. Les mercenaires volantains arriveraient à passer les murs de Froide-Douve par la ruse, cela ne faisait aucun doute aux yeux de l’étrangère. Certes les corbeaux étaient rapides mais s’ils savaient sa position exacte, il ne prendrait aucun risque à mouillé dans un port. Les paroles d’Owen se voulaient réconfortante mais cela ne rassurerait pas Mezz, son grand père était un homme d’esprit avec un plan pour chaque possibilité. Il ne laissait pas la place aux doutes ou à l’imprévu. « Vous n’arriverez pas à me rassurez à ce sujet, je sais de quoi mon grand-père est capable pour me retrouver. Il finira par savoir où je me trouve, ce n’est qu’une question de temps. » Il n’était point triarque pour rien, manipulation, corruption, réseau d’espionnage étaient ces principaux atouts. Alors depuis qu’il savait que sa petite fille était à Westeros, il avait dû agrandir tout cela.
La blondinette eut un rire nerveux. Celle qu’elle était avant de recevoir son éducation. Autant dire qu’elle n’était pas née, ou seulement dans le ventre de sa mère qu’elle n’avait pas connu car morte en couche. Oui il y avait quelqu’un de pas trop mauvais derrière ses mensonges mais pour elle s’était une faiblesse et sa faiblesse, elle ne pouvait la montrer qu’à Orys. Car seul lui ne l’utiliserait pas pour arriver à ses fins. « Il n’y a pas eu d’avant Owen. Depuis ma naissance, Malaquo a la main mise sur mon esprit et mon corps. J’ai grandi en étant un monstre, Westeros n’a fait qu’assoupir les horreurs que j’étais capable de commettre. Je ne sais pas être autrement car je ne l’ai jamais été. Il faudrait que j’oublie et que je ré apprenne. Et personne ne peut faire cela. » Il ne pouvait pas l’empêcher d’être une peste, d’être dure avec ceux étant d’un rang inférieur aux siens, car cela était naturelle pour elle. Elle ne se forçait pas. En revanche elle devait se forcer à être gentille, c’était souvent beaucoup d’effort pour ne pas se montrer dédaigneuse, autoritaire ou désobligeante avec les petites gens. On pouvait juste dompter le monstre, l’apaiser, le calmer. « La gentillesse et la pitié sont des faiblesses à mes yeux, depuis longtemps. Vous ne pourrez me faire changer, il est trop tard. On peut dompter un tigre mais on ne peut pas refouler sa nature profonde. » Elle ne pouvait pas être faible fasse aux peuples.
Présentez des excuses à la jeune servante serait dur pour Mezzara, cela blesserait son orgueil et sa fierté. Elle ne pouvait lui promettre qu’elle pouvait s’excuser face à quelqu’un de plus faible statut. Elle ne l’avait jamais fait et elle ignorait comment le faire. « J’essaierai…mais je vous promets rien. » Au moins elle était honnête, si elle échouait, il ne pourrait pas dire qu’elle avait encore menti. La volantaine mentait de moins en moins à l’araignée. Cela ne la menait nulle part et elle arrivait au même résultat avec la vérité. Les seuls mensonges qu’elle se permettait c’était le mensonge par omission. « Cela est plus facile à dire qu’à faire. Je suis trop différente d’un point du comportement, du climat, de la nourriture, des habitudes. Je n’ai jamais appris à m’adapter aux autres, c’était toujours l’inverse. » De la famille. Mezz se mordit la lèvre. Un de ses frères étaient mort à cause d’elle et l’autre étaient point et main lié. « Oui j’ai un frère aîné, Hypperion. Il m’a aidé à fuir Volantis. Pourquoi cette question ? » Elle était curieuse de savoir pourquoi le Tyssier s’intéressait à sa famille. Les Maegyr était un nom respecté mais loin d’être glorieux. Au final il fallait mieux être Éléphant que Tigre.
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«Une simple curiosité personnelle. Comment était-il ? Aussi peste que vous ou un tout autre homme ? Vous manque t-il ? Je préfère vous parler franchement et vous posez la question. Ce n'est pas parce qu'une personne fait partie de notre famille que nous déplorons son absence ou sa perte. A l'opposée de ce que je ressens pour la mort de ma mère, celle de mon père ne m'émeut toujours point.»
D'après ce qu'il en savait Volantis n'était pas si différente que ce que l'on pouvait se l'imaginer. Bien évidemment coutumes, religions et autres joyeusetés différaient mais l'on retrouvait aussi des similitudes. Une chose l'intrigua en y repensant. A vrai dire, il n'avait jamais réfléchit à cette question. Mezzara descendait donc d'un triarque qui devait sans aucun doute faire partie d'une des vieilles familles de Volantis, celle qui vit dans le confort derrière le mur noir. Cela voulait donc dire qu'elle avait en elle du sang valyrien. Par pure phantasme, le Tyssier avait toujours rêvé de coucher avec ce genre de femme à la chevelure d'argent. Ce n'était pas le cas de la Santagar mais le sang comptait-il dans ce cas ? Question sans doute stupide mais elle méritait des éclaircissements pour satisfaire sa simple soif de curiosité personnelle.
«Je suppose que vous êtes d'ascendance Valyrienne comme s'en vante de nombreuses familles de l'Antique Volantis ? Une tigresse qui crache du feu, voilà qui serait amusant et dangereux..»
Le jeune homme ouvrit la porte pour laisser Mezzara sortir. Il était inutile de rester enfermer ici. D'une part parce que la dispute semblait avoir cessée et d'autre part pour la simple et bonne raison qu'on pourrait croire qu'il mijotait quelque chose, voir pire qu'il s'envoyait joyeusement en l'air. Si cela parvenait aux oreilles d'Orys, ils risquaient d'en prendre pour leur grade tous les deux et mieux valait ne pas goûter à l'acier du dornien comme le disait la chanson même s'il doutait que le Santagar soit assez fou pour tenter quelque chose contre lui avec des gardes rarement loin du Tyssier.
«Enterrons nos différents et essayons de vivre en paix le temps que vous resterez ici, cela sera plus simple pour vous, votre mari comme pour moi. Cessons de nous entredéchirer et visons un but commun.»
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