[terminé] OWEN & EKISHAE • the new ekishae

# Lun 25 Mai - 12:45

# Lun 25 Mai - 14:49

# Lun 25 Mai - 17:57

# Lun 25 Mai - 18:40

the new ekishae.

IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR

Cette montée d'adrénaline était surprenante, je pensais... Non, j'étais même certaine que c'était la meilleure partie de jambe en l'air que j'avais pus avoir jusqu'à aujourd'hui. Je ne m'étais mêlée qu'avec des sauvages comme moi, mais jamais avec un noble. C'était une agréable découverte. Le feu et la glace, la nuit et le jour, c'était peut-être ce qui faisait toute la différence ? Je l'ignorais, je prenais mon pied, et lui aussi. J'étais désormais sur lui, j'ondulais le bassin avec force et sans prévenir, il changea de position, j'étais complètement à sa merci, ce qui me plaisait. A la fois dominante, à la fois soumise. Je ne cessais de le griffer, de le mordre et de l'embrasser quand je le pouvais. Passant mes mains sur son corps, sentant la puissance de son bassin qui cognait contre le mien. Je poussais des sortes de grognements de plaisir.

Quand il accéléra, je sentais que j'allais pas tarder à toucher l'extase. Ma vue se fit trouble, les spasmes de mon corps bien plus rapides et rapprochés. Ma respiration devenait incontrôlable, quand il se cambra, je lui saisit la main afin de la serrer. Je me mordis moi même le bras puis poussa un cri que j'étouffais avec mon bras. Il se déversa en moi, encore prise de spasmes et de tremblement, je restais contre lui. L'orgasme d'une femme était bien plus long a s'arrêter. Alors qu'il avait roulé sur le côté, j'étais encore en train de me mordre, puis mon corps se calma. Je pus me ressaisir et reprendre le contrôle de moi même. Je me plaçais sur le coté, face à Owen qui se collait à moi. Je le regardais, passant mes doigts sur sa mâchoire. Silencieuse, un aspect de moi que je ne connaissais pas du tout. Apaisée, calme et bien. J'entortillais une mèche de ses cheveux entre mes doigts.

<< - Ai-je changé ta perception des sauvages ? >>

Demandais-je sans aucune provocations ou moquerie. C'était une voix calme voir même douce. Ce qui m'étonnais beaucoup de ma personne. Je passais mes doigts sur les nombreux endroits ou je l'avais griffer avec violence.

<< - Désolée... Je crois que j'y suis aller un peu fort... >>

Dis je en voyant ces griffures devenues rouges. Des griffures qui ne partiraient que dans un jour ou deux.

# Lun 25 Mai - 19:21

Changer sa perception des sauvages ? Probablement pas. Changer sa perception d'elle même ? A coup sûr. Ils avaient partager au cours de leurs ébats bien plus que toutes les paroles négatives et positives prononcées depuis leur rencontre. C'était bien simple, il respirait encore un peu hâtivement. Faire cela encore deux fois sur la nuit reviendrait à un exploit tant il trouvait avoir donné de sa personne pour cette unique performance. Il la laissa caresser les endroits de sa peau qui piquait un peu résultant de ses coups de griffes, chose pour laquelle elle s'excusa. Comment pouvait-il lui en vouloir. C'était dans le feu de l'action. Une passion débordante comme il n'en avait jamais connu. D'une voix calme et apaisée, il prit la parole.

« Ne t'excuse pas ce n'est rien. Je préfère cent fois cela au poison. Tu n'as pas changé ma perception des sauvages, juste donné une façon supplémentaire de les observer. La seule chose qui a réellement changé, c'est la manière dont je te regarde. Mes pensées sont encore un peu embrouillées. Par les Sept tu étais sublime.»

Très différent d'avec Mezzara. Ils devaient continuellement se cacher pour éviter son mari. Ce genre de moment après l'acte était très rares et succins si bien qu'il décida d'en profiter. Le chevalier suivit le dessins du serpent du début à la fin avec le bout de son doigt puis passa un bras autour de la taille de la sauvage pour l'enlacer contre lui. Il la relâcha après quelque secondes pour caresser son ventre et remontez jusqu'à sa joue sur laquelle il s'attarda avant de caresser ses cheveux et de l'embrasser tendrement. Pendant une fraction de seconde le Lord de Froide-Douve maudit les dieux qu'elle ne soit pas née noble avant de chasser cette stupide idée de son esprit. Caressant son flanc du bout des doigts, il posa une simple question. Remarquant seulement maintenant qu'il la tutoyait. Le sexe les avaient vraiment rapprocher d'un coup, eux qui étaient prêt à se manger le nez quelques dizaines de minutes plus tôt.

« Reste la nuit à mes côtés. Je veux encore me noyer dans ton parfum et sentir ta chaleur me réchauffer. Nous parlerons affaire demain ... sauf si tu souhaites y revenir. Souhaites tu boire ou manger quelque chose ?»

La laisser partir maintenant ne lui plaisait pas et n'était pas galant. D'autant plus qu'Owen désirait ne plus sentir son lit vide et espérait être réveillé au petit matin ou pendant la nuit par une véritable furie venue des terres de l'orage qui l'amènerait à nouveau vers le paradis. Il vint nicher son visage dans le creux de l'épaule d'Ekishae, ayant envie qu'elle continue de lui caresser les cheveux. Un peu de tendresse n'avait jamais fait de mal à personne même si le Tyssier était surpris de voir l’assassin lui en manifester. Au premier abord, elle donnait plutôt l'impression d'être capable de roter et de rire de ses prestations sonores. Une question lui trottait dans la tête puis qu'elle le concernait particulièrement et l'avait légèrement vexée même s'il n'avait rien laisser transparaître, une question sur ses attributs masculin. Du coup, il se décida d'élucider le mystère afin d'avoir une réponse claire et précise.

« Et ... et ... toi ? Tu restes toujours sur ta première impression par rapport aux nobles et le dessous de la ceinture ?»

Ses doigts continuèrent leurs lentes caresses sur son flanc et il retira sa tête pour la poser juste à côté de celle d'Ekishae. Il l'avait trouvé désirable habillé en femme du commun mais maintenant, il la trouvait parfaite sans aucun vêtement. Il grava ce moment dans sa mémoire avant d'attendre les réponses de son amante.

# Lun 25 Mai - 21:04

the new ekishae.

IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR

Je ne savais que penser dans cette situation... Nous avions étés comme deux loups à se battre pendant plusieurs jours et aujourd'hui me voilà dans le lit de mon employeur. Ce qui me troublait le plus, c'était ce que nous avions vécu. Jamais je n'avais vécue une expérience si plaisante. J'étais différente... La vie au château ? Non, j'avais déjà dut faire cela une fois et je n'y avait pas pris de plaisir. Les opposés s'attirent, c'est un fait, mais à ce point là... J'esquissais un doux sourire tout en l'écoutant. Lorsqu'il m'enlaçais, je passa mon bras autour de ses épaule pour lui rendre son étreinte, ma main parcourant toujours ses cheveux blonds. Je lui embrassais le front avec douceur.

<< - Je reste à tes côtés. Laissons à demain ce qui lui appartient. J'avoue que je veux bien un peu de vin s'il te plaît. >>

Dis je d'une voix douce. Rien que d'être polie me troublait. Mais je n'y prêtais pas attention. J'aimais la chaleur du corps de mon amant contre le mien. Quand il passait ses doigts sur mon tatouage de serpent, je frémissais. Quand il me parla de son équipement, je laissa échapper un petit rire amusé. Ainsi donc cela l'avait vexé ?

<< - Tu m'as fait changer d'avis sur le sujet. Tu peux être très convainquant, je le confesse. >>

Dis je. Je reposais ma tête et ferma un instant les yeux, savourant ses caresses et mes doigts contre sa peau. Durant toute ma vie, je n'avais jamais montré signe d'affection. Même minime. Je me détruisais intérieurement et physiquement en me lançant dans des bagarres de tavernes quand je n'avais rien a faire. Le fait de ressentir du plaisir quand il passait sa peau contre la mienne me fit sourire. Je leva le regard vers lui :

<< - Pourquoi j'ai l'impression que tu vas bouleverser ma vie ? >>

C'était une pensée plus qu'une question. J'avais vraiment l'impression qu'en sortant du château pour repartir, j'allais me comporter différemment. Changer en bien du moins, ce qui était une bonne chose.

# Lun 25 Mai - 22:37

L'araignée avait fait ses preuves. Prisonnière dans sa toile, sonnée par le poison. Il l'avait conquise, il en était convaincu. Le seul hic, c'est qu'elle lui avait aussi fait pas mal de dégâts dans ce sens. Si en plus elle revenait sur son avis, il avait excellemment bien mené sa barque. Le Tyssier se leva pour aller chercher la coupe sur la table nuit puis parti la remplir près du pichet de vin. Il revint auprès d'Ekishae et lui tendit le récipient contenant le liquide. Ensuite, il resta assit sur le bord du lit. Rien que le fait de la voir ainsi installée avait le don de durcir une partie de son anatomie mais Owen ne fit pas mine de le faire remarquer à la louve. Il avait des questions à lui poser. Principalement sur le tatouage mais avant il se devait de lui répondre à propos des bouleversements. Il n'avait malheureusement rien à dire là dessus puis qu'il était un peu perdu. Lui même ne savait pas trop où il en était. Leur rapprochement était si soudain que cela le prenait de court. Sans compter que dans un sens, une fois son contrat exécuté, elle s'en irait donc il était inutile de trop s'attacher. Mais comment oublié pareils courbes et pareils plaisirs ? L'araignée s'était peut-être prise dans sa propre toile.

« Ce sont les bouleversements classiques quand on laisse rentrer un horrible noble qui se pavane et se croit plus malin que tout le monde.»

Rien ne valait mieux que de l'humour car il ne savait pas quoi répondre. Il observa le serpent s'interrogeant toujours sur son origine. Le même que sur le pendentif de la jeune dame. Il y avait sans aucun doute un lien entre les deux. Ce nom aussi qu'elle avait choisit était inscrit sur le pendentif. Cela le laissait pensif mais lui occupait l'esprit et faisait peu à peu redescendre la tension de son entrejambe ce qui n'était pas plus mal. Le Lord de Froide-Douve n'était pas sûr de pouvoir survivre à une deuxième folle chevauchée ce soir. Il se rapprocha d'elle, rehaussa son coussin et s'installa contre celui là. Le blond ne voulait pas ressentir le froid du bois contre sa peau. Pas après l'avoir nourrit de la chaleur d'Ekishae pendant de longues et délicieuses minutes. Ce serait un affront calorifique !

« Ekishae ... ce tatouage que tu portes et ton pendentif ... quelle est leur signification ? Je comprendrai que tu ne veuilles pas en parler. Ils ont l'air de te tenir à cœur mais depuis que j'ai posé les yeux dessus, ils m'intriguent au plus haut point. Je déteste ne pas trouver la solution d'un mystère. »

L'information pouvait toujours lui servir mais il avait plus de mal à s'avouer qu'il désirait en apprendre plus sur elle. Ekishae lui faisait un bien fou, une bouffée d'air dans sa vie, arrivée au moment où il ne s'y attendait. Owen ne parlait pas vraiment d'amour là dedans, trop tôt pour imaginer ce genre de chose et peu de possibilité de conclusion au final. Le Lord pensait surtout à un coup de foudre, un moment intense et extrême qui ne durerait peut-être que quelques semaines mais qu'il était prêt à vivre à fond. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui révèle grand chose mais si elle commençait à parler de sa vie, de son enfance, de ses raisons de choix de vie d’assassin, cela le contenterait. Apprendre à la connaître, se mettre quelque chose sous la dents. L'araignée n'oubliait pas qu'elle avait prétendu avoir des amis puissants. Il pourrait par exemple apprendre si elle bluffait ou non. Ce n'était pas mal intentionné mais maintenant qu'ils avaient copulé, il voulait à tout prix savoir où il mettait les pieds!

# Lun 25 Mai - 23:11

the new ekishae.

IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR

Je pouvais être satisfaite, si je loupais mon travail il aurait peut être plus de mal à me tuer, mais je ne pouvais me résoudre à penser cela. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Je ne voulais pas manipuler après ce qu'il s'était passé. J'esquissa un rire lorsqu'il me répondit. Mais je savais qu'il avait bouleversé ma vie. Rien qu'à mon comportement. Quand je partirais du château, serais-je triste ? Et demain ? J'ignorais, j'avais un peu peur, mais ne le montrais pas. Je le remercia en prenant la coupe dans lequel je trempa mes lèvres afin de prendre une gorgée et de la savourer. Je le regardais, il était de dos. je passa mon doigt le long de sa colonne vertébrale, sentant sa peau frémir instinctivement, puis il reprit sa place. Il se mit a s'intéresser à mon collier et à mon serpent.

<< - Tu te moquerais de moi... >>

Je ne savais pas si je devais lui dire la vérité ou non. Devais-je encore me méfier ? Je bus la dernière gorgée de vin puis posa la coupe sur un guéridon. Je m'installa contre Owen, ma tête sur son bras, ma main sur son torse et ma jambe se mêlant entre les siennes. J'embrassais un instant sa peau puis saisie le bijoux que j'avais autour du coup et qui était normalement cachée dans le décolleté de ma robe. Je ne savais vraiment pas si je pouvais lui dire. Le bijoux était à notre vue.

<< - Je ne veux pas que ton regard change sur moi. Je ne veux pas que tu me vois comme une femme écœurante ou faible... >>

# Mar 26 Mai - 18:38

Quand Ekishae se colla à lui, il eut bien du mal à croire qu'elle n'était pas la sauvageonne qu'il avait croisé dans un petit village. Elle lui faisait penser à une dame normale, pas une guerrière crasseuse qui puait le cheval et la crasse. A l'heure actuelle, elle devait sentir la luxure. Lorsqu'elle parla, il ne pût retenir un petite rire amusé. Elle semblait à cet instant si fragile. Owen se demanda si ses attitudes braves et hargneuses ne cachaient pas une personnalité plus sensibles, plus communes. Il la contempla quelques secondes avant de se décider à parler, essayant de lui faire lâcher un sourire, histoire qu'elle se sente plus en confiance.

« Il y a encore deux heures, je te trouvais totalement insupportables, indisciplinées et totalement horripilantes. Maintenant, je n'ai qu'une envie, c'est te garder contre moi, goûter à tes lèvres et ne plus penser au lendemain. Un terrain certes glissant que les émotions mais je reste convaincu que tu trouveras bien un moyen de me faire changer d'avis avec tes ongles si mon avis venait à changer.»

Le Tyssier se pencha pour l'embrasser. Pas le genre de baiser fougueux qu'ils avaient échangés précédemment. Juste un geste plus tendre, sensuel et long. L’atmosphère s'était un peu rafraîchie et l'inactivité ne le réchauffant plus, l'héritier sentit des frissons sur sa peau. Il commençait à faire frisquet si bien qu'il remonta la couverture sur leurs corps nus. Un air malicieux dans le regard, il s'écarta d'elle pour pouvoir frôler du bout de ses doigts sa féminité. Juste une caresse, une simple pression avant de remonter sa main pour chercher la sienne. Le blond l'attira alors jusqu'à ses lèvres et embrassa chacun de ses doigts avant de laisser retomber la main de son amante sur le lit.

« Si tu ne veux pas parler, je comprendrai. Je pourrais descendre, me faufiler sous les couvertures, me glisser entre tes jambes et te torturer pour obtenir les réponses que je désire. Est cela que tu cherches Ekishae ? »

Owen avait l'art de se pavaner lorsqu'il le désirait et c'était exactement ce qu'il faisait. En finissant sa phrase, il vint lui mordiller tendrement le coup avant de changer de position pour coucher sa tête au même niveau que celle d'Ekishae. Ses doigts lui caressèrent doucement la joue. Au fond de lui, le Lord se disait que cette histoire était condamnée à l'échec. Elle n'était pas noble et il viendrait un jour où il prendrait femme pour s'assurer à la fois descendance et un soutient. Cela ne l'empêchait pas d'entretenir une relation sur le côté mais au vu du comportement de l'assassin, il se doutait qu'elle n'était pas du genre à rester trop longtemps au même endroit. La vie de château risquait de la lasser. Ils se devaient de savourer l'instant présent, sans penser à quelque chose d'autres. Prendre le plaisir là où il était.

« Je ne te forcerais pas la main. Je préfère les savoir aux creux de mes reins où en train de préparer ce que je leur ordonne. Je comprends que tu ne me fasses pas confiance. Je suis un noble qui t'as traité comme une moins que rien avant ... avant qu'on ne finisse par se tenir tête d'une façon plus plaisante. Une araignée sans importance !»

Saisissant le bijou entre ses doigts, il l'examina quelques instants avant de le conduire entre les seins de son amante et de l'y ranger précautionneusement. Il remit une mèche de cheveux d'Ekishae en place et lui sourit tendrement sans n'ajouter plus aucun mot. Owen préférait ne pas se montrer trop insistant sur ce sujet qui semblait sensible ... pour l'instant.

# Mar 26 Mai - 19:59

the new ekishae.

IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR

J'aurais aimé prédire le futur pour savoir ce qu'il se passerais demain ou après demain. Mais par les sept, je n'en avais aucune idée. Dans mes yeux se reflétait la réflexion profonde mais également le doute. Je regardais le bijoux que je tenais dans ma main.

Je l'observais en me remémorant comment je l'avais eut et par qui. Je levais le regard vers Owen. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un petit sourire amusé quand il me déclarait que quelques heures avant il me voyait comme une sauvageonne indisciplinée. En effet, c'était une défense, un masque que je montrais aux autres pour ne pas paraître faible. Quand il posa ses lèvres contre les miennes, mon corps frémit, comme il frémissait des que le bout de ses doigts touchaient ma peau. Je décidais de lui faire confiance.

<< - Yavara n'est pas le nom d'une maison éteinte... C'était le prénom de ma mère... Elle était esclave d'un maître de bordel dans les terres de l'orage. Ce bijoux a été fait par un noble qui était vraiment amoureux de ma mère. >>

Je repensais au jour ou j'avais vu ma mère mourir. Mes yeux brillaient en fixant le vide.

<< - Elle était maltraité par le maître du bordel et pleurait souvent. Le noble lui donna le pendentif en lui disant de ne jamais pleurer car cela faisait plaisir aux vils nobles. Puis elle m'a eut. Elle devait se débarrasser de moi mais c'était une femme bonne. Alors elle m'a gardée cachée aux yeux de son maître pendant sept ans. >>

Je me râclais la gorge, mes yeux me brulaient, je les fermais un instant pour m'empêcher de pleurer.

<< - Elle est morte en me protégeant. Battue à mort par ce maître de bordel devant mes yeux d'enfants. Alors qu'elle était sur le sol, elle eut la force de me donner ce pendentif en me disant des choses que je ne comprenais pas, mais que je comprends aujourd'hui... >>

Dis je, je répétais les paroles de ma mère avant qu'elle ne s'éteigne.

<< - Ne pleurs pas... Je ne veux pas que tes larmes lui appartiennent.. Tu dois vivre... Tu dois grandir... N'appartiens à personne... Sois libre... Tu dois partir... >>

Je me redressa afin que mon visage baigné de larmes ne lui soit pas visible. Je me pinçais les lèvres.

<< - C'est aujourd'hui que je comprends, pourquoi un serpent... Il se faufile partout et quand il frappe, il frappe fort. Mais c'est surtout un animal qui ne pleurs jamais. Enfin, il ne peut pas verser de larmes. >>

J'essuyais les quelques larmes qui coulaient le long de mes joues.

<< - Quelque fois, j'ai l'espoir que mon père soit ce noble... Mais impossible de le savoir. Enfin... Voilà pourquoi je tiens autant aux serpents... Ils sont forts, ils sont discrets, ils frappent forts et surtout, ils ne pleurent pas... >>

# Mar 26 Mai - 20:35

Il l'écouta attentivement, sans esquisser le moindre geste ou la moindre parole. Une histoire tragique, triste mais qui ne devait pas être un cas unique à travers ce monde. Possible bâtarde ... Owen allait devoir très certainement bientôt devoir faire un choix par rapport à cela. Son père avait eut ses habitudes, une villageoise éloignée. Il le savait et il n'était pas impossible qu'il ait engendré un enfant illégitime. Lorsqu'elle se retourna, il se rapprocha légèrement et posa sa main sur son épaule, la caressa puis l'enlaça par derrière. Quelque secondes d'étreintes, et il la fit se retourner pour la contempler. De son doigt, il chassa une larme puis l'embrassa avec tendresse. Il tâta de sa main pour trouver la coupe de vin et lui faire boire un coup. Le vin réchauffait les cœurs et chassait les mauvaises pensées. Le Lord la laissa boire ce qui fut nécessaire avant de s'étendre pour déposer la coupe sur sa table de nuit. Il ne sut quoi dire dans les premières secondes avant de trouver quelque chose.

« Je n'ai pas vraiment de contact dans les Terres de l'Orage. Je ne puis t'aider dans ta quête de vérité pour le moment mais si jamais je puis faire quelque chose pour te prêter main forte ou te soulager de ton fardeau, fais moi juste un signe.»

Il l'enlaça du mieux qu'il pût cherchant à lui montrer ce qu'il ressentait, qu'il était un soutient, quelqu'un sur qui elle pouvait s'appuyer. La jeune femme lui avait semblé orgueilleuse, fière d'elle même. Pour qu'elle se mette à manifester autant sa tristesse, elle devait avoir été chamboulée. L'air de rien l'araignée avait toujours fait son petite effet aux dames. Son envie de plaire et de séduire combiné à un charme naturel sans aucun doute. Le jeune chevalier attira la tête de son amante contre son torse et lui caressa doucement les cheveux, ne disant rien pendant de longues minutes. Finalement, il brisa le silence avec une simple proposition.

« Tu as connu de nombreuses émotions fortes et contradictoires ce soir Ekishae. Veux tu que j’éteigne les bougies pour que tu puisses te reposer un peu ? Le sommeil t'apaiseras probablement. Je regrette de t'avoir mis dans un tel état. Mes questions ne se voulaient pas aussi embarrassante. »

Owen était très protecteur envers les membres de sa famille, ses amis intimes mais rarement avec les filles qu'il levait. Était-ce une première ? Était-ce cette folle chevauchée ou ces révélations qui le faisait se comporter comme un de ses idiots de chanson juste bonne à faire mouiller d'envie les jouvencelles en quête de preux chevaliers ? Il préférait la philosophie dornienne et de leurs amantes de cœurs plutôt que les chants des rhapsodes bien trop manichéen pour représenter la dureté de la réalité aussi ancienne soit-elle ! Son excitation revint. Ekishae pût la sentir pressante contre sa jambe. Pourtant, il n'entama aucun geste pour que cette excitation se réveille chez elle ou pour assouvir sa propre envie. Le blond avait juste envie de rester contre elle, de lui rendre le sourire, de la réchauffer. D'une parte, c'était un désir intérieur mais d'autres part un assassin déprimé était un assassin qui risquait de rater sa cible. Il se permit juste de placer une petite réflexion personelle.

« Le serpent est un animal aussi dangereux que l'araignée. Tout deux se mouvent sans bruit et peuvent attaquer en un éclair et causer de lourds dégâts d'une façon différente toutefois. Ces deux animaux ne peuvent faire qu'une bonne association.»

# Mer 27 Mai - 0:16

the new ekishae.

IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR

Je me blâmais intérieurement de lui avoir fait cette confession. Non pas que cela pouvait jouer contre moi, mais je n'en avais jamais parlé avant. Pourquoi j'accordais autant d'importance à Owen alors que nous étions les pires ennemis à notre rencontre ? Quand il m'enlaçais, je lui caressais le bras avec douceur. A force de refouler mes émotions, elles finissaient par sortir. Peut-être parce que cette chevauchée que nous avions eut m'avait fait découvrir une autre facette de moi même mais aussi de l'araignée. Se comportait-il ainsi avec toute ses amantes ou n'était-ce qu'avec moi ? Il essuya une larme de son pouce puis me pris contre lui. Je passais mes bras autour de lui. J'aurais aimé pouvoir être une noble à cet instant, car je ne voulais pas que cette nuit se termine. Il n'y a rien de définitif en nous, et qu'il est vain et futile d'essayer de rechercher qui on est : on ne découvrira jamais qui on est ; ce qu'il faut, c'est découvrir où on veut aller, ce qui est beaucoup plus intéressant.

<< - Ne t'en fais pas, ce n'est pas de ta faute... J'avais besoin d'en parler à quelqu'un... Même s'il y a quelques heures je ne t'appréciais pas, j'ai étrangement confiance en toi. >>

Je buvais la coupe de vin avec envie. Puis retourna contre son corps devenus tiède. La vie nous abîme tous, on n'y échappe pas. Mais on peut se réparer et on se répare les uns les autres. Je levais les yeux vers Owen, silencieuse. éteindre les bougies et terminer cette nuit que je voudrais éternelle. Un choix difficile. Je lui souris puis lui embrassa le front.

<< - Je n'ai pas envie que cette nuit s'achève. Alors je ferais ce que tu désires. >>

Dis je d'une voix douce. Nous avions eut une union si forte que d'autres seraient tombés de fatigues et se seraient endormis. Je l'embrassais avec tendresse. Je n'avais pas peur de louper mes assassinats, j'étais une professionnelle et je le restais même si des pensées m'envahissaient. Ce dont j'avais peur, c'était de quitter le château. Je lui caressais la mâchoire.

<< - Tu m'as prises dans ta toile, et le pire, c'est que je n'ai même pas envie de me débattre. >>

Dis je sérieusement je lui caressais les cheveux. Parler ainsi, tendrement, doucement, c'était pas mon genre, et ça ne l'avait jamais été.

# Mer 27 Mai - 12:19

Sa confession était bien un signe de confiance. Il l'avait sans doute gagné à la sueur de ses reins, la passion de ses baisers. Habituellement ces gestes auraient été calculés, prémédités mais là, il semblait agir naturellement, à moins que son propre cerveau ne le trompe. Il promena ses doigts sur les fesses de son amante. Sa peau n'était pas douce comme celle d'un nouveau né ou d'une dame de haut rang qui s'entretenait. Owen appréciait cependant ce changement et ce teint légèrement mât. Nourrie par le soleil et ses origines, sa peau l'enivrait. Pendant un cours instant, il se demanda de quelle origine était sa mère. Dornienne ? Femme des îles d'été ? Femme originaire d'Essos ? La question lui traversa l'esprit mais il ne souhaitait pas retourner le couteau dans la plaie du passé. Ce genre de réponses viendrait un autre jour mais pour l'heure, ils avaient eut assez d'émotions fortes et positives pour ne pas s'encombrer de négatives. Ses mains de seigneurs palpèrent tendrement les fesses d'Ekishae et il la regarda en affichant un air de défi.

« Ce que je désire ? Tout ce que je désire ? Nous n'allons tout de même pas réveiller tout le château, ma louve ?»

Le Tyssier joignit ses lèvres à celles de l'assassin avec tendresse et une pointe d'envie. Il était vrai qu'elle était tombée dans sa toile, comme une bleue. Jamais il n'avait imaginé pouvoir la faire succomber aussi simplement à son charme. Bien sûr, il avait envisager de la besogner mais sans que cela soit un réel objectif. Comme quoi, les choses que l'on n'envisageait pas forcément pouvaient vous tomber sur le coin de la tronche sans prévenir. Le blond lui sourit, remontant ses mains le long de son dos pour les plonger doucement dans les cheveux de celle qui partageait actuellement sa couche. Il se demanda comment Mezzara réagirait en apprenant qu'il avait invité quelqu'un d'autre à le chevaucher. En principe, elle prétendait que son attirance pour lui n'était que physique. Cependant en connaissant le caractère de peste de la dame de Volantis, il savait au fond de lui que cela allait compliqué les choses. L'épouse du dornien allait sans doute lui mener la vie dure mais il s'en fichait. L'araignée savait que s'il la tentait, elle se laisserait à nouveau tenter et cela la calmerait rapidement. De plus il possédait contre elle des informations qu'elle ne souhaitait pas voir divulguer.

« Je t'ai attiré sur ma toile comme une proie et au final tu y es une invitée de marque. Savais tu qu'après l'accouplement certaines araignées femelles dévore leur mâle ? J'ai de la chance que tu sois un serpent, Ekishae.»

Il planta ses dents dans son épaule, comme à son habitude, tendrement. Il ne souhaitait pas lui faire mal, juste la titiller un peu. Ils étaient tous deux posés pour le moment. Rien ne servait de remettre une bûche dans la cheminée pour raviver la flamme de leur passion. Il se souvint ensuite de ce qu'elle lui avait dit. Ekishae s'était vantée posséder des amis puissants. Qu'en était-il en réalité ? Cette question le tourmentait car elle pourrait lui apporter des réponses intéressantes. Le Tyssier pourrait peut-être tirer profit de ses relations même si son but premier n'était pas d'utiliser celle qui se collait à lui. Le Lord se doutait qu'il s'agissait sûrement de bluff mais il voulait en avoir le cœur net et il ne voyait aucun autre moment pour lui poser la question. Ils étaient tous deux vulnérables et en connexion pour le moment. Il ne fallait pas briser ce moment avec des questions négatives mais avec des choses plus « futiles », cela ne poserait sûrement pas de problème. Après l'avoir embrassé langoureusement et longuement, il lui posa sa question !

« Tu te souviens m'avoir dit que tu possédais des amis puissants. Qui sont-ils ? Je suis sûr que tu me réserves encore pas mal de surprise !»

# Mer 27 Mai - 13:08

the new ekishae.

IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR

Je rigolais à sa remarque, il manquerait plus que ça tiens, que l'on réveille le château. Je ne cessais de passer mes doigts dans ses cheveux mais également sur son bras. Il avait les bras puissants, les reins également, mais cela signifiait qu'il maniait plutôt bien l'épée. Ce qui était un peu logique pour un homme encore plus pour un noble. Je gloussais une nouvelle fois.

<< - Oui, heureusement... Tu es aussi coincé dans mes anneaux que je le suis dans ta toile. >>

Étions nous égaux en ce moment ? Non, la noblesse était un rang bien au dessus de moi. Je n'avais même pas le rang de bâtarde. J'étais encore en dessous puisque je n'avais pas de nom de famille. Je frémis à sa morsure. Passant mes mains sur ses hanches jusque dans son dos. Puis après un long baiser, il me demanda quels étaient mes appuies. Je souris puis éteint la bougie près de nous, celle qui nous éclairait en un souffle. Nous n'étions plus qu'éclairé par la pleine lune, dont les rayons argentées venaient marbrer nos corps d'ombres et de lumières.

<< - Une femme sans secrets deviendrait inintéressante à tes yeux. Si je te dévoilais tout, je n'aurais plus d'importance. >>

Chagrinée mais pas étonnée qu'il essait de me manipuler à sa guise, je lui caressais la joue.

<< - Je ne t'ai pas menti, si c'est la question que tu te poses. Je possède bien des amis influents... Qu'ils soient dans le Bief ou ailleurs. >>

Dis je d'une voix douce. Je lui embrassa le menton puis lui mordilla un instant la lèvre inférieure.

<< - Tu es beau, Owen, et tu le sais... Mais user de tes charmes avec moi pour savoir tout mes secrets me vexe. Il y a bien des choses que je garde pour moi. Après tout, le mystère n'est-il pas là pour qu'on le cultive ? >>

# Mer 27 Mai - 14:20

En effet, ils s'étaient envoûtés, mêlés l'un à l'autre aussi bien psychologiquement que charnellement. Ekishae éteignit la bougie près d'eux. Il l'écouta parler et parler. La guerrière jouait la carte du mystère ce qui lui plu moyennement. Certes il essayait de profiter quelque peu de la situation. Il était parfaitement conscient de son succès auprès des femmes mais ses informations pouvaient lui profiter grandement, voir même à eux deux. Ils pouvaient collaborer, s'entraider. Lorsqu'elle eut terminé, il se leva. Laissant planer quelques instants le doute sur l'éventualité qu'il soit fâché par cette réplique. Owen avait toujours aimer jouer avec les émotions. Son geste était cependant plus humble. Trois bougies illuminaient encore le fond de la pièce et il alla les éteindre toutes sans exception avant de rejoindre ce qui serait un jour son lit conjugal. Le Tyssier se recoucha dans le lit et dans l'obscurité seulement égayée par la lune, il chercha à tâtons son amante. Les mains du blond trouvèrent un sein et il se colla à elle.

« Je crains que même sans aucun mystère, je ne reste calé dans tes anneaux ma chère. Ta prise semble trop bien ancrée pour le moment pour que je n'échappe à ton étreinte.»

Avouer sa faiblesse était une lacune mais il se devait de lui faire cette confession. Se frayant un chemin entre les jambes de l'assassin qu'il avait engagé, il vint ensuite chercher ses lèvres avec douceurs, il effleura d'un doigt le bout de ses seins pendant le baiser. Une caresse subtile et fugace. Il soupira au moment où leurs lèvres cessèrent leur contact. Il déposa un doux baiser sur son front avant de lui répondre d'une voix calme et posée.

«Je pensais juste que tes relations pouvaient nous aider mutuellement. Une sorte de partenariat entre nous. Si tu le souhaites, je peux tenter de nouer quelques liens dans les Terres de l'Orage. Rien de grande ampleur mais suffisamment pour tenter de t'apprendre quelque chose. Rassure toi, je ne te soumettrai pas à la question ce soir. Je ne vais pas te torturer.»

Il eut à peine achevé sa phrase que ses lèvres descendirent dans son cou, puis sur sa poitrine, tournèrent longuement atour de son nombril avant de s'attaquer à son jardin des plaisirs, le tout masqué par la couverture. Rien de passionné comme auparavant, des mouvements plus lascifs, tendres et généreux. Le Tyssier s'acquitta de sa tâche pendant de longues minutes, tournant autour du pot par moment, se montrant plus entreprenant par la suite. Le Lord de Froide-Douve mettait du cœur à l'ouvrage pour satisfaire sa belle comme s'il s'agissait là de la seule tâche pour laquelle les dieux l'avaient créé. Le jeune homme se délecta de chaque instant, calculant chacun de ses gestes avant de remonter ses lèvres jusqu'à ses petits monts de chair et venir l'embrasser tendrement, tout en frottant doucement son bassin contre le sien. A chacun des mouvements de mains de sa belle, il les repoussa. Il garda son visage à hauteur de celui d'Eshikae, profitant de la faible luminosité pour caler son regard dans le sien et lui murmurer de simples mots.

« Tu m'as baisé comme si j'étais un sauvageon. Laisse moi te faire l'amour comme si tu étais une dame de haute naissance, Ekishae.»

Il s'insinua en elle lentement et sensuellement, ne faisant plus qu'un avec elle. Il eut envie de prononcer trois mots, trois mots simple qu'il n'avait jamais murmurer à une femme, du moins sincèrement mais il se retint. Ce genre de chose était parfois plus difficile à avouer que de se balancer des saletés à longueurs de journée. Ses mouvements étaient doux, tendre. Il voulait lui montrer que le monde n'était pas que colère, hargne, force, violence et passion. Qu'il y avait en ce monde des choses aussi douces que succulentes, des choses que l'on ne partageait pas quotidiennement et pas avec n'importe qui. Il lui offrait là un moment privilégié et sans doute différent de tout ce qu'elle avait connu depuis lors. Owen Tyssier était en train de sombrer, sombrer pour une sauvage au teint mât et aux yeux ensorceleurs. Lorsqu'il eut terminé, il s'effondra à ses côtés. Aux bords du sommeil, il l'enlaça et l'embrassa tendrement sans dire un mot. Le silence concluait la nuit la plus folle et la plus agréable qu'il n'ait jamais passé de toute sa vie.

#