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Une nuit au grand phare [Flashback Année 297 lune 3/Viserys Targaryen/ Margeray Tyrell ]

Viserys Targaryen
Le Dragon de l'Est

Viserys Targaryen

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Le jeune prince était arrivé il y a peu au sein de Villevieille, la plus grande ville du royaume après Port-Réal. Le prince avait pu contempler avec émerveillement la grande tour de plus de deux cent mètres de hauteur, l'édifice le plus haut du monde selon certains. La forteresse de la famille protectrice de la cité. Le cortège princier fut accueilli en grande pompe par la famille Hightower, visiblement ravie de recevoir un tel hôte de marque. Bien que la suite du prince fût très hétéroclite et surprenante. Entre le chevalier Ser Boros Poindacier a l'humeur taciturne, et le conjurateur de Qarth qui ne quittaient pas son maître, il y avait matière a alimenter bien des rumeurs sur le prince excentrique.

Le prince signifia au maître des lieux d'éviter toute réjouissance majeure, car le frère du roi aspirait à la tranquillité et a l'étude pendant quelques jours. Il avait fortement à faire au sein de la citadelle des mestres. Et durant plusieurs jours le prince se rendit assidûment jusqu'à la citadelle de savoir ne rentrant que tard avec son escorte. Il se contentait de souper dans ses appartements seul, et de s'entretenir seul avec le maître des lieux, Lord Leyton Hightower. Viserys ne voulait pas manquer à ses devoirs en étant impolie et faisait donc en sorte de ménager des entretiens avec Lord Leyton souvent, afin qu'il ne s'offusque pas de son comportement peu cavalier et hétérodoxe.

Cependant, un soir, n'en pouvant plus de ses ouvrages, et de l'étude. Il s'esquiva de ses appartements faussant compagnie a son protecteur et au conjurateur pour se promener dans le château. Cherchant un point élevé pour admirer la cité, et prendre un peu l'air. Il trouva un balcon tout à fait adapté, en profitant pour regarder la cité plongé dans la nuit. Le Prince tira un peu sur le col de son habit en soie aux couleurs magenta et noir. Il avait trop étudié. Parfois, ses mains tremblée un peu de nervosité. Il n'avait pas pris assez de fumée, il était obligé de se rationner, mais sans l'apport apaisant de cette substance venu d'Essos, il se laissait gagner à la nervosité. Il n'était pas chez lui, il était si loin des murailles rassurantes de Peyrdragon. Il avait beau se dire qu'il était chez des amis, chez des loyalistes à la couronne, il restait une part de nervosité.

Il posa ses mains sur le balcon, soupirant légèrement embrassant la cité du regard. Tout irait bien... Ce voyage était parfait. Il l'avait fait, il était sorti de Peyrdragon seul, sans l'aide de personne, et il ne lui était rien arrivé. Et il ne lui arriverait rien au retour... Tout était parfait. Il chantonna une sérénade en haut Valyrien en l'honneur des dragons, la chantant légèrement avec une petite voix, ne voulant pas trop qu'elle se répercute, alors que ses mains glissaient sur la lyre qu'il portait attacher contre lui, se laissant aller à une petite mélodie apaisante que son frère et lui jouais parfois pour passer le temps.

Concentré sur sa musique, ses mains ne tremblaient plus ayant retrouvé avec grâce leur doigté pour composé la musique. L'esprit du prince se laissa porté par la musique, oubliant tout ce qui était autour de lui. Il n'était que musique... Et chant... Et nul autre chose quand soudains, il entendu quelques bruits de pas derrière lui. Il cessa de jouer subitement comme un enfant qu'on aurait pris en train de faire une bêtise en flagrant délit, et se tourna vers les bruits de pas.
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Une Nuit Au Grand Phare

An 297 | Lune 3



Viserys & Margaery


Effervescence à Grand-Tour ! Une visite royale était toujours un évènement, et depuis des jours, la ville entière se préparait à recevoir le frère du Roi. Il semblait que les maîtres charbonniers avaient redoublé d'ardeur pour faire brûler large et audacieuse, la gigantesque flamme qui trônait majestueuse au sommet du phare, et que le soleil de l'été éclaircissait d'avantage encore la pierre blanche dans laquelle était bâtie tout l’orgueil de la famille si bien nommée : Hightower. Dans les dédales de couloirs et d'escaliers, femmes et hommes se livraient un ballet agité, portant nourriture, rubans et autres décorums appropriés à l'ampleur de la visite. Bien que la consigne venue du prince lui-même avait été de minimiser les festivités, c'était mal connaitre tout biefois un rien soucieux de sa réputation ; tandis que lord Leyton avait distribué ses troupes le long du chemin qui menait de l'entrée de la ville jusqu'à Grand-Tour, lady Hightower avait donné de grandes instructions aux cuisines, et préparé ses gens à recevoir dignement le jeune prince. On avait demandé aux jeunes hommes de revêtir leurs plus beaux atours, de se raser de près. On avait demandé aux jeunes filles de se parer richement, les cheveux bien brossés et disciplinés. Dans les rangs familiaux, les longues boucles brunes rattachées hors du visage par une broche en forme de rose dorée, la toilette soyeuse flottant doucement dans la brise, Margaery attendait avec ses cousines l'arrivée de Viserys Targaryen.

En visite pour quelques jours, la jeune fille avait accueillie l'annonce de l'arrivée du prince avec un joyeux cri d'excitation. Il ne lui avait encore jamais été donné d'approcher la famille royale, et c'était non sans une certaine hâte qu'elle scrutait les ruelles de Villevieille dans l'espoir d’apercevoir enfin le cortège princier. Comme les autres, elle attendait sa venue depuis les hautes marches de Grand-Tour, les mains jointes et la silhouette droite, dans un silence un rien pesant. A quoi pouvait bien ressembler un dragon Targaryen ? On les disait blanc de peau, la chevelure aussi claire que l'argent et les yeux d'un violet presque translucide. Des caractéristiques physiques un rien étranges pour une enfant du soleil et des fleurs, où les couleurs leurs étaient peintes sur la figure et dans les veines. Serait-il beau ? Grand ? Bien élevé ? Ou au contraire hautain, dédaigneux et gâté par les hommes à défaut de l'avoir été par la nature ? A quelques pas, son cousin Denys bombait fièrement le torse et perçait l'horizon de ses petits yeux plissés comme deux meurtrières sur les murs d'un château fort. Elle réprima un rire nerveux. Il ressemblait beaucoup à leur autre cousine, Desmera, lorsqu'elle essayait de se mettre en avant. C'était peut-être une caractéristique Redwyn, et Denys l'était par sa mère... On commençait à trouver le temps long lorsqu'enfin, le hennissement d'un cheval et les bruits de sabots sur les pavés annonçaient l'arrivée de l'hôte de marque. Le cortège flanqué de deux gardes royaux accompagné de deux pages portant fièrement les bannières aux trois dragons s'avançait majestueusement devant eux. Margaery sentait son cœur battre soudain plus fort contre sa poitrine, et tomba comme les autres dans une profonde révérence tandis que Viserys Targaryen foulait le sol des Hightower.

Du prince, Margaery ne vit pas beaucoup. On les avait rapidement présentés l'un à l'autre dans le ballet protocolaire, et il ne lui avait adressé rien d'autre que le sourire poli qu'il avait distribué à toutes les jeunes filles présentes. Hormis le premier repas, Viserys prenait les autres seul, dans les appartements mis à sa disposition, et ne quittait Grand-Tour que pour gagner en grande hâte la Citadelle où il disparaissait des heures durant sans jamais donner signe de vie. Sur ses talons, des personnages si surprenants qu'ils semblaient tout droit sortir de mauvais contes pour enfants. La haute silhouette du qarthi notamment, qui suivait Viserys comme une ombre, avait donné lieu à des vagues de chuchotements apeurés chez ses cousins les plus jeunes... Visiblement, le prince avait ses affaires à mener, et ne souhaitait pas se mêler à la vie de Grand-Tour qui du reste, avait parfois des airs si austères que Margaery comptait les jours jusqu'à son retour à Hautjardin. Elle s'était bien risquée jusqu'à la Citadelle pour apercevoir une mèche argentée entre les rayons de livres anciens. Mais Viserys était un érudit solitaire, qui s'enfermait dans le secret et le silence le plus absolu que même les bonnes relations de la jeune fille, appréciée des mestres tant pour sa culture que ses mécénats, ne parvenaient pas à briser. Alors, elle s'était résignée, et rejoint ses cousines dans la préparation de quelques costumes pour le prochain bal de la Moisson Lunaire.  

Un soir pourtant, alors qu'elle revenait des merceries de Villevieille pour y trouver un ruban rare pour achever un corset compliqué, des notes de musique solitaire montait le long des murs de Grand-Tour. Un air qui lui était encore inconnu, et qui naturellement, en danseuse émérite, piqua sa curiosité. Elle suivit la mélodie qui bientôt, se trouvait accompagner d'un léger chant. Pas plus haut qu'un murmure, la voix accompagnait la musique comme le flot une rivière, et Margaery n'eut aucune peine à reconnaitre la langue ancienne, la langue du raffinement et de la magie : le Haut Valyrien. Elle ramassa ses jupes et monta une à une les grandes marches, de la pointe de ses souliers vernis. Le soir était bien tombé sur la ville et bientôt, on appellerait à souper. Lorsqu'elle trouva finalement l'embrasure du mur donnant sur un balcon surplombant le port, elle s'arrêta net. Sous les rayons de la lune déjà bien haute, Viserys Targaryen laissait ses doigts couler sur les cordes de son instrument comme un artisan vénérant sa création. Une boule d'émotion se forma alors dans sa gorge. Incapable de bouger, elle écouta encore et encore, se laissant peu à peu bercer par la mélodie. Tant et si bien qu'elle défaillit légèrement, ce qui brisa net l'enchantement. Viserys s'était crispé sur l'instrument et s'était arrêté net, comme pris en faute. Alors, elle tandis une main rassurante et s'écria : « Oh non, Votre Altesse, ne vous arrêtez pas ! Je ne voulais pas vous déranger, au contraire, c'est si joli... »


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Le Dragon de l'Est pinça légèrement ses lèvres quelque peu embarrassées de s'être fait surprendre. Tout ceci était loin d'être des plus protocolaire, il se devait peut-être de faire plus attention à ses envies et ne pas se laisser aller. La jeune fille se fit rassurante et passé le premier moment de la surprise, le jeune prince reconnu la jeune Tyrell qu'on lui avait présentée lors de son arrivé. Viserys avait toujours eu un grand respect et un peu d'affections pour la famille Tyrell , même s'il n'avait pratiquement jamais rencontré un de ses membres. Mais il sait que là ou tous se sont défaussés, les Tyrells sont resté présent a coté de la couronne lors de la rébellion, et cette marque de loyauté envers son père avait profondément touché le prince.

Après un petit moment de latence, le prince fit un signe de tête engageant pour inviter la jeune fille a approcher, alors que ses doigts se mirent à nouveau à pincer les cordes pour reprendre la mélodie comme si elle ne, c'était jamais rompu. La voix du prince se fit plus claire, quitte a chanter autant offrir un spectacle concret à la jeune Margaery. Après quelques minutes ou la musique se mêla au haut Valyrien , la mélodie mourut peu à peu jusques à ce que le prince lâche tranquillement son instrument et pris la parole. Il s'inclina légèrement devant la jeune fille lui accordant un sourire franc.

"C'est mon frère le Roi qui m'a donné le goût de la musique et des chants. Il m'arrive parfois d'en jouer seul, mais il est plus appréciable d'en jouer avec lui quand nous avons le temps. Il est rare d'avoir le privilège de m'entendre jouer hormis cela, je réserve habituellement ma musique pour les gens assez proche. J'espère cependant que vous en avez apprécié l'instant"

Le Dragon de l'Est dévisagea un instant la jeune fille, portant ses yeux couleur lilas sur celle-ci d'un air songeur. Elle avait l'air jeune et bien loin des attitudes de la noblesse de Port-Real. Le Bief a le soleil pour favoriser les plus belles fleurs, et Viserys estimais être en présence d'une des plus belle de la contrée. Il détourna un instant le regard afin de ne pas être impoli et se dirigea vers le balcon, posant ses mains sur la rambarde. Amorçant la conversation visiblement assez curieuse de voir quel genre de conversation pouvais avoir son interlocutrice.

" Je n'ai jamais eu pareil vu de toute ma vie. Les mestres m'ont dit que c'était le plus grand édifice des septs couronnes, et que même le mur était bien plus petit que la forteresse de notre estimé hôte. Je ne regrette pas ce voyage rien que pour cela, encore que la splendeur de la forteresse n'était en fait qu'un leurre. Puisque le véritable trésor que contenais l'antique cité de Villevieille, c'est glissé jusques'à moi pour entendre ma musique."
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Une Nuit Au Grand Phare

An 297 | Lune 3



Viserys & Margaery


Loin du protocole, privé de sa suite et dans l'intimité de sa personne, Viserys Targaryen ressemblait presque à un homme comme les autres. Seule l'éclatante chevelure d'argent, rendue plus étincelante encore sous les rayons de la lune qui montait progressivement, trahissait son statut princier. La demande de la jeune fille s'était perdue dans le silence, sa main encore en suspend à l'attention de ce musicien d'un soir. Immobile, Margaery ne savait pas quoi dire. Serait-elle châtiée pour avoir ainsi manqué aux règles de la bienséance, aux honneurs qu'il convenait de donner à un membre de la famille royale, et qu'elle venait ainsi de surprendre ? Elle pouvait déjà sentir ses chevilles flancher lorsqu'enfin, il lui fit signe d'approcher. Prudemment, Margaery fit alors quelques pas vers lui, tandis qu'il reprenait son instrument et égrainait de nouvelles notes de musique. Il reprit également son chant et cette fois-ci, la voix monta dans des aigües infinis. Le moment semblait suspendu dans le temps : la jeune fille se tenait debout, face à l'improvisé mélomane qui très certainement, n'en était pas à son premier essai. Les grand yeux noisette le dévisageaient, comme pour s'imprégner à jamais de cette image irréelle qui lui était donnée de contempler, sans doute pour la première et la dernière fois. Elle pouvait sentir ses hanches se balancer peu à peu au rythme de l'instrument, transportée à présent corps et âme par la mélodie.

Et puis le charme fut rompu. Les dernière notes se perdaient dans la nuit, alors que Viserys reposait ses cordes et se levait. Il la dominait de toute sa taille et pour un peu, Margaery aurait pu prendre peur. Mais il y avait quelque chose dans le regard violet qui la rassurait. S'il avait voulu la punir, il l'aurait déjà fait. Il la salua alors, son geste emprunt d'une élégance aussi rare que désuète. Était-ce un vestige, comme cette chanson, de l'ancienne civilisation de l'Antique Valyria ? Elle répondit néanmoins au salut princier avec toute la grâce possible, une génuflexion laissant éclater autour d'elle l'ourlet de sa robe comme une fleur qui éclot. Il lui révélait alors que l'instrument sur lequel il venait de jouer était un présent du Roi, et que les deux frères, à de rares occasions et lorsque les affaires du royaume le leur permettaient, aimaient à jouer ensemble et à se retrouver dans cette passion visiblement commune. Il remarqua également que l'entendre chanter était un privilège rare, et qu'en conséquent, il espérait qu'il lui ait plu. Aussitôt, le visage de la jeune fille s'éclaira. « Beaucoup, Votre Altesse, cela m'a beaucoup plu ! J'ai toujours été meilleure danseuse que chanteuse, et pouvoir entendre ceux qui ont ce don est un plaisir de tous les instants ! Je mesure à juste titre l'honneur qui m'a été fait... » ajouta-t-elle plus bas, consciente que dans son enthousiasme, elle avait peut-être parlé un peu fort. Bien que cette rencontre n'avait rien d’indécente, elle devinait que le prince ne souhaitait pas attirer l'attention sur lui, et encore moins à travers un talent qu'il disait lui-même réserver à quelques initiés.

Elle voulait déjà lui demander les origines et surtout, le nom de l'instrument mais déjà, Viserys s'approcha du balcon. Sous leurs pieds, la ville s'étendait en un parterre d’innombrables lueurs que bougies et feu de cheminées créaient de maisonnée en maisonnée. Au loin, les berges de la Mer du Crépuscule reflétaient la haute silhouette de Grand-Tour de laquelle, de jour comme de nuit, la grande flamme guidait marins et paysans dans le sein de la ville. La vue était en effet, imprenable, et Viserys vantait la magnificence du fief Hightower comme quelque chose qu'il n'avait encore jamais vu. Un petit sourire étira alors les lèvres de la jeune fille et, avec précaution, elle se rapprocha elle aussi du balcon. « ...le véritable trésor que contenait l'antique cité de Villevieille s'est glissé jusqu'à moi pour entendre ma musique » Le compliment était si soudain qui fit monter le rouge aux joues de la jeune fille. Elle détourna prestement le regard pour dissimuler son trouble, et la pointe d’orgueil qui germait dans son ventre. Des éloges, elle en avait connus toute sa vie : de nourrisson à petite fille, et à l'adolescence où plus d'un c'était risqué à déclamer ses vertus en autant de déclinaisons qu'il existait de roses dans les jardins. Mais là, c'était autre chose : un prince de sang, le propre frère du Roi ! Quelle jouvencelle n'aurait pas rougi ?

« Votre Altesse me fait beaucoup d'honneur... Peut-être Votre Altesse est-elle familière du dicton ? "La Beauté appartient à Celui qui dit la contempler" ? » dit-elle, avec un sourire. « Et avec votre permission, je ne saurais égaler les charmes de cette ville qui renferme en son sein ce qu'il s'y fait de meilleur en arts et en sciences... » Elle se tu soudain, lui faisant face avec plus de confusion encore. « Pardonnez ma maladresse, mon Prince. Je n'ai jamais quitté le Bief, je ne sais que peu de choses du monde et mon cœur, peut-être un rien partisan, m'a dicté de compter les merveilles de Villevieille au rang des plus belles choses qui soient... ! »


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Le Dragon de L'Est esquissa un sourire, levant son regard vers la lune un instant. Visiblement, ses talents avaient était apprécier à sa juste mesure. Il en était satisfait au moins ses heures, passé avec les professeurs, et son royal frère avait porté ses fruits. Il n'avait jamais confronté ses talents à d'autres oreilles que celles qu'il avait choisies. Il semblerait que l'exception de ce soir fut encourageante. Du moins, il pensait pouvoir croire en la sincérité de la jeune Tyrell.

Il opina légèrement aux mots de la fille de Mace Tyrell, visiblement satisfait. Elle semblait avoir de l'esprit et l'art de la conversation, c'était plutôt rare. Il n'avait eu des conversations intéressantes qu'avec les membres de sa famille, ou le Qarthi de sa suite. Margaery était une bouffée d'air frais dans sa vie assez solitaire. Peut-être était-ce là ce qu'il était venu chercher au balcon finalement, pas l'air de la nuit, mais la nouvelle perspective d'une discutions intéressante. C'était en sois une chose qui ne pouvais que plaire à Viserys, les courtisant était avide de lui plaire, mais les conversations tournaient toujours sur les mêmes sujets : sa santé, la politique, l'avenir, la date de son retour à la cour. En les entendants Viserys aurais pu croire que toute la cité de Port-Réal attendait avec impatience son retour. Mais il avait résisté à envisager la possibilité de retourner vivre dans la capitale. Il n'était pas encore prêt à affronter tout ce que cela impliquait et pour l'heure, son royal frère n'avait pas besoin de lui et ce n'était pas plus mal ainsi.

"Il n'y a rien à pardonner ma chère, pour tout vous dire, c'est aussi mon tout premier voyage aussi loin des terres de la couronne, et de ma demeure Peyrdragon. Qui plus est, vous avez raison, cette cité est magnifique à sa façon. Je souhaitais au moins la voir une fois, car on est jamais certains de ce que sera fait demain, même quand on est un prince. Surtout quand on est un prince devrai-je ajouter."

Viserys adressa un sourire à Margaery , glissant ses mains derrière son dos alors qu'il sentait celle-ci tremblait un peu. Était-ce le manque de fumée ou autre chose ? Quoi qu'il en soit il ne devait pas laisser paraître de telle chose ou un signe de nervosité qui aurais pu rompre le charme de la discutions fort intéressante qui aller être amorcé. Il prit donc la parole sur un ton serein glissant son regard lilas vers les yeux couleur saphir de la jeune fille.

"Nous sommes seul en cet instant, vous et moi. Je pense que l'ont peu faire fit du protocole et de la distance qu'il y a entre nos deux rangs. J'ai toujours eu a penser que ces choses-là dressaient des barrières lors des conversations, et c'est pour cela que la vie a Port-Real m'ennuyait trop. Pensez-vous pouvoir me faire cette faveur Lady Margaery? "

Le jeune prince glissa à nouveau ses mains sur l'instrument ayant réussi à imposer sa volonté sur celle-ci et les maîtriser. Il pinça tranquillement les cordes tout doucement offrant quelques notes apaisantes à la discutions. Un léger fond musical afin de rendre le tout plaisant, la musique légère ne pouvant couvrir la voix des deux interlocuteurs. Le prince pinçant les cordes avec une certaine aisance, démontrant qu'il est bien capable de mener la conversation tout en jouant.
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Une Nuit Au Grand Phare

An 297 | Lune 3



Viserys & Margaery


En tout point de vue ce soir, Viserys Targaryen était surprenant. Alors qu'elle pensait lui avoir déplu, il la rassurait et l'autorisait même à tomber les barrières du protocole ! Margaery mesurait à peine la chance qu'elle avait de pouvoir converser ainsi avec lui, loin des regards lourds de sens, d'oreilles trop curieuse pour ne pas traîner, et enfin, des rumeurs qui en germeraient sitôt les premières commères envoyées distillées  leur venin. A Grand-Tour comme partout, la nature humaine reprenait ses droits sur la galanterie et les convenances, et maintenant qu'elle pouvait avec une liberté quasi totale, s'entretenir avec cet hôte de marque, Margaery se rendait compte à quel point sa déception des jours précédents avait été déplacée. Car à présent, elle pouvait se l'avouer : dans sa vanité de jeune fille, elle avait espéré attirer l'attention du dragon, partager ses journées et sa table, pour en savoir d'avantage sur lui, mais surtout, sur la famille royale. A sa décharge, comment pouvait-on le lui reprocher ? Noble, unique fille d'un grand seigneur suzerain, il était bien naturel que les fastes de Port-Réal excitent son imagination, et son âge ne lui avait jusqu'ici pas donné le luxe d'être présentée à la Cour. Dans ces conditions, et à moins d'une raison valable, elle ne pouvait pas décemment accompagner lord Mace lorsque ce dernier se rendait à Port-Réal pour apporter au Roi son rapport trimestriel de l'état des récoltes biefoises, qui valait à leur région natale l'appellation "Grenier de Westeros." Et pourtant... comme elle aurait aimé  ! Elle se revoyait, haute de quatre pommes, défigurer à l'excès son joli minois pour attendrir la détermination paternelle. Systématiquement, la réponse avait été non. Aussi, elle avait secrètement rêvé que la venue d'un Targaryen chez ses cousins changerait enfin son sort. Peine perdue, là aussi, puisque le prince était dévoué à ses études.

Oh comme elle avait été déçue ! Les jours se suivaient, et réglé comme une horloge, la fine silhouette aux cheveux d'argent, accompagné de ses deux ombres fantasques, quittait Grand-Tour en direction de la Citadelle, parfois même sans jamais avoir pris congé de son hôte. Lors d'une déjeuner, elle avait pu lire tout l'étendue de la vexation sur le visage de son cousin Denys. Elle l'avait même entendu murmurer : « Qu'est-ce que c'est que ces manières ? Il n'est pas le Roi, tout de même... » Un grommelage qui lui avait valu de  sérieuses remontrances de la part de lord Leyton, qui prêchait à qui voulait l'entendre qu'on ne discutait pas des habitudes d'un prince de sang. A la pensée de son grand-père maternel, le visage violacé de colère et un doigt menaçant levé au plafond, Margaery eu un petit rire discret. S'il la voyait ce soir, chantant les mérites des trésors d'une ville biefoise au nez d'un homme dont l'histoire reposait sur la suprématie de sa propre culture, nul doute qu'elle serait privée de dessert pour le restant de son séjour ! Et pourtant... le principal intéressé ne s'offusquait pas, confirmant ainsi à la jeune fille que sous un titre de prince pouvaient se cacher bien des hommes. Et celui qu'elle avait auprès d'elle était sans conteste un homme qui aimait le beau, le rare et le précieux. Un homme de savoir, qui pour les besoins de sa science, prenait volontiers le risque de s'éloigner des sentiers connus pour explorer de nouvelles contrées. Comme elle l'enviait... Elle adorait Hautjardin, Villevieille et les autres grandes places fortes qui faisaient la noblesse biefoise. Elle choyait les champs, la Mander et les cadeaux que la nature avait posés sur ces terres. Mais elle était à présent en âge de voir autre chose, et l'évocation de Peyredragon invita plusieurs étoiles dans ses yeux. « Peyredragon... Mon frère Willos m'en a montré un dessin, une fois. Je me souviens : on aurait dit que la pierre s'était craquelée par millier pour former comme des sortes d'écailles sur les murs, pour coller au plus près d'un dragon... »

Comme à chaque fois qu'elle évoquait ses moments d'études avec son frère aine, Margaery s'envolait loin. Très loin, dans un monde qui semblait se résumer à la vaste bibliothèque du château, où les murs disparaissaient sous les rangées de livres et de parchemins anciens. Un endroit confiné, parfois chaud car le bois commençait ça et là à se fissurer et isolait mal du soleil, la pièce étant exposée plein sud. Et pourtant, il lui semblait que là, assises sur une peau de bête rapportée d'une chasse d'un aïeul lointain, tandis que Willos faisaient prendre vie aux mots d'une voix profonde et douce, le monde s'ouvrait soudain devant elle, avec d'infinies possibilités. « La magie valyrienne avait le pouvoir de liquéfier la pierre, disait-il... Il me racontait même que  certains escaliers sont en forme de queue de dragon. Ce doit être impressionnant. Sombre bien sûr, mais fascinant... Et on prétend que la magie valyrienne aurait été à l'origine du Grand Cataclysme... Je ne crois pas. Je refuse de croire qu'une civilisation pareille, si avancée, se serait laissée surprendre ainsi par ses propres expériences...  Qu'en dites-vous, mon Pr... » La fin de sa phrase se perdit au fond de sa gorge, lorsqu'elle réalisa qu'il s'était de nouveau mis à jouer. Une nouvelle mélodie, qu'il faisait sortir de l'instrument d'un air distrait. Tout en jouant, il lui demandait une faveur : d'oublier, un soir durant, qu'il était prince, qu'il était le frère du Roi et ainsi, converser avec lui comme s'il n'était qu'un westerosi parmi d'autres. D'abord décontenancée, Margaery lui sourit. Leurs situations n'étaient pas comparables, mais elle comprenait bien comment il pouvait ressentir un profond besoin de simplicité. « Même si vous n'étiez pas Prince, je vous aurais volontiers accordé cette faveur...  Vi... Viserys. » Le mot avait eu du mal à franchir la barrière de ses lèvres. « Viserys. Et appelez-moi Margaery. »

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Margaery évoqua la citadelle de sa famille, sa demeure pendant de longue année, il ne pouvait que sourire aux propos de celle-ci. Elle était savante sur le sujet les mestres et son frère visiblement avait pris à cœur d'étudier. La noblesse avait tort de penser que manier l'épée était suffisant pour gouverner. Le savoir était une qualité tout aussi essentielle pour un souverain ou un seigneur. Le savoir et l'expérience amènent à prendre des bonnes décisions.

Il lui lança un regard fort appréciateur lorsque elle parla de la magie Valyrienne restant songeur pendant un instant perdu dans ses pensées. Elle avait touché son centre d'intérêt avec une telle innocence que le prince avait peine à croire que c'était calculé, était-ce de la providence ? Peut-être, l'on parlait souvent de la destinée réunissant les être fait pour se comprendre par les truchements du destin. Était, il venu vraiment en quête du savoir ? Ou les Sept l'avais poussé à Villevieille pour rencontrer une personne partageant ses intérêts. Une personne avec laquelle il se sentirais moins seul ? Le prince n'avait jamais vraiment eu d'ami, il y avait sa famille, et ses subordonnés, et il avait toujours mis une frontière distincte en tant que membre de la famille royale. Il n'en éprouvait pas le désir avec Margaery.

Il ferma un instant ses yeux alors que la jeune fille prononçait simplement son prénom comme seul les proches de sa famille le faisait. Il en était fort appréciateur voyant les barrières du protocole s'écrouler d'un coup, il en fait presque soulagé pendant quelque seconde comme libérer d'un lourd poids qu'il ne souhaiter pas porter ce soir. Il prit la parole tout doucement comme s'il avait craint de briser le charme de la discutions.

" Entendu Margaery. Je vous remercie pour cette faveur que vous me faites. La soirée est bien trop belle pour que j'aie envie de la gâcher en protocole. Nous aurions l'occasion de jouer à ce jeu-là quand vous viendriez à Port-Real , je présume. Du moins si vous y venez, je ferai l'effort de me déplacer de ma forteresse en obsidienne pour vous recevoir au donjon rouge."

Le prince esquissa un sourire rassurant avant de poursuivre se laissant aller alors qu'il devenait plus à l'aise au fur et à mesure de son discours, le naturel reprenant vite ses droits.

" C'est en effet selon les légendes par la magie que mes ancêtres ont taillé cet endroit à même la pierre. Imposant par le verbe leurs volontés à la roche. C'est l'œuvre principale de ma vie que d'étudier et de retrouver les occurrences à la magie que nous possédions afin de la comprendre. La magie de mon peuple d'origine était puissante, les dragons, les épées en acier Valyriens et d'autres merveilles sont encore à découvrir. J'ai envoyé des dizaines d'expéditions vers Esssos afin d'exhumer les secrets de mon peuple d'origine. Mais la terre elle-même est empoisonnée là-bas et la mer est en totale ébullition d'après les explorateurs et les dire de mes amis en Essos."

Ses mains se promenaient tranquillement sur les cordes de sa lyre, jouant machinalement de petits airs, une oreilles attentive notera qu'il ne s'agit pas d'une unique mélodie, mais de petit air variant, qui traduit visiblement l'humeur princière lors de la discutions, passant d'une musique apaisante, a un air un peu plus vif alors que le prince parle avec passion de son sujet d'étude.

"La fin de mon peuple, je ne saurais le dire. La quête du savoir est tout aussi dangereuse que les guerres Margaery, lorsqu'on est en quête de la lumière, on en oublie parfois tout le danger qu'elle représente. Fixé le soleil trop longtemps n'amène qu'a la douleur et à la destruction. L'homme sage sait quand il est temps de faire une petite pause et d'assimiler certains sujet. Mon peuple d'origine était grandiose, mais il était composé de beaucoup d'individus. Peut-être que tous n'ont pas fait preuve de cette sagesse élémentaire. Ou alors ils avaient des ennemis tout aussi puissants. Cette vérité est encore perdue dans les méandres de l'histoire pour l'heure."
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Une Nuit Au Grand Phare

An 297 | Lune 3



Viserys & Margaery


C'était grisant. Elle avait à peine prononcé son prénom que déjà, elle sentait ses membres légèrement raidis se détendre, ses poumons s'emplir de l'air frais de la nuit et ses yeux briller d'une joie nouvelle. « A Port-Réal ? Moi, vraiment ? » Son sourire s'agrandissait cependant qu'elle se voyait déjà fouler les couloirs du palais royal, porter de somptueuses robes et participer à cette vie de Cour dont tant de fois déjà, elle avait rêvé. Mais très vite, la réalité reprenait le dessus. Il était évident que, sous prétexte que Viserys se ferait une joie de l'y voir, elle ne serait présentée à la Cour que lorsque son père l'aurait décidé, ou sur une invitation expresse du Roi, ou de la Reine Mère. Or, rien de tel n'était prévu pour le moment. Sa cousine Desmera Redwyne le lui avait bien fait comprendre, se targuant du haut de ses seize ans, d'avoir rencontré le prince héritier Aegon en personne, et qu'il lui aurait même offert le pendentif dont elle ne se séparait jamais. Oh comme elle avait voulu l'étrangler ! Du reste, Loras lui avait assuré que Desmera n'avait tout au plus entraperçu Son Altesse, et que le bijou en question était un héritage familial. « Je crains que pour le moment, il ne soit pas question pour moi de quitter le Bief... Alors permettez-moi ce soir, de voyager un peu, ne fut-ce qu'à travers des récits ! » ajouta-t-elle, soudain radieuse, joignant les mains en prière. Elle se doutait bien que ne tarderait pas le temps où on commencerait à la chercher pour la mettre au lit, et elle voulait profiter de chaque seconde de cette entrevue. 

Il avait choisi d'abord de l'emmener à Peyredragon, en évoquant à son tour la magie bâtisseuse, et avec laquelle ses ancêtres avait forgé leur fief. La passion qui émanait de son récit était communicative, et Margaery se retrouva vite pendue à ses lèvres, avide d'en savoir d'avantage. Ainsi donc, Viserys Targaryen s'était rendu à Villevieille pour retrouver les traces du savoir ancien. Une quête glorieuse, dont elle mourrait envie de savoir si elle avait porté ses fruits. Et si le frère du Roi était en passe de rallumer la flamme de l'ancienne magie ? Qu'en ferait-il ? La divulguerait-elle ? L'utiliserait-il, lui aussi à l'image de ses aïeux, comme force bâtisseuse ou au contraire, la conserverait-il précieusement dans un coin de manche ? Et que trouverait-il en Essos ? Le cœur de la jeune fille battait la chamade au rythme d'une excitation toujours plus forte. Qu'y avait-il à découvrir par delà le Détroit, sur ces terres de sables et de pierres où les Cités dites "Libres" se disputaient les vestiges de la suprématie de l'Antique Valyria ? On racontait que Volantis et Lys se livraient une bataille féroce pour savoir laquelle des deux coifferait la couronne d'héritière... Il lui sembla tout à coup qu'elle était bien insignifiante par rapport au reste du monde, et que ses querelles de jeune fille avec sa cousine n'étaient que futilités. Elle se sentait ridicule, et bien sotte. « Tant de choses encore à découvrir... Il me semble là que c'est le seul piège du savoir : il est comme une source, claire et rafraîchissante, mais aussi inépuisable... Lorsque l'on croit avoir appris beaucoup, on se rend alors compte qu'il ne s'agissait que d'une infime goutte ! »

Il continuait de jouer de son instrument, et la musique enveloppait les deux discoureurs dans cette même sorte de alanguissement que doivent connaître les amants après l'amour, ou les bacchantes après dégustation. Mais l'évocation des derniers instants de Valyria et ancêtres Targaryen avait de quoi dégriser. Elle n'osait même pas imaginer ce qu'avait du être le Cataclysme. D'ailleurs, tous ceux qui l'avaient connu en avaient péri. Qui l'avait documenté ? Elle se tourna alors vers Viserys, l'interrogation marquée dans les yeux. « Viserys... Valyria est tombée. J'ai lu des histoires contradictoires sur ce qu'a été le Cataclysme. Ce peut-il que quelqu'un dans votre famille, après les prédictions de Daenys la Rêveuse, ait documenté l'horreur ? » Elle avait posé sa question tout doucement, comme si elle craignait que les centaines de morts tombés dans d'atroces souffrances, seraient sitôt réveillés par l'Etranger pour demander des comptes à cette toute jeune fille qui posait d'aussi sombres questions. Mais la curiosité de Margaery n'était pas déplacée, au contraire. « Peut-être y avez-vous déjà songé mais... A supposer qu'un mestre, ou un sage, ait raconté  la traversée du Détroit par les premiers Targaryen venus à Peyredragon... Peut-être ces écrits renferment-ils d'autres réponses ? Peut-être... peut-être existe-t-il des reliques écrites de la maîtrise de la magie valyrienne ! »


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Viserys dévorait la jeune fille du regard, comme il l'aurais fait avec un parchemin antique ou un artefact dont il avait tant d'affections. Il se sentait de mieux en mieux et ne ressentait plus les tremblements de ses mains. Il était en paix avec lui-même ce soir-là. Ayant chassé ses démons intérieurs et ses craintes enfantines. Il effectua une petite moue quand Margaery lui dit qu'il n'était pas encore question qu'elle vienne à la capitale. C'était peut-être une raison supplémentaire qui aurait pu l'y pousser à revenir. Il prit la parole effaçant sa petite moue pour en opinant légèrement

"Il va de soi que c'est a votre père de décider quand il conviendra de vous y amener. Néanmoins en attendant ce temps, je vous écrirais si vous y consentez. Je ne suis pas très assidue concernant mes correspondances, mais je pense pouvoir faire un effort pour vous. Je n'ai jamais rencontré votre père ou un membre de votre famille, ou alors j'étais trop petit pour m'en souvenir. Il n'en a pas moins que j'ai toujours eu un grand respect pour les vôtres. Votre père a fait preuve d'un courage et d'une loyauté sans borne en soutenant le mien lors de cette terrible guerre. Bien qu'il ne soit plus... Je ... J'estime que je me dois d'honorer ceux qui se sont battus pour lui et on fait preuve de loyauté là ou d'autre, on trahit."

La gorge du Dragon de L'Est se serra un instant alors qu'il évoquer ce temps de trouble qui l'avait marqué. La musique se fit plus lugubre quelques instants comme pour marquer une peine profondément enfouie en lui. Il n'était qu'un jeune enfant lorsque la guerre avait éclaté et que le régicide avait pris son père. Et les années passées n'avaient pas atténué cette douleur, elle était toujours présente et vive. Viserys pris quelque seconde pour reprendre son souffle et se calmer quelque peu
Il se concentra sur la question de la jeune Tyrell qu'il trouvait très pertinentes, elle en savait visiblement beaucoup ayant même réussi a cité Daenys la Rêveuse, un savoir qui n'était pas accessible a tous. Visiblement, les gens de Hautjardin étaient fort cultivées et cela avait tout pour plaire à Viserys

" L'Empire de Valyria était gigantesque si la capitale et le centre de l'Empire, on était anéantis, les colonies et les territoire limitrophe ont survécu. Il y a d'autre héritier de Valyria en Essos bien qu'ils ne fussent pas des grandes familles. La nouvelle et les rumeurs, ont dû voyager de là. Je suppose que les colonies on sans doute envoyer des éclaireurs ou qu'il y a eu quelques maigres rescapées. La peur d'avoir perdu la capitale a du poussée les gens à faire des hypothèses, vrai ou fausse difficile à dire depuis le temps. Du moins, c'est ma théorie sur le sujet. Et vous avez mis le doigt sur la raison première de ma raison ici. Je suis à la recherche d'écrit sur la magie de Valyria, ou sous toute autre forme de magie, je suis assez curieux. Je sais que certains mestres ici même... Porter la chaînons d'acier Valyriens qui indique qu'ils ont était initiés aux hauts mystères, c'est eux que je suis venu voir. Mais ils sont assez avares de leurs secrets même pour un prince."

Le jeune prince esquissa un sourire déposant tranquillement sa lyre pour mettre fin à la musique, il jeta un regard fugace vers le couloir pour vérifier si personne n'observait, une habitude plus qu'une réelle inquiétude en soit.

"L'on doit tous faire nos preuves pour obtenir les connaissances, et cela vaut aussi pour les princes visiblement. Même mon conjurateur Qarthi ne m'enseigne pas tout, il préfère effectuer cela petit par petit"
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Une Nuit Au Grand Phare

An 297 | Lune 3



Viserys & Margaery


L'enthousiasme de la jeune fille lui avait fait monter un peu trop la voix, et son dernier mot s'était élevé par delà le balcon pour se mêler aux quelques éclats de la nuit. Elle avait été transportée vers ces contrées lointaines qu'ils évoquaient et de fait, complètement oublié l'endroit et l'heure où ils se trouvaient. Pourtant, elle n'est éprouvait aucune honte. Pour une fois que l'on pouvait faire fi des convenances...Et visiblement, Viserys ne semblait pas s'en offusquer. Mais elle craignait à présent que quelqu'un les surprenne, et ne les sépare. Non pas que cela ait une grande importance à présent qu'il lui proposait qu'ils s'écrivent. A cette pensée, Margeary rougit : une correspondance avec le frère du Roi ! Qui eut prédit que lors de cette visite chez ses cousins, elle aurait obtenu une audience privée et la promesse de futurs échanges épistolaires ? A n'en pas douter, les Dieux avaient voulu cette rencontre et placé les deux personnages sur le chemin l'un de l'autre. Elle se jura de courir dès le lendemain au septuaire pour les remercier. « Je prendrai beaucoup de plaisir à vous écrire, Viserys ! » fit-elle alors, en guise d'acceptation, avant d'ajouter : « Le soutien à la Couronne était notre devoir sacré. Jamais un Tyrell ne se serait sali dans la boue d'une rébellion. Du reste, il en allait de notre honneur. » Le prestige et la montée en puissance de la Rose Dorée tentait à faire oublier que durant des millénaires, elle n'était que la simple intendante de la Main Verte, du premier Roi du Bief : Garth Gardener. Et si aujourd'hui, les Tyrell jouissaient de leurs biens et de Hautjardin, c'était grâce aux Targaryen et à Aegon le Conquérant, qui avait fait d'Harlan Tyrell son Gouverneur du Sud. « Le dicton veut que "le parjure ne fleure jamais rien de bon".... » Une jolie tournure de phrase pour illustrer le rejet d'une quelconque trahison.

A l'évocation des jours sombres, la musique changea, passant des notes douces des premières mélodies à une sorte de gémissement sombre, comme si on arrachait des pleurs aux cordes. Grâce aux Dieux, Margaery n'avait pas connu la rébellion de Robert Baratheon ; Viserys, lui, n'avait pas été épargné. Elle essaya de s'imaginer ce que devait être la fuite de Port-Réal pour Peyredragon, la Reine Rhaella dans sa suite et sur le pont d'accoucher. Elle osait à peine évoquer l'image de la peur noyer leurs yeux, la rage déformer leurs traits, la honte courber leurs corps. Pouvait-on un seul instant imaginer Sa Majestée, si grande et si royale, se cramponner aux courtines gorgées d'eau, alors qu'au dehors, les éléments se déchaînaient  ? L'Histoire voulait en effet que la princesse Daenerys était "Typhon Née" du fait que lors de son enfantement, la tempête faisait rage. A croire que même les Dieux exprimaient leur colère à l'idée que, tandis que la famille royale accueillait une nouvelle née, la Couronne menaçait de tomber sous la colère du Cerf d'Accalmie. Fort heureusement, le Roi Rhaegar avait maté son adversaire à la bataille du Trident, et restauré paix et prospérité au Royaume des Sept Couronnes. Certains craignaient qu'il eut été trop magnanime avec les rebelles, en laissant à Stannis la forteresse ancestrale. Les plus loyalistes à la cause du Dragon avaient été d'avis qu'on extermine la lignée entière, et que l'on répande du sel sur leurs terres afin que plus jamais elles ne soient fertiles... Elle avait ouïe dire que des tractations de mariage étaient en cours entre le Cerf et la Rose... Peut-être était-ce pour Baratheon le moyen de se racheter une conscience ?

Elle se rendit soudain compte qu'elle frissonnait. L’Été battait encore son plein, mais la brise du soir et la hauteur du balcon enveloppaient ses épaules quasi dénudées de ses bras glacés. Une sensation que l'on ne devait pas connaître en Esos et de nouveau, elle se prit à rêver qu'elle foulait ses dunes de sable fin. Il était évident que pour maintenir leur part de mystère, les Cités Libres feraient tout pour préserver l'ignorance au sujet de ce qu'il était advenu de Valyria. Régner par l'ignorance et la peur. Voilà à quoi étaient réduites ces civilisations qui se disaient libres de toutes chaines... « ... certains mestres ici même... Porter la chaînons d'acier Valyriens qui indique qu'ils ont était initiés aux hauts mystères. Mais ils sont avares de leurs secrets ! » Une avarice qui n'étonnait pas la jeune fille. La Citadelle reposait sur une fière tradition et en ses murs, le plus pauvre des gueux était reçu comme le plus riche des empereurs. Elle imaginait parfaitement la mine renfermée du mestre d'accueil, qui ne s'était pas laissé impressionné par le frère du Roi. Mais à juste titre, et Viserys semblait l'avoir compris.« Un bon savant sait reconnaître son égal. Je ne doute pas que vous finirez par percer le mystère de la magie valyrienne, et... ! » Le bout de sa phrase se perdit dans sa gorge alors qu'au même moment, des pas montaient depuis l'escalier. Elle se retourna alors vivement, comme prise en faute, pour faire face à son cousin Denys qui semblait visiblement essoufflé de sa course. « Sais-tu seulement que tout le monde te cherche ?! » glapit-il enfin. « On va servir à souper et toi, tu te laisses conter fleurette par un troubadour ! Tiens, le musicien, et vas-t-en !  » jouta-t-il, un rien dédaigneux, à l'attention de la haute silhouette de laquelle se dessinait l'ombre de l'instrument. Il avait sorti une pièce de sa bourse et l'avait négligemment jetée à ses pieds.

Margaery ne savait pas si elle devait hurler de rire ou de colère. Déjà, la Viserys entrait dans la lumière et surplombait le garçon de toute sa taille. Le visage du jeune homme prit alors une vilaine teinte olivâtre, et sa lèvre inférieure se mit à trembler.


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Le visage de Viserys s'illumina d'un sourire, visiblement satisfait de la réponse de Margeary. Elle aller lui répondre par écrit. Cela animerait au moins ces journées les plus monotones a Peyrdragon. Il inclina la tête en signe de remerciement, visiblement touché par les dires de sa jeune amie. Oui, les Tyrell étaient une famille sur laquelle la couronne pouvais compter envers et par-dessus tout. La jeune fille avait plus d'esprit que certains membres de sa propre famille, ce qui l'amusa beaucoup.

"Et la loyauté de votre famille a était vivement récompenser, les dieux ont offert aux vôtres la plus belle rose qu'il m'était donné de voir dans les septs couronne. Je suis certain que vous devez combler votre famille par bien des aspects. Cultivez cela, la beauté est une qualité qui apporte beaucoup à la cour. Cependant ne négligez jamais votre esprit, aiguisez le pour qu'il soit acérer et vif. Une rose ne serait rien sans ses épines n'est-il pas ?"

Le jeune prince lui lança un regard appréciateur, mais leur conversation fut interrompue vivement par des bruits de pas, alors que la jeune fille était en train de se pencher sur son sujet favori. Le jeune fils de Lord Leyton s'était avancé prêt du balcon, adressant des remontrances à sa cousine. L'heure du souper, il était déjà si tard ? Le prince effectua une moue visiblement, on allait lui ravir son interlocutrice. Il claqua légèrement la langue. Et là, ce fut le drame. Il vu la pièce jeter avec dédains au sol, comme on jetterai un os à un chien. Viserys cligna un instant des yeux, et serra la mâchoire. La contrariété grimpée en lui lentement, le genre de colère froide qui pouvait éclater en tempête si elle n'était pas maîtrisée. Il reprit un instant son souffle, pour donner à son visage un air impassible, et avançât vers la lumière se dévoilant a l'insolant, dont les traits se décomposaient peu à peu en voyant la silhouette princière s'illustrer sous les rayons de la lune.

La voix du dragon sortie de sa bouche, nul crie, nulle colère, mais le pur sarcasme franchit ses lèvres. Il ne voulait pas de mal aux garçon mais certaines choses ne pouvais pas être toléré. Lui faire un peu peur suffirait amplement.

" Un seul dragon d'or est-ce là tout ce que vaut la musique d'un prince pour vous jeune homme ? Devrais-je donc la prendre et retourner a Port-Real pour la montrer à mon frère le Roi ?"

Il écarta la pièce de son pied, la renvoyant vers Denys avec une attitude pleine de morgue, le fixant droit dans les yeux avant d'ajouter d'une voix plus douce.

" Je veux bien que cela reste entre nous Denys, et faire preuve de clémence face à votre erreur. J'étais bien tenter de prendre le souper avec vous, mais au vu de la situation l'envie, c'est volatilisé. Allez donc informer les vôtres que Lady Margaery soupera avec moi ce soir. Sa conversation effacera à coup sur cet incident de ma mémoire."
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Une Nuit Au Grand Phare

An 297 | Lune 3



Viserys & Margaery


Margaery adorait ses cousins Hightower ; il y avait notamment la jolie Daena, qui avait son âge, et qui commençait à se forger une solide réputation de beauté en devenir. Il y avait aussi, quoique plus mystérieuse, sa tante Malora dont on murmurait qu'elle n'avait plus toute sa tête mais que Margaery affectionnait tout particulièrement pour ses excentricités. Mais il fallait bien admettre que parmi eux, Denys avait une place bien moindre dans son cœur. Non pas qu'elle le dédaignait, mais il y avait quelque chose chez lui qui inspirait beaucoup, sauf de la sympathie. Sa moue, par exemple, dont il ne se séparait jamais, et qui lui donnait systématiquement un air revêche, et un rien hautain. Et cette manie toujours de laisser traîner les syllabes, comme si, du haut de ses dix-huit ans, il avait déjà acquis toute la sagesse du monde... ! Mais à présent qu'il se tenait là, pâle à faire peur et les jambes flageolantes, elle éprouvait une sincère pitié pour le jeune homme. Mais peut-être que sa méprise, née de son arrogance, lui donnerait une leçon et qu'au moins, il se garderait à l'avenir de traiter tous ceux qu'il ne reconnaissait pas au premier regard en domestique !  

Sorti de l'ombre, Viserys s'était contenté d'ironiser sur la maigre valeur que Denys accordait à sa musique. Margaery pouvait presque sentir la honte grimper le long de la tremblante silhouette de son cousin. Elle osait à peine imaginer son état, et elle se sentit soudain gênée pour lui. De son côté, le prince lui avait renvoyé la pièce d'un coup sec et précis de ses bottes, la mine sombre de dédain et de menaces. Elle pouvait déjà entendre les ragots se propager dans tout le Bief : le nom Redwyne couvert de boue par la maladresse d'un garçon. Bien que devenue Tyrell par mariage, voilà une nouvelle qui serait très loin d'enchanter lady Olenna, qui ne manquerait certainement pas l'occasion de tirer les oreilles de son petit-neveu ! Même lord Leyton s'en trouverait touché, car c'était chez lui que la disgrâce se serait produite... Un tonnerre allait éclater, et la jeune fille en ressentait déjà les premières foudres. Chancelant comme une brindille dans le vent, Denys n'arrivait même plus à former une seule parole cohérente. « Je... me... il... votre... non... c'est... ah...! » D'un geste de la tête, la jeune fille cherchait à lui intimer le silence. Il ne s'enfoncerait que d'avantage ! « Avec votre permission, je vais me retirer rejoindre mes cousins, Votre Altesse... » Elle avait repris les premières précautions du protocole, car la présence de Denys ruinait le moment d'intimité qu'ils venaient de partager. Du reste, elle imaginait mal Viserys apprécier partager ce moment avec un petit malotrus. Mais déjà, le prince coupait net à l'intrusion, et renvoyait le jeune homme en commandant que Margaery souperait avec lui. Le ton était sec, et ne souffrait aucune remise en question. Toujours pétrifié, Denys dévisageait sa cousine, la bouche entrouverte. Ses iris naviguaient entre elle et le prince d'un mouvement frénétique, dicté d'angoisse. « Vas, Denys ! Excuse-moi auprès de notre grand-père, et fais venir un page pour qu'il nous prépare une table.  » finit-elle par dire, abrégeant les souffrance de son cousin qui, après une révérence confuse et gauche, détalla dans les escaliers comme si sa vie en dépendait.

Le silence qui suivit ne fut ponctué que de quelques éclats de voix que Margaery devinait être ceux de Leyton corrigeant sévèrement son petit-fils et ordonnant aux domestiques de s'acquitter du souper princier. La jeune fille réalisa alors ce que Viserys avait ordonné : pour la première fois depuis le début de son séjour, il ne dînerait pas seul et, qui plus était, en sa compagnie. Elle se tourna alors vivement vers lui. « Je vous remercie humblement pour votre invitation. Et... » ajouta-t-elle, d'une voix douce, « pardonnez sa maladresse à mon cousin. Il a ce défaut de parler bien trop vite, mais dans le fond, il droit et très galant. Sans doute était-t-il inquiet de ne pas me voir arriver à une heure aussi avancée... » Elle se tu alors qu'un page arrivait justement pour annoncer que les préparatifs du souper princier étaient terminés, et demandait respectueusement si l'on devait les servir comme d'habitude dans les appartements de Son Altesse, ou si l'on devait faire dresser ici, sur le balcon.


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Le prince fit un geste de la main quand le jeune cousin se retira, visiblement amusé. Parfois être prince avait du bon. Ces mots étaient toujours pris en considération et son verbe, adulé ou craint. Son rang avait ses contraintes, mais aussi ces avantages, et il venait de sentir ceux-ci à l'instant. Cette petite frayeur ne ferait pas de mal au cousin de son amie. Cela lui enseignerait quelque peu l'humilité. Rien de bien méchant, il ne comptait nullement salir la réputation de ses hôtes. Les biefois avait son respect dans le fond. Il avait donc laissé son amie prendre en main les choses.

"Ma Chère Amie, il n'y a rien à pardonner, c'était une erreur. En vérité, j'ai eu l'impression de me voir en certaines périodes. Il m'arrive d'être aussi de la sorte en fonction de mon humeur. C'est un trait commun à tous les seigneurs, a ceux qui ont le sang impétueux et fort. Je voulais simplement lui faire un peu peur, il n'y aura aucune suite, et je ne tarderai pas à oublier cette histoire rapidement. Surtout en votre compagnie."

Il se tourna pour dévisager Margaery, lui accordant un sourire pour bien montrer qu'il n'était pas fâché, bien au contraire. Il glissa un regard vers le serviteur qui lui signifiait que tout était prêt et ou il faudrait servir. Il sembla hésité un instant ici ou les appartements. Il leva sa main et parla d'une voix claire, forte de toute son autorité.

"Mes appartements, mon brave. Faites, le nécessaire, je vous prie, et dite à votre maître que son hospitalité est parfaite. Et que je suis comblé par mon séjour au sein de Villevieille. Je n'en dirais que le plus grand bien à la cour royale."

Il regarda le domestique s'incliner et partir rapidement. Le Dragon de l'Est espérait que ses mots épargneraient au pauvre Denys une correction bien trop dure. Il glissa sa main sur sa ceinture sortant son poignard richement orné, et glissa la lame sur une de ses mèches de cheveux la découpant délicatement. Il remit sa dague au fourreau et sortis de sa poche un mouchoir noir brodée d'or, ou il déposa la mèche dedans avant de le replier. Le présentant à la demoiselle.

" C'est peut-être quelque peu hétérodoxe, mais... C'est hmm un gage d'affection ? J'ai hmm... C'est ainsi qu'ils font dans les livres que j'ai lus. Vous pourriez ainsi garder un souvenir de notre rencontre."

Pour la première fois de sa vie, le prince se senti stupide, ses joues s'embrassèrent devenant rouge, ce qui contraste fortement avec sa peau pâle. Il retenu son souffle quelque instant avant s'enchaîner rapidement sur sa prochaine phrase pour reprendre la maîtrise de ses pensées.

"Cela me fait plaisir mon amie de vous avoir à mes côtés ce soir. Il y a longtemps que je n'avais pas pris un repas en compagnie de quelqu'un autre que mon entourage proche. Vous auriez ainsi beaucoup à raconter aux vôtres, a votre retour à Hautjardin."

Il leva lentement son bras de manière solennelle le présentant à Margaery , afin de lui proposer de manière fort galante.

"Nous y allons ?"
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Une Nuit Au Grand Phare

An 297 | Lune 3



Viserys & Margaery


On souperait dans les appartements privés de Son Altesse. Ses instructions prises, le page s'inclina respectueusement, pivota des talons et reprit le chemin inverse par lequel il était venu. Le calme était revenu sur le balcon, et plus rien à présent ne trahissait l'occurence de l'incident survenu plus tôt. A coup sûr, la famille réunie dans la grande salle dînerait dans un silence des plus religieux, pour permettre à lord Leyton d'oublier le fâcheux qui risquait de lui coûter en réputation. Encore qu'à ce moment précis, le vieil homme esquissait un rictus qui pouvait presque s'apparenter à de la satisfaction : quelque part, dans une suite chambre et antichambre, sa petite-fille défendrait les couleurs de sa maison. Elle n'avait beau qu'avoir quatorze ans mais, en l'espace d'une soirée, elle avait réussi à s'attirer les faveurs d'un prince qui jusqu'alors, ne s'était pas montré des plus sociables. Il aurait dû pourtant se douter que s'il y avait bien une personne pour tirer son hôte de sa solitude, c'était bien Margaery. « Prenez-en de la graine. » marmonna-t-il, tout en faisant un sort aux langoustines grillées, aux gâteau au pigeon et au pichet de vin de la Treille qui trônait fièrement à sa droite. Autour de lui, ses enfants et petits-enfants mangeaient en silence, non sans jeter quelques regards au plafond et en tendant l'oreille, dans l'espoir d'entendre ce qu'il pouvait bien se tramer entre le frère du Roi et leur prodigieuse cousine. Celle-ci se retrouvait à nouveau seule avec Viserys, non sans un certain soulagement. La venue de Denys avait coupé net leur échange, à un moment où elle aurait souhaité qu'il perdure. L'image de son cousin pétrifié lui restait à présent gravé en mémoire, et elle se doutait bien qu'à cette heure, on ne parlerait que d'elle et de son curieux compagnon de dîner. Ce dernier tentait de la rassurer sur le sort réservé à son cousin, et que sa compagnie chasserait bien vite le souvenir déplaisant.

Ce qui suivit fut alors des plus surprenant : tirant sa dague de son fourreau, Viserys porta la lame à ses cheveux pour en couper une mèche qu'il déposa ensuite dans un mouchoir d'une soie si sombre qu'on aurait dit de l'huile noire, où scintillaient ça et là quelques reflets dorés. D'un air qu'elle ne saurait décrire, il lui tendit le petit paquet, qu'il décrivait comme un gage d'affection. Elle tendit la main et dans une fraction de secondes, leurs doigts se touchaient : elle pu alors sentir combien ils étaient chauds. Ce devait être le légendaire feu du dragon qui sommeillait en chaque Targaryen, qui devait ainsi exciter la peau et la réchauffer. « Je le garderai toujours auprès de moi » dit-elle, en glissant le présent contre son sein. « En contrepartie... » ajouta-t-elle, en baissant les yeux sur ses mains, et sur la bague en forme de rose qu'elle y portait, « Prenez ceci. » Elle fit glisser le bijou le long de ses doigts et le placer délicatement dans sa paume. « Portez là pour moi. » Elle avait souvent donné ses faveurs à un homme. Lors de tournois, de bals masqués ; ils accrochaient ses mouchoirs ou ses bijoux aux pointes de leurs lances, ou à leur ceintures, et paradaient avec le long de la piste ou au centre de la danse. C'était à qui les porterait, les défendrait le mieux. Un jeu, le jeu de la chevalerie et de l'amour courtois, qui avait pavé son chemin depuis qu'elle savait marcher. Mais cet échange avec Viserys n'avait rien de semblable : il s'agissait là d'une reconnaissance mutuelle, de preuve d'affection et d'amitié. ET alors qu'il lui offrait son bras pour l'emmener dîner, la jeune fille lui sourit et accepta.

Les appartements que lord Leyton avait mis à la disposition du frère du Roi étaient les meilleurs de Grand-Tour. Ils étaient d'ordinaire réservés aux dignitaires de la famille Tyrell, ou à d'autres nobles suzerains : une double chambre, l'une réservée au repos, et l'autre aménagé comme une vraie petite pièce d'audience. On y trouvait une grande chaise qui pouvait servir de trône, agencé en ovale comme pour recevoir des doléances. Une pièce qu'elle connaissait bien, pour y avoir vu plusieurs fois son père recevoir les hauts dignitaires de Villevieille. Ce soir, cependant, on avait dressé une table pour deux : de riches porcelaines, des verres en cristal et des bassines d'eau parfumées à la fleur d'oranger. Deux pages attendaient de chaque côté du grand buffet sur lequel trônaient des plats plus délicieux les uns de les autres : gibiers, poissons, pâtisseries et fruits. Du vin, du cidre et un flacon d'eau de vie complétaient le menu, le tout dans une atmosphère qui sentait bon les épices. Visiblement, on se surpassait en cuisines, et Margaery se rendit compte à quel point elle avait faim.


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Viserys Targaryen
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Elle avait accepté son présent, et voir mieux là voilà qui lui offrait un présent à son tour. Les yeux lilas du prince Viserys se posèrent sur la bague en forme de rose que sa jeune amie lui offrait. L'émotion l'étreignit un instant et il dut faire appel à bien des trésors de maîtrise pour ne pas afficher outre mesure ce sentiment. Il sentit sa main se glissait autour de son bras. Le jeune prince entama donc la marche pour monter jusqu'au quartier qu'on lui avait attribué.

Il esquissa un sourire quand il vit que tout fut prêt, il avait constaté que les cuisines s'étaient surpassées comme ci ce repas était un événement à marquer impérativement. Il ne se doutait pas une seconde que les rouages de la domesticité des Hightower s'était déchaîner pour faire rejaillir la gloire de leur maison à travers se dîner. Le prince s'approcha d'une des chaises, et la tira pour inviter Margaery à s'asseoir. Il trouvait cela amusant, jamais à Port-Real on lui aurait autorisé de tels pratiques vu son rang. Mais ici, il pouvait faire selon sa convenance. Nul mère, frère ou neveux moralisateurs pour l'ennuyer.

La porte de la chambre s'ouvrit un instant et le Qarthi, Momir Vig sorti de la chambre privée du prince, haussant un sourcil devant la scène. Il posa un instant son regard reptilien sur la jeune fille, la jaugeant un instant.

"Votre Altesse, ne devions-nous pas étudier les astres ce soir ?"

Viserys esquissa une certaine moue, il avait complètement oublier l'étude des corps célestes prévu pour la soirée. Il s'avança d'un pas impérieux vers son propre siège pour prendre impérieusement place à table.

"Momir , nous verrons cela un autre soir. Je souhaite prendre un peu de repos, et vous devriez en faire de même. Demain, nous étudierions les étoiles, ou ce que vous voulez, mais ce soir, je vous accorde votre soirée."


Le Qarthi s'inclina avec respect, et franchis d'un pas rapide l'antichambre pour sortir de la pièce et sans doute se diriger vers le lieu qu'on lui avait attribué. Le jeune prince fit signe au domestique qu'ils pouvaient disposer après que ceux-ci aient commencé à servir les premiers plats. Ils pouvaient largement se débrouiller seul pour un dîner en tête-à-tête. Le Dragon de L'Est tapota du doigt la table un instant, visiblement amusé.

"Je me demande ce qu'ils doivent murmurer dans tout le château. Cette soirée est très singulière. Hmm, c'est un de mes passes temps favori de ne pas faire comme l'on voudrait que je fasse. Cela crée un océan de commérage et de ragot qui m'amuse beaucoup. Les gens sont capables, de créer une histoire chimérique avec un petit détail. Qui sait ? Peut-être même que des bardes écriront des ballades sur cette nuit en s'imaginant bien des choses. Le plus intéressant dans tout cela s'est que seul vous et moi connaîtrons la vérité. C'est un moment qui nous appartient et qui sont fort rare pour des gens de notre naissance, et cela, ils ne peuvent que le jalouser ou l'envier."
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