:: La tanière de Westeros :: Derrière les flammes du passé :: Archives Dracarys 2.0 :: Autres
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Évolutions.
4 participants
Invité
Informations
Personnage
Badges
Ben justement, je pense que Wynafryd a entendu parler de la réputation des Sands et c'est ce qui aurait pu l'amener à questionner Nymeria plus ou moins subtilement. Parce que justement, Wyna a mis ses entraînements de côté depuis quelques années pour jouer à la lady parfaite à temps plein xD mais on pourrait jouer sur ça à la limite ^^
Invité
Informations
Personnage
Badges
Et Wyna serait à PR depuis quand ? Car du coup si elles y sont toutes deux depuis un moment on peut dire que ça a possiblement déjà commencé, ces petits entraînements ? Ou tu préfères voir ça en rp, le temps que les deux se voient et en viennent à ce stade ?
Invité
Informations
Personnage
Badges
Comme je disais dans mon sujet, j'imaginais qu'à l'ouverture (en lune 10 donc), ça ne fasse qu'une lune que Wyna est arrivée, donc elle a commencé à prendre ses marques, mais c'est pas tout fait quoi ^^ donc on peut se dire que la dynamique est amorcée oui
Invité
Informations
Personnage
Badges
Hm d'accord, le temps de s'apprivoiser aussi ça me va
Invité
Informations
Personnage
Badges
Nickel alors
Invité
Informations
Personnage
Badges
Je continue à poster mes fiches héhéhé
La première chose ; la mort de sa mère. Sa mère n'aurait pas eu à accoucher dans une tour sans mestre, il est persuadé que celle-ci serait encore en vie. Lyanna Stark était soi disant aimée du Baratheon et voilà comment elle a fini, cachée, obligée de se terrer et finalement, morte. La rébellion a changé la vie du tout au tout pour Jon, imaginez tout ce qu'il aurait pu vivre. Il aurait vécu avec sa mère, peut-être son père de sang. Il aurait peut-être vécu pauvrement, peut-être pas. Il ne le saura jamais car Robert Baratheon a anéanti tout cela, au même titre que Rhaegar ; avait-il vraiment besoin de kidnapper Lyanna et s'enfuir avec elle ? N'avait-il pas déjà sa propre famille ? Sans compter qu'au Nord, tout le monde est boudé depuis cette rébellion. Cela a changé beaucoup de choses pour les nordiens, sans compter que la fin de la rébellion a valu au lord Stark de donner son fils héritier comme gage de se tenir tranquille. Jon n'a jamais voulu prendre sa place mais a-t-il eu le choix ? Il a été éduqué comme le fils d'un suzerain et non Robb, le Nord a perdu beaucoup à cause de la rébellion, qui sait comment sera cet héritier du Nord, dénaturé.
Quelle importance ? Jon est un loup, un homme du Nord. Une partie de lui espère que son père de sang saura garder un règne stable, une autre partie s'en moque bien car il y a bien plus important au Nord, et le Nord est depuis si longtemps boudé des Targaryen qu'il a l'impression de ne pas faire parti de ces royaumes. Alors ça lui est égal, il n'a de toute façon pas connu l'avant-Rhaegar, étant né à la fin de la Rébellion de Robert. Il ne peut pas comparer et il est en constante rébellion avec lui-même de toute façon.
Jon Snow
blood of fallen kings
feat. Kit Harington Prénom Nom : : Jon Snow ⊹ Date et lieu de naissance : Né en fin 283 à Dorne, à la Tour de la Joie ⊹ Statut de sang : Bâtard de Lyanna Stark et Rhaegar Targaryen ⊹ Statut social : Bâtard ⊹ Situation maritale : célibataire⊹ Allégeance : La maison Stark, Rhaegar Targaryen fût un temps, bien moins maintenant. ⊹ Particularité : Connexion spirituel avec son loup Ghost, possession de l'épée valyrienne Mange-Coeur, une résistance à la chaleur. caractère Ambitieux ⊹ Solitaire ⊹ Stratège ⊹ Naïf ⊹ Observateur ⊹ Tendance à être Manichéen ⊹ Combattant ⊹ Orgueilleux ⊹ Loyal ⊹ Impulsif |
>Quelles sont les répercutions de la rébellion de Robert sur votre personnage ?
La première chose ; la mort de sa mère. Sa mère n'aurait pas eu à accoucher dans une tour sans mestre, il est persuadé que celle-ci serait encore en vie. Lyanna Stark était soi disant aimée du Baratheon et voilà comment elle a fini, cachée, obligée de se terrer et finalement, morte. La rébellion a changé la vie du tout au tout pour Jon, imaginez tout ce qu'il aurait pu vivre. Il aurait vécu avec sa mère, peut-être son père de sang. Il aurait peut-être vécu pauvrement, peut-être pas. Il ne le saura jamais car Robert Baratheon a anéanti tout cela, au même titre que Rhaegar ; avait-il vraiment besoin de kidnapper Lyanna et s'enfuir avec elle ? N'avait-il pas déjà sa propre famille ? Sans compter qu'au Nord, tout le monde est boudé depuis cette rébellion. Cela a changé beaucoup de choses pour les nordiens, sans compter que la fin de la rébellion a valu au lord Stark de donner son fils héritier comme gage de se tenir tranquille. Jon n'a jamais voulu prendre sa place mais a-t-il eu le choix ? Il a été éduqué comme le fils d'un suzerain et non Robb, le Nord a perdu beaucoup à cause de la rébellion, qui sait comment sera cet héritier du Nord, dénaturé.
Croyez vous en la paix du Roi Rhaegar ?
Quelle importance ? Jon est un loup, un homme du Nord. Une partie de lui espère que son père de sang saura garder un règne stable, une autre partie s'en moque bien car il y a bien plus important au Nord, et le Nord est depuis si longtemps boudé des Targaryen qu'il a l'impression de ne pas faire parti de ces royaumes. Alors ça lui est égal, il n'a de toute façon pas connu l'avant-Rhaegar, étant né à la fin de la Rébellion de Robert. Il ne peut pas comparer et il est en constante rébellion avec lui-même de toute façon.
Derrière l'écran
Nymeria. ⊹ 22 ans ⊹ Possibilité de rp 2/3x à la semaine⊹ J'accepte le règlement et la mise en danger de mort de mon personnage
Me revoici avec mon premier personnage sur ce forum . Mon petit Jon est devenu grand ...
DRACARYS, avatar & icon par Nymeria.
Histoire
citation cool ici
I WILL BE THE WATCHER ON THE WALL he said.
On pourrait aisément dire que la vie de Jon n'est pas des plus agréables, mais vu d'un autre oeil, quelle vie à Westeros était agréable ? Né hors mariage, d'un père renommé du Nord, il n'aura d'autre choix pour avoir une vie dites "confortable" que partir avec son père et rejoindre celle qui deviendra sa nouvelle mère. Peu aimé de celle-ci en premier lieu, contrairement à son autre frère Robb, il n'aura d'autres choix qu'être élevé avec cette idée qu'il n'était qu'un bâtard, et rien de plus, malgré que son père, Eddard, soit un grand homme, loyal, honnête, un vrai modèle à suivre, il aura toujours cette même appréhension vis à vis de sa mère adoptive, car même les plus jeunes enfants comprennent et sentent lorsqu'on ne les désire pas. Bêtise, bâtard, enfant non désiré, c'est ainsi qu'il se sentira jusqu'à tomber très malade, un peu plus âgé. Une fièvre qui aurait pu le terrasser, au départ peu de soutien de cette mère, qu'il ne voyait que peu les premiers jours cloué au lit puis finalement, après une prise de conscience, c'est comme s'il trouvait enfin quelqu'un pour qui s'occupait de lui : il n'avait aucune idée de ce qui avait pu traverser l'esprit de cette femme, il n'avait aucune conscience de ce qui pouvait bien l'entourer, bien trop jeune. Il n'a jamais, et n'aura jamais vraiment eu l'esprit vif. Mais après quelque jours à être malade, aussi chaud que la braise, il sentira enfin cette femme s'occuper de lui au même titre que Robb. Oh, elle n'avait jamais été mauvaise mère, il n'avait jamais manqué un bain, il n'avait jamais manqué un repas ni pris des fessés ou des claques sans raison, il n'y avait juste pas cet amour que tout enfant aurait aimé ressentir pour grandir le coeur léger.
Les problèmes s'étaient évaporés en grandissant, Caitlin l'aimait enfin comme un fils même si ses camarades d'armes aimaient à lui rappeler qu'il n'était qu'un bâtard. Il apprit beaucoup de son père, et grandissant il acquit quelque traits avec lui : une carrure large, une grande taille, mais les traits les plus semblables étaient surtout de caractère : loyal, fidèle, un homme d'honneur qui préférerait se trancher la main que voler, qui préférerait la justice même s'il fallait se condamner. Il se rappellera toujours de ce jour où son frère fût pris en otage, cela marquait un grand passage dans sa vie même s'il était encore jeune, il ne pouvait pas se défaire de cela : un grand vide s'était crée à Winterfell, une immense colère, tristesse, frustration même de ne pas pouvoir récupérer le véritable fils d'Eddard : Robb. Personne à Winterfell n'était épargné par pareil perte, la perte d'un grand nom du Nord, disparu, introuvable, irrécupérable, Jon fût élevé avec cette idée qu'il fallait retrouver ce frère, que tout n'était peut-être pas perdu, les hommes du Nord ne perdaient pas espoir, ils ne baisseraient pas les bras avant de l'avoir retrouver mort ou vivant... Ce fût l'une de ses principale motivation pour se battre et faire de lui l'homme qu'il était à 15 ans, trouver ce fameux frère volé au Nord. Il apprit à manier l'épée, l'arc, ce fût d'ailleurs plus facile pour lui de manier l'épée que lire dans les livres, plus facile de s'entraîner qu'aller courtiser les jeunes femmes dont il restait toujours distant. S'il était parfois assez courageux pour parler à son père de ce qu'il pensait être juste, il était bien trop timide pour parler à une femme droit dans les yeux. C'est d'ailleurs adolescent qu'il eut le courage d'affronter son père au sujet de la vie ou de la mort à donner, lorsqu'en forêt ils trouvèrent de jeunes louveteaux dont la mère venait de mourir : de grands loups du nord, des animaux sauvages mais honorables, immenses mais fidèles... Leur emblème même. Si certains voulaient les tuer pour épargner la souffrance d'un hiver sans leur mère, Jon ne voulait pas sacrifier ces vies, ces bêtes qui n'avaient rien demander : n'étaient-ils pas leur emblème ? Devant cela, en plus de l'envie des jeunes frères de Jon, il ne pût qu'accepter "bien, mais vous les nourrirez vous même, vous les éduquerez vous même et s'ils venaient à blesser quelqu'un, vous les tuerez vous même". Il acceptait derechef, sans rechigner : il avait défié Lord Eddard Stark, il n'avait plus qu'à assumer, chose qu'il fit. C'est ainsi qu'il eut son propre louveteau, le dernier de la portée, le plus faible, un loup à qui on ne donnait que quelque jours à vivre... Et pourtant, ce loup aura vécu des jours, des mois, une année, même.
Se plier ? Jamais. En aucun cas les hommes du Nord ne se pliaient, en rien. Si gentil et naïf puisse-t-il être, Jon avait bien compris que jamais on ne se mettait à genoux face à l'ennemi. Et pourtant, il devait se battre entre deux fronts : Le Nord, ou le Sud. Le Mur où se trouve les sauvageons, ou le Sud où est retenu son frère. Dans tous les cas, il faut se battre, quitte à perdre sa propre vie, il ne se courberait pas. Cependant, malgré l'amour et la loyauté fraternel envers Robb, envers le Nord et ses frères d'armes, son coeur penche de plus en plus pour le Mur... Tout dépendra des événements à suivre... Son coeur penchera à qui a le plus besoin de son épée...
Le temps pour aller chercher Robb Stark semblait avancer et Jon voulait voler de ses propres ailes avant que le louveteau ne rentre à la tanière. Il lui fallait choisir ce qu'il voudrait faire de son avenir et se rendre au Mur lui semblait très alléchant, il ne pouvait pas vraiment espérer mieux. Il en parlait à son père, tout en posant tout de même une énième fois la question sur ses origines. Il voulait se connaître avant de partir pour le Mur, c'était important malgré tout. Après une longue discussion, Eddard consentait enfin à lui avouer. Pas de gaieté de coeur mais sans doute avait-il senti qu'il était enfin temps que Jon connaisse la vérité sur ses origines.
Le choc fût immense, apprendre qui il était. Il mit un long moment à l'assimiler. Le fils d'une femme que le Nord avait aimé et chéri puis perdu à cause d'un prince capricieux, une louve qu'on avait volé au Nord pour satisfaire un égo démesuré. Rhaegar était son père, Lyanna sa mère. Pour autant, Jon ne se sentait pas fils du dragon. Il ne se trouvait rien en commun avec ce qu'on lui dépeignait du roi, et à ses yeux, son véritable père était Eddard Stark, c'est lui qui avait fait de lui l'homme qu'il était. Mais Jon restait énervé, chamboulé et les mots d'Eddard n'arrivaient pas vraiment à faire écho. La seule solution qu'il voyait, c'était d'aller voir directement Rhaegar Targaryen et lui dire ce qu'il avait à dire. Il y verra là l'opportunité idéale avec le retour de Robb, aller le voir et lui-même rendre visite à ce fameux père de sang. Il ne sait pas encore ce qu'il lui dira ni même s'il trouvera le courage de parler mais il est déjà convaincu ; il faut y aller.
DRACARYS, gif par tumblr
Invité
Informations
Personnage
Badges
Melisandre
The Night is Dark & Full of Terror
feat. Carice Van Houten Prénom Nom : : Melisandre ⊹ Date et lieu de naissance : Née à Essos, elle ne sait plus où, près de la Mer de Jade, en 267. ⊹ Statut de sang : Esclave ⊹ Statut social : Grande Prêtresse aux côtés du prince Aegon Targaryen. ⊹ Situation maritale : Célibataire à vie ⊹ Allégeance : R'hllor, et uniquement lui. ⊹ Particularité : Résistance au feu, au poison, au froid, au sommeil, à la faim. Possède un oeuf de dragon rouge et noire. Parle le Haut-Valyrien. Talent particulier d'envoûteuse, elle parvient à deviner qui est qui d'un contact de la main sur le coeur d'une personne. Elle est aussi une ensorceleuse d'ombres. caractère Pieuse ⊹ Vicieuse ⊹ Confiante ⊹ Impitoyable ⊹ Dévouée ⊹ Manipulatrice ⊹ Persévérante ⊹ Mesquine ⊹ Ambitieuse ⊹ Fourbe |
quels sont les répercutions de la rébellion de robert sur votre personnage ?
Il n'y a eu que très peu de conséquences. Disons que ces conséquences sont indirectes. La prêtresse était encore à Asshaï lorsque les faits se sont produits et en soit, qu'aurait-elle pu y faire ? Un dragon et un cerf, un futur roi des sept couronnes contre un héritier de l'Orage, elle n'aurait pas pris les paris. En réalité, les conséquences sur la prêtresse concernent qui elle devra suivre, qui elle devra prendre sous son aile plus précisément, qui elle devra convaincre que le seul et unique dieu est celui de la lumière. Si Robert Baratheon avait remporté sa rébellion, elle n'aurait pas pu enseigner à Aegon Targaryen ce qu'il sait désormais, elle n'aurait pas pu le prendre sous son aile ni lui prouver qui était le seul et unique dieu, elle n'aurait pas pu se rapprocher non plus des personnes de la Couronne ni avoir autant d'impacte que maintenant. Elle ne peut pas savoir ce qui aurait changé si Robert avait remporté, mais elle n'aurait certainement pas pu suivre le prince. Ni le mener vers la voie qu'elle estime être la seule légitime, convaincue par ses visions dans les flammes.
croyez vous en la paix du roi rhaegar ?
La seule paix que connaîtra les hommes, est celle qu'ils verront lors de leur trépas. Cette vie n'est rien, en soi. L'enfer tout au plus, une épreuve à passer pour savoir s'ils mériteront ou non la clémence du maître de la lumière. La vie est faite d'épreuves et le roi Rhaegar n'est, en soi, rien d'autre qu'un pion. La paix n'existe pas en ce monde, ce monde sombrera tôt ou tard dans les ténèbres et ce roi n'y pourra rien, ni lui ni aucun autre en soi. Alors c'est cette mission qu'elle s'est vu confiée avec le prince Aegon, le mener lui, puisque ce roi Rhaegar n'écoute pas. Il y a des choses plus importantes qui arrivent que les conflits des nobles, elle le sent au fond d'elle, elle est convaincue de le voir dans les flammes ou du moins, l'avoir vu à Essos. La magie n'a plus tant d'impacte à Westeros mais elle ne perd pas espoir. Elle espère juste que le prince et le roi ne se rendront pas compte de la véracité de ses propos qu'une fois les méfaits accomplis. Non, la paix n'existera pas en ce monde, il y a trop de choses qui les dépassent tous pour ça. Trop de choses entrent en jeu. Ce monde n'est pas fait pour la paix.
Derrière l'écran
Nymeria.⊹ 22 ans ⊹ Possibilité de RP 2/3 par semaine ⊹ J'accepte le règlement et la mise en danger de mort de mon personnage
Je n'ai pas grand chose à dire, sinon que je n'en ai pas fini avec ma prêtresse adorée
DRACARYS, avatar par asshaï, icone par spacewalker
Histoire
Valar Morghulis, Valar Dohaeris
Guide-nous à l'écart des ténèbres, ô mon Maître, emplis nos cœurs de feu, que nous nous retrouvions à même de fouler ton sentier lumineux.
R'hllor, tu es la lumière dans nos yeux, le feu dans nos cœurs, l'ardeur dans nos reins. A toi appartient le soleil qui réchauffe nos jours, à toi les étoiles qui veillent sur nous dans la poix des nuits.
D'esclave à prêtresse...
« Fille à la chevelure de feu, ton avenir t'appartient, ton avenir est inscrit dans les flammes. À toi de le déchiffrer. »
Elle n'avait retenue que ça de ces premiers jours à Asshaï. Melony, s'appelait-elle, cette jeune fille à la peau pâle, la peau sale par les voyages à force d'être tirée ça et là. Esclave obligée de marcher pieds nus, dans des vêtements crasseux par la terre la sueur et le temps, la peau écorchée, sur les os, vendue à un temple elle n'en éprouvait pas plus de joie. Qu'était-ce que la joie, finalement ? Puisque tout pouvait être repris si vite que c'était donné. La seule chose dont elle se souvenait, si loin qu'elle le pouvait, c'était la faim, le fouet et la douleur dans ses jambes lorsqu'elle était forcée de marcher alors qu'elle n'avait pas les ressources nécessaires.
Melisandre fut-elle baptisée. Lavée de ces probables anciens pêchés, devenue une toute autre personne, elle dut d'abord apprendre à se faire à la vie dans ce temple avant que les prêtresses ne se décident à lui enseigner la base même de ce culte. Nettoyer, servir. Elle se prit vite d'admiration pour ces flammes qu'elle voyait partout dans ce temple, comme un appel, comme si les flammes la réclamait... Non, il fallait qu'elle se concentre sur ses tâches. Elle n'était pas encore en âge, pas encore apte... Mais le crépitement du feu était une douce musique à son cœur.
« Lord of light save us, because the night is dark and full of terror »
C'est après deux ans à servir les prêtresses que vint le temps pour aller d'apprendre à lire dans les flammes. C'était magique, magnifique, puissant : les flammes désiraient communiquer avec la jeune femme. C'était une révélation. Les flammes lui parlaient, elle ne pouvait pas leur répondre, juste prier le dieu de la lumière. Elle apprit vite qu'elle était un pion important, qu'elle était la servante du dieu lumière contre le mal environnant, elle en était persuadée. Elle apprit vite qu'on ne demandait rien et que l'on ne parlait pas avec le dieu, c'était lui qui répondait aux prières de ses plus fervents serviteurs, c'était lui qui protégeait qui croyait en lui, qui le priait : il était réel, il était là, il était partout à la fois, il la guidait, il guidait les autres prêtres. Dans son apprentissage fût inclus les ombres, qui n'étaient que les enfants du dieu lumière, et que comme au dieu de la lumière elle était leur servante. À mesure qu'elle trouvait sa place dans ce monde, elle se rendait compte que c'était le dieu qui l'avait trouvé, que tout cela n'était pas du au hasard, c'était lui qui l'avait trouvé, c'était lui qui désirait communiquer avec elle, lui montrer par le feu ce qu'il désirait, ce qu'il fallait faire.
On lui apprit à devenir une vraie femme, on lui apprit les guerres et conflits en dehors d'Asshaï, des personnes qui osaient encore ne pas pratiquer leur culte et ne pas croire au dieu lumière, on lui apprit les noms des maisons principales, leur croyances, leur faiblesses, mais on lui dit aussi que si elle voulait en savoir plus c'était à elle de le découvrir, dans les flammes, par les bruits qui courraient, car ça n'était pas là l'intérêt des prêtresses d'Asshaï que se mêler de la politique des hommes de Westeros.
Lorsque son apprentissage fût fini, lorsqu'elle se révéla être l'une des plus habile prêtresse, lorsqu'elle eut appris jusqu'aux pouvoirs d'ensorceleuse, on lui remit un collier. Il aurait pu sembler banale, ce collier, mais on lui conseilla de ne jamais, ô grand jamais le retirer.
On lui apprit de quoi les hommes étaient capable, ce qu'ils désiraient, bien qu'elle remarquait – les rares fois où elle sortait de son temple – que les regards des hommes étaient loin d'être innocents. En effet, une fois femme, une fois sa chevelure de feu si longue qu'elle atteignait ses reins, une fois son corps ayant cessé de se transformer pour être une véritable femme à la peau douce, pâle si ce n'est onctueuse et ses seins ronds et ferme, elle comprenait qu'il y avait des moyens plus simple que la parole pour convertir un homme. Elle apprit donc d'elle-même malgré les avertissements à comment parler aux hommes, ce qu'ils désiraient, leur façon d'être tout simplement. Qu'il suffisait de regards, d'un simple sourire, que les paroles n'étaient pas toujours les armes les plus efficaces, même contre les femmes.
Le Prince qui fût promis...
Enfin libre de pouvoir sortir d'Asshaï, Melisandre eût une idée. Une idée soufflée par les flammes lors d'un grand sacrifice. Ce n'était pas le premier qu'elle voyait, il y avait bien longtemps que ces choses ne l'affectaient plus : elles étaient nécessaires, brûler des hérétiques principalement, Melisandre s'était persuadée que c'était le seul moyen pour les plus aveugles de voir que R'hllor existait bel et bien, mais aussi que c'était la mort la plus douce qui soit : un honneur. Les cris ne l'affectaient guère, elle s'était persuadée que c'était la grâce qui les touchait enfin, que c'était la libération, la pureté. Un cadeau. Lors de ce sacrifice, Melisandre vit quelque chose : R'hllor lui parlait. Elle traduisait dans ces flammes que le temps était venu, elle voyait des visages, entendait des noms, des lieux, une destinée, le futur même. Melisandre le savait, c'était dans son apprentissage : les flammes ne mentaient pas. C'était à elle de les interpréter. La flamme lui révélait tout ce qu'elle avait besoin de savoir. Ainsi, les jours sombres s'approchaient, le destin funeste arrivait et comme les hommes du Nord de Westeros avait coutume de dire : Winter is Coming. Elle sentait que c'était là son destin, que si le dieu lumière lui avait communiquer cela c'est qu'elle avait son importance là-dedans, qu'elle était là pour aider ce prince à vaincre l'ombre et la guerre définitivement de cette Terre.
« Guide-nous à l'écart des ténèbres, ô mon Maître, emplis nos cœurs de feu, que nous nous retrouvions à même de fouler ton sentier lumineux. »
Ces visions étaient signe pour elle qu'il était temps de partir retrouver ce prince, ce roi. Il fût aisé à trouver : moins à convaincre. C'était d'une évidence presque risible, on l'avait prévenu, les hommes de Westeros ont surtout comme foi ces 7 dieux, ces 7 enfers et 7 paradis : ce qui était d'autant plus risible pour elle qui avait vu toutes les preuves qu'il n'y avait que deux dieux et qu'elle ne servait que le dieu R'hllor.
Melisandre fût envoyée dans un convoi avec ses pairs, une trentaine de prêtres dont elle fût l'une des rare femme. Un prince de Westeros semblait curieux de ce qu'il se passait à Essos et sa curiosité allait payé, ils furent envoyés en bateau avec des saltimbanques, des danseuses, des musiciens. Ils arrivèrent à Peyredragon puis Port-Réal et elle comprenait enfin que ses visions étaient ô combien vrais.
Ce travail serait en plusieurs étapes et arrivés à Port-Réal, les prêtres rouges s'en allaient, se répartissant le travail à Westeros. Ils iraient pour tous à travers les 7 Couronnes, ils communiqueraient la parole du maître de la lumière, d'abord chez les plus faibles puis chez les seigneurs et enfin chez les suzerains. Melisandre irait directement voir princes, princesses et le roi.
« Sois remercié pour le soleil qui nous réchauffe. Sois remercié pour les étoiles qui veillent sur nous. Sois remercié pour les âtres et les torches qui nous permettent de tenir en respect la férocité des ténèbres. »
Il fallait, pour Melisandre, "s'attaquer" à l'entourage direct de la famille royale. Trouver les maillons faibles, qu'il s'agisse de leur maîtresses ou de leur amis. Port-Réal était dans ses visions, des visions de grandeurs. Mais lorsqu'elle le vit, lui, ce prince Aegon, tout était plus clairs : c'était lui qu'elle devait suivre. Elle put entrer au Donjon-Rouge, elle put même parler au roi et lui parler du prince qui fût promis, d'un prince de feu et de glace, qui se découvrirait tôt ou tard. Le roi fut troublé, lui-même ayant confié cela à une seule et unique personne, à ce jour décédée ; Elia Martell. Et c'est ainsi qu'elle put s'approcher durablement de la famille royale, par des mots, toujours juste, trop juste aux oreilles des septiques. Comment pouvait-elle savoir tout cela ? Etait-elle incroyablement perspicace ? Ils ne voyaient que ça, ils refusaient de voir ce qu'elle voyait, ce qu'elle nommait être la vérité. Lorsqu'elle ne tentait pas de convaincre le prince Aegon, elle se rendait dans les Terres de la Couronne pour parler au peuple, ce fût par ailleurs lors d'une de ses balades qu'elle trouvait un oeuf de dragon rouge et noir, cela devait faire penser à un gros caillou sombre pour certains, c'était pourtant bien visible pour elle. Elle ne saura jamais comment l'oeuf avait pu atterrir là, mais elle l'avait pris et couvé.
« Oh, Maître de la Lumière, nous t’implorons, jette ton œil ardent sur nous et garde-nous saufs et chauds, car la nuit est sombre et pleine de terreurs. »
Et pendant une année, elle reprit son travail auprès d'Aegon Targaryen, parvenant à le convaincre, parvenant à lui montrer que le maître de la lumière existait et avait des projets. Elle lui murmure ces mots, lui montre à travers les flammes. La magie n'étant pas encore à Westeros, elle se sent toute fois bloquée, limitée, elle ne peut qu'espérer lui montrer à force de poudres faisant danser les flammes, les colorant même de bleu ou de vert.
DRACARYS, gif par tumblr