Une nouvelle à la cour ♣ Jeyne & Whyatt

This road is anything but simple

Whyatt avait le cœur qui battait la chamade dans sa poitrine, comme tentait de s’en échapper. le voyage jusqu’à Port-Réal n’avait pas été de tout repos. Même s’il avait principalement était épuisant plus que mouvementé, il lui avait fallu beaucoup de temps pour rejoindre la capitale, elle qui venait de terre perdues dans le Nord. Evidemment sa terre natale lui manquait, l’odeur de l’hiver mais en regardant à l’extérieur du carrosse ses yeux brillaient d’excitation de découvrir un tout autre monde et le Donjon Rouge surplombant le tout. Elle n’arrivait toujours pas à croire à sa chance d’avoir été choisi par la princesse en personne. Sans le savoir cette dernière lui avait sauvé, et lui avait aussi permis d’échapper à un destin bien silencieux. Oui la jeune fille souhaitait faire honneur à sa famille en trouvant un bon mari, mais elle voulait aussi mettre ce temps à profit pour vivre de nombreuses aventures et la traverser de la ville en était déjà une première malgré la météo quelque peu sombre.

Enfin elle pénétra dans la cour du palais et on vint lui ouvrir la porte. Whyatt en descendit lentement en essayant de lisser sa robe qui avait tout comme elle subit un long trajet pour arriver jusque-là, et la brunette sentit sa nervosité monter d’un cran. Et si la princesse retenait contre elle de défaut vestimentaire ?! Si c’était le cas, Rhaenys n’en montra rien en venant lui souhaiter la bienvenue et son sourire semblait contagieux comme en faisant la plus belle révérence qu’elle pouvait, Whyatt le lui rendit de bon cœur. « C’est un honneur de vous servir votre Grace. » Répondit-elle doucement avant de se relever. Déjà on s’occupait de décharger ses maigres bagages et elle suivit la princesse vers une autre dame de compagnie qui sembla plus âgées mais des plus avenantes. Il y avait quelque chose que cette Jeyne qui attira immédiatement sa sympathie, qui lui donna envie de poser la tête sur ses genoux en lui demandant de caresser ses cheveux. Pour Whyatt n’était plus une enfant depuis longtemps mais la petite fille en elle lui réclamait une chose de ce genre.

Elle lui offrit donc son plus beau sourire avant de la saluer à son tour. « Je vous remercie de cet accueil, je n’n espérant pas tant, être invitée parmi vous constituait déjà en soi un tel cadeau. » Son cœur battait toujours aussi vite, et elle se demanda un moment si elle n’en faisait pas un peu trop mais en même temps elle ne faisait que dire le fond de sa pensée. Se trouver à la cour du roi représentait plus que tout ce que Whyatt avait pu rêver dans sa courte vie. Elle serait éternellement reconnaissante à Rhaenys et elle avait hâte d’en découvrir encore plus. Se tournant d’ailleurs vers la princesse elle déclara. « J’espère que votre Grace saura pardonnant ma pauvre apparence, le voyage fut long et éprouvant depuis le Nord. D’ailleurs toute ma famille se joint à moi pour présenter ses hommages à la maison Targaryen. »

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Whyatt fut soulagée de savoir que la princesse ne lui tiendrait pas rigueur de son apparence mais elle se félicita tout de même d’avoir su s’en excuser. Elle suivit ensuite les deux jeunes femmes à travers le château qui lui parut immense et un véritable labyrinthe comparé à sa demeure des Holt. Elle n’arrivait toujours pas à croire sa chance de se trouver là parmi la famille royale, c’était tellement plus d’honneur qu’elle n’en méritait, la demoiselle aurait pu en pleurer de joie. Elle se contint toutefois et suivi le cortège jusqu’à ses appartements tout en se disant qu’elle ne retrouverait jamais son chemin seule. Découvrir sa nouvelle chambre ne fit rien pour calmer son cœur qui continuait de battre si fort qu’elle croyait qu’il finirait par exploser. Elle avait tellement plus de place que dans la demeure de ses parents que ses affaires ne rendraient jamais la pièce pleine mais au moins elle aurait le loisir d’acquérir de nombreuses choses.

« Je vous remercie princesse Rhaenys…et vous aussi lady Jeyne. » Déclara-t-elle avec un sourire doux et une révérence vers les deux femmes pour les remercier encore une fois de leur accueil et de leur gentillesse avant qu’elles ne partent. Une fois seule dans ses appartements, Whyatt entreprit de faire un brin de toilette pour se rafraichir de son voyage et changer de robe avant d’aller rejoindre les autres dans les appartements de la princesse. Évidemment sa tenue était à la mode du Nord et chaude mais compte tenue de la météo de ce jour, elle ne le regretterait pas pour le moment. Elle rangea ensuite quelques souvenirs qu’elle avait pris avec elle pour s’approprier un peu ses appartements et se sentir un peu plus chez elle avant de sortir accompagnée d’une servante pour lui montrer le chemin même s’il n’y avait pas loin à aller.

Timidement elle toqua à la porte avant d’entrer. Elle n’osa pas trop s’avancer et resta un peu plantée au milieu de la pièce et observa la princesse venir vers elle et lui offrit un petit sac contenant un magnifique bijou. Elle porta la main à sa bouche pour cacher le fait qu’elle l’avait ouverte tant elle trouvait la broche d’une absolue beauté. Elle se calma ensuite pour déclarer. « Votre Grace c’est bien trop pour ma personne mais sachez que je ferai tout pour en être digne et pour être digne de vous et de vous servir. Je suis votre humble servante. » Encore une fois la jeune femme se retrouva à faire une révérence aussi bas que terre pour montrer sa dévotion à la princesse qu’elle ne pourrait jamais assez remercier pour tant d’attention à son égard.

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Suivant la princesse, Whyatt prit place autour d’une charmante petite table en faisant bien attention à sa posture pour ne pas paraître impolie et remercia la servante qui l’y avait aidé en poussant sa chaise. Elle prit un moment pour regarder les appartements de Rhaenys, encore plus grand que les siens. Presque aussi grand que le grand hall de la maison Holt et cela lui coupa le souffle. Elle n’était certainement pas habituée à autant de magnificence et encore moins en une seule journée. La jeune fille avait encore du mal à réaliser qu’elle se trouvait à la cour royale et en compagnie d’un membre de la famille Targaryen, jamais en un million d’année elle n’aurait pensé en arrivé là et par ses propres moyens. Bien sûr, elle ignorait comment elle y était parvenu exactement mais seul le résultat comptait dans ce genre de situation, le mieux restait encore de remercier les Dieux pour ce cadeau, il lui faudrait donc demander où se trouvait le bois sacré ici ou du moins ce qu’il en restait.

Elle écouta ensuite la princesse lui préciser qu’en privé Whyatt n’avait pas besoin de faire autant de manière et elle se sentie rougir d’avoir voulu se vanter de ses connaissances de l’étiquette et que son respect ait pu paraître pompeux. Malgré tout Rhaenys ne montra pas que cela lui déplaisait et la nordienne comprit qu’elle cherchait surtout à la mettre à l’aise. Son sourire s’assouplit un minimum à cette réalisation et elle la remercia silencieusement. Elle hocha ensuite la tête en commençant à réfléchir à ce qu’elle pourrait dire pour parler d’elle pendant les derniers que sa princesse prononçait pour la rassurer. « Encore une fois ma gratitude envers vous est entière, que ce soit pour la position ou votre accueil. » Déclara-t-elle avant d’enchainer, les mains serrées autour de sa tasse. « Je n’ai pas énormément de passion mais je pratique la broderie et j’adore également la poésie, j’ai passé beaucoup de temps alitée dans mon enfance avec les livres pour seuls compagnon. » Ses parents avaient beau lui avoir dit de ne pas parler de sa maladie, elle ne voulait pas commencer son séjour sur un mensonge.

« Toutefois j’ai hâte de découvrir les activités de la capitale. » Ajouta-t-elle avec un grand sourire, le plus spontané depuis que la brunette avait mis le pied hors de sa calèche. Le sud recelait tant de mystère pour elle qui venait de si loin, ici on ne devait certainement pas trouver comment s’occuper près du feu pendant l’hiver. Elle avait déjà entendu parler des jardins du palais, il y avait l’immensité de la ville et le front de mer. Whyatt ne savait pas nager mais il était encore temps d’apprendre s’il s’agissait là d’un des plaisirs de la princesse. Avant qu’elle ne puisse dire autre chose une servante vint glisser quelques mots dans l’oreille de Jeyne. Cette dernière s’excusa et quitta la pièce. « Je ne suis pas mécontente d’avoir quitté le Nord, même s’il me manque déjà, j’ai toujours voulu voyager un peu avant de devoir m’occuper d’une famille. » Fit-elle avec un sourire une fois seule avec Rhaenys.

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Whyatt fut amplement soulagée de constater que la princesse était aussi douce et gentille que sa réputation le laissait entendre. Il n’y avait aucune raison que l’on mente à ce sujet, au contraire lorsque l’on pouvait ternir le nom de la maison Targaryen personne ne se privait. C’était le revers de la médaille d’être la famille royale. Elle prit donc une gorgée d’infusion encore un peu chaude mais elle ne se brûla pas la gorge, trop habituée aux breuvages à haute température dans le Nord. Il était quelque peu décevant que Rhaenys ne soit pas adepte de la broderie mais il n’était pas difficile d’imaginer pourquoi avant tant de chose à faire dans la capitale plutôt que de simplement passer le temps. Avoir accès à la bibliothèque en revanche était des plus réjouissants pour la jeune femme qui avait hâte d’aller y mettre son nez et de trouver des ouvrages qui n’étaient disponibles qu’au Donjon Rouge. Elle la savait elle se sentirait vite chez elle ici si tout le monde était aussi accueillant que la princesse et si elle avait de bon livre à dévorer pour le cas où les gens seraient rude à son égard.

En effet, la Nordienne savait se contenter de peu et ce depuis son enfance ce qui l’aidait à être très souvent de bonne humeur. Elle offrit à sourire à son interlocutrice lorsque celle-ci lui donna la permission de monter à la roukerie aussi souvent que nécessaire pour échanger des messages avec sa famille rester au pays et également pour la permission d’aller les visiter autant que possible. Elle n’avait pas dû bien comprendre le fait que le Nord lui manqua. Les terres, la météo certes mais ses parents certainement pas. Toutefois l’offre était trop aimable pour que Whyatt la contredise directement. Elle préféra rebondir sur les activités à leur disposition ici à Port-Réal. « Je suis une piètre cavalière mais je sais me déplacer à cheval. Et je vous accompagnerais avec le plus grand plaisir. » Elle éprouvait même une certaine impatience à cette idée. Découvrir la ville et ses alentours. Découvrir les us et coutumes du Sud serait une véritable aventure alors même qu’il ne s’agissait que de simple tourisme. Mais losrque comme elle, on avait été confinée très longtemps entre les quatre murs de sa chambre chaque pas au dehors était comme entrer dans une chanson épique.

« Je suis désolée d’abord si vite ce sujet…Rhaenys, elle hésita avant d’appeler la princesse par son prénom, mais puisqu’il s’agit de l’intérêt principal de mes parents, y a-t-il de bon partis à la cour ? » Pour sa part Whyatt ne s’y intéressait pas particulièrement. Évidemment elle ne tenait pas à décevoir sa famille dans cette mission et elle savait que plus elle attendrait et plus son âge la désavantagerait pour trouver un mari, mais profiter de tout ce que la Capitale avait à lui offrir tant qu’elle était libre intéressait bien plus l’adolescente. C’était pour cela qu’elle avait précisé qu’il s’agissait là d’une inquiétude de ses parents et non la sienne. « Je me permets de demander pour envoyer un message à mon Seigneur Père que ce problème captive vivement. » Il s’agissait même là d’une de ses principales préoccupations depuis que sa fille était en âge de se marier. Et puis au moins, plus vite Whyatt aurait écarté ce sujet de la conversation, plus vite elle pourrait revenir sur des choses bien lus joyeuses et lui tenant bien plus à cœur. Elle voulait être une épouse un jour, mais pas avant d’avoir profité un minimum de la cour !

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Elle avait beau avoir précisé qu’elle posait la question pour renseigner son père, Whyatt se sentait tout de même mal d’avoir abordé si vite le sujet délicat de son futur mariage. Elle ne voulait pas ouvrir les hostilités sur ce point mais elle préférait aussi s’en débarrasser le plus vite possible afin de nouer d’autres liens avec la princesse et de se préoccuper d’autres choses durant son séjour à la cour. Il n’était pas toujours évident de doser le devoir et les plaisirs dans ce genre de situation mais par chance Rhaenys ne s’offusqua pas de la question et comprit très bien que c’était la principale inquiétude de ses parents. La Nordienne ne devait pas être la première dame de compagnie de l’histoire à chercher cette récompenser en échange de ses services pour la famille royale. Même si dans son cas ce n’était pas la brune directement qui cherchait quoi que ce soit, le fait que le dragon ensoleillé propose de lui apprendre à monter à cheval était déjà amplement suffisant pour elle. Oui c’était tout ce qu’elle demandait de cette amitié qui malgré son commencement lui semblait déjà très prometteuse.

Avec un léger sourire Whyatt écouta la princesse lui répondre qu’elle n’avait aucun souci à se faire concernant les bons partis, ils semblaient courir les couloirs du Donjon Rouge comme les cerfs pouvaient courir les bois. La cour ne manquait pas d’homme à la recherche d’une épouse et en plus Rhaenys s’assurait en personne qu’il ne s’agissait pas de malotrus ou d’hommes indignes. C’était tellement touchant de constater que la blonde prendrait soin d’elle, comme une grande-sœur ou une mère pourrait le faire. Deux personnes que la Nordienne possédait mais certainement pas aussi dévouée à sa petite personne. D’ailleurs elle ne put retenir un petit rire de s’échapper de ses lèvres lorsque la princesse lui demanda si elle avait des exigences particulières chez un homme. Elle secoua doucement la tête avant de répondre d’une voix basse et intimidée. « Ho je ne mérite pas la moindre exigence. Je viens d’une petite maison, je suis déjà vieille et point très jolie, sans compter ma mauvaise santé, je prendrais qui voudra bien de moi. » On lui avait assez répéter dans son enfance qu’elle était un boulet plus qu’autre chose pour sa maison qu’elle le croyait véritablement.

« Mais je suis au moins soulagée de savoir que je vais pouvoir répondre positivement au lord Holt et je suis encore plus touchée de savoir que vous mettez tant de cœur à cet ouvrage. Vous ne volez pas votre réputation prin-Rhaenys. Vous êtes véritablement un rayon de soleil. » Déclara-t-elle les joues empourprée de parler avec autant de sincérité devant une tête couronnée. Seulement Whyatt se sentait si bien ainsi à boire le thé avec la princesse qu’elle avait l‘impression de la connaître depuis toujours et non depuis quelques minutes. Elle soupira de contentement et puis repris un peu d’infusion. « J’ai hâte de découvrir le palais, et surtout les jardins, la végétation ici est si différente du Nord, je crois qu’il y a des fleurs que je n’ai jamais vu que dans les livres. » Reprit-elle avec enthousiasme et décontraction, son arrivée à la cour était quasiment derrière elle maintenant et elle venait de se débarrasser de l’encombrant sujet du mari, il ne lui restait plus maintenant à devenir véritablement l’amie de la princesse qui gagnait déjà une place dans son cœur et à vivre comme les autres gens à la cour. D’ici une semaine à peine elle ne serait plus la petite nouvelle.

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Whyatt n’arrivait véritablement pas à croire à sa chance de se trouver dans la capitale en compagnie de la personne la plus gentille au monde. Rhaenys avait l’étoffe d’une vraie reine des cœurs, il était impossible que quiconque puisse ne pas l’aimer ou lui vouloir le moindre mal. Et dégageait tant de douceur et de gentillesse que la nordienne se demandait bien ce qu’elle avait pu faire pour que les Dieux la récompensent de la sorte. Elle se contenta de sourire alors que la princesse la rassurait sur les possibilités de mariage, retenant certains arguments pour le coup ou son lord père demanderait des détails sur le parti qu’elle pourrait trouver ici-bas. C’était bien sûr ce qui intéressait le plus la famille de la jeune femme mais comme elle venait de l’expliquer au dragon ensoleillé, la demoiselle voulait d’abord découvrir la ville et ses environs. Elle venait de se libérer de ses chaines, ce n’était pas pour retrouver immédiatement un boulet à sa cheville. Une pensée bien impure pur une jeune fille de bonne famille mais une pensée bien ancrée dans le cœur de la brunette.

Ce fut avec plaisir qu’elle accepta de suivre la princesse dans les jardins qu’elle mourrait d’envie de voir. Et cela eu le bénéfice de la faire entrer immédiatement dans sa fonction. Durant le trajet à travers les couloirs, Whyatt se posta deux pas en retrait de la personne royale qu’elle accompagnait et tentant de paraître aussi droite et sage que possible. Elle remarqua les deux gardes qui les suivaient en se disant qu’elle devrait s’habituer à cette escorte. De même elle se sentit rougir légèrement alors que les quelques gens qu’elles croisèrent, s’inclinèrent respectueusement. Evidemment, la jeune femme du Nord savait qu’ils le faisaient pour Rhaenys et non pour elle, cependant, elle se trouvait tout de même de l’autre côté de cette révérence et cela la rendait toute chose. Enfin les jardins furent en vue et la jeune femme ralentie le pas au même titre que la princesse pour respecter l’étiquette mais être à porter de voix. Nul besoin de préciser qu’elle fut époustouflée par le spectacle de verdure qui s’étala sous ses yeux. Il y avait de magnifiques plantes et fleurs, mieux encore que sur la route de son voyage.

Elle qui aimait observer la nature aurait bien de quoi faire dans les jardins, d’autant que la belle Targaryen venait de lui donner la précieuse information que ceux-ci étaient peu fréquentés. « C’est véritablement splendide ! Il n’y a rien de comparable dans le Nord, pas même Winterfell. » Répondit Whyatt avec la voix d’une enfant découvrir tous les présents offert pour son anniversaire. Et elle avait lu quelque part que ce n’était rien comparer à ce que l’on pouvait trouver à Hautjardin ou dans les Jardins Aquatiques de Dorne. « J’imagine que vous n’avez plus de Bois Sacré depuis longtemps… » Pensa-t-elle soudainement en se souvenant qu’on ne vénérait pas les mêmes Dieux que chez elle. Whaytt connaissait la foi des Sept mais elle ne priait qu’au pied d’un arbre-cœur et cela lui fendit légèrement le cœur. Elle réalisait soudain qu’elle n’avait pas seulement quitté sa famille mais ses racines, tout son univers était resté derrière elle à l’Antre du Loup. Port-réal était sa nouvelle demeure et pas chance elle avait une compagnie aussi attentionnée que la princesse pour l’accompagner dans cette épreuve. Avec Rhaenys, elle se sentirait bien n’importe où.

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