Vaelle Velaryon | The blue crab

Durant les premières années de leurs vies, Saera et Vaelle étaient proches, toutes les deux liées par l'amour inconditionnel de leur mère. À la mort de cette dernière, cependant, l'équilibre instable sur lequel était bâti leur foyer vola en éclat. Leur père, déjà enfermé dans une souffrance sur laquelle il lui était difficile de mettre des mots s'isola encore plus jusqu'à ne plus parler que rarement à son propre père, lord Celtigar. Livrées à elles-mêmes, les deux jeunes filles ne purent compter que sur leur grand-père qui ne voyait en elles que des sources d'ennui et surtout, des moyens de diminuer sa richesse en dots. Prisonnières d'une éducation ascétique et à l'affection rare, Saera et Vaelle s'éloignèrent jusqu'à ce que la rupture soit définitive lors de leurs départs respectifs : Saera pour se marier dans le Bief et Vaelle pour devenir la pupille de la maison Velaryon. Après des années d'une correspondance timide, la cadette demande de plus en plus l'aînée, se trouvant isolée à Lamarck. Depuis le début de la guerre et l'annonce de la chute de Mielbois, Vaelle se montre très inquiète pour la famille de sa soeur. La trêve, si elle fut d'un réconfort relatif pour Vaelle, voit au moins la famille de sa soeur libérée du joug du Dragon de l'Est. Les deux soeurs se sont revues à l'occasion d'une visite des Des Essaims à Port-Réal pour voir Naerys, rentrée au service de la princesse Margaery. Elles ont repris leur correspondance depuis.

Monford et Vaelle ont été fiancés très jeunes. Lui n'avait que dix-sept ans et elle treize ans. Pourtant, en raison de l'infidélité de son père et de la honte et de la peine que cela infligea à sa mère, Monford se fit la promesse d'aimer et de chérir sa fiancée. Et cette dernière n'eut aucun mal à tomber amoureuse de lui. Bien déterminé à se montrer sous son meilleur jour, Monford la courtise, la couvre de cadeau et se met à aimer cette jeune femme coquette et bavarde qui fait tout pour lui plaire.
À la naissance de Monterys pourtant, tout change. Le rythme de ses voyages diminue et il se sent de plus en plus prisonnier de Lamarck et de ses obligations envers sa famille. Il se lasse rapidement des réceptions mondaines que sa femme affectionne tant. Si Vaelle se voile la face, il finit par lui révéler que la passion s'est envolée et qu'il s'est lassé d'elle. La jeune femme a le coeur brisé, mais Monford se sent libéré. Depuis, il ne voit sa femme qu'entre deux expéditions. Il se réjouit de son départ pour le Nord, puisqu'il est synonyme d'aventures et de combats et ignore totalement l'inquiétude et les efforts de sa femme pour le combler. Il ressemble de plus en plus à son père sans s'en rendre compte.
Si la fièvre des combats l'a galvanisé un temps, lorsqu'il crut mourir des mains d'un mort, Monford remit sa vie en perspective. Aujourd'hui plein de doutes, il ne sait s'il veut vivre plus intensément encore ou retrouver la raison... mais il sait qu'il a mal agi envers Vaelle et souhaiterait se faire pardonner. Sa récente conversion à R'hllor risque de ne pas lui faciliter la tâche... surtout que Vaelle a réfléchi, elle aussi. Malgré tout, les époux se retrouvent, toujours un peu maladroits, mais cela suffit à faire tomber Vaelle enceinte. Lorsqu'elle frôle la mort en accouchant d'un fils mort-né, Monford se souvient définitivement de l'affection qui le lit à sa femme.
Parti pour défendre le Val avec sa flotte, il n'en est jamais revenu. Mort au combat, il n'a pas assisté à la naissance de son second fils, Aethan, et laisse la régence de Lamarck entre les mains de Vaelle et de son oncle en attendant que Monterys soit en âge. Dévastée par son décès, son Vaelle mettra plusieurs années à s'en remettre... si elle s'en remet parfaitement un jour.

Aurane a eu 1 000 vies. Vaelle n'en a eu qu'une. Aurane est audacieux, gouailleur de menteur. Vaelle est timorée, coquette et sophistiquée. Pourtant, et contre toute attente, les deux jeunes gens sont devenus amis et ce de la plus curieuse des manières. En effet, Aurane, qui n'était alors qu'un marin travaillant à Pince-Isle, rencontra Vaelle lors d'un de ses voyages retours sur son île de naissance. Rapidement, ils sympathisèrent car, au-delà des apparences, l'essence était la même : Aurane est un bâtard condamné à vivre dans l'ombre de son demi-frère et Vaelle a toujours été une gêne pour son grand-père et son frère qui ne l'ont jamais estimée. Qui aurait pu croire que le secret Aurane et la bavarde Vaelle passeraient toutes leurs journées ensemble, à s'entendre comme s'ils s'étaient toujours connus ? Affectueusement, Aurane surnomme Vaelle "petit crabe". La surprise fut totale lorsque chacun se rendit compte de la véritable identité (qu'ils n'avaient pourtant pas chercher à cacher !) de l'autre, des années après leur rencontre.
Au fil des années et chacun subissant les humeurs de Monford, les deux jeunes gens se rapprochèrent et chacun devint le confident de l'autre : Vaelle sur les hauts et les bas de son mariage et Aurane sur son amour passionné pour la Reine. Ils savent l'un comme l'autre que leurs secrets sont bien gardés.
Le départ précipité d'Aurane après la mort de Monford plonge Vaelle dans un désarroi profond, en particulier lorsqu'elle entend les rumeurs de sa potentielle traîtrise. Bien que tout n'ait finalement été qu'un leurre, elle lui en voudra de ne pas lui en avoir parlé et d'avoir mis les Velaryon en danger ; un ressentiment toutefois passager puisqu'elle comprend, au fond, les raisons de la prise de risque de son ami.
Leur relation prend nénamoins un tournant inattendu, puisqu'une nuit, c'est un baiser et bien plus qui furent échangés, dans le désespoir de combler des vies affectives malheureuses. Aujourd'hui, Vaelle tente de se persuader que ce n'était qu'un épisode, mais la réalité la rattrape ; Aurane n'est déjà plus un ami, il est bien plus.

Arthur et Vaelle sont cousins, mais leur première rencontre a été tardive et placée sous de bien tristes augures. En effet, ce sont pour les funérailles d'Alarra Celtigar, la tante d’Arthur et la mère de Vaelle, que les deux enfants se sont vus pour la première fois. De quatre ans plus âgé que Vaelle, Arthur a su réconforter la fillette en trouvant les mots justes et en se montrant présent pour elle. Depuis ce jour, Arthur et Vaelle ont construit une relation solide et joyeuse puisqu’en plus des liens du sang, ils partagent des intérêts communs : l’art, la poésie, la littérature, les festivités mondaines… Lors des réceptions auxquelles ils assistent, Arthur est souvent la première personne que Vaelle recherche et il n’est pas rare de les trouver toujours ensemble, à papillonner de groupe en groupe.
Ils échangent depuis des années une correspondance fournie et forment avec Justin et Alinor, le frère et la sœur d’Arthur, un quatuor soudé, simplement séparé par la distance entre leurs fiefs.

Malgré l'éloignement de Saera dans le Bief, Vaelle a toujours eu à coeur de tisser des liens avec ses neveux et ses nièces, elle qui a si souvent souffert de sa solitude et de son isolement dans l'enfance. Et il est certain qu'avec Naerys, il est impossible de s'ennuyer ! Forte tête, volontaire et un brin garçon manqué, la jeune fille est aux antipodes de sa tante. Même si Vaelle s'offusque officiellement de ce comportement qui n'a rien de celui d'une lady, les frasques de Naerys l'amusent et elle admire son franc parlé - elle qui en manque cruellement. La chute de Mielbois aux mains de Viserys a beaucoup inquiété Vaelle sur le sort de sa soeur, mais également de ses enfants, y compris Naerys.
Si la distance les empêche de se côtoyer, la présence de la jeune fille à Port-Réal en tant que demoiselle de compagnie de la princesse Margaery pendant un temps leur a donné plus d'opportunités de se voir et d'apprendre à se connaître, ce dont Vaelle est ravie.

Le tournoi de Lestival a permis d'inédites rencontres. Qui aurait cru possible qu'une princesse de Dorne, venue de Tyrosh, et lady Velaryon pourraient un jour se rencontrer ? Certainement pas la distance qui les sépare ! Pourtant, c'est bien sur les Terres de l'Orage que leurs routes se sont croisées. Toutes les deux d'un naturel bavard et avenant, les sujets de conversations furent faciles à trouver. C'est toutefois l'art et en particulier la musique qui noua définitivement un lien entre les deux jeunes femmes. Depuis, c'est par missive qu'elles correspondent. Vaelle appréciant cultiver ses amitiés, elle attend toujours avec grande impatience des nouvelles de Talya. C'est d'ailleurs grâce à ses lettres qu'elle supporte un peu mieux les absences de Monford et la solitude, parfois, de la vie à Lamarck. Malheureusement, le blocus entre Dorne et le reste de Westeros les empêche de communiquer depuis de nombreuses années maintenant. Depuis, Vaelle songe souvent à Talya et à ce qu'elle devient.

C’est en 295 que les routes de Myrielle et Vaelle se sont croisées. Alors que l’une devenait dame de compagnie de la princesse Rhaenys, l’autre séjournait à la capitale en compagnie de son époux. C’est donc avec envie que la valyrienne côtoyait la lionne qui, elle flamboyait avec ce nouveau statut reluisant. Finalement, la distance que la jalousie de Vaelle avait fait naître fut petit à petit comblée avec le temps. Les deux jeunes femmes partagent leur amour pour les belles choses et la musique, deux intérêts que Vaelle estime énormément. Les aprioris ont donc laissé place à une amitié toute en légèreté et en superficialité. Une amitié de cour. Une amitié mondaine. Mais les années passèrent et l’amitié demeura, se muant donc un lien plus profond. Le temps fit que les échanges devinrent plus personnels et c’est avec une véritable angoisse que Vaelle vécut la capture de la lionne par les fer-nés. Désormais, tout est revenu à la normale… Ou presque. Dans ses lettres, Myrielle lui a récemment confié son malaise à Salvemer et Vaelle, son désespoir dans son couple. La valyrienne ne parvient pas à comprendre son amie qui repousse ainsi l’amour de son époux alors qu’elle se meurt d’affection auprès de l’indifférence de Monford… Mais en véritable soutient moral, Vaelle préfère conforter la lionne dans ses sentiments. Après tout, cette dernière a vécu un traumatisme ! Peut-être trouvera-t-elle le courage de lui demander réellement ce qui ne va pas plutôt que d’acquiescer…

Quelle petite fille ne rêve pas de devenir la dame de compagnie d'une princesse ? Quelques-unes, peut-être, mais certainement pas Vaelle ! Longtemps cloîtrée à Pince-Isle avec des perspectives d'avenir bien mornes, Vaelle ne pouvait s'échapper qu'en rêvant de Port-Réal, de belles robes, de bals et d'amies imaginaires. Alors, lorsqu'elle sut que la jeune princesse recherchait des dames de compagnie, elle pria longtemps les Sept - un voeu égoïste - pour être choisie. Malheureusement, cela ne fut jamais le cas et, si les Dieux ne répondirent pas à son souhait, ils lui accordèrent la félicitée, pendant un temps, avec Monford.
Un peu jalouse des dames de compagnie de Rhaenys, cela ne l'empêcha pas d'entretenir des relations cordiales avec la princesse lors des visites de lady Velaryon à la capitale. Silencieusement, elle félicita même la Targaryen pour sa loi de l'héritage et salua son engagement et son courage. Et si certains s'offusquèrent des déboires - un euphémisme - de la jeune princesse dans son couple, Vaelle et son romantisme se gardèrent bien de la juger, bien qu'elle n'osa afficher publiquement son soutien.
Aujourd'hui, l'entente est toujours au beau fixe entre les deux femmes lors de leurs - rares - rencontres... Mais la promesse de futures réceptions à Port-Réal pourraient peut-être les rapprocher ?

Symon et Vaelle se sont connus très jeunes, lors de l'arrivée de Symon en tant qu'écuyer de Bartimos Celtigar. Rapidement, le caractère volontaire et le physique avantageux de l'adolescent ont provoqué un émoi innocent chez Vaelle. Trop timide et renfermée, elle ne s'est pourtant jamais exprimée sur le sujet. Leur relation a rapidement avorté en raison du départ de Vaelle de Pince-Isle pour devenir pupille des Velaryon. Là-bas, elle a épousé Monford et est tombée profondément amoureuse de son époux.
Pendant ce temps-là, Symon a terminé son écuyage auprès d'Ardrian Celtigar ce dernier ayant repris l'écuyage du jeune Pynède après le mort de son héritier.
Après des années de contacts superficiels, Vaelle envoie une missive à Symon pour lui demander, en ses qualités de chevalier, de veiller sur son fils, désormais écuyer à Port-Réal auprès du prince Aegon. Symon accepte, ravi de tenter l'aventure de la capitale pour y faire ses preuves et prouver sa valeur. Depuis, ils entretiennent une correspondance, en particulier depuis que Monterys a décidé de se montrer laconiques dans ses missives envers sa mère. Vaelle est ravie de redécouvrir quelqu'un qu'elle pensait appartenir au passé.

Clifford et Vaelle ont tous les deux une soeur qui ont épousé un des Essaims. Une belle porte d'entrée pour engager la conversation ! Le bieffois et la couronnienne se sont d'ailleurs rencontrés à de nombreuses reprises et ont à chaque fois pu longuement converser sur leurs points communs (la philosophie et les arts), mais également sur ce qui les éloignent, notamment la religion. Mais loin des le brouiller, l'un et l'autre sont toujours ouverts à un bon débat, avant de se réconcilier autour d'un verre de vin. Vaelle, qui s'estime (à tort) douée en poésie en a envoyé quelques uns à Clifford par correspondance, mais devant son manque d'engouement, elle s'abstient, depuis quelques temps. Il ne faudrait pas lui donner des balles pour qu'il puisse se jouer d'elle lors de leur prochaine rencontre !

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Mauris facilisis condimentum convallis. Morbi iaculis velit quis iaculis feugiat. Sed non suscipit nulla. In dapibus tellus.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Mauris facilisis condimentum convallis. Morbi iaculis velit quis iaculis feugiat. Sed non suscipit nulla. In dapibus tellus.