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So, let hope rise and darkness tremble. ~ Torvald

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   So, let hope rise and darkness tremble.

U
ne courte nuit de plus. Toujours les mêmes rêves, toujours les mêmes angoisses l'étouffant implacablement dans son sommeil. Toujours ce même réveil brutal et cette crainte d'être ainsi vue par son jeune frère, Ayden, qui partageait cette pièce avec elle. Il ne fallait pas qu'il sache, elle qui se donnait tellement de mal à rassurer ses proches par un semblant de son insouciance légendaire. Tout ce travail intérieur que Camelya s'évertuait à faire sur sa petite personne serait réduit à néant si seulement son cadet en était conscient. Cet assoupissement si léger qu'un rien dérangeait n'avait pas sa place, et pourtant.. Si bien que seuls sa fatigue et son visage changeaient à mesure que les journées passaient. Les traits de la brunette semblaient eux-mêmes se perdre avec tous ces événements, la rendant tantôt sûre d'elle et, l'instant d'après, complètement perdue. Il faut bien avouer que son esprit cavalait à la recherche d'un bonheur perdu. Le deuil de sa naïveté enfantine certainement. Un chamboulement mental qui avait mené la Fleur de Beaumarché vers différentes phases de cette acceptation dont elle n'avait, finalement, pas le choix. Les conséquences de l'attaque des Fer-Nés avaient été telles que dans le peu de ses rêves, une vague de déni était omniprésente. Mais aussi une douce colère qui montait dans ses pensées amenant avec elle son lot d'incompréhension et d'angoisse. Sans oublier cette tristesse qui la tiraillait aveuglement alors que la petite conteuse ne pouvait même pas mettre d'explication à ce sujet, ou alors, était-elle encore dans une forme de démenti. Peut-être bien qu'elle connaissait la raison de ce nuage sombre planant au-dessus de sa tête, mais que pour son propre bien, elle essayait tant bien que mal de le repousser pour se protéger. Se renfermer sur elle-même. Bien entendu, cela avait alerté Marianne à de nombreuses reprises. Pourtant, même cette grande amie si chère à son cœur n'avait pas le pouvoir de lui rendre son pays imaginaire où tout n'était que joie et sourire. Voilà l'un des remèdes qu'elle semblait avoir trouvé contre ces maux. Enfin la conteuse commençait à accepter, la tête toujours basse, mais l'espoir de voir des jours meilleurs toujours intact. Il était impossible de la changer à ce niveau-là, même les coups du sort n'affecteraient pas cette sensibilité qui baignait au plus profond d'elle-même, mais à force de se questionner, la petite couturière voyait que cela se transformait en une force indéniable. La brune se rendait compte qu'elle n'avait pas le choix, qu'être dans cet état ne causerait au final que sa perte et que, par miracle, les bruits qu'elle avait entendus à diverses reprises dans les rues de Castel-Bois n'émanaient pas que d'une personne. Bien entendu, le doute régnait même si la diversité des sources demeurait rassurante. Et puis, elle voulait y croire même si ce n'étaient que des bavardages entre hommes aux quatre coins de la ville. Sauf qu'à trop vouloir relever la tête pour aller de l'avant même si elle en payait de sa personne, le risque de retombées n'était pas nul. Mais peu lui importait. C'était à ce moment-là que l'espoir se devait d'être au plus fort. Malheureusement, même la carapace la plus solide peut se retrouver malmenée et, malgré ce vent d'optimisme qui venait caresser son visage, il y avait toujours des moments où tout retombait à zéro et durant lesquels elle se retrouvait projetée des jours en arrière lorsque le déni était au bout de ses lèvres. A en croire cette nuit écourtée, cela allait être une journée en demi-teinte. Encore une journée où son sourire allait apaiser ses proches. Encore une journée sans connaître la vérité..

Les heures passaient alors qu'elle était attablée dans cette petite pièce confortablement meublée. Une grande table pour sa simple présence, quatre chaises à l'assise agréable et un petit meuble constituaient l'environnement de la brunette C'était en ces lieux que la demoiselle trouvait refuge et laissait ses fougueuses pensées s'égarer sans avoir peur du regard des autres. Car oui, elle redoutait les dires de ces personnes capables de juger sans savoir. Un comportement qui l'agaçait au plus haut point et qu'elle préférait fuir pour le moment encore. Sans même s'en rendre compte, il lui arrivait encore de sentir une larme perler le long de sa joue. Ses proches laissaient cela sous le coup d'une sorte de choc post-attaque. Etait-ce seulement la seule raison qui l'attirait dans les pénombres alors que la jeune femme luttait pour se raccrocher à la lumière ? Cette chemise qui prenait vie entre ses doigts était là pour lui rappeler le contraire. Une prise d'initiative tout à fait personnelle pour cet homme qui lui manquait tellement. Jetant un coup d'oeil vers la chaise qui se trouvait à sa gauche, un sourire illumina le visage de la petite fleur en détaillant rapidement cette autre chemise. Celle-ci allait être destinée à son sauveur qui avait risqué sa vie pour la tirer de sa cachette improvisée chez le tisserand. Grâce à Torvald, la demoiselle était toujours en vie. Et cela s'était joué à peu.. Un peu plus, un très bref instant et elle perdait la vie comme tellement d'autres personnes ce jour-là. Ces souvenirs firent s'envoler ce sourire qui étirait ses lèvres alors que ses yeux se reposaient sur cet étoffe rouge qui lui servait d'échappatoire comme si le simple fait de réaliser ce vêtement qu'elle voulait parfait pour Isendre le maintenait en vie dans l'esprit et le cœur de la petite couturière, qui n'était certaine de rien à son sujet. Cette couleur n'avait pas été prise au hasard ayant tout une symbolique qui lui est associée. Le triomphe et le courage bien entendu, la demoiselle étant persuadée qu'il s'en était sorti, mais cette teinte laisse également penser à la passion. Un feu qui consumait la brunette dès lors qu'elle imaginait son regard ou son sourire.

Ainsi, elle ne voyait pas le temps défilé. La journée était déjà bien entamée lorsqu'elle s'accorda enfin une petite pause. Un autre élément qui ne la quittait pas depuis cette attaque était l'arme qui lui avait sans doute elle aussi sauvé. La dague que Torvald lui avait confiée avant de partir à la recherche de sa famille était toujours en sa possession. Elle attendait d'avoir de bonnes nouvelles à son sujet grâce à son amie Marianne avant de partir à sa recherche. Camelya n'avait pas été aveuglée au point de ne pas constater sa blessure. Oui, il n'y avait pas à dire. Il avait pris des risques affolants pour voler à son secours et ça, la petite brune n'allait jamais l'oublier. C'était bien trop important pour qu'elle puisse faire l'impasse dessus. Elle lui était redevable et cette chemise qui constituait une maigre surprise pour l'en remercier était la preuve de son bon sentiment à son égard. La petite brune appréciait plus que tout faire plaisir aux personnes qui lui étaient chères. Et par son action à Beaumarché, il n'y avait aucune raison que cet homme, proche de son amie, ne fasse pas partie de ce cercle. Ainsi, elle n'avait plus qu'à attendre le bon moment pour pouvoir lui apporter. Du moins, c'est ce que la conteuse pensait jusqu'alors..


WILDBIRD
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Camelya ♦ Torvald

Sauvée & Sauveur
L
a journée ne faisait que commencer et ses yeux venaient à peine de s'ouvrir, la douleur de sa plaie était encore là mais on avait put le porter jusqu'à une chambre ou il était resté pendant quelques temps pour se remettre doucement sur ses pieds ce qui n'avait pas été facile la première fois qu'il avait essayé de se lever il fallait l'avouer. Marianne n'était pas dans la pièce cette fois ci et il se doutait bien qu'après tout ce qui venait de se passer elle allait avoir du boulot et rester auprès de lui ne devait pas être dans sa liste de chose importante bien entendu. Se levant doucement il tira son visage au moment ou la blessure tira sa peau mais sans attendre il se mit debout, la sensation était encore assez étrange mais il s'y faisait petit à petit et après tout il était resté allongé assez longtemps à son gout il était temps de partir et revoir le soleil. Sans attendre il enfila une chemise blanche et un pantalon seul, montrer qu'il souffrait devant des servantes n'était pas quelque chose dont il avait vraiment envie et un Chevalier ne devrait montrer à personne ce genre de chose... Même si il l'avait fait devant sa Dame au moment de recoudre mais avec elle ce n'était pas la même chose, il ne ressentait aucune gêne et c'était même senti soulagé que ça soit elle qui s'en soit chargée.

Reprenant doucement ses esprits il poussa enfin la petite porte en bois et descendit jusque dehors, le soleil sur son visage lui fit le plus grand bien, c'était comme ci il arrivait enfin à respirer après tout ce temps enfermé et coincé dans ce lit. Il était fait pour vivre dehors, courir et se battre était sa devise mais étant blessé il se sentait comme un pauvre animal pris au piège. Rien que marcher lui faisait beaucoup de mal mais rester enfermé était encore pire que sentir sa peau se tirer à chaque pas qu'il faisait, se défouler et sentir l'air frais aller lui redonner assez de force pour continuer à se battre pour se rétablir de cette stupide blessure. Il reprenait un peu l'air avant de revenir pour retrouver Camelya, la jeune femme dont Marianne tenait temps, voir si elle allait bien et si elle était blessée extérieurement comme intérieurement, il savait au fond de lui que personne ne sortait indemne de ce genre de situation et Camelya en avait vu assez pour être choquée à vie, il avait besoin d'avoir des réponses et de voir son état de ses propres yeux. Boitillant un peu il marchait dans les rues en posant une main sur sa blessure pour éviter qu'elle ne tire trop, essayant de cacher le fait qu'il avait mal il lançait des petits sourire aux gens qu'il croisait et qui le saluait. Les gens n'étaient pas comme avant, quand il était rentré après des années de cavale personne ne lui avait adressé la parole ou même un sourire et voilà que maintenant ils le regardaient comme ci il était un héro, il suffisait de sauver quelques vies pour que les gens fassent les faux et il n'aimait pas vraiment ça mais il n'avait pas d'autre choix que de répondre à leurs sourires, après tout il était un Chevalier et avait des devoirs envers les villageois.

Au bout d'une heure environ de marche il rentra enfin au Chateau se décidant de retrouver la jeune femme et s'arrêtant devant quelques servantes il demanda son chemin jusqu'à la couturière et reprit sa marche dans les couloirs pour enfin arriver devant la porte ou devait se trouver Camelya, il ne savait pas encore quoi dire en la voyant et avait un peu peur car il fallait l'avouer il était quelqu'un de plus doué à l'épée et l'arc qu'à discuter avec une femme mais c'était de son devoir et aussi pour son plaisir d'aller lui parler. Toquant doucement à la porte il l’entrouvrit pour laisser passer sa tête en observant chaque détail de la pièce, son regard s'arrêta au moment ou il la vit, assise devant cette petite table avec des tissus devant elle. Un sourire s'afficha sur son visage sans qu'il s'en rend compte et n'osa pas entrer car après tout il n'était pas chez lui.

"Je peux?"


GleekOut!
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   So, let hope rise and darkness tremble.

S
i seulement elle avait su manier les armes aussi bien que le faisait son père.. Dans sa vision candide de la vie d'alors, cette donnée-là aurait très certainement pu changer bien des choses. Au fond d'elle, la brunette lui en voulait. Non seulement de les avoir injustement abandonnés en ne donnant plus de nouvelles du jour au lendemain alors qu'il aurait dû les aider, mais aussi de ne pas avoir pris le soin de l'initier à son art plutôt que de la laisser simplement aux prises d'innocentes aiguilles. Ce n'était pas avec elles que Camelya allait pouvoir se montrer menaçante. Quoique.. Elle se plaisait tout de même à en avoir une sous la main si l'un de ses clients se montrait trop insistant. Mais contre cette attaque des Fer-Nés, elle n'aurait évidemment pas pu rivaliser. En tout cas, la présence d'un père était quelque chose qui lui manquait terriblement. C'était égoïste de penser tout ça, lui qui n'avait sûrement pas choisi, au final, de disparaître où personne ne le savait. Son corps sans vie n'avait jamais été retrouvé et rien que face à cet élément, l'espoir perdurait auprès des siens. Il n'avait pas non plus choisi d'avoir une fille comme aînée, sans doute aurait-il préféré qu'un grand frère veille sur sa jeune soeur. Mais il n'en était rien de tout cela. Et Karl tenait à sa fille, sans l'ombre d'un doute. D'un amour paternel si fort qui n'en rendait sa disparition que plus douloureuse. Même en sachant cela, la petite couturière n'avait jamais réellement réussit à panser cette plaie qui avait écorché son coeur. Tellement de souvenirs, de choses qu'elle n'avait jamais osé lui dire, mais qu'elle aurait dû prendre le soin de lui conter avant qu'il ne parte. Des regrets aussi, implacables et inévitables. S'il était encore de ce monde, si les Dieux avaient été cléments avec lui, la demoiselle espérait du plus profond d'elle-même qu'il sache seulement à quel point elle tenait à lui et qu'elle rêvait toujours de pouvoir entendre à nouveau sa voix, même le temps d'un reproche à son égard. Camelya, est-ce que tu m'écoutes ? Sors un peu de tes rêves et viens m'aider, s'il te plait. Combien de fois avait-elle entendu son père lui dire ce genre de choses ? Sur le moment, la couturière pouvait être vexée ou énervée qu'il la rappel ainsi à la réalité. Mais, que ne donnerait-elle pas, finalement, pour entendre à nouveau ces paroles ? Un ressenti qu'elle reconnaissait bien lorsqu'elle pensait à Isendre. Les mêmes craintes de ne pas le revoir, les mêmes plaintes de ne pas avoir osé lui avouer ce qu'elle pensait de lui. A croire que sa vie ne tournait qu'autour de ce sentiment pénible. Au final, la petite fleur en revenait toujours au même point.. Stoppant ses aiguilles pour poser sa main sur l'étoffe rouge destinée à ce dernier, la demoiselle s'égarait au beau milieu de ses rêves où elle cultivait cet espoir de les revoir. Deux personnes différentes pour deux ressentis d'amour distincts mais finalement bien complémentaires. Et dont elle avait besoin pour son bonheur. Ce vêtement pour cet homme qui lui était si cher commençait à prendre de l'allure. Le patron était entièrement réalisé et il n'y avait plus que les nombreux détails que le petit bout de femme imaginait pour magnifier tout cela. Et ils ne manquaient pas. Des laçages sur les manches et le col, de fines coutures.. Les idées étaient là. Et cela la faisait sourire en l'imaginant entièrement achevée. Camelya pouvait assurer avec certitude qu'une fois portée par le fils de Criston, cette chemise allait être magnifiée au possible.

Depuis son retour à Castel-Bois, la petite couturière ne comptait plus les heures passées dans cette pièce à réaliser autant de choses pour ses proches et pour elle-même. Il y a eu cette robe pour Marianne. Sa soeur de coeur qui comptait tellement pour elle. Sans sa prise de décision, il y avait fort à parier que la brune ne serait plus de ce monde. Un présent qu'elle s'était juré de lui donner au plus vite le jour de l'attaque lorsque son amie avait déchiré un bout de sa robe pour lui venir en aide. Reportant une nouvelle fois son regard à ses côtés, la chemise bleue, prête à l'essayage pour Torvald avait également une grande importance pour la brunette. Sans lui, le Fer-Né qui s'était introduit dans la bâtisse un très bref instant après son arrivée aurait forcément fini par mettre la main sur la demoiselle. Bien entendu, la fleur de Beaumarché n'osait même pas imaginer ce qui lui aurait été réservé. Oui, elle leur devait tellement.. Elle était consciente de cette chance qu'elle a eue de pouvoir s'en sortir ainsi que sa famille. Combien d'autres personnes avaient perdu famille et amis au cours de cette attaque ? Il n'y avait qu'à voir tous ces visages meurtris qui semblaient, eux aussi, attendre un miracle. Pour certains, il n'arriverait jamais et la fatalité allait s'abattre inévitablement sur certaines épaules qui plieront sous la menace. Certains s'en relèveront plus forts alors que d'autres se sentiront mourir d'impuissance. La douceur du tissu la sorti finalement de ses pensées, juste à temps, quelqu'un frappant à la porte. Relevant son regard vers la porte, un immense sourire se fit une place sur son visage qui oublia toute fatigue et toute tristesse en voyant son sauveur en personne. Comme elle était rassurée de le voir bien de ce monde..

Je peux ?

Se relevant presque sans se soucier de cette chaise trop proche de la table, de cette aiguille qui menaçait de tomber sur le sol au moindre geste brusque de sa part, la brunette se leva pour accueillir cet homme avec toute la reconnaissance qu'il méritait. Même si Marianne lui disait qu'il allait s'en sortir, la petite couturière attendait de pouvoir s'en assurer d'elle-même pour y croire.

Torvald, je.. Bien entendu ! Lui répondit-elle en jugeant rapidement du regard son état physique.

Son sourire était si rassurant. Camelya se souvenait très bien du sang-froid avec lequel ce chevalier avait agi pour la tirer de cette mauvaise situation passée. Elle ne comprenait que trop bien pourquoi Marianne tenait tant à cette personne. Il faut dire qu'ils se ressemblaient étrangement. Sans même s'en rendre compte, elle offrit une étreinte des plus amicales à son sauveur, heureuse de le voir sur pied alors que son regard devenait bien brumeux entre la joie de le voir presque rétablit et la tristesse des événements. Se souvenant tout de même de la gravité de sa blessure, elle s'efforçait de prendre soin de ne pas lui faire mal. Si la jeune Harlton était telle une soeur pour elle, Torvald méritait tout autant une place dans sa famille de coeur. Lui rendant sa liberté, le sourire toujours au coin des lèvres, la jeune conteuse savait que c'était le bon moment pour lui rendre cette dague dont elle avait pris un énorme soin et surtout pour lui faire cadeau de cette chemise bleue qui n'attendait que lui. Tournant la tête vers la table et les chaises, elle lui fit signe de prendre place s'il le souhaitait.

Je suis si heureuse de te voir. Prends place si tu le souhaites. Lui dit-elle tout en décalant tous ces tissus éparpillés partout sur cette table. Ce n'est qu'un mot, un simple mot mais.. Merci pour tout.

Sa tête se baissa légèrement en prononçant ces paroles. Mais au fond d'elle, la brunette se sentait coupable de cette blessure qui avait menacé la vie du chevalier bien qu'elle n'en était pas à l'origine. Le poids de la culpabilité lui était que trop familier depuis tout ce temps et, malheureusement, il n'était pas prêt de quitter ses épaules de si tôt.


WILDBIRD
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Camelya ♦ Torvald

Sauvée & Sauveur
I
l n'arrivait pas à arrêter de penser au passé, à tout ce qui lui était arrivé pour en arriver là aujourd'hui, une blessure au côtes et l'amour de Marianne qui grandissait de jour en jour sans pouvoir en parler à personne malheureusement, mais il fallait qu'avouer que cette situation était mieux qu'être seul dans les bois en fuite après une guerre qui avait mal tournée. Il n'oubliait jamais vraiment cette partie de sa vie car après tout c'était grâce à tout ce qui c'était passé qu'il était devenu ce qu'il est maintenant et qu'il avait put sauver la vie et la famille de cette femme qu'il était en train de rechercher, penser à ce qu'il aurait put se passer à tout ces gens si jamais il n'avait pas été là lui fit monter la colère mais dès qu'il repensait à toute les personnes qui étaient restées la bas aux mains des fer-nées et que si il n'avait pas eu cette stupide blessure faite par un abruti d'ennemi il aurait put en sauver bien plus et épargner des pauvres petites vies. Il n'avait pas réussi sa mission comme il l'aurait espéré malheureusement et au fond de lui il y avait comme un vide qu'il n'arrivait pas à combler et qui disparaissait seulement quand Marianne était dans les parages, elle arrivait à lui enlever tout le mal du monde juste avec un seul petit sourire. Repenser à cette Dame dont il était secrètement amoureux depuis tout petit lui rendit le petit sourire qui avait disparu en se levant, rester ici à ne rien faire alors qu'il était sur de pouvoir aider ailleurs était quelque chose qu'il n'aimait pas, le travail était dehors avec une épée ou un arc à aller aider les gens qui demandaient et éliminer les derniers Fer-nées qui avaient dut rester ici mais à la place il se était là en train de marcher comme un vieux en essayant de se repérer dans un château qu'il connaissait à peine.

Il n'avait pas vraiment de nouvelles de ses parents et s'inquiétait légèrement même si il savait qu'ici il ne craignait rien et que son père était un dure à cuire qui savait très bien se battre. Il se souvenait de quand il était petit et que son père lui offrait des épées en bois pour combattre ensemble et s'entrainer à réaliser son rêve le plus cher devenir Chevalier. Mais en se voyant maintenant, Chevalier avec une fière allure il n'était plus sur que c'était vraiment son rêve le plus cher maintenant qu'il l'était. Ressentir un manque était quelque chose d'horrible qui lui faisait comprendre que son rêve n'était nul autre que de rester auprès de Marianne pour le reste de sa vie, il avait essayé de vivre loin d'elle en essayant de l'oublier pour son bien mais elle était toujours restée là dans une partie de sa tête et de son coeur, c'est ce qui l'avait aidé à reprendre le droit chemin et à revenir ici la tête baissée en essayant de se faire pardonner.

Le pardon avait été long mais après tout ça et ce qu'il c'était passé sous cette tante il savait qu'elle avait mit tout ça d'un côté de sa tête en essayant de ne plus y penser. Il ressentit soudainement des petits frissons le long de son corps, il devait garder le secret pour éviter tout problème à Marianne et il le savait mais rien que d'y penser lui donnait envie de courir jusqu'à elle et de l'enlever pour partir loin de tout problème et vivre à découvert comme des gens normaux, mais tout ça était complétement impossible et il le savait, elle n'était pas normal bien au contraire. Marianne était une grande Dame et beaucoup de gens comptaient sur elle ici... Relevant doucement la tête et observant la porte en bois qui le séparait de la jeune femme qu'il cherchait, il reprit doucement sa respiration normal avant d'entrer grand sourire aux lèvres.

Torvald, je.. Bien entendu !


Après cette phrase qui venait de sortir d'entre les lèvres de cette femme qu'il connaissait à peine il entra doucement en prenant soin de refermer derrière sans enlever une seule fois son sourire pour essayer de la rassurer sur son état, il ne voulait pas l'inquiéter bien au contraire et était venu pour son état à elle et non le sien. Avant même qu'il puisse dire quelque chose Camelya se retrouva dans ses bras sans un mot de plus, il se sentait soulagé lors de cette étreinte, comme ci tout le poids de cette bataille venait de tomber juste avec un seul petit contact. Laissant ses bras s'entourer autour de la jeune femme il la serra légèrement avant qu'elle s'écarte enfin toujours le même petit sourire sur ses lèvres, il était content de voir qu'elle avait l'air d'aller bien, physiquement bien sur car même si elle arborait un magnifique sourire il savait au fond de lui que quelque chose avait changé.

Je suis si heureuse de te voir. Prends place si tu le souhaites.

Il fut heureux d'entre cette phrase car la douleur refaisait doucement surface et rester debout était comme un supplice pour lui, faisant le plus attention possible pour éviter de montrer à Camelya qu'il souffrait il s'asseya doucement sur la chaise en observant ce qu'il y avait sur la table. Une vrai couturière ca c'était sur et ce qu'elle était en train de faire promettait déjà pour la suite!

Ce n'est qu'un mot, un simple mot mais.. Merci pour tout

En disant cette simple phrase la jeune femme venait de baisser légèrement le visage mais il pouvait toujours apercevoir de la peine dans ses yeux, il ne voulait pas qu'elle se sente coupable de quoi que ce soit il avait eu des ordres et même sans les avoirs il y serait allé, laisser des gens souffrir n'était pas dans son habitude et après tout il était un Chevalier c'était son boulot ce genre de chose et même la blessure allait avec toute sa vie. S'approchant un peu plus du bureau il déposa doucement ses doigts sur le menton de la jeune femme pour lui faire remonter son visage vers lui.

"Ne me remercie pas ce n'était rien et puis je vais bien non? Alors arrête de t'inquiéter comme ça Camelya!" Laissant un sourire s'afficher sur son visage il enleva ses doigts de son menton en continuant doucement à parler. "Comment va ta famille? Ils n'ont pas été blessés?"


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   So, let hope rise and darkness tremble.

L
a vie à Castel-Bois tentait de reprendre son cours là où toutes ces âmes en perdition l'avaient mise en pause suite à l'attaque de Beaumarché. Ce n'était plus le temps des larmes même si elles demeuraient silencieuses dans les coeurs lourds. Il fallait relever la tête et laisser percevoir un avenir, différent, certes. Mais avec de l'espoir de voir des survivants revenir d'on ne sait où et dans l'attente de nouvelles pouvant redorer le sourire sur ces visages attristés. Certaines personnes se retrouvaient placées au rang de véritable héros face à leurs actes de bravoure. Un statut bien mérité pour plus d'un combattant s'étant illustré dans ces combats contre les Fer-Nés. Mais, pour la brunette, s'il y avait bien une personne méritant ces éloges, c'était bel et bien le chevalier que Marianne avait envoyé pour venir la sauver elle et sa famille. Et il était venu lui rendre visite.

Ne me remercie pas ce n'était rien et puis je vais bien non? Alors arrête de t'inquiéter comme ça Camelya! Lui dit-il avec ce sourire avant de libérer le menton de la demoiselle dont le regard avait été attiré par ce geste, tel un aîné rassurant sa cadette.

Malheureusement, c'était dans sa nature de s'inquiéter pour un rien. Un comportement qui ne cessait de la dominer, une affirmation qui était d'autant plus vraie depuis ce jour où tout a changé. A croire que l'Angoisse allait être son nouveau prénom sans que rien ne puisse le contrer. Ou bien.. Regardant cet homme au courage fort exemplaire qui se tenait enfin face à elle depuis toutes ces longues journées passées à Castel-Bois, la petite brune ne pouvait pas dissimuler cette joie qui perçait en elle. Jamais elle n'aurait accepté être sauvée au détriment d'une autre vie. Cette simple pensée lui aurait été tout bonnement insoutenable. Pour elle, sa vie ne valait tout simplement pas plus chère qu'une autre, même si elle ne tentait pas le malheur au-dessus de sa tête restant prudente dans son quotidien. Après tout, des couturières, il y en avait dans tout le Royaume. Une de plus ou une de moins, cela n'allait pas changer le cours des choses. Ce sourire qu'il lui adressait la rassurait pourtant davantage. Il avait l'air en forme, c'était une très bonne nouvelle. Face à l'inquiétude de Marianne au sujet de ce chevalier, la jeune conteuse aurait subit toute la cruauté de la culpabilité s'il lui était arrivé malheur. Une chose qu'elle ne souhaitait même pas imaginer, tellement son ciel était déjà orageux. Il était pourtant bien inutile d'en rajouter alors que cela n'avait pas lieu d'être. Tout en jetant un nouveau regard à côté d'elle, vers cette chemise bleue qui était pliée convenablement en attendant le bon moment, une pointe de légèreté se retrouva dans la voix de la jeune femme.

J'y tiens. Tu m'as sauvée tout comme ma famille. Ce ne sera jamais oublié. Et rien ne t'y obligeait.. Haussant légèrement les épaules pour reporter son regard vers Torvald, elle ajouta non sans lorgner cette blessure dont la gravité lui avait été rapportée par son amie. Tu as sans doute raison. Tu as l'air d'aller bien. Marianne était inquiète pour toi jusqu'à maintenant. Louchant une nouvelle fois sur l'étoffe repliée, la demoiselle était certaine que c'était nécessaire et que ce présent trouverait sa place. Son regard remonta vers cette autre chemise rouge étalée sur l'autre côté de la table qui nécessitait encore un peu de travail pour être aussi parfaite que dans sa tête.

Comment va ta famille? Ils n'ont pas été blessés?

Ils vont bien. Du moins, c'est ce que je pense. Répondit-elle, luttant pour soutenir le regard de cet homme. Sans doute faisait-elle inconsciemment le parallèle entre cicatrices corporelles et de l'âme. Tu les as ramenés saufs, ne t'en fais pas pour eux. Si ma mère te croise, ne t'étonne pas si elle te remercie à son tour. Un plus grand sourire se forma sur son visage alors que son regard tomba un bref instant sur ses bracelets. Ayden nourrit le souhait de devenir ton ombre maintenant. Oui, ils s'en étaient très bien sorti, même la grand-mère était en pleine forme.

Cette femme au caractère bien trempé était presque l'opposé de sa douce petite-fille. En plus d'avoir une parole bien aiguisée, elle n'hésitait jamais à taper du poing sur la table pour n'importe quelle raison, même pour une porte mal fermée. Pourtant loin d'être tyrannique, elle savait tout simplement imposer sa présence ne gardant pas sa langue dans sa poche et profitant de cette vie qui lui était accordée de vivre. La belle aimait cette personne qu'elle avait toujours connue aussi forte et face à ses propres rêveries, il était vrai qu'elle pouvait se sentir lésée dans cet héritage ressemblant beaucoup plus à son autre grand-mère, tellement plus calme sans pour autant être un tapis sur lequel n'importe qui s'essuyait les pieds. Et oui, la petite couturière avait de la réserve, ne dégainant simplement pas à la moindre menace. Suite à cette attaque, la conteuse constatait qu'une certaine fragilité l'enveloppait alors qu'une rage silencieuse se déversait de son coeur à ses veines. Il n'y avait qu'un moyen de contrer cette tempête qui sévissait. Le retour d'Isendre dans sa vie lui serait salvateur ou alors, rien que le fait d'avoir la possibilité de voir pour la dernière fois son regard et son sourire. Voilà tout ce qu'elle demandait. Un voile de tristesse se mit en travers de son regard, s'amusant presque d'elle. Une lutte inégale. Heureusement, maintenant Marianne était dans la confidence, lui promettant son aide. Un poids en moins qui ne malmenait plus que sa patience. S'interdisant de sombrer dans ces mauvaises pensées qui lui tendaient les bras, Camelya adressa un nouveau sourire des plus sincères au chevalier.

Et toi, comment te portes-tu ? Par cette simple parole, la brunette attendait sans doute d'être véritablement rassurée quant au sort de son sauveur même si, après coup, cette interrogation semblait ridicule vu ce que l'homme lui avait déjà dit. Au moins, ainsi, elle pourrait en avoir le coeur net.

Est-ce que je peux t'offrir quelque chose ? A boire, à manger.. J'ai de quoi faire.

Du Camelya tout craché. Si soucieuse des autres.. Si elle avait beaucoup de mal à accepter des présents d'autres personnes, elle savait pourtant comment donner et préférait nettement lorsque les échanges se passaient en ce sens. Recevoir des choses était un exercice très périlleux pour la fleur de Beaumarché. Peut-être souhaitait-elle également plus simplement profiter de sa présence en le retenant sous n'importe quel prétexte. Sa présence, ses mots avaient été si réconfortants, si rassurants ce terrible jour. Tout ce que Torvald lui avait dit était resté ancré dans sa tête. Sans doute s'en souviendra-t-elle même jusqu'à son dernier souffle.


WILDBIRD
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Camelya ♦ Torvald

Sauvée & Sauveur
I
l avait essayé de retrouver Camelya mais non pour se faire remercier par ce qu'il avait fait en la sauvant elle et sa famille bien au contraire, il venait voir si elle allait bien et si elle avait besoin de quoi que ce soit pour essayer d'oublier ce qui était arrivé même si au fond de lui il savait très bien que c'était impossible d'oublier une chose comme celle ci. Il se souviendra toujours de la première fois qu'il avait vu du sang, un cadavre et qu'il avait tué lui même un homme de sang froid, il en avait fait des cauchemars pendant très longtemps et ne c'était pas sentit digne de pouvoir choisir si un personne devait mourir ou vivre mais il était un Chevalier et cette décision ne devait plus se poser, il devait tuer les ennemies avant que quelqu'un du peuple qu'il protégeait ne se fasse tuer. Et c'était exactement ce qu'il c'était passé avec Camelya et sa famille, il ne c'était posé aucune question avant d'entrer dans cette pièce pour sauver la famille et c'était son devoir de le faire alors il n'avait pas besoin de remerciement, juste voir tout le monde en vie était quelque chose de satisfaisant pour lui, il avait réussi!


Au moment ou il c'était assis ensemble et qu'il avait déposé ses doigts sur son menton pour lui faire relever la tête il vit dans son regard que quelque chose n'allait pas et qu'elle était en train de penser à trop de chose en même temps, il avait l'impression de se revoir lui il y a quelques années après une histoire à peu près pareil. Il savait que dire à une femme de ne pas s'inquiéter était une perte de temps total car elle continuerait en silence, c'était dans leur nature bien sur et surtout qu'elle devait se sentir coupable du fait qu'il est eu une blessure en faisant le sauvetage mais il voulait qu'elle essaye d'oublier tout ce qui c'était passé et qu'elle se préservé sur l'avenir, sur sa famille et sur elle même ce qui allait être chose dure car en plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme il y vit la même lueur que sa Dame, la lueur d'une femme têtu qui ne changerait pas d'avis aussi facilement que ça!

J'y tiens. Tu m'as sauvée tout comme ma famille. Ce ne sera jamais oublié. Et rien ne t'y obligeait..

Un sourire s'afficha sur son visage au moment ou elle reprit la parole, bien sur que rien ne l'obligeait, il avait fait ça de son plein grès et Marianne le savait aussi qu'il avait été fière d'avoir été choisi pour cette mission de secourisme. Il allait commencer à répondre au moment ou la jeune femme déposa son regard sur une chemise qui venait surement d'être fini avec des magnifiques couleurs et une finition impressionnante mais avant de poser des tonnes de questions pour qui était la chemise il reposa son regard sur Camelya en prenant une voix douce et calme.

"C'est pour cela qu'il ne faut pas s’inquiéter, je l'ai fait parce que j'avais envie de le faire et ce qu'il m'est arrivé est une erreur de ma part et non de la tienne ou de ta famille Camelya!"

Son sourire était resté intact tout le long qu'il avait parlé pour essayer de lui montrer que tout allait bien même avec sa blessure.

Tu as sans doute raison. Tu as l'air d'aller bien. Marianne était inquiète pour toi jusqu'à maintenant.

Cette phrase lui laissa échapper un petit rire qui tira sa blessure et le fit légèrement souffrir mais entendre cette phrase lui fit beaucoup de plaisir, il savait très bie que Marianne continuait à s'inquiéter pour lui alors qu'il allait beaucoup mieux et que sa vie n'était pas en danger du tout, grâce à elle surtout. Mais il savait au fond de lui que quoi qu'il dirait rien n'arrangerait les choses dans le petit crâne de sa Dame qui n'arrêtait pas de se triturer l'esprit en pensant à cette blessure. Il se sentait coupable du fait qu'elle soit mal à cause de lui et savait qu'après ça il devrait aller la voir pour lui montrer qu'il allait beaucoup mieux et qu'il arrivait enfin à marcher, la raison de son inquiétude n'avait plus lieu d'être.

"Vous êtes les deux mêmes en vous inquiétant pour si peu c'est pour ça!"

Ils vont bien. Du moins, c'est ce que je pense. Tu les as ramenés saufs, ne t'en fais pas pour eux. Si ma mère te croise, ne t'étonne pas si elle te remercie à son tour Ayden nourrit le souhait de devenir ton ombre maintenant.

Entendre qu'ils allaient plus au moins bien lui fit le plus grand bien, il n'avait pas été très conscient pour le trajet et donc n'avait pas vu l'arrivée au campement, l'inconscient l'avait emporté très rapidement et il n'avait pas eu le temps de se renseigner avant sur la famille de Camelya, il se sentait légèrement stupide de ne pas être venu avant ou de ne pas avoir posé la question à quelqu'un pour avoir des nouvelles, mais il savait qu'il allait les croiser pour leur parler et voir leur état physique et mental!

"Je comptais leur rendre visite aussi pour avoir des nouvelles, et puis un Chevalier chercher toujours des Ecuyers et tu pourra le dire à ton frère si jamais ça l'intéresse un jour!"

L'idée d'avoir un Ecuyer ne lui était jamais venu en tête jusque maintenant, il était resté seul et ca lui suffisait mais avoir un Ecuyer et quelqu'un qu'il connaissait déjà était un petit plus dans le monde des chevaliers ca c'était sur et si le jeune homme en rêvait en plus il fallait l'aider à le réaliser comme on l'avait fait pour lui il y a maintenant des années! L'idée ne pouvait pas se refuser bien sur et même si il était encore jeune et peu musclé tout ça allait s'arranger au moment de l'entrainement avec lui il le savait, dans le regard du jeune frère de Camelya on pouvait lire le fait qu'il avec une étincelle dans le regard qui pouvait faire penser à son avenir de guerrier!

Et toi, comment te portes-tu ?

Au fond de lui il savait très bien qu'elle voulait entendre la vérité et non juste un "ca va bien", mais il n'était pas sur de vouloir parler de la douleur qu'il supportait chaque jour et non pas juste une douleur physique mais aussi intérieur qui était dut au fait qu'il savait les sentiments qu'avait Dame Marianne à son égard et que jamais il ne pourrait faire ce qu'ils avaient fait sous la tente devant tout le monde, montrant son amour au grand jour et ne pas la voir épouser quelqu'un d'autre, car tôt ou tard son oncle lui ferait épouser quelqu'un et il le savait , rien que ça lui brisait entièrement le moral et il sentit une pointe de tristesse envahir son corps mais il ne voulait pas qu'elle s'en aperçoive et garda un petit sourire sur son visage avant de lui répondre doucement.

"Il y a eu des jours mieux dirons nous!" Plongeant son regard dans celui de Camelya il attendit un petit moment avant de recommencer à parler d'une voix douce. "Et toi alors? Ce genre de chose marque une personne à vie et je le sais, tu arrive à garder ton esprit intact?"


Est-ce que je peux t'offrir quelque chose ? A boire, à manger.. J'ai de quoi faire.

Il avait passé plusieurs jours allongé sur un lit à se faire servir et à ne pas bouger tout en s'engraissant pour essayer de reprendre des forces et la soif était parti il y a bien longtemps certes mais toujours avec le même sourire rassureur il lui répondit sans la quitter une seule fois du regard.

"Non merci Camelya ca va aller, je me suis assez engraissée pendant ma convalescence."


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   So, let hope rise and darkness tremble.

L
e départ précipité de sa famille de Castel-Bois pour Beaumarché n'avait pas été très facile à gérer pour Camelya. En plus de ne pas savoir ce que devenait son père, elle avait dû apprendre à se faire une place dans une toute autre ville, avec de nouvelles personnes. Rapidement pourtant, elle était devenue la petite conteuse de Beaumarché, laissant les habitants voyager avec elle dans ses rêves les plus fous. Ces personnes qui se déplaçaient pour venir écouter les histoires de la petite brune étaient de plus en plus nombreuses de jour en jour pour son plus grand bonheur. Et maintenant, tout cet équilibre qu'elle s'était forgé allait de nouveau être mis à rude épreuve alors les morts de certains qui ne pourront plus la rejoindre. Et Leane, sa petite Leane. Que devenait-elle.. Sa petite protégée qu'elle gardait bien souvent et pour qui elle avait une grande affection.. Camelya espérait de tout coeur pouvoir la reprendre dans ses bras très rapidement et surtout savoir qu'elle était avec ses parents, à quelque part. Bien entendu, la petite couturière était ravie de retrouver Castel-Bois Mais les raisons de ce retour continuaient de la tourmenter. Heureusement que Marianne était là pour elle. Grâce à sa présence et ses paroles rassurantes, cette ville pourtant si familière recommençait, de jour en jour, à lui paraitre plus accueillante malgré l'attente et la tristesse.

C'est pour cela qu'il ne faut pas s’inquiéter, je l'ai fait parce que j'avais envie de le faire et ce qu'il m'est arrivé est une erreur de ma part et non de la tienne ou de ta famille Camelya!

Lui prêtant une oreille attentive comme toujours, la fleur de Beaumarché n'était pourtant pas convaincue de sa blanche et innocente couleur. Par ses paroles, c'était à croire que le chevalier voulait la sauver une nouvelle fois en lui retirant toute cette culpabilité qui s'accumulait sur ses fragiles épaules. Si seulement elle avait été chez elle, avec sa famille lorsque Torvald et les siens étaient venus les chercher, ils auraient mis forcément moins de temps qu'à chercher la brunette d'un côté puis les autres membres de sa famille de l'autre. Et s'ils avaient tous été ainsi réunis, sans doute auraient-ils été sauvés plus rapidement évitant ainsi ce coup porté au chevalier ? Et oui.. Que de si. A ce rythme là, la petite brune allait très certainement s'écrouler sans réussir à se relever. Heureusement que la force de caractère de son père dormait en elle, lui assurant ainsi une sorte de barrière mentale à toute épreuve. Karl, son cher père qui lui manquait tellement. Où pouvait-il donc bien être ? S'il était encore en vie, pourquoi n'est-il pas venu retrouver les siens ? Tellement de questions qui resteraient sans réponse pour la brunette et qui ressurgissaient implacablement. Mais comme depuis cette attaque, le calme de la voix du jeune homme était presque une bénédiction. S'il y avait bien une chose dont elle pouvait se passer surtout à ce moment-là, c'était bel et bien de personnes dont l'énervement était à point. Une raison parmi tant d'autres de son isolement. C'était mieux ainsi. Personne ne venait l'embêter dans cette pièce qu'elle s'était presque appropriée en éparpillant toutes ses nouvelles affaires. Un endroit qui lui permettait de réfléchir sans être interrompue sans arrêt. Les quelques visiteurs venant prendre de ses nouvelles se comptaient sur les doigts d'une main. Son frère, Ayden bien entendu, mais aussi Marianne. Et maintenant, Torvald savait également où la trouver. Sans même s'en rendre compte, la petite couturière se mit à jouer avec ses bracelets. Une manie qui trahissait ses émotions bien souvent. Non, elle n'était pas tranquille malgré tout et pourtant les Dieux eux-mêmes pouvaient être témoins de ses nombreux efforts.

Certainement. Mais tout de même.. Je suis bien soulagée de te voir ainsi et non pas dans une atroce souffrance.

Une façon détournée de lui montrer qu'elle respectait et appréciait ses paroles même si, au fond d'elle, la petite conteuse ne souhaitait qu'une chose : arracher cette page de son livre pour réécrire cette journée d'une toute autre façon. Un de ces faits tout bonnement impossible. Le sourire que cet homme ne cessait de lui offrir pour lui prouver véritablement que tout allait bien en arracha finalement un nouveau sur son visage. Torvald s'en était sorti sans plus de dégâts que cela. Au moins une bonne nouvelle et une crainte en moins sur ce tableau qui trônait bien trop fièrement dans sa tête.

Rapidement, leur petite discussion dériva vers leur amie commune. Marianne. Une autre personne grâce à laquelle Camelya et sa petite famille étaient encore de ce monde. Sa gentillesse et son sens du devoir envers ses amis avaient été exemplaires malgré ce qu'elle s'était reproché les jours proches suivant l'attaque. La brunette de Beaumarché se souvenait parfaitement des paroles de sa soeur de coeur qui pensait avoir faillie. « J’ai faillis Camelya. Et je vous ai entraîné dans ma chute… ». Des paroles dures que la conteuse s'était évertuée à anéantir pour alléger la souffrance de son amie en usant et en abusant de tout le pouvoir de sa sincérité inégalée. Ce petit rire que le chevalier laissa s'échapper à l'annonce du prénom de la Harlton intrigua la petite couturière qui ne perdait en rien ce sourire maintenant installé, le regardant toujours. Elle était loin d'être folle connaissant très bien cette inquiétude qui rongeait Marianne, subissant la même..

Vous êtes les deux mêmes en vous inquiétant pour si peu c'est pour ça!

Et il avait parfaitement raison. Même si plusieurs différences marquaient leurs personnalités respectives, la jeune femme devait avouer que son ainée lui ressemblait beaucoup en de nombreux points dont cette inquiétude démesurée pour leurs proches et encore, il ne croyait certainement pas si bien dire. Ne pouvant pas retenir ce sourire de se démarquer davantage sur ses fines lèvres, la brune baissa sensiblement sa tête pour regarder ses mains posées sur la table, sans doute un peu gênée de savoir ses inquiétudes si facilement décelables. La chemise rouge demeurait à la portée de son regard comme si ses espoirs muets s'y accrochaient sans relâche dans l'attente d'une autre bonne nouvelle.

Heureusement, nous ne partageons pas que ce même sentiment d'inquiétude. Finit-elle par dire simplement.

Après tout, si les deux jeunes femmes s'entendaient si bien, c'était bien grâce à leur caractère parfois identique ou alors parfaitement complémentaire, ce qui ne les rapprochaient que d'autant plus, même si jamais la brunette n'oserait se sentir comme étant son égale. Après cette grande amie, c'était donc au tour de la famille de la brunette d'être au centre des attentions.

Je comptais leur rendre visite aussi pour avoir des nouvelles, et puis un Chevalier cherche toujours des Ecuyers et tu pourra le dire à ton frère si jamais ça l'intéresse un jour!

Il n'y avait pas à dire, cet homme qui se tenait face à elle était à lui seule une sorte de Marianne au masculin. Tout aussi bon avec les autres et attentif à leur bonheur. Se redressant sur sa chaise pour pouvoir s'adosser un peu plus confortablement, la jeune femme le regardait toujours, passant de temps à autre son regard sur les éléments éparpillés sur cette table. Le rangement n'avait jamais été son fort, au plus grand désespoir de sa mère même si elle n'était pas bordélique non plus. Heureusement, Torvald était arrivé peut après un rapide rangement à la Camelya et tout semblait plus ou moins à sa place et aucune aiguille ne traînait dangereusement.

Tu les trouveras non loin de là. Ma grand-mère et ma mère ne s'aventurent jamais bien loin. Ayden, par contre.. Il a repris ses habitudes de partir en vadrouille aux quatre coins de la ville. Et puis.. Je préfère taire cette bonne nouvelle qui le remplira de joie. A toi de subir son étreinte de remerciement en lui annonçant cette proposition. Accorda-t-elle avec une pointe d'humour dans la voix. Ses paroles commençaient à reprendre des couleurs autant que son visage. Camelya semblait enfin pouvoir relever la tête sans pour autant avoir vaincu tous ces démons la pourchassant.
Il n'y a qu'à espérer qu'il soit bien conscient de ce qui peut l'attendre.

Et oui.. Même si elle allait toujours être là pour encourager son frère à suivre son rêve de chevalerie, Camelya se demandait tout de même s'il était bien conscient de tout ce que cela allait impliquer. Et, bien entendu, elle ne pouvait pas cesser de penser à son père. Lui, serait fier de son fils. Sans aucun doute. L'empêcher de rejoindre Torvald ne serait qu'une crise d'égoïsme. Après tout, il était un jeune homme en devenir et sa grande soeur allait, elle aussi, un beau jour, devoir prendre congé de ses parents. Autant qu'il puisse se former auprès de ce chevalier. Au moins, si la couturière était certaine d'une chose, s'était qu'elle avait une totale confiance en ce dernier. Apercevant le sourire de son interlocuteur, la brunette ne percevait pas cette tristesse qu'il pouvait ressentir, certainement bien trop aveuglée encore par la sienne.

Il y a eu des jours mieux dirons nous! Le sourire de Camelya se fit légèrement fébrile face à cet aveu. Et toi alors? Ce genre de chose marque une personne à vie et je le sais, tu arrive à garder ton esprit intact?

Un petit "Oh.." de surprise et de résignation lui échappa, ne s'étant pas du tout attendue à ce qu'il lui retourne la question. Seule Marianne connaissait l'ampleur des dégâts et la noirceur de ses rêves. A toutes les autres personnes que la brunette croisait, elle répondait à chaque fois : Oui, tout va bien.. juste pour éviter de se replonger dans cette obscurité. Mais, avec tout ce qu'il avait fait pour elle, la conteuse était incapable de savoir si cet énième mensonge ne se transformait pas en un véritable carnage d'émotions. Ses nuits étaient rythmées des mêmes cauchemars pour le peu qu'elle arrivait à dormir. Des cris, des corps étendus sans vie.. Les paroles de Torvald, cette blessure à la cuisse et cette autre fissurant son petit coeur. Leane, Isendre. Ou encore cette course à cheval jusqu'au campement des Harlton. Toutes ces images la narguaient sans relâche. Haussant légèrement ses épaules tout en détournant son regard, la demoiselle ne savait pas quoi répondre. Même ses amis les mots l'avaient laissé tomber face à cette question pourtant loin d'être inattendus.

Aucune idée. J'essaie en tout cas.. Dit-elle la tête basse, esquissant doucement un semblant de sourire. Marianne m'aide énormément..

Un vague instant, la demoiselle se demandait si le Fer-Né qui les avait attaqués pendant leur fuite avait pu être achevé ou s'il avait pu repartir comme si de rien était. Sans doute avait-il une meilleure résistance qu'elle aux coups, mais quand même, elle ne l'avait pas loupé dans sa rage, s'amochant au passage, mais ce n'était qu'un détail. En tout cas, son visage était gravé dans sa mémoire et, si par malchance, il s'en était sorti, il n'allait avoir que peu de temps pour prier son Dieu si la demoiselle le croisait à nouveau avant qu'elle ne le fasse saigner comme il le méritait. Torvald la rappela gentiment de ses pensées en refusant son offre d'une manière qui replaçait un sourire sur le visage de la brunette. Engraisser était un bien grand mot tout de même. C'est alors qu'elle se leva de sa chaise pour aller vers ses effets personnels où se trouvait la dague que le chevalier lui avait confiée et qui l'avait elle aussi sauvée.

Elle m'a été bien utile. Mais ne blâme pas le jeune homme qui a été exemplaire.. Il n'y pouvait rien.

Une lame bien évidemment nettoyée de son propre sang et de celui du Fer-Né, qu'elle tendit posément à son sauveur pour la rendre à son digne propriétaire.


WILDBIRD
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Camelya ♦ Torvald

Sauvée & Sauveur
A
u fond de lui il savait très bien ce que devait ressentir Camelya qui avait dut tout quitter subitement pour éviter de mourir ou pire encore. Tout quitter et laisser derrière soit tant de chose importante à nos yeux était une rude épreuve pour tout le monde, c'était comme ci quelqu'un essayait de nous enlever tout ce que l'on aimait, tout nos souvenirs et tout ce à quoi on comptait. Et il fallait avouer que oui c'était exactement ça quand on quittait notre foyer pour un petit moment à cause de gens qui nous veulent du mal. Torvald lui aussi avait quitté son foyer et sa terre natale mais pas parce que quelqu'un le mettait en danger ici non, parce qu'il avait surtout honte de devoir revenir alors qu'il avait échoué à sa mission, la honte était pire que tout dans ce genre de situation et surtout pour un Ecuyer. En réfléchissant quelques instant il se demandait si il serait revenu auprès de Marianne si jamais il avait échoué à cette mission, si il n'avait pas retrouvé Camelya et sa famille à temps, mais il lui avait promis de ne plus jamais refaire la même erreur et donc n'allait plus fuir à la moindre petite erreur qu'il allait commettre même si il avait échoué à sa mission il serait revenu, mais dans quel était mental ça il ne le savait pas...

Relevant doucement les yeux sur Camelya dont il voyait très bien qu'elle n'avait pas cru une seule parole qui venait de sortir de sa bouche, mais que pouvait il dire d'autre à part ce genre de mensonge qui faisait souvent plaisir à tout le monde car ces gens là ne voulaient pas entendre la vérité mais la jeune femme qui était en face de lui n'était pas dupe du tout mais avec beaucoup de joie il se rendit compte qu'elle ne posa pas plus de questions.

Certainement. Mais tout de même.. Je suis bien soulagée de te voir ainsi et non pas dans une atroce souffrance.


Instinctivement il baissa légèrement la tête en décrochant son regard du sien pour éviter qu'elle ne voit son visage triste au moment ou il repensa à ce qu'il c'était passé, arrivant blessé au campement et voyant le visage de sa douce tiré pas l'anxiété qui avait pu se lire par tout les gens qui avaient été présent à ce moment là. Il ne savait pas ce qui lui avait fait le plus mal, la blessure ou l'inquiétude de Marianne sur le fait qu'il était revenu gravement blessé de sa mission. Il avait honte d'être revenu en sang alors que ses hommes eux étaient intact avec seulement des petites égratignures, il ne montrait pas le bon exemple devant les hommes et il se sentait bête, sûrement pour ça qu'il ne sortait pas beaucoup et qu'il évitait d'accepter les visites de gens à part celle des servantes et de Marianne bien sur. Qu'aurait-il fait si quelqu'un d'autre que Marianne l'avait vu sur ce lit? complétement mal en point, fatigué et baignant dans son sang? Rien qu'en pensant à cette image bien triste il sentit son coeur se serrer mais penser à autre chose devenait primordial pour éviter de sombrer dans la folie et le désespoir en emportant tout les gens qui l'entouraient avec lui.

En repensant à ce qu'il venait de dire un sourire venait de s'installer sur son visage. Les deux jeunes femmes se ressemblaient beaucoup il fallait l'avouer. Toute les deux aussi douce et calme mais une force qu'on pouvait lire dans leur regard faisait froid dans le dos, ces derniers temps il voyait très bien que le regard de la jeune femme avait changé et en voyant celui de Camelya elle pouvait y lire aussi de la tristesse comme ci il lui manquait quelque chose, quelque chose qu'elle n'était pas sur de revoir un jour et il savait que c'était la pire douleur qu'on pouvait avoir. Ne jamais revoir quelqu'un... quelqu'un qu'on aime surtout.

Heureusement, nous ne partageons pas que ce même sentiment d'inquiétude.

"Non certes, vous avez toute les deux beaucoup de points en commun. Ce qui fait que vous êtes toute les deux des femmes exceptionnelles."

Ce mot était faible quand il pensait à tout ce que faisait Marianne dans la vie de tout les jours et ce que Camelya avait dut faire pour arriver jusqu'au campement saine et sauf. On lui avait raconté l'histoire et il avait été fier d'avoir pensé à lui donner la dague avant qu'elle ne parte sur ce cheval et fier d'elle qui avait réussi à l'utiliser sans qu'on lui apprenne. Mais la mort de quelqu'un donné par sa propre main était toujours une rude épreuve à passer, même si souvent on ne la passait jamais et on le gardait juste au fond de soit sans jamais rien dire à personne pour éviter d'inquiéter les gens. Torvald esperait juste au fond de lui que la jeune femme qui se trouvait devant lui arrive un jour à oublier ce mauvais moment de sa vie pour arriver à vivre comme quelqu'un de normal!

Tu les trouveras non loin de là. Ma grand-mère et ma mère ne s'aventurent jamais bien loin. Ayden, par contre.. Il a repris ses habitudes de partir en vadrouille aux quatre coins de la ville. Et puis.. Je préfère taire cette bonne nouvelle qui le remplira de joie. A toi de subir son étreinte de remerciement en lui annonçant cette proposition.

En entendant cet phrase il repensa subitement à toute son enfance, quand lui aussi vadrouillait partout à Castel Bois à la recherche d'aventure et de Marianne aussi et le frère de Camelya lui faisait beaucoup penser à lui enfant, peut être que Torvald arriverait à canaliser sa fougue pour en faire devenir un très bon Chevalier comme lui l'avait été! Il n'avait aucun doute la dessus et c'était surtout grâce à ça qu'il n'avait pas refusé l'offre de le prendre comme Ecuyer et de lui apprendre tout ce qui était possible pour se battre comme un homme.

Il n'y a qu'à espérer qu'il soit bien conscient de ce qui peut l'attendre.

Il laissa échapper un petit rire avant de reprendre doucement la parole à ce qu'elle venait de dire. "J'étais comme lui petit alors je pense qu'il en fera un bon Ecuyer et bien sur je suis prêt à mourir à cause d'une étreinte." Plongeant son regard dans le sien et affichant un petit sourire en coin il continua à parler. "On est toujours conscient de la chance qu'on a, à devenir Ecuyer"

Et c'était vrai, le jour ou on lui avait apprit qu'il allait enfin réaliser son rêve et devenir un Ecuyer il avait sauté de joie mais c'était de suite calmé pour montrer qu'il savait rester polie et obéir. Torvald ne voulait pas qu'on ai honte de lui et qu'il soit viré du titre d'Ecuyer c'est pour cela qu'il avait apprit à canaliser son énergie et à devenir patient dans l'apprentissage, il esperait juste que le frère de Camelya soit comme lui et apprenne à devenir patient car l'apprentissage était quelque chose de très long.

Il venait de poser une question qui surprit la jeune femme, il s'en rendit compte très vite en voyant son visage mais il voulait être sur que tout allait bien et que ce n'était pas juste une petite façade qu'elle avait installée sur son visage en faisant croire à tout le monde que tout allait pour le mieux. Son visage avait l'air fatigué et triste à la fois mais il avait déjà assez posé de question à son gout et ne voulait pas qu'elle repense à trop de chose d'un coup, il n'était pas très doué quand ca concernait de faire sourire les gens après une scène comme ça mais il voulait essayer et ce n'était pas en reparlant de ces choses là qu'il allait améliorer quelque chose.

Aucune idée. J'essaie en tout cas.. Marianne m'aide énormément..


Un sourire apparu sur le visage du jeune homme en entendant que sa Dame l'aidait beaucoup. Elle aimait aider et il savait au fond de lui que cette jeune fille en face de lui devait beaucoup compter pour Marianne, et c'était surement pour ça qu'elle lui avait demandée d'aller la sortir de cette guerre.

"On est deux pour ça alors..." Laissant son regard vaguer sur la salle en repensant à tout ce qu'elle avait fait pour elle il s'arrêta sur Camelya pour éviter qu'elle ne se doute de l'amour qu'il éprouvait pour Marianne et reprit la parole. "Si un jour tu as besoin d'aide pour essayer d'oublier je serais là Camelya et j'essayerais de t'aider comme je pourrais!"

Ce n'était pas des promesses en l'air il voulait vraiment l'aider après tout ça et savait mieux que personne qu'après ce genre de chose elle aurait besoin d'être entourée de beaucoup de gens pour oublier, enfin essayer d'oublier bien sur. La regardant se lever il la suivit doucement du regard et quand elle se tourna vers lui avec sa dague dans la main il se leva de sa chaise avec un léger sourire pour éviter de montrer que ce geste venait de lui faire mal. S'arrêtant devant la jeune femme il l'écouta parler et laissa un sourire apparaitre sur son visage.

Elle m'a été bien utile. Mais ne blâme pas le jeune homme qui a été exemplaire.. Il n'y pouvait rien.

Attrapant doucement la lame qu'il lui avait donné il y a quelques jours maintenant il la souleva et l'observa quelques instant. Son père le lui avait offert quand il était gamin et on pouvait remarquer le travail qui avait été soigneusement fait par lui même, relevant les yeux vers Camelya il rattrapa la main qui venait de lui donner se présent et reposa la lame dans celle ci sans lâcher la jeune femme du regard.

"Elle te sera plus utile qu'à moi Camelya, garde là et prends en soin surtout!" s'arrêtant une petite seconde il reprit la parole. "Et je ne le blâmerais pas, il t'as quand même ramené ici!"


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D
es femmes exceptionnelles. C'était donc en ces termes élogieux que ce chevalier qui se tenait face à elle considérait sa soeur de coeur, Marianne, et elle-même. Bien entendu, pour la jeune Harlton, cela ne faisait aucun doute tant sa personne brillait de qualités. Pour la petite couturière, elle était comme un exemple à suivre depuis son plus jeune âge. Si elle avait su développer des traits qui lui étaient pourtant bien particuliers comme cette facilité déconcertante à se perdre au beau milieu de ses rêves, Camelya devait reconnaître que dans le fond, elles partageaient les mêmes valeurs. Et qu'elle en était très fière.. Ces quelques mots avaient eu raison de son coeur si fragilisé qui semblait se réchauffer doucement. Cette dame et ce chevalier ici présent étaient un support inébranlable sur lequel la brunette pouvait compter pour se ressourcer. Après tout, cette arrivée à Castel-Bois en était un peu le but. Par chance, elle connaissait déjà cette ville et quelques-uns de ses habitants plutôt que d'être tombée dans un milieu complètement inconnu qui l'aurait certainement bien plus déstabiliser qu'aider. Et seuls les Dieux savaient à quel point elle n'avait pas besoin de ce genre de préoccupation en plus tant ses pensées étaient assombries. Au moins, la belle n'avait aucun souci pour se repérer dans ces ruelles familières, la fleur de Beaumarché n'y réfléchissait même pas. Ses pas la guidaient, seuls et en silence. C'était presque instinctif comme si jamais elle n'avait quitté ces lieux bercés de l'innocence de sa jeunesse. Bien entendu, en plus d'une longue année loin de cet endroit, certaines choses avaient changé. Les bâtisses bien entendu, mais aussi les personnes, la fatalité de la mort frappant sans relâche et à tout moment. A ce moment plus que jamais, la couturière avait besoin de repères et surtout, de se sentir entourée. Malheureusement, malgré toute cette attention qu'elle recevait et qu'elle savait apprécier à sa juste valeur, cela ne suffisait tout de même pas. Celui qui était devenu le maillon principal de sa vie demeurait un chaînon manquant laissé à Beaumarché. Et c'est bien cela qui lui semblait être invivable et insupportable. Une vague de tristesse semblait vouloir la tirer vers le fond alors que le petit bout de femme se débattait pour y échapper. Il fallait qu'elle se raccroche à cet espoir. Une peine qui se lisait également dans les yeux de cet homme non loin d'elle. Bien entendu, la brunette se doutait que quelque chose s'était installé entre Marianne et ce dernier. Il n'y avait qu'à se souvenir de l'angoisse de sa chère amie pour le comprendre ainsi que ce détournement du regard de ce chevalier. La jeune Harlton devait sans doute avoir une confiance aveugle en la couturière pour lui avoir confié certaines choses lors de sa dernière visite. Une confiance si réciproque qui avait mené des confessions les plus personnelles.

Si je peux me permettre.. Marianne tient énormément à toi.

Un sourire des plus sincères marqua alors son visage. Si par cette simple parole, elle pouvait réussir à disperser cette tristesse sur le visage du chevalier, la brune n'hésiterait certainement pas à la redire. Il le méritait tellement après tout.. Et en plus, ce n'était de loin pas un mensonge. D'autant plus qu'il devait déjà le savoir, n'étant plus vraiment un secret entre eux. Son regard dériva une fois de plus vers cette chemise rouge non loin d'elle qu'elle s'évertuait à dorer de lettres de noblesse comme si elle pouvait s'adresser à Isendre pour lui glisser, à lui aussi, ces quelques mots où qu'il puisse être. Un véritable calvaire, une lutte démesurée lui tendait les bras maintenant que Marianne lui avait envoyé un corbeau, demeurant, pour le moment, sans réponse. Torvald capta alors à nouveau son regard qui se voulait dépourvu de toute crainte et qu'elle accompagna d'un léger sourire.

J'étais comme lui petit alors je pense qu'il en fera un bon Ecuyer et bien sur je suis prêt à mourir à cause d'une étreinte. On est toujours conscient de la chance qu'on a, à devenir Ecuyer.

Imaginer Torvald à l'âge d'Ayden fit sourire la demoiselle. Ils n'avaient certainement que quelques années de différence, mais savoir que cet homme face à elle ressemblait à son cadet la rassurait. Au moins, il saurait certainement comment lui parler pour tirer le meilleur de sa personne. Il avait un bon fond, ce frère qu'elle aimait tant. Et même s'il allait devoir s'éloigner d'elle, Camelya était heureuse de savoir qu'il allait être entre de bonnes mains. Elle allait devoir reprendre cette place que ce bout d'homme s'était appropriée devenant le seul de la famille après la disparition de leur père. Un fait qui ne cessera de la faire mûrir pour les prochains temps à venir. Peut-être même allait-elle être amenée à recueillir sa chère petite Leane si elle avait su résister à l'attaque de Beaumarché à l'inverse de ses parents. Peut-être était-elle près d'Isendre en ce moment même. Une douce chaleur s'empara de son âme en pensant à ce dernier. Un espoir, un désir qui se retrouvait propulsé si loin que son coeur froid et endurci avec bienveillance. Ce petit rire qui avait échappé à Torvald amusa la demoiselle qui le regardait toujours.

[/color] C'est un brave garçon. Il rêve de cela depuis qu'il est tout petit. Il devrait se plaire auprès de toi. Tu lui offres une chance qu'il saura estimer, j'en suis persuadée. Ayden fait déjà beaucoup pour nous. Il aime se savoir utile aux autres. Narrait-elle comme si son cadet était déjà son héros à elle.

A travers ces quelques mots, c'était comme si la petite conteuse désirait appuyer le choix du chevalier envers son jeune frère. Comme s'il avait besoin de justifications pouvant lui prouver qu'il ne se trompait pas de personne. Et pourtant, il devait déjà avoir réfléchi quant à cette question et la justification de la brunette était légèrement désuète. Jouant avec l'un de ses bracelets sur son fin poignet, son regard s'y posait un bref instant avant de se replonger dans celui de Torvald qui lui adressait alors un nouveau sourire.

On est deux pour ça alors.. Si un jour tu as besoin d'aide pour essayer d'oublier je serais là Camelya et j'essayerais de t'aider comme je pourrais.

Depuis quelques jours, ces simples mots prononcés à son égard avaient le don de tirer la brunette hors des ténèbres. C'était exactement ce genre de propos qui l'aidait à percevoir un lendemain plus radieux même si elle n'allait jamais oser demander cette aide. Juste le simple fait de savoir qu'elle n'était pas seule la maintenait en vie. Seule, jamais elle n'aurait trouvé cette force de relever la tête sans pour autant oublier ni cesser d'espérer. Son ciel était certes encore orageux, mais elle savait que le Soleil ne tarderait plus à réchauffer son corps, son coeur, son âme et sa joie de vivre qui lui était connue. Sa conscience lui indiquait que maintenant, tout n'allait plus qu'être une question de patience. Elle garderait à jamais cette cicatrice sur sa jambe tout comme celle de son coeur, elle n'arrivera jamais ces cris et ce geste qu'elle a eu envers cet assaillant qui avait souhaité la désarçonner. Au fond d'elle, la petite couturière espérait vraiment qu'il n'était plus de ce monde ou qu'au pire pour lui, jamais il ne recroisera sa route. Baissant légèrement sa tête, le poing serré, elle lui répondit simplement..

Tes paroles me redonnent espoir. C'est si aimable de ta part. Certaines images sont restées intactes, malheureusement. Je sais que je peux compter sur Marianne et toi. J'ai énormément de chance. Un nouveau sourire étira ses lèvres.

De la chance dans son malheur.

Une fois face à Torvald, la dague en main, la brunette repensait à tout ce qui s'était passé. De sa découverte dans cette cachette improvisée aux mots que le chevalier avait adressés à ce jeune garçon. Surtout que Camelya n'était de loin pas une demoiselle dépourvue d'intelligence. Sa mémoire était intacte et efficace. Elle se souvenait d'énormément de choses certaines agréables, comme cette rencontre avec Isendre ou alors nettement moins comme la vue de ces corps allongés sans vie. Perdue dans ses pensées une fois de plus, la demoiselle n'avait pas remarqué ce sourire cachant une souffrance et devait lever la tête face à cet homme qui la dominait par la taille. Son regard ne quittait pas les mains du chevalier qui s'étaient emparées de cette lame pour l'observer de plus prêt. Alors qu'elle s'apprêtait à retourner à sa place, la couturière fut surprise de sentir l'une de ses mains se faire attraper pour recueillir cette dague.

Elle te sera plus utile qu'à moi Camelya, garde là et prends en soin surtout ! Et je ne le blâmerais pas, il t'as quand même ramené ici.


Après un bref silence à regarder cette dague qu'elle avait appris à connaître, la brunette ne savait pas quoi dire face à ce retournement. Sans vouloir te manquer de respect, je ne pense pas avoir une main assez agile pour pouvoir rendre hommage à ce travail si fin et délicat. C'était sans doute plus un coup de chance qu'autre chose.. Répondit-elle la tête basse, rompant ainsi ce regard qu'il lui adressait alors. Sentant tout de même que ce n'était pas qu'une simple proposition mais bien un voeu du chevalier qu'elle ne saurait contredire sous son regard insistant, la brunette se ravisa finalement et prit délicatement cette lame entre ses mains. Avec un soupçon d'amusement dans sa voix et ses lèvres à nouveau étirée d'un léger sourire, la brune ajouta. Tu ne me laisses pas vraiment le choix.. Son regard se portait à nouveau vers son interlocuteur. Je te fais la promesse d'en prendre grand soin. Ce après quoi la petite conteuse se força à remonter le temps dans ses souvenirs pour se rappeler de ce jeune homme qui avait, dans un sens, mené à bien cette mission que Torvald lui avait alors confiée. Pour elle, toutes ces personnes qui avaient risqué leurs vies pour la sortir de là était un fait avec lequel elle avait encore un peu de mal. Fort heureusement, ils s'en étaient tous sorti. Gardant cette lame précautionneusement dans ses mains, la curiosité de la brunette refit surface. Qui est ce jeune homme ?

Retournant enfin vers la table, la petite couturière se disait que c'était le bon moment pour lui offrir ce présent qu'elle lui avait confectionné de ses petites mains. Posant à nouveau la dague près de ses effets personnels qu'elle prendra pour retourner dormir, elle se dirigea vers cette chaise où était pliée cette chemise bleue. La gardant pliée sur le bras, elle contourna à nouveau la table pour être à nouveau face à Torvald. Avec un sourire quelque peu intimidé, la fleur de Beaumarché lui donna cette étoffe finement travaillée.

Faite spécialement pour toi. Abaissant son regard vers cette chemise, la brunette haussa sensiblement ses fines épaules. Il te faudra juste l'essayer, que je puisse voir si elle nécessite certaines petites retouches ou non.

Bien entendu, la brunette comprendrait très bien s'il ne voulait pas l'essayer tout de suite. Sans doute avait-il encore autre chose à faire. S'il voulait se prêter à l'exercice, il était évident que Camelya irait porter son attention ailleurs, comme vers cette fenêtre qui lui donnait une belle vue sur Castel-Bois tout en espérant l'arrivée du porteur d'une autre chemise.

En espérant qu'elle te plaise.. Ajouta-t-elle avec un petit sourire au coin de ses lèvres.



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Camelya ♦ Torvald

Sauvée & Sauveur
S
i je peux me permettre.. Marianne tient énormément à toi.

Cette simple petite phrase qui sortait de la bouche de la jeune femme qui était en face de lui arriva à lui tirer un petit sourire, il savait que la jeune femme et Marianne devait surement beaucoup parler car elles étaient amies depuis longtemps maintenant et devaient surement parler de tout et n'importe quoi mais avait elle avouée à son amie qu'ils c'étaient tout les deux embrassés sous cette tente en s'avouant leur amour? Il aurait aimé pouvoir en parler à quelqu'un de ce qu'il éprouvait, de ce qu'il c'était passé et des peurs qu'il avait en pensant à l'avenir mais il n'avait personne. Ses parents étaient pas vraiment des gens sur qui on pouvait compter pour garder un secret il fallait l'avouer et il n'avait pas non plus d'amis à qui parler mais pouvoir parler comme ça sans retenir ses mots envers cette jeune femme lui faisait beaucoup de bien ca c'était sur.

"Et c'est réciproque."

Cette phrase venait de sortir toute seule d'entre ses lèvres mais c'était la vérité alors pourquoi s'en cacher? Il c'était rendu compte que trop tard qu'elle était la raison de tout, la raison de devenir Chevalier, la raison de revenir à Castel-Bois alors qu'il avait fuit en essayant d'oublier tout ce qui c'était passé jusque là et c'était aussi la raison de sa tristesse et de se vide qu'il ressentait au fond de lui. Il avait envie de passer ses jours à ses côtés, de pouvoir la toucher et lui dire des mots doux sans s’inquiéter du regard des gens mais il ne pourrait jamais et sera toujours le Chevalier de sa Dame. Voilà à quoi il pensait tout les jours depuis qu'il était enfermé dans cette chambre et bloqué dans ce lit après sa blessure, après tout il ne pouvait rien faire d'autre à part réfléchir mais ce n'était pas le moment. Voilà qu'il avait réussi à se lever pour pouvoir enfin respirer et qu'il déposa doucement ses yeux sur cette jeune femme qui elle aussi était rongée par quelque chose, suivant le regard de la jeune femme qui se déposait sur une chemise rouge il n'osa pas demandé pour qui elle était mais le regard qu'elle posait sur ce tissu était assez clair mais Torvald restait un homme curieux et sans réfléchir une phrase sorti d'entre ses lèvres.

"Je suis peut être un homme mais je sais reconnaitre ce regard et je pense que toi aussi Camelya il y a quelqu'un à qui tu tiens énormément."

Un petit sourire apparu sur son visage pour montrer qu'il ne poserait pas d'autre question car il savait que si il n'était pas à ses côtés aujourd'hui c'était qu'il avait dut se passer quelque chose et que Torvald n'était pas vraiment à l'aise pour réconforter les gens, les phrases sortaient souvent toute seule et il avait souvent l'impression de blesser les gens au lieu de les faire aller mieux et avec cette jeune femme qui avait déjà beaucoup souffert à son gout il décida de ne rien dire de plus et de la laisser tranquille. La discutions commença à tourner pour éviter tout sujet assez sensible et en parlant de son frère Torvald commença à s'imaginer en train d'apprendre à un Ecuyer, il n'était pas comme Ser Elbert qui lui avait beaucoup apprit mais il savait qu'il ferait de son mieux pour faire en sorte de faire de lui un homme bon et juste! Torvald était un homme qui avait utilisé pas mal d'armes dans sa vie, il avait commencé avec un arc qui était son arme favorite et Elbert avait fait des entrainements avec des épées suivi d'un marteau de guerre. Il avait aimé les trois armes avec lesquels il c'était battu et apprendrait du mieux qu'il peut à son futur Ecuyer.

C'est un brave garçon. Il rêve de cela depuis qu'il est tout petit. Il devrait se plaire auprès de toi. Tu lui offres une chance qu'il saura estimer, j'en suis persuadée. Ayden fait déjà beaucoup pour nous. Il aime se savoir utile aux autres.


Torvald laissa un petit sourire apparaitre sur son visage au moment ou il entendit sa phrase, lui aussi avait eu ce rêve quand il était petit, devenir un Chevalier était le rêve de tout enfant mais tous ne pouvait pas l'être. Si ce jeune homme lui ressemblait beaucoup il savait qu'il serait un très bon Ecuyer et qu'il écouterait, il avait légèrement peur de ne pas être à la hauteur mais il fallait qu'il ai confiance en lui pour prouver à tout le monde que son titre de Chevalier lui était dut. Torvald n'avait pas été un très bon garçon quand il était jeune, n'écoutant pas ses parents et refusant de s'instruire avec la lecture et l'écriture, maintenant il s'en voulait malheureusement car l'apprentissage une fois adulte était toujours plus dure qu'étant un enfant et c'est pour cela que si il devait prendre le frère de Camelya en tant qu'Ecuyer il le ferait très rapidement pour que celui ci n'ai aucune difficulté à apprendre.

"J'espère bien qu'il se plaira à mes côtés et j'essayerais d'être le meilleur Chevalier pour lui! Je ne doute pas du tout de ses capacités bien au contraire, j'irais rapidement le voir pour lui en parler alors et l'entrainer un peu voir de quoi il est capable."


Torvald n'était peut être pas bon pour remonter le moral mais en voyant le regard de Camelya il vit qu'il avait légèrement réussi à lui faire penser à autre chose.


Tes paroles me redonnent espoir. C'est si aimable de ta part. Certaines images sont restées intactes, malheureusement. Je sais que je peux compter sur Marianne et toi. J'ai énormément de chance.

Les images de chose horrible qu'on avait subit étaient surement la pire chose qu'on pouvait garder en nous dans sa vie et il le savait très bien. Des tonnes d'images apparaissaient devant ses yeux alors qu'il essayait de dormir et à chaque fois il se réveillait plein de sueur en essayant de se remettre dans la réalité mais ca lui demandait à chaque fois beaucoup d'energie mais au fond de lui il savait que Camelya y arrivera et qu'elle était forte et puis avec Marianne à ses côtés elle ne pouvait que s'en sortir. Un petit sourire apparu sur son visage et essayant d'amener une ambiance un peu moins dramatique il répondit doucement.

"Une chance de m'avoir à tes côtés je ne suis pas sur pour ça!"
Plongeant son regard dans le siens il continua en prenant un air un peu plus sérieux pour qu'elle ne prenne pas à la rigolade ce qu'il allait lui dire. "Mais ma porte te sera toujours ouverte Camelya, pour quoi qu'il se passe!"

La dague de son père était un cadeau précieux pour lui et le fait de le donner à Camelya montrait qu'il avait un respect sincère envers elle. Personne n'était à l'abri d'une nouvelle attaque un jour et il savait au moins qu'elle ne serait pas sans défense, il lâcha doucement la main de la jeune femme quand celle ci serra pour tenir la dague et reculant doucement il ne perdit pas Camelya du regard et attendit que celle ci dise quelque chose mais au fond il savait qu'il n'accepterait aucun refus de sa part!

Sans vouloir te manquer de respect, je ne pense pas avoir une main assez agile pour pouvoir rendre hommage à ce travail si fin et délicat. C'était sans doute plus un coup de chance qu'autre chose.. Tu ne me laisses pas vraiment le choix.. Je te fais la promesse d'en prendre grand soin.


Pendant tout ce temps il n'avait rien dit en croisant juste les bras sur son torse et plongeant son regard dans celui de la jeune femme pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas le choix de prendre cette dague. Il faisait rarement des cadeaux aux gens et n'avait pas l'habitude qu'on lui refuse quelque chose mais il savait qu'une dague était pas vraiment un cadeau qu'attendait une femme. Le fait que Camelya demande qui était le jeune homme qui avait lui aussi réussi sa mission en l'amenant jusqu'ici prouvait qu'elle était une femme au noble coeur et avec un sourire il lui répondit.

"C'est un Chevalier depuis peu mais je suis très fier de lui, il s'appelle Keloh et il doit surement être dans le village en train de raconter son exploit, ventant son mérite de Chevalier et draguant les jolies femmes. Mais c'est un bon garçon!"

Il observa Camelya qui était retournée vers son bureau, commençant à marcher doucement vers la chaise sur lequel il avait été assis il y a peine deux minutes il s'appuya dessus pour éviter de souffrir encore un peu trop avec sa blessure, au moment ou il remonta les yeux il vit la jeune femme revenir vers lui avec un tissu dans les mains mais il n'arrivait pas à voir exactement ce que c'était. Prenant la tunique dans ses mains il laissa ses doigts parcourir chaque détails de cette pure merveille et un sourire fit son apparition.

Faite spécialement pour toi. Il te faudra juste l'essayer, que je puisse voir si elle nécessite certaines petites retouches ou non. En espérant qu'elle te plaise..

Dépliant la tunique il l'observa quelques minutes avant de déclarer tout heureux. "Camelya tu n'avais pas besoin, c'était mon devoir!" Reposant les yeux sur celle ci il continua. "Mais elle est superbe! Les couleurs sont magnifique et je vais l'essayer de suite alors!"

Il ressemblait à un enfant qui venait d'avoir un nouveau jouet mais il s'en fichait complétement car il était tout simplement heureux, déposant la tunique sur le bureau il enleva la sienne en essayant de ne pas trop grimacer pour éviter de montrer quoi que ce soit, il baissa les yeux quelques secondes sur sa blessure mais en voyant la boursouflure et les fils il prit la tunique que Camelya venait de lui faire et l'enfila en prenant soin de ne pas la déchirer en faisant un mauvais geste. Elle tombait magnifique bien et en faisant un tour sur lui même il appela Camelya pour qu'elle observe son œuvre, elle avait des doigts de fées et il était très fier de pouvoir porter une de ses créations.

"Alors, suis je beau?"


GleekOut!
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   So, let hope rise and darkness tremble.

E
n se rappelant de la dernière visite de Marianne, la petite brune ne pouvait que sourire. C’était comme si un énorme poids était tombé de ses frêles épaules et qu’ainsi, enfin, elle pouvait espérer relever la tête face à ce sort terrible qui avait frappé sa ville. Se confier quant à certaines choses à sa grande amie lui avait fait un bien fou. Elle n’avait ainsi plus à supporter, seule, ce qu’elle pouvait ressentir au sujet de cette personne qui lui manquait de plus en plus à mesure que les heures passaient. Sa sœur de cœur n’avait pas hésité à envoyer un corbeau à son adresse, un fait qu’elle révéla bien entendu à la petite couturière qui était, maintenant, rongée par le sadisme d’une attente qui lui paraissait interminable. Bien entendu, s’il était vivant, il devait avoir des choses à régler avec cette fatalité qui s’était abattue sur sa famille. Criston et Alessander Desdaings n’étaient ainsi plus. En ce qui concernait la cadette et ce cher Isendre, Marianne n’avait pas su quoi dire à la brunette, ne sachant pas ce qu’il advenait de leurs cas. Ce corbeau était parti il y a deux jours maintenant, si bien que chaque nuit, avant de tenter de trouver le sommeil en subissant cet espoir, la fleur de Beaumarché ne cessait d’alimenter ses prières avec bien plus d’instance que jusqu’alors. Ayden ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait, Camelya ne lui ayant, pour une fois, rien dit. C’était préférable pour le moment. Si les nouvelles étaient mauvaises, ce n’était pas la peine d’enraciner toute sa famille dans sa peine. Non, elle la subirait seule. Comme cette espérance.. Les regrets se mêlaient à ses prières, n’ayant jamais eu le courage de révéler à ce fils de Criston Desdaings qu’il la hantait, du réveil à son coucher tel un interdit que la brune s’amusait à contourner sans cesse. Et même dans ses rêves.. Elle n’avait jamais eu l’occasion de savoir ce qu’il pouvait penser à son sujet, et là, elle n’avait même plus la certitude de le voir venir près d’elle pour lui proposer son aide. Depuis que la conteuse savait que ce corbeau était parti, son cœur s’amusait d’elle, lui imposant un rythme bien plus soutenu qu’en temps normal. Et ça la tuait doucement, à petit feu. Mais l’heure n’était pas à ses propres lamentations. Pas encore. Si elle pouvait éviter de se briser face à cet homme à qui elle devait beaucoup et bien.. Ce n’était pas plus mal.

Un sourire se marqua sur le visage du chevalier qui était non loin d’elle, si bien qu’elle se doutait que tout cela allait dans les deux sens. Ils étaient parfaits l’un pour l’autre et, bien entendu, ensemble aussi. Mais, rien n’était simple. Camelya le savait. Si cela avait pourtant été le cas, il était bon à parier qu’ils seraient déjà mariés à l’instant même. Ce n’était pourtant pas le cas. La brunette espérait tellement que son sauveur et sa sœur de cœur pouvaient être libres, un jour, de vivre heureux ensemble. Ils le méritaient tellement. Perdue dans ses pensées, elle fut vite rappelée dans cette pièce. Et c'est réciproque.. Cette révélation, qui n’était finalement pas un secret pour la brunette, la fit sourire elle aussi. Il fallait être aveugle pour ne pas comprendre ce qui pouvait animer ces deux âmes. Et ce n’était de loin pas son cas. Tout se tenait. Ce que Marianne lui avait révélé, ces simples mots du chevalier confirmant tout ce qu’elle pensait à leur sujet. Feignant tout de même la surprise pour ne pas montrer qu’elle en savait bien plus que cela, la brunette répéta simplement. Réciproque ? Son regard ne quittait pas cet homme venu lui rendre visite, et qui semblait être celui ayant réussi à s’emparer du cœur de son amie. Et pourtant, combien de personnes avaient essayé avant lui, tombant tous face à Marianne. Peut-être qu’elle n’avait toujours eu, au fond d’elle, que le visage de ce chevalier en tête. C’était même presque une certitude. La conteuse savait quel était le lien unissant sa grande sœur avec son oncle. Même si, de par son statut d’héritière et surtout de femme, elle allait devoir se marier un jour, la petite fleur était persuadée que jamais son oncle ne lui imposerait la moindre main. Pour elle, s’était clair même si.. Ses lèvres s’étirèrent davantage en détournant un bref instant son regard tout en glissant subtilement. Je n’en doute pas. Et ce n’était que trop vrai. Cette interrogation qu’elle avait reprise, puis ces quelques mots glissés plus ou moins innocemment, même s’ils étaient bel et bien pesés, était comme une invitation envers ce chevalier à en dire davantage, se doutant qu’il eût, lui aussi, sans doute, un besoin d’extérioriser ce qu’il pensait. Camelya savait quel bien cela pouvait procurer tant elle sentait son cœur plus léger de ses propres aveux face à Marianne. S’il le désirait, et seulement si, la brunette serait cette même oreille attentive pour cet homme comme elle l’a été pour son amie, sans pour autant le forcer. Ce n’était pas dans son idée.

Son regard s’attarda enfin sur cette chemise rouge. Ce pouvoir qu’elle eût sur la brunette n’était qu’intensifier dans l’attente de nouvelles de cet homme à qui elle allait appartenir, si tant est qu’il était toujours vivant. C’était dans la plus grande des douceurs, mais tout de même avec une pointe de tristesse que ses yeux caressèrent cette étoffe. Malheureusement, c’était la seule chose que la fleur de Beaumarché avait à sa disposition pour se souvenir de lui. Si elle ne doutait pas d’une chose, c’était bel et bien des mesures faites pour cette chemise tant la silhouette d’Isendre apparaissait rien qu’en pensant à lui. Elle ne doutait pas qu’elle lui aille à la perfection s’il allait pouvoir s’en vêtir un jour. Baissant légèrement la tête face à cet inconnu qui lui faisait face, elle entendit Torvald lui dire. Je suis peut être un homme mais je sais reconnaitre ce regard et je pense que toi aussi Camelya il y a quelqu'un à qui tu tiens énormément. Son souffle s’était presque coupé tant elle ne s’était pas attendue à être prise sur le fait, et ses joues prirent une teinte bien plus rosée qu’à l’ordinaire. Une chose qui frappait plus que d’habitude vu la pâleur de son teint qui s’accentuait de jour en jour. Mais, elle ne s’en rendait pas compte, que sa propre santé était en chute libre. Là, pour le coup, il lui était impossible de reposer son regard sur le chevalier tant elle était gênée. D’une voix plus basse, elle avoua pourtant.. Je … C’est vrai. Il.. Y a bien quelqu’un à qui je tiens plus que je ne le devrais. Ces mots résonnèrent dans sa tête en plus de tout ce que lui avait dit sa propre mère au sujet de ce jeune Desdaings. Mais, elle ne pouvait s’en empêcher. Et même, elle ne voulait pas. Soupirant silencieusement, la brunette détourna finalement, enfin, son attention de cette chemise rouge pour se reposer sur Torvald.

Alors que le chevalier lui parlait de son frère, Camelya ne pouvait que retrouver le sourire. Elle imaginait très bien son cadet, et surtout la tête qu’il allait faire lorsqu’il allait savoir que son rêve le plus fort pouvait se réaliser grâce à Torvald. Qu’il le méritait après tout ce qu’il avait fait pour son aînée et pour toute sa famille. C’était le juste retour des choses. Elle était même fière de son petit frère. Et pourtant, son départ allait forcément la marquer, même si c’était pour une bonne cause. Avec cet homme qui l’avait sauvé, il était définitivement entre de bonnes mains pour pouvoir accrocher à son rêve. Elle le laisserait filer, bien entendu. Le poussant même à accepter cette offre s’il allait émettre une réserve pour rester avec sa famille. C’était une chance qui lui était proposée. Il se devait de la saisir.

La petite conteuse était ravie de voir ces sourires sur le visage de cet homme qui portait pourtant ces marques d’un combat sanglant. Comme si, après ces combats venaient des temps plus légers. Sans doute avant de reprendre les armes.. Mais ça, la brunette préférait ne pas y penser pour le moment. Le ciel était sombre et quelque chose lui soufflait l’idée que ce n’était que le début. Une chance de m'avoir à tes côtés je ne suis pas sur pour ça! Arquant légèrement un sourcil tout en le regardant d’un œil bien plus léger, elle s’amusait presque de cette remarque. Bien sûr que si, c’en était une. Il l’avait sauvé, devoir ou non. Et ça, ce n’était pas tous les chevaliers qui pouvaient se vanter d’avoir acquis cette place de sauveur dans la tête de la jeune femme. Mais ma porte te sera toujours ouverte Camelya, pour quoi qu'il se passe! Appréciant ces paroles d’une sincérité éclatante, la petite brune ne le lâchait pas du regard, tant sa présence la rassurait. Et pourtant, elle n’avait pas à craindre une nouvelle attaque. Mais, c’étaient les vestiges de ce courage dont il avait fait preuve pour venir la secourir. Haussant légèrement les épaules, elle n’hésita pas à lui répondre. Cela vaut pour toi aussi. Besoin d’un vêtement, de parler, d’échanger.. Elle était là et il savait bien évidemment où la trouver n’étant jamais bien loin et ne sortant jamais des murs de la ville. La brune l’écoutait alors parler de ce Keloh qui avait eu un beau rôle dans cette histoire, lui aussi. Peut-être le croisera-t-elle un beau jour à Castel-Bois ? Elle eut un petit sourire en l’entendant en parler. Durant leur fuite, ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de faire connaissance, lui étant bien trop concentré à mener sa mission à bien, et elle, à toutes ces sombres pensées.

Enfin, c’était le moment de lui donner cette chemise, spécialement faite pour son sauveur. Camelya se plaisait à le regarder effleurer ce tissu tout en observant le travail qu’elle avait fait dessus. Au moins, ces petits présents l’occupaient lorsqu’elle ouvrait les yeux en pleine nuit, incapable de poursuivre ses rêves. Mais, ce n’était pas le moment d’y penser. Le sourire de Torvald était si contagieux. Camelya tu n'avais pas besoin, c'était mon devoir! Haussant légèrement les épaules, une nouvelles fois, la brunette répondit aussitôt. Devoir ou non, il en reste que tu as mis ta propre vie en jeu pour nous sauver, ma famille et moi. Heureusement que tu t’en es bien sorti. Je n’aurai pas accepté que tu perdes la vie en venant me chercher. Cela m’aurait rendue coupable face à ton sort, mais aussi dans les yeux de Marianne. Et ça, cela lui aurait été tout simplement insupportable. La conteuse préférait ne même pas y penser. Ils se devaient, tout deux, d’être ensemble. Et non pas séparé par une lame en plein cœur. La petite fleur était plus que ravie face à la réaction plus que positive de Torvald sur cette chemise. Il semblerait qu’elle avait vu juste, et qu’elle lui convenait tant sur la couleur que sur le fin travail l’accompagnant. Hochant la tête en signe d’accord lorsqu’il lui disait qu’il allait l’essayer de suite, la brunette détourna son attention vers cette chemise rouge. Elle espérait tellement la voir porter un jour.. Mais que par Lui, par personne d’autre. Ainsi, elle laissait le chevalier dans cette pièce se changer tranquillement, son attention étant dévouée à bien autre chose. Ce n’est qu’en l’entendant dire : Alors, suis je beau? que la petite brune se retourna pour le regarder alors vêtu de cette chemise qu’elle lui offrait. Qu’est-ce qu’elle appréciait de voir ses pièces portées avec un tel sourire. Le plus beau des sauveurs, sans l’ombre d’un doute. Dit-elle amusée par sa question, tout en se rapprochant de lui, son regard scrutant les moindres détails de cette étoffe. La dame des lieux ne me contredira pas. Camelya était plutôt fière du résultat tant elle allait comme un gant à ce chevalier. Il le méritait tellement.. Et encore, ce n’étaient finalement que de simples bouts de tissus mis bout à bout.


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Camelya ♦ Torvald

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T
orvald avait passé des jours seul dans sa chambre à penser à tout ce qu'il c'était passé ces quelques jours, tout c'était chamboulé à cause de cette stupide guerre que les Fer-nées avaient provoqués pour on ne sait qu'elle raison. des vies avaient été enlevée et beaucoup avaient été séparés de tout ce qu'ils aimaient juste pour une question de pouvoir ou de faire couler le sang, jamais il ne comprendrait pourquoi les humains se faisaient ça et il ne voulait pas vraiment comprendre enfaite. Il avait toute son enfance espéré qu'un jour tout s'arrangerait et que les guerres s'arrêteraient sans que personne ne s'y oppose mais malheureusement il savait au fond de lui que tout ça n'était un rêve d'enfant qui ne se réaliserait jamais, il était le seul à ne pas vouloir tuer des gens en tant que Chevalier, l'horreur de la vue du sang et du regard d'âme perdu quand on tuait quelqu'un était tout ce qu'il détestait au monde mais c'était son métier de protéger les gens et voyant la femme qu'il avait réussi à sauver en face de lui arrivait à lui redonner espoir et c'est tout ce dont il avait besoin en ce moment, un peu d'espoir pour Westeros.

Repensant doucement à Marianne il se demanda soudainement ce qu'elle était en train de faire, aider son peuple et résoudre les problèmes comme elle savait si bien le faire. Castel Bois était entre de bonne main et il le savait, elle était forte même après ce qu'elle venait d'endurer, Marianne arrivait encore à trouver le courage de faire tout ce qu'elle était en train de faire pour Castl-Bbois et les réfugiés de Beaumarché. Il l'admirait souvent en secret comme beaucoup de gens mais il était comme possessif quand il pensait à elle ce qui était normal pour un homme qui aimait une femme en silence depuis autant de temps sachant pertinemment qu'elle ne serait jamais réellement à lui malheureusement mais l'espoir faisait vivre et c'était tout ce qui arrivait encore à le faire espérer d'un avenir avec sa Dame. Retrouvant ses esprit ou moment ou Camelya répéta ce qu'il venait de dire il laissa apparaitre un sourire sachant très bien qu'elle avait compris ou il voulait en venir en ayant dit ça mais Torvald ne savait pas si il pouvait se confier entre ses murs, tout le monde surveillaient tout le monde en ce moment et il ne voulait pas que son amourette remonte jusqu'aux oreilles de l'Oncle de Marianne ne voulant pas attirer d’ennui à la femme qui avait prit son coeur, mais observant la jeune femme qui était face à lui il voulait se confier, dire tout ce qu'il avait au fond de lui à quelqu'un et savoir ce que cette personne en pensait. Voyant le sourire de Camelya s'étirer il baissa légèrement les yeux en parlant doucement comme ci ce n'était qu'un murmure.

"Marianne est bien plus que la Dame de Castel-Bois pour moi et si je suis revenu ce n'est pas seulement pour ma famille."
Relevant doucement les yeux il les plongea dans ceux de Camelya laissant un sourire étirer ses lèvres. "Mais même avec ton air surpris Camelya je suppose que tu le savais déjà!"

Ce n'était pas un reproche qu'il venait de lui dire bien le contraire il était même content de savoir que Marianne avait parlé de lui, il comptait à ses yeux et rien que de penser à ça il sentait son coeur se réchauffer comme ci Marianne était face à lui et qu'elle lui avouait à nouveau l'aimer en retour comme jamais elle n'avait aimé personne. Il savait que beaucoup d'hommes avaient tournés autour de sa Dame pendant son absence et savoir qu'aucun n'avaient réussi à combler son coeur le rendait plus que joyeux, il avait été le seul mais Torvald voulait savoir depuis combien de temps elle l'aimait sans jamais lui avoir dit. Ils avaient été tout les deux tellement fier que jamais ils ne ce l'étaient avoués et voilà qu'il avait fallu d'une blessure pour que deux coeurs s'ouvrent enfin mais Torvald savait que si c'était à refaire il le referait rien que pour le baiser volé sous cette tente.

Je … C’est vrai. Il.. Y a bien quelqu’un à qui je tiens plus que je ne le devrais.

Au moment ou Torvald avait osé lui dire la phrase il vit le regard de Camelya changer et ses joues devenir de plus en plus rouge, il savait à ce moment là qu'il avait touché une corde sensible mais en parler était des fois bien mieux de se renfermer et il le savait très bien vivant la même expérience que Camelya en ce moment même. La tunique rouge posée délicatement sur la table devait surement être un présent qu'elle allait lui offrir, mais qui était il ? et ou était il? des tonnes de questions étaient en train de se poser dans sa tête mais Camelya avait déjà trop subit ces derniers temps, il fallait la laisser un peu respirer et au lieu de poser des tonnes de questions il laissa son regard plonger dans le sien avant de lui dire sincèrement.

"N'attend pas trop longtemps Camelya pour lui avouer."

Et il avait très bien de quoi il parlait, avec Marianne il avait vécu l'attente infernal de savoir si elle aussi éprouvait les mêmes sentiments que lui et l'attente et quelque chose qui nous tue petit à petit en silence et ce n'était pas la meilleure chose pour la jeune femme qui était face à lui. Laissant la discussion partir sur autre chose pour laisser respirer Camelya il laissa un petit rire sortir d'entre ses lèvres au moment ou elle lui avoua que sa porte aussi était grande ouverte pour le jour ou il en aurait besoin, il était content de compter Camelya parmi ses amis mais aussi en tant que confidente qui comprenait tout sans qu'on ai besoin de lui faire un dessin. Les deux étaient en train de sourire et on pouvait y lire des vrais sourire sincère ce qui changeait de d'habitude, Torvald avait l'habitude de prendre des airs heureux et éviter qu'on ne lui pose trop de question sur ce qui n'allait pas mais il ne voulait pas en parler à n'importe qui. Il venait de le faire avec Camelya mais elle n'était pas comme les autres, on pouvait lire dans son regard quelque chose de rassurant et en même temps tellement d'émotion qu'il avait envie de la prendre dans ses bras pour lui montrer que maintenant tout allait bien mais il ne le fit pas en respect à l'homme qu'elle aimait et peut être aussi par pudeur car Torvald n'était pas habituellement un homme qui montrait ses émotions aussi facilement.

Devoir ou non, il en reste que tu as mis ta propre vie en jeu pour nous sauver, ma famille et moi. Heureusement que tu t’en es bien sorti. Je n’aurai pas accepté que tu perdes la vie en venant me chercher. Cela m’aurait rendue coupable face à ton sort, mais aussi dans les yeux de Marianne.

"Marianne ne t'aurais pas rendu coupable de mon sort Camelya, ce sont des choses que nous ne contrôlons pas."


Avec un petit sourire il se tourna et vit qu'elle faisait de même pour essayer la chemise qu'elle lui avait faite, il n'avait que très rarement des cadeaux et se sentait comme un enfant qui avait été gentil et dont on lui offrait un présent. Tout fier dans sa nouvelle chemise il laissa un grand sourire s'installer sur son visage avant d'écouter ce qu'elle était en train de dire.

Le plus beau des sauveurs, sans l’ombre d’un doute. La dame des lieux ne me contredira pas.


Faisant un petit tour sur lui même et inspectant la chemise il vit tout les petits détails qui avaient dut mettre du temps à réaliser. Il se sentait très fier de pouvoir porter une création comme celle ci et n'arrivait pas à arrêter de sourire comme un abruti.

"Je suis beau surtout grâce à la tunique enfaite."
Lui faisant un clin d'oeil il continua doucement à parler. "Et je demanderais à Marianne son avis alors pour voir si elle serait capable de te contredire, maintenant Camelya aux doigts de fées puis-je espérer avoir un calin en toute amitié pour te remercier de ce magnifique présent?"


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   So, let hope rise and darkness tremble.

S
i seulement il était possible de remonter le temps.. Cette attaque aurait été évitée, son innocence épargnée et son coeur ne serait pas mis à sang tel qu'il pouvait l'être à ce moment-là. Si la blessure de sa cuisse n'était rien comparée à celle qu'elle ressentait au plus profond d'elle, la petite couturière devait pourtant s'efforcer de panser ce coeur ayant déjà trop souffert pour ses quelques années d'existence. Dire qu'elle avait encore la vie devant elle.. Entre la disparition de son père et l'impact que cela avait eu sur sa mère notamment, puis maintenant, au sujet de cet homme -le seul d'ailleurs !- à avoir réussi l'exploit de s'approprier le coeur de cette demoiselle dont le sort l'inquiétait, il fallait reconnaitre qu'il en avait déjà vécu bien des choses. Heureusement qu'elle était conscience que cette nouvelle écorchure en elle se transformerait, un jour, en une force la rendant tellement plus mature et plus sûre d'elle. Même si le combat était difficile, la fleur de Beaumarché était bien décidée à ne pas se laisser aller. Elle avait réussi à relever la tête, elle réussirait une fois de plus. Un jour, ce courage qu'elle s'efforçait de ressembler serait récompensé, elle le savait et ne cessait de se le répéter pour s'en convaincre. La question qui demeurait et qu'elle était en droit de se poser était pourtant si simple : quand ? , car même si elle n'était pas forcément la patience incarnée, Camelya s'avouait qu'il lui était bien difficile de garder le cap de ses nobles pensées. Elle n'était pas seule. Marianne, Torvald, Ayden, sa mère .. Tous étaient là pour l'aider. Et pourtant, elle n'acceptait l'aide que de deux d'entre eux. Sans doute savait-elle qu'ils étaient les alliés les plus précieux dont elle disposait à présent. Même si elle savait qu'elle n'était de loin pas la personne la plus à plaindre face à tout ce qui s'était passé n'ayant pas perdu de proches ce fameux jour, elle demeurait tout de même fragilisée par ces coups qu'elle accusait. Cette course au pouvoir menant à des guerres et des conflits était véritablement teintée d'un accent étrange, qui lui était si étranger qu'elle ne pouvait pas le comprendre. A croire qu'ils ne prêtaient aucune importance à ces nombreuses vies qui patissaient de cette lutte acharnée. Qu'elle n'ait jamais la personne à l'origine de l'attaque de Beaumarché devant elle. Cette dernière risquerait de passer un très, très mauvais moment tant elle irradiait d'une rage folle. Si elle avait réussi à arracher la vie de ce Fer-Né à l'origine de cette cuisse douloureuse, pour la première fois de sa vie, la brunette en venait presque à s'en féliciter tout en espérant qu'il ait bien eu le temps de voir sa vie défiler devant ses yeux. Elle ne l'avait pas loupé, il y avait des chances qu'il ne s'en soit pas sorti, et par tous les Dieux, ce qu'elle l'espérait !

Et les voilà à parler de cette douce et belle Marianne. La couturière avait tellement de souvenirs  de sa jeunesse en compagnie de cette amie qui avait toujours été là pour elle. Une preuve récente ? Le simple fait qu'elle ait pensé à Camelya en voulant la mettre en lieux sûr, envoyant même pour cette tâche l'un des chevaliers pour lequel elle a le plus d'estime. Sans doute savait-elle qu'il ne faillerait pas. Rapidement et même sans vraiment le vouloir, la conversation avait glissé vers un terrain un peu plus instable, réveillant et appelant certains sentiments sincères qui n'étaient encore que naissant de vérité. Marianne est bien plus que la Dame de Castel-Bois pour moi et si je suis revenu ce n'est pas seulement pour ma famille. Mais même avec ton air surpris Camelya je suppose que tu le savais déjà. Inutile de lui mentir. La petite fleur fit un petit signe de tête pour approuver la fin de sa réplique. Bien entendu qu'elle le savait. La brunette en avait entendu des choses depuis son retour à Castel-Bois, allant même jusqu'à penser que cette histoire-là était la plus belle. Sans doute fondait-elle son propre espoir au travers cette idylle entre Marianne et Torvald, se disant finalement que oui, ce pouvoir dont elle pensait peu avant existait toujours malgré ces conflits aux portes du quoditien. Tout en répondant au sourire de cet homme, la conteuse en rajouta.. Et pour elle tu es bien plus qu'un chevalier. Si elle avait mieux connu cette personne, elle aurait même ajouté avec une pointe d'humour un mais je suppose que tu le savais déjà, pour reprendre ses termes exactes. Je suis bien consciente de ces contre-temps et ces possibles problèmes qui se dressent devant vous. Mais comme je lui ai dit, cela ne peut que renforcer ce que vous ressentez l'un pour l'autre tant c'est.. Réciproque. Ce dernier mot avait presque été arraché de force de la bouche de la petite couturière tant elle comprenait leur situation. Encore que pour eux, c'était déjà bien différent. L'amour de l'autre n'était ainsi plus un mystère. La brunette devait bien reconnaitre qu'elle était ravie de se sentir presque privilégiée sur les autres personnes de ce domaine, les deux protagonistes de cette histoire n'ayant pas grandement hésité à venir se confesser devant cette oreille attentive qu'elle leur prêtait de bonne grâce. Malheureusement, elle ne pouvait pas faire grand chose de plus pour voir cette idylle devenir plus vraie qu'elle ne l'était. C'était à eux et à eux seuls, de trouver un moyen pour contourner et braver cette obscurité. La petite couturière avait foi en eux. Elle savait très bien que l'amour, le vrai, pouvait décupler des forces jusqu'alors inconnues. Et, connaissant Marianne tout autant qu'elle commençait à connaître cet homme face à elle, la petite brune ne prenait pas de gros risques à avancer que leur bonheur à deux n'était plus qu'une question de temps. Cette période sombre qui s'annonçait et dont le début avait été donné à Beaumarché, ne laissait pas vraiment présager des prochaines années de paix, bien au contraire. Une richesse demeurait cependant, si belle, et elle tendait les bras à ces deux amis liés par le coeur. L'attachement pour un autre de manière véritable pouvait être une échappatoire dans ce futur obscurci par la folie des uns et l'ego des autres. Camelya, en dépit des récents événements, demeurait cette âme rêveuse en quête du meilleur en chacun, si bien qu'elle crût en ce pouvoir du coeur. Une force qui allait faire la différence à un moment ou à un autre, c'était évident.

Et après Marianne, s'était au tour d'Isendre d'être au coeur des échanges. Evidemment, la fleur de Beaumarché se doutait que ce chevalier ne connaissait pas l'identité de cet homme hantant ses pensées, berçant son âme et ayant conquis son coeur. Peut-être que Marianne lui en a touché quelques mots. Et pour ça, la brunette ne pourrait même pas lui en vouloir. Mais non, il ne semblait pas en savoir plus que ce qu'elle lui avait dit ces dernières minutes. Ou alors, peut-être le cachait-il. Ren que le fait de penser à lui réchauffait toute sa personne, tant est si bien qu'elle se sentait revivre, tout simplement, rien qu'en imaginant ce sourire si timide et son regard bienveillant sur elle. Le savoir loin d'elle, imaginer même qu'il n'était plus de ce monde, lui avait fait ouvrir les yeux sur ce sentiment qu'elle n'avait jamais connu auparavant. Être éloignée de lui de la sorte révélait enfin à ses yeux toute cette importance dont il s'était accaparé dans sa vie. Ah, si elle l'avait su plus tôt.. Camelya gardait sa tête basse, trop rongée par l'inquiétude de ne plus le revoir. N'attend pas trop longtemps Camelya pour lui avouer. Se mordant la lèvre tout en détournant le regard, cette simple phrase résonna dans la tête de la jeune femme. Bien entendu, il avait raison. Et ça, elle le savait parfaitement tant le poids de ce remord de n'avoir pas osé lui dire ce qu'elle pensait de lui était important et bien présent. Mais, entendre cet homme lui dire tout ça la confortait terriblement dans ce sentiment de regret. Et si c'était déjà trop tard ? S'il n'était plus, rappelé auprès des Dieux.. Presque résignée face à ce remord qui lui tordait le ventre, la belle avoua finalement. Même en voulant lui dévoiler qu'il est celui pour qui mon coeur bat.. Je suis loin de pouvoir mériter d'avoir une place, aussi petite soit-elle, dans son coeur. Dit-t-elle presque dans un murmure, baissant à nouveau sa tête. Même en étant un fils illégitime, il restait le fils de Criston Desdaings, si beau.. Que pourrait-il trouver à une petite couturière comme elle ? Son regard se brouilla quelque peu alors qu'elle luttait pour ne pas laisser échapper cette perle menaçant sa joue. Il le fallait pas.. Sinon elle risquait de ne plus s'arrêter. La fatigue de ses nuits écourtées, cette faim qu'elle ne connaissait plus la rendaient plus sensible et fragile qu'elle ne l'était de base. Et plus les jours passaient, et moins ça allait en s'arrangeant. Cette tristesse était la sienne, et la brunette était prisonnière de ce secret qu'elle avait voulu garder pour elle-même comme si elle était de taille à l'affronter seule. Là, au moins, la petite fleur comprenait que pour s'épanouir et redevenir celle qu'elle avait été, elle allait devoir s'ouvrir un minimum et laisser le Soleil redorer ses couleurs ternies.

Vient ensuite ce sens du devoir qui avait animé ce courageux chevalier pour venir la sauver des flammes de la bâtisse, mais aussi d'une lame d'un Fer-Né. Tous ces sujets de conversation si divers s'enchainaient tranquillement, alors que les sourires refirent surface. Cette situation-là la jeune femme l'avait déjà vécue il n'y a pas si longtemps que cela. Une nouvelle fois, Torvald rappela Camelya de ses rêveries. Marianne ne t'aurais pas rendu coupable de mon sort Camelya, ce sont des choses que nous ne contrôlons pas. Une fois de plus, il avait raison dans le fond. Elle ne me l'aurait pas dit, non. Mais je sais que ta perte lui aurait été aussi dévastatrice qu'une lame dans le coeur. Finit-elle par lui avouer, retrouvant son petit sourire habituel. Ce n'était de loin pas un mensonge d'ailleurs, tant elle avait perçu l'inquiétude de sa grande amie dès l'arrivée du chevalier au campement des Harlton.

Bien entendu, la couturière respectait l'intimité de chacun, si bien que se retourner pendant les essayages était devenu une vraie habitude. Pendant ce bref instant, la brunette réfléchissait à tellement de choses.. Et lorsqu'elle s'était retournée pour voir la belle chemise sur le chevalier, un sourire irradiait son visage tant elle lui allait bien. Je suis beau surtout grâce à la tunique enfaite. Et je demanderais à Marianne son avis alors pour voir si elle serait capable de te contredire, maintenant Camelya aux doigts de fées puis-je espérer avoir un calin en toute amitié pour te remercier de ce magnifique présent? Qu'elle était heureuse de voir cette chemise aller comme un gant sur cet homme qui la méritait tellement.. D'accord, ce n'était que du tissu. Mais les petites mains habiles de la petite brune s'étaient tellement appliquées.. Oui, elle s'était bien donnée pour cette chemise et pour la robe de Marianne, bien entendu. Et que dire de cette autre chemise rouge qu'elle couvait du regard telle une petite merveille alors qu'elle n'était même pas parfaitement terminée. Non, elle prenait son temps. Sortant du silence, elle lanca avec le sourire. Si je peux me permettre.. Tu la portes à merveille. Commenta-t-elle simplement, toujours avec son petit sourire étant tellement ravie de son travail. Et tout en imaginant la tête de Marianne en le voyant ainsi vétu, elle ajouta. Si elle ose te dire le contraire, je m'occuperai personnellement de son cas. Menaca la brunette avec ses lèvres étirées au possible. Ce n'était de loin pas une menace envers sa grande amie, bien au contraire. Cette simple parole emplie d'humour était telle une preuve de leur grande amitié. Et tout en faisant un petit signe de tête pour approuver cette sorte de demande, la demoiselle se fraya un chemin vers ces bras rassurants qui l'avaient sauvés, sans doute plus d'une fois en se souvenant de ses paroles.

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Camelya ♦ Torvald

Sauvée & Sauveur
P
arler de Marianne ouvertement comme il était en train de le faire avec Camelya lui faisait étrangement bizarre faisant toujours attention de ne pas montrer les sentiments qu'il éprouvait pour la jeune femme était devenu comme une habitude pour Torvald mais Camelya n'était pas n'importe qui et au fond il sentait très bien qu'il pouvait lui faire confiance et qu'elle savait déjà beaucoup de choses sur les deux là même si elle essayait de faire semblant que non. Il se sentait flatté de savoir que sa Dame avait parlé à son amie d'enfance de ses sentiments qu'elle avait à son égard, c'était comme ci il avait rêvé de tout ça jusqu'à maintenant, de l'amour qu'éprouvait Marianne pour lui et le baiser volé qui c'était déroulé sous une tente mais non il ne rêvait pas bien au contraire. La vie avait changée grâce à tout ça et c'était comme ci il c'était sentit revivre après tout ce qu'il avait enduré, une blessure et tout avait changé mais ca ne le dérangeait pas bien au contraire. Qui aurait put espérer un jour que le coeur de Marianne batte pour lui? Beaucoup d'hommes avaient essayés avant lui sans espoir et sans réponse mais était ce parce qu'elle avait toujours été amoureuse de lui ? C'était des petites questions dont il avait toujours rêvé de poser mais il n'avait jamais sut comment faire. Il restait toujours un Chevalier timide en sa présence, comme ci il était redevenu un enfant alors que depuis le temps il aurait dut prendre son courage pour devenir un vrai homme à ses yeux et non un enfant complétement timide et déboussolé face à un baiser comme celui qu'ils avaient échangés. Chaque soir avant de dormir il revoyait les images dans sa tête et savait qu'il passerait une bonne nuit rien qu'en pensant à tout ça, c'était d'ailleurs ce qu'il était arrivé la nuit dernière et ceci explique donc sa bonne humeur du jour même si il reste blessé et souffrant personne n'arriverait à lui enlever ce sourire, ce sourire amoureux! Au moment ou il lui avoua ce qu'il ressentait vraiment pour Marianne il la vit hocher la tête quand il lui expliqua qu'elle devait déjà savoir tout ça, les femmes aimaient bien parler entre elles et connaissant Marianne elle n'aurait pas put garder un tel secret toute sa vie juste entre elle et moi, il fallait avouer que lui aussi aurait aimé en parler à quelqu'un et expliquer tout ce qu'il ressentait, tout ce qu'il avait sur le coeur et tout ce qu'il voulait faire avec Marianne, des projets d'avenir qui ne se réaliseront peut être jamais mais qui le rendait tout de même heureux.

Et pour elle tu es bien plus qu'un chevalier. Je suis bien consciente de ces contre-temps et ces possibles problèmes qui se dressent devant vous. Mais comme je lui ai dit, cela ne peut que renforcer ce que vous ressentez l'un pour l'autre tant c'est.. Réciproque.

Entendant cette phrase sortir d'entre les lèvres d'une femme comme Camelya lui fit le plus grand bien, c'était comme ci elle venait de lui avouer quelques choses qu'il savait déjà bien sur mais l'entendre dire de quelqu'un d'autre que Marianne ou même lui le rendait tout ce qu'il y avait de plus heureux. Il aimait espérer qu'un jour il arriverait à demander sa main auprès de son Oncle mais avant ça il fallait essayer de l'éblouir et ce n'était pas juste avec ce qu'il avait fait en sauvant Camelya et sa famille qu'il allait pouvoir le faire. Il se demandait souvent si il était resté la bas essayant de se battre ou au moins de ramener la famille noble que ce serait il passé? L'aurait on remercié en lui offrant la main de Marianne? Il ne savait pas malheureusement et ne saurait jamais car tout ça appartenait au passé et il fallait qu'il se concentre sur le présent et surtout l'avenir, savoir ce qu'il allait devenir. Replongeant son regard dans celui de la couturière il répondit doucement essayant de réfléchir à chaque mots qu'il était en train de dire.

"On essayera de surpasser tout ces contre temps et même si ca ne sera pas facile j'ai confiance au destin et je me battrais pour elle."

Il savait que ce qu'il disait était seulement la vérité car il voulait y croire, croire que même sans nom il pouvait arriver à conquérir la femme qu'il aimait alors que les mariages d'amour étaient tous très rare il voulait penser que Marianne et lui seraient un des rares. Ce n'était pas parce qu'il était né d'un père forgeron sans nom qu'il devait abandonner tout espoir un jour de pouvoir avouer au monde entier que la femme qu'il aimait était Marianne et qu'il voyait un avenir avec elle. Torvald sentait au fond de lui que Camelya comprenait tout ce qu'il était en train de dire, il comprenait souvent les femmes sans savoir pourquoi mais la lueur dans ses yeux laissait présager qu'elle aussi aimait quelqu'un de haut placé et qu'elle avait exactement le même problème que lui, elle n'avait pas de nom et était seulement une couturière mais il avait confiance aussi en cette jeune femme qui avait réussi à arriver ici en vie sans l'aide de personne, elle était forte et pouvait se battre pour ce qu'elle voulait. Il le savait et le sentait. Alors qu'il venait de lui avouer de ne pas attendre trop longtemps il la vit baisser la tête et lui répondre en même temps tellement doucement qu'il essaya de se concentrer pour tout entendre.

Même en voulant lui dévoiler qu'il est celui pour qui mon coeur bat.. Je suis loin de pouvoir mériter d'avoir une place, aussi petite soit-elle, dans son coeur.

Il voyait très bien qu'elle était en train de craquer et que des larmes commençaient à s'entasser dans son regard, avec une petite grimace il se releva et avança jusqu'à elle pour s'agenouiller devant elle et à nouveau remonter son visage pour pouvoir plonger son regard dans le sien et avant de commencer à parler il laissa un petit sourire apparaitre sur son visage tout en essuyant une petite larme qui venait de s'échapper du regard de Camelya.

"Je me doute que cet homme doit être quelqu'un de haut placé pour que tu doute comme ça Camelya et je suis comme toi, quelqu'un sans nom né d'un forgeron qui ne pensais pas qu'un jour Marianne poserait les yeux sur moi alors bat toi pour ce que tu aimes, bat toi pour lui montrer qui tu es vraiment et que tu n'es pas juste une couturière. Et si jamais il ne vient pas à Castel Bois de lui même alors je le ramènerais moi par la peau des fesses pour que tu puisse lui montrer que tu es une battante." Laissant son sourire s'élargir il continua aussi doucement qu'il avait commencé à parler. "Tu n'es pas n'importe qui Camelya, sinon tu n'aurais jamais réussi à te battre pour arriver seine et sauf jusqu'ici."

Il se releva doucement sans jamais la quitter une seule fois du regard pour être sur qu'elle n'allait pas pleurer et que tout ce qu'il venait de lui dire allait être imprégné dans sa tête à tout jamais. Dans la vie il fallait toujours se battre pour se qu'on voulait et surtout quand on venait dans un monde comme celui de Camelya ou Torvald mais il savait que tout était possible. Le sujet de conversation dériva encore une fois et au moment ou la jeune femme en face de lui laissa une phrase sortir d'entre ses lèvres il sentit son coeur se serrer doucement.

Elle ne me l'aurait pas dit, non. Mais je sais que ta perte lui aurait été aussi dévastatrice qu'une lame dans le coeur.

Il ne voulait pas que Marianne se renferme sur elle même le jour ou il ne serait plus là mais savait que le contraire lui serait tout autant mortelle, une vie sans Marianne lui était impossible et il le sentait au fond de lui, ne sachant pas quoi répondre à cette phrase il leva juste son regard sur la couturière laissant un petit sourire en coin s'afficher pour montrer qu'elle avait raison mais il fit comme si de rien n'était et enfila la tunique essayant de penser à quelque chose de moins triste que la disparition d'un des deux.

Laissant son regard descendre sur la tunique qui tombait parfaitement sur son corps il laissa un grand sourire étirer ses lèvres et la joie ne pouvait pas se cacher dans des moments pareil. Il n'avait jamais eu de vrai cadeau de la part de gens qu'il ne connaissait à peine mais voilà qu'elle venait de le faire et qu'il ne savait plus quoi dire, comme si on venait de le prendre par surprise.

Si je peux me permettre.. Tu la portes à merveille. Si elle ose te dire le contraire, je m'occuperai personnellement de son cas.

Torvald remercia la jeune femme pour le compliment qu'elle venait de lui dire, même si il savait très bien que la tunique y était pour beaucoup il la laissa le complimenter même si répondre que c'était juste grâce au cadeau lui faisait frétiller la langue il fallait qu'il apprenne à ne pas trop répondre et apprécier ce qu'on lui donnait sans ronchonner comme il le faisait d'habitude. Alors qu'il écartait ses bras pour accueillir la jeune femme entre il laissa échapper un rire en pensant à ce qu'elle venait de dire, voir Camelya s'occuper de Marianne serait bien drôle à regarder et il le savait. Caressant doucement son dos pendant quelques secondes il la laissant enfin respirer en reculant de quelques pas et plongeant toujours son regard dans le siens.

"Merci beaucoup pour tout Camelya." laissant un petit arrêt de silence il reprit la parle d'un ton légèrement moqueur. "Mais le jour ou tu t'occupera du cas de Marianne, laisse moi assister à ça je t'en supplie!"


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T
ranquillement, la vie se devait de reprendre son cours. Un élément que la petite fleur de Beaumarché s'évertuait à mettre en oeuvre pour le bien de sa famille, celui de Marianne aussi et le sien. Si elle s'écoutait, à ce moment-là, la brunette ne resterait pas plus longtemps sur place, à Castel-Bois, alors que des gens à Beaumarché avaient sans doute besoin d'elle. Camelya espérait tellement que sa petite Leane s'en était sorti, qu'elle était toujours en vie. Et si tel était le cas, la brunette savait que son père s'était battu au mieux pour protéger sa femme et sa fille. Il y en a certainement même laissé sa vie. Si la fillette avait pu se cacher, la survie de ses parents était tout de même bien mesurée pour la conteuse, qui ne cessait de prendre l'ampleur des conséquences de cette attaque. Leane. Un petit rayon de Soleil qu'elle aimait tellement.. Au point que si la petite était encore bien vivante, il n'y avait aucune hésitation à avoir. Elle vivrait aux côtés de Camelya et des siens. C'était inconcevable de la laisser à son triste sort. Sa mère allait comprendre et appréciait l'enfant elle-aussi, donc à partir de là.. Cette inquiétude n'était qu'une parmis tant d'autres, mais elle y pensait tellement. Pas une journée ne passait sans que cette petite brunette ne fasse irruption dans ses pensées, au même titre qu'Isendre. Dans l'idéal de ce malheur, la couturière espérait tellement qu'ils soient tout deux sains et saufs, à veiller l'un sur l'autre. Ils se connaissaient au moins de vue, Leane étant toujours présente lorsque Camelya livrait ses récits d'aventure et de contes à ses auditeurs habitués. Mais si elle avait perdu ces deux personnes.. Fermant ses yeux une très brève seconde en y pensant pour la millième fois de la journée, la brunette n'était toujours pas sereine. Comme si un mauvais pressentiment la maintenait prisonnière de ses propres tourments. Qu'elle se noyait, qu'elle perdait pieds. Que la lumière se retrouvait écrasée par cette obscurité persistante et aveuglante. Qu'elle n'arriverait sans doute pas à remonter la pente si glissante sans rechuter une fois de plus. Un vrai numéro d'équilibriste que la demoiselle n'était pas certaine de pouvoir assurer sans échouer lamentablement. Sans doute n'était-elle pas, finalement, aussi forte qu'elle ne l'avait pensé.

S'il y avait bien une chose dont elle pouvait tirer une certaine fierté, c'était bel et bien cette confiance qui régnait entre Marianne et elle, tout comme avec Torvald. Tout deux n'avaient pas hésité bien longtemps à se confier à la brunette, qui tâchait de trouver les meilleures paroles, celle ayant le plus de poids possible, pour leur forcer à y croire. Elle agissait un peu selon un mode de pensée tel que : fais ce que je dis, mais pas ce que je fais. Ah, si elle pouvait s'entendre, elle comprendrait sans doute que ce type de discours qu'elle tenait à ses deux amis pourrait l'aider elle-même, à sortir grandie. Mais non, c'était toujours plus simple pour elle de prêcher de sages paroles sans être directement impliqué. Et si elle pouvait servir à un quelconque rapprochement entre eux, la brunette en serait ravie. Pourtant, ce n'étaient que des mots qu'elle leur adressait. Mais de celles qui faisaient chaud au coeur. Cela lui faisait un bien fou de savoir qu'elle pouvait inspirer une telle confiance envers certaines personnes, surtout de celles qui lui étaient importantes. Au moins, elle servait à autre chose qu'à simplement croiser des aiguilles entre elles pour poser des points. On essayera de surpasser tout ces contre temps et même si ca ne sera pas facile j'ai confiance au destin et je me battrais pour elle. Ce simple avoeu fit sourire la petite brune qui ne doutait nullement des paroles du chevalier. Elle savait très bien de quoi il pouvait être capable, et il n'y avait pas de doute à avoir : Marianne serait véritablement en sécurité près de lui. Non, vraiment, pour elle.. Ils étaient faits pour vivre l'un avec l'autre. Il n'y avait qu'à voir cette inquiétude qui avait été si visible dans le regard de son amie au campement, alors que le jeune homme revenait blessé, et cette même crainte bordant son regard les jours qui avaient suivis. Sans vraiment réfléchir à l'importance de ses dires, la couturière n'hésita pas à répondre. C'est beau ce que tu dis. accompagnée de son petit sourire habituel. Même si le chemin de leur bonheur commun était encore long et semé de multiples embûches, il n'en restait qu'ils allaient y arriver. A deux, l'un pour l'autre, l'un avec l'autre. Le simple effleurement de cette pensée-là fit s'accentuer le sourire de la demoiselle qui n'hésita pas bien longtemps à renchérir d'un nouveau : Vous y arriverez, j'ai confiance en vous deux. Une foi incroyable l'éveillait, si bien qu'elle pensait si intensément ces paroles-là, qu'elle était certaine que tout finirait, un jour, par se débloquer pour ses deux amis. Certes, l'oncle de Marianne était très exigeant. Mais Camelya estimait par ses attentes, qu'il souhaitait simplement le meilleur pour sa nièce. Il ne savait que trop bien que ce monde qui était le leur pouvait être dévastateur. Le temps allait leur être précieux. Détournant son regard vers cette fenêtre près de Torvald, elle glissa. Ne me faites pas mentir et prouvez-moi que ce monde dont je rêve existe bien.. D'aussi loin que remontent ses souvenirs, la petite brune avait toujours été des plus rêveuses, se rêvant d'une vie loin des aiguilles, en paix et comblée. Haussant doucement les épaules, elle ajouta de suite .. que la vie n'est pas seulement faite de combat, de feu et de sang. Douce allusion à cette attaque sur Beaumarché, qui n'allait de loin pas être la dernière ces prochains temps. Malgré ces événements, la conteuse se devait de ne pas mettre cette partie d'elle de côté. Non, ce serait une bien terrible erreur à ne surtout pas commettre. Et qui mieux que ses deux amis pour alimenter  ce feux si doux ?

Comme face à Marianne, quelques jours plus tôt, les confidences ne se faisaient pas qu'à sens unique, si bien que la brunette se surprit à évoquer ces quelques éléments bousculés dans sa vie. La survie de cet homme était certainement sa source principale d'inquiétude, une chose qui commençait à la déborder tant la brunette était perdue. En parler à une autre personne de confiance n'était sans doute pas un luxe, et Camelya saisissait cette opportunité. Elle regardait ce chevalier lui ayant sauvé la vie s'approcher d'elle du coin de l'oeil, ne pouvait malheureusement pas soutenir ce regard. Elle s'y força cependant lorsque Torvald lui fit relever la tête pour croiser son regard, une fois de plus. Ses mains se jouaient des manches de sa robe dans un geste prouvant certainement sa crainte. Je me doute que cet homme doit être quelqu'un de haut placé pour que tu doute comme ça Camelya et je suis comme toi, quelqu'un sans nom né d'un forgeron qui ne pensais pas qu'un jour Marianne poserait les yeux sur moi alors bat toi pour ce que tu aimes, bat toi pour lui montrer qui tu es vraiment et que tu n'es pas juste une couturière. Et si jamais il ne vient pas à Castel Bois de lui même alors je le ramènerais moi par la peau des fesses pour que tu puisse lui montrer que tu es une battante. La conteuse l'écoutait, bien entendu. Elle en était même à se mordre la lèvre lorsque le chevalier face à elle lui disait qu'elle devait se battre. N'était-ce pas une lutte vaine, pourtant ? Son coeur se figea un bref instant étant comme surpris face à cette sombre pensée. Tout en arborant un petit sourire à la fin de sa réplique qui eut le don d'amuser la brune, elle se demandait bien si elle avait vraiment quelque chose à prouver et si oui, si elle était en mesure de le faire. Le sourire de Torvald était pourtant contagieux. Alors qu'elle essayait de rassembler ses pensées à ce sujet, elle entendit la voix de Marianne lui répéter ce qu'elle lui avait dit. Dès lors que votre route viendra à se croiser laisse ton cœur lui parler. Ne le retiens pas, ne le tourmente pas avec des non dits, libère le.. Ces paroles que sa soeur de coeur avaient eues ne cessaient d'investir la moindre pensée de la petite couturière. Elle y pensait du matin au soir, de son réveil à son coucher. Elle en rêvait même. Est-ce que c'était la meilleure solution qui s'offrait à elle ? Etait-elle encore en droit d'y rêver ? Après tout, plus elle y pensait et plus elle craignait de voir cet espoir d'évanouir à jamais.. Tu n'es pas n'importe qui Camelya, sinon tu n'aurais jamais réussi à te battre pour arriver seine et sauf jusqu'ici. Essayant de fuir le regard du chevalier sans y arriver, la brunette haussa ses frêles épaules. Complètement perdue.. Haut placé.. C'est même peu dire. Il est le fils de Criston Desdaings, quoique certains en disent. Elle se gardait bien de lui dire qu'elle n'était pas sûre de le mériter, ni même d'être suffisamment forte pour cette lutte. Sans doute laissait-elle plâner volontairement le doute sur l'identité de cet homme sur les deux fils de ce fameux Desdaings. Tu as certainement raison. Finit-elle par avouer, essayant de s'en convaincre. A quoi bon se bercer d'illusions. Les faits étaient tels que même les Dieux semblaient vouloir l'éloigner de lui. Elle y pensait souvent .. Et si elle abandonnait cette lutte, est-ce que tout irait mieux pour elle ? Est-ce qu'enfin, elle pourrait à nouveau retrouver son sourire qui lui faisait tant défaut ? C'était certainement une possibilité à envisager finalement. Camelya ne laissa aucun mot lui échapper quant à cette possibilité-là, la taisant pour tenter de ne pas y penser.

Enfin, grâce à cette dague et cette chemise, l'esprit de la brune s'allégeait à nouveau, comme si changer ce sujet allait lui faire du bien. Bon, évidemment, elle ne regrettait pas d'en avoir parlé à cet homme qui n'était, peut-être bien, de pas si mauvais conseils que cela. La brunette allait y réfléchir, ajoutant ses paroles à celles de Marianne. Sans doute trouvera-t-elle le courage nécessaire pour lui faire relever la tête. En tout cas, cette chemise confectionnée de ses petites mains était juste parfaite sur lui et ça, ça la faisait sourire. Tellement. Il n'y avait même pas énormément de choses à reprendre. Quasiment rien en fait. L'oeil avisé de la demoiselle avait une fois de plus bien frappé. Si certains excellaient dans l'art des lames, Camelya, elle, pouvait se vanter d'avoir un oeil si aiguisé que les retouches nécessaires étaient quasi inexistantes. Cette étreinte qu'il lui offrait lui faisait un bien fou, même si la brune faisait bien attention à ne pas réveiller sa douleur. Merci beaucoup pour tout Camelya. Accueillant son remerciement par un nouveau sourire, elle n'hésita pas à lui répondre. Tu n'as pas à me remercier pour cela. Je te l'offre avec grand plaisir. Le petit silence qui suivait n'était de loin pas lourd. Camelya se contentant de laisser son regard passer du chevalier à cette chemise dont elle était bien fière. Mais le jour ou tu t'occupera du cas de Marianne, laisse moi assister à ça je t'en supplie! Laissant un petit rire lui échapper, la couturière haussa ses épaules, amusée, tout en répliquant. Tu seras prévenu. Mais pour cela, encore faut-il qu'elle trouve que cette chemise ne t'habille pas correctement. Ce dont je doute profondément. Et elle était véritablement sûre d'elle, pour l'une des rares fois depuis ces jours sombres. Non seulement parce qu'elle te va très bien, sans vouloir me vanter pour cet ouvrage. Mais simplement parce qu'elle t'aime. Et que quoi que tu puisses porter, elle te considérera toujours comme l'élu de son coeur. Un léger sourire s'empara de ses lèvres, tant ces paroles-là étaient mesurées et justes.

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