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Event 2 ♦ Ouvrir la cage aux dragons
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« Ouvrir la cage aux dragons. »
All & Viserys
Voilà qu'un bonheur éphémère se risque a s'installer peut à peut dans mon esprit. Un bonheur simple. Léger. Il ne concerne évidement pas mes deux épouses puisque les choses ne se passent pas comme je l'ai prévu avec elle. Daenerys est silencieuse comme une muse peinte sur un tableau de soie. Par instinct, je sais cependant qu'elle porte aujourd'hui mon héritier tant désiré. Un héritier légitime qui conservera le sang pur de la maison Targaryen. Qui conservera l'âme d'un dragon véritable. Rhaenys, quant à elle, est la haine incarnée. Elle ne ploie pas encore sous mes menaces, sous ma puissance, mais je sens que quelque chose s'est fissuré en elle. D'après moi, ca ne fait que commencer. Non, ce bonheur concerne une toute autre personne que je protège plus que moi même. Elle est l'amour perpétuelle de mes journées et de mes nuits. Un amour dangereusement indispensable à ma vie. Elle est ma faiblesse, et je sais quelque part qu'il faudra que je l'abandonne un jour, pour la protéger, pour la sauver. Devrais je dire pour les sauver. Car une petite graine pousse également en elle, et se transforme peu à peu en le fruit véritable d'un amour interdit.
Ancré dans un de ces sommeils rares. Profond et réparateur. Je suis installé confortablement dans mon lit de soie rougeâtre. Plongé dans un rêve embrasé par les flammes d'un puissant dragon. Tout Westeros danse et chante pour ma gloire, et le fantôme de mon père disparaît avec les lèvres étirés par un rictus de satisfaction. Il me laisse enfin en paix, il me libère de mon mal, il me libère de lui. Un rêve que j'ai déjà observé dans les flammes de R'hllor. Un rêve qui, je sais, deviendra un jour réalité.
Une douce chaleur attire mon attention et me tire de mes songes. J'ouvre à peine les yeux en laissant échapper une légère plainte d'entre mes lèvres.
Tandis que je me tourne un peu plus vers elle, une main baladeuse va alors tendrement se poser sur son genoux et glisser sur l'intérieur de sa cuisse, sous le tissus de sa robe. Sa peau est d'une douceur incroyable, et elle n'est rien comparé à sa température. Elle semble en chaleur. Bouillante, embrasée. Embrasée!?! C'est la voix familière de Melisandre qui me confirme ma soudaine prise de conscience et me fait sursauter. J'ouvre grand les yeux en retirant ma main pour me redresser, et prendre appuie sur mes bras.
La jeune femme est assise là, sur mon lit. Son visage est à peine éclairé par une petite chandelle, tandis que ses yeux semblent épris d'une toute autre flamme. Mon cœur s'est emballé dans des bonds si violent qu'il semble vouloir déchirer ma poitrine. Qui sait, peut être que la jeune femme a des instincts primaires à satisfaire. Par ce réveil mouvementé, c'est sans aucun doute mon cas. Mes pensées se perdent alors dans des idées follement pécheresses. Je reprend mon souffle et mes esprits en entendant un léger ricanement non loin de la porte. Nous ne sommes pas seul, ce n'est donc pas pour cela qu'elle est là, et j'en semble quelque peu agacé. Mes sourcils se froncent en voyant la prêtresse inquiète, hésitante. Depuis quand hésitait-elle?
Ancré dans un de ces sommeils rares. Profond et réparateur. Je suis installé confortablement dans mon lit de soie rougeâtre. Plongé dans un rêve embrasé par les flammes d'un puissant dragon. Tout Westeros danse et chante pour ma gloire, et le fantôme de mon père disparaît avec les lèvres étirés par un rictus de satisfaction. Il me laisse enfin en paix, il me libère de mon mal, il me libère de lui. Un rêve que j'ai déjà observé dans les flammes de R'hllor. Un rêve qui, je sais, deviendra un jour réalité.
Une douce chaleur attire mon attention et me tire de mes songes. J'ouvre à peine les yeux en laissant échapper une légère plainte d'entre mes lèvres.
- « Mmmh... Rosa... Tu m'avais promis de rester dans ton lit cette nuit... » Dis je doucement.
Tandis que je me tourne un peu plus vers elle, une main baladeuse va alors tendrement se poser sur son genoux et glisser sur l'intérieur de sa cuisse, sous le tissus de sa robe. Sa peau est d'une douceur incroyable, et elle n'est rien comparé à sa température. Elle semble en chaleur. Bouillante, embrasée. Embrasée!?! C'est la voix familière de Melisandre qui me confirme ma soudaine prise de conscience et me fait sursauter. J'ouvre grand les yeux en retirant ma main pour me redresser, et prendre appuie sur mes bras.
- « Melisandre?! Que... Navré, je vous ai pris pour... Peut importe! Qui a t'il de si important pour venir ici en pleine nuit? » Dis je, déstabilisé.
La jeune femme est assise là, sur mon lit. Son visage est à peine éclairé par une petite chandelle, tandis que ses yeux semblent épris d'une toute autre flamme. Mon cœur s'est emballé dans des bonds si violent qu'il semble vouloir déchirer ma poitrine. Qui sait, peut être que la jeune femme a des instincts primaires à satisfaire. Par ce réveil mouvementé, c'est sans aucun doute mon cas. Mes pensées se perdent alors dans des idées follement pécheresses. Je reprend mon souffle et mes esprits en entendant un léger ricanement non loin de la porte. Nous ne sommes pas seul, ce n'est donc pas pour cela qu'elle est là, et j'en semble quelque peu agacé. Mes sourcils se froncent en voyant la prêtresse inquiète, hésitante. Depuis quand hésitait-elle?
- « Allons. Dites moi! Que se passe t'il ? » Ajoutais je alors à voix haute, l'encourageant.
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Melisandre dût prendre une décision, qui de toute manière s'imposait à elle. Il fallait, dans tous les cas, qu'elle annonce au roi que ses reines prenaient la fuite avec leurs époux. Il fallait qu'elle le lui dise, il fallait qu'il le sache. Mais comment pouvait-on annoncer cela ? Elle n'avait pas envie de finir sur le même bûcher qu'eux. Quelle insulte ce serait, tous les efforts qu'elle aurait produit s'en iraient avec elle.
La réaction du roi, posant sa main sur sa cuisse et se permettant de la toucher ainsi l'amusait presque. Presque. "Rosa". Petite servante dont elle connaissait très bien l'aventure avec le roi, un aveugle l'aurait vu. Elle n'avait guère besoin de toucher Viserys en plein coeur pour le savoir. Le roi était dans tous ses états. Emoustillé. Que faisait-elle là en pleine nuit, que faisait-elle là tout simplement dans la chambre du roi, une chandelle seule pour l'éclairer ? Elle fit ce qu'elle avait à faire à cet instant.
La chandelle sur la table de chevet, elle défaisait sa robe, ne portant rien en dessous. Elle prenait les devants, une fois n'est pas coutume. Car le roi semblait envieux, à ne pas en douter. Les regards des hommes ne la trahissait jamais. Elle les connaissait, ces hommes et leur instincts primitifs. Elle se permettait même de se permettre à califourchon sur le roi.
------------
Une fois cela terminé, après quelque minutes, elle se permettait une dernière caresse de sa main chaude sur le torse du dragon. Elle profitait qu'il soit essoufflé, qu'il récupère pour lui dire ce qu'elle avait à lui dire. Ces gestes n'avaient pas été anodin bien que peu auraient compris dans l'immédiat pourquoi la prêtresse avait autant donné de soi à son roi ce soir là.
" Voilà trop longtemps que cela devait arriver mon roi ... "
Elle sortait du lit, remettait sa robe, ses cheveux pour être impeccable.
" Maintenant que vous êtes réveillé, ne vous rendormez pas. Vos reines ne sont pas si attachées à vous que je peux l'être. Elles ne sont point si fidèles à vous que je le suis. Pour preuve, jamais je n'oserai vous quitter en pleine nuit pendant que vous vous reposez. "
Le message était passé. Elle reprenait sa chandelle. Elle attendait que son roi réagisse bien qu'il soit encore dans son lit. Elle se penchait alors et prenait entre deux doigts le visage de son roi.
" Je suis là pour éclairer votre chemin. Je suis là pour illuminer votre route et allumer le bûcher pour punir les traîtres. "
Il devait avoir compris. Si elle lui avait dis directement il n'aurait sans doute pas pris la chose de la même façon.
" Habillez vous mon roi. On vous attend dehors. "
La réaction du roi, posant sa main sur sa cuisse et se permettant de la toucher ainsi l'amusait presque. Presque. "Rosa". Petite servante dont elle connaissait très bien l'aventure avec le roi, un aveugle l'aurait vu. Elle n'avait guère besoin de toucher Viserys en plein coeur pour le savoir. Le roi était dans tous ses états. Emoustillé. Que faisait-elle là en pleine nuit, que faisait-elle là tout simplement dans la chambre du roi, une chandelle seule pour l'éclairer ? Elle fit ce qu'elle avait à faire à cet instant.
La chandelle sur la table de chevet, elle défaisait sa robe, ne portant rien en dessous. Elle prenait les devants, une fois n'est pas coutume. Car le roi semblait envieux, à ne pas en douter. Les regards des hommes ne la trahissait jamais. Elle les connaissait, ces hommes et leur instincts primitifs. Elle se permettait même de se permettre à califourchon sur le roi.
------------
Une fois cela terminé, après quelque minutes, elle se permettait une dernière caresse de sa main chaude sur le torse du dragon. Elle profitait qu'il soit essoufflé, qu'il récupère pour lui dire ce qu'elle avait à lui dire. Ces gestes n'avaient pas été anodin bien que peu auraient compris dans l'immédiat pourquoi la prêtresse avait autant donné de soi à son roi ce soir là.
" Voilà trop longtemps que cela devait arriver mon roi ... "
Elle sortait du lit, remettait sa robe, ses cheveux pour être impeccable.
" Maintenant que vous êtes réveillé, ne vous rendormez pas. Vos reines ne sont pas si attachées à vous que je peux l'être. Elles ne sont point si fidèles à vous que je le suis. Pour preuve, jamais je n'oserai vous quitter en pleine nuit pendant que vous vous reposez. "
Le message était passé. Elle reprenait sa chandelle. Elle attendait que son roi réagisse bien qu'il soit encore dans son lit. Elle se penchait alors et prenait entre deux doigts le visage de son roi.
" Je suis là pour éclairer votre chemin. Je suis là pour illuminer votre route et allumer le bûcher pour punir les traîtres. "
Il devait avoir compris. Si elle lui avait dis directement il n'aurait sans doute pas pris la chose de la même façon.
" Habillez vous mon roi. On vous attend dehors. "
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« Ouvrir la cage aux dragons. »
All & Viserys
Les yeux douteux de la prêtresse m'intrigue au plus haut point. Eclairés par une flamme malicieusement provocante. J'attend sa réponse, l'air un peu sévère, voulant bousculer ses aveux. Cependant, ce ne sont pas des mots qui apparaissent au bout de quelques secondes. La dame rouge se lève et porte ses mains jusqu'aux lacets de sa robe, laissant cette dernière glissée pour dévoiler sa divine nudité. Je reste un instant bouche bée tandis que mon air amer s'est évaporé. Mes yeux d'améthystes, dorénavant embrasés, admire ce corps silencieux qui s'avancent lentement, et qui s'offrent à moi dans un parfait accord charnel.
Si ce moment semble m'avoir été offert sans aucun but précis, je suis intrigué. Pourquoi Melisandre a décidé ça, cette nuit là, dans de telles conditions ? Quelque chose se cache sans aucun doute derrière tout ça... je suis loin de me douter de la gravité de la situation.
Je reprend mon souffle peu à peu, frissonnant encore sous les chaleureuses caresses de la jeune femme. Je l'observe se glisser hors du lit, se rhabiller et se recoiffer. Cette femme, par son comportement et son physique unique, est splendide. Ses courbes semblent être dessiné par l'élégance des flammes, et ses yeux... ses yeux sont aussi envoutant qu'un sortilège lancé par une fée maléfique.
Puis brutalement vient sa révélation. Elle coupe mon souffle, écrase ma voix, fait s'écarquiller mes yeux. Elle engendre en moi une explosion douloureuse. L'apparition d'une fissure sans fin ouvrant une plaie béante dans mon ventre, dans mon cœur, dans mon esprit. Un cataclysme que nul ne peut imaginer. L'éveil véritable du démon Targaryen.
Ma paralysie s'estompe violement. Je bondit du lit en hurlant, furieux.
Je grogne et m'habille alors, ne pouvant m'attaquer plus à la prêtresse. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui m'en manque. J'enfile un pantalon, une chemise que je boutonne à peine ainsi qu'une longue veste. Je traverse la chambre, en furie, tandis que Melissandre éclaire mon chemin avec sa chandelle. Je passe entre les deux gorilles pour sortir des appartements. Ils ne sourient pas, ne me regardent pas. Ils semblent comprendre qu'il n'est vraiment pas le moment de plaisanter avec moi.
Après un acquiescement discret, les deux gardes s'éclipsent rapidement. Il ne suffit que de quelques petites minutes pour que les cloches du septuaire sonnent. Et il ne reste que trop peu de temps avant que tout les accès soit condamnés.
Suivis de la prêtresse et des deux colosses, je me hâte pour rejoindre la chambre de Rhaenys. Vide. Puis la chambre de Daenerys. Mon poing frappe contre le mur lorsque je me confirme la fuite. Il n'y a plus personne. Elles ont véritablement disparu. Elles m'ont véritablement trahi.
***
Si ce moment semble m'avoir été offert sans aucun but précis, je suis intrigué. Pourquoi Melisandre a décidé ça, cette nuit là, dans de telles conditions ? Quelque chose se cache sans aucun doute derrière tout ça... je suis loin de me douter de la gravité de la situation.
Je reprend mon souffle peu à peu, frissonnant encore sous les chaleureuses caresses de la jeune femme. Je l'observe se glisser hors du lit, se rhabiller et se recoiffer. Cette femme, par son comportement et son physique unique, est splendide. Ses courbes semblent être dessiné par l'élégance des flammes, et ses yeux... ses yeux sont aussi envoutant qu'un sortilège lancé par une fée maléfique.
Puis brutalement vient sa révélation. Elle coupe mon souffle, écrase ma voix, fait s'écarquiller mes yeux. Elle engendre en moi une explosion douloureuse. L'apparition d'une fissure sans fin ouvrant une plaie béante dans mon ventre, dans mon cœur, dans mon esprit. Un cataclysme que nul ne peut imaginer. L'éveil véritable du démon Targaryen.
Ma paralysie s'estompe violement. Je bondit du lit en hurlant, furieux.
- « Non d'un chien Melisandre, pourquoi ne me l'avez vous pas dit avant!?! Etes vous idiote à ce point?! Les gardes devraient déjà être à leur poursuite!! Ces fils de chiens ne sont pas capable de faire leur travail... » Criais je encore avant que ma voix se coupe par la crise d'hystérie fulgurante et douloureuse qui s'empare de moi.
Je grogne et m'habille alors, ne pouvant m'attaquer plus à la prêtresse. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui m'en manque. J'enfile un pantalon, une chemise que je boutonne à peine ainsi qu'une longue veste. Je traverse la chambre, en furie, tandis que Melissandre éclaire mon chemin avec sa chandelle. Je passe entre les deux gorilles pour sortir des appartements. Ils ne sourient pas, ne me regardent pas. Ils semblent comprendre qu'il n'est vraiment pas le moment de plaisanter avec moi.
- « Garde! » Lançais je en direction des deux manteaux blancs postés devant ma porte.
« Majesté? » Répond l'un d'entre eux.
« Faites sonner l'alerte! Les reines sont victimes d'un enlèvement! » Dis je sévèrement, dégouté. « Faites aussi fermer les portes du Donjon, de la ville si il le faut!! Et mettez la garde royale sur le coup! »
« Bien sire! » Dit il avant de se tourner vers son collègues. « Tu as entendu? Fait venir trois gardes ici pour veiller sur la sécurité de sa majesté. »
« Non! » Dis je sévèrement. « TOUTE la garde! »
« Mais, votre sécurité.. »
« Je suis assez bien entouré! Veillez a ramener les reines saine et sauve. Écrasez les traitres... ou non, gardez moi en vie le Hightower et L'Arryn. » Dis je avant d'ajouter, la voix haineuse. « J'aurais un malin plaisir a leur faire regretter moi même leur affront. Allez!! »
Après un acquiescement discret, les deux gardes s'éclipsent rapidement. Il ne suffit que de quelques petites minutes pour que les cloches du septuaire sonnent. Et il ne reste que trop peu de temps avant que tout les accès soit condamnés.
Suivis de la prêtresse et des deux colosses, je me hâte pour rejoindre la chambre de Rhaenys. Vide. Puis la chambre de Daenerys. Mon poing frappe contre le mur lorsque je me confirme la fuite. Il n'y a plus personne. Elles ont véritablement disparu. Elles m'ont véritablement trahi.
- « DAENERYS! » Hurlais je dans le couloir avec la puissance du cri d'un dragon auquel on aurait volé son trésor. Son héritier. Si fort que le nom résonne dans un autre couloir, puis encore dans un autre et, sans aucun doute, jusqu'aux oreilles des fugitifs.