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Event 2 ♦ Ouvrir la cage aux dragons

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« Ouvrir la cage aux dragons. »
All & Viserys




Voilà qu'un bonheur éphémère se risque a s'installer peut à peut dans mon esprit. Un bonheur simple. Léger. Il ne concerne évidement pas mes deux épouses puisque les choses ne se passent pas comme je l'ai prévu avec elle. Daenerys est silencieuse comme une muse peinte sur un tableau de soie. Par instinct, je sais cependant qu'elle porte aujourd'hui mon héritier tant désiré. Un héritier légitime qui conservera le sang pur de la maison Targaryen. Qui conservera l'âme d'un dragon véritable. Rhaenys, quant à elle, est la haine incarnée. Elle ne ploie pas encore sous mes menaces, sous ma puissance, mais je sens que quelque chose s'est fissuré en elle. D'après moi, ca ne fait que commencer. Non, ce bonheur concerne une toute autre personne que je protège plus que moi même. Elle est l'amour perpétuelle de mes journées et de mes nuits. Un amour dangereusement indispensable à ma vie. Elle est ma faiblesse, et je sais quelque part qu'il faudra que je l'abandonne un jour, pour la protéger, pour la sauver. Devrais je dire pour les sauver. Car une petite graine pousse également en elle, et se transforme peu à peu en le fruit véritable d'un amour interdit.

Ancré dans un de ces sommeils rares. Profond et réparateur. Je suis installé confortablement dans mon lit de soie rougeâtre. Plongé dans un rêve embrasé par les flammes d'un puissant dragon. Tout Westeros danse et chante pour ma gloire, et le fantôme de mon père disparaît avec les lèvres étirés par un rictus de satisfaction. Il me laisse enfin en paix, il me libère de mon mal, il me libère de lui. Un rêve que j'ai déjà observé dans les flammes de R'hllor. Un rêve qui, je sais, deviendra un jour réalité.

Une douce chaleur attire mon attention et me tire de mes songes. J'ouvre à peine les yeux en laissant échapper une légère plainte d'entre mes lèvres.

    « Mmmh... Rosa... Tu m'avais promis de rester dans ton lit cette nuit... » Dis je doucement.

Tandis que je me tourne un peu plus vers elle, une main baladeuse va alors tendrement se poser sur son genoux et glisser sur l'intérieur de sa cuisse, sous le tissus de sa robe. Sa peau est d'une douceur incroyable, et elle n'est rien comparé à sa température. Elle semble en chaleur. Bouillante, embrasée. Embrasée!?! C'est la voix familière de Melisandre qui me confirme ma soudaine prise de conscience et me fait sursauter. J'ouvre grand les yeux en retirant ma main pour me redresser, et prendre appuie sur mes bras.

    « Melisandre?! Que... Navré, je vous ai pris pour... Peut importe! Qui a t'il de si important pour venir ici en pleine nuit? » Dis je, déstabilisé.

La jeune femme est assise là, sur mon lit. Son visage est à peine éclairé par une petite chandelle, tandis que ses yeux semblent épris d'une toute autre flamme. Mon cœur s'est emballé dans des bonds si violent qu'il semble vouloir déchirer ma poitrine. Qui sait, peut être que la jeune femme a des instincts primaires à satisfaire. Par ce réveil mouvementé, c'est sans aucun doute mon cas. Mes pensées se perdent alors dans des idées follement pécheresses. Je reprend mon souffle et mes esprits en entendant un léger ricanement non loin de la porte. Nous ne sommes pas seul, ce n'est donc pas pour cela qu'elle est là, et j'en semble quelque peu agacé. Mes sourcils se froncent en voyant la prêtresse inquiète, hésitante. Depuis quand hésitait-elle?

    « Allons. Dites moi! Que se passe t'il ? » Ajoutais je alors à voix haute, l'encourageant.



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Melisandre dût prendre une décision, qui de toute manière s'imposait à elle. Il fallait, dans tous les cas, qu'elle annonce au roi que ses reines prenaient la fuite avec leurs époux. Il fallait qu'elle le lui dise, il fallait qu'il le sache. Mais comment pouvait-on annoncer cela ? Elle n'avait pas envie de finir sur le même bûcher qu'eux. Quelle insulte ce serait, tous les efforts qu'elle aurait produit s'en iraient avec elle.

La réaction du roi, posant sa main sur sa cuisse et se permettant de la toucher ainsi l'amusait presque. Presque. "Rosa". Petite servante dont elle connaissait très bien l'aventure avec le roi, un aveugle l'aurait vu. Elle n'avait guère besoin de toucher Viserys en plein coeur pour le savoir. Le roi était dans tous ses états. Emoustillé. Que faisait-elle là en pleine nuit, que faisait-elle là tout simplement dans la chambre du roi, une chandelle seule pour l'éclairer ? Elle fit ce qu'elle avait à faire à cet instant.

La chandelle sur la table de chevet, elle défaisait sa robe, ne portant rien en dessous. Elle prenait les devants, une fois n'est pas coutume. Car le roi semblait envieux, à ne pas en douter. Les regards des hommes ne la trahissait jamais. Elle les connaissait, ces hommes et leur instincts primitifs. Elle se permettait même de se permettre à califourchon sur le roi.

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Une fois cela terminé, après quelque minutes, elle se permettait une dernière caresse de sa main chaude sur le torse du dragon. Elle profitait qu'il soit essoufflé, qu'il récupère pour lui dire ce qu'elle avait à lui dire. Ces gestes n'avaient pas été anodin bien que peu auraient compris dans l'immédiat pourquoi la prêtresse avait autant donné de soi à son roi ce soir là.

" Voilà trop longtemps que cela devait arriver mon roi ... "

Elle sortait du lit, remettait sa robe, ses cheveux pour être impeccable.

" Maintenant que vous êtes réveillé, ne vous rendormez pas. Vos reines ne sont pas si attachées à vous que je peux l'être. Elles ne sont point si fidèles à vous que je le suis. Pour preuve, jamais je n'oserai vous quitter en pleine nuit pendant que vous vous reposez. "

Le message était passé. Elle reprenait sa chandelle. Elle attendait que son roi réagisse bien qu'il soit encore dans son lit. Elle se penchait alors et prenait entre deux doigts le visage de son roi.

" Je suis là pour éclairer votre chemin. Je suis là pour illuminer votre route et allumer le bûcher pour punir les traîtres. "

Il devait avoir compris. Si elle lui avait dis directement il n'aurait sans doute pas pris la chose de la même façon.

" Habillez vous mon roi. On vous attend dehors. "
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« Ouvrir la cage aux dragons. »
All & Viserys




Les yeux douteux de la prêtresse m'intrigue au plus haut point. Eclairés par une flamme malicieusement provocante. J'attend sa réponse, l'air un peu sévère, voulant bousculer ses aveux. Cependant, ce ne sont pas des mots qui apparaissent au bout de quelques secondes. La dame rouge se lève et porte ses mains jusqu'aux lacets de sa robe, laissant cette dernière glissée pour dévoiler sa divine nudité. Je reste un instant bouche bée tandis que mon air amer s'est évaporé. Mes yeux d'améthystes, dorénavant embrasés, admire ce corps silencieux qui s'avancent lentement, et qui s'offrent à moi dans un parfait accord charnel.

***

Si ce moment semble m'avoir été offert sans aucun but précis, je suis intrigué. Pourquoi Melisandre a décidé ça, cette nuit là, dans de telles conditions ? Quelque chose se cache sans aucun doute derrière tout ça... je suis loin de me douter de la gravité de la situation.

Je reprend mon souffle peu à peu, frissonnant encore sous les chaleureuses caresses de la jeune femme. Je l'observe se glisser hors du lit, se rhabiller et se recoiffer. Cette femme, par son comportement et son physique unique, est splendide. Ses courbes semblent être dessiné par l'élégance des flammes, et ses yeux... ses yeux sont aussi envoutant qu'un sortilège lancé par une fée maléfique.

Puis brutalement vient sa révélation. Elle coupe mon souffle, écrase ma voix, fait s'écarquiller mes yeux. Elle engendre en moi une explosion douloureuse. L'apparition d'une fissure sans fin ouvrant une plaie béante dans mon ventre, dans mon cœur, dans mon esprit. Un cataclysme que nul ne peut imaginer. L'éveil véritable du démon Targaryen.

Ma paralysie s'estompe violement. Je bondit du lit en hurlant, furieux.

    « Non d'un chien Melisandre, pourquoi ne me l'avez vous pas dit avant!?! Etes vous idiote à ce point?! Les gardes devraient déjà être à leur poursuite!! Ces fils de chiens ne sont pas capable de faire leur travail... » Criais je encore avant que ma voix se coupe par la crise d'hystérie fulgurante et douloureuse qui s'empare de moi.

Je grogne et m'habille alors, ne pouvant m'attaquer plus à la prêtresse. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui m'en manque. J'enfile un pantalon, une chemise que je boutonne à peine ainsi qu'une longue veste. Je traverse la chambre, en furie, tandis que Melissandre éclaire mon chemin avec sa chandelle. Je passe entre les deux gorilles pour sortir des appartements. Ils ne sourient pas, ne me regardent pas. Ils semblent comprendre qu'il n'est vraiment pas le moment de plaisanter avec moi.

    « Garde! » Lançais je en direction des deux manteaux blancs postés devant ma porte.
    « Majesté? » Répond l'un d'entre eux.
    « Faites sonner l'alerte! Les reines sont victimes d'un enlèvement! » Dis je sévèrement, dégouté. « Faites aussi fermer les portes du Donjon, de la ville si il le faut!! Et mettez la garde royale sur le coup! »
    « Bien sire! » Dit il avant de se tourner vers son collègues. « Tu as entendu? Fait venir trois gardes ici pour veiller sur la sécurité de sa majesté. »
    « Non! » Dis je sévèrement. « TOUTE la garde! »
    « Mais, votre sécurité.. »
    « Je suis assez bien entouré! Veillez a ramener les reines saine et sauve. Écrasez les traitres... ou non, gardez moi en vie le Hightower et L'Arryn. » Dis je avant d'ajouter, la voix haineuse. « J'aurais un malin plaisir a leur faire regretter moi même leur affront. Allez!! »

Après un acquiescement discret, les deux gardes s'éclipsent rapidement. Il ne suffit que de quelques petites minutes pour que les cloches du septuaire sonnent. Et il ne reste que trop peu de temps avant que tout les accès soit condamnés.

Suivis de la prêtresse et des deux colosses, je me hâte pour rejoindre la chambre de Rhaenys. Vide. Puis la chambre de Daenerys. Mon poing frappe contre le mur lorsque je me confirme la fuite. Il n'y a plus personne. Elles ont véritablement disparu. Elles m'ont véritablement trahi.

    « DAENERYS! » Hurlais je dans le couloir avec la puissance du cri d'un dragon auquel on aurait volé son trésor. Son héritier. Si fort que le nom résonne dans un autre couloir, puis encore dans un autre et, sans aucun doute, jusqu'aux oreilles des fugitifs.



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Ouvrir la cage aux dragons

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Cette course semblait avoir duré des jours, presque un mois entier..

Elle repensa encore au jeune Corbray, lui ce Valois qui l'avait aider en de maintes reprises à supporter son calvaire auprès de Viserys. Lui seul avait su ce qu'un oiseau attendait de la liberté. Il faut dire qu'un homme du Val restait souvent familiarisé avec ce terme..

L'entassement de l'air froid avait rendue Daenerys de mauvaise humeur. Une jeune fille aux allures d'aventurière dépouillée de sa bonne fortune. La transpiration c'était mêler au stress et à la soif de liberté (qui brûlait un peu plus en elle à chaque instant !) Lya avait disparue, si bien que la jeune fille recula, tentant seule de trouver Rhaenys. Dany regardaient les murs ,parfois en se pinçant les lèvres car elle était effrayée à l'idée de voir un fantôme, ou bien une chose plus terrible encore.  La gamine garda son attention, une attention de détective.. Elle avait l'oeil avertie de prudence lorsque son mouvement fut interrompu. Elle sentie des bras parcours son corps, puis, avec une certaine adresse la forcer à rester contre le mur. Daenerys ferma les yeux, mais elle avait trop pleurer pour continuer. Elle pria les septs, lorsqu'enfin, une voix vin apaiser ses craintes..   Rowen , l'époux de Rhaenys était ici ! Dany en fut désormais sur, il s'agissait d'une évasion. Une à haut risque, mais Daenerys n'avait plus peur depuis le tintement de voix du Hightower. Soulagée, la petite se retourna, souriant au Biefois qui lui conseilla de suivre son exemple.


« Quel bonheur de vous voir ici messire  » fit t-elle habité de joie et de larme ! Daenerys ne tarda pas à le suivre, oubliant sa triste situation pour reprendre espoir, elle qui n'en avait eu que si peu..  L'oiselle courut , le reste fut au moins plus facile à deux et de bien meilleur stratégie ! Rowen restait visiblement sur ses gardes, adoptant de ses postures que seul les braves savent reconnaître. Ils étaient à la recheche de Rhaenys désormais  et les couloirs, à défaut de se ressembler, entamait la crainte d'y croiser une mauvaise rencontre.. La suite s'accéléra, et Rowen fut suffisamment doué pour prévoir ces choses là ! Dany resta quant à elle en retrait, ils venaient d'entamer un nouveaux couloir. L'oiselle entendit quelques bruits d'épée, le jeune homme avait surement dû croiser un garde et c'était un bien mauvais présage..

L'oisillon sentie son coeur battre craignant d'avoir entamer la perte de Rowen en se trouvant sur son passage. Lya réapparue à hauteur du deuxième couloir, Daenerys n'osa pas regarder derrière le mur. Elle ferma les yeux, n'y tenant plus et arrêtant de réfléchir... Une voix pourtant , une voix derrière lui avait ordonner de les ouvrir.. C'était son mari, lui qui venait à elle armer de la même tendresse que par son habitude.. L'enfant sourit, croyant un mirage..

« Elbert ? Est-ce toi ? Tu est là ! Elbert par les dieux !. » Daenerys l'embrassa, suivant quelques larmes qui précédèrent l'arrêt des coup d'épée.. « c'était bel et bien un plan n'est ce pas ? e rêve depuis tellement de jours de revoir mes montagnes.. » Daenerys  et son époux s'engagèrent près du couloir , Daenerys ne pu qu'être comblée par l'instant. Rhaenys était ici, captive, mais resplendissant de splendeur bien qu'elle ne la trouve plus affaiblie que de coutume. Dany fonda, elle l'enlaça, tenant quelques douces paroles ravie et comble « Rhaenys ! toi que j'espérais tant revoir ! Par les septs nous sommes tous sauf ! »

Le groupe s'agrandit, on comptait désormais d'autres arrivant telle qu'une Mormont auquel Dany sourit avec soulagement et admiration. Cette dame tenait les armes, il n'en fallait pas mieux pour attirer l'attention de Daenerys en lui évoquant Nymeria..

Daenerys tenant le bras de son époux, le groupe entama sa dernière conquête...







codage de whatsername.
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Rowen aurait pu rester la indéfiniment, simplement avec son regard se portant sur elle, juste vivre un peu plus dans cet instant de silence, frisonner à la seule idée de bientôt sentir les mains de sa princesse contre sa chaire. De bonheur il en va de logique, ressentir une nouvelle fois la joie d'être complet, ne plus avoir à vivre dans ce monde sans la raison de son coeur, une crainte pourtant lui dévora les entrailles. Si Rhaenys en le touchant, ne retrouvait qu'un inconnu, un homme fait de violence, un étranger à sa vie ? C'était son grand coup de dés, prendre le risque de la voir déçue ou bien si apaisée. La surface métallique glissa le long de sa joue, comme une larme d'acier lui gelant la peau. La lumière lui revint devant les yeux, lui donnant la vision de sa femme juste sous son nez. Il lui fit un léger sourire rassurant, la prenant doucement contre lui: Je ne rendrais mon dernier souffle, que dans un lit bien chaud à tes côtés tu devrais le savoir non ?"

Pas de quoi profiter plus encore de ce retour à la joie, la femme en rouge débarqua. Toujours le même air flippant sur son visage sans expression, Rowen ne pouvait savoir ce qu'elle dissimulait dans sa tête. Il écouta les paroles de cette dernière, serrant doucement la hanche de son épouse il rétorqua presque confiant: Je connais bien des dieux, mais aucun ne me séparera de ma femme une nouvelle fois prêtresse..." Le reste de la scène lui passa au dessus il faut bien le dire, pour lui seul compta la présence de sa femme. Tout le monde était heureux ce qui était normal, la Nordine parla juste et bien. Comme le reste du groupe il quitta les lieux sans plus attendre, ce qui suivit ne pouvait être que la suite logique.

Le palais était en alerte, serrant les dents, il poussa un peu Rhaenys pour qu'elle marche plus vite. Surveillant autour pour voir les menaces venir, un à un les gens passèrent vers une ouverture menant à un autre couloir probablement, quand une porte s'ouvrit à leurs arrières, une dizaine de soldats en compagnie d'un garde de la blanche garde pointèrent le bout de leurs nez. Seul Rowen et deux hommes du guet restèrent du mauvais côté, les gardes sur le point de bondir à la gorge du Hightower s'immobilisèrent. Le voyant tenir sa lame, brillante de toute sa longueur à la lueur de la torche à proximité: Hop hop hop les filles ! Je crains que les gens avec moi ai un bateau, non des chevaux ? Rhaenys comment on doit fuir au faite ? Enfin tout ça pour dire que je suis résolu à mourir pour la demoiselle nommé juste avant... La question c'est... et vous ?"

" Vous deux les mecs, empêcher la princesse de revenir. Dites lui que...Je suis désolé j'aurais surement du retard, je la retrouve dès que possible." Ils s'engouffrèrent par la porte, Rowen la refermant. Verrouillant immédiatement la serrure, il ne pu entendre que du bruit de l'autre côté. Des cris ? Rhaenys en colère ? Un combat il ne pu savoir, il soupira alors, faisant face à la petite horde devant lui, la pointe de son épée posée sur le sol, il les regarda avec un air amusé: Les garçons ? Ma femme sera probablement folle de rage en découvrant mon geste, faisons en sorte que cela mérite le détour ok ?" Le chevalier propulsa son corps en avant, perforant le thorax d'un soldat. Pliant le genou une hache lui passa au dessus du crâne, d'un coup d'épaule il poussa sa première victime dans le tas. Quelques guerriers chutèrent avec le cadavre, l'épée de Rowen vola dans les airs tranchants deux têtes.

Ce n'est que par le peu d'espace disponible dans le couloir, que le reste des hommes ne pu le tailler en pièce. Lui qui juste avant était si fanfaron, produisait là une démonstration de son talent. A quel moment un homme laisse partir le meilleur de lui, pour ne laisser la place qu'à une bête avide de violence ? Reculant pour mieux revenir avec rage sur les opposant, le biefois esquiva plusieurs assauts avec une relative facilité. Il était né pour prendre des vies, mais surtout il vivait pour une étoile. Tenant debout malgré la fatigue de ses muscles pour qu'elle puisse fuir cette ville maudite, c'est à bout de force, après avoir abattu le moindre combattant sur son chemin, qu'il croisa enfin le fer avec Trant. Seul survivant de son groupe,  ce fut une force de la nature pour un lutteur ayant épuisé son énergie. Non Rowen se refusa à lâcher prise, refusant de céder à l'épuisement. Son attention diminuée il ne pu éviter un violent coup contre sa mâchoire de point au commandant du guet, Rowen sous le choc tomba au sol: J'aime ton épée, j'égorgerais ta chienne de dragonne !" Lança le cruel garde de l'orage.

Levant son bras pour abattre le lion noir, il fendit l'air de sa lame. Pivotant de son pied, le jeune homme se poussant de justesse laissa le métal frapper les pierres sur le sol. Donnant toute sa force à son bassin. il sépara le garde de sa belle tête, le corps s'écrasa en un bruit sourd à terre. Les pupilles du biefois ne possédant plus aucune lueur, fixèrent la masse de viande à ses pieds. S'en pouvoir s'en empêcher il enfonça son épée dans le corps du vaincu, le taillant, lui découpant les membres: PERSONNE N'INSULTE MA FEMME !!" Hurla de toute son âme. Le sang des combattants et de ce massacre final, recouvrit en grande partie Rowen. C'est le visage ruisselant de perles de rubis, qu'il s'écroula contre le mur. Son coeur menaçant à tout instant de rompre, il fixa la porte si proche de lui, tentant par tous les moyens de s'en approcher. Le pied traînant il griffa le mur pour accomplir sa promesse, ne pas quitter ce monde juste pour elle.

L'homme sur la limite de l'abandon pouvait entendre les pas lointains des gardes, il le prendrait bientôt. Probablement une mort lente, mais c'est pas grave. Peut-être cracherait-il à la tête d'un tyran en mourant ? Le poids de son corps l'immobilisant alors, il souffla encore et encore. Cherchant sa respiration qui lui donnerait un coup de fouet, un rire d'enfant lui parvint aux oreilles. Une fille ? Oui ! Aux cheveux blonds, une robe verte et une poupée contre son petit coeur. Son corps avança de nouveau vers elle, une main tendu pour la saisir. Peut-être un message des dieux venant le chercher ? Non il y reconnaissait les yeux de Rhaenys, une vision de son futur probablement. C'est pourtant le contact froid du métal qui le fit revenir à lui, celui de la serrure de la fameuse porte.

Ses doigts tirant le loquet, Rowen poussa de son coude l'ouverture pour y pénétrer. Refermant après son passage difficile, sanglant de la tête aux pieds il marcha toujours devant lui. Toujours poussé par la folle idée de ne pas mourir, murmurant le nom d'une femme comme une brise...
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Une inconnue leur demanda de se presser. En effet, il ne devait pas traîner en ce lieu mais Elbert eut du mal à mettre fin à l'étreinte qu'il prodiguait à sa tendre épouse. La revoir lui donnait de l'espoir et de la motivation. Ils allaient sortir vivant du Donjon Rouge, rejoindre le Val et retrouver leur enfant. Ils formaient un beau petit groupe à présent mais malheureusement, ils comptaient moins de guerrier qu'ils auraient pût l'espérer. Beaucoup de dames à protéger. Elbert dégrafa sa cape et la passa autour des épaules de son épouse pour qu'elle n'attrape pas froid dans un geste protecteur. Il laissa sa femme fêter ses retrouvailles avec sa nièce. Le Faucon de lumière souhaitait partir le plus rapidement possible avant que Viserys et ses gardes ne se rendent compte de la disparition de ses deux captives.

«Ne t'éloigne pas trop de moi Dany. Nous allons devoir sortir de cet enfer pour retrouver notre foyer. Je ne les laisserai plus te faire de mal, mon aimée. Mettons nous tous en route !»

Ils suivit Rowen Hightower, joignant ses hommes aux siens. Ainsi, ils bougeraient certes un peu moins vite mais ils seraient mieux armés pour faire face à une inévitable confrontation. Malheureusement vu le quotient intellectuel proche de celui d'un minéral de Rowen ou bien son envie de jouer les héros, voir même les deux, le Faucon n'eut même pas le temps d'y additionner ses troupes. Voilà qu'un homme de la blanche garde et plusieurs soldats arrivèrent. Rowen fut se mit à agir de manière totalement irresponsable en tentant de les repousser en compagnie de deux de ses hommes. Le message qui lui parvint fut qu'il ne désirait pas d'aide et les retiendrait le plus longtemps possible. C'est ce que  le Faucon comprit de la bouche de l'homme envoyé par le blond. Donc en gros fallait rester derrière la porte et se toucher en attendant qu'il détruire le Donjon Rouge en deux coups de cuillère à pot ? Elbert avait pas vraiment envie de se tourner les pouces d'autant plus que le geste était un peu stupide. Si des gardes arrivaient de l'autre côté et ouvraient la porte, le groupe se retrouverait piéger avec aucune échappatoire. Elbert était certes fougueux, mais il parvenait à réfléchir dans le but de protéger sa femme.

«Bon pendant qu'il joue aux héros on ne va pas rester là à rien faire. Si jamais l'ennemi parvient à la porte, on se retrouvera  coincés comme des rats et s'ils décident de se pointer de l'autre côté, on sera prit dans un étau meurtrier.»

La porte finit par céder sous les coups d'épaules et Elbert envoya trois de ses hommes assister Rowen. Il fit lui même demi tour et rejoignit d'un pas pressé le groupe qui continuait d'être escorté par ses propres hommes et sans doute ceux de Rowen (à vrai dire j'en sais rien du tout j'ai pas eu le mode d'emploi). Bref quelques un de ses hommes allaient porter secours à Rowen. Il disposa les femmes au centre et les gardes ainsi que sa personne autour d'elles pour les protéger.

«Au final on s'enfuit comment ? La voie pédestre ou maritime ? Dés que nous pourrons ramasser une arme, toutes celles d'entre vous capable d'en tenir une et de s'en servir se verra munie d'une lame. Maintenant avançons d'un pas plus rapide. Nous n'avons plus une seconde à perdre. Les hommes du roi félon peuvent nous tomber dessus à n'importe quel instant.»
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Ouvrir la cage aux dragons

L'alerte avait été donnée, Viserys voulait qu'on récupère ses femmes et qu'on lui ramène Rowen Hightower et Elbert Arryn en vie. Une course était lancée dans le donjon Rouge, les gardes s'activaient par petit groupe pour retrouver les Reines et leurs époux. Tandis que Jorelle Mormont avait armé certaines des servantes, Elbert essayait de trouver une sortie, accompagné d'Oberyn Martell, présent dans ce lieu pour secourir sa nièce.

D'un coup, alors que le petit groupe s'activait dans les couloirs, une servante tomba nez à nez avec eux et se mit à crier par peur. Ainsi sans le vouloir, son cri fit écho dans les couloirs et signala aux gardes la position des Reines de Viserys. Tout s'accéléra et très vite, ils se retrouvèrent encerclés par des gardes du Roi. L'un d'entre eux décida de prendre la parole :

- Rendez-nous les Reines et on vous laissera la vie sauve, lutter et il n'y aura pas de merci.

Le choix dépendait à présent du petit groupe. Que devait-il faire, abandonner ou bien combattre ?

         

             
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Ouvrir la cage aux dragons



       
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J'observais le va-et-vient, écoutant les élucubrations d'une prêtresse rouge hautaine, contemplant toutes les retrouvailles, assistant à tous leurs mots doux et aux gestes affectueux du lord Arryn. J'étais une simple observatrice qui allait vivre des combats acharnés. La tension était palpable, nous pouvions tous la sentir, et même si j'étais persuadé que la femme à la chevelure flamboyante allait nous trahir, je la laissai filer. Une erreur qu'on allait payer très cher.

Je ne connaissais pas les époux des princesses, en réalité, j'étais un peu comme une étrangère parmi eux et pourtant, je me sentais à ma place. Ma mission et la leur étaient similaires, réussir ce sauvetage trop attendu.

En quelques minutes, tout s'accélérait à une vitesse surprenante. On devait quitter le Donjon rouge, tout en cherchant un moyen de contourner cette menace constante et sans risquer d'être vu. La tâche s’annonçait difficile, le palais était en alerte. La perfidie, Mélisandre en était dotée, elle avait belle et bien prévenu l'usurpateur. Je me maudissais moi-même, tout acte à une conséquence. On pressait tous le pas, mais les soldats étaient sur notre trace. Ils étaient venus en force pour une mission d'importance, récupérer les reines de leur roi. Je pris la main d'Alyria, la tirant de toutes mes forces vers moi et l'attirant vers l'autre pièce. Je lui adressai un doux sourire, essayant tant bien que mal de la rassurer. Je ne connaissais pas les plans du Hightower jusqu'au moment où il nous enferma. À partir ce moment, tout était devenu clair. Il sacrifiait réellement sa vie pour elle. Toutefois, même si j’approuvais son acte désespéré, je trouvai sa décision peu judicieuse. 11 gardes contre trois. Si j'avais bien retenu une chose des attaques continuelles des Fer-nés et des Sauvageons, c'est que : plus on est nombreux, plus on est fort. Toutefois, même si j’approuvais son acte désespéré, je trouvai sa décision peu judicieuse. Tout comme les dires d'Elbert Arryn, il ne m'aidait pas à rassurer Alyria, ni qui que se soit.

- Bon pendant qu'il joue aux héros on ne va pas rester là à rien faire. Si jamais l'ennemi parvient à la porte, on se retrouvera coincés comme des rats et s'ils décident de se pointer de l'autre côté, on sera pris dans un étau meurtrier.

Toutefois, il avait raison. Nous étions en position de faiblesse, les lieux étaient en faveur pour l’ennemi. La tension était palpable, lourde et étouffante, comme un orage d'été couvant à l'horizon. La porte qui nous protéger du combat se fissura et céda sous la pression. Quelques hommes furent envoyés comme soutiens pendant que nous, les femmes, Aeron et le reste des gardes se mirent à trottiner dans le sens opposé. Nous abandonnions le Hightower et ses gardes, mais quel choix avions-nous ? Le lord Arryn pris le contrôle de cette mission incontrôlable et disposa les femmes, dont moi au centre d'une pièce et ses hommes autour de nous. Oui, même dans une situation périlleuse, je me sentais offensé. Sous prétexte d'être une femme, je devais être protégé par un homme ?

- Au final on s'enfuit comment ? La voie pédestre ou maritime ? Dés que nous pourrons ramasser une arme, toutes celles d'entre vous capable d'en tenir une et de s'en servir se verra munie d'une lame. Maintenant avançons d'un pas plus rapide. Nous n'avons plus une seconde à perdre. Les hommes du roi félon peuvent nous tomber dessus à n'importe quel instant.

C'était une bonne question, mais n'était-ce pas lui qui venait nous sauver ? Donc il était venu sans avoir une porte de sortie, sans plan d'évacuation... Pour moi, la voie pédestre était risquée, nous n'avions pas de chevaux et si c'était le cas, en avait-il assez pour nous tous ? La voie maritime était peut-être plus sûre, mais avait-il réellement un bateau ? Et atteindre le port sans être intercepté était risqué. Peut-être était-il le temps de se séparer, séparant ainsi les gardes. Créer une diversion, envoyant un certain nombre de soldats et quelques femmes fuirent en avant pendant que les autres se cachent dans un habitat, le temps que ça se calme et partir la nuit prochaine. Mais cela serait encore plus périlleux... Des plans, j'en avais beaucoup, mais ils n'étaient pas tous réalisables. Je ne pouvais pas répondre à sa question, mais je pouvais m'avancer et prendre la place que je méritais.

- Ce n'est pas parce que je suis une femme que je vais rester derrière vous. Et il est sûrement trop tard pour fuir … enfin.

J'étais à présent à côté de ce lord et face à un homme mate de peau. Je compris rapidement que cet homme était Oberyn Martell. Il avait peut-être un plan plus construit, même l'ébauche d'un plan m'aurait satisfaite. On devait à nouveau courir, mais cette fois, plus discrètement. Mais être discrète n'est pas une chosé si aisé dans une situation telle que celle-ci. Une servante se mit à crier lorsqu'elle tomba sur un garde. Et ce fut très rapidement que nous nous retrouvions encerclés.

- Rendez-nous les Reines et on vous laissera la vie sauve, lutter et il n'y aura pas de merci.

Eux aussi l'avait comprit, l'union faisait la force.

- La vie sauve ? Êtes-vous sûr d'avoir réellement entendu ses mots ? Je sais que votre roi est un peu idiot, mais nous laisser partir ne serait que pure sottise. Vous ne voulez pas aller lui redemander ? on vous attend là !

Foutue pour foutue autant être honnête.
         

             
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Plusieurs choix s'offraient à la prêtresse rouge. Melisandre n'était pas une femme à se battre, elle ne s'approchait pratiquement jamais des gens qui se battaient car elle s'estimait bien trop pour prendre part à une chose aussi primaire. Alors, son premier choix était rentrer dans ses appartements et regarder le monde brûler depuis son balcon. Son autre choix était de se rendre sur place et faire des siennes. Attraper l'un des leur pour les bousculer dans leur plans. Non pas forcément tuer cette personne, mais la prendre avec elle. Elle imaginait déjà qui. Oh, il ne serait pas aisé à capturer celui-là, mais elle avait nombreuses idées en tête à partir de ça.

Oh, son roi pouvait l'insulter, ce n'était que des mots après-tout, il les regretterait bien par la suite. Nul besoin de s'éterniser là dessus. Elle l'avait accompagnée jusqu'aux chambre de ses reines et avait, avec lui, constatée leur disparition.

" Mon roi, vous feriez mieux d'appeler vos gardes pour qu'ils vous protègent, la nuit est sombre et... "
"Pleine de terreur ouais on sait ON A COMPRIS !"

L'assénait un garde courant pour essayer de rechercher les princesses de peur de se faire brûler pour son incompétence, fort probablement. Son regard noir se dirigeait vers cette personne et elle se décidait à laisser là le Roi. Sur son chemin, elle avait demandé à des gardes d'aller voir le roi et le protéger, pendant qu'elle, partait vers un endroit qu'elle connaissait.

Elle avait suivi les cris, les pas de courses, toujours accompagnée de ses gardes elle avait préféré ne prendre qu'eux deux et laisser quelque instants le roi. Elle n'aurait peut-être pas du, mais à quoi bon rester sur place quand une idée vous trotte. Elle était déterminée. Pour se faire plus discrète elle n'avait réclamé la présence que de Sigurd et Bronn. Ce fût plus rude que ses gardes l'avaient imaginés mais ils tombèrent sur Oberyn Martell avec le petit groupe qu'elle avait vu plus tôt, entouré par les gardes armés jusqu'aux dents. Sigurd et Bronn le connaissaient bien, Oberyn, pour l'avoir déjà vu. Nombreuses fois. Melisandre ne lui offrait que l'esquisse d'un sourire, les sourires de ceux qui ont de vilaines choses en tête.  

" Coupons la tête du serpent et le reste tombera. "
" Coupez la tête du serpent et deux en repousseront. Huit en repousseront. "
" Sigurd. Attrapez le. Mais ne le tuez pas maintenant. Réservons cela pour plus tard. "

Voilà qui se promettait d'être épique, deux guerriers s'affrontant, la vipère rouge et l'ours furieux. Les gardes qui étaient intervenus ne semblaient pas être du même avis. L'on fit sortir de force Oberyn Martell du petit groupe et Sigurd lui empoignait fermement le bras tenant son arme.

" Je vous prends la Vipère Rouge, gardes. Faites ce que vous avez à faire. "

Les autres seraient occupés avec les gardes mais elle n'offrait aucun choix à Oberyn Martell pour le prendre avec elle et l'emmener bien plus loin de ce grabuge. Et c'est donc bien plus loin de ce grabuge, le guidant à travers des passages peu connus qu'elle lui dit alors :

" Vous ne devriez pas être ici. Votre place est hors de ces murs, votre tête sur vos épaules. Le roi Viserys vous avait offert une place de choix au sein de son conseil, vous auriez été mieux placé que là où je vous ai trouvé. "

Oui elle le savait, elle connaissait les réponses qu'il aurait pu lui donner : "Mais ce n'est pas la place des princesses non plus" "je ne partirai pas sans les princesses" "ce sont les gardes devant la porte qui vous ont soufflés que c'était pas la bonne sortie ?"

" Le dieu de la lumière saura éclairer leur chemin, soyez sans craintes. Le vôtre est moins sûr. Ces risques sont inconsidérés et inutiles. Vous serez bien plus utile ailleurs. "

Et elle connaissait très bien les réponses qu'il aurait pu lui donner : "les princesses n'y arriveront pas sans un autre guerrier à leur côté", "les princesses n'ont pas leur place ici" "qu'est-ce qu'une vie sans risque". Elle ne lui laissait pourtant pas le choix que l'emmener à l'opposé de la sortie des princesses.
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La sorcière rouge parlait encore de façon à énerver la fille du Roi déchu. Tout ce qu’elle disait ressembler à des menaces. Des menaces doucement amené par une voix suaves et séductrices qui ne fit qu’agacer Rhaenys. Cependant, pour une fois, elle tint sa langue et ne répliqua pas. Mais son regard de glace c’était embrassé d’agacement et colère. Seule la main de Rowen la tenant fermement par la hanche, la ramener à la raison et lui soufflait de ne rien dire. De ce laissé guider et ne pas devoir paraitre forte comme d’habitude. Aussitôt la sorcière rouge disparu que ce fut le val qui entra. Gella avait réussi. Elbert était arrivée et le regard de Daenerys s’illumina. Mais les retrouvailles furent de courte durée. Il fallait sortir d’ici désormais. Jorelle ramena tout le monde à la raison et elle se chargea de protéger Alyria. La Hightower hocha la tête d’approbation face à cela. Le petit groupe mit la poudre d’escampette. Rowen forçait le pas, forçant la jeune femme a accéléré le pas.

La fatigue et les émotions avaient éreinté la jeune femme. Elle se laissait guider, s’agrippant à son époux afin de ne pas trébucher. Soudain derrière eux, une porte s’ouvrit sur des gardes et sur Trant. Rowen fit un discours…étrange, incompréhensible dans l’état où elle était. Mais ce qu’elle saisit ne lui plut absolument pas. Elle quitta soudainement les bras de son époux, Aron la tirait en arrière, l’entraînant avec lui. Rhaenys folle furieuse et ne voulant pas abandonner l’homme qu’elle venait de retrouver, se débattit comme une forcenée afin de ne pas le laisser seule face à tout ce monde. Mais la poigne du maître d’arme fut plus forte, plus présente. Il la tira hors de la pièce fermant la porte laissant le commandant du guet seul face à une blanche épée et des gardes. Elle hurlait, elle hurlait qu’on la laisse le rejoindre afin de ne plus à avoir à porter la douleur du deuil. Elle ne voulait plus ressentir ce trou béant qu’elle avait ressenti dans sa poitrine un mois plutôt. Le Santagar ignora ses cris et sa douleur. Il la traîna avançant avec la troupe.

Peu à peu, la Reine qui ne se considérait pas comme telle, se calma. Mais son désir de faire marche arrière était grand. Elle voulait faire demi-tour, allez rejoindre Rowen. Gella avait glissé sa main dans la main de sa maîtresse, pour l’encourager à avancer et à ne pas regarder en arrière. Rowen demanda comme il allait faire pour sortir d’ici. Mais Rhaenys, en avait aucune idée. Elle savait uniquement comment sortir du Donjon rouge s’en être vu. La suite ce n’était pas à elle de l’avoir préparé mais aux hommes venu de l’extérieur. Levant son regard de bleuté vers son oncle par alliance, elle parla de façon agressive sans le vouloir. La situation n’aidait pas. Tout ce bousculait, tout semblait hors du temps, irréelle pour être vraie.
« Cela n’était pas votre mission, de trouver un moyen pour nous éloigner de la capitale ? Je peux vous faire sortir du Donjon Rouge ou de Port-Réal sans être vu mais ensuite expliquez-moi Lord Arryn comment aurais-je pu organiser un voyage maritime ou pédestre hors de la capitale enfermé dans une chambre ? C’est VOTRE mission de nous éloigner d’ici. Mon époux s’est sacrifié pour que nous n’ayons pas Trant et une dizaine de garde aux trousses. Vous êtes un homme d’esprit alors usez le à ses fins ! »

Oberyn arriva à ce moment-là. Un soulagement pour Rhaenys. Peut-être que lui avait un plan. Mais avant le plan, il fallait sortir de Port Réal. Rhaenys contre son grès prit la tête du groupe pour les guider vers un passage dérobé menant en dehors de la capitale. Un passage découvert dans son enfance quand elle jouait dans les couloirs du Donjon Rouge. Viserys le connaissait peut-être mais il n’était pas là. En revanche les gardes ne le connaissaient pas. Mais encore une fois la malchance leur tomba dessus. Une servante les croisa et elle eut la merveilleuse idée de hurler.  Gella sauta sur sa compatriote plaquant sa main contre sa bouche, lui intimant le silence. Mais il était trop tard des gardes arrivèrent. Et la servante revint vers sa maîtresse. Les gardes les entourèrent rapidement. Aron avait son épée de sorti bien décider de ne pas laisser quelqu’un s’en prendre à sa fille de cœur. Mais Rhaenys avait une idée derrière la tête. Et Gella sembla comprendre de ce qu’il s’agissait. La jeune fille secoua la tête négativement mais le regard implacable de la princesse lui fit comprendre qu’elle ne renoncerait pas.

Les gardes leur promettaient des choses bien illusoires. Et à cela, Jorelle répondu avec désinvolture. Ah les Mormont et leur franc parlé. Dans une autre situation moins stressante, Rhaenys aurait explosé de rire, là, elle ne fit qu’esquisser un sourire. Mais Oberyn fut rapidement mis hors service. Le colosse de Mélisandre attrapa son oncle pour le traîner hors du groupe. La jeune femme voulut se jeter sur eux mais Aron et Gella l’empêchèrent tout mouvement. Elle compta le nombre de garde qui les encerclaient…une vingtaine. Car histoire d’être dans la mouise, autant l’être jusqu’au cou. Le bluff…il n’y avait que de ça qui leur permettrait de sortir de ce merdier. Soudain derrière les gardes qui les encerclaient, les six hommes d’Elbert arrivèrent mais sans Rowen. Les cris les avait fait revenir inquiet. Les forces venaient de passer à deux contre un. La négocitation pouvait éventuellement commencer mais pour cela, Elbert était surement le mieux placé. Rhaenys n’était pas spécialement en état pour parler avec calme, ruse et mensonge. Alors de façon discrète, la jeune femme recula des hommes et se décala vers l’extérieur du cercle afin d’avoir la possibilité de s’engouffrer dans une brèche afin de retourner près de son époux rapidement. Pour le coup, c’était un acte purement égoïste et se fichant pas mal du groupe qu’il formait. Ce n’était pas dans son caractère mais la situation et ce qu’elle avait enduré avait changé bien des choses en elle.

         

             
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Ils étaient cernés de toute part, fais comme des rats. S'il n'avait pas pêché par excès de zèle et de bonté pour tenter de porter secours à Rowen, ils auraient peut-être eu une chance pour se sauver. Maintenant, il était trop tard. Foutu Hightower, à trop vouloir jouer les héros, ils allaient se faire avoir en beauté. Elbert se tenait devant Daenerys, faisant rempart de son corps contre la moindre tentative d'approche ou d'attaque. Il se doutait que l'ennemi ne tenterait rien contre elle car elles étaient les précieuses reines de Viserys mais il préférait prévenir plutôt que guérir. Aemon avait besoin de sa mère et connaissant la sensibilité de son épouse, elle devait avoir sûrement tout autant besoin de lui. Voilà qu'il y avait Oberyn Martell qui se joignait à eux pendant qu'une des suivantes se plaignaient de se voir ainsi rabaisser au statut de simple femme. Au risque de la vexer, Elbert n'avait pas eut le temps d'évaluer toutes leurs compétences martiales si bien que si la plupart d'entre elles se battait, elles risquaient de les ralentir plus qu'autre chose. Voilà que la sorcière rouge venait de leur ravir le Dornien sans même leur accorder un regard. Cette situation le fit bouillir. Rhaenys qui se mettait à l'invectiver. Elle avait bien réussi à faire sortir son neveu d'ici alors pourquoi pas organiser une évasion ? Comme d'habitude, il avait un plan de secours mais mieux valait ne rien leur dire pour le moment. Il avait confiance en ses hommes mais même le plus endurcis d'entre eux pouvaient craquer sous la torture. En se remémorant les mots prononcés par les gardes, le Faucon cracha par terre.

«Cette dame parle avec plus de clairvoyance que vous. Serez vous toujours aussi fidèle à votre roi lorsque ce sera votre sœur, votre épouse, votre fille qu'il décidera de mettre dans son lit ? Le regarderez vous ainsi lui voler sa vertu et la garder comme un trophée, la sortant de temps à autre pour l'exhiber ? N'avez vous aucun honneur ni aucune fierté ? »

Ceci était une tirade directement tournée vers les gardes. Ces gens étaient moins éduqués et sans doute moins perspicace que les gardes de la Blanche Garde. Il était temps de leur communiquer sa façon de penser. Blanche n'était pas leur cape à ses yeux, mais noires comme la nuit et l'obscurité la plus totale.

«Et vous faîtes vous réellement partie de la Garde Royale ? Où étiez vous quand le roi Rhaegar avait besoin de vous ? Vous souillez le nom de tout ceux qui vous ont procédés. La Garde Royale fut crée selon la religion des Sept et vous protégez un roi qui ne semble plus en respecter les préceptes. Les mariages Targaryen ont fait couler beaucoup d'encre mais prendre plusieurs épouses, cela ne peut que finir dans le sang. Souvenez vous de Maegor le Cruel ! Si vous possédez encore un tant soit peu d'honneur et de dignité, vous vous remémorerez votre serment. Vous protéger aussi la famille royale et les Princesses ici présentes ne sont pas en sécurité. Leur place est aux côtés de leur époux légitime !»

Les provoquer et aussi leur montrer les défauts de leur raisonnement voilà qui était bien fougueux mais qui pouvait aussi les pousser à l'erreur. Si en plus il parvenait à en rallier à sa cause, il ferait d'une pierre deux coups. De plus, il venait d'avoir une idée. Une idée risquée. Un véritable bluff mais qui pouvait s'avérer payant. C'était un coup à tenter et il comptait bien jouer cette dernière carte avant que les épées ne parlent. Un dernier regard vers sa femme et il tourna la tête apercevant Rhaenys qui tentait de s'enfuir. C'était le moment rêver pour jeter un caillou dans la marre.

«J'avoue m'être trompé. L'histoire ne vous retiendra sûrement pas comme les pires parjure sde la Garde Royale mais sans doute comme les plus facile à berner. J'ai à présent suffisamment gagner de temps. Vous pensez sincèrement que nous sommes venus en si petit nombre juste pour récupérer les reines ? En ce moment même le Roi Rhaegar et le Prince Aegon ainsi que leurs hommes ont déjà dût atteindre le Roi Viserys ou sont à deux doigts de le faire. Sa tête tombera aujourd'hui. Nous ne sommes que la diversion avant le coup de massue derrière vos crânes de benêts !»
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Nous avions tous entendu les cris de Rhaenys, elle luttait de toutes ses forces pour retrouver encore une fois l'homme qu'elle aimait. Je n'étais pas insensible à son désespoir, mais faire demi-tour était trop risqué, autant pour elle que pour nous. Jamais je n'avais aimé un homme comme elle aimait son époux, mais d'une certaine manière, je pouvais la comprendre. En aucun cas, je n'aurais laissé un des miens se battre seul et par-dessus tout, je n'aurais pas supporté qu'un Mormont se sacrifie pour moi. Ni elles, ni mon peuple. Avancer sans se retourner, un acte difficile pour une femme comme Rhaenys. Je n'étais peut-être pas d'accord avec l'action du Hightower, de la manière dont il avait agi, mais c'était un bon combattant. Il pouvait survivre et nous rejoindre. Il avait fait tout ce chemin pour sauver sa princesse, il n'allait pas l'abandonner si aisément !

C'est ainsi que nous avancions, sans réellement savoir ce qui nous attendait derrière les portes qu'on ouvrait. Le temps d'une pause, le lord posa une question qui ne fut pas au goût du dragon ensoleillé et pour cela, je pouvais que la soutenir.

- Cela n'était pas votre mission, de trouver un moyen pour nous éloigner de la capitale ? Je peux vous faire sortir du Donjon Rouge ou de Port-Réal sans être vu mais, ensuite expliquez-moi Lord Arryn comment aurais-je pu organiser un voyage maritime ou pédestre hors de la capitale enfermé dans une chambre ? C'est VOTRE mission de nous éloigner d'ici. Mon époux s'est sacrifié pour que nous n'ayons pas Trant et une dizaine de garde aux trousses. Vous êtes un homme d'esprit alors usez le à ses fins !

Je souris face à son impétuosité et surtout face à son audace. Étant la seule à sourire, cela pouvait se voir. J'étais heureuse de revoir sa hargne. Il ne pris pas le temps de répondre, reconnaissait-il son erreur ?

Nous ne l'avions pas prévu, mais une jeune servante se mit à crier., ce fut Gella qui la plaqua contre le mur, mais le mal était déjà fait. Ah les femmes ! Nous étions tous, une fois encore, pris au piège. J'ai toujours été impulsive et de cela, je m'en étais jamais cachée, ni à mon peuple, ni à Rhaenys. C'était sans aucun doute ce trait de caractère qui allait me mener à ma propre perte. J'aurais crût que mes paroles auraient déclencher le combat, mais les hommes n'en firent rien. C'était parce que j'étais une femme ? Et que tout ce que dit une femme est synonyme de stupidité ? Soit c'était ça, soit les soldats était aussi idiot que leur faux roi. J'étais choqué. Sur mon île, si un seul homme osait parler de cette manière d'un Stark, il aurait perdu sa tête en un rien de temps. Ce soldat était-il réellement fidèle à Viserys ?

L'époux de Daenerys prit les choses en main, je pensais qu'il allait engager le combat, mais rien ne se passa... encore. Cela devenait une habitude. Il cherchait à les raisonner, mais qui pourrait raisonner un soldat ? Ne se bat-t-il pas pour les plus offrant ? Pour les plus forts ? Certes, le lord parlait avec éloquence, mais pouvait-il réellement les rallier à notre cause ?

Mon instinct me dictait d'engager ce combat, une fois, je lui avais tourné le dos et cette fois-ci, la prêtresse rouge avait prévenu Viserys. Il fallait se battre pendant qu'on le pouvait encore. D'autres soldats allaient arriver et là, nous aurions plus aucune chance.

J'aurais voulu me retourner, pour offrir à Rhaenys un dernier sourire, un geste de tendresse qui lui dirait combien j'étais fière d'avoir été à son service. Un simple regard, le temps d'une fraction de seconde, mais assez pour qu'elle sache que ni la guerre, ni la folie des hommes ne la déposséderont de cette fierté. Toutefois, je ne pris pas le temps de le faire. Même si les discours du lord étaient prometteur, je refusais de tourner une fois encore le dos à mon instinct.


Ce fut un autre monologue qui suivait le précédent, des longues paroles qui me permettaient d'avancer sans éveiller des soupçons. Mon épée était dans son fourreau, j'étais désarmé devant eux et lorsque le mot « benêt » fut prononcé, je pris mon coupe papier qui était dissimulé dans mes cheveux. Certaines mèches retombèrent sur mes épaules. J'agis avec une telle rapidité que moi-même en fut surprise. Cette lame finement aiguisée se planta dans l’œil du soldat. Son sang ruisselait sur ma main et son corps s'écroula au sol. Peut-être que pour Elbert mon acte n'était que pure folie, mais peu m'importait, je savais qu'il avait tort. Ses hommes-là n'allaient pas changer d'avis, ils étaient trop idiots pour le faire.

Mon épée était une arme plus facile maniée qu'une petite lame. Je ne pris pas le temps de regarder le lord, de voir son regard désapprobateur et je ne vis pas si lui aussi se battait. J'étais fixé sur mon objectif, tué toutes les personnes qui se trouvaient devant moi. Je fis tomber un des hommes, il se retrouvait sur le ventre, à terre, mais au lieu d'utiliser mon épée pour le tuer, j’écrasais mon pied sur sa nuque. Un coup sec qui fit entendre ses os craqués. Je voulais prouver que je n'étais pas qu'une simple femme, j'étais Jorelle de la maison Mormont, je voulais effrayer les autres soldats et par-dessous tout, avoir le respect du Arryn. Je n'étais pas une femme à protéger, j'étais plus que ça. Je montrais de la férocité, bien sûr, je ressue des coups, ma peau était perlée de goût de sang. Des simples entailles qui plus tard me feront souffrir, mais avec l'adrénaline des combats, ce n'était que des piqûres de moustique. Dans ce combat, j'étais la digne héritière des Ours de notre île.

Je ne prétendais pas être une excellente lutteuse, ni la meilleure, mais je ne me battais pas comme eux. C'est cela qui me donnait des avantages, mes combats n'étaient pas loyaux, je ne respectais pas les codes de la chevalerie. Je n'ai jamais appris à me battre à la loyale, mon style à moi était bien plus barbare. Les Mormonts ne s'en ventait pas, mais leurs manières de vivre et de se défendre ressemblait davantage aux sauvageons qu'au Stark. Je me battais comme eux. Tuer un homme à terre, le tuer d'une épée dans le dos, le tuer désarmé… Peu m'importait, sa mort, c'est tout ce qui comptait. Ma mère m'avait élevé pour survivre et non pour être respectable au combat. Certes, on était des barbares, mais des barbares qui ont toujours repoussé les assaillants de l'île au Ours.

         

             
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Lord Arryn ne répondit pas à la pique de la jeune femme. Cependant quand tout semblait perdu face à aux gardes, il parla tentant de bluffer. Il les provoquait ouvertement et prononça un beau mensonge. Dans leur regard, Rhaenys put lire le doute. Mais le doute se dispersa automatiquement quand Jorelle lança une petite lame contre un garde et dégaina son épée. Le combat s’engagea alors. Le bruit des larmes qui s’entrechoquaient emplit rapidement le couloir. La jeune Reine tourna les yeux vers sa tante, Allyria et Gella qui étaient sans défense, mais que les onze guerriers protégeaient. Un regard désolé en direction de sa servante et la belle en profita pour s’éclipser rapidement. Dégainant l’épée qu’elle avait, elle se débarrassa d’un garde qui voulait l’empêcher de partir. Il tenta de l’attraper par la taille mais le point de la jeune femme termina dans le nez du soldat tandis que la lame vint à la rencontre de sa gorge qui s’ouvrit dans un hurlement de douleur. Elle se mit à courir à toutes jambes vers l’endroit où ils avaient abandonnés Rowen. Derrière elle, elle entendit Gella hurler.
« RHAENYS ! »

Mais elle ne se retourna pas, continuant de courir pour retrouver son époux. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, ses cheveux qu’elle avait réunis en natte commençaient à s’échapper à lui barrer le visage. Ses membres étaient douloureux fasse à ses derniers lunes particulières dures, mais aussi par les évènements de cette nuit. Qui aurait cru que l’espoir était permis, que les morts ne l’étaient pas ? Personne. Surtout pas elle, qui avait commencé à abandonner mais le dragon s’était ressaisi en retrouvant les yeux bleus de l’homme qu’elle avait épousé de plein grès devant les Sept. Alors elle ne voulait pas le perdre et au détour du couloir, elle le vit. Faible. A deux doigts de s’écrouler et couvert de sang. Alors Rhaenys accéléra encore pour arriver à sa hauteur, le regard inquiet. Ses mains prirent délicatement son visage.
« Rowen…Je t’en prie. Reste avec moi. »

Comme pour lui donner la force de continuer à avancer, elle l’embrassa doucement en lui souriant. Elle passa le bras de son époux tentant de le soutenir autant qu’elle le pouvait et commença à revenir vers les autres. Malgré sa propre fatigue et ses membres douloureux, elle faisait tout son possible pour aider son époux pour continuer d’avancer toujours un peu plus. Un pas après l’autre. Quelqu’un arriva et la Reine leva son épée malgré son époux qu’elle soutenait. Mais elle l’abaissa bien rapidement en voyant Gella. Mais les yeux bleus de la Hightower s’inquiétèrent subitement. Mais l’air assez serein de sa servante la rassura. Elle l’aida à soutenir l’héritier de Villevieille, ils se rapprochèrent rapidement des combats. Plusieurs corps jonché le sol. Les guerriers qui étaient de leur côté était toujours debout pour le plus soulagement de Rheanys. Cependant Daenerys et Allyria n’étaient pas visible. Mais leur nombre était moindre, il n’était plus sept. Quatre d’entre eux avaient péris.
« Où sont…
-Dans le passage, en sécurité. Ne vous inquiétez pas. »

Hochant la tête, ils avancèrent encore. Un soldat fonça sur eux avec une lance. Elle lâcha son époux, esquiva aisément l’arme dont elle avait l’habitude de manier. Tournoyant sur elle-même, sa main se referma sur le bout de bois pour le bloquer afin d’handicapé le soldat. Elle put lire la surprise dans son regard puis la peur et sans hésiter l’ancienne brune enfonça son épée dans le corps du soldat qui lâcha la lance. La belle récupéra la pique où elle aurait un avantage. Elle reprit Rowen et ils avancèrent passant derrière les combattants.
« On se replie !! On se replie !! »

Petit à petit ils reculèrent, Rhaenys les entraina vers le passage secret. Sa main se glissa sur la pierre pour faire glisser un pan de mur et laissa Gella et Rowen s’y engouffrer. Puis elle attrapa le bras de Jorelle pour qu’elle s’engouffre à son tour. Puis Aron et Elbert. Mais les soldats de Viserys étaient trop nombreux et ils ne pourraient pas tous rentrer dans le passage en sécurité. La jeune femme n’eut pas d’autres choix que de le refermer laissant les hommes du guet et d’Elbert seul face à leur destin. Elle se retourna vers le petit groupe. Allyria et Daenerys étaient à nouveau avec eux.
« Le passage mène tout droit en dehors de la ville. J’espère que vous avez un plan pour après. Allons-y »

Rhaenys s’approcha de Rowen pour voir dans quel état il se trouvait.

         

             
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La fuite des princesses aurait pu se passer sans accroches. Mais non, il avait fallu que des choses dégénèrent, qu'une situation comme celle-ci arrive. Le Maitre d'Arme était armé et certain qu'il aurait à faire usage de son arme. Lame pointée face aux gardes autour d'eux le Santagar ne dit pas mot, son regard se balada sur les hommes autour d'eux, ils avaient l'avantage du nombre.

Placé devant la princesse qu'il affectionnait tant il ne pouvait pas permettre qu'un seul ne s'en prenne à elle, pas tant qu'il aurait une arme et pourrait en faire usage. Le chevalier se voulait menaçant avec son arme, il était hors de question qu'il ne les laisse approcher de la jeune femme. Néanmoins, la situation n'était pas à leur avantage, le nombre était un facteur très important dans une telle situation.

Lors Arryn tenta de bluffer, d'inviter les gardes à repartir, bien que le Santagar ne pensait pas cette tentative comme capable de fonctionner, elle eut au moins le mérite d'offrir une opportunité aux guerriers protégeant les princesses. La première personne à agir fut Jorelle Mormont qui tua l'un des gardes sans leur laisser le temps de répondre. Ceci mit un terme à toute tentative de négocier ou de bluffer, pour être franc Aron préférait cette façon de faire.

C'est sans attendre qu'il passa à l'attaque également, il porta un coup d'estoc au garde devant lui, celui-ci se défendit in extremis, évitant un coup qui aurait put être mortel. Tandis que le combat s'engageait la lame du maître d'armes vola pour dévier un coup d'épée à son attention. D'une rotation, il se plaça sur le côté du premier garde qu'il avait attaqué, dégainant son poignard à la ceinture, il le lui planta dans le bras et l'homme lâcha son arme.

Tout en tenant le poignard dans le bras du garde, il para une nouvelle offensive, renvoyant le garde plus loin. D'un large mouvement de bras, il fit tomber au sol celui qui avait perdu son arme, arrachant son couteau de sa chaire. Le garde devant lui attaqua de nouveau, en levant son arme Aron stoppa la lame de son ennemi, la faisant se diriger sur le côté, il pivota et planta son couteau dans la gorge du garde. Du sang sortit de la blessure, se répandant sur sa main tandis que l'homme tombait au sol.

D'un revers d'arme, le maître d'arme para une nouvelle attaque et repoussa l'assaillant d'un coup de pied, pivotant de nouveau, il renvoya sa lame dans la mâchoire du garde qu'il avait envoyé au sol un peu plus tôt. Tandis qu'il faisait face à un garde, il fut tiré de sa concentration par le cri d'une des femmes en direction de la princesse. Tandis qu'il faisait face à un garde, il fut tiré de sa concentration par le cri d'une des femmes en direction de la princesse. Retournant son attention vers elle il put la voir se débarrasser avec succès d'un garde.

Plutôt que de ressentir de la fierté de voir celle qu'il avait entraînée vaincre habilement un adversaire, il fut pris d'inquiétude et voulut se lancer derrière elle. La lame d'un garde l'arrêta net, il dut se baisser pour éviter que l'homme ne lui enlève sa tête.Plutôt que de ressentir de la fierté de voir celle qu'il avait entraînée vaincre habilement un adversaire, il fut pris d'inquiétude et voulut se lancer derrière elle. D'un mouvement de sa lame, il repoussa l'arme de son adversaire avant de planter son épée dans le ventre du soldat.

De nouveau, le maître d'armes voulut rejoindre sa fille de cœur, de nouveau, il fut interrompu par le même homme qui le repoussa avec quelques assauts de là où il venait. Un autre homme fit irruption sur sa droite, parant in extremis l'attaque de l'arrivant Aron fut, par la suite, placée en difficulté par l'un des gardes, derrière, arrivant avec une lance, il manqua d'empaler le maître d'armes. Un autre homme fit irruption sur sa droite, parant in extremis l'attaque de l'arrivant Aron fut, par la suite, placée en difficulté par l'un des gardes, derrière, arrivant avec une lance, il manqua d'empaler le maître d'armes.

Devant lui le troisième attaqua, s'il stoppa la lame le point de l'homme vint frapper la mâchoire du Santagar qui cracha un filet de sang à l'impact. Se reprenant, il plaça un genou au sol, d'un geste du bras envoya son épée dans le torse de l'homme à la lance, le faisant lâcher prise. De son bras tenant la lance, il fit avancer l'objet jusque dans le ventre du soldat face à lui, puis la retira pour lancer un coup horizontal face à lui, faisant tomber au sol le soldat.

Alors qu'il tentait de l'achever un autre garde arriva, d'un coup d'épée, il heurta le bois de l'arme, brisant en deux la lance, entre les mains du maître d'armes. Celui-ci garda à la main le bout piquant, éloignant son adversaire avec. Bougeant sur le côté, il ramassa une lame et para un nouvel assaut, d'une rotation, il planta dans la clavicule du garde sa lance, avant que le pommeau d'un autre garde ne vienne heurter sa mâchoire, le faisant reculer jusqu'à un mur. Esquivant de peu l’attaque du garde dont l'arme vint entailler la pierre derrière lui, il fut sauvé par un autre soldat, allié, qui trancha la nuque du garde d'un coup d'épée.

Après avoir remercié l'homme d'un geste de tête Aron se remit en position, il y avait encore plusieurs ennemis et tenir le rythme allait sans doute être assez difficile éternellement toujours inquiet pour sa protégée, il tourna la tête vers le couloir qu'elle avait emprunté. C'est avec joie qu'il la vit revenir et se débarrasser à son tour d'un adversaire avant d'encourager le groupe à fuir le lieu de l'affrontement. D'un coup d’œil sur ses alliés, le chevalier remarqua les pertes, quatre hommes.

La princesse Rhaenys se mit alors à demander le repli à son groupe, les guidant jusqu'à un passage secret. Un fin sourire se dessina sur le visage du maître d'armes en la voyant faire. Il s'y engouffra à son tour, attendant la jeune femme de l'autre côté. La Hightower n'eut d'autre choix que de laisser derrière quelques soldats qui ne pouvaient les suivre, les hommes de l'usurpateur étaient trop proches. Essuyant un filet de sang sur ses lèvres le maître d'armes fit signe à la jeune dame de le précéder, préférant fermer la marche.

D'après la jeune femme, le passage menait à l'extérieur de la ville, le Santagar fronça les sourcils et s'arrêta un instant hésitant. Ils quittaient la ville, mais son fils restait là où il vivait. Il se devrait d'aller le chercher, il l'avait promis, juré, de le garde près de lui tant que possible et de le protéger. Jetant un regard en arrière le Santagar se remit en route, suivant le petit groupe qui le devançait de quelques mètres, impossibles de retourner au donjon, il devrait trouver un autre moyen de récupérer son enfant. La chance qu'il avait était sans doute que le monde ignorait son existence, hormis lui et les personnes à qui il l'avait confié.


« Dans tous les Viserys ne lâchera pas l'affaire si facilement, quoi que nous faisons nous devrons le faire plus vite que lui. »


L'inquiétude se lisait dans sa voix, mais le doute aussi, quant à ce qu'il devait faire.

      

          
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Elbert avait tenté quelque chose de malin, de finement joué et la femme qui s'était offusquée plutôt venait de tout ficher par terre. Ce n'était sans doute pas la plus fine d'esprit mais au moins elle ne serait pas tuée sans s'être défendue. En s'en prenant de la sorte à un garde, elle venait peut-être de signer leur arrêt de mort à tous. Il n'y avait plus qu'à prier pour s'en sortir l'arme au poing et espérer que sa femme ne prennent pas de blessure fatale, voir de blessure tout court. La dame qui avait ouvert les hostilités fut bénie par tous les noms d'oiseaux qu'Elbert prononça dans son esprit. Il espérait que ses paroles allaient semer le doute dans leur esprit et ne leur conférerait pas les dernier soubresauts mortels d'un animal sauvage en train de mourir. S'ils croyaient à présent réellement que leur roi avait perdu la partie, ils n'auraient sans doute plus rien à perdre pour tenter de sauver leur misérable existence. Dans cette projection de leur esprit, ils ne deviendraient plus les chasseurs mais les proies. A savoir si ce cheminement mental se ferait dans leur esprit, il ne valait pas mieux parier là dessus pour espérer s'en sortir.

«AUSSI HAUTE QU'HONNEUR ! POUR LES PRINCESSES ! POUR LE ROYAUME ! AUSSI HAUTE QU'HONNEUR !»

Crier pour insuffler le courage à ses hommes. Ils reprirent en cœur leurs paroles ! La danse des lames fut intense. Le bruits des pas, celui des armes qui s'entrechoquent. Il s'en fallut de peu pour qu’une lance vienne le cueillir à l'épaule. Suffisamment pour qu'il détourne son attention et tranche l'avant bras de celui qui l'avait assaillit. Ce moment d’inattention suffit pour qu'il perte sa femme de vue. Se frayant un chemin dans la cohue, il ne retrouva pas sa trace et fut au prise avec un homme de la blanche garde. Un traître qui déshonorait son titre prestigieux ! La lutte fut infernale, chacun se rendant coup pour coup. Au bout d'une trentaine de seconde d'affrontement, Elbert lui donna un coup d'épaule après avoir paré sa botte et l'envoya percuter le mur. Ce fut en voulant observer les effet de son attaque qu'il repéra le passage secret et s'y engouffra. Malheureusement l'entrée ne resta pas ouverte suffisamment longtemps pour que tout ses hommes puissent y pénétrer. D'un poing rageur il frappa le passage refermée du poing et se mordit la lèvre jusqu'à sang.

«On ne peut pas les laisser derrière nous ... sans eux nous ne serions pas ici. On ne peut pas ...»

Quelle barbe de se laisser emporter par sa fougue et son élan. Maintenant que le passage était fermé, il ne pouvait plus rien pour eux. Premièrement, il n'était pas sûr qu'on puisse le rouvrir de ce côté. Deuxièmement, ils offriraient la possibilité à l'ennemi de s'y engouffrer. Troisièmement vu leur sous-nombre, leur sort devait déjà être scellés. Leurs noms ne seraient pas oubliés. Ils les connaissaient. Certains étaient des connaissances de longues dates, d'autres de simples inconnus mais ils allaient donner leur vie pour permettre à d'autres de continuer d'exister. Cela aurait dût se passer autrement. Tout ceci était sans doute de sa faute, ou de celle de Rhaenys voir même de celle qui avait tué le premier garde. A quoi bon accablé quelqu'un maintenant ? Ils auraient tout le temps de se crêper le chignon une fois sorti de ce lieu.

«Aller on se presse. Faisons en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain. Lady Rhaenys comment va votre époux ? Par les Sept, il nous faudrait un mestre pour l'examiner une fois qu'on sera à l'abri. Avez vous besoin d'aide pour l'aider à se déplacer ?»

Le Seigneur des Eyriés avança alors, s'assurant d'avoir son épouse à ses côtés. Il rangea son épée dans son fourreau et prit la main de sa femme dans la sienne. Il déposa un baiser sur son front en signe de protection. Il se devait de la rassurer, de lui montrer qu'il était là et qu'il ne laisserait rien lui arriver.

«Où débouche ce passage ?»
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