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[EVENT] Le soleil et le dragon

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Viserys Targaryen
Valar Morghulis
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La dornienne et Dame de La Grâcedieu avait été abordée par le roi en personne. Un homme qui l’impressionnait autant qu’elle s’en méfiait. Si Dorne était lié à la Couronne par le mariage du roi Rhaegar avec la princesse Elia Martell, désormais il pensait sans aucun doute réaffirmer cette alliance en mariant son frère à la jeune et séduisante princesse héritière de Dorne. Et de cela, Ynys ne savait que penser. Etait-ce un moyen de s’assurer du soutien des dorniens en toutes occasions ? Le roi et la dornienne échangèrent néanmoins quelques mots et Rhaegar félicita la jeune femme pour sa grossesse. La main de la future mère posée sur son ventre n’avait pas échappé au roi. Ynys Allyrion sourit à sa Majesté. « Je vous en remercie Majesté. Mais je préfère avoir vos félicitations une fois cet enfant venu au monde. » souffla la dame qui savait d’expérience que rien n’était gagné tant que l’enfant ne criait pas dans ses bras.

Alors que la musique reprenait, le roi l’aurait presque invité à une danse en sa compagnie si elle n’avait point été enceinte. Les paroles du monarque valurent un petit rire amusé de la blonde dornienne. « Cela aurait été un honneur votre Majesté. Mais mon état m’impose la prudence. Cependant, je ne sais si vous devriez plus craindre de mon état que de mon époux. » répondit en rigolant la jeune femme qui ne doutait pas un seul instant que Ryon aurait accouru s’il l’avait vu entrain de danser. Elle se demandait même comment le seigneur de La Ggrâcedieu serait intervenu pour interrompre cette danse avec le souverain en personne. Puis vint le sujet de la pièce de théâtre et la réponse de Rhaegar arracha une grimace à la dornienne. « Je gage que le commanditaire de cette pièce ne s’est presque fait une ennemie en la personne de notre princesse. Son Altesse est une femme qui je pense n’apprécie guère que l’on vienne parler ainsi de son nouvel époux. » répondit avec tact et délicatesse la jeune femme qui ne savait qu’elle réponse voulait le roi. Mais elle se disait ben que cette dernière ne ferait que plaire au souverain des Sept Couronne. Et puis elle n’était pas fausse non plus. Elle voyait mal Arianne bien prendre cette attaque envers son époux.

Leur conversation fut légèrement interrompue par l’arrivée de Ser Gerold Dayne un bon ami et un ami de longue date de la dornienne. « Ser Gerold Dayne. C’est un plaisir de vous voir ici mon cher ami. » fit la jeune femme en souriant. Et lorsque le roi l’invita à donner ses impressions concernant la pièce, Lady Ynys Allyrion se tourna vers lui impatiente d’entendre ce qu’il avait à dire.
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Aelinor s’était rapprochée de la pettei fille de la reine des épines, Maraery Tyrell. Elle était n compagnie de son fiancé le prince Aegon Targaryen petit frère de la princesse Rhaenys. L’Orageoise les avait salués avec tout le respect dû à leur rang. La jeune Tyrell future Targaryen répondit à sa salutation en souriant. Margaery complimenta la fête et admit que cela n’avait rien à voir avec les fêtes qui se déroulaient dans le Bief. Aelinor ne répondit à rien à ce sujet. Elle n’avait jamais vu de fêtes bieffoises alors elle ne pouvait donner d’avis là-dessus. La sœur du seigneur du Bief lui demanda si elle s’était déjà rendue dans le Bief. L’Orageoise sourit en se remémorant son séjour chez les Cendregué, mémorable.  « Cette cérémonie est effectivement magnifique. Quant à savoir à quel point elle différente des fêtes bieffoises, je dois avouer que je n’en sais rien. Je me suis rendue dans le Bief une fois il y a longtemps. Je n’étais qu’une enfant lorsque je le suis rendue à Cendregué avec mon cousin Lord Jon Connington. » répondit le plus sincèrement du monde la dame de La Griffonière.

Lady Margaery Tyrell balaya les invités du regard. Puis elle laissa échapper de ses lèvres qu’il y avait beaucoup de monde venu de nombreuses contrées et Lady Connington était tout à fait d’accord sur ce point. Bien qu’elle regrette un peu le fait que peu d’Orageois soient présents. Elle avait remarqué un peu plus tôt Lady Bethany Caron émissaire de sa maison et la Connignton aurait aimé qu’elle se joigne à elle pour converser avec la très jolie Margaery. Mais elle n’avait point eu le temps de lui faire signe entre la fin de sa danse et son rapprochement assez rapide de la bieffoise. « Un mariage royal, enfin princier lorsqu’il s’agit de Dorne attire toujours du monde. Surtout quand le marié est le frère du roi. Mais je ne doute point que le vôtre attirera autant voire encore plus de monde. Après tout vous êtes désormais la fiancée de notre futur souverain, Lady Margaery. » fit remarquer Aelinor en s’inclinant avec respect devant le couple.  Puis Lady TYrell lui demanda ce qu’elle pensait de Dorne. La jeune femme hésita un instant. Elle ne savait comment répondre alors que le prince Aaegon était présent. Elle ne pouvait oublier qu’il était le fils de la princesse Elia Martell sœur du prince suzerain de Dorne, Doran Martell. « Dorne est une région surprenante je dirai. Je ne connaissais pas jusqu’à présent mais je suis ravie d’avoir pu accompagner la princesse Rhaenys. »

Margaery se tourna ensuite vers son fiancé pour savoir sil s’agissait de son premier séjour sur les terres de sa mère. Elle fit aussi remarquer que le Dragon Ensoleillée semblait très heureuse d’être ici. « Je vous rejoins sur ce point.  La princesse Rhaenys était très heureuse de pouvoir venir ici. » affirma la jeune demoiselle des terres de l’Orage. Puis elle chercha du regard sa compagne Orageoise. Elle la retrouva enfin et reporta son attention sur la jeune rose du Bief. « Permettez que je vous présente une amie. Je reviens tout de suite. » fit en inclinant la tête Lady Connington. Puis elle quitta un instant le couple pour rejoindre Lady Caron et Beric Dondarion. « Lady Bethany, je suis ravie de voir ici à Dorne. Venez, je vous en prie. Je ne peux me résoudre à vous laisser tous les deux seuls un jour de fête. Puis-je vous demander de m’accompagner auprès de lady Margaery Tyrell et du prince Aegon Targaryen ? » demanda Lady Aelinor Connington.

1 round 12'
Bethany Selmy
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Le soleil et le dragon
Bethany

 
« Lancehelion | 299, lune 5, semaine 3 »
Doucement Bethany sentait quelques tensions se libéraient dans son dos, mais rien qui lui empêcherait de terminer la journée en prenant sur elle pour ne pas montrer que la douleur s’emparait totalement de son être. Elle profita alors de ce petit moment de calme avec Béric. La jeune femme buvait lentement son verre afin de ne pas avoir la tête qui lui tournait à cause de l’alcool et de la chaleur. Pour une diplomate, ce ne serait pas vraiment bien vu. Elle devait garder les idées claires en toute circonstances. Surtout à Dorne avec qui les Caron avaient souvent à faire à cause de leur position. Ils étaient la porte menant vers le Bief, l’Orage et Dorne. Leur fief était situé à un endroit stratégique et garder bonne relation avec tous était nécessaire. Même si les tensions étaient nombreuses. Bryce arrivait toujours à maintenir le calme et à faire tampon entre les dorniens et les bieffois.

Cependant le repos fut de courte durée, une jeune femme à la longue chevelure dorée s’approcha d’eux. Bethany la connaissait et probablement Béric. Aelinor Connington, une Swann par sa mère. Les deux jeunes femmes ne s’étaient pas vu depuis longtemps et ne partageait pas de lien de sang, mais une famille les réunissait. Le Rossignol accueilli la dame de compagnie de la princesse avec un léger sourire sincère sur les lèvres. La demande de la nièce du griffon fut étrange, vu qu’elle venait tout juste de quitter le prince héritier et sa jeune fiancée. Le Dondarrion fronça les sourcils et regarda d’un air soucieux son homologue féminin. Beth posa une main rassurante sur l’avant-bras du seigneur d’Havrenoir.
« Ne vous en faites pas pour moi Béric, tout ira bien.
-Vous n’êtes pas prudente Lady Bethany…
-Qui a dit que je l’étais ? »

Un sourire malicieux étira légèrement les lèvres de l’orageoise qui se leva en se tournant vers Aelinor.
« Je vous suis lady Aelinor. Venez donc Béric. »

Le lord poussa un soupire las et se leva à son tour pour suivre les deux dames, surveillant du coin de l’œil l’état de santé de son ami. Si Bethany ne disait que rarement quel mal la rongeait, certains avaient réussi à percer à jour son secret et à lui tirer les verts du nez. Béric faisait partit de ses gens, avec les Selmy et quelques membres de la maison Swann. Sinon peu connaissait le fléau de la jolie émissaire des Carons, qui se dirigeait vers Aegon Targaryen et Margaery Tyrell en compagnie de l’amie de la fille du Roi. Les visages des deux jeunes fiancées n’étaient pas inconnus à l’orageoise, qui avait vu le Prince lors de la chasse royale organisée pour les premières fiançailles de la princesse Daenerys et elle avait pu voir la jolie rose lors du mariage de la Lionne. En arrivant à leur hauteur, Bethany fit jolie révérence, laissant Aelinor les introduire auprès du prince et de sa fiancée.

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Le soleil et le dragon
Daena  | Thème

« Lancehelion | 299, lune 5, semaine 3 »
Les mots de Viserys étaient plein de sagesse et la jeune femme ne le lâchait pas des yeux. Oh, elle ne le mangeait pas, elle ne s'attachait pas à ce qu'il murmurait. Elle se contentait de l'écouter, d'entendre ses paroles. Si les deux étaient amants, ils l'étaient avant tout de coeur et jamais la belle n'aurait à rougir de ce qui la liait au dragon. Avant toute chose, c'était une amitié, une force et surtout un même amour de l'intellect et des plans. Vous auriez presque pu jouer au Cyrosse ensemble et vous plaire de combat dangereux. La biefoise hoche la tête, lentement, à cette paix qui n'existe pas. Willos est loin d'être un idiot et, avec elle murmurant à son oreille, vous parviendrez sûrement à faire changer bien des choses. Le Bief était une région puissante et sa princesse deviendra femme de roi.

Ton frère aura tôt fait de remplacer son araignée par un homme plus talentueux encore; Il a déjà un nouveau chuchoteur qui murmure à son épaule. En espérant qu'il se montre plus guerroyeur que notre suzerain.

Simple sourire alors qu'arrive déjà sa nouvelle épouse. Catin dorienne. Elle est belle, presque puissante. Daena lui offre pourtant un magnifique sourire alors que Viserys la présente. La brune n'a pas l'air hypocrite, simplement silencieux, baissant chastement la tête devant la princesse de Dorne. Elle a beau être dans une autre région -haineuse de celle de la brune- elle semblait si douce et innocence cette petite Daena avec son sourire presque enfantin. Reine des illusions.

Viserys est venu quelque fois à VilleVeille, pour découvrir la Citadelle et car mon père apprécie la présence des dragons. Nous nous sommes rencontré alors que Margaery m'avait laissé quelque jour de retour chez mes parents .

Nouveau grand sourire. Son mensonge est si doux et si facile à murmurer, sans que personne ne puisse se douter de la vérité. Daena s''est prêtée si souvent à ce jeu des dupes qu'elle aime maintenant de tout son coeur que le combat lui semblait facile.

Elle aurait pu continuer avec ses sourires qui semblent honnête pendant des heures. Jusqu'à ce qu'un nouveau visage s'approche et que ce soit un véritable sourire qui la saisisse. Il y avait tant de joie dans ses yeux. Dire que la dernière fois, c'était Wyna la fiancée de celui qui se tenait loin de la biefoise en ce moment. Ils n'étaient pas encore mariés et la liberté s'accrochait à leur pas. jusqu'à ce que le manteau se glisse à ses épaules et que l'alliance les réunisse.

Daena prends le bras de son amie, l'empêchant de partir. Elles ont des années à rattraper. La dernièer fois, la biefoise pleurait son amour perdu. Aujourd'hui.... Elle était la maîtresse d'un dragon et la fiancée d'un suzerain. Le monde avait bien changé pour l'ambitieuse demoiselle.

Tu ne vas pas déjà m'abandonner ! Majesté, se fut une plaisir de vous rencontrez. lance la brune, inclinant la tête face à Arianne. Viserys. Au diable les convenances entre vous deux. Daena le salut déjà avant de laisser éclater sa joie. Je ne pensais pas te voir ici Wyna. Comme tu as changé ! Tu es encore plus belle qu'autrefois et au bras d'un loup à ce que je vois. Un héritier pour un autre, tu finis toujours bien placée. Un petit clin d'oeil, moqueur. Tout, jusqu'au ton de sa voix, montre que la biefoise est heureuse. Vraiment heureuse.
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Aelinor Connington avait un temps délaissé le couple princier que formait Margaery Tyrell et le jeune frère du Dragon Ensoleillée, Aegon Targaryen. Elle s’était alors dirigée vers ses camarades orageois, Bethany Caron, émissaire de son frère et Beric Dondarion le cousin de lady Eleyna Dondarion que la jeune Connignton appréciait beaucoup. Aelinor avait alors proposé à la jeune femme de l’accompagner avec son ami pour rejoindre Lady Margary et le prince Aegon. Le Dondarion ne semblait pas très enclin à laisser son amie et comparse suivre la Griffonne. La jeune femme ne comprenait pas vraiment pourquoi mais elle ne voulut pas en demander les raisons. Mais Lady Bethany rassura Beric et se dernier lui ajouta qu’elle n’était pas prudente. Aelinor suivait les échanges entre Lady Bethany et Lord Beric. Et finalement Lady Bethanny ui signifia qu’elle venait et entraîna à sa suite Lord Dondarion qui d’ailleurs n’avait guère le choix s’il comptait veiller sur Lady Caron.

Aelinor se frailla un chemin parmi la foule pour revenir à son point de départ à savoir Lady Tyrell et le pince Aegon Targaryen. Lady Connington leur sourit et inclina poliment la tête. « Aurai-je loupé quelques choses ? » demanda-t-elle avec douceur. Puis elle s’écarta un peu et se permit d’introduire ses amis et compagnons des terres de l’Orage. « Lady MargaeryTyrell, Votre Altesse Aegon Targaryen, Lady Bethany Caron et son cavalier si je puis dire pour la soirée, Lord Beric Dondarion; Lady Bethany Caron, Lord Beric Dondarion, son Altesse Aegon Targaryen et sa fiancée Lady Margaery Tyrell » fit finalement la demoiselle heureuse de ne pas laisser ainsi à l’écart d’autres représentants de l’Orage, déjà si peu nombreux ici. Elle laissa ensuite l’émissaire des Caron et Lord Dondarion faire les salutations d’usages. Elle attrapa un verre et en bu une gorgée. « Suis-je bête. Mais Lady Bethany vous devez un peu connaître le prince Aegon. Après tout vous étiez vous aussi à la chasse royale donnée en l’honneur des anciennes fiançailles de la princesse Daenerys Targaryen. » reprit Aelinor Connington qui subitement se souvenait que Lady Caron y avait bien participé, du moins au banquet puisque si sa mémoire ne lui faisait point défaut, l’Orageoise n’avait point réellement participé à la chasse. A moins qu’elle ne se trompe. Quant à Beric Dondarion, elle se promit de lui parler en suite un peu en privé pour lui demander des nouvelles de sa cousine Eleyna. Les deux femmes avaient pris l’habitude de s’échanger des corbeaux mais avec les derniers événements, elle n’avait hélas plus réellement trouvé le temps de lui envoyer une lettre.

2 round 12'
Margaery Targaryen
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Le soleil et le dragon


Elle se sentait bien plus à l'aise, à présent entourée de personne qu'elle connaissait. La proximité d'Aegon rehaussait cela: la tête haute, le sourire aux lèvres, Margaery Tyrell mettait en pratique seize années de conseils et d'apprentissage que sa grand-mère lui avait dispensé. D'ailleurs, cette dernière ne devait pas être très loin, sans doute à préparer quelque chose dans l'ombre, pour le bien de la famille. Peut être avait-elle rejoint Willos, depuis qu'elle avait vu Daena s'en éloigner pour parler au nouveau marié. Intérieurement, la brune espérait que tout se passait bien pour son amie, qu'elle n'entrait pas dans un jeu dangereux qui pourrait lui être fatal. Mais ce n'était pas un jour pour s'en faire. La fête était belle, elle se trouvait en ravissante compagnie et il était temps pour elle de cesser de se préoccuper pour le Bief et ses représentant à Dorne. Elle avait une tâche à accomplir, un rôle à tenir: elle se devait d'être à la hauteur de sa nouvelle condition, de se montrer digne d'être si proche du prince héritier. S'ils n'avaient pas été entourés de tant de gens, elle se serait laissé aller à son envie de glisser ses doigts fin entre ceux de son promis, discrètement, doucement, pour se redonner du courage mais aussi parce qu'elle mourrait d'envie de conserver ce contact physique qu'ils avaient eut durant leur danse. « Il faudra absolument pallier à cela, Lady Aelinor ! Je suis sure que vous vous amuseriez beaucoup parmi nous. Vous devriez voir les fêtes de Hautjardin, c'est vraiment magnifique. Peut être aurions nous l'occasion de nous y rendre ensemble ... » laissa-t-elle en suspend. Elle espérait pouvoir lier, avec sa nouvelle soeur, une amitié sincère aussi forte que celle qu'elle avait noué avec Leonette Fossovoie après son mariage avec Garlan. Si elle devait tout quitter pour Port-Réal, elle espérait y trouver de nouvelles amies chères sur qui compter. « Je n'oserais penser pareille chose ! Notre nouvelle princesse est d'une grande beauté. J'espère juste pouvoir, un jour, atteindre ne serait-ce que la moitié de sa grâce et de son élégance. Dorne n'en est que plus belle lorsque l'on voit celle qui la représente. J'espère être à la hauteur de ce qu'on attend de moi. » Toujours rester humble et modeste. Arianne Martell était une très belle femme et, sans doute si elle avait été plus jeune, plus impressionnable, elle se serait laissée tomber en admiration devant pareille dame. La Rose appréciait la Griffonne. Aelinor Connington était tout ce qu'on pouvait attendre d'une dame de la noblesse: elle était courtoise, fort polie et Margaery ne pouvait s'empêcher de ressentir un élan amical à son égard.  La blonde s'excusa un instant, partant à la recherche de quelques personnes à leur présenter et la brune en profita pour se tourner vers son promis, échangeant un regard tendre avant que ne reviennent vers eux, la demoiselle en bonne compagnie. Margaery salua révérencieusement les deux personne venant s'ajouter à la conversation. « Lady Caron, Lord Dondarion. » ajouta-t-elle à voix basse. « Lady Caron, il me semble que nous nous sommes croisé, il y a quelques lunes, à Haujardin. » Le décès de Mace, le mariage de Loras, sa propre tristesse. Margaery s'était retirée de la vie publique quelques temps, pour se remettre de sa perte. Elle n'avait donc que peu échanger avec les personnes ayant fréquenté Hautjardin dans les jours autour du mariage, préférant la compagnie de vieux amis, de ses dames d'atour et de sa famille auprès d'elle. « Pardonnez ma familiarité, nous nous connaissons à peine mais ... » Elle hésita et finit par se lancer « Comment se porte ma précieuse amie, Lady Abigaëlle ? Je sais qu'elle vous accompagnait, avec son frère, vers la demeure du vôtre. » Sa blonde lui manquait tant ... Elles échangeait bon nombre de corbeau, mais depuis qu'elle était arrivée à Dorne, Margaery ne pouvait recevoir de lettre et commençait à s'inquiéter.
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Le soleil et le dragon



La jeune femme s’adaptait facilement à les situations les plus délicates, son esprit ne cessait jamais d’analyser les paroles et attitudes des personnes qui l’entouraient, depuis qu’elle avait lu les lettres de son père, depuis qu’elle s’était sentit trahi par son propre sang, la princesse ne faisait plus confiance aux personnes qui l’entouraient, seuls quelques exceptions avaient réussi et convaincu la princesse de leur donner sa confiance. Elle ne doutait pas de la loyauté et sincérité de son oncle, ils étaient bien trop similaires pour qu’elle ai des doutes sur lui. Ces cousines également avaient son entière confiance, concernant le reste c’était  une autre question. Une autre approche. Arianne avait pris les devants après cette pièce de théâtre plus que douteuses, elle s’était rapprocher du prince nordien et l’avait invité à danser avec elle, ils avaient dansés et discutés en même temps. La princesse n’avait pu s’empêcher de mettre le point sur le i concernant la position de Viserys à Dorne maintenant qu’il était son époux. Puis à la fin de la danse Robb lui avait pointé son époux du doigt qui était en compagnie d’une jeune femme que la princesse ne connaissait pas. Elle quitta le Nordien pour rejoindre Viserys.

La princesse souriait à Daena, cette truie biefoise. Comment son époux pouvait considérer cette famille comme l’une des plus loyales. Ce n’était pas des personnes de confiance, on ne pouvait pas faire confiance aux biefois. Simple rapace, vautour attendant de pouvoir se jeter sur une carcasse pour faire le moins d’effort possible. Arianne rendit la salutation envers la brune continuant de garder ce magnifique sourire qui se trouvait sur son visage. Le charme de la biefoise aurait pu et marchait très certainement sur une grande partie des personnes, hommes ou femmes, mais ce n’était pas le cas avec Arianne. On ne charmait pas la charmeuse de serpent.

« Vraiment ? Intéressant. Je suis ravie que mon époux se soit retrouvé en si bonne compagnie lui épargnant l’ennui. J’espère que vous vous êtes bien diverti ensemble.» Répliqua-t-elle toujours tout sourire.

Elle posa son bras sur le bras de son époux qui avait seulement répondu à son invitation pour danser par une inclinaison de tête. La fiancée de Robb s’approcha du trio et se précipita dans les bras de la brune. Arianne ne manquant pas de voir la différence d’attitude de la biefoise, ce qui amusa fortement la princesse, elle ne fit aucun commentaire se contenta de saluer Wyna. Les deux jeunes femmes semblaient avoir du temps à récupérer et la princesse n’était pas contre un petit tête à tête avec son époux. La salutation de Daena d’un signe de tête pour Arianne et le prénom pour Viserys ne passa pas inaperçu aux yeux de la princesse qui attendit que les deux jeunes femmes s’éloigna pour se retourner vers son époux.

« Viserys hein ? » Dit-elle moqueuse en imitant la façon de la jeune biefoise. « Il semblerait que des choses ont été omis d’être dis pendant nos lettres. » Répliqua-t-elle avant d’entraîner Viserys jusqu’à la piste de danse quand la nouvelle musique se fit entendre. Au moins, elle était certaine qu’ils seront tranquilles pendant le temps de cette danse, personne ne viendra les interrompre. Alors qu’elle était dans les bras de son époux, elle se permit de laisser tomber ce sourire agaçant qu’elle s’efforçait d’avoir depuis le début de la cérémonie. La longue journée n’était pas terminée, elle le savait, mais un peu de temps de répits ne lui ferait pas de mal. Mettant la biefoise de côté, dans un côté de son esprit, la jeune femme se reconcentra sur le plus important dans l’immédiat. « Qu’as-tu fais pour recevoir un tel présent à notre mariage. Ne me dis pas qu’à peine marié tu m’apportes déjà des soucis… »Dit-elle mi-moqueuse mi-sérieuse. Elle avait déjà beaucoup à faire en ce moment, gérer ces nobles, ces sujets dont une grande partie n’approuvait pas que ce soit une femme qui prenne l’héritage, pourtant c’était déjà arrivé dans le passé, mais les choses étaient loin d’être gagné et facile pour la jeune femme surtout depuis que son père avait abandonné Dorne pour passer la plus grande partie de son temps avec son frère cadet.



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Étonnamment, la petite discussion que Wynafryd partagea avec la dame de la Grâcedieu lui permit de se détendre un peu. Le dornienne ne se montrait aucunement hostile, mais au contraire curieuse et heureuse de rencontrer des nordiens, cela permit à la nordienne de se détendre quelques instants, d’être polie et souriante sans que cela ne soit un masque calculé comme trop souvent ces dernières semaines. “Même mes lunes à la Capitale en plein été ne pouvaient me préparer à un tel climat !” conclu-t-elle avec un petit rire. Puis il fut temps pour elle de rejoindre la piste avec Robar, elle salua la jolie blonde une dernière fois. “Vous danserez au prochain mariage alors. C’était un plaisir de vous rencontrer lady Allyrion, peut-être nous recroiserons-nous pendant les festivités ou d’ici notre départ de Lancehélion.” Elle hocha respectueusement la tête avant de s’éloigner au bras du chevalier sur la piste de danse.

Cependant rien n’aurait pu préparer la Manderly à ce qu’elle vit ensuite, Daena Hightower, on ne peut plus proche du lézard empoisonneur. En quelques secondes, la décision de la sirène était prise, elle s’était excusée auprès de son cavalier, le laissant continuer la danse avec une partenaire de son choix, pour fondre vers l'étonnant couple qui venait tout juste d’être rejoint par la jeune mariée dornienne. L’arrivée de Wynafryd ne pouvait qu’être similaire à un coup de pied dans un nid de serpents, pourtant l’occasion était trop belle pour être manquée. C’était probablement dangereux, sûrement irresponsable, mais la foule présente rassurait la nordienne. Il n’en serait peut-être pas autant pour le reste de son séjour chez les Martell ou même à la Capitale, mais elle n’avait pas encore eu le temps d’y songer correctement.

Elle n’avait eu d’yeux et de mots que pour la future Dame de Hautjardin dans un premier temps, ne prenant officiellement connaissance des mariés qu’après son introduction. Evidemment la Manderly s’était confondue en excuses, on n’en attendait pas moins d’elle en présence de la royauté. Elel s’étit cependant attendu à une réaction froide et dédaigneuse du lézard, après tout, il n’avait guère montré d’intérêt pour sa personne jusque alors, et à présent elle savait ce qu’il ressentait pour les Manderly de Blancport. Ainsi Viserys portait aussi bien les masques que les gens de la cour. Wynafryd s’inclina respectueusement, tête et yeux baissés. “Mon Prince, votre compréhension et votre pardon me vont droit au coeur. Je me permets encore une fois de vous présenter mes respects et mes félicitations au nom de toute ma famille pour votre belle union. J’espère que vous vous plairez à Dorne, probablement plus qu’au Nord.” Wynafryd eu un petit sourire amusé innocent. Pour tout le monde, la première chose qui venait à l’esprit lorsqu’on évoquait les différences entre les deux régions, c’était le climat. Son sourire disparu pour dévoiler un air plus soucieux. “Au moins ici, vous ne risquez pas de subir d’attaques de sauvageons. Et il faut espérer que grâce aux hommes que vous avez amené à Châteaunoir, les nordiens n’auront plus à être blessés comme l’a été Lyra Mormont.” Wynafryd avait moins eu l’occasion d’écrire à ses deux amies Mormont depuis son arrivée au Donjon Rouge, mais les nouvelles passaient toujours, que cela soit directement, ou par sa famille, ou bien par Robb à son retour. “Nous vous en sommes reconnaissants.” Si cela pouvait au moins être vrai. Mais cela ne valait pas la vie de Wylla pour autant, dans aucune balance que ne connaisse Wynafryd.

Daena semblait ravie de pouvoir saisir une opportunité de sortie, et la mariée de se retrouver un peu plus tranquille avec son époux. Wynafryd avait pu dire ce qu’elle avait à dire et elle ne tenait pas à rester un moment de trop en présence de l’homme responsable de l’état de sa sœur. Elle salua les deux jeunes mariés une nouvelle fois poliment et fit quelques pas avec la Hightower pour trouver un endroit un peu plus calme. A présent, un étrange mélange d’émotions envahie la sirène, partagée entre la sincère joie de retrouver une amie, le soulagement de s’éloigner du monstre, mais l’appréhension de ne pouvoir avoir confiance en elle. Elle se retrouvait coincée à ne devoir porter son masque qu’à moitié. “Tu as rencontré mon grand-père Daena, il ne fallait pas en attendre moins de lui.” dit-elle avec un sourire taquin. “Et je vois que mes espérances de te garder à Hautjardin se sont exaucées, mais nous n'y serons jamais sœurs.” Un sourire légèrement voilé de tristesse passa sur son visage avant qu’elle ne reprenne un air taquin, après un petit temps de silence. “Alors comme ça, on s'acoquine avec la royauté ? Je ne te savais pas amie du Prince ?” Une question qui se voulait innocente et parfaitement justifiée entre deux amies s'étant perdues de vue un moment.
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Le soleil et le dragon
Bethany

 
« Lancehelion | 299, lune 5, semaine 3 »
La jeune demoiselle de l’Orage que suivait Bethany s’inquiétait, n’ayant pas compris l’échange entre l’émissaire et le seigneur d’Havrenoir. Il était vrai que Béric savait que la jeune femme ne désirait pas faire étalage de ses soucis de santé, alors il avait parlé en sous-entendu afin qu’Aelinor ne puisse pas comprendre le fond du sujet de leur conversation. Leur échange avait pu paraître inquiétant d’un point de vue de l’extérieur. Le rossignol se voulut donc rassurante vers la jeune femme, à l’aide d’un sourire doux qui venait illuminer son visage, ne laissant nulle place à ses tracas concernant son dos.
« Ne vous en faites pas, ce n’est rien de grave. »

Ils arrivèrent vers le prince et sa fiancé, Bethany s’inclina respectueusement. La future princesse de Westeros était pleine de grâce, une fleur magnifique au sommet de sa beauté. Beaucoup plus rayonnante que dans les souvenirs du rossignol. Lors du mariage de ser Loras, les Tyrell n’avaient pas semblé être aux meilleurs de leur forme avec le décès brutal de leur suzerain. Le prince avait également meilleur mine que lors de la chasse royale organisé en l’honneur des anciennes fiançailles de la princesse Daenerys, un terrible accident avait frappé lord Royce ce jour-là, le prince avait assisté à l’accident et n’avait pas semblé être dans son assiette. La Connington sembla se souvenir de la présence de Bethany ce jour-là, qui fit naître un léger sourire amusé sur les lèvres de l’orageoise.
« Ce serait un peu présomptueux de ma part de dire que je connais un peu son Altesse. Je n’ai jamais eu l’occasion d’être officiellement présenté à notre prince héritier. Mais ce tord est désormais réparer grâce à vous Lady Aelinor. »

Beth tourna son regard vers la rose qui semblait se souvenir d’elle. La Tyrell avait visiblement la mémoire des visages, un atout indéniable pour une future princesse et une future Reine. La Caron ne serait nullement offusquée si Margaery ne l’avait pas reconnu, après tout de nombreuses personnes et représentant avaient été présent lors de ce mariage. Une émissaire d’une maison parmi tant d’autre aurait parfaitement pu passer inaperçu. Mais quand elle évoqua son lien avec Abigaëlle, elle ne fut guère surprise davantage. La jeune bieffoise qui allait épouser son frère avait été une des dames d’atour de la Tyrell.
« Effectivement, j’étais présente au mariage de votre frère ma Dame. A mon départ de Serena, Lady Abigaëlle allait bien. Nous avons fait en sorte qu’elle se sente comme chez elle. Elle sera bientôt de retour dans le Bief pour célébrer ses noces, elle serra ravie de revoir les siens ainsi que ses amies proches. Vous lui manquez beaucoup. »

Et personne ne pouvait blâmer la jolie blonde pour cela. Partir loin des siens étaient une épreuve difficile. Bethany se souvenait du jour où elle avait dû quitté Serena pour le domaine des Swann. Quitter ses parents, ses frères, ses sœurs… Ce n’était pas aisé et même parfois déchirant. Abigaëlle n’était pas encore arrivée au bout de ses peines malheureusement.
(c) DΛNDELION



┗ My fate was always you. ┛
These violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume
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Le soleil et le dragon

An 299 - Lune 5 - Semaine 3



Rhaegar Targaryen


Le Roi écouta les paroles de la Dame de la Grâcedieu avec attention, les commentant plutôt par un léger signe de tête plutôt que par des paroles. Il hocha la tête en signe de compréhension aux raisons invoquées par Ynys au sujet de son absence sur la piste de danse et répondit par un « Bien évidemment » agrémenté d’un léger sourire. Ce dernier disparu néanmoins lorsqu’elle évoqua à nouveau la fameuse pièce de théâtre et les retombées qu’elle pourrait avoir également sur la Princesse Arianne. Les yeux violets du Roi tombèrent sur cette dernière, qui dansait avec son époux au milieu de nombreux autres couples de danseurs. Ses sourcils se froncèrent, trahissant son inquiétude alors qu’il avait envoyé un de ses Gardes Royaux tiré l’affaire au clair en interrogeant le meneur de la troupe. Il se tourna vers la jeune femme :

Assurément et je le conçois plus que vous ne l’imaginez. J’aurais le fin mot de cette histoire et le coupable sera sévèrement puni.

Il se tourna ensuite vers Ser Gerold Dayne qui les avait rejoint. Il le salua d’un léger signe de tête, l’air toutefois bien moins avenant à son égard qu’envers la jeune Dame de la Grâcedieu. Il écouta les mots du chevalier avec intérêt, hochant lentement la tête au rythme de ses explications. Finalement, après un bref silence de sa part, il lui répondit :

Nous n’avons que rarement eu l’occasion de discuter il est vrai. J’ai envoyé Ser Barristan interroger le meneur de la troupe mais je lui ferais part de votre présence, si d’aventures vous devriez vous recroiser durant mon séjour ici. J’entends vos arguments et vous remercie de m’en faire part, Ser. Au vu de la situation, toute nouvelle information est bonne à prendre et leurs informateurs dûment récompensés ou punis, selon la véracité de leurs dires envers la couronne.

Un sourire entendu se dessina sur ses lèvres. Il s’approcha d’un pas du chevalier avant de lui dire, plus bas :

Remarques insolentes en effet…Ser. Prenez garde à votre langue si vous ne voulez pas la perdre et préférez la réflexion, l’investigation aux soupçons sans fondements... J’attendrais pour ma part d’avoir tous les éléments en main avant de prononcer la moindre sentence et de faire voler la ou les têtes du ou des coupables. Mais vous dîtes faire partie du Bien, Ser Gerold, non ? Aussi ne soyez pas inquiéter par la perte de votre chef. Les traîtres périront par le Feu.

Il planta son regard, dur et pénétrant, dans celui du Dayne puis se tourna vers Ynys Allyrion :

Veuillez m’excuser, Lady Ynys et encore mes félicitations pour votre enfant à naître. dit-il en s’inclinant légèrement devant la jeune femme en guise de salut. Ser Gerold. lui dit-il en guise de salut avant de s’éloigner d’un pas lent.

Il prit congé de la jeune blonde, préférant la laisser en compagnie de cet « ami » dont elle qualifiait Ser Gerold Dayne, puis il s’en retourna à son fauteuil, à la table royale, Ser Barristan se postant derrière son lourd siège. On lui apporta un verre de vin qu’il sirota tout en regardant d’un air absent les danseurs virevoltés sur la piste de danse en face de lui et en savourant les notes de musique qu’égrenaient les musiciens de l’autre côté de la piste…

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Le soleil et le dragon

”The Nest of Snakes”



Truth and lie are the same



Le mariage continue, la pièce de théâtre continue, la danse des Dragons continue. Ser Gerold Dayne reste égal à lui-même. Même en face d’une grande Dame, descendante de puissants rois, même face à un vieux roi, aux exploits chantés, le chevalier reste égal à lui-même. Son visage fier, ses pommettes hautes et son sourire dominant, chaque partie de son être exulte la digne fierté d’un Dayne. Ses yeux sombres observent le monde ; ce plateau de jeu de Cyvosse. Chaque pièce est un joueur potentiel et chaque joueur est une pièce potentielle.

A Braavos, on lui a enseigné cette analogie durant une soirée. Un vieil homme sentant le sel l’avait initié. Ce fier marin avait fait petite fortune en son commerce et fumait la pipe pour passer le temps jusqu’à sa mort. Il est vrai que Ser Dayne n’avait pas le tempérament pour jouer au Cyvosse : trop violent, trop direct, trop brutal, son jeu manquait de la patience et de la souplesse du marin. Pourtant, il lui est arrivé d’emporter une victoire contre lui, après de nombreuses défaites. Braavos… Ah, Bravoos… Pentos aussi… Les peuples fiers, les peuples au sang fort, les peuples qui détestent les Dragons ! Ser Gerold Dayne respecte les gens d’Essos, contrairement à bien des Westerosi. Alors, parler de cette pièce sera un plaisir dissimulé, autant que le mépris qu’il accorde à ce roi auquel il est fidèle. Le Ser s’incline profondément devant Rhaegar Targaryen et Ynis Allyrion, le tueur de cerf, le Dragon mélancolique.

« Votre altesse, cela fait de nombreuses années que je n’ai eu le l’honneur de vous adresser quelques mots. Cela me touche de pouvoir le faire de nouveau, mais en tant qu’homme. Pour le moment, je n’ai pu revoir mon maître Ser Selmy. Le respect de son devoir est plus important que tout et je ne dois pas l’en distraire. »


Quelle histoire devrait-il conter à ce Dragon couronné ? On dit de Ser Gerold Dayne qu’il n’est pas fantaisiste, pourtant il pense l’être au vue de son fiel. Il ne faut pas se leurrer, cet homme est plus venimeux que la « Vipère Rouge » de Dorne. Il sait que l’explication la plus simple est souvent la plus plausible. Son but n’est pas le bien des autres, seulement le sien. Alors, il parle sans peur, d'une voix grave, d'une voix juste assez forte pour que seuls le roi et la Dame l'entendent en restant naturelle.


« Par avance, je vous prie d’excuser ma franchise. J’ai un avis à chaud. Votre frère semble embraser par ses actions l’ire des peuples. Braavos n’aime pas les Dragons, mais tant qu’ils restent à Westeros, la cité ne fera rien gratuitement. Le Nord est fier, ils n’auraient pas recours à ce genre de pièce. Le seul lien entre le Nord et Essos est matrimonial avec les Seigneurs des Eyries. Les échanges maritimes sont forts entre Essos et Goëville. A mes yeux…

Des princes-marchands d’Essos rancuniers veulent appuyer des Maisons nobles outragées par le Prince-Consort... Cherchez dans le passé de votre frère, légitimez son innocence et sauvegardez la paix. Vous enlèveriez toute forme de Casus Belli aux gens indignes. Les Sept soutiennent le bras du Bien. Majesté, veuillez pardonner ces insolentes remarques. Je ne suis que votre humble serviteur. Je porterai l’épée si les Sept le veulent. »


Le chevalier retient de mentionner le fait que cela pourrait être un faux, une manipulation, une fraude. Il y a dix mille hypothèses pour cet acte, dont la seule finalité est d’écorner et menacer les Dragons. En lieu et place du roi, il aurait fait arrêter ces braavosi et les aurait fait interroger par la Justice. Même s’il est vrai que les drogues, hypnoses et pressions de Ser Gerold Dayne s’avèrent plus efficace que la charcuterie de plèbe. « Sombrastre » est véritablement un homme nocif. Le roi s’en va, l’esprit chargé. Le chevalier reste, l’esprit léger. Les yeux d'un vieux lézard ne peuvent faire frémir une étoile ne craignant pas la mort. Ser Dayne est trop grand en taille et en égo pour ne serait-ce que frisonner. Il s’assoit près la Dame, son « amie. » Les deux partagent une trop grande proximité, teintée de méfiance, l’un pour l’autre, pour qu’il n’y ait cet infini respect.


« C’est un plaisir aussi de vous voir en aussi belle forme. Je suis certain que vous aurez un garçon vigoureux ou une fille courageuse. Après tout, c’est votre enfant. J’espère que le mariage ne vous fait pas du mauvais sang. »



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Le soleil et le dragon

Cela faisait désormais deux lunes que je servais la princesse. Je m’habituais peu à peu à mes nouvelles responsabilités et il est vrai que je commençais à m’attacher à elle. Je ne m’attendais pas tout de suite à quitter le Conflans pour un long voyage vers Dorne et encore moins à assister à un mariage princier. J’étais toute excitée à l’idée de rencontrer des personnes éminentes des Sept Couronnes et de profiter des festivités qui s’annonçaient grandiose. Pourtant, je fus bien vite frappée par cette chaleur presque insurmontable, bien trop habituée au climat tempéré de ma région. Le soleil se montrait bien trop tape à l’œil et je fus bien heureuse d’enfiler des tissus bien plus appropriés à ce temps étincelant. Impossible pour moi de me séparer trop longtemps d’un verre, étant donné que je souffrais de déshydratation par ces températures élevées. Néanmoins, j’eus une semaine pour m’y habituer et essayer de survivre sous ce soleil radieux. Pour ce jour particulier, unissant le Dragon au Soleil, j’avais pouponné la jeune princesse pour qu’elle soit majestueuse au bras de son fiancé, ser Brynden Nerbosc. Pour ma part, j’avais opté pour une robe dornienne, légère et laissant mes bras libres de tout tissu. J’avais choisi une couleur quelque peu pétillante et s’accommodant parfaitement au regard embrasé du soleil.

La cérémonie au Septuaire de la capitale dornienne fut majestueuse et digne de cette union rappelant celle d’une autre époque. Une fois la cérémonie achevée, les festivités se poursuivirent dans les jardins du palais, protégé du soleil par les grandes pièces de soie colorée suspendues au-dessus de nos têtes. Il est vrai que je me perdis parmi les invités, abordant des inconnus et ayant toujours une coupe de vin en main. Je n’avais plus ma mère pour me faire la morale concernant la consommation d’alcool et je pouvais en quelque sorte me lâcher. Enfin, je gardais tout de même un œil sur la princesse et n’hésitant pas intervenir si celle-ci me demandait. C’était pour cette raison, que je restais à l’affut et que j’essayais toujours d’avoir dans mon champ vision, sa chevelure argentée.

En compagnie de quelques conflanais, j’assistais à la pièce de théâtre présentée par des personnes originaires de Braavos. J’écoutais attentivement cette histoire de dragon, incapable de voler à cause d’un ego surdimensionné et qui s’en prit à un enfant. J’eus du mal à me faire un avis, me demandant pourquoi une telle histoire était présentée ? Il s’agissait d’un mariage, pourquoi ne pas avoir mentionné une romance ou quelque chose de plus héroïque. Peut-être s’agissait-il d’une histoire moralisatrice ? Enfin, j’applaudis, suivant en quelque sorte le mouvement et rapportant mon attention sur mes compatriotes. Seulement, le sujet de conversation ne fut pas ce spectacle, mais cette danse entre Marianne et l’héritier de Winterfell. Ils remarquèrent que la Harlton ne semblait pas passer un bon moment au bras du jeune loup, car il n’y eut aucun regard échangé, bien étrange pour une danse. A peine les notes se turent que les deux partenaires achevèrent leur danse bien rapidement, sans un sourire et se quittant sans un regard. Je ne connaissais pas assez Marianne pour comprendre le sens de cette danse, peut-être que c’était le contrecoup du climat et qu’elle ne supportait pas de tourner encore et encore avec cette chaleur. Je n’eus pas le temps de faire un pas à son encontre, Daenerys se préoccupait déjà d’elle et mon regard se porta sur le jeune Stark. Il ne laissait rien paraître, saisissant une coupe de vin et buvant une simple gorgée. J’étais curieuse d’en apprendre plus, puis, ça me permettrait de me sociabiliser avec d’autres personnes.

Bien sûr, j’étais loin d’être à l’aise à l’idée d’aborder une personne inconnue et m’immiscer de cette manière dans sa vie privée. Surtout, qu’il s’agissait d’un jeune homme fort important à Westeros, c’était l’héritier du Nord alors que pour ma part, j’étais une jeune lady d’une maison sans grande importance dans le Conflans. Je m’approchais, au passage, j’en profitais pour prendre une nouvelle coupe de vin. Je saluais avec respect le jeune loup. « Ser, je n’ai pas encore eu le plaisir de discuter avec vous, je m’appelle Orya de la maison Cox de Salins. » Je fis une révérence, tout en poursuivant avec une voix assurée. « Votre danse a été bien vite écourtée avec ma camarade. Ainsi, j’espère que ce n’est pas le mauvais temps de notre région qui vous a fait peur ! » J’émis un petit rire, même si au fond, je rêverais de sentir à nouveau un air respirable. Je bus une gorgée du vin dornien, savourant son goût fruité et légèrement épicé.

@Robb Stark
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Visiblement, le fait qu’elle ne soit jamais aller à Hautjardin « scandalisa » la jeune Margaery Tyrell. Cela fit beaucoup rire Aelinor Connington. La Rose du bief lui affirma qu’elle serait heureuse de la voir à Hautjardin et la Griffonne sourit à cette proposition. « Peut-être aurai-je cette chance lady Margaery. Je serai alors très heureuse de vous y voir. Vous seriez dans ce cas mon guide ma chère. Je ne suis guère à l’aise en dehors des terres de ma naissance et de celles de la couronne qui m’ont accueillie il y a presque quatre ans désormais. » répondit en souriant la jeune lady orageoise à la future princesse des Sept Couronne. Arianne était une princesse magnifique, c’était un fait indéniable. Elle avait une élégance naturelle folle et elle représnetait à merveille la région de Dorne. Mais Margaery avait ne certaine délicatesse à la fois délicieuse et qui poussait aussi les autres à se méfier. En réalité, la Rose du bief et le Soleil de Dorne avaient toutes les deux une beauté qui leur était propre. « Vous y parviendrez je suis certaine. Et de tout manière vous trouverez de l’aide auprès de votre fiancé si nécessaire, non ? » avait-elle répondu avant de s’excuser et de s’éloigner.

La fille des terres de l’Orage était partie en quête de connaissance et pas n’importe laquelle. Elle se rapprocha de Lady Bethany Caron et l’invita, elle et son camarade Lord Dondaron, à l’accompagner auprès de Lady Margaeery et du prince Aegon Targaryen. Lady Bethany sentit probablement que sa compatriote s’inquiétait un peu qu’elle ne comprenait pas bien la réaction de Lord Beric Dondarion. La sœur du Lord de Serena rassura alors la jeune demoiselle avant de ne la suivre auprès de Lady Margaery et du prince Aegon. E trio arriva et Aelinor demanda poliment si elle n’avait rien loupé. Elle introduise alors les deux autres orageois. Lady Margaery salua les deux orageois aec courtoisie et élégance. Elle se rendit alors compte que son amie de Serena devait déjà connaître le prince héritier Aegon Targaryen puisqu’elle était elle aussi présente lors de la grande chasse royale donnée en l’honneur de la princesse Daenerys Targaryen et de son ancien fiancé, Lord Willos Tyrell le frère de Margaery. Lady Bethany Caron se moqua gentiment de la jeune Connington et cette dernière se mit à rougir légèrement. Elle s’empressa alors d’aller chercher un verre pour au moins cacher sa gêne derrière le vin qui viendrait lui monter à la tête. Elle écouta alors silencieusement la conversation entre ad Bethany Caron et Lady Margaery Tyrell. Visiblement les deux jeunes femmes s’étaient vues lors du mariage entre Loras Tyrell et Cersei Lannister. Lady Connington n’y avait pas assisté, tout comme celui entre Lady Frey et Lord Tyrion Lannister. Mais elle espérait bien en savoir un peu plus sur ces épousailles. « Je suis navrée que le mariage de votre frère ait eu en de telles circonstances. » Aelinor faisait évidemment référence à la mort plus qu’étrange de l’ancien suzerain du Bief, Lord Mace Tyrell. Puis elle se tourna vers Lady Bethany Caron. « Si je comprends bien, il y aura bientôt un mariage entre le Bief et les Marches de Dorne ? »

3 round 12'
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Le roi assura à la Dame de dorne que les coupables seraient sévèrement punis et surtout, surtout qu’il aurait le fin mot de tout cela. Ynys hocha de la tête en signe d’accord. Elle ne voulait pas en dire plus à ce sujet, d’autant plus que ser Gerold Dayne, Sombraste venait de les rejoindre. Lady Allyrion avait hâte de connaître sa position concernant cette pièce de théâtre. La Dame de La Grâcedieu écouta les arguments de son ami et une légère grimace se dessina sur son visage. Le Dayne avait une fâcheuse tendance à parfois s’attirer le mécontentement des autres. Or il ne faudrait pas se mettre à dos le roi des Sept Couronne. Ynys allyrion ne voulut pas interrompre les deux hommes et attendit simplement qu’ils aient fini leur discussion. Finalement, le roi s’excusa auprès d’elle et la félicita à nouveau pour sa grossesse. « Ce fut un plaisir de pouvoir converser avec vous, votre Majesté. » répondit en faisant une révérence sommes toute modeste la dornienne en direction du Dragon.

Ynys parla ensuite avec Ser Gerold Dayne alors que le roi retournait à sa place. Le Dayne la complimenta sur sa bonne mine et la future mère lui sourit. « Je suis heureuse d’avoir pu venir jusqu’à Lancehélin pour le mariage de la princesse Arianne Martell. Cela m’aurait fortement peiné de ne pouvoir m’y rendre. Mais je n’aurai pu me soustraire à la volonté de mon époux s’il en avait décidé autrement. » répondit la jeune femme. Oui si Ryon avait été contre ce voyage, même aussi court soit-il, elle n’aurait pu agir contre lui. Concernant la vigueur et le courage de son futur enfant, elle espérait simplement que celui-ci reste en vie plus longtemps que Silas ou la petite Elia qui au final n’avait même pas vécu. « J’espère que vous aurez raison. Mes autres enfants n’ont pour l’heure pas eut cette chance d’avoir une bonne santé. » ajouta Lady Allyrion une ombre soucieuse passant sur son visage. Puis elle assura à Ser Gerold Dayne que le mariage ne lui faisait as de mauvais sang. Après tout elle n’avait pas à s’assurer que tout se passe au mieux. Elle n’était pas l’hôte de ces lieux. « Et vous auriez-vous des nouvelles à me donner de Haut-Ermitage et des Météores ? Je dois dire que je suis restée un peu en retrait des événements ne touchant pas La Grâcedieu, sauf évidemment en ce qui concerne la capitale de Dorne, Lancehélion. Vous n’êtes pas sans savoir que mou époux est suffisamment proche des Martell pour que je sois au courant de la plupart des événements qui s’y jouent. » poursuivit la Dame de La Grâcedieu en souriant. Ynys ne savait qu’il s’agissait là d’un avantage ou d’un inconvénient. Ryon était proche de la Vipère Rouge alors qu’elle s’en méfait comme du poison.

Ynys remarqua du coin de l’œil que sa suivante Anava revenait d’une danse au bras de son époux. Elle les vit s’asseoir à une certaine distance de son épouse et sentit le regard de Ryon se poser de manière si protectrice sur elle.
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Je dois avoué que j’étais très enchanté par la décision de mon père, Lord Tytos Nerbosc, de m’envoyer en tant que représentant du Conflans au mariage du Prince Viserys Targaryen avec Lady Arianne Martell. Bien sûr je détestais ces longues cérémonies où on devait converser avec tout le monde en gardant constamment le sourire., mais je n’avais été à Dorne. Je n’avais entendu parler de cette région qu’à travers les récits des marchands ou chevaliers qui étaient de passage à Corneilla. J’avais hâte de pouvoir poser les yeux sur Lancehélion et de pouvoir poser mes yeux sur le soleil de Westeros. De plus, ce voyage me permettait de profiter de la compagnie de Daenerys, ma fiancée. C’était l’occasion d’apprendre à mieux la connaître et surtout de pouvoir continuer à avoir la possibilité de poser mes yeux sur elle. Elle était d’une beauté si pure… Je commençais à me demander si elle ne m’avait pas hypnotisée. Il m’était de plus en plus difficile de détacher mon regard d’elle, et encore plus de lui refuser quelque chose, ainsi j’acceptai sa demande de l’accompagner pour une danse malgré mes piètres talents de danseur. Je ne lui avais rien dit, mais je prenais des cours en secret pour tenter de m’améliorer dans ce domaine, ma maîtresse dans cet art n’était autre que l’une de ses dames de compagnie, Orya Cox. En échange je m’occupais de lui apprendre quelques mouvements de combat à mains nues, juste assez pour se défendre, mais à part nous deux personne ne connaissait notre accord.

Après la danse, nous retournâmes auprès de la Reine Mère avec laquelle je n’avais pas eu beaucoup le temps d’échanger. J’avais bien sûr remarqué la garde royale qui s’était resserrée auprès des membres de la famille Targaryen, et la pièce de théâtre à laquelle nous avions assistés précédemment en était sûrement la cause. Malgré le brouillard concernant son histoire, celle-ci visait clairement les dragons, Viserys puisque c’était son mariage ? Peut-être le Roi ? Ou la famille entière ? En tout cas cette pièce n’annonçait rien de bon, et instinctivement je m’étais physiquement rapproché de Daenerys comme si le danger allait surgir d’un instant à l’autre pour bondir sur elle.
Soudain je mis de côté cette histoire lorsque ma fiancée évoqua l’une de mes amies. Instinctivement mon regard se posa sur Marianne. Celle-ci semblait contrarié après avoir échangé une danse avec l’héritier des Stark, et cela était compréhensible au vu du passif entre leurs familles. Tout de suite je me levais mais pas seul, j’entraînais avec moi ma fiancée, je ne voulais pas la laisser seule alors que la garde royale semblait sur le qui-vive. Nous allâmes ensemble à la rencontre de l’une de mes plus proches amies. « Est-ce qu’il a eu un comportement inopportun ou des propos irrespectueux envers toi Marianne ? » Je ne connaissais Robb Stark que de nom. Nous nous étions jamais rencontrés directement, juste entraperçus.

Je n’eus pas de le temps de prononcer d’autres mots que Daenerys propos d’aller à la rencontre de sa nièce, la Princesse Rhaenys. Je ne laissais rien paraître mais je n’avais guère envie de rencontrer une autre membre de sa famille ce soir. J’avais encore en tête ce manque de respect à mon encontre, et à l’encontre du Conflans, lorsque je m’étais présenté devant Viserys Targayren et Arianne Martell pour leur offrir leur présent, et aucun remerciement ne sortit de leur bouche. J’avais dû prendre sur moi-même pour garder silence mais je n’avais rien oublié, je saurais me souvenir de cet affront. Malheureusement pour moi, je ne pouvais rien faire face à ces yeux améthystes qui m’observaient, encore moins lui refuser quelque chose. « Je ne peux décidément rien vous refuser... Allons-y ce serait un plaisir pour moi de la rencontrer... » lui dis-je avec un sourire, à cet instant mon regard croisa celui de Marianne. Celle-ci comprit mon grand plaisir d’aller à la rencontre d’une autre Targaryen.
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