[EVENT] Le soleil et le dragon

# Jeu 28 Déc - 16:18

Mariage princier

RP de groupe

C'était bien la première fois de toute ma jeune vie que je découvrait Lancehélion. Capitale de Dornes. Moi qui n'avait jamais quitter Lance-Azure quand j'ai suivie Ynis. Tout en dehors de mes montagnes maternelle me semblait incroyable et différent, même au sein de mon pays. Le désert était quand même bien différent des montagnes rouges. La Grâcedieu avait été une vraie découverte pour moi au début, j'avais mit plus d'une année à m'habituer à ce nouvel endroit. Et le considérer comme ma nouvelle maison. Mais Ynis avait toujours été là pour moi, comme je l'ai toujours été avec elle. J'avais de la chance de l'avoir auprès de moi. Sans elle je me serait jamais aussi bien adapter ou accepter le changement.

C'était grâce à mon amie que j'étais ici. Un petite noble à un mariage princier. Ma famille n'était pas assez importante pour être invité à ce genre de cérémonie où toutes les puissantes familles se regroupaient pour échanger et montrer leur pouvoir. Ma place auprès de lady Allyrion m'avait permis de l'accompagner. Enfin il fallait admettre, que c'était elle qui avait insister. Et quand elle voulait quelque chose, elle savait se montrer très convaincante. C'était difficile à lui faire comprendre que j'allais m’ennuyer comme un rat mort, je n'étais ni connue ni douée pour aborder les gens que je ne connaissait pas.

Je suivait le couple Allyrion, suffisamment loin ne pas déranger toutes actions ou discutions, mais assez pour montrer que j'étais avec eux. J'avais vêtue une robe légère au couleur de ma maison : sable et bleu marine. Les poignets, et le col étaient agrémenter de vague en dentelle, blason de ma famille. Même si ma famille n'était pas connue en dehors de Dornes, je devaient la représenter correctement.

Assise à ma place auprès de ma dame, je saluait de la tête touts ceux qui venait auprès du couple et me saluait par politesse. Au moins je n'était pas totalement ignorée. Mais je n'avais pas envie de me lever, et de me balader telle une âme en peine au milieu de tout ces gens. De plus cela me permettais de garder un œil sur Ynis et son ventre rebondie. Si son époux la couvait j'avais tendance à faire pareil. Mon regard la suivit alors qu'elle allait aborder un trio de noble. De ma place je pouvait reconnaître les couleur Stark de Winterfell et des Royce du Val, mais ma mémoire me faisait défaut pour la jeune femme avec eux. Observant la scène, je prends mon verre de vin et le vide d'un trait.

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# Jeu 28 Déc - 20:14

Aelinor restait droite en regardant les invités. Sa princesse lui avait demandé si elle désirait venir saluer et présenter ses félicitations au nouveau couple. La jeune femme des terres de l’Orage lui répondit en souriant qu’elle préférait, elle, attendre qu’il y ait moins de monde. Alors la princesse lui proposa de trouver une place assise. Aelinor lui sourit en guise de remerciement. La blonde cherchait du regard une place pour s’asseoir lorsqu’elle vit la princesse Daenerys présenter ses félicitations. Elle était accompagnée de son fiancé, Bryden Nerbosc, l’héritier du Conflans. La jeune dragonne semblait ravie d’être aux bras de son fiancé et Aelinor espérait bien qu’il en serait ainsi pour sa princesse et son fiancé Ser Robar Royce. La jeune femme ne le connaissait pas mais elle se disait qu’un homme du Val pouvait être très bien comme l’était Ser Roland Vanbois. Puis cela fut le tour du roi Rhaegar de venir amener son présent au couple de nouveaux mariés. Aelinor écarquilla les yeux lorsqu’elle se rendit compte qu’il s’agissait d’un œuf de dragon fossilisé. Étrange cadeau tout de même mais la jeune femme n’était finalement pas plus étonnée que cela. Rhaenys proposa de trouver une place. « Vous avez raison, altesse. C’est un magnifique cadeau que celui que vient de faire le roi. Mais je crains que cela n’attire que davantage les curieux. » répondit l’Orageoise. Elle commença à se déplacer puis reprit. « Je suis sincèrement désolée de vous empêcher d’agir comme bon vous semble. »

Les deux femmes allèrent s’asseoir sur un banc où la Dame de compagnie de la princesse put se reposer. La lionne revint alors auprès d’elles et prit sa place sur une chaise qu’n venait de lui apporter. Aelinor était ravie de revoir à ses côtés la jeune lionne qu’elle appréciait depuis bien plus longtemps que la nordienne. Puis leur attention fut attirée par la pièce de théâtre qu’on venait jouer devant tous les invités. « Je n’aime pas cette pièce. » souffla la jeune femme. Elle accueillit avec un certain soulagement l’arrivée de Alyra. Peut-être que la nouvelle future épouse du roi et belle-mère du Dragon ensoleillé aurait des réponses. Rhaenys s’empressa d’ailleurs de lui demander ce qui se tramait. Mais la femme ne sut trop que répondre et au final, ses mots furent vagues. Puis un homme des gardes se rapprocha d’elles tout comme Ser Durran après qu’il ait échangé un regard explicite avec la princesse. Le bouclier Lige de Rhaenys arriva près d’elle et Aelinor posa une main douce sur celle qui était son amie. « Ce n’est peut-être rien de grave. Si je ne me trompe pas la cible est davantage voter oncle, mais nul n’oserait s’en prendre à lui. Il n’est plus seulement prince des Sept couronne désormais. » murmura la jeune femme comme pour tenter de rassurer la princesse. Puis elle souffla comme pour elle a mi- mot. « Et puis, regardez, vous avez Ser Durran. J’aurai aimé que Ser Roland Vanbois soit présent… »

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# Ven 29 Déc - 13:02

Le soleil et le dragon

Si leurs fiançailles étaient officielles, Margaery constatait qu'elle avait eut peu souvent l'occasion d'être au bras de son futur époux depuis l'annonce de l'union entre Tyrell et Targaryen. Son départ précipité pour Hautjardin et le deuil qui en avait suivi l'avait contrainte à rester à Hautjardin et il n'y avait que lors du mariage de Loras qu'elle avait pu profiter du prince avant que ce dernier ne quitte le Bief pour rentrer à Port-Réal. Qu'il vienne la voir, une fois son présent donné, la combla de joie et elle ne put s'empêcher de rougir, priant les sept que Daena ne la taquine pas à ce sujet une fois qu'elles seraient de nouveau seules. « Un mariage est une occasion magnifique de se réjouir. Et découvrir Dorne éveille notre curiosité. » répondit-elle alors que l'attention se reportait sur la boule de poil que Daena câlinait. « Votre oncle et sa belle épouse doivent être ravis: la fête est sublime. » ajouta-t-elle, reprenant la distance qu'ils se devaient d'avoir en public. Superbe, cette fête l'était, même si la fierté biefoise de la jeune femme lui faisait préférer le mariage de Loras, moins faste mais bien plus à l'image de la maison à la Rose. Que serait-donc le sien, s'interrogea-t-elle en pensant que laisser sa grand-mère et les Targaryen préparer cet évènement en ferait certainement le mariage du siècle. Néanmoins, elle se devait d'admettre qu'un mariage royal avait un petit quelque chose en plus qui la rendait totalement hystérique. Telle une enfant à son premier bal, Margaery ne pouvait empêcher son regard de traîner sur les robes des dames, les parures qui scintillaient à la lumière, les verres qui tiquant les uns contre les autres ... Dans les coulisses, la pièce se préparait et elle fut bientôt invitée, comme les autres personnes présentes, à prendre place pour le divertissement à venir. Daena non loin d'elle, elle laissa son bras prendre celui d'Aegon. Désormais, en tant que sa fiancée, elle resterait près de lui jusqu'à ce que son frère, et chaperon, vienne la chercher. Margaery n'était pas une grande amatrice de théâtre: elle aimait les poèmes, la musique, la littérature mais n'avait jamais été charmé par les représentations. Aussi, déjà plus intéressée par l'homme à ses côtés, elle fut d'autant plus décontenancé par ce qui se joua sur la scène. « Y comprenez vous quelque chose ? Il me semble que la chute est bien mystérieuse pour une pièce jouée à l'occasion d'un mariage ... Est-ce là, la spécificité du théâtre de Braavos ? » Hochant les épaules, elle quitta sa place, applaudissant légèrement lorsque la nouvelle Princesse appela les musiciens pour détendre l'atmosphère. Si elle continuait de sourire, comme on attendait qu'elle le fasse, elle ne put s'empêcher d'observer autour d'elle. Olenna insistait toujours pour qu'elle reste sur ses gardes, elle disait toujours qu'il fallait se méfier des grandes festivités de ce genre. Ses sens déjà exacerbés par l'impression étrange laissé par la pièce de théâtre, elle se retint de froncer les sourcils lorsqu'elle aperçut le Roi dire quelques mots à Sir Selmy avant que ce dernier n'hoche la tête et se dirige vers eux et qu'il ne parte, lui même, vers son frère. Quelque chose était étrange dans ce manège et, après un coup d'oeil à Daena, elle se dit qu'il faudrait qu'elle en apprenne plus. La brune se tourna alors vers Aegon, de nouveau le sourire aux lèvres. « Nous n'avons eu l'occasion de danser ensemble depuis que nous sommes fiancés. Pas même au mariage de mon frère. » chuchota-t-elle à l'oreille de son promis. « Peut être pourrions nous remédiez à cela aujourd'hui qu'en dites vous ? » Ils ne pouvaient s'échapper comme ils l'avaient fait à Hautjardin, elle comptait néanmoins profiter d'un instant pour pouvoir profiter de l'étreinte de ses bras avant qu'ils ne soient de nouveau séparés.

AVENGEDINCHAINS

┗ THE PRINCESS ROSE ┛

We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart

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# Lun 1 Jan - 18:13

Le soleil et le dragon

Lancehélion | An 299, lune 5, semaine 3 | mariage princier

Le prince remerciait les invités qui se présentaient un à un avec leurs présents, avec patience. Il avait acquis cette aptitude, en effectuant les dons pour les pauvres de Port-Réal, et bien que cela pouvait sembler tout autant interminable, c'était lui et son épouse qui était couvert de présent. Il glissa un autre regard vers l'œuf de dragon, il faudrait le mettre rapidement en sécurité, il était impatient d'étudier cette merveille qui était tout autant une œuvre d'art qu'un artefact de grande rareté.

Le Dragon de L'Est esquissa un sourire lorsque les acteurs annoncèrent qu'une pièce de théâtre avait était spécialement écrite pour l'événement et envoyer depuis Bravos. Ah lui qui avait toujours était bon avec les étrangers que le reste de Westeros méprisait allégement, le voilà enfin récompensé pour ses efforts. Même les seigneurs de l'autre coté du détroit lui offrait des présent à lui le grand Viserys Targaryen, celui qui portait justement son surnom de par son interêt pour l'Est du monde et l'antique valyria. Chanterait-on sa gloire et sa bonté ? Il était bien impatient de le savoir, cependant au fur et à mesure de la pièce, bien que son visage affichait en apparence un sourire bienveillant, son cœur se glaça. Quelqu'un osait donc le défier à son propre mariage, et plus important savait. C'était impossible, il n'y avait aucune preuve... Comment avait-on pu remonter à lui ? Il senti la main d'Arianne contre la sienne, ce qui le ramena à la raison. Il n'aurait pu dire si le geste était affectif, mais ce qui était certains, c'est que cette simple action lui rappela qu'il n'était plus seul.

Quand l'œuvre se termina le prince applaudit avec force, esquissant un sourire, alors qu'il s'avança pour prendre la parole, tandis que les invités s'agitaient quelque peu.

"Félicitation à vous talentueux acteurs, et je vous remercie chaleureusement pour cette pièce, j'ai toujours était un grand admiteur de l'art. Remerciez votre maître, qui visiblement à su que j'étais un grand fervent des légendes familial, et de celle de l'Empire de Valyria dont est tirer cette pièce. Je suis certains qu'a un moment favorable, je pourrais également lui retourner un présent. "

Oui un présent digne de cette pièce, une longue lame plantée dans la gorge de cet intriguant qui avait osé le défier.

"Je suis certains qu'on vous offrira des rafraîchissement et de quoi manger avant votre longue route du retour."

Peut-être pourrait-il noyer le poisson, il n'en était pas certains en voyant la garde royale s'agiter. Arianne lui glissa quelques mots, alors qu'il répondit avec un ton tout aussi bas

"Peut-être, peut-être, nous verrons bien."

Son frère arrivait donc déjà à la charge, avant de l'éloigner de la foule et de ses invités. Il détestait cela, il allait devoir mentir à Rhaegar. Que pouvait-il faire d'autres, il ne pouvait aucun cas avouer quoi que ce soit, ni l'accabler de ce fardeau qui devait maintenant être le siens. Il était le digne fils de son père, et comme lui, il ferait brûler ses ennemis sur les bûchers verdâtres du feu-dragon.

Il prit une attitude inquiète, presque apeuré quand Rhaegar lui affirma qu'il en était la cible, faisait presque trembler sa lèvre inférieur pour signifier une nervosité qu'il n'avait pas.

"Moi une cible ? Je ne comprends pas pourquoi mon frère. Je n'ai jamais tué personne... Je pensais que ce message était une critique peut être à notre défunt père où a toi, mais... Maintenant que tu le dis ce n'est pas la première fois qu'on me veut du mal. Je comptais attendre une entrevue privée pour t'en faire pars, mais lors de ma halte a Winterfell, alors que j'étais partie en chasse dans les bois aux alentours... Une bande d'hommes du nord a essayé de m'occire à coup de flèche. Fort, heureusement, je n'ai rien eu, seule ma monture a était mortellement touché. Penses-tu que cette agression n'était pas un acte isolé, et que cet incident pourrais y être lié ? Il est vrai que ces incidents sont assez étrangement proche de la mort de notre regretté Lord Varys, c'est peut-être un complot bien vaste."

Viserys regarda à droite et à gauche, comme à l'affût d'un assassin où de comploteur, avec un regard suspicieux. Une expression qui pouvait faire songer au début des phobie d'Aerys II leur père après être revenu de sa captivité, quand il se voyait à mettre des traîtres partout.

️ Feniix

[EVENT] Le soleil et le dragon - Page 3 Targaryen

# Lun 1 Jan - 21:33

Le soleil et le dragon

”Even a dragon cannot tame the whole sky and touch the Sun”

The Expected Perfection

Lancehelion, joyeux de l’est de Dorne, accueille un évènement grandiose en ce jour. Après tout, il est si rare qu’un prince épouse une princesse et il encore plus rare qu’un dragonnet de souffre épouse un soleil d’or orangé. Le petit peuple les acclame, scandant la clémence et le faste d’une cérémonie au combien dépensière. En vérité, tant que l’on donne du pain, du divertissement et une jolie histoire, le peuple acclame n’importe qui.

Il est vrai qu’il est coquet ce petit prince et il est aussi vrai que cette belle princesse est rayonnante. Le beau couple a paradé durant une cérémonie des Sept au combien creuse pour l’homme s’étant assis loin de tous. Au combien tenir une cérémonie des Sept en une ville marquée par les Rhoynars paraît ridicule. L’homme reste froid face à cette farce. Pour faire honneur à cette union de prestige, tous les seigneurs de Dorne, du plus petit au plus grand, mais aussi tous les étrangers de renom ont été invités, donc lui aussi.

« Sombrastre » a répondu à l’appel. Bien qu’il déteste cet étalage de richesse, le chevalier sait qu’il est nécessaire. Être prospère et inspirer le peuple sont des missions de souverain. Même si en vérité, à force de bonne chair, d’alcool et d’autres friandises épaississant le sang et faisant tourner la tête, ils pensent unir les gens de Dorne. Les dragons oublient qu’un Dornien de sable, de sel, comme de roc et même orphelin, ne plie jamais. Ils oublient encore davantage que la débauche et la gourmandise n’affaiblissent pas un Dornien. Elles le rendent méfiant et dangereux.

Le soulagement vient apaiser l’esprit de l’homme, la cérémonie dénuée de la sincérité envers les Sept et Dorne est achevée. Ces capes sont d’un mauvais goût, c’est au dragon de porter le soleil, il n’est qu’un lézard-consort, nullement un prince de cette terre. Les gens d’honneur se font trop rares… Bientôt, le vice s’installera sous couvert de mondanité. Alors, autant se rafraîchir un peu et rester présentable pour le couple « royal, » car il n’est pas le moins du monde princier. L’homme est arrivé le premier prier les Sept, il est aussi le dernier à partir pour se recueillir. Son pas assuré, sa présence discrète, comme il les désirait tous les deux ; il attend son heure.

Haut-Ermitage est un domaine puissant militairement, craint même, autant par les verts, par les ocres que par les oranges. Cette place-forte ancestrale est, cependant, pauvre. Son père, comme son grand-père avaient accumulé des dettes, qu’il a honoré, il ne commence qu’à grand peine à accumuler une petite caisse d’or que la voilà déjà vide. Le voyage en navire avec ses plus fidèles hommes, le fait de se loger par ses propres moyens et les présents coûtent. Pour autant, le plaisir qu’il ressent à être le représentant de toute la famille ; une des plus puissantes lignées de Dorne et de Westeros, vaut amplement ce coût.

Désormais, le poitrail puissant que l’homme part se présenter. Le temps s’écoule lentement, à mesure que les présents et les félicitations hypocrites. Par tradition, le couple doit attendre de recevoir la bénédiction de tous les invités avant de quitter son siège. Ainsi, il serait mal venu de ne pas avoir attendu pour aller danser, alors que le repas n’a même pas été servi. Il serait d’autant plus maladroit d’oublier les sirs les plus prestigieux, alors qu’aucune annonce officielle de la fin des hommages n’a été donnée. « Sombrastre » le sait, c’est pourquoi il souhaite passer le dernier.

Avant le début de cette courte pièce, où nulle personne ne pourrait plus se présenter, il demande à se faire annoncer par les serviteurs dédiés ; Gérold Dayne, Chevalier-Fieffé de Haut-Ermitage, Représentant de la lignée des Dayne, dit « Sombrastre » est là. Qui ne le connaît pas parmi les gens invités : peu de personnes ignorent sa réputation détestable, mais peu connaissent son aura puissante.

Tel un empereur il avance, fièrement et gracieusement. Sa haute taille dépassant les 5 pieds et demi, ses puissantes épaules soulignant sa mâchoire carrée et ses pommettes nobles, il a le charme de l’homme d’arme. Les femmes le connaissent davantage pour ses cheveux d’un argent platine ponctués d’une mèche noire. Les femmes le connaissent davantage pour ses yeux violets d’un améthyste abyssal touchant au noir de la nuit. Les femmes le connaissant encore davantage pour sa voix grave, puissante et profonde.

De par ses atours, Gerold Dayne est connu comme le plus bel homme de Dorne, voire reconnu comme un des plus beaux du monde par la Princesse et Prêtresse de l’Amour Nymeria de l’Île des Femmes, contrée bien au sud de Westeros. Seule sa tenue dénote de toute sa prestance. Il s’agit de vêtements de noble de bonne facture, oui, mais simples aux couleurs des Dayne. En vérité, cela fait près de 6 ans qu’il les porte à de rares occasions et ce n’est pas pour assister au crachat sur les traditions Dorniennes qu’il allait racheter une tenue.

Il s’est fait annoncer, il porte deux présents, il les fait mander à leur place légitime ; sur leurs places qu’ils ne devaient pas quitter. Pour l’une, un collier de perles noires des Îles d’été portant un diamant noir de Quohor serti dans du fer noir. Pour l’autre, une Etoile à Sept Branche en fer blanc dans laquelle se trouve les icônes des Sept.

« Princesse héritière Arianne Martell, Prince-Consort Viserys Targaryen, je vous prie d’accepter les plus sincères vœux de la lignée ancestrale des Dayne. Puisse les Sept vous protéger et vous conseiller. A titre personnel, je vous offre ces présents ; un bijou confectionné par des amis d’outre-mer sur ma commande pour vous Princesse et cette Etoile en fer d’Andalos pour aider à la prière et faire en sorte de ne plus se détourner du droit chemin comme de par le passé pour vous Prince. »

DRACARYS 2017

# Lun 1 Jan - 22:14

Le soleil et le dragon

La pièce venait de se terminer, cette dernière n’annonçait rien de bon. En tout cas rien qui plaisait à la jeune princesse qui se trouvait à côté de son époux qui était par la même occasion la personne visé par cette ridicule prestation théâtrale. Sans réellement sans rendre compte Arianne avait attrapée la main de son époux dans un geste réconfortant, enfin peut-être, elle ne savait plus réellement pourquoi elle lui avait pris sa main. Son attention était de calmé son tempérament de feu qu’elle connaissait de réputation, mais également de démontrer aux personnes présentes qu’il faisait à présent parti de sa vie et qu’on ne pouvait s’attaquer à lui sans s’en prendre à la Princesse héritière de Dorne. Un petit sourire s’étira sur les lèvres de la princesse quand son époux remercia les comédiens, puis il répondit à ces mots qu’elle lui avait susurrés à l’oreille quelques instants plus tôt. La jeune femme se contenta de lui répondre par un clin d’œil avant de faire un signe de tête en direction de l’une de ces dames de compagnie pour inviter les musiciens à monter sur scène. Après avoir pris la parole publiquement, la princesse allait se rendre auprès des nordiens pour encourager les personnes présentes à son mariage à faire la fête en montrant l’exemple et en dansant quand Sire Dayne se rapprocha du couple royal pour présenter ces félicitations. Arianne connaissait évidemment cet homme qui était autant connu pour son physique que pour ces actions, c’était certes un homme plein de charme et de séduction, mais il ne dépassait pas la beauté dornienne que représentait son oncle Oberyn ou encore son frère. La princesse lui sourit avec élégance avant d’incliner légèrement la tête, elle écouta ces vœux avec attention et sans jamais perdre son sourire. Un léger rictus apparût sur le coin de ces lèvres lorsqu’il fini son petit discours. La dernière phrase été vaine, inutile et déplacé.

« Je vous remercie pour vos présents Sire Dayne. » Commença-t-elle par dire d’une voix douce en inclinant de nouveau légèrement la tête. Elle reprit la parole d’une voix moqueuse et taquine. «Ne vous en faites pas pour mon époux, il est bien plus dans le droit chemin que vous ne l’avez jamais été. J'espère que vous passerez du bon temps à Lanchélion. » Finit-elle de dire la voix légère le sourire toujours présent au coin de ces lèvres. Elle laissa son époux le remercier à son tour avant de s’excuser auprès du Sire pour rejoindre ces convives tandis que la musique commençait déjà se faire entendre.

La princesse se dirigea vers les nordiens qui essayaient de faire connaissance avec les personnes présentes ici, ce qui plaisait énormément à la princesse. Cette dernière salua d’un bref signe de tête les personnes qu’elle abordait avant de porter toutes son attention sur Robb et sa fiancée. Elle invita le jeune loup à une danse tout en encourageant la fiancée de ce dernier à les rejoindre sur la piste de danse pour pas qu’elle se sente seule ou mise à l’écart. Arianne voulait que tout le monde profite de la fête, ce ne serait pas divertissant de venir à un mariage royal pour mourir d’ennuie, surtout pas à Dorne. Ce n’était pas une option possible et envisageable pour la belle brune. Un petit sourire s’étira sur les lèvres de la dornienne face à la réponse du nordien. Elle rigola légèrement amusé par cette réplique avant de lui répondre d’un ton léger. « Ce n’est pas parce que je suis la mariée que vous êtes obligez de danser avec moi. » Répliqua-t-elle en rigolant doucement avant de se taire doucement. Observant le jeune couple, le nordien prenais son de sa future épouse et de sa sécurité, il ne voulait pas que cette dernière reste seule et cela la princesse pouvait parfaitement le concevoir et le comprendre sans se vexer le moins du monde. Tout le monde était en sécurité à Dorne, mais on ne savait pas de quoi était faites les journées, ni les lendemains un peu de prudence ne faisait jamais de mal.

Les deux prirent finalement place au centre de la piste de danse en suivant le rythme de la musique joués par ces musiciens. Ces derniers commençaient par un registre un peu calme et doux, mais la jeune femme ne doutait pas que le rythme de la musique finirait par accélérer au fil de la soirée. Toujours souriante et avenante la princesse prenait en compte les paroles de son cavalier improvisé. « Il est vrai que cela pourrait concerner toute la maison Targaryen. » Fit-elle légère et en rigolant doucement. « C’est sans nulle doute à cause du stress du mariage que j’imagine des choses. Je sais que mon époux n’est pas parfait, j’ai beaucoup de chose à apprendre de lui. Viserys fait parti à présent de ma vie et cela je vais devoir l’acceptée. Si on l’attaque, je serais également concernée... » Dit-elle en soupirant lassé avant de secouer ces longs cheveux et reprendre un sourire sur ces lèvres. « Assez parler de moi, parlez-moi de vous Lord Stark et de votre magnifique fiancée. » Demanda-t-elle sans aucune arrière pensée. Arianne était curieuse et elle voulait apprendre à connaître ces gens d’une contrée très éloigné à la sienne et tout aussi différente.

(c) DΛNDELION

# Mar 2 Jan - 12:12

Le Soleil et le Dragon

An 299 - Lune 5 - Semaine 3

Rhaegar Targaryen

Rhaegar écouta attentivement son frère lui faire part de ses inquiétudes. Les mains jointes devant lui, les sourcils légèrement froncés, il ne dit mot, laissant Viserys expliquer les raisons qui le poussaient à penser qu'il était la cible de cette pièce, comme il avait été la cible d'une attaque heureusement sans gravité, durant son séjour dans le Nord. "Visiblement, ma présence au Nord semble être requise..." pensa-t-il, laissant échapper un soupir de lassitude entre ses lèvres à demi-closes. Il regarda son frère. Ses sourcils se froncèrent plus encore à la vue de son comportement, tellement semblable à celui de leur père avant que la folie ne le gagne totalement... Après la lassitude, c'est l'inquiétude qui se lut sur le visage du souverain de Westeros. Il lui fallait trouver des mots réconfortants pour son frère...pour le moment du moins.

Ce sont là d'étranges et inquiétantes accusations que tu profères. Je déplore ce qui est arrivé durant ton séjour dans le Nord; j'aurais dû être informé de cet accident. Mais de là à penser que cela soit, de près ou de loin, lier à l'assassinat de Lord Varys...Je ne peux le croire. Le Nord est un vaste territoire qui ne se soucit guère des traquennards politiques du Sud...

Voyant les regards anxieux que lançaient son frère autour de lui comme le faisait leur père, il posa sa main droite sur l'épaule droite de Viserys:

Néanmoins, si cela peut te réconforter, je ferai en sorte que les coupables de ton agression soient démasqués et qu'ils subissent la justice du Gouverneur du Nord. Mais pour cela, il me faudra ton aide...rien que pour la description de ces malfaiteurs... Cela te convient-il?

Il attendit que son frère lui réponde puis se tourna vers la foule, dont certains visages guettaient avidemment leur retour:

Viens, retournons à la fête. J'ai envoyé des hommes tirer cette histoire de pièce de théâtre au clair. Pour l'heure, reste auprès de ton épouse et profite de tes invités. Je reviens te voir plus tard.

Il lui lança un dernier regard avant de retourner parmi la foule des invités présents. Plusieurs le saluèrent et le Roi leur répondit, tantôt par un signe de tête, tantôt par quelques formules de politesse tandis que son regard cherchait les siens, espérant les trouver tous bien encadrés et protégés par ses meilleures épées. Si cette vérification lui prodigua la satisfaction et le soulagement qu'il escomptait, ses yeux tombèrent sur le visage, inquiet, de sa fille Rhaenys. Assise aux côtés de l'une de ses dames de compagnie, Lady Aelinor Connington, et entourée de son chevalier-lige et de Ser Mandon Moore, elle semblait angoissée et mal à l'aise, ce qui ne plut guère au Roi son père. D'un pas plus rapide que de coutume, il fendit la foule qui s'écartait sur son passage et arriva devant le Dragon-Ensoleillé. Elle était pâle, chose inhabituelle pour cette jeune fille au teint si proche de celui, hâlé, de sa défunte mère. Il salua d'abord ses compagnons:

Lady Aelinor, Ser Durran, Ser Mandon, puis-je vous emprunter ma fille un instant? Ser Mandon? Restez avec Lady Aelinor je vous prie. Ser Durran, accompagnez-nous.

Puis il tendit la main à sa fille, l'invitant d'un air encourageant et paternel:

Me feriez-vous l'honneur d'une danse, Princesse Rhaenys?

DRACARYS 2017

# Mer 3 Jan - 20:03

Le soleil et le dragon

Daena | Thème

« Lancehelion | 299, lune 5, semaine 3 »

Daena ne rougit pas, se contentant de caresser l'animal du bout des doigts. La petite peluche mordilla son pouce alors que la main de la tour se glissait jusqu'au collier de la chatte. Elle l'avait toujours, de ce signe que seul Viserys pouvait comprendre. Daena n'étia tplus la même maintenant, devenu la fiancée d'un autre alors que le prince se mariait à l'ennemi du Bief. Baissant légèrement la voix, comme sur le ton de la confidence, la biefoise glissa à l'oreille de sa meilleure amie : Royale était mon cadeau d'adieu à Viserys. Pour que notre amitié resplendisse jusqu'au Nord Elle n'ajouta rien, Margaery en sachant suffisamment pour comprendre la suite.

Mais un autre prince ne leur en laissa pas le temps, réclamant l'attention de la plus belle des roses. Daena ne pu retenir son immense sourire, laissant Royale retrouver le sol et pavaner au pied de la tour alors qu'elle prenait dans ses bras le prince, faisant fit de convenance. Aegon quel immense plaisir de te voir. Tu sembles plus craindre les rayons du soleil que ta soeur dit moi ! Non pas que Rhaenys était une véritable dornienne mais la si belle princesse semblait rayonner aux milieux des dorniennes. Elle semblait chez elle. Daena en aurait presque été gentille à revoir ainsi ceux auxquels elle tenait le plus.

La Hightower allait répondre à la rose si l'arrivée de musicien ne venait tout changer. Les paroles arrêtèrent la belle dans ses sourires alors que son regard se portait immédiatement sur le plus grand dragon qu'elle connaissait. Elle laissa le temps passer, restant muette aux paroles de Margaery ou Aegon. Elle devait en avoir le coeur net. Alors, lorsque la catin dornienne s'éloigna de Viserys, Daena s'approcha. Viserys était seul et elle se glissa à ses côtés, sans aucun autre signe d'affection qu'un grand sourire. Après tout, leur amitié, chacun la connaissait.

Qu'est ce qu'il s'est passé dans le Nord ?

Pas de grands signes d'affections, pas de sourire enjoleur. Juste l'esprit, comme toujours. Avant d'être amants, le dragon et la tour était des alliés, des amis. Lui ne s'était ouvert à ses plans qu'à la belle et elle avait décidé d'être toujours là pour lui. Qu'importe qu'elle soit aujourd'hui fiancée à Willos. Son rôle de conseillère du prince était sa première envie.

(c) DΛNDELION

# Jeu 4 Jan - 14:11

Le soleil et le dragon

Marianne Harlton

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Si l’allégresse veillait à accompagner les premiers rythmes de cette journée, voilà que le maussade perçait doucereusement de cette esquisse pour étreindre curiosités et autres soubresauts inattendus. Le sourire de la jeune fille donnait lieu de trouver une même résonnance dans celui qui lui était offert. Cette jolie rouquine, qui se présentait rapidement, lui rappela combien il pouvait être aisé de se fondre dans la masse sans pour autant chercher à s’en distinguer. La simplicité les habitait toutes deux, leur prouvant pour cette occasion, combien les aprioris disparaissaient dès lors que les attentions étaient tournées vers une entité supérieure. Cette dernière se déclinait, ici, sous les traits de ce roi, qui jadis, fut l’unique espoir de feu son père. Son cœur en manqua un battement alors que la vérité la frappait violemment de ses propres yeux. Un œuf, cet œuf, jaillissait de nulle part et témoignait par sa seule présence d’une puissance à jamais égaler. Les dires entendus trouvèrent rapidement réponse dans les bonnes grâces de sa voix fine. Ses yeux, eux, témoignaient de cette reconnaissance qu’elle donnait sans retenue à cette jeune fille avant que sa présentation n’en fût révéler. Marianne de la maison Harlton. Une étrangère de plus, une inconnue dans ce panel de noms riches et entendus pour des actes historiques. Jamais, cette dernière ne cherchait à trouver du renom, cela la dépassait plus que de raison. Alors, elle se présenta bien vite comme une accompagnatrice pour la maison Nerbosc. Pour cet étendard qui ne cessait de lui renvoyer des images dans lesquelles l’espoir se mêlait à la sympathie et la prospérité pour ainsi forger un bonheur. Leur bonheur à tous, mais surtout le sien. Son regard ne tarda pas à retrouver celui de son ami ainsi que de la belle Princesse Argentée. Fidèle à son rang, Marianne se contenta de sourire un peu plus avant de finalement s’attarder plus que de raison sur le visage de Brynden. Elle y reconnaissait de l’amertume, peut être même une sorte de rancœur due à ce dont ils venaient d’être victimes : de l’ignorance. La jeune fille profita alors des quelques pas qui les séparaient pour ainsi rapprocher la distance, jusqu’à ce que sa main parvienne à serrer doucement l’avant bras de son ami. « Songez à la princesse, Brynden. » Ses émeraudes dévièrent légèrement pour se tourner en direction du visage enfantin et innocent de Daenerys avant qu’elle ne se dérobe tout en penchant son port de tête vers le bas en reculant d’un pas.

Les festivités continuèrent à battre de leur plein. Le banquet ne tarda pas à se faire annoncer, réunissant alors les divers invités autour de tables plus ou moins garnies. Les effluves tendirent à raviver les maux de tête de la jeune fille, la plongeant dans cette espèce de mouvance desquelles ses pensées se perdaient sans retenue. Et de chacune d’entre elles la destination lui était évidente. Elles la ramenaient vers ce passé qui n’était pas si éloigné que cela. Vers ces dires, qui tourbillonnaient dans son esprit au point que son attention n’en fut pas totalement captée par cette pièce qui se déroulait devant eux. Les sujets traités n’eurent pas les mêmes effets sur sa personne qu’aux alentours, tant son esprit voyageait encore. Voyageait ou plutôt se fixait incommensurablement sur des souvenirs qui l’amenaient à sourire à nouveau. Les applaudissements furent le déclic qui la ramenait à la réalité et sans même en comprendre les fondements, elle s’attacha à effectuer ce même geste avant de finalement laisser son regard prendre des traits plus inquiets. L’arrivée de ce garde royal derrière la princesse d’argent suscita une torpeur inaudible de la part de la conflanaise. Sa curiosité en fut piquée à vif au moment où d’autres manteaux blancs se dispersaient dans la foule pour rejoindre les autres membres de la famille royale.

Et puis, cette tension donna lieu de s’estomper en suivant des rythmes musicaux beaucoup plus solennels. Ces derniers ramenèrent les esprits les plus entreprenants sur la piste de fortune. La jeune fille laissa un sourire plaisant naître à l’embrasure de ses lèvres alors que les couples se formaient juste devant ses yeux. Ils virevoltaient de bon train, accueillant des conversations dont les murmures laissaient à croire qu’il s’agissait de confessions. Sa surprise n’en devint que plus agréable au moment où elle entendit la voix de la jeune princesse s’envoler pour inviter son fiancé à cette danse. Cet acte ne put que ravir son cœur quant à cette union à venir, alors qu’elle protégeait de son regard le couple. Tous lui donnaient l’impression d’appartenir à un monde bon, un monde à placer sous les meilleurs auspices puisque la danse les emportait vers ce dernier. Elle restait le témoin à son niveau, l’invisible qui n’avait d’éclat que dans le regard auquel elle songeait en silence et qu’elle avait perdu par faute de son propre aveuglément.

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# Jeu 4 Jan - 15:06

► Lancehelion | 299, lune 5, semaine 3

Le soleil et le dragon

Rhaenys Targaryen

Son amie tenta de la rassurer, Rhaenys la remercia d’un léger sourire mais cela ne fit pas passer le sentiment qu’elle ressentait. Quelque chose n’allait pas et elle n’aimait pas ne pas savoir. Cela touchait sa famille, les siens. Elle refusait de perdre encore un membre de sa famille, la dernière fois cela avait été bien trop douloureux pour le dragon ensoleillé. Alors l’inquiétude restait fermement ancrée dans son cœur et dans son être. Gella allait avoir du travail. La légère confidence d’Aelinor étira légèrement les lèvres de la princesse, qui sera légèrement la main de son amie, connaissant l’affection qu’elle portait à ce chevalier.
« Ne t’en fais pas…il veille sur toi là où il se trouve » souffla-t-elle en retour.

Devant eux, la musique résonnait faisant danser les premiers couples. Rhaenys remarqua la silhouette gracieuse de sa tante, dansant au bras de son fiancé Brynden Nerbosc. Visiblement la benjamine de leur famille semblait peu soucieuse de ce qu’il se tramait, et le dragon ensoleillé remerciait les dieux de préserver ainsi la sœur de son père. En parlant de ce dernier, le Roi s’approcha de leur groupe. Tous firent une légère révérence comme il était de coutume envers le monarque des Sept Couronnes. Rhaegar salua chaque personne présente et leur demanda s’il pouvait emprunter sa fille. Rhaenys fut quelque peu surprise mais quand son père lui tendit la main pour une danse, le visage de la jeune femme s’illumina.
« Avec plaisir père. »

Elle posa sa main dans celle de son père et se leva, un léger sourire les lèvres. Ses inquiétudes se dissipait peu à peu, si le Roi faisait danser sa fille aux yeux de tous, cela signifiait peut-être que les accusations contre Viserys n’étaient peut-être pas si grave et que c’était juste une plaisanterie de mauvais gout. Du moins, Rhaenys voulait s’en persuader. N’ayant pas l’habitude de passer par trente-six chemins elle alla droit au but. Sa curiosité n’en pouvait plus d’attendre.
« Savez-vous de quoi retourne les accusations portées contre Viserys ? C’est de fort mauvais gout pour des noces princières… »

Certains regards se tournaient vers eux, curieux. Mais Rhaenys les ignora, père et fille se mêlèrent au danseur pour entamer quelques pas. Cela faisait bien longtemps que la jeune fille n’avait pas dansé, encore moins au bras de son père. Mais cela lui était bien égale, elle retrouverait vite ses marques et gagnerait en fluidité. Elle n’était pas une princesse conventionnelle, la poésie, le chant, la danse ou la couture ne l’intéressait que peu. Elle s’y était plié mais les activités plus masculine l’avaient attiré beaucoup plus. L’équitation, les séances avec son maître à danser venu de Braavos… Mais elle respirait néanmoins la féminité et la grâce de Dorne se lisait sur son corps et son visage, mêlé au charme du sang valyrien qui coulait dans ses veines, cela faisait un mélange des plus exotique dont la jeune femme était fier.

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# Dim 7 Jan - 21:27

Le soleil et le dragon

Lancehélion | An 299, lune 5, semaine 3 | mariage princier

Le Dragon de L'Est garda le silence face à son frère. Il laissa cependant échapper un léger soupire à la fin de ses dires. Il posa la main sur ses hanches avant de répondre ne prenant la peine de garder la voix basse.

"Mon Frère, le terme agression est tout à fait minimalistes de la situation que j'ai vécu. À partir du moment ou une flèche a pour cible un individu, et un Targaryen de prime, je suis en droit légitime de dire que c'était une tentative d'assassinat à mon encontre. Nous parlerons cependant de ce fait en tête-à-tête. Mon mariage ne devrait pas être teinté de sujet sinistre, c'est un jour de réjouissance, tu a totalement raison."

Ils retournèrent vers les invités, alors qu'il esquissa un sourire pour signifier à la foule que tout allait bien. Les hommes de Rhaegar allaient tirer cela au clair, mais il ne devait pas laisser à son frère toute la latitude. S'il était visé, il se devait de prendre les choses en mains, lui-même, ou du moins ne pas être écarté de l'enquête par son frère.

Son regard se porta sur son épouse qui visiblement avait jeter son dévolu sur le jeune Stark. Les mariages princiers avaient cette caractéristique de rallier a eux tous les gens de Westeros y compris ceux venant de terre totalement à l'opposer, une chose qui pouvait sans doute sembler bénéfique pour la paix d'un point de vue externe. Mais il était fortement probable que parmi tous ces nobles certains étaient déjà en train d'intriguer entre eux pour faire avancer leurs pions dans leur propre intrigue.

Daena avait fini par le rejoindre et le jeune dragon lui adressa un sourire des plus sincère, il était quelque part soulagé de la retrouver, lui qui l'avait chercher du regard plusieurs fois durant la cérémonie. Sa question l'amusa en partie. Elle était toujours aussi perspicace et a l'esprit vive.

"Des choses des plus graves, ces chiens, on était des plus indiscourtois à mon sujet et qui plus est certains on profité d'une situation où j'étais en chasse en forêt pour essayer de me flécher comme une vulgaire perdrix. Ils sont mort, mais ce n'était que des instruments, leur maître est encore là et il est probablement derrière cette pièce de théâtre de mauvais goût"

Viserys fit signe à un serviteur pour obtenir une coupe de vin. Il avait besoin de boire, et même si le vin épicé de Dorne était bien différent de l'Hypocras du Bief en provenance de la treille, il s'en contenterait.

"Rhaegar s'accroche à sa paix, et s'aveugle, elle finira tôt ou tard par éclater en mille morceaux ce n'est qu'une question de temps et il vaudrais mieux être prêt le jour ou cela arrivera."

La guerre était sans aucun doute inévitable à long terme, mais qui la débrancherai ? Là était toute une question en sois, mais la plus grande problématique était surtout de faire en sorte qu'il soit le grand gagnant si le sang devait couler. Cependant, sa vision avait était forte, et le champ de bataille imbibée de sang une scène prenante de celle-ci. Il le savait la guerre était nécessaire à sa destinée.

️ Feniix

# Dim 7 Jan - 22:52

Le Dragon Ensoleillée tenta de rassurer sa compagne. Oui Roland veillait sûrement sur elle comme il le faisait depuis leur échange de corbeaux. Aelinor sourit à la dragonne comme toute réponse. Les mots de la princesse avaient suffi pour rendre le sourire à l’Orageoise et la blonde reporta son attention sur ce qui se passait sur la piste de danse et aux alentours. Elle remarqua que la princesse héritière de dorne et cousine de Raenys avait invité à danser Ser Robb Stark le fiancé de Lady Manderly. Cette dernière était en grande conversation semble-t-il avec un valois qu’elle supposa être le fiancé de la princesse et une jeune dornienne dont le ventre arrondit présageait d’un heureux événement à venir. Du coup de l’œil, elle constata que Ser Durran était toujours à leurs côtés tout comme le garde royal.

Puis finalement, le roi en personne s’approcha du petit groupe. Il les salua tous et Aelinor se leva maladroitement pour effectuer une petite révérence. « Votre Majesté, votre fille est toute à vous. » répondit-elle en souriant au monarque des Sept Couronne. Entre l’Orageoise et le père de la princesse les débuts avaient somme tout aussi compliqués qu’entre la princesse et sa dame de compagnie. A l’époque, Aelinor n’en dit rien mais elle avait bien remarqué e garde qui la suivait un peu partout sans aucun doute à l’affut du moindre faux pas. Il faut dire que cela avait été peut-être osé de faire entrer la fille d’un homme qui avait soutenu Robert Baratheon comme Dame de Compagnie du roi. Mais après plus d’un an, la jeune femme avait constaté que l’homme ne la suivait plus et s’était finalement dit que le souverain devait avoir maintenant suffisamment confiance en elle.

Le roi alla danser avec sa fille et Aelinor resta assise à sa place. Le garde royal était encore là et la blonde soupira. Etait-il réellement nécessaire d’avoir cet homme à leur côté ? L’oraggeoise l’ignorait tout comme elle ignorait le réel but de la pièce qui s’était tenu quelques instants plus tôt. Puis finalement, elle se leva et se tourna vers la lionne et leur gardien. « Je vais féliciter le prince et la princesse de Dorne. » La lionne Lannister esquissa un sourire et le garde resta des plus neutre alors qui la suivait à quelques pas derrière elle. Emporter par la foule, la blonde orageoise finit par se stopper nette devant un homme bien plus grand qu’elle et assez imposant, qu’elle venait d’un peu bousculer, si on pouvait dire ainsi. La couleur de ses cheveux lui rappelait quelqu’un et la jeune femme chercha dans sa mémoire. Le garde royal se rapprocha et la lionne, elle trouva un cavalier pour débuter la prochaine danse. « Ser Gerold Dayne, de Haut Ermitage, Lady Aelinor. » souffla l’homme qui se tenait légèrement en retrait. « Veuillez m’excuser Ser Gerold Dayne. Lady Aelinor Connington, ravie de faire votre connaissance. »

3 (round 12)

# Lun 8 Jan - 0:47

Le soleil et le dragon

”We do not forget”

The Tale of a Lizard who whould like to be a Dragon

Les présents sont superbes, rayonnants, un vrai travail de maître. Le chevalier connaît sans aucun doute de « très bons amis » dans les pays de l’est. Esos… Les souvenirs de Braavos, de ses courtisannes et spadassins, les souvenirs de Lorath, de ses mystères et de la mer, les souvenirs de Quohor, de ses horreurs et de ses merveilles, les souvenirs de Norvos, de ses prêtres et de ses cloches, les souvenirs de Pentos, des bateaux et des marchands, plus encore les souvenirs de la sainte Andalos, de ses ruines et de ses collines… Un seul souvenir les lie tous entre eux ; la haine de Valyria. Ser Gerold Dayne peut comprendre cette douleur, lui-même la porte dans son sang. Premiers Hommes, Andals, Rhoynars ; tous les Dorniens portent en eux le mépris des dragons.

L’homme sent son sang s’exciter dans ses veines à la vue de ce lézard consort. Il ne doit pas le tuer, même s’il est vrai que Dorne se porterait mieux sans lui. La taille du chevalier dépasse de loin celui du couple royal. Sa présence est tout aussi imposante. Cependant, il ne montre rien, il reste dans une retenue disciplinée. Cette retenue se relâche volontairement un instant aux paroles de l’héritière Arianne Martell. Les yeux froids comme la glace rappellent les portraits de Maegor Targaryen du Donjon Rouge. Ses lèvres dures répondent avec une voix calme, posée et grave.

« Je ne ferai pas d’esclandre à votre mariage. Cependant moi, Ser Gerold Dayne, je ne réagis que lorsque la chevalerie et la foi sont remises en cause. Le prince-consort a commis un blasphème en amenant les sorciers rouges d’Essos à Port-Réal, dont il n’a toujours pas fait pénitence. Les vrais fils et filles des Sept savent. »

Les danses ne tardent pas à commencer de nouveau permettant une sortie théâtrale à l’homme sans possibilité de réponse au couple, ils ont déjà toutes leurs danses à faire. Les cadeaux sont là, les avertissements sont lancés. Les nobles de l’Aube ont fait savoir leur voix et leurs armées sont les plus pieuses de Dorne. Le seigneur de Haut-Ermitage n’a plus besoin de rester davantage dans ce cercle acquis aux dragons. Les minables perdants d’hier ; verts, ocres, rouges et toutes les couleurs, restent des minables soumis d'aujourd’hui. La mine figée, tel un masque taillé du Père, dans une grande sévérité, le chevalier marche pour aller un peu à l’écart.

Les danses polies et les festivités ne l’intéressent pas. Contrairement aux chevaliers galants et aux chevaliers de tournois, il n’est pas là ni pour briller, ni pour trousser une pucelle. Ser Gerold Dayne ne recherche pas à faire joli ou à pratiquer l’adultère avec assiduité. Ser Gerold recherche à faire sa part d’histoire ou à pratiquer la grandeur avec assiduité. Les gens font une fausse allégresse et sentent fort le vin épicé. Cette odeur révulse profondément le chevalier ; synonyme d’un manquement de retenu, seul un ivrogne sent aussi fort. Au contraire, le chevalier respire un parfum délicat de citron, de cannelle, presque poivre de Dorne, avec une pointe de bois de rose. En vérité, il s’agit d’un mélange entre ce qu’il boit au quotidien, ses savons artisanaux et sa propre fragrance… Ses décoctions ont d’étranges effets secondaires parfois.

La tension redescend doucement au fil de ses pensées. Son visage devient même agréable, comme au début de soirée. Lentement, le chevalier retourne vers les rires insipides des moutons. Son attention s’affûte, sa froideur n’habite plus que son sang. C’est pourquoi, lorsque par mégarde une dame digne d’une cour royale se voit comme pousser vers lui, Ser Gerold Dayne réagit sur le champ. Ses gestes sont faits pour la rattraper avec pudeur si elle vient à tomber, si elle vient à avoir besoin d’appui. Cependant, elle ne semble pas avoir besoin de cette attention. L’homme se retire donc et semble la reconnaître de loin. La femme respire l’orage, mais de quelle maison de ce pays mal considéré peut-elle venir. Par politesse, le chevalier fait une révérence discrète tout en prononçant doucement son titre et son nom, avant de lui répondre par bienséance et charme, bien qu’il déteste cela du fond de lui… :

« Je suis tout aussi ravi de vous rencontrer et nul mal n’a été commis. Lady Connington, si la mer des convives vous a conduite à moi, n’est-ce pas pour que nous allions y naviguer en dansant ? »

DRACARYS 2017

# Lun 8 Jan - 16:30

Le Soleil et le Dragon

Robb s'était donc éloigné de Wynafryd, de Ser Robar et de lady Allyrion, pour prendre place au centre de la piste, avec à son bras nulle moins que la Princesse Arianne. Tandis qu'il s'approchait d'elle pour poser ses mains sur la sienne et sur sa hanche, il jeta un infime coup d'oeil dans la direction de Viserys, qui semblait répondre aux questions de son royal frère. Nul besoin d'être à portée d'oreille pour savoir ce qui devait se dire. Sans nul doute que le futur Prince consort de Dorne se plaçait en victime d'une quelconque machination ourdie pour lui faire du mal, cherchant à attirer la sympathie de Rhaegar en cherchant sa protection. Le Jeune Loup ne voulait pas entendre ce qu'il pouvait dire de puant et de détestable sur son voyage dans le Nord. Les choses n'en resteraient certainement pas là, quoi qu'il en soit.

La musique commença, et le Nordien reporta sur son attention sur Arianne Martell, qui cherchait à en savoir plus sur la pièce qui s'était jouée sur ses yeux. Robb avait répondu de manière évasive, mais nul doute que les Dorniens présents n'oublieraient pas que leur futur Prince consort s'était laissé ainsi humilier à son propre mariage, lors de sa toute première visite sur les terres Dorniennes. Lui sur qui reposait déjà la lourde tâche de regagner leur confiance après la trahison commise envers feue Elia Martell, apparaissait maintenant comme un Prince contesté, moqué. Robb avait bien vu le regard de Ser Gerold Dayne quand il avait dépose ses présents aux pieds du couple princier. Les Dorniens avaient aussi bonne mémoire que les Nordiens.

La jeune Princesse suivait son pas avec la même aisance gracile, la même beauté. Elle sembla chasser le soucis d'une pensée rapide, mettant tout cela sur le compte du stress consécutif au mariage. Bien décidé à aller dans son sens, il renchérit:

-Vous avez tous les droits d'être stressée, Princesse, c'est un grand jour pour vous et pour Dorne, après tout. Mais je suis sûr qu'il n'y pas de raison que cette pièce vous ajoute du soucis.

Il parlait avec nonchalance, comme le courtisan qu'il était capable d'être. Le Jeune Loup connaissait la nature des regards qui pouvaient se poser dans son dos, pourtant il n'était pas un sauvage, du moins il ne mériterait pas ce qualificatif avant que le frère cadet du Roi ne soit à sa merci.

La conversation dériva sur lui-même ainsi que sur sa fiancée. Cela tira un sourire au jeune Nordien, qui en profita pour jeter un regard dans la foule tournoyante à la recherche de Wynafryd, qu'il ne put cependant apercevoir. Son attention reportée sur la Princessse, il répondit:

-Vous me faites bien trop d'honneur, Princesse Arianne. Je ne suis que le pupille de votre nouveau beau-frère le Roi. Wynafryd Manderly est la petite-fille du seigneur de Blancport, une riche ville du Nord, ainsi que la Dame de compagnie de votre cousine la Princesse Rhaenys. Mais je suis sûr que vous aurez l'occasion d'échanger avant le départ de la Cour pour Port-Réal.

Il sourit une nouvelle fois, comme souvent quand il parlait de la Sirène. Dans un énième tournoiement, Robb aperçut d'ailleurs Rhaenys dansant dans les bras de son père le Roi, un spectacle pour le moins charmant.
La musique s'arrêta un instant pour changer, mais alors que Robb allait entraîner Arianne dans une autre danse, il aperçut Daena Hightower s'approcher du Prince pour lui parler. Il n'était pas au courant de la véritable nature de leur relation, cependant comme les autres il connaissait la foule d'avantage plus ou moins implicites qu'elle recevait depuis que son amitié pour le Dragon était connue à la Cour. Il fit l'innocent, détourna le regard et relâcha son étreinte autour de la Dornienne:

-Je pense qu'il est temps que je vous laisse, Princesse. Je ne souhaite pas vous enlever à votre époux trop longtemps.

Il avait parlé de Viserys volontairement pour que le regard d'Arianne le cherche, et qu'elle l'aperçoive en pleine discussion avec la Bieffoise. Les Dorniens étaient connus pour une plus grande tolérance sur ce genre de sujets que le reste des Sept Couronnes, mais on ne savait jamais.
Robb sourit, s'inclina devant la Princesse avant de quitter la piste pour ne pas gêner les danseurs. Le Jeune Loup n'avait toujours pas revu sa fiancée, mais il espérait que Ser Robar avait accepté de rester auprès d'elle. Il s'en sentirait plus rassuré.

Feniix

# Lun 8 Jan - 23:50

Le soleil et le dragon

Daena | Thème

« Lancehelion | 299, lune 5, semaine 3 »

Le regard de la biefoise se fit plus aïguisé sur ceux qui l'entouraient, s'attardant sur le petit prince nordien qu'elle n'avait jamais vraiment porté dans son coeur. Robb était un loup apprivoisé, qu'on avait dressé à bien donner la patte et qui ne lui avait jamais pardonner sa proximité avec Aegon. Non pas qu'elle ne porte le canin dans son coeur mais il représentait tout ce que la belle n'aimait pas. La froideur du Nord, leur cruel manque de manière et surtout leur incapacité à comprendre le monde qui les entourait. Les mots de Viserys ne pouvaient qu'appuyer un peu plus ce que pensait Daena. Ses sourcils se foncèrent légèrement, sur une inquiétude qui n'avait rien de feinte. Il s'était fait attaquer et les voilà qui revenaient appuyer sur des cordes sensibles.

J'espère au moins que tu les as puni à la hauteur de leur crime ? C'est un prince de sang royal qu'ils ont attaqué.

Minuscule silence, alors que la biefoise accepte un verre tendu par un serviteur. Le vin d'ici ne lui convient pas, tout comme le trop plein de soleil et la chaleur qui lui donne l'impression d'être moite. Elle n'aime pas Dorne, cette haine pour la région profondément ancrée dans ses veines, qu'importe ce qu'en pense son père. Baelor a toujours été proche des Martell même s'ils se moquaient de lui comme du dernier des imbéciles. La Hightower gardait la tête droite, plus fière que n'importe qui. C'était de nombreux rôles qu'elle jouait et pas seulement celui de fiancée de Willos.

Les dragons auraient du punir le Nord mais ton frère semble bien trop occupé à de futiles passes temps. Elle roula des yeux, avant de reporter son attention sur son dragon. Tu as un nom pour celui qui a osé s'en prendre à toi ? La paix était fragile, Viserys avait raison. Et elle finirait par exploser au nez de ce roi qui ne faisait rien pour ses alliers et bien trop pour ses ennemis. Les nordiens sont des traites. Comptons au moins sur la paix entre Dorne et le Bief que ton mariage fait naître. Willos semble déterminé à avoir de bonnes relations avec ceux qui l'ont blessé dans le passé. Elle leva pourtant son verre, comme pour un toast auquel elle ne croyait pas vraiment.

(c) DΛNDELION

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