[EXPRESS] Randyll Tarly & Viserys Targaryen

Votre Altesse,

Votre coursier a bien su trouver ma porte il y a une dizaine de jours et conformément à votre autorisation, je me suis permis de peser le pour et le contre quant au fait d'entretenir une telle correspondance avec vous, et plus particulièrement quant au contenu de telles missives.

Mais je vous ai vu vous battre à Winterfell. Perché sur votre dragon comme vos ancêtres conquérants, remportant la victoire dans les cieux mais aussi au sol, assurant la défaite des morts. C'est en cet honneur que je vous réponds aujourd'hui. Je ne peux nier que tout ce que vous souhaitez faire vivre aux Fer-nés résonne en moi, ce sont ces histoires qui me bercent le soir. Et je ne doute pas que malgré votre absence vous savez pertinemment de ce qu'il en est des décisions prises au dessus de moi, sans quoi vous n'auriez pas choisi de parler de cela.

Je ne vous connais pas personnellement, pas plus que je ne connais réellement votre frère. Entendez que vous ne trouverez probablement jamais d'amour à ma porte, mais je crois bien que vous en avez déjà conscience. Si jamais nos discussions devaient aller plus loin, cela sera parce que ma vision pour le Bief et les Tarly l'exige et que je ne trouve plus de satisfaction dans ma position actuelle. Nul doute que quelqu'un vous aura déjà informé que ma satisfaction actuellement est loin d'être ce qu'elle était autrefois, sans quoi vous ne vous seriez jamais risqué à m'écrire. Elle est fragile, mais elle n'a pas encore disparue.

Et vous êtes peut-être trop jeune pour le savoir, et probablement trop peu habitué à cela dans votre entourage princier depuis votre naissance, mais je suis le genre d'homme à parler ouvertement et franchement. Je ne fais pas dans les simagrées. Lorsque je dis que je ferais quelque chose, je le fais. Alors revenir sur mes promesses n'est pas chose aisée, n'est pas chose qui doit se décider en une nuit pour un corbeau qui pourrait même se trouver trompeur dans des temps aussi troubles.

Ma priorité actuellement est de m'assurer que ma fille, non pas celle qui sert votre soeur, sera capable de prendre ma relève le jour venu. Et si je dois affronter les Fer-nés dans une bataille qui pourrait être la dernière, j'aimerais partir avec cette conviction.

Alors si vos motivations et vos ambitions sont telles que vous le décrivez, venez à Corcolline. Si ma réputation militaire est ce qu'elle est, c'est aussi que je ne m'embarrasse pas de causes perdues. Je suis bon mais je ne suis pas divin. Venez partager votre vision à Corcolline et nous verrons alors ce que je pourrais être faire pour vous, pour le Royaume.

Votre Altesse,

Si votre œil est resté posé sur notre royaume, alors je regrette que vous n’ayez pu organiser votre retour avant, il aurait été plus que pratique de pouvoir compter sur votre aide lorsque les Fer-nés ont profité de l’épidémie touchant notre région pour nous attaquer. Mais l’histoire est faite à présent, tant pis, les promesses sont à tenir dans l’avenir.

Ainsi j’espère que vous n’êtes pas de ceux prenant la mouche facilement. Vous aurez de moi le respect que votre rang exige, mais je n’hésiterais pas à exprimer le fond de ma pensée, même si elle doit aller en contradiction avec la votre. Tout le monde n’apprécie pas cela.

Et au risque de déjà devoir vous froisser, je préfère que ma fille reste à mes côtés. C’est là qu’elle en apprendra le plus sur la tenue et la gestion de Corcolline, pas en habillant et en chantant pour une demoiselle devenue princesse. Néanmoins je me permets de rebondir sur ce sujet. Cela signifie-t-il que vous avez renoué avec vos anciens amours dornien ? Qu’une exotique fille d’une Cité Libre a su vous séduire ? Ou que vous comptez déjà plus de soutien ici qu’il n’y paraît ?

En attendant votre venue et de plus amples discussions, y-a-t-il une personne vers laquelle je puis me tourner afin d’échanger plus longuement ?

Viserys Targaryen contacte Randyll Tarly afin d'évoquer une potentielle alliance entre eux, vantant ses mérites militaires et évoquant la défaite concédés aux Fer-nés, toujours difficilement digérée par le seigneur de Corcolline, mais également la progression de la religion de R'hllor. Randyll accepte d'écouter ce que Viserys a à lui dire, de vive voix de préférence, mais lui avoue très ouvertement que son allégeance n'est pas encore gagnée pour autant. Il le prévient également que s'il venait à lui prêter allégeance, il ne serait pas de ceux à faire des ronds de jambes. Quelque chose que Viserys indique apprécier. Et comme les épousailles du Prince sont évoquées, Randyll le questionne sur son positionnement vis à vis de Dorne, qui est de vouloir renouer avec la région. Il indique également à Randyll vers qui il peut se tourner dans le Bief pour échanger un peu plus sur ses ambitions pour Westeros en attendant sa venue sous son toit.

Conséquences directes :
- La loyauté de Randyll Tarly pour les Tyrell vacille dangereusement.
- Viserys Targaryen est invité à Corcolline pour tenter de rallier définitivement Randyll à sa cause
- Randyll Tarly sait que Alester Florent est rallié à la cause de Viserys Targaryen.

Conséquence futures :
-  Si Randyll Tarly doit suivre Viserys Targaryen à l'avenir, il le fera selon ses propres préceptes et s'exprimera toujours librement.
- Viserys Targaryen doit organiser un voyage jusqu'à Corcolline.
- Randyll Tarly va se rapprocher de son beau-père pour tenter de se renseigner sur les projets concrets de Viserys et l'étendue des alliances.
- Randyll Tarly tentera de dissuader Viserys de renouer avec Dorne, fier bieffois qu'il est.