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Aux armes paysans ! [Pv Orys Santagar]

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Le Santagar parlait de façon floue. Il mettait ses conditions sans pour autant les dévoiler. A croire que les dorniens n'avaient pas le sens des responsabilités. Ce n'était malheureusement pas le cas de tous. Le Tyssier le savait et l'avait trouvé en la personne d'Ekishae mais ils n'étaient pas là pour débattre de ses propres questions de cœur mais plus de celles d'Orys. Noyer le poisson ne servait à rien. Il s'était attendu à ce que le dornien parle franchement. L'araignée en fut surprise mais pas déstabilisée pour autant.

«Parlez clairement Ser Orys. N'ayez pas peur des mots. Ce n'est pas en évitant ceux qui conviennent que vous parviendrez à vous faire parfaitement comprendre. Ce que j'attends de vous est simple. Je veux pouvoir vous faire confiance. M'adresser à un homme loyal et capable.  Un homme qui se battra sous mes ordres et les respecteront. Je nourris de grande ambition à Froide-Douve pour vous. J'ai des projets pour vous mais si vous souhaitez quitter ce château avec votre femme, je crains qu'ils ne puissent se réaliser.  Maintenant, je puis comprendre que vous refusiez une situation flatteuse et une certaine sécurité suite aux faits qui nous opposent malgré nous.»

Que voulait vraiment cet homme ? Il semblait exiger quelque chose de peu coûteux mais n'en divulguait pas les termes. Ce n'était pas un fonceur, du moins pas avec les mots. Il les maniait avec si peu d'adresse qu'un Chevalier maniait le rouleau à pâtisserie. Cela le décevait un peu. Orys était sans doute plus adroit avec son épée mais en terme de dialogue, de communication et de diplomatie, il ne mettait pas les pieds dans le pat. C'était triste mais la réalité était ainsi. Il ne pouvait cependant pas s'opposer à quelque chose qui n'existait pas et n'était pas concrète. Prenant un peu de vin, le jeune homme reposa sa coupe. Il rejoignit ses longs doigts telles les pattes d'une araignée se rassemblant. Il soupira brièvement, reprit une gorgée et savoura le vin âpre dornien. Il bailla calmement à la fois par fatigue mais aussi pour se donner un air détachée. Calmement, il reprit la parole sur un ton posé.

«Je vous l'ai déjà dit. Parlez avec des mots précis et concrets. Je ne puis deviner toutes vos pensées même si mon esprit se repose sur quelques bases pour émettre des hypothèses. Que désirez vous tant Orys ? Une promotion ? Un peu d'or ? Des terres ? Votre liberté pour vous et votre femme ? De meilleurs appartements ? Parlez. Parlez et vous obtiendrez peut-être mais émettre de vague formulation et vous n'obtiendrez qu'un plat et froid « non ». Un simple refus pour des demandes encore plus simples et austères.»

Il devait être fixer et ne pas attendre que cette demande se manifeste tout simplement. Si Orys avait un désir qu'il l'exprime maintenant ou se taise à jamais et que cette envie se perde à jamais dans les limbes des Sept Enfers. Owen n'aurait probablement que peu de raison de refuser une demande de sa part si elle ne dépassait l'entendement bien entendu. Toute homme devait avoir le courage d'exiger ce qu'il pensait lui revenir de droit mais ne devait pas se montrer trop gourmand sous peine de souffrir de d'indigestion.
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Il commençait à en avoir assez de tout cela, et l'envie de mettre son poing dans la figure d'Owen Tyssier le démangeait désormais. Il se prenait pour un grand seigneur, à être ainsi pour lui dire qu'il fallait être franc et ne pas tourner autour du pot. Ne savait-il pas qu'Orys venait d'une famille nettement plus prestigieuse et plus importante que la sienne ? Que les Santagar n'étaient pas des couards, et qu'ils étaient capable, s'il le fallait, de prendre d'assaut Froide-Douve pour ne serait-ce qu'intimider le maître des lieux ? Il ne fallait pas s'étonner qu'Owen apprécie son confort, entre ses mur, et qu'il délègue ses tâches seigneuriales à d'autres : il était un seigneur faible et à la détermination mal assurée. Et de surcroît, c'était un homme en qui Orys avait eu confiance. Et cette confiance fut trahie.

Buvant une dernière gorgée de vin, Orys inspira à fond, puis reposa délicatement le gobelet. Enfin, il prit la parole, plantant son regard dans celui d'Owen. Chose qu'il valait mieux éviter normalement, selon l'usage. Mais lui n'en avait que faire. Surtout maintenant.

 « Alors allons-y. Premièrement, je n'ai pas envie qu'on se voile la face plus longtemps que nécessaire : vous me respectez encore et vous sentez désolé, moi je n'éprouve que mépris, voir haine, à votre égard. Vous avez trahi la confiance que j'avais en vous, en commettant de surcroît une faute devant les dieux. Deuxièmement, votre comportement. Vous prétendez savoir ce que je pense, ce que j'envisage de faire en observant quelqu'un ou quelque chose. Voilà qui m'irrite passablement. Voir complètement. »

Il marqua une pause, le temps de reprendre sa respiration et de veiller à rester calme. Il ne pouvait, ne devait pas, s'emporter. Aussi, il entreprit de respirer à fond et le plus doucement possible.

 « Combien de temps pensez-vous que vous pourrez tenir au combat avec ce que vous avez ? Vous déléguez à une personne moi, plus compétente que vous pour mener et combattre, de former des troupes qui auraient besoin du soutien de leur seigneur et maître. Choix mauvais, si je puis me permettre. Mais passons à ce que je désire, puisque vous souhaitez toute l'honnêteté du monde à ce sujet. »

Nouvelle inspiration.

 « Je souhaite partir, et mon épouse avec moi. Où, je l'ignore, mais loin d'ici sans doute. Afin que ce soit clair, oui vos actes y ont contribué. Mais non, ce choix n'est pas irréfléchi. Il me trotte dans la tête depuis longtemps, avant même qu'elle ne me trompe avec vous. Comme je l'ai dit auparavant, jamais je n'ai demandé quoique ce soit, ce sera la seule faveur que j'oserais demander. J'ignore également pour quand il sera, ce départ. Ce peut être demain, ce soir, ou dans trois mois. Tout ce que je sais, c'est que maintenant j'ai vidé mon sac, avec toute la franchise que vous désiriez. »

Il n'y avait rien de plus à ajouter. Oh, il avait une idée très précise de où il désirait aller : Dorne. Notamment retourner dans sa propre demeure, à Bois-moucheté. Mais il n'avait aucunement l'intention de le révéler à Owen, et il devait donc désormais attendre de voir comment réagirait le seigneur. Il doutait subir des représailles ici et maintenant, un affrontement physique se solderait par une probable victoire d'Orys. Mais plus tard... peut-être ? Il ignorait si le maître de Froide-Douve était rancunier et mesquin à ce point.

Il lui faudrait être sur ses gardes à l'avenir. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver.
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Owen éclata de rire. Un rire amusé et franc qui contrastait peut-être avec la situation mais qui venait du fond de son cœur. Pendant un moment grâce à la présence d'Ekishae, il s'était assagit mais à présent, il sentait renaître en lui l'araignée qui s'était tapie dans sa toile et qui pointait à nouveau le bout de son nez. Le jeune homme se leva et commença à marcher le long de la pièce, l'air très seigneurial. Son rire cessa cependant pour qu'il puisse s'exprimer d'une voix vive et pleine d'intelligence.  

«Vous venez vous même de trahir la confiance que j'avais en vous. J'ose espérer que je ne suis cependant pas le seul à avoir trahi votre confiance. Bien évidemment dans cette histoire, je semble être le seul coupable. Sans doute ai je consommé cet acte seul dans mon coin. Je n'ai malheureusement pas de beaux atouts pour me faire pardonner mais vous ne m'en excuserez pas je le crains. Je vois souvent juste. A la fin de cette conversation vous partirez sans aucun doute sans vous retournez ou vous me flanquerez votre poing au milieu de la figure, voir les deux, ce que je vous déconseille, sauf si vous désirez connaître les joies de la basse-fosse. Je ne vous ai pas choisis pour vos compétences. Ne vous jetez pas trop de fleurs Ser Orys. J'aurai pût me trouver des Chevaliers du Bief aussi bon que vous, voir même meilleur, pour trois fois moins de frais et de soucis mais ce point vous ne l'avez sans doute jamais réfléchit, trop bouffi par votre orgueil et votre vanité comme je l'espérais. Connaissez vous de nombreux Biefois qui confierait ce genre de poste à un Dornien plutôt qu'à un des leurs ?»

Le jeune homme marcha jusqu'à sa coupe et se but une petite gorgée de vin âpre de Dorne, une boisson que son interlocuteur ne pouvait apprécier à sa juste valeur, comme beaucoup de choses semblait-il. Il bailla quelques instants avant de passer sa main devant sa bouche par pure politesse. Une fois ceci-fait, il reprit la parole sur le même ton en choisissant ses mots avec soin..

«J'ai sans doute fait une erreur, je vous l'accorde. Après vous avoir accueillit ici et sorti de votre vie faite de nomadisme, j'aurai bien du vite comprendre l'emprise que possédait votre femme sur vous. Comment ais je pu laisser des hommes sous la direction d'un esprit aussi influençable ? Je m'interroge toujours mais revenons plutôt à votre départ. Si vous désirez tant partir, je puis vous faire affréter un bateau pour la voluptueuse Volantis. Ce serait une occasion idéale pour rencontrer votre belle-famille, ne pensez vous pas ?Oh j'en ai eu plus d'une fois l'occasion. Même à présent, je pourrai vous faire enchaîner tous les deux et convoyer jusque cette Cité Libre. Y avez vous seulement songer une seule fois ? J'aurai pût me débarrasser de mon petit problème. Pourtant je ne l'ai pas fais. En plus de vous avoir offert le gîte et le couvert. Je dois sans doute être une horrible personne, dont le plus grand crime fut une incartade dont je suis apparemment le seul coupable. Quant à ma faveur à moi, vous me ferez le plaisir de me donner une date pour votre départ. J'aimerai pouvoir le préparer au mieux. Votre destination m'importe peu au final.»
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Oui, il avait peut-être été trop loin, avait un peu trop imprégné de hargne ses propres paroles, ne réfléchissant guère. Impulsif comme il était, ce n'était guère étonnant. Mais bien que l'araignée venait de lui montrer qu'il se trompait sur certains points, bien qu'il s'agisse avant tout d'un échange de menaces dissimulées ou non... Orys sourit tout de même. Pour une raison qui lui échappait, ce sourire qui flotta un instant sur ses lèvres était dépourvu de mauvaise pensée. Il avait une porte de sortie vers Dorne, il le savait. Et par conséquent, rien ne saurait entacher une telle nouvelle. C'était presque comme si Owen venait de lui dire qu'il pouvait partir à l'instant.

Le sourire s'effaça tout de même, laissant place à une petite réflexion. Il y avait manifestement quelque chose dans tout cela qui irait de travers, ou du moins qui ne serait pas du goût d'Orys ou de Mezzara. L'emprise de sa femme sur lui-même... Hmm, il ne considérait pas ça comme une bonne chose. Moi au moins je n'hésiterais pas à faire l'impossible pour elle. On ne pouvait pas en dire autant d'Owen.

Quant aux Bieffeois plus compétents que lui, Orys n'y croyait pas. A son arrivée, il avait lui-même prouvé que personne ici ne l'égalait, alors il aurait fallu trouver une meilleure excuse. Et il aurait été sans doute mieux accueilli dans le sud du Bief, près des Montagnes Rouges, qu'ici, où lui-même se sentait plus étranger que n'importe où ailleurs. Idem pour sa femme. Il leva sa coupe à l'intention d'Owen, et la vida.

 « Je crois que tout est dit, lord Tyssier. Chacun d'entre nous pense être mieux placé que l'autre pour juger. Difficile de nous départager, donc. La panthère est prise dans la toile de l'araignée, mais ses griffes peuvent lui permettre d'en sortir par la force. Une impasse, donc. Je propose donc la chose suivante, afin que nous nous quittions en paix, à défaut de bons termes. »

Il se leva, gardant son regard dans celui du lord. Il fallait désormais laisser derrière soi l'animosité qu'il éprouvait pour cet homme. Un homme qui avait raison sur un point, de toute façon. Je suis fautif aussi, j'ai délaissé Mezzara pour la tâche qui m'était confiée.

 « Laissez-moi partir, avec mon épouse et les quelques biens que nous avons. Sans nous suivre, sans craindre de représailles de ma part. Vous me connaissez et savez donc que je ne suis pas homme à me venger bassement. Laissez-nous partir, et nous nous quitterons sans effusion de sang, éclat de voix ou lutte inutile. Laissez-nous partir, et nous ne nous reverrons plus jamais. Ainsi, nul heurt ne pourra de nouveau détruire la confiance que nous avions l'un dans l'autre. »
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Une impasse ? Il n'y avait pas d'impasse à cette situation. Le seul qui y perdait au change était Orys. Lui même ne perdait qu'un maître d'arme, si l'on pouvait le nommer ainsi. Le Santagar perdait la sécurité presque totale. Lorsqu'il les avait sortit de la fange dans laquelle ils vivaient, lui et sa femme, Owen avait agit par bonté d'âme et aussi un peu pour ennuyer son père. Le Santagar perdait la sécurité presque totale. L'araignée espérait qu'il ne serait pas assez stupide pour se rendre à Dorne. Tôt ou tard, un homme finit toujours par retourner à ses origines. Les espions du Triarque devait le savoir et alors ce jour là ... il serait sans doute de bon ton de venir quémander l'aide du Seigneur Tyssier. A savoir cependant s'il l'apporterait grassement ou fermerait la porte en se prenant un air de fier dornien ? Même le Lord de Froide-Douve ne possédait pas la réponse à cette question. Owen pensa qu'il valait mieux les laisser croire qu'ils étaient ex-æquo même si ce n'était pas tout à fait le cas. Cependant le Santagar risquait de s'en rendre compte bien plus tard mais à ce moment là, le Seigneur des lieux serait sûrement trop loin pour venir l'aider à se sortir du guêpier dans lequel sa femme le fourrerait très certainement.

« Une impasse mmmhoui si vous le dîtes. Cela dépend toujours du point de vue mais soit. Qu'avez vous donc à proposer ? Il me semble que vous n'exigiez qu'une faveur et voilà à présent que vous en proposer une deuxième. Seriez vous en train d'abuser de ma générosité Ser Orys ?»

La paix. C'est cela qu'il voulait ? Pour quelle raison Owen s'encombrerait-il de les faire disparaître ou de leur mener la vie dure ? Ce serait donner bien trop d'honneur à ce Chevalier qui ne se prenait vraiment pas pour du crottin de cheval. L'araignée avait d'autant plus d'autres préoccupations avec l'éventuelle guerre interne du Bief. A cela Orys n'avait sans doute pas réfléchit. Comme quoi une fine lame ne vaut pas forcément un esprit aussi vif que le bras et aussi aiguisé que l'épée.

«Vous partirez en paix, je n'ai nullement l'intention de vous importuner. Je vous conseillerai seulement une chose. Si jamais vous désirez rentrer à Dorne, sortez du Bief par le Nord et rejoignez les Terres de l'Orage ou bien traversez le Bief mais avec précaution avec pour objectifs de traverser les terres de ceux qui se rangent peu à peu du côté de Rowen Hightower. En tant qu'époux d'une femme d'origines dornienne, vous risquez moins en tombant dans les griffes de ses fidèles que dans celles de Mace Tyrell. Un dernier conseil entre Lord et homme de main. Si vous voulez disposer, je vous laisse vaquer à mes occupations mais n'oubliez pas de me mentionner la date de votre départ que je puisse moi même m'arranger pour vous remplacer.»

Le sourire aux lèvres, Owen se rassit à table et commença à manger. L'appétit venait de le gagner. Il se rendait compte en un sens qu'il venait de les autoriser à partir ce qui le laissait de marbre. Cependant, il savait aussi qu'Orys comprendrait un jour ses paroles et qu'il devrait se reprendre en main au sujet de sa femme. L'araignée espérait juste que ce jour ne serait pas trop tard et ne signerait pas la fin de la vie du Santagar. Cela fit longtemps qu'un repas ne lui avait pas paru si délicieux.[/justify]
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