The Sunrise Warrior ♔ Sacha
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She will rise. With a spine of steel,
and a roar like thunder, she will rise.
and a roar like thunder, she will rise.
@Sacha & Aegon Targaryen
Les pas légers d'Aegon étaient à peine audibles alors qu'il s'avançait silencieusement dans les jardins du Donjon Rouge en direction du terrain d'entraînement. Les mains dans son dos, le jeune prince observait d'un œil fatigué les environs. Il était encore tôt, le soleil peinait à se lever derrière les montagnes de Port-Réal, et le temps était encore assez frais. Les températures avaient beau se réchauffer, il faisait toujours aussi froid lorsque l'astre solaire commençait à darder ses rayons lumineux sur la capitale. L'atmosphère était calme, rythmée par les battements d'ailes de Jaelyx et par la cadence, lente, du blond. Le saurien, qui était encore de petite taille, suivait Aegon de loin, comme s'il surveillait son père d'un œil. Même si en ce jour qui s'annonçait ensoleillé, le prince avait prévu d'assister à quelques entraînements martiaux, il n'avait pas pensé que ses cauchemars, couplés aux cris bruyants d'Aemon, l'auraient sortis aussi tôt de son lit et du repos qu'il méritait. Las, il avait laissé sa femme dans leurs appartements et il avait décidé de précipiter sa visite aux soldats, bien qu'il était pratiquement sûr qu'il ne devait pas y avoir un chat dehors à cette heure matinale. Et en effet, il n'y avait personne, si ce n'est un véritable tigre qui enchaînait les parades et les attaques contre un ennemi imaginaire. Aegon s'immobilisa pour l'observer s'entraîner avec une certaine curiosité. La jeune fille, puisque c'était en fait une tigresse qui était ici, semblait fort agile avec une arme entre les mains et ce fait intrigua le prince. Tant et si bien qu'il l'observa un long moment alors que son dragon allait et venait au-dessus de leurs têtes, poussant par moment un petit cri irrité. En l'observant attentivement, le blond estima qu'elle devait avoir quelques années de moins que lui, et que malgré son armure et ses cheveux attachés serrés, il était évident que c'était une fille qui se trouvait devant lui. Une fille baignée dans la lumière dorée du lever de soleil, une guerrière. La première pensée qui lui vint c'est qu'elle avait beaucoup de courage pour s'entraîner ici alors qu'il pouvait y avoir du passage et que beaucoup pouvaient la juger. Ce ne fut pas le cas du prince. Non, cette fille l'intriguait. C'est la raison pour laquelle après un petit temps d'admiration, il toussota pour attirer son attention avant de faire un pas vers elle en posant sa main sur Illumination. Il espérait ne pas la faire fuir, mais il se doutait que ce ne serait pas le cas : cette fille-là semblait bien différente de celles qu'il avait côtoyé durant sa vie.
Aegon pencha légèrement la tête sur le côté, un sourire amical et curieux aux lèvres. Ses boucles blondes vinrent balayer son front et couper son champ de vision, à peine retenues par la couronne qu'il portait sur la tête. Il inclina légèrement son buste pour la saluer avant de prendre la parole. « Vous maniez les armes avec une dextérité étonnante, commença-t-il en joignant ses deux mains devant lui. Comment vous appelez vous ? » La curiosité brillait au fond des ses prunelles améthystes tandis qu'il analysait le visage de la jeune fille qui lui faisait face. Elle semblait un peu sauvage et ses vêtements n'étaient pas vraiment de bonne fortune, fait qui l'intrigua encore un peu plus. Qui était-elle et que faisait-elle au Donjon Rouge ?
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Je finis de nouer mes cheveux aussi serrés que possible avant de nouer ma cape et de tirer la capuche sur mon crâne. Il faisait encore frais, mais surtout, je ne voulais pas vraiment qu’on puisse me reconnaître dans les couloirs. L’épée que Meliodas m’avait offerte battait ma jambe et mon flanc. Comme d’habitude, il faisait froid, mais il fallait dire que l’aube commençait à peine pointer son nez. Il fallait que je me dépêche ! Sinon il y aurait beaucoup trop de monde. Et j’avais beau, de une, avoir l’habitude des regards, et deux de m’entraîner sur des terrains avec du monde, je préférais quand même être au calme. Et surtout plus j’y allais tôt plus je pourrais m’entraîner longtemps. De toute manière j’avais besoin de me dépenser.
Je me faufilais sans bruit dans les couloirs jusqu’au terrain d’entraînement. Je me débarrassai de ma cape, rajustais mon armure de cuir ainsi que la maille avant de m’échauffer un peu avant de me mettre en position. J’invoquais l’image de Barristan Selmy que j’avais vu s’entraîner une fois comme adversaire. Je voulais devenir aussi bonne que lui. Voir meilleure ! Je serrai les dents avant de commencer à me battre contre lui bien que je sois seule dans la cour. Il fallait que je travaille encore mon jeu de jambes, mes esquives, mes attaques… Tout. Il fallait que je travaille tout ! Je n’étais pas assez bonne ! Pas assez rapide… Pas assez… Pas assez… C’était jamais assez ! Je sentais la rage brûler chacun de mes muscles, de mes gestes alors que je dansais avec mon épée contre les ombres et un adversaire fort coriace. La rage ça m’avait toujours permis d’avancer, de me dépasser, c’était tout, alors je m’en servais. J’étais née dans la rage et je savais qu’elle guiderait toute ma vie. J’étais plongée dans ma bulle, à presque entendre le bruit du choc des épées l’une contre l’autre, sentir l’odeur du sang suinter de mes blessures et de celle de ce grand chevalier en armure sans visage, mais aux multiples techniques.
Le toussotement me fit sursauter et je me retournai vers l’homme. Blond, yeux violets, plus que bien habillé, une couronne. AH ! C’était le prince… J’avais le chic pour me fourrer dans des situations improbables… Je m’inclinai profondément devant lui avec tout le respect qu’il lui était dû. Je ne savais pas faire de jolie révérence, il valait mieux que je m’incline bien bas, après avoir rangé mon épée, en me forçant à faire plus qu'attention à mon langage, plus que d'habitude.
« Votre altesse. »
Si on m’avait dit qu’un jour je serais face au prince, jamais je ne l’aurais cru. Je soutiens malgré tout son regard, non pas par défis, mais par honnêteté. Je rougis à sa remarque et inclinais la tête vers lui pour le remercier.
« Merci votre Altesse. Je m’appelle Sacha. »
Le cri d’un dragon me fit lever les yeux vers le ciel. Je n’avais pas spécialement peur des dragons, je côtoyais Vaelarr depuis quelque temps maintenant. Je reportais mon attention sur le prince avec un regard sérieux, je n’osais pas lui sourire. Je préférais aussitôt préciser pour lui expliquer ma présence en ces lieux :
« Je suis au service de Lady Cersei. Puis-je vous aider en quoi que ce soit votre altesse ? »
Que faisait-il ici tout seul ? N’avait-il pas de garde ? Je croyais que les manteaux blancs veillaient sur les membres de la famille royale… Même s’il n’était plus prince héritier, il restait un prince. Ou alors j’avais loupé un chapitre, au vu de mon intelligence au ras du sol c’était tout à fait possible, mais s'il avait besoin de quelque chose, j'allais l'aider
Je me faufilais sans bruit dans les couloirs jusqu’au terrain d’entraînement. Je me débarrassai de ma cape, rajustais mon armure de cuir ainsi que la maille avant de m’échauffer un peu avant de me mettre en position. J’invoquais l’image de Barristan Selmy que j’avais vu s’entraîner une fois comme adversaire. Je voulais devenir aussi bonne que lui. Voir meilleure ! Je serrai les dents avant de commencer à me battre contre lui bien que je sois seule dans la cour. Il fallait que je travaille encore mon jeu de jambes, mes esquives, mes attaques… Tout. Il fallait que je travaille tout ! Je n’étais pas assez bonne ! Pas assez rapide… Pas assez… Pas assez… C’était jamais assez ! Je sentais la rage brûler chacun de mes muscles, de mes gestes alors que je dansais avec mon épée contre les ombres et un adversaire fort coriace. La rage ça m’avait toujours permis d’avancer, de me dépasser, c’était tout, alors je m’en servais. J’étais née dans la rage et je savais qu’elle guiderait toute ma vie. J’étais plongée dans ma bulle, à presque entendre le bruit du choc des épées l’une contre l’autre, sentir l’odeur du sang suinter de mes blessures et de celle de ce grand chevalier en armure sans visage, mais aux multiples techniques.
Le toussotement me fit sursauter et je me retournai vers l’homme. Blond, yeux violets, plus que bien habillé, une couronne. AH ! C’était le prince… J’avais le chic pour me fourrer dans des situations improbables… Je m’inclinai profondément devant lui avec tout le respect qu’il lui était dû. Je ne savais pas faire de jolie révérence, il valait mieux que je m’incline bien bas, après avoir rangé mon épée, en me forçant à faire plus qu'attention à mon langage, plus que d'habitude.
« Votre altesse. »
Si on m’avait dit qu’un jour je serais face au prince, jamais je ne l’aurais cru. Je soutiens malgré tout son regard, non pas par défis, mais par honnêteté. Je rougis à sa remarque et inclinais la tête vers lui pour le remercier.
« Merci votre Altesse. Je m’appelle Sacha. »
Le cri d’un dragon me fit lever les yeux vers le ciel. Je n’avais pas spécialement peur des dragons, je côtoyais Vaelarr depuis quelque temps maintenant. Je reportais mon attention sur le prince avec un regard sérieux, je n’osais pas lui sourire. Je préférais aussitôt préciser pour lui expliquer ma présence en ces lieux :
« Je suis au service de Lady Cersei. Puis-je vous aider en quoi que ce soit votre altesse ? »
Que faisait-il ici tout seul ? N’avait-il pas de garde ? Je croyais que les manteaux blancs veillaient sur les membres de la famille royale… Même s’il n’était plus prince héritier, il restait un prince. Ou alors j’avais loupé un chapitre, au vu de mon intelligence au ras du sol c’était tout à fait possible, mais s'il avait besoin de quelque chose, j'allais l'aider
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~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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La jeune fille sembla surprise par la présence du prince, ce qui confirma ce qu'il pensait : elle était tellement prise dans ses enchaînements qu'elle ne l'avait pas entendu arriver. Elle ne devait même pas savoir que cela faisait un moment qu'il la regardait combattre cet ennemi imaginaire contre lequel elle semblait tant en colère. Parce que c'était une émotion qui dominait et qui sautait aux yeux d'Aegon : cette fille-là était pleine d'une rage sans nom, presque effrayante. Il l'avait vu dans la violence de ses gestes et de ses enchaînements, dans la férocité de ses coups et de ses traits, et il le voyait maintenant dans ses prunelles qui l'observait de front sans se baisser un seul instant. Loin de croire que c'était de l'irrespect, il pencha plutôt pour une forme... d'honnêteté ? Oui, cela y ressemblait fortement. « Votre altesse. » La révérence qu'elle venait de faire était quelque peu maladroite et sans qu'il ne puisse s'en empêcher, un petit sourire moqueur se glissa au coin des lèvres du prince. Il ne se moquait pas vraiment d'elle, simplement de son manque d'éducation envers les codes. Et loin de s'en offusquer, il s'en amusa. Ses yeux étaient rieurs, bien plus que ce qu'ils avaient été ces derniers temps : vides, froids, perdus dans les horreurs qu'il avait vu dans le Nord, dans l'étrange sensation que lui avait causé sa résurrection et qu'il avait l'impression de ressentir chaque jour depuis cette terrible nuit. La remarque d'Aegon sembla lui faire plaisir puisqu'elle se mit à rougir légèrement, chose qu'il ne manqua pas de remarquer. « Merci votre Altesse. Je m’appelle Sacha. » A son tour, il inclina la tête, prouvant ainsi qu'il était réellement impressionné par les capacités de la jeune brune. « Ravi de connaître une guerrière comme celle que vous êtes, Sacha, lui dit-il avec un nouveau sourire amical. »
Étonnamment, lorsque Jaelyx se mit à crier, elle ne sursauta même pas. Le prince plissa les yeux à nouveau, curieux de savoir qui elle était. Il était rare que les gens n'aient pas peur des dragons. Celui d'Aegon n'était pas encore très gros, mais les plus grands spécimen effrayaient, il le savait parfaitement. Or Sacha ne semblait même pas avoir peur. Il allait d'étonnement en étonnement : cette fille semblait pleine de mystères. Mystères qui furent vite éclaircis lorsqu'elle reprit la parole pour lui expliquer les raisons de sa présence. « Je suis au service de Lady Cersei. Puis-je vous aider en quoi que ce soit votre altesse ? » Nouveau sourire presque moqueur. Aegon capta bien vite le rapide regard qu'elle jeta autour d'eux et elle sembla dubitative en voyant qu'il était seul. C'est vrai qu'il ne devrait pas vraiment se promener seul et qu'il devrait être accompagné, mais il avait dispensé les deux mastodontes qui lui servaient de garde pour la matinée : il n'était pas en danger et au besoin, il savait se défendre. Dans le pire des cas, et malgré leur lien fragile, il savait que son saurien viendrait le défendre au péril de sa vie. Ainsi était le lien qui unissait dragon et dragonnier. Le prince remarqua qu'elle n'osait même pas sourire en sa présence et ce fait l’agaça légèrement, le faisant soupirer. Voilà une des choses pour lesquelles il n'aimait pas son statut : les autres n'osaient même pas sourire en sa présence. Bien décidé à la mettre à l'aise, il tapota sa couronne de sa main gauche, un fin sourire amusé aux lèvres. « Si c'est elle qui vous rend si mal à l'aise et qui vous empêche de me sourire, je peux très bien la retirer, lui dit-il en émettant un petit rire pour essayer de détendre l'atmosphère qui était... tendue. Je n'ai besoin de rien, ne vous dérangez pas pour moi. Je ne dormais plus et je venais voir qui s'entraînait en cette heure si matinale. Et pour ma plus grande surprise, je suis tombé sur vous et votre ennemi imaginaire. Il semblait d'ailleurs vous donner bien du tord, vu comment vous le maltraitiez avec rage. » Il lui lança un sourire amical pour tenter de la mettre à l'aise mais il avait peur que ce ne soit pas suffisant et qu'elle reste obnubilée par son titre de prince des Sept Couronnes.
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J’inclinai à nouveau la tête vers lui pour le remercier, je ne savais pas vraiment si j’étais ravie, surprise oui de faire sa connaissance… Est-ce que Lady Cersei allait me décoller la tête ? Ou pas. J’allais devoir faire très attention. Bon, comme d’habitude en soi… mais encore plus que d’habitude, on parlait du prince, avant héritier, mais soit, faire très attention. Je ne voulais pas finir avec une tête en moins. Même si le prince semblait gentil, on ne savait jamais. Lady Cersei me l’avait dit, c’était un nid de vipère. Mais soit, soit, rester attentive et… profiter ? En quelque sorte, j’étais quand même légèrement inquiète de ce qu’on pouvait dire.
« Tout l’honneur est pour moi, altesse. »
Je restais très polie et malgré tout un peu tendue. Le rugissement du dragon ne me fit pas frémir. J’avais trop l’habitude avec Vaelarr et son sale caractère. Il m’avait bouffé une jument. Même si je ne lui en voulais pas, c’était un animal après tout et Hélios une proie. C’était comme ça. Mais j’avais du mal à me détendre. Je l’observai avec attention avant de sourire un peu et de rire légèrement à sa remarque. Je haussais les épaules en me frottant légèrement le nez.
« Je viens du Conflans altesse, je n’aurais jamais pensé rencontrer le prince un jour pour tout vous dire. »
Maltraiter un ennemi imaginaire. Si ce n’était que les imaginaires que je maltraitais ! Je me battais comme ça avec tous mes adversaires ! Je hochais légèrement la tête :
«Si c’était que les imaginaires. Je me bats comme ça avec tout le monde. Mais cela ne m’empêche pas d’être concentrée. »
Ou de faire très attention, ou même d’apprendre. La preuve avec le Prince Oberyn, j’avais volé quelques-unes de ses esquives. Mais ça il ne le savait pas. Je glissais une mèche derrière mon oreille, échappée au lien de cuir qui tenait mes cheveux en arrière avant de regarder autour de nous et de hocher la tête :
« Oui, altesse, je viens tôt exprès, sinon il y a trop de monde et… c’est pas des plus agréables pour moi… »
J’avais l’habitude des regards et des remarques ! Mais ce n’était jamais agréable, et surtout plus je venais tôt, plus je pouvais m’entraîner longtemps. Et j’en avais besoin, sinon j’explosais, même si je n’avais que le rôle de Félicité… c’était pas facile pour moi, vraiment pas, je n’aimais pas porter des robes. J’eus un léger sourire.
« Et puis, plus je viens tôt, plus longtemps je peux m’entraîner. »
Il fallait bien quelques explications, à Castral Roc, je passais bien plus de temps sur le terrain d’entraînement que dans les couloirs ou dans la bibliothèque. J’avais toujours beaucoup d’énergie à dépenser.
« Tout l’honneur est pour moi, altesse. »
Je restais très polie et malgré tout un peu tendue. Le rugissement du dragon ne me fit pas frémir. J’avais trop l’habitude avec Vaelarr et son sale caractère. Il m’avait bouffé une jument. Même si je ne lui en voulais pas, c’était un animal après tout et Hélios une proie. C’était comme ça. Mais j’avais du mal à me détendre. Je l’observai avec attention avant de sourire un peu et de rire légèrement à sa remarque. Je haussais les épaules en me frottant légèrement le nez.
« Je viens du Conflans altesse, je n’aurais jamais pensé rencontrer le prince un jour pour tout vous dire. »
Maltraiter un ennemi imaginaire. Si ce n’était que les imaginaires que je maltraitais ! Je me battais comme ça avec tous mes adversaires ! Je hochais légèrement la tête :
«Si c’était que les imaginaires. Je me bats comme ça avec tout le monde. Mais cela ne m’empêche pas d’être concentrée. »
Ou de faire très attention, ou même d’apprendre. La preuve avec le Prince Oberyn, j’avais volé quelques-unes de ses esquives. Mais ça il ne le savait pas. Je glissais une mèche derrière mon oreille, échappée au lien de cuir qui tenait mes cheveux en arrière avant de regarder autour de nous et de hocher la tête :
« Oui, altesse, je viens tôt exprès, sinon il y a trop de monde et… c’est pas des plus agréables pour moi… »
J’avais l’habitude des regards et des remarques ! Mais ce n’était jamais agréable, et surtout plus je venais tôt, plus je pouvais m’entraîner longtemps. Et j’en avais besoin, sinon j’explosais, même si je n’avais que le rôle de Félicité… c’était pas facile pour moi, vraiment pas, je n’aimais pas porter des robes. J’eus un léger sourire.
« Et puis, plus je viens tôt, plus longtemps je peux m’entraîner. »
Il fallait bien quelques explications, à Castral Roc, je passais bien plus de temps sur le terrain d’entraînement que dans les couloirs ou dans la bibliothèque. J’avais toujours beaucoup d’énergie à dépenser.
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