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[EVENT] Bataille de Winterfell : les flancs

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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2



bataille du flanc

La neige était épaisse, elle ne cessait de tomber depuis plusieurs jours, le vent et le brouillard s’invitant également à Winterfell, rajoutant un sentiment d’oppression. Mais surtout, le plus inquiétant était la nuit tombant beaucoup trop tôt…jusqu’à ne plus partir ne signifiant qu’une seule chose : ils étaient là. Aux portes de la forteresse des loups. Les légendes inimaginables pour les adultes, les cauchemars des enfants étaient bels et bien réels. Le silence de la nature était saisissant, glaçant. Les armées étaient prêtes. Robb Stark menait le front de la bataille, au nord des murs de son château. Les armées nordiennes et les volontaires orageois et conflanais à ses côtés. Les bans des armées du Sud étaient à peine arrivés et contournaient la forteresse pour attaquer les flancs de cette armée, l’armée des morts.

Winterfell s’était barricadé. Sur les murs, des archers enflammant leurs flèches pour soutenir les hommes situés à l’extérieur. Mais serait-ce suffisant ? L’espoir de survie était-il réel ou utopique ? Dans la nuit noire, les épées allaient s’entrechoquer, l’acier allait chanter, les cris iraient glacer le sang de nombreux hommes. Certains tomberaient, emportés par la mort qu’ils affrontaient. Les prêtres rouges enflammaient les épées de leur lord, certaines lames d’acier valyrien venaient trancher la glace des Spectres et le verredragon venait les faire exploser. Des torches étaient disposées un peu partout, permettant à ceux n’ayant pas ce genre d’arme de pouvoir survivre, d’avoir une chance.

Dans le ciel un autre combat se dessinait. Les dragons étaient bels et bien de retour. Trois de tailles différentes étaient là avec leur dragonnier pour prêter main forte aux soldats. Leur souffle brûlant pouvant réduire à néant ces créatures des âges anciens. Mais un autre ennemi les attend en particulier. Monté par le Roi de la Nuit en personne. Le dragon des glaces. Son souffle glacé allait prendre en chasse les créatures faites de feu. Sur tous les fronts, la guerre allait faire rage.

Certains espèrent que la prophétie du prince qui fut promis, qu’Azor Ahai va pouvoir sauver le monde. Espérance vaine ou réalité ? Une chose est sûre… la nuit est sombre et pleine de terreurs… Valar Morghulis…

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Ashter Yarwyck
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The Battle of Winterfell – Part 1 : Winter is here !


- Brave to death ! -



La Paix est brisée. Le Mur est tombé. La Mort s’avance. Jamais Ashter Yarwyck n’aurait pensé vivre un tel moment, vivre ce moment vers lequel il se dirigeait en cette fin de lune. Cela faisait un mois qu’il était marié à Melleah Payne et il s’était bien décidé à faire honneur à sa famille, à sa femme, se rattrapant de comportements passés. Mais, le jeune chevalier était loin de s’attendre aux différentes épreuves que lui réservaient les Sept. Moins de deux semaines plus tard, son père mourrait, le propulsant alors seigneur de Bulwark, sans qu’il s’y attende. Plongé dans une profonde tristesse, Ashter ne devait pas se laisser happer par le chagrin. Il était seigneur désormais et devait diriger son fief. Et comme si cela ne suffisait pas, l’Ouest allait partir en guerre. Le Nord était attaqué par un ennemi encore jamais croisé. Deux semaines s’étaient écoulées une nouvelle fois et Ashter, aux côtés de Beren, se dirigeait vers Winterfell. Une menace avançait dans l’ombre. Au Sud, ils en étaient inconscients mais au Nord, ils les voyaient marcher vers eux, décimant tout sur leurs passages. Arrivé à Winterfell, les renforts se positionnèrent sur les flancs du château. Comme si cela était un signe, Ashter et Beren étaient situés à l’Ouest. La Paix fut brisée. Le Mur était tombé. La Mort était là.

Ashter regardait autour de lui. Il ne voyait rien au loin, la nuit étant tombée sur Winterfell. Les armées de toutes les régions étaient réunies. Ils étaient tous là sans exception pour faire face à cet ennemi. Dégainant son épée valyrienne, Ashter n’était pas serein. Même la présence de Beren à ses côtés ne semblait pas l’apaiser. Des torches çà et là étaient positionnés un peu partout, permettant aux soldats de voir à quelques mètres devant eux mais pas plus loin. Le silence s’installa assez rapidement parmi les rangs armés jusqu’à ce qu’on n’entende plus rien. L’atmosphère était lourde et froide. Des murmures semblaient s’élever par moment mais le tout demeura silencieux. Les premières lignes s’avancèrent. Ashter suivit le mouvement et jetait de rapides coup d’œil en direction de Beren. Ils étaient venus tous les deux. Ils devaient repartir tous les deux. Ashter avait déjà perdu un frère, il ne voulait pas en perdre un autre. Mais lors de la troisième fois où il regarda son ami, un bruit s’éleva et tout s’enchaîna rapidement. Le combat avait commencé. L’ennemi était là. Quelle horreur ! Ashter eut les yeux presqu’exorbités de voire les créatures qui fonçaient vers eux. Ce sont des morts ! Mais le jeune ouestien n’eut l’occasion d’y réfléchir ou d’y penser car l’un des leurs fonça sur lui et le combat fut engagé. C’était donc le moment de mettre à profit des années d’entraînement. Il devait mettre à bas cet ennemi coriace. Pour lui, pour sa survie et pour la victoire des Hommes !

Lien vers le dé

Grimaçant à chaque coup porté, Ashter crut qu’il n’arriverait jamais à s’en sortir mais l’image de son épouse, Melleah, lui vint en tête. Penser à elle pourrait lui donner le courage, la force nécessaire de battre cette créature. Contrant un coup qui faillit l’atteindre au bras, Ashter repoussa violemment le monstre et lui trancha la tête avec son épée. C’est à ce moment-là qu’il remarqua une blessure sur sa jambe droite. Heureusement, cela semblait léger mais il allait falloir redoubler de vigilance dans la suite du combat. L’objectif n’était pas de mourir dès le premier ennemi…


#999999 : Ashter Yarwyck

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Brave to death !
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

   


   
bataille du flanc

   Le froid mordant lui brulait les joues sur lesquels une fine barbe noire naissait depuis son départ de Corneilla. Le voyage n'avait pas été des plus simples et Brynden prenait la mesure de la puissance qu'avait du avoir l'ancien royaume du Nord avant de devoir mettre genoux à terre face à la puissance des Targaryen et de leurs dragons. A cette pensée, son esprit vagabonda un instant, retournant dans son château natal du Conflans, songeant à Daenerys qu'il avait laissé seule avec Hoster et ses plus cadets. Il songea à Marianne alors que son regard se posait sur Lucas, à côté de lui: si ce jour devait être le dernier, au moins le passait-il aux côtés de son frère bienaimé. L'obscurité était tombée tôt, comme chaque jour peut être plus tôt même, et la nuit donnait à Winterfell et à l'armée qui s'amassait devant, des allures de contes horrifiques. Il avait entendu, au cours de leur route vers le Nord, les hésitations et les peurs de certains. Nobles et manant, tous redoutaient ce qu'ils trouveraient là haut, certains refusant de croire en autre chose que des attaques de sauvageons particulièrement virulentes. Lui même, bien qu'il ne l'avouerait jamais, se sentait en proie à la peur, naissante dans les rangs autant que dans son esprit.

Et pourtant, à présent que l'armée venue du Sud, des différents royaumes du continent, s'était positionnée sur les flans de l'assaillant, son coeur battait dans sa poitrine. Avait-il ressentit cela la première fois ? Lorsqu'il avait suivit Tytos et les Tully au combat ? Il était partagé. Des cris retentissaient, les cheveux hennissaient, et tout commença. Il ne vit pas qui lança sa monture en premier lorsque fut donné le signal. Mais il tomba rapidement né à né avec l'un des spectres. Il n'y avait pas d'autre mot pour qualifier la créature qui lui fit face. Visage émaciée, lambeaux de peau qui habillaient un bras quasi squelletique et un regard d'un bleu de saphir. Il n'avait jamais vu une telle profondeur, un tel éclat dans un regard qu'il en resta presque paralysé. Autour de lui, le bruit des hommes courant le ramenèrent à la raison: il entendait les tintements des épées, les souffles s'écrasant sous le choc de la collision. Et face à lui, un regard bleuté. La créature ne manqua pas l'occasion et Brynden s'en voulu presque de s'être laissé aller à écouter l'environnement. Parant le coup comme il l'avait apprit dans ses jeunes années, il tenta une percée de l'épée hérité de son père... Et rata. Son épée s'enfonça dans la chair, mais les yeux bleus de glace demeuraient fixés sur lui. Nul peur, nulle douleur ne transparaissaient. Pas même lorsque, d'un mouvement ferme, il extirpa la lame de l'épaule décharné qui avait gouté de l'acier. C'était comme si son coup n'avait rien fait au spectre, en dehors de révéler et peut être entamé sa silhouette mortifère.



   

   
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(1)



┗ Seigneur des corneilles ┛
i am afraid to show these emotions because if i did, it would be like opening pandora's box... i am afraid that my aggressiveness would destroy all ஃ
Ashter Yarwyck
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The Battle of Winterfell – Part 1 : Please, die !


- Brave to death ! -



Sourire charmeur. Cheveux détachés. Corps sculpté. Beren plaisait aux femmes et les femmes lui plaisaient. Il n’avait rien à envier à son sang dornien. Il aimait la gente féminine et bien qu’ayant été recueilli chez les Yarwyck, il ne se privait pas des bons plaisirs de la chair. C’est ce que Beren avait fait la veille du départ pour le Nord. Une, deux, trois, il les lui fallait toutes. Et qui sait ? Peut-être était-ce là sa dernière nuit. Il eut le temps d’y repenser longuement à cette nuit. Durant tout le trajet qui les mena, Ashter et lui, jusqu’à Winterfell. Puis le souvenir de leurs corps contre le sien, le souvenir de leur odeur mélangée à la sienne, tous ces souvenirs de cette fameuse nuit s’estompèrent tandis que les armées étaient réparties tout autour de Winterfell. Beren et Ashter furent sur le flanc Ouest. Les deux frères restèrent l’un près de l’autre. Pour Beren, il était hors de question de perdre un frère. De plus, il était désormais son seigneur. Et bien qu’il le protégeait déjà au prix de sa propre vie depuis des années, aujourd’hui, l’enjeu était de taille et il n’hésiterait pas à se mettre entre son frère et un ennemi. Personne n’avait le droit de faire du mal à Ashter Yarwyck. La nuit tombait bien vite depuis que l’hiver s’installait sur Westeros mais là, la nuit était tombée encore plus vite, signe que l’ennemi était là. Beren était prêt d’Ashter. Personne n’aurait pu le placer loin de lui. Il le suivait comme son ombre. Il était son ombre et il essaierait coûte que coûte de garder un œil sur lui tout comme le seigneur de Bulwark semblait garder un œil sur lui. Lorsque leur regard se croisèrent, Beren lui murmura quelques mots sur un ton sérieux qui n’était pas naturel chez le dornien.

- Quoiqu’il arrive, je serai toujours à tes côtés, mon frère !

Puis il se tut, comme tout bruit ou source de bruit autour d’eux. Les hommes regardèrent tous dans la même direction. Ils étaient là. Dans le froid glacial du Nord, Beren se tenait prêt, comme tous les autres soldats présents à ses côtés. Un dernier regard vers Ashter et la bataille avait commencé, ne laissant guère le temps aux uns et aux autres de dire ou penser quoique ce soit. Il ne fallait plus réfléchir. Il fallait se battre. Brandissant sa lance, Beren fit alors face à un ennemi. Des Spectres. Des Morts. L’ennemi n’était pas vivant. Ecœuré, estomaqué, Beren garda tout de même son sang-froid et fonça sur le monstre. Si tel était l’ennemi, alors rien n’arrêterait le Dornien. Un ennemi était un ennemi. Il fallait le tuer, un point c’est tout. Westeros tout entier en dépendant. Si sa lance lui permettait de garder l’ennemi à distance, Beren comprit bien vite qu’il ne pourrait le tuer avec cette technique. Ils avaient beau être morts, ils n’en demeuraient pas moins agiles ou agressifs. Et si Beren arrivait à esquiver les coups, il n’arrivait cependant pas à mettre à mal l’ennemi tandis qu’au loin, il apercevait Ashter, l’épée brandie, terrasser un spectre.

- Pourquoi le mien veut pas se laisser crever, bordel ! Allez, meurs… s’il te plaît ?

Lancé de dé


#6633ff : Beren

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Brave to death !
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Bataille de Winterfell : les flancs

Winterfell | Lune 12 Semaine 2


Le dragon de l’Est était déjà las bien avant que la guerre ne commence, le voyage sur le dos de Nemesys sur une si longue distance avait était éprouvant. Le fait que l’hiver soit présent n’avait pas arrangé ses affaires. Le prince voyageait autant qu’ils le pouvaient la journée, progressant depuis le Val, jusqu’aux terres du Nord, chevauchant Némésys sont compagnon depuis toujours.

Les battements d’aile de Nemerys, ainsi que le vent étaient la seule musique qu’il entendait depuis des heures, alors que la nuit commençait à tomber jusqu’à devenir menaçante. Puis il lui sembla apercevoir des points jaunes dans la nuit, ainsi que la mythique forteresse de Winterfell. Les armées étaient visiblement rassemblées pour défendre la forteresse. Si Cassandre ne l’avait pas informé de la situation critique, il ne l’aurait jamais accepté. Et pourtant, les morts étaient en marche, du ciel il ne pouvait que voir les silhouettes s’agiter, le conflit, c’était visiblement engager. Avait-il débuté depuis longtemps ? Avis t’il bien fait de donner l’ordre a Bracken et à ses partisans de rester en dehors du conflit ? C’était un pari finalement hautement risqué, mais s'il y avait une suite à cette bataille, terriblement nécessaire. Toisant cette masse informe de point noir plissant les yeux à cause du vent et de la neige, le targaryen soupira.

« Tu sais ce qu’il te reste à faire mon enfant, mon gardien, mon ami. »

La voix du prince était faible, s’adressant a sa monture, mais pourtant, il semblait que Némesys ait tout de suite compris ce qu’il convenait de faire, poussant un rugissement menaçant le dragon plongeât pour cracher un torrent de flamme sur les créatures morte, ouvrant un sillon éphémère dans leur rang qui fut rapidement combler au vu de leur nombre conséquent, alors que Némésys se redressait sa trajectoire pour remonter dans les cieux.

Malgré le froids et le risque considérable d’être présent ici , car après tout, il n’était ni le bienvenue du côté des vivants, ni de celui du côté des morts, le prince ressenti une chaleur dans son cœur, alors qu’il observait les flammes s’éloigner petit à petit alors que Némésys s’élevait. C’était cela le vrai pouvoir ! Ces pensées s’envolèrent une seconde vers Cassandre. Il espérait la revoir en vie après tout cela, si lui-même passait la nuit. Il espérait que l’arrivée inattendu de sa personne et de sa monture rehausserai le moral des hommes en dessous pour faire face à cette marée d’horreur.

Résultat du dé, Catégorie Dragonier: 56
vous pouvez cramer des WW et aider des gens en difficulté


   
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The Battle of Winterfell – Part 1 : Knights of the Vale


- Always Upright ! -



Le départ pour Winterfell fut l’occasion d’adieux déchirants entre Roland et sa bien-aimée grand-mère, lady Anya. Celle-ci envoyait à la guerre pour ne pas dire à la mort le fils aîné de son héritier mais également l’un de ses plus jeunes fils, ser Donnel. Tous deux partaient donc pour le Nord combattre un ennemi encore jamais rencontré. Le trajet fut long et épuisant et lorsqu’ils arrivèrent sur les flancs de la grande bâtisse des Stark, il était possible de sentir la Mort arriver. Il faisait froid, l’atmosphère était lourde, les hommes étaient nerveux. Les renforts du Val se placèrent sur le flanc nord-est. C’est là que Roland et Donnell, qui n’avaient que leur vaillance et leur force pour combattre, se placèrent et attendirent le signal dans un silence des plus effrayants. Roland tenait son épée des deux mains mais gardait en vue l’une des torches qui étaient mises à disposition car, au contraire de ceux qui avaient une épée valyrienne ou en obsidienne, il ne pouvait qu’avoir recours au feu pour tuer l’ennemi. Son épée n’était pas mortelle. Le chevalier se rassura en pensant qu’elle pourrait au moins ralentir l’ennemi le temps qu’il se saisisse de la torche. La nuit était pesante et le champ de vision des hommes étaient réduits. Roland pensa alors que cette guerre serait la dernière pour bon nombre d’entre eux. Pour lui, c’était également la première.

La bataille de Winterfell débuta. La guerre pour sauver le monde des Hommes avait commencé sans qu’aucun soldat ne s’y attende. L’ennemi fonçait sans réfléchir, prenait d’assaut les armées ouestriennes. Et ce fut bientôt le tour de Roland, pris en grippe avec une créature venue d’un autre monde. Son épée n’était pas mortelle, il en avait conscience, alors il gagnait du temps pour se rapprocher de la torche qui se trouvait à quelques pas de lui. Le monstre était horrible. De la chair pendait de sa joue, ses yeux bleus étaient transperçants, sa tenue délabrée. C’étaient des morts ! Des morts qui marchaient, courraient, se battaient. C’était réellement la fin. Si les Hommes perdaient cette bataille, ce serait la fin du monde. Renforçant ses coups, esquivant les siens, Roland finit par attraper la torche et dans un sourire, prit l’ascendant sur son ennemi. Il avait réussi à lui couper une jambe, ce qui cloua l’ennemi au sol. Enfin, il continuait à vouloir étriper le pauvre chevalier valois mais celui-ci pointa la torche vers le Spectre qui prit feu et en quelques secondes arrêta de bouger. Le mort était mort.

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La Bataille de Winterfell

   
Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

   


   
Harrold Hardyng

   Jamais il n'avait accordé le moindre crédit à tout ce délire. Jamais. Il concéda de lever son ban de mauvaise grâce, poussé dans ces retranchements par ceux qui le conseillait. Et avait fini par marcher sur Winterfell d'aussi mauvaise grâce mais bien déterminé à démontrer toute la puissance du Val et à prouver au monde que lui, Harrold Hardyng, avait l'étoffe et la grandeur d'un meneur d'hommes. Il avait fait le voyage en compagnie de ses plus fidèles vassaux, les Rougefort, Royce et Vanbois en tête. Et s'il n'accordait toujours pas le moindre intérêt à cette histoire de sauvageons, il dut bien admettre à mesure que leur expédition progressait que le froid s'était intensifié. Il avait pourtant grandi dans les montagnes du Val d'Arryn où l'hiver était rarement clément. Mais jamais il n'avait connu pareil froid. De là, à croire à l'arrivée de spectres glacés ? C'était bien mal le connaître.

Lorsque les valois arrivèrent aux abords de Winterfell, le froid était plus mordant que jamais. Une grande agitation régnait parmi les troupes déjà sur place, comme on en connaissait toujours en temps de guerre. Mais la tension, elle, était bien différente de tout ce qu'il avait pu imaginer jusqu'alors. Il fut surpris de voir que l'appel de la Garde avait été entendu par un si grand nombre mais l'appel du roi à lever les bans ne pouvaient y être étranger. Personne ne pouvait croire à cette histoire continuait-il de se persuader alors que les lignes se dressaient autour de la forteresse des loups. Il crut un instant perdre ses doigts tant ceux-ci étaient gelés. Il lâcha un soupir et il se perdit un court instant dans la contemplation de la vapeur qui s'échappait de ses lèvres. Il redressa aussitôt le buste. Il se devait d'apparaître aux yeux de ses hommes tel qu'il voulait qu'on le perçoive. Un dirigeant. Et c'est alors qu'il les aperçut au loin et le seigneur des Eyriés perdit un peu de sa superbe. Ce qu'il avait devant les yeux ne ressemblait en rien à des sauvageons. Du moins c'est ce qu'ils avaient du être. Autrefois...

Ils étaient réel, ces enfoirés. Tout ça n'avait rien à voir avec de putains de fables. Ils étaient réels et ils se tenaient là, devant eux, telle une colonne désarticulée. Harry resserra les rennes de sa monture et la lança au galop après avoir envoyé à l'assaut les troupes valoises. Mais sa course s'arrêta bien vite sans même qu'il puisse la prédire. Le cheval perdit l'équilibre et bascula en avant, envoyant son cavalier rouler plusieurs mètres plus loin. A terre et sonné, ce dernier s'empressa de se remettre sur ses deux pieds, un cadavre se ruait déjà sur lui. Si son instinct premier lui aurait intimé de porter la main à son épée, il se souvint de la dague qu'on lui avait confié et Harrold s'en empara sans perdre un instant. Il avança l'arme en direction du mort mais ce dernier parvint à esquiver le coup. « Bordel mais c'est quoi ça ?! » hurla le Hardyng avec colère, frustration et incrédulité. Des putains de morts qui marchent et qui trouvent en plus de ça le moyen d'esquiver les coups. Si c'était un mauvais rêve, il espérait se réveiller très vite dans des draps soyeux et en charmante compagnie. Mais son instinct lui souffla pour la première fois de sa vie que ce pourrait bien être dans les bras de la Mort qu'il conclurait cette nuit interminable.
   

   
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

   


   
bataille du flanc

   Il n'était guère à l'aise, sur son cheval, face à l'obscurité. Les cheveux blonds de Robar semblait flamboyer à la lumière des torches tandis que son visage n'avait jamais été aussi sombre qu'en ce instant. Il avait fallut un mot d'Andar, un corbeau pour qu'il abandonne Ysilla à la fin de sa convalescence bieffoise, Creighton à ses inquiétudes, Villevieille à son chaos citadin. Chevauchant comme si l'Etranger était à ses trousses, il avait prit la route de la Mer pour rejoindre l'ost de l'Ouest, s'apprêtant à marcher sur le Nord, abandonnant ses compagnons de route pour prendre place dans l'armée du Val, le rouge des Lannister pour le bleu d'adoption des Hardyng. Retrouvant frère et cousin, il avait avaler les derniers kilomètres tentant de mettre un peu de rire dans les mines moroses, de rappeler leur enfance commune faite de jeu et de blague avant que sonne un combat décisif. La silhouette de Winterfell, inconnue des yeux du jeune Royce, se dessina à l'horizon et dès lors, il quitta son air jovial. Robar, fils enjoué de Roches-aux-Runes n'était plus que Robar le Rouge, chevalier du Val, sous les ordres d'Harrold Hardyng, seigneur et suzerain. Cette réalité le frappait plus qu'aucune autre. Revêtant l'armure carmine qui lui avait valu son surnom, inspirée de la couleur du blason familial, il se tenait aux côtés de ce frère qu'il aimait tant, loin des siens, loin du Val. Jamais il n'avait autant regretter la maison: pas même lorsque Rhaenys l'avait convaincu de gagner Port-Réal après le tournoi de Lestival, pas même lors de son exil à Froideseaux, en garnison, pas même lors de tout ces évènements qui l'avait conduit loin du château ancestral de la maison Royce.

Il eut un regard pour Harrold, cherchant du courage dans la mine de son nouveau seigneur. Il n'y trouva que le reflets de ses propres pensées: s'il avait eut confiance en les dires de son cadet, confiance en ces histoires que Waymar avait tenté de leur transmettre, une part de lui avait espéré que ce n'était qu'un appel au secours d'un frère désoeuvré regrettant ses voeux. Il n'en était rien. « Sommes-nous vraiment à ce moment de notre vie, mon frère ?  » demanda-t-il d'une voix serré à Andar, conscient qu'au delà des spectres, il contemplait sa propre fin. L'assaut fut lancé et Robar y alla, sans vraiment en prendre conscience, suivant automatiquement le chemin que formait Harrold, Roland, l'étendard bleuté des chevaliers du Val. Alors il les vit tous. Andar. Waymar. Ysilla. Leur enfance, leurs parents, leurs rires. Maddy. Ses cheveux aussi flamboyant que son sourire, ses courbes à peine couvertes par le drap de son lit. Rhaenys. Sa manière haïssable qu'elle avait de se montrer hautaine autant que vulnérable. Ce fils qu'il ne connaitrait jamais. Et les cadavres ambulants, dont les yeux aussi vides d'émotion qu'ils étaient bleus s'ouvraient et se fermait sur lui. Son épée tomba, découpant un bras qui tomba, inerte sur le sol, maintenant sa prise ferme sur le manche de la lame tandis qu'après un regard pour le membre perdu, le spectre posait sur lui, un regard de saphir dépourvu de toute émotion. Qu'est-ce que cela ? Qu'est-ce qui pouvait rester debout et impassible après ce coup ?

   

   
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

   


   
bataille du flanc

   Les mots de Jacaerys Velaryon ne le quittaient pas et, en quittant Noirport, il ne faisait partis de ceux imaginant aller combattre des sauvageons qui étaient parvenus à déboussolés les défenses nordiennes. Son épouse au commande du domaine, son frère pour la protéger, Arys partait en paix et la petite armée de Noirport avait retrouvé celle en provenance de Port-Réal quelques lieues avant de quitter les frontières des terres de la Couronnes. Corlys, son père, chevauchait non loin du Roi mais était malgré tout venu saluer ses hommes, métayers volontaires comme soldat de profession pour les remercier d'honorer si valeureusement leur serment. Il avait toutefois laissé à Arys le soin de mener leur petite troupe. Un honneur qu'Arys prenait comme un test. Depuis son mariage, les relations avec son père s'était apaisée et il comptait bien sur cette bataille pour lui prouver qu'il était apte à lui succéder un jour. Les visages familiers de chevaliers ou nobles couronniens, puis valois, orageois, oustien, ... Si certains manquaient à l'appel, il ne lui semblait pas avoir vu de plus grand rassemblement depuis Lestival, pas de plus grande organisation martial depuis les rebellions qui avaient entaché le début du règne du Roi Rhaegar. Tout au long de la route, il avait gardé un oeil sur Aegon, qui semblait bien mur à présent, il songeait à Robb, vers qui tous allaient, il pensait à Jyana et à leurs adieux dans la cour de leur château. La frontière du Nord se ressentie, profondément glaciale, bien plus que tout le trajet jusqu'ici. Il songea à ces neiges éternelles qu'ils foulaient, certains pour la première fois, et puis arriva Winterfell. Noble et grande Winterfell sur fond blanc, puis gris, puis noir. La nuit. L'armée du Sud s'amassa sur les flancs d'une autre, composée des fameuses créatures dont Jacaerys lui avait parlé. Du regard, il chercha le valyrien, en vain. Mais seul lui apparaissait les mines dépités des combattants, les murmures angoissés, les chuchotements affolés. Ryman lui envoya un regard équivoque et Arys se tourna légèrement, pivotant sur son flanc pour regarder les hommes au couleur du lion de mer des Manning. « Hommes de Noirport ! Pour notre seigneur ! Pour notre Roi ! Prouvez votre courage et votre valeur. Aujourd'hui, nous sommes tous des frères. Faites honneur à votre sang, à vos familles !  »

Il n'eut le temps de voir si son court discours avait pu impacter les soldats: le combat s'engageait. Il ne devait pas penser à chez lui, aux êtres qui lui étaient chers. Il lui fallait se concentrer. Le premier assaillant vint, lugubre, décharné, pire que tous les contes qu'il avait pu entendre: créature mi vivante, mi morte, gigotant aux allures de cadavre. Il manqua son premier coup et, esquivant celui de l'enemi, perdit son épée sur le sol. Pestant, il poursuivit ses esquives, s'esquivant à droite, à gauche en reculant avant qu'une main ne touche le petit poignard qu'il avait à la taille. Il l'avait presque oublié ! Une arme de dernière minute qu'on lui avait donné et dont la lame sombre et minérale lui avait tiré un sourcil intrigué. Qu'à cela ne tienne ! Le spectre était tout prêt. Il esquiva une dernière fois, de justesse, et planta l'obsidienne dans la poitrine de son ennemi, lequel s'effondra dans un bruit de verre brisé. Arys poussa un soupire, se pencha pour saisir son épée tout en considérant le poignard différemment. Autour de lui le chaos. Mais la mort n'était pas invincible.

   

   
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Harrion Karstark
Sun of Winter

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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

   


   
Corlys Manning

   Il n'y avait de plus grand honneur que de chevaucher aux côtés de son Roi. Bon, certes pas totalement à côté, mais dans son entourage proche. Après avoir salué ses hommes, Corlys était retourné auprès du monarque, tenant à lui témoigner son soutien, sa loyauté. Il se voyait comme le bouclier prêt à défendre sa vie, en cas de besoin et il était suffisamment satisfait de son héritier pour lui laisser la charge de mener leurs hommes au sein même de l'armée royale. Toutefois, face à Winterfell et à la masse sombre formant l'ennemi mort-vivant, il devait admettre ne plus être aussi assuré qu'au départ de Port-Réal. Il avait songé à des élucubrations d'ivrogne de la part de la Garde de Nuit, à des fantasmes venant de Jacaerys Velaryon. Il avait vanté les mérites du Roi, de répondre à pareil appel, mais n'y croyait que peu, songeant plus à une vraie armée de sauvageons plutôt qu'à des fables de jeunes chevaliers en manque de sensation forte. Loin de se laisser démonter, Corlys garda la tête haute tandis que la lumière des torches rendait la masse sombre de leur ennemi d'autant plus prégnante. Devant les portes de Winterfell, les nordiens et les volontaires du culte du seigneur de la Lumière. Sur les flancs, l'armée venue du Sud, les renforts tant attendu qui se galvanisaient, par endroit, de quelques discours chevaleresque. Depuis combien de temps n'avait-il pas combattu ? N'était-il pas trop vieux pour tout ceci ? Au signal, il s'élança, se souvenant du cri de guerre qu'il avait l'habitude d'entonner avec Bowen dans leur jeunesse. Si tu me regarde, mon frère, garde moi une place: ce jour pourrait bien être celui où je te rejoindrais. Il ne lui fallut guère plus de quelques minutes pour faire face à son premier assaillant: ancien sauvageon à en juger par ses vêtements délabrés, son teint blafard virait presque au bleu, un oeil lui manquait ainsi qu'une partie de sa joue. Le coup de Corlys partit avant que son ennemi ne put faire un geste, privilège de l'expérience. Mais le cou ne se rompit pas: son épée, tenue plus basse que dans sa jeunesse, s'enfonça dans l'os du bras. Un second coup, traversant le ventre, n'eut pas plus d'effet. Ce fut à ce moment, qu'il commença réellement à avoir peur.
 



Ryman Manning

   Ryman n'avait jamais réellement combattu dans une guerre, c'était la première. Il s'était senti honoré lorsque son cousin Arys lui avait demandé de l'accompagner à la bataille, laissant la protection de Noirport, et de Jyana, aux talents d'épéiste et de stratège de Godric. Toutefois, face à la masse grouillante et sombre, il commençait à regretter son choix. Le trajet lui avait laissé le temps de penser, d'imaginer mais jamais son esprit n'aurait pu inventer une telle chose. Il se sentait pâlir, regrettait de ne pas être resté avec Moyra et ses onguents, avec Zhoe et ses rubans. Même les babillages de la petites Lyessa finissaient par lui manquer ! Il avait beau être plus vieux que son cousin dans sa première bataille, il ne se sentait finalement pas prêt. Pas prêt à affronter la mort. Pas prêt à rejoindre son père auprès de l'étranger. Il voulait rentrer chez lui et ce sentiment, certains de ses camarades de Noirport le partageait. Le discours d'Arys eut beau lui mettre du baume au coeur, il n'ôtait pas l'affreuse sensation qui était la sienne que les choses ici n'avaient rien de naturelles ! Demeurant aux côtés d'Arys, il fut happé par la bataille et cria le nom de son cousin le voyant l'épée de ce dernier au sol, mais Le Brun hors de portée de son regard. Il était seul. Seul au milieu de tous, seul au milieu de l'armée, des cris, du chaos, de la mort. Son épée tomba d'elle même sur le sol alors qu'il était en proie à une forme de panique jamais expérimentée et, tentant de se ressaisir, ses yeux rencontrèrent ceux, brillant, d'une des créatures, lui barrant la route de sa rapière, le laissant sans défense. Une torche roula à ses pieds, piètre moyen de défense, qu'il se hâta de ramasser. Son coeur manqua un battement, la créature n'avait qu'une moitié de mâchoire claquant dans le vide dans sourire dépourvu de peau et de chair au delà du nez. Une force nouvelle prit possession de son être et, avec un cri profond, il enfonça la torche dans le trou béant du visage de la créature. Cette dernière poussa un hurlement qui lui vrilla les tympans, s'enflammant soudainement pour ne laisser place, après un bref instant, qu'à un amas d'os et de lambeaux de tissus.


   

   
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Bataille de Winterfell : les flancs

Tylan Cole & Marcheur blanc

           
Le chemin a été long jusqu'à Winterfell, après avoir rejoint l'armée orageois à Accalmie, Tylan a marché au côté de Renly jusqu'au Nord avec l'armée du Sud. Comment pouvons-nous les tuer ? En réalité beaucoup de monde était dans la même situation que le Lord Cole, seule quelques maigres informations leur étaient parvenu, que les épées valyriennes ainsi que des armes faite en obsidienne peuvent les tuer, mais malheureusement pour lui il n'avait aucune arme de ce type pour lui, le moment venu il n'aura que son courage et son épée non-mortelle pour faire face cette ennemie immortelle. C'est la première fois pour lui qu'il s'aventure dans le nord de Westeros.

Tylan fut affecter au nord-est de la forteresse. La nuit commença à tomber mais à ce moment précis, c'est le froid qui occuper toutes ses pensées, lui qui avait l'habitude de la chaleur d'Essos. Mais une pensée venait se mélanger à sa sensation de froid qui saisissait tout son corps, celle de sa famille, il était heureux de savoir ses enfants et sa femme soient loin de ce champ de bataille. Sont Suzerain crie Les voilà ! Tylan se met en position en levant son grand bouclier pour former un mur avec les hommes qui était à ses côtés, s’ensuivit un silence de plomb et une tension palpable dans les rangs des Sudistes en scrutant l'horizon en espèrent que rien n'en sortira, que tout ceci n'était qu'une fable. Aussitôt, la sensation de froid quitta son esprit en voyant arriver la horde de... en réalité il n'avait pas de mot en voyant c'est chose courir à toute vitesse vers lui et ses camarades, bordel de merde mais sait quoi c'est chose a du traverser son esprit tellement il avait du mal à le croire.

La horde de spectres heurta le mur de bouclier avec une telle violence, Tylan réussit tant bien que mal à rester debout derrière son bouclier, mais fini par tomber à terre à cause des vagues successives qui arrivent sans cesse. Il réussit tout de même à se relever en s'appuyant de toutes ses forces sur ses jambes et se remet en position mais il constate déjà que les rangs ont été enfoncé de plusieurs dizaines de mètres et que le chaos régner déjà tout autour de lui. Une de ces choses arriva à toute vitesse vers lui sur son flanc droit, par chance, il réussit à parer l'attaque au dernier moment à l'aide de son bouclier, mais la vitesse du spectre est telle qu'il le percute de plein fouets le faisant tomber part terre et à même fait valser son casque de sa tête. Au moment où le spectre allait l'attaquer alors qu'il se trouvait encore à terre, Tylan chercha des yeux son épée, mais elle était trop loin pour là prendre, c'est à ce moment-là qu'il remarqua une torche qui venait de tomber près de lui, par instinct il se saisit de la torche pour la mettre entre lui et le spectre qui se prit la torche dans sa course. Le spectre brûle instantanément en tombant au sol, Tylan réussit à l'esquiver de justesse en faisant une roulade par terre et se mettre à nouveau debout avec à nouveau son bouclier et épée, ce n'était que le début et pourtant le chaos avait gagné une bonne partie des rangs des vivants, que les sept nous viennent en aide !

           
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

   


   
Donnell Vanbois

   Dans la nuit noire, les cieux s’enflammaient de centaines de flèches. Elles filaient à travers la brume glaciale comme des étoiles, comme pour leur éclairer la voie. Au loin, aucun bruit. Rien que le silence assourdissant de la mort.
Parmi les vivants, les épaules s’entrechoquaient, les mains se crispaient sur les manches des épées et des haches. Les yeux bleus, verts, gris, bruns, scrutaient tantôt la ligne obscure et angoissante devant eux, tantôt leurs voisins, à la recherche d’un quelconque réconfort. Au-dessus de leur tête, leur souffle opaque se cristallisaient dans l’atmosphère mordante. Il faisait si froid. Cela ne pouvait pas être naturel.

Donnell avait demandé à être là. Comment aurait-il pu laisser partir son neveu seul ? Il savait que cela avait été un déchirement pour sa mère, mais jamais, ni elle, ni lui, n’aurait pu souffrir de ne pas être là. Le Nord avait appelé à l’aide et ils avaient répondu présent. Peu importait la peur, l’angoisse et la douleur. L’honneur commandait son coeur et il lui avait humblement obéit.

Après un dernier regard à Roland, à ses cousins Royce et à son suzerain qui se trouvait à quelques mètres devant eux, le signal de l’assaut fut lancé. Ses os se glacèrent. Donnell resta une seconde sonné, comme s’il avait oublié comment marcher.

Puis, machinalement, ses jambes se mirent à courir. Autour de lui, les armures s’entrechoquaient dans une cacophonie de fer et de métal. Les premiers cris de fureur et de terreur retentirent. Il se joignit à eux pour se donner du courage. Ses pieds lourdement chaussés s’enfonçaient dans la boue, mais l’adrénaline l’empêchait de se rendre compte de son environnement. Il avançait, toujours plus vite, à l’aveuglette, alors que les flèches continuaient de pleuvoir.

Les premiers bruits des combats lui parvinrent.
Et devant lui, deux billes d’azur lui toisaient.

Il n’hésita pas une seule seconde. Il s’élança vers lui, son large bouclier protégeant une grande partie de son corps.

Le choc lui fit perdre l’équilibre. Il glissa sur la neige et le monstre profita de son chancellement pour abattre sur lui une vieille épée rouillée. D’instinct, il releva le haut de son bouclier, mais la lame lui lacéra le haut de la pommette et entailla son oreille gauche. Une goutte de sueur perla sur ses cils.
La peur, il la ressentit, viscérale, à cet instant précis.

Un homme s’écroula sur son dos et manqua de le faire tomber en avant. La torche qu’il tenait s’échoua aux pieds de valois. Bénis soient les Sept !

D’un geste leste, il se saisit de la flamme et fondit une nouvelle fois vers le Marcheur Blanc. Cette fois, l’impact fit s’effondrer le mort. Sans un cri, Donnell enfonça la torche brulante dans la gorge de son ennemi. Lui non plus ne hurla pas.

   

   
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Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

   


   
Daven Lannister

   Daven avait accompagné l’ost de l’Ouest mené par Kevan Lannister. Il avait chevauché avec son beau-père, Leo Lefford et tout un tas de nom noble partit pour se battre contre de soi-disant mort. C’était risible aux yeux du blond, ce n’était qu’une bande de sauvageon qui affolait les nordiens à ses yeux, rien de plus. Mais l’idée même de faire chanter sa lame et de faire couler le sang pour montrer au Nord la gloire de l’Ouest, lui faisait fourmiller les doigts. Il n’en disait mot, face au pragmatisme de son beau-père qui avait son maître lors de écuyage. Mais sur le champ de bataille, il montrerait qu’il n’avait pas voler son surnom du nouveau Jaime Lannister. Aussi bon bretteur, aussi charmeur et séduisant. Ses cheveux blonds comme les blés comme chaque lion du Roc, seuls ses yeux bleus venaient apporter la différence entre lui et son cousin.

Ils arrivèrent à Winterfell dans une nuit sombre. Ils n’eurent que quelques temps de repos avant d’aller marcher sur l’ennemi. Le lion arrogant commençait à douter sur l’identité de ses ennemis. Et quand il vit la masse sombre qui marchaient sur eux, il comprit que les nordiens n’avaient pas exagéré et que la menace était réelle. Cela ne dégonfla pas le Lannister qui sortit son épée, d’un mouvement ample et fluide. Il était prêt à en découdre, à faire parler son expérience de chevalier Lannister, faire parler ses prouesses de soldat. Un sourire narquois étirait ses lèvres fines. Ils étaient face à des monstres, il n’aurait aucune pitié. Cette guerre, cette bataille serait probablement la plus importante que Westeros ne connaîtrait jamais. Alors que la charge sonnait et que Daven talonnait furieusement sa monture, une colonne de feu commença à faire le ménage. Les yeux bleus du lion se levèrent pour voir un dragon survoler le champ. Il n’y croyait pas ses yeux, ces créatures existaient encore et était bel et bien vivant. Il aurait de nombreuses choses à compter à Alyx et à sa fille à son retour. Daven ne doutait pas d’en sortir vivant, son arrogance était trop grande pour cela.

La première percussion fut violente mais bon cavalier, il accusa le choc avec son cheval. Son épée glissa sur les montres à porter de mains mais il avait l’impression de ne pas les toucher. Il vit certains réussir à venir à bout d’un des monstres à l’aide d’une torche. Tallonant son cheval, il galopa jusqu’une qu’il attrapa de sa main libre, coinçant son épée et les rênes dans l’autre. Il n’eut pas le temps de pivoter qu’une créature se jeta sur lui. Il donna un grand coup de torche dans le cadavre ambulant qui vola un peu plus loin et ne se releva pas. Premier mort pour Daven. Un sourire victorieux éclaira son visage. A qui le tour désormais  ?
lancé de dé
   

   
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Bataille de Winterfell

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2



Lucas Nerbosc

Une drôle de ferveur avait animée les rangs de l’armée conflanaise sur la route de Winterfell. Certains s’étaient montrés confiants, heureux de retrouver les frissons de l’affrontement. D’autres étaient plus circonspects, ils avaient répondus à l’appel de leur suzerain par loyauté et par devoir mais n’étaient pas bien convaincus de la véracité de la menace. Et puis il y avait ceux qui comme Lucas, sentaient au plus profond d’eux qu’il y avait quelque chose d’anormal et qui avançaient avec la peur au ventre. Ca n’était pas la crainte de l’affrontement en soit, pas la crainte de mourir bien que personne ne souhaitait que les au revoir faits dans le Conflans ne deviennent finalement des adieux. C’était l’inconnu auréolé de mort qu’il craignait. Il n’avait jamais vu un marcheur blanc de sa vie et pourtant il ne rejetait pas leur existence parce qu’il sentait bien que cet hiver était différent des autres, cela vibrait de véracité dans son sang des Premiers Hommes.

Monté sur sa jument au devant des conflanais, à côté de son frère, Lucas attendait le signal. Instinctivement ses doigts se serrèrent sur la garde de Vérité que Marianne avait tenu à lui confier. L’acier valyrien était forgé grâce à une puissante magie, avec un peu de chance, cela pourrait lui être utile face à des créatures telles que les spectres ? Du moins cela avait été la conclusion du couple et la raison pour laquelle le Nerbosc se retrouvait en possession de l’héritage familial de son épouse. “Ne t’éloigne pas trop de moi. Et je ne m’éloignerais pas trop de toi.” dit-il finalement à son frère avec un triste sourire. Bryden était un bien meilleur combattant que lui, mais il craignait que son impulsivité ne prenne le meilleur de lui même et ne le mette en danger. Ils avaient toujours promis à leurs parents de veiller l’un sur l’autre. Aujourd’hui n’était pas le jour pour commencer à aller à l’encontre de cette promesse. Lucas était certain qu’ils avaient plus de chance de s’en sortir s’ils restaient ensemble, unis.

Le signal fut donné et le ban du Conflans s’élança sur le flanc de la masse noire qui luttait déjà contre les nordiens et les volontaires présents. Épée brandie au dessus de sa tête, Lucas hurla avec le reste des hommes. L’heure de vérité avait sonnée. Le choc fut brutal et le Nerbosc fut projeté de sa monture pour rouler au sol. L’adrénaline pulsant dans ses veines il parvint à se relever assez rapidement, mais il avait déjà perdu son frère de vue. Alors qu’il jouait des coudes pour revenir sur ses pas et le retrouver, il tomba nez à nez face à un géant, ceux des contes de son enfance mais en chair et en os… enfin en chair pétrifiée et en squelette incomplet. L’hésitation dûe à sa surprise lui coûta. Il porta son coup avec Vérité, mais le géant en avait armé le sien aussi. Il commença à se réduire en poussière, son corps crissant au contact de l’épée magique, mais il n’en fut pas de même de la lance avait laquelle il venait d’attaquer Lucas et l’acier mordit profondément sa cuisse là où sa peau n’était pas protégée par le fer.

Lancés de dés

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Bataille de Winterfell
Rhaegar Targaryen


« An 302 Lune 12 Semaine 2 * Winterfell »
Longeant au galop les rangs de l’armée du Sud, l’épée dans sa main droite et les rênes de son cheval dans sa main gauche, le Roi haranguait ses hommes.

Aujourd’hui mes loyaux sujets, mes amis, mes frères, le Nord, le Val, le Conflans, l’Orage, l’Ouest, la Couronne ou le Bief…Ce ne sont plus uniquement pour vos terres que vous vous battez, mais pour l’avenir de l’humanité !! Vous êtes le dernier rempart !! Le bouclier de la vie !! Battez-vous pour elle et la mort là, devant nous, jamais ne vaincra !!

Son cheval se cabra tandis qu’il donnait l’ordre de faire rugir les cors des différentes régions, sonnant la charge. Tous les hommes montés s’élancèrent contre l’envahisseur et la nuit à brides abattues. Rhaegar menait la charge mais bientôt, ce ne fut plus qu’une seule et même ligne qui chevauchait à ses côtés. Entouré par Ser Barristan et Ser Lyle, la peur avait cédé la place à sa furieuse envie de combattre cette horde terrible. Ils percutèrent la ligne ennemie dans un horrible bruit d’acier, de hurlements et d’autres cris venus d’outre-tombe à vous glacer le sang, déjà bien refroidi par le climat aride du Nord. Rhaegar fendait les lignes de l’armée des morts lorsqu’il repéra, laissé là contre un amas de cadavres, une torche aux flammes encore bien vives. Se souvenant de l’effet du feu sur ces créatures, il prit son épée dans sa main gauche qui tenait déjà les rênes de son cheval et se saisit de la torche dans sa main droite en passant devant le monticule de corps. Pour cela, il dut ralentir son cheval et l’un des Marcheurs Blancs saisit l’occasion pour l’attaquer sur son côté gauche. Rhaegar se retourna juste à temps pour le voir arriver et lui plonger la torche dans le trou béant au sommet du crâne de son adversaire. Il le regarda s’effondrer et prendre feu lorsqu’il entendit Ser Barristan l’appeler. Il tourna bride et revint vers lui. Le Hardi était à pied et venait de se débarrasser lui aussi de son adversaire en usant du feu. Il lui demanda s’il allait bien et acquiesça à la demande du chevalier de rester près de lui. Mais à peine eut-il hoché la tête qu’un autre Marcheur Blanc attaqua le Hardi. Il éperonna son cheval et se mit à décrire de grands cercles autour de lui, restant ainsi à proximité de sa position et hurlant la devise de sa maison en haut valyrien. Que le prochain arrive…Il était prêt.

Lancé de dé n°1: résultat 33 (votre personnage trouve une torche et tue le WW)

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