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Listen, listen and then yell at the top of your lungs (Geneva)

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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

Le trajet de retour jusqu’à Winterfell fut assez silencieux, il y avait tant de choses que tu ne pouvais pas encore comprendre. Mais tu ne voulais pas pousser Geneva à parler, sachant qu’elle devra déjà probablement donner des explications aux Stark. Tu restais donc muet mais t’es questions s’empilaient doucement dans ta tête. Pourquoi un homme de Ramsay la poursuivait tant, et pourquoi fuirait-elle tout simplement ? Le voyage avait été fatiguant bien que les chevaux en on plus souffert que vous le froid vous avait tant rongé qu’il devenait difficile de se mouvoir sans avoir l’impression de se briser des os. Mais en arrivant à la demeure des Loups, tu t’es dépêché d’aller voir ton père pour lui expliquer la situation. Tu n’espérait rien de ton rapport, mais tu le pensais nécessaire. Il fallait en effet le prévenir de ce qui pouvait découler de ce sauvetage. Autant dire que la guerre n’est plus très loin et que les sauvageons ne seront peut-être pas vos ennemis principaux. Pendant que tu parlais à ton père, tu imaginais que Geneva devait se reposer de ses péripéties plus correctement que pendant votre retour. Une chambre avait dû lui être attitrée, avec un vrai bon lit de paille et une cheminée pour soleil. Toi aussi, tu avais hâte de pouvoir enlever ses bottes et cette cape trempée par l’air. C’est ce que tu fis, tu troquas tes vêtements froids et pleins de boue pour des propres et semblant plus chaud. Une fois cela fait, tu attendis quelques heures qu’elle se repose avant d’aller demander où se trouvait sa chambre. Tu connaissais l’endroit, et alla rendre visite à la Dame de Lonlac.

Trois coups léger sur le bois, prenant milles précautions pour ne pas t’imposer, et surtout ne pas la réveiller si elle dort. Mais tu entends des bruits de l’autre côté de la porte. Tu décides donc de la pousser pour pouvoir mettre un pied au-delà de sons seuil, « C’est Rodrik ». Dans une époque plus lointaine tu n’aurais même pas pris le temps de frapper avant d’entrer pour jouer avec elle, mais c’était avant d’être des adultes. Tu rentres complètement dans la pièce et refermes derrière toi pour ne pas que les oreilles et les yeux des passants traînent ici. « Comment te sens-tu ? » tu étais près du mur pour l’instant, attendant d’être sûr qu’elle veuille bien de toi ici.

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Listen, listen and then yell at the top of your lungs

@Rodrik Forestier & Geneva Bolton

Geneva avait passé les deux derniers jours du trajet les menant à Winterfell emmurée dans un silence presque complet. Elle avait pu ressentir l’inquiétude de Rodrik à son endroit, mais elle n’avait pas eu l’énergie de le rassurer. L’euphorie liée à la réussite de sa fuite s’était vite estompée et le chagrin qui la rongeait depuis le décès de ses deux fils avait retrouvé sa place habituelle dans son cœur.

Une fois le petit groupe arrivé à Winterfell, une chambre fut attribuée à la jeune femme afin qu’elle puisse se changer et reprendre un peu de force après ce long voyage qui avait été le sien. Complètement épuisée, Geneva se défit lentement de ses vêtements sales et trempés. Puis, elle se débarbouilla sommairement à l’aide d’un linge et d’une bassine d’eau qui avait été mise à sa disposition. Elle entreprit ainsi d’enlever les résidus de poussière et de sang séché collés à son visage et à ses mains, mais choisit d’en rester là pour le moment. Ses paupières se faisaient lourdes; le sommeil l’appelait.

Quand elle s’éveilla, quelques heures plus tard, elle demanda qu’on vienne remplir la cuve qui se trouvait dans sa chambre et, après avoir renvoyé la servante, elle plongea sans tarder dans l’eau claire et chaude. Elle en profita pour essayer de se détendre pendant quelques minutes, puis amorça de se laver en profondeur. Dix longues journées de voyagement précédées d’une journée à panser les bannerets des Bolton blessés dans les Monts Esseulés avaient réussi à noircir sa peau et à entacher sa longue chevelure blonde.

Alors que l’eau commençait à se faire tiède et se sentant enfin propre pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité, Geneva se leva pour sortir de la baignoire. C’est au moment où elle posait le pied au sol et qu’elle initiait son mouvement pour enfiler sa sortie de bain que Rodrik arriva. Il avait cogné, mais par le temps qu’elle réalise que les coups aussi légers qu’elle venait d’entendre avaient été portés contre la porte de ses quartiers, l’homme avait déjà fait son entrée dans la pièce.

Geneva se détourna vivement afin de faire dos à son ami pendant qu’elle remontait sa robe sur ses épaules, puis l’attachait solidement en place. À la pensée du sceau des Bolton dont Ramsay l’avait marquée au fer rouge dans le haut de son dos, la jeune femme rougit, embarrassée. Elle ferma les yeux, priant intérieurement que Rodrik n’avait pas remarqué la cicatrice. Enfin, elle se retourna après avoir inspiré une dose de courage. Elle savait qu’elle allait en avoir de besoin si elle voulait parvenir à donner des explications à Rodrik quant à l’état dans lequel il l’avait trouvée.

Ses cheveux encore mouillés étaient rassemblés du côté de son épaule droite et tombaient sur le devant de son corps jusqu’à frôler le creux de sa taille. De ses grands yeux bleus, elle fixa un moment celui qui lui avait littéralement sauvé la vie.

« Comment te sens-tu ? »

Geneva resta immobile un moment, pendant que son regard s’embuait peu à peu. Elle tentait de réfréner cette envie soudaine de pleurer, mais le trop-plein d’émotion qui l’étreignait était plus fort qu’elle. Alors que les premières larmes se mirent à rouler sur ses joues, elle traversa rapidement les quelques pas qui la séparaient de l’héritier d’Ironrath et se jeta dans ses bras.

Là, à l’abri des regards et se sentant enfin en sécurité, elle éclata en un violent sanglot. Le visage enfoui dans les vêtements de son ami, elle laissa les pleurs monter dans sa gorge alors que sa poitrine se convulsait de façon irrégulière et incontrôlable, en proie à une immense détresse.  

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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

Un coup d’œil rapide sur les alentour te fit bien comprendre que tu arrivais juste après qu’elle ait fini de prendre un bain. Tu avais pudiquement détourné les yeux et choisi de loger ton regard sur le sol gris et froid qui constituait toutes les pièces du Fort. Rapidement tu pouvais relever tes orbes bleus vers la lady, n’entendant plus le bruit du tissu tu en avais déduis qu’elle s’était rhabillée en vitesse. Elle avait les cheveux encore trempé, mais te semblait tout de même aller mieux que la veille. Mieux ne voulait pas dire bien, car à tes mots tu sentis que quelque chose en elle avait craqué, tu avais libéré un flot de larme, et à son contact tu l’encerclas de tes bras sans une hésitation. Tu la serais contre toi comme pour lui prouver ou te le prouver à toi, rien ni personne en lui fera plus de mal. Personne ne passera cette barrière à nouveau. Ta joue contre sa chevelure humide tu la laisserais là le temps qu’il lui faut pour filtrer ses émotions.  Ses pleures t’attristaient, mais te mettaient en rage tout autant. Tu allais affliger un châtiment pire que la mort au coupable dès qu’elle expliquera toutes ses tragédies. Ta gorges se serrait et ta violence se canalisait grâce à cette étreinte.

Doucement, tu amenas tes doigts s’emmêler dans ses cheveux, pour suivre leur longue chute et desserrer ton emprise. Il te fallait désormais trouver le courage de l’écarter et de regarder dans ses yeux rougis de détresse. Il te fallut le faire petit à petit, tu avais garder tes mains sur ses deux épaules. « Tout ira bien maintenant, tout ira mieux » il était bien facile de dire ces mots, et évidement bien moins de les appliquer. Cependant tu mettras un point d’honneur à ce que tout dans la vie de ta précieuse amie redevienne merveilleux, comme cela avait pu l’être lorsque vous étiez encore enfants. « Allons nous asseoir tu veux ? » et d’une main dans son dos, pour ne jamais couper le contact, jamais, tu l’entraînas vers son lit pour qu’elle puisse s’y poser. De ton côté tu attrapas un tabouret en  vieux bois traînant par là pour t’asseoir presque en face de la Lady de Lonlac. Une fois installé tu la regardas silencieusement, lui adressant ce sourire toujours aussi plein de douceur, tu étais persuadé qu’elle n’avait besoin que de douceur à l’instant. Mais à l’intérieur c’était un bouillon ardent que créait ton cœur, mais il fallait le calmer car le moment n’était pas à la vengeance mais au repos. La violence reviendra et bien assez vite. Tu attendais alors qu’elle commence à te parler, de tout et n’importe quoi, tu écouteras.

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@Rodrik Forestier & Geneva Bolton

Les bras de Rodrik s’étaient refermés autour d’elle dans un enlacement réconfortant. Geneva se laissa bercer un moment par ce contact empreint de soutien et de compassion. Elle réalisa alors qu’il s’agissait de son premier rapprochement porté par un sentiment s’apparentant à autre chose qu’à de la crainte ou de la colère depuis le moment où elle avait serré ses enfants dans ses bras pour la dernière fois. La tête déposée sur l’épaule de Rodrik, Geneva s’était complètement abandonnée au sentiment de protection que lui offrait son ami dans une telle étreinte.

Au bout d’un moment, ses sanglots commencèrent à s’espacer et ses larmes, à se tarir. Geneva ferma les yeux afin de profiter encore pleinement de cette présence amicale à ses côtés et, quand elle les rouvrit, elle sentit les mains de Rodrik de poser sur ses épaules. Alors que leur corps se séparait, elle rouvrit ses yeux gorgés d’eau avant de lever son visage vers celui qui l’avait sauvée.

« Tout ira bien maintenant, tout ira mieux »

La bouche de Geneva se tordit alors qu’un nouveau sanglot montait. La sollicitude de son ami la touchait droit au cœur; elle n’arrivait pas à contrôler le flot d’émotions qui l’assaillait. La jeune femme voulait toutefois s’accrocher aux mots de Rodrik. Elle doutait qu’elle aille à nouveau un jour bien, mais elle voulait bien croire à mieux.

Quand son ami lui proposa ensuite d’aller s’asseoir, la blonde essuya les larmes qui continuaient de rouler sur son visage et acquiesça silencieusement avant de le suivre pour prendre place près de l’âtre. Geneva fixa un moment les flammes dansantes, tentant de retrouver un semblant de calme malgré les pleurs qui soulevaient encore occasionnellement et sporadiquement sa maigre poitrine. Enfin, ses iris bleutés trouvèrent celles de Rodrik et s’y accrochèrent avec désespoir. Elle savait qu’elle allait devoir s’ouvrir à lui – à qui d’autre pourrait-elle le faire? – et lui raconter tout ce qu’elle avait vécu. Elle avait besoin qu’il sache. Qu’il comprenne. Elle le lui devait bien après le risque qu’il avait pris en lui venant en aide…

Geneva inspira, le regard toujours soudé à celui de son ami de toujours.

« M-merci, Rodrik… »

Si elle ne savait par où commencer et comment aborder le sujet de sa fuite, ces derniers mots, eux, lui vinrent naturellement.

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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

C’était douloureux de regarder ses deux orbes suppliantes quand toi tu ne pouvais plus servir à rien. À rien d’autre qu’un confident, et ce n’était pas assez. Tu voulais venger ses larmes sans même savoir d’où elles provenaient, un jour tu saurais. Peut-être là, peut-être demain ou dans 10 lunes, peu importe en réalité car tu n’as pas besoin de savoir pour que la rage te ronge. Cette rage qui ne servait pas plus en réalité, car pour l’instant tes yeux voulaient fuir fasse à la tristesse qui s’y coulait par la conversation silencieuse de vos regards. Pourtant ils restaient plongé dans la mer des iris de Geneva. Le tabouret te soutenait peu, tu avais les coudes appuyé sur tes jambes, attendant qu’elle souhaite parler. Mais tout ce qui passe la porte de ses lèvres, c’est un merci qui te fout un frisson. Tu ne méritais aucun remerciement, tu aurais dû savoir qu’il se passait quelque chose à Fort-Terreur.

« Ne me remercie pas Geneva, tu pourras le faire quand j’aurais étripé le salaud qui t’a fait pleurer » ignorant votre passé dans tes mots, car enfant tu l’as probablement déjà faite pleuré. Tu prends sa main et la garde dans les tiennes, le contact avait l’air d’être une chose nécessaire pour elle. Une intuition bête, mais au moins elle saurait que tu es là, que ce n’est ni un rêve, ni un cauchemar. Tes mains à peine propre, abîmées par le temps et le combat, quelques engelures les décoraient encore plus. « Tu n’as pas froid ? Dis le et j’irais remettre une bûche dans l’âtre » c’était ses cheveux trempés et sa main plus froide que les tiennes qui t’avaient fait poser la question. Essayer d’attirer son esprit ailleurs que dans les terrifiants souvenirs qui ont l’air de l’emprisonner.

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@Rodrik Forestier & Geneva Bolton

« Ne me remercie pas Geneva, tu pourras le faire quand j’aurais étripé le salaud qui t’a fait pleurer »

Rodrik avait rapidement balayé le remerciement que la jeune femme lui avait adressé. Pourtant, ce remerciement lui revenait pleinement. Sans lui, elle serait sans doute déjà de retour aux côtés de Ramsay. À cette pensée, la blonde fut à nouveau prise de tremblements.

Quand son ami mit sa main sur la sienne, Geneva força un sourire. Elle retourna sa main afin que sa paume douce et délicate entre en contact avec celle plus rugueuse de son ami, puis elle la serra.

« Tu en-en as déjà fait b-beaucoup. » fit-elle, tentant de le rassurer.

Geneva était ainsi faite : même alors qu’elle venait de vivre le pire des enfers, son attention se portait sur les sentiments et besoins des autres.

Son regard bien accroché à celui de l’héritier d’Ironrath, la blonde inspira profondément, cherchant les mots qui pourraient expliquer la situation dans laquelle il l’avait trouvée quelques jours plus tôt.

Pendant que ses pensées s’organisaient et qu’elle tentait de rassembler le courage nécessaire pour tout lui raconter, le silence s’étira.

« Tu n’as pas froid ? Dis-le et j’irai remettre une bûche dans l’âtre. »

Prise de court, Geneva papillonna des paupières en promenant un regard légèrement hagard dans la pièce, comme si le fait de s’ancrer dans le moment présent lui était difficile. Puis, elle détailla son corps couvert de sa sortie de bain. Ses cheveux étaient encore trempés et leur pointe était à ce point imbibée d’eau que sa robe en était mouillée. Sa peau était glaciale et frissonnante. Pourtant, elle n’avait pas réalisé, jusqu’à ce moment, qu’elle était incommodée par la basse température de la pièce.

« Je... » Geneva retira ses mains de celles de Rodrik et les posa sur ses bras avant de les frotter pour mieux se réchauffer. « Oui, j-je crois bien que j’ai f-froid. » fit-elle, réalisant maintenant pleinement la morsure de l’air frais sur sa peau encore humide.

Alors que Rodrik se levait pour raviver les flammes qui léchaient de plus en plus faiblement la pierre de l’âtre, Geneva ne perdit à nouveau dans ses pensées. Tout en fixant le dos de son ami, ses doigts se mirent à tapoter nerveusement le fauteuil dans lequel elle était toujours assise.

Avant que Rodrik n’ait eu la chance de terminer sa tâche et de se rasseoir, la jeune femme commença à parler.

« Celui qu-qui me poursuivait, quand tu m’as rejoint d-dans les plaines enneigées, c’était un des hommes d-de Ramsay… Je sais que tu n’oseras pas p-poser de questions, mais je dois, au-autant pour toi que pour moi, t’expliquer pourquoi il était à m-m-mes trousses. »

Son regard se perdait dans le vague et ses traits étaient figés dans une expression de douleur alors qu’elle revivait déjà chacun des moments qu’elle allait devoir lui décrire.

Rodrik s’était retourné et les iris bleutés de la lady avaient trouvé le regard de son ami.

« Si tu v-veux savoir, b-bien sûr. »

Geneva avait besoin de mettre des mots sur ce qu’elle avait vécu, au cours des dernières lunes, mais elle savait que ce qu’elle allait dire serait tout autant difficile à extérioriser pour elle qu’à entendre pour celui qui l’aimait.

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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

La réponse de la Dame blonde n’était que gentillesse et toi tu ne pouvais que t’en vouloir d’avoir répondu. Il aurait peut-être été mieux que tu te taise si c’est pour qu’elle se mette à consoler ta stupidité. Tu ne pouvais accepter des remerciement, pas encore, mais tu pouvais les désapprouver en silence pour ne pas la faire s’occuper de ta confusion. Tu aurais pu mais n’y avait pas pensé, seulement cette fois tu ne répondis que par un triste sourire. Le sentiment d’être un mauvais ami ne s’en irait pas ainsi, tu avais trop peu pris de nouvelles de Geneva, trop peu été lui rendre visite dans l’affreux château qu’est celui des Bolton.

Doucement tu fais glisser le sujet vers le feu qui n’est plus celui de ta colère, mais celui qui s’éteint à l’autre bout de la pièce. Et pour que les mains de la Dame de Lonlac se réchauffent tu les lâches délicatement pour te diriger vers l’âtre et ses flammes timides. Tu attrapes deux bûches sèches qui étaient posées sur une pile à côté et en place une en écoutant la jeune femme te révéler qui était son poursuivant. Pinçant les lèvres et fronçant les sourcils, tu laisses la chaleur du feu frapper ton visage avant de placer l’autre bûche parallèlement à l’autre. Le feu était une de vos spécialités à Ironrath, il fallait bien du talent pour faire s’embraser de l’Ironwood. Tu te retournes calmement et de l’autre bout de la pièce et en t’approchant à nouveau de Geneva, tu plongeait tes orbes dans les siennes avec l’espoir de changer se visage défiguré par la douleur du souvenir. Évidement que tu voulais savoir, mais tu voulais aussi qu’elle puisse aller bien. Tu étais coincé entre ta curiosité et ton envie de la rendre plus joyeuse. Alors en silence tu retournes à ta place, laissant échapper un soupire de réflexion. Une main intriguée vînt gratter la barbe qui ornait ton menton, « Geneva, tu n’as rien à me dire que tu ne souhaites pas que je saches. J’aimerais savoir évidement, afin de mieux pouvoir t’aider, mais si tu ne veux pas me le dire alors je comprendrais ». Tu avais fait de ton mieux pour poser les mots sur le vide de la pièce, doucement pour que chacun ait un sens et pour que toi même tu acceptes la possibilité qu’elle ne veuille pas te raconter ce qu’elle a pu vivre.
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@Rodrik Forestier & Geneva Bolton

Geneva, bien que Rodrik lui faisait dos, vit son ami se raidir lorsqu’elle lui fit savoir qui était l’homme qui la poursuivait alors qu’il l’avait trouvée. Pourtant, quand il lui fit enfin face, son visage était calme et faisait montre d’une réelle douceur à son endroit. Quand la jeune femme lui demanda s’il voulait en savoir davantage, celui-ci soupira. Elle pouvait voir le dilemme qui le déchirait de l’intérieur. Oui, il voulait savoir… Mais, pas au prix de faire revivre tous ces moments à son amie.

« Geneva, tu n’as rien à me dire que tu ne souhaites pas que je saches. J’aimerais savoir évidement, afin de mieux pouvoir t’aider, mais si tu ne veux pas me le dire alors je comprendrais. »

La blonde eut un mince sourire devant la sollicitude que son ami lui accordait. Quelle chance elle avait de pouvoir compter sur lui depuis si longtemps. Il avait été là, chaque fois qu’il le pouvait, dans les hauts comme dans les bas que la vie avait choisi de mettre sur son chemin. Personne ne la connaissait autant que Rodrik – sauf Brenton, bien sûr, mais il n’était plus là pour l’accompagner dans tout ce qu’elle vivait en ce moment. C’était donc tout naturel, pour Geneva, de se tourner vers lui en cet instant où les confidences étaient de mises. Elle devait parler. Le poids de tout ce qu’elle savait pesait trop lourd sur ses épaules. Partager ce qu’elle avait vécu depuis le massacre de Lonlac ne pourrait que l’aider à mettre un baume sur ses plaies.

La jeune femme se leva et se dirigea vers un meuble sur lequel étaient déposées une carafe de vin chaud et deux coupes. La nuit allait être longue et l’alcool l’aiderait sans aucun doute à diminuer l’angoisse qu’elle sentait monter alors que les scènes de ce qu’elle allait raconter à Rodrik prenaient déjà toute la place dans sa tête.

« Si je n-n’en parle pas avec toi, je doute que j-je sois un jour en mesure de raconter c-ce que j’ai vécu… »

La lady appuya ses deux mains contre le bois du meuble et ferma les yeux. Les images se bousculaient dans sa tête. Elle inspira profondément avant d’expirer lentement. Son souffle était tremblotant, rempli de détresse. Elle ne savait trop par où commencer.

Geneva rouvrit les yeux et entreprit de verser le vin dans les deux coupes. En se retournant pour aller porter l’un des verres à Rodrik, elle fixa le liquide rouge. Ses pensées tentaient de s’organiser; elle n’avait pas le courage de plonger son regard dans celui de l’homme qui l’écoutait déjà attentivement.

« Je… Je crois bien que t-tout commence avec le décès de Brenton. » Son regard se porta sur les flammes qui montaient désormais bien hautes dans le foyer. « Alors que n-nous en étions à faire la veille de son corps, Lonlac a été la p-p-proie d’une attaque surprise. » Ses yeux se levèrent vers Rodrik alors que ses sourcils se fronçaient à ce souvenir horrible. « C’était Ramsay et s-ses hommes… Ils ne n-nous ont laissé aucune chance, nous surprenant après l-la tombée de la nuit. C’était un v-véritable massacre. Il n’y a eu qu’une p-poignée de survivants… »

Alors que les larmes commençaient à embrouiller son regard, la lady se détourna.

« Ramsay a voulu m-me faire croire qu’il s’agissait en fait d’un s-sauvetage; qu’il avait eu v-vent d’un coup d’état, p-proclamant que le frère de Brenton avait voulu nous a-a-assassiner, mes enfants et moi et ainsi prendre l-le contrôle de Lonlac. »

Geneva n’arriva pas à retenir ses larmes plus longtemps et celles-ci se mirent à rouler une après l’autre sur ses joues. Ce mensonge de Ramsay, elle l’avait su faux dès qu’il le lui avait présenté. Pourtant, elle avait tenté de s’y accrocher pendant quelque temps, justifiant ainsi sa présence à ses côtés.

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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

Dans cette pièce, il n’y avait que vous deux et le feu. Il semblait plus bavard, crépitant de plus belle grâce aux nouvelles bûches que tu avais placé méthodiquement pour le nourrir. La chaleur montante t’aider à te relaxer, malgré cette situation déplaisante. Tes orbes ne quittaient pas Geneva et suivait ses pas jusqu’au meuble. Jusqu’à ce qu’elle ne se mettre à articuler doucement quelques mots qui vinrent pincer ton cœur. Jamais tu n’avais vu la Lady dans un tel état, jamais tu n’aurais pu imaginer qu’on puisse vouloir lui faire du mal. Fixant désormais le sol de pierres grises et de foin, tu ne répondis pas. Pour ne pas l’interrompre, car tu t’en voudrais de la couper dans son élan.

Tes oreilles attentives, allaient jusqu’à essayer d’entendre sa respiration depuis ce meuble où elle vous verse du vin. Tu n’avais pas besoin de voir pour savoir qu’elle était fébrile à l’idée de se dévoiler. Alors elle ne pouvait qu’entendre ta respiration rythmé et calmé comme réponse. Mais plus elle parlait, plus ses mots étaient lourd, et plus le sang battait dans tes tympans. Ce chien de Bolton, il avait osé. Sa voix se brise et une larme de rage frôle le coin de ton œil. Ta main droite serrant de plus en plus ta gauche, tu te faisais le réceptacle d’une rage jamais connu. Mais elle continue pour annoncer pire, et tu te lèves rapidement de ton tabouret. Ne pouvant plus tenir en place, tu traverses à grand pas la distance qui te séparait de Geneva pour arriver face à elle. Tu places une main sur son épaule, fermement accrochée, et de l’autre tu attrapes le verre qui était pour toi et le bois d’une traite. « Ce chien galeux de Ramsay » tes mots n’étaient que colère, tu ne parla pas bien fort pourtant. Une rage si pure n’avait pas besoin d’hurler pour se faire comprendre. Ton regard se perd sur la lady qui cachait ses larmes, tu la prends encore une fois dans tes bras. Il ne fallait pas qu’elle puisse voir l’envie meurtrière qui déformait ton visage. « Geneva, j’aurais sa tête je te le promets » Tu en étais convaincu, ce phacochère puant serait mort la prochaine fois que tu croisera son chemin. Mais quelques pensées s’assemblent, quelques mots te rappelent une chose, « Dis moi Geneva… où sont tes enfants ? ».
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@Rodrik Forestier & Geneva Bolton

Geneva leva enfin son regard, les sourcils froncés alors que les images de l’attaque de Lonlac refaisaient surface dans son esprit. Sa voix se brisa et Rodrik ne put se contenir plus longuement. Il traversa rapidement la pièce, puis se saisit de la coupe de vin qu’elle venait de remplir avant d’en avaler tout le contenu d’une traite.

« Ce chien galeux de Ramsay. »

Les mots n’avaient été que murmurés. C’est pourtant à ce moment que la jeune femme réalisa pleinement tout le mal que pouvait ressentir son ami en l’entendant dévoiler ainsi une part de ce qu’elle avait vécu. La blonde avait remarqué ses traits tendus et ses serrements de mâchoire, mais elle ne leur avait jusqu’alors pas attribué toute la haine et la colère qu’ils contenaient.

Rodrik remarqua certainement l’eau salée qui recommençait à emplir ses paupières, menaçant de déborder à tout moment. La jeune femme se détourna afin de se soustraire à son regard, mais son ami ne lui laissa pas la chance de compléter son mouvement, l’attirant plutôt une nouvelle fois dans ses bras.

Là, dans l’étreinte protectrice que lui offrait Rodrik, Geneva continua ses explications d’une voix chevrotante, mentionnant le soi-disant coup d’État que lui avait raconté Ramsay afin de justifier son intervention. Au bout de son récit, elle ne réussit plus à retenir les larmes qui se mirent à rouler silencieusement sur ses joues.

« Geneva, j’aurais sa tête je te le promets. »

La colère sourde contenue dans la voix de l’héritier d’Ironrath ne passa pas inaperçue dans l’oreille de la jeune femme. Celle-ci se défit brusquement de leur étreinte, braquant ses orbes bleutés noyés d’eau dans ceux tout aussi bleus de son ami.

« Il est… Il est ex-extrêmement dangereux! Promets-moi, Rodrik, que tu n-ne p-prendras pas de risque inutile pour m-moi. »

Les larmes avaient cessé de rouler sur ses joues. La frayeur figeait chacun des traits de la jeune lady. Ramsay était sans pitié; c’était le pire des monstres. Si Rodrik essayait quoi que ce soit contre lui, elle ne pourrait qu’être terrifiée en pensant au résultat possible.

L’homme poursuivit ensuite en posant la question que redoutait Geneva. Les traits de son visage s’étaient faits interrogateur alors qu’il se rappelait quelques brides de ce qu’elle lui avait dit et dont il n’avait pas soulevé la nature jusqu’à présent.

« Dis moi Geneva… où sont tes enfants ? »

Le regard de la jeune femme se fit fuyant alors que le sanglot qu’elle croyait avoir réussi à contenir remonta rapidement dans sa poitrine et sa gorge. Elle en avait assez de pleurer, mais comment pouvait-elle faire autrement lorsque les faciès angéliques de ses deux amours de fils s’imposaient ainsi dans son esprit? Qu’elle savait qu’elle ne pourrait plus jamais les serrer dans ses bras, passer ses doigts dans leur chevelure ou leur dire qu’elle les aimait plus que tout au monde?

Les larmes se mirent à rouler de plus belle, alors qu’elle tentait de forcer une réponse à cette horrible question. D’abord, les mots de vinrent pas. Les sanglots prenaient toute la place. Geneva secoua donc plusieurs fois la tête en signe de négation. Non, ses enfants n’étaient pas là. Non, ses enfants n’étaient plus là.

« Il… Il me… l-les a… pris… » réussit-elle enfin à articuler entre les sanglots qui étreignaient sa gorge, sa voix se brisant pratiquement entre chaque mot tant l’émotion était forte. Tant le désarroi était présent.

« Qu-quand j’ai fait ma f-fausse couche… » ajouta-t-elle, comme si cela pouvait justifier l’assassinat de deux jeunes garçons. Comme si le fait de perdre un enfant à naître devait être puni en arrachant à la mère ses autres enfants bien vivants. Déjà, dans quel monde atroce le fait de perdre un enfant à naître devait-il être puni?

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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

Tu ne pouvais pas le promettre, tu prendrais tout les risques pour venger ton ami de ces horreurs qu’il lui a fait subir. Rien n’était assez dur pour punir ce Bolton et tu le savais. Mais la rage avait pris ton cœur. Elle y sera loger, elle guidera tes pas jusqu’à rencontrer Ramsay Bolton. À sa mort seulement tu trouveras la paix. Mis tu t’avançais beaucoup, car tu avais une bataille à préparer. Une bataille dont tu reviendrais pour Geneva, après cela une nouvelle bataille. Ce sera Forrestier contre Bolton, car ces viles êtres méritaient de ne plus apparaître sur une seule des cartes du royaume des sept couronnes. Même le regard de la Dame de Lonlac planté dans le tient ne pouvait te dissuader de laisser pleine possession à ta colère.

Pourtant une question pleine de lucidité passe le pas de tes lèvres, et tu ne t’étais pas dit que cela était une mauvaise question. Mais cette interrogation, déforma tant le visage de Geneva que tu n’eus pas besoin de plus pour comprendre ce qu’il était advenu de ses deux mômes. Ces petits blondinets, tu ne pouvais pas croire qu’on voudrait les tuer. Qui tuerais des enfants ? Quand elle réussit à le dire tu fis tomber le godet que tu tenais encore. Le choc était dur, la colère mélangé à une étrange tristesse s’ajouta à cette tornade d’émotion. Tu n’étais plus simplement indigné, tu brûlais de rage. Ta poitrine se faisait lourde, car tu ne pouvais pas même imaginer la souffrance de ton amie. « Geneva... » ta gorge était si serré qu’il devenait difficile de parler, une boule encombrait tes cordes vocales. « Je ne peux défaire ce qui est arrivé, je ne peux... » tu attrapas ses mains tremblantes, « mais je peux t’assurer qu’il ne t’arrivera plus rien, j’y veillerais, mon amie ». Ton regard voulait se perdre mais tu luttas, pour soutenir celui de la Dame blonde. Tu soutins son bras pour vous emmener tout les deux aux fauteuils que vous aviez quitté. Tu retenais avec difficulté les larmes qui voulaient tant s’échapper. Tant d’horreurs ne pouvaient être commise, par une seule et même personne. Quel monstre pouvait vouloir faire tout ça. La tristesse avait rendu muette la rage, mais elle était toujours présente. Elle se taisait momentanément, pour aider Geneva.
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Listen, listen and then yell at the top of your lungs

@Rodrik Forestier & Geneva Bolton

Debout devant Rodrik, Geneva cacha son visage derrière ses mains. C’était la première fois qu’elle disait à haute voix que ses fils étaient morts; qu’elle en parlait à quelqu’un et qu’elle partageait sa peine avec un ami. Les larmes ruisselaient sur sa peau de porcelaine et les sanglots secouaient son corps, faisant monter et descendre ses épaules de façon aléatoire et incontrôlable. Les images de Brandon et Bëor jouant et souriant s’imposaient dans son esprit; prenaient toute la place. Son ami souffla alors son nom. L’image se brisa, volant en éclat dans la pièce alors que la jeune femme enlevait lentement ses mains de devant son visage pour enfin relever son regard bleuté vers Rodrik. Celui-ci continuait de parler. Il avait pris sa main dans la sienne. Les mots parvinrent d’abord à Geneva comme dans un songe avant de s’éclaircir peu à peu.
 
« … peux t’assurer qu’il ne t’arrivera plus rien, j’y veillerais, mon amie »
 
La jeune femme tenta un sourire afin de remercier son ami pour ses bons mots, mais ses traits ne réussirent qu’à se crisper davantage.
 
Elle se laissa ensuite guider vers les fauteuils qu’ils occupaient un peu plus tôt et y prit place sans rien dire avant d'elle aussi vider d'un trait la coupe de vin qu'elle s'était versée un peu plus tôt. La Bolton voyait l’eau qui menaçait de franchir la fine barrière des paupières de son ami. Elle voyait sa rage contenue tout comme la compassion qui l’étreignait. Elle baissa les yeux, portant son regard vers les flammes bien hautes qui léchaient le bois dans l’âtre. Le silence s’étira pendant plusieurs secondes – ou minutes, Geneva n’en était pas certaine…
 
Quand un semblant de calme fut revenu dans la pièce, Geneva reprit la parole. Elle se devait de terminer; de tout dire à Rodrik.
 
« Quand Ramsay a appris ma n-nouvelle grossesse, au début de l-la lune dernière, il m’a immédiatement fait r-renvoyer à Fort-Terreur. » 
 
La jeune femme fit une courte pause et posa ses iris sur Rodrik. Bien des choses pouvaient arriver d’ici là, mais si tout se passait bien, elle mettrait au monde le prochain Bolton d’ici quelques lunes seulement.
 
« J’ai saisi cette occasion pour m-m’enfuir. J’ai préparé un repas en y ajoutant du l-lait de coquelicot et-et-et quand tous les hommes se sont endormis, j’ai fuis. »
 
Geneva se saisit de la main de son ami et plongea son regard dans celui de l’héritier d’Ironrath. Sa voix se chargea d’émotions et de gratitude.
 
« Si t-tu n’étais pas arrivé à ce moment-là, quand l’homme d-de Ramsay m’a rattrapée, je serais s-s-sans doute déjà de retour auprès de mon époux. »
 
Un frisson traversa son corps à cette pensée. Comment le seigneur de Fort-Terreur avait-il réagi à la nouvelle de sa fuite? Le savait-il déjà? S’était-il immédiatement lancé sur sa trace?


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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

Il était dur de faire face à tant de souffrance. Si dur, car tu ne pouvais même pas dire que tu comprenais en étant sincère. Jamais tu n’as vécu le quart de ce qu’elle a pu subir. Tu en tremblais, l’effroi et la rage avait mis tout ton corps en alerte. Il te fallait assimiler toutes ces affreuses nouvelles sans inquiéter ton amie, il fallait que tu penses de façon rationnelle. Première chose que tu ferais en sortant de cette pièce, aller parler à ton père le seigneur d’Ironrath et l’informer des horreurs commises par le Bâtard Bolton. L’approche de l’affrontement avec les Marcheurs Blancs ne permettrait pas de discuter plus en profondeur, il faudra prendre des dispositions après seulement. Peut-être que la chance sera au rendez-vous et que les monstres du Nord auront raison de Fort-Terreur, mais cela enlèverait ce privilège que tu désire garder. Tu souhaites que ce soit ta lame qui sépare la tête du buste de Ramsay.

Essayant par tout les moyens de rationaliser, tu écoutes difficilement les premiers mots de Geneva. Comme si sa voix était étouffée par un mur d’eau. Puis tu regardas muet le ventre de la Dame de Lonlac, par un réflexe étrange, comme si tu pouvais voir s’il y avait ou non un enfant qui grandissait là. Le chien devait être fout de rage que son héritier s’enfuie ainsi. Ta main vînt nerveusement toucher tes lèvres, les jointures étaient abîmées par le froid mais tu avais appris à en ignorer la douleur. « Tu as eu beaucoup de courage, tu as bien fait » si seulement tu avais su tout cela, jamais tu n’aurais laissé l’homme de Ramsay ainsi. Sa main serrait la tienne, tu posas celle qui s’était égarer sur ta barbe au dessus de la sienne. « Es-tu d’accord pour que je raconte toute cette histoire à mon Père et à notre Souverain ? Il faut qu’ils sachent pour que Ramsay Paye » tu essayais de rendre ta voix douce, « Tu pourras te cacher à Ironrath, nous y avons l’avantage du terrain et du nombre, tu y seras bien… ». Que Ramsay l’ait poursuivit un premier temps est une chose, mais il continuera tant qu’il y aura cet enfant à naître. Tu essayais de rassurer Geneva et toi même en trouvant des moyens matériels de la protéger. « Quand nous aurons fait mordre la poussière aux marcheurs blancs bien sûr » tu tentas un sourire, espérant qu’elle te le rende. Tu étais si sûr de pouvoir traverser cette épreuve sans accros.
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Listen, listen and then yell at the top of your lungs

@Rodrik Forestier & Geneva Bolton

Geneva vit le regard de Rodrik glissé vers son ventre alors qu'elle faisait mention de cette nouvelle grossesse. Elle réalisa alors qu'elle ne l'avait pas encore mit au courant. Elle se mordit la lèvre en se maudissant d'avoir parlé si vite. Elle aurait pu amener cette nouvelle d'une façon plus douce... Après tout, malgré les circonstances de la conception de cet enfant à naître, il n'en restait pas moins que, pour elle, il s'agissait d'un événement heureux. Elle planta néanmoins son regard dans celui de son ami avant de poursuivre son récit. Il était trop tard pour revenir en arrière maintenant.

Quand elle eut terminé, elle remercia à nouveau Rodrik pour son aide, prenant l'une de ses larges mains dans les siennes. Il ne pouvait savoir qu'en partant à sa recherche, il aurait un tel impact sur sa vie. Elle remerciait ainsi les Anciens de l'avoir mis sur sa route au bon moment.
 
« Tu as eu beaucoup de courage, tu as bien fait, fit-il avant de poser son autre main sur celles de la Bolton. Es-tu d’accord pour que je raconte toute cette histoire à mon Père et à notre Souverain ? Il faut qu’ils sachent pour que Ramsay paye. Tu pourras te cacher à Ironrath, nous y avons l’avantage du terrain et du nombre, tu y seras bien… »

La voix était douce. Geneva ne pouvait qu'imaginer tout le contrôle dont devait faire preuve son ami pour prendre un ton aussi rassurant à son endroit et elle ne pouvait que lui en être reconnaissante.
 
 « Quand nous aurons fait mordre la poussière aux marcheurs blancs bien sûr » ajouta-t-il avec un sourire tout en fouillant le regard de son amie à la recherche d'une réciprocité.

La jeune femme tenta un sourire même si elle avait de la difficulté à masquer la peur qui l'habitait à l'idée de voir Rodrik participer à cette bataille qui approchait. Elle qui venait de perdre son époux et ses deux fils, elle ne pouvait imaginer ajouter la perte de son ami à sa douleur.

« Oui, b-bien sûr », fit-elle doucement afin de se montrer encourageante. Elle ne pouvait se permettre de laisser la terreur qui la consumait prendre le dessus sur elle. Rodrik sortirait vainqueur de ce combat; elle en avait la certitude au plus profond d'elle-même. P-Par contre, si je ne v-vois pas d'inconvénient à ce que t-tu en parles avec ton père, j-je préférerais que la narration de ces faits au-auprès de notre suzerain vienne de moi. Je le dois à m-mes fils de me montrer forte et d'honorer l-leur mémoire en partageant ce que je sais a-avec le jeune Loup. »

La jeune femme laissa l'une de ses mains bien au chaud dans l'étreinte de son ami et fit glisser l'autre sur la joue de l'homme. La peau douce de ses doigts rencontra rapidement la barbe rugueuse de quelques jours de Rodrik. Un sourire triste vint ourler ses lèvres. En d'autres circonstances, dans une autre vie, son frère aurait pu choisir d'attendre avant de la marier et elle aurait pu se retrouver au bras de ce premier amour de jeunesse. Les Anciens en avaient toutefois voulu autrement. Quelle vie différente elle aurait alors eu...


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je ne dirais pas : ne pleure pas, car toutes les larmes ne sont pas un mal.
geneva & rodrik

Il était compliqué pour toi de penser, tout se mélangeait. Tu t’efforças cependant de faire un tri entre tes émotions et ta logique. Tu as réussi à sortir quelques choses intelligentes de ta bouche avec difficulté, mais Geneva était toujours si douce dans sa tristesse. Tant de suppositions, tu voulais te dépêcher de parler de tout cela à ton père. Il est plus sage et tu restais persuadé qu’il aurait une vision bien plus clair des choses que toi. Il ne serait pas aveuglé par cette amitié si particulière que tu entretiens avec la Dame de Lonlac.

Un soupir de soulagement t’échappa quand elle te dit qu’elle était d’accord pour que tu en parles au seigneur d’Ironrath,  mais tu fus intrigué qu’elle souhaite elle-même en parler à Robb Stark. Mais tu comprenais qu’elle veuille s’en charger et jamais tu ne lui enlèverais ce droit. Tu souris alors, pour l’encourager, pour qu’elle imprime toutes cette joie que tu aimerais lui donner. Comme on offre un bijoux, tu veux lui offrir du bonheur, mais il sera difficile à acquérir. Tes yeux dans les siens, le contact de sa main sur ta joue te rappel une jeunesse lointaine. Un temps où vous vous cachiez sous la table des seigneurs pour papoter, un autre ou ton cœur a brûlé plus fort que le feu bleu d’Ironwood. « Je comprends, Geneva, merci de m’avoir tout dit » tu parlais si doucement, d’une voix si roque, qu’on aurait pu la confondre avec les craquements du feu qui brûlait dans la cheminée. « Je vais te laisser te reposer maintenant, d’accord ? » tu délies vos mains lentement, et place tes deux paluches sur les côtés du crâne de ton amie, puis avec l’amour d’un frère, tu poses tes lèvres sur son front si pâle. « Fais moi chercher si tu as besoin de quoi que ce soit » tu la regardes une dernière fois, puis tu vas prendre la porte. Tu allais pouvoir laisser pleine place à ta rage désormais.
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