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Une affaire familiale |Elbert [Flashback]

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Ysilla & Elbert




En fin de compte je n'étais pas rester si longtemps que ça à Port-Réal. Une semaine, sept jours tout pile. Arriver la veille du mariage pour repartir cinq jours après. Moi qui était si contente de voir la capital, cette ville si grande. Avec une histoire riche et incroyable. Je n'ai pas beaucoup profiter de tout cela. J'avais beaucoup apprécier le mariage, bien que le nombres de personnes présentes avaient été impressionnante. A me donner le tournis. Mais cela m'avais sortie de mon château pour voir autre roche et rencontré d'autres personnes. Et c'était le cas, j'avais pus faire de belles rencontres.
J'avais été un peu déçue. J'avais vraiment été naïve sur ce point. Port-Réal était beaucoup trop grande pour moi. J'aimais le calme qu'il y avait à Roche-Aux-Runes. La ville était belle, mais trop oppressante. En tout cas c'était la ville à voir une fois dans sa vie.  Histoire de ne pas mourir bête et inculte. Cela ne m'avais rien apporter – à part la vantardise de dire que j'ai vu la capitale- de concret, en dehors de Lady Harlton et Lord Forrester que j'avais rencontré. Un voyage pas si inutile que ça en fin de compte. Cela dépends quelle notion on donnait à inutile.

Deux semaines de voyages m'attendais pour retourner chez moi. Cette fois-ci je n'avais pas Andar pour me tenir compagnie, lui il était partie bien plutôt. Comme toujours, les Targaryen le mettais hors de lui. Et je pense aussi que la capitale lui convenait pas de trop, on avait ça en commun : un amour pour les endroits calmes et reposant. Le voyage allait être long, très long, toute seule. Au moins j'avais Nocturne avec moi, qui me tenais compagnie. J'aimais bien le regarder chasser, il était si gracieux dans les airs. Parfois j'enviais à ce faucon  cette liberté qu'il avait.
Pourtant à peine arriver chez moi, que j'ai eu l'information qu'Elbert voulais me voir. Sur le coup j'ai un peu paniquer, c'était certes mon cousin, mais avant tout c'était le chef du Val. Notre seigneur. Cela devait être important, et forcément j'ai imaginer le pire. Une fois mes bagages défaits, je me suis changer pour ensuite aller aux Eyriés. Je pouvais y être en fin de journée, ce n'était pas si loin.

Arriver sur les terres des Arryn, je me suis annoncé. En attendant qu'il se libère j'étais aller au jardins. Cela faisais bien longtemps que je n'étais pas venue ici. Enfin pas tellement, c'était au mariage. Cela raviva le souvenir de la mort de mon père.


© Méphi.


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Ce qui est bien quand vous n'êtes pas le Suzerain d'une région mais le futur héritier c'est que tout le poids des décisions ne reposaient pas uniquement sur vos épaules. Cependant Jon lui confiait des tâches propres à un Suzerain. En plus cela lui convenait parfaitement puis que c'était lui qu'on avait approché dans le but d'obtenir une union. Un mariage ! Oui il était bien question de cela. Ce qui faisait le sel des alliances, des couples heureux ou malheureux. Un véritable marché d'opportunité à saisir. Mais qui pouvait bien être la cible de cette union ? Sa propre cousine, Yisilla Royce, fille de feu Yonh le Bronzé et sœur de l'actuel Seigneur de Roche-aux-Runes, Andar. C'était la maison Forrester du Nord qui sollicitait une union avec la maison Royce. Un problème légèrement épineux qu'Elbert développerait avec sa cousine. Pour l'heure, il savait qu'elle était arrivée sous peu et un peu prit par ses tâches journalières, il n'avait pas eut le temps de la recevoir. Cependant, lorsqu'il eut terminé ce qu'il avait à faire, il apprit qu'elle se trouvait dans les jardins. Vêtu de ses plus beaux atours aux couleurs de la maison du Faucon, le Chevalier se mit donc en quête de la jeune Ysilla. Il la trouva vite aux détour d'un arbre et dés que le contact visuel ce fut établi, il la prit dans ses bras pour une étreinte familiale. Il était si rare de la voir aux Eryés. Lorsqu'il relâcha son enlacement, le jeune homme prit la parole sur un ton joyeux.

«Ysilla, cela me fait plaisir de te voir. Tu es radieuse et ravissante. Ton voyage s'est bien passé ? J'espère ne pas t'avoir effrayé en tenant secrète la raison de ta venue aux Eryés ? »

Protecteur envers sa famille, Elbert l'était. C'était naturel pour lui. Il aurait pût se faire assister par sa femme pour cette tâche mais il avait préféré ne pas mettre un élément trop inconnu dans l'équation pour ne pas perturber sa cousine. Le Chevalier savait qu'il y avait de grande chance qu'elle s'inquiète si elle n'avait pas connaissance des raisons de sa convocation dans le fief des Arryn. Il la rassura toute de suite de sa voix la plus douce et sympathique pour qu'elle ne s'inquiète pas.

«Je te rassure, il ne s'agit de rien de grave mais je préférais t'en parler avant d'évoquer cette possibilité avec Andar. Après tout, tu es la principale concernée par cette affaire et j'apprécierai avoir ton avis sur un sujet en particulier.»

Le Faucon de Lumière ne parla pas plus en avant, laissant doucement les informations pénétrer le cerveau avide de culture de sa cousine. Il ne voulait pas l'effrayer et aller en douceur. Un mariage était un fait important dans la vie d'une jeune dame. C'était l’événement qui allait la voir passer de la protection de son frère à celle d'un autre homme à qui elle donnera en théorie un ou plusieurs enfants. Elbert avait bien sûr son propre avis sur cette possible union qui n'était pas forcément positif mais il souhaitait connaître celui d'Ysilla. Se doutait-elle de ce dont il était en train de parler ? De qui il avait reçu une demande ? Il l'ignorait à vrai dire. L'important pour lui était de préserver sa cousine.
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Ysilla & Elbert




Respirant l'air frais et humer le doux parfum des fleurs, mes pas son lent et assurer dans ce jardin. Je ne pouvais pas prétendre le connaître aussi bien que celui de chez moi, mais j'avais des bons souvenirs ici. Les Eyriès avait toujours été un endroit agréable pour moi, à chaque fois que je suis venue c'était un bon séjour.  Bien que cet endroit était étrangement vide sans le jeune robert. Un enfant qui avait de l'énergie. J’eus un soupire en repensant à tout cela. Perdue dans mes esprit, je n'avais ni remarquer ni entendu Elbert arriver. Je fus prise par surprise en le voyant arriver derrière un arbre. Mais comme toute bonne surprise cela fît un grand sourire sur mon visage. Heureuse de le voir, je l'entoure de mes bras et le serre contre moi. C'était si agréable de le retrouver. On était chaleureux et aimant dans notre famille, que cela soit chez les Royce ou les Arryn, sûrement un quelque chose de spécifique aux Valois.

-Moi aussi. Je suis vraiment contente de te voir. Depuis le mariage et ce qui c'est passer. Te voir est une vrai bouffer d'air. Je suis venue le plus vite possible. On m'a dit que tu voulais me parler. Mais sans savoir de quoi il en tournais, j'ai voulu faire le plus rapidement.

L'étreinte terminer. Je pose mon regard sur son visage, cela faisais du bien de le voir. Il semblais heureux et épanoui, au moins son mariage le rendais heureux. Quand je voyais mon entourage heureux cela me rendais heureuse aussi. Je n'avais pas besoin de grand chose pour être contente.

-Comme toujours j'ai imaginer le pire. Je crois que c'est la partie un peu...secrète de la raison qui m'a fais un peu paniqué. Mais apparemment il y aucune raison d'après ce que je voie. Enfin tu ne semble pas paniquer à cette idée toi.

Bien que pourtant quelque chose d'important et qui concernait la famille devait passer par Andar. C'était le chef de famille. Cela devait être quelque chose d'important pour qu'Elbert préfère m'en parler de vive voix, en en personne. Si cela me consternai, il y avait pas beaucoup d'affaires qui le pouvais. Mais je préfère qu'il me le dise lui même, que je me fasse pas des histoires, ou des fausses idées. Bien que je me doutais de quoi il voulais parler.

-Bien sûre. Pas de soucis Elbert, tu me parler de ce que tu veut. Tu sais que si cela concerne notre famille je suis à l'écoute et à faire ce qu'il faut. N'ai crainte.


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Elle avait fait vite pour venir aux Eryés ce n'était pas peu dire. Sa vivacité à répondre à son invitation n'avait sans doute que comme égale sa vivacité d'esprit. Ysilla en fit d'ailleurs preuve en remarquant que lui même n'avait pas l'air inquiété ce qui semblait la rassurer. Une telle perspicacité pourrait ravir n'importe quel époux, à n'en pas douter. Par certain trait de caractère, elle lui rappelait sa propre épouse. L'homme qui au final recevrait le droit de poser le manteau de sa maison sur les épaules de la Royce serait un grand chanceux. Ses paroles révélèrent de la détermination mais afficherait-elle la même attitude une fois la nouvelle formulée à ses jeunes oreilles ? Rien n'était moins sûr. Trèves de compliments, il était temps de rentrer dans le vif du sujet mais pour ce faire, mieux valait commencer par une simple introduction sur son statu et son âge afin de préparer le terrain.

«Cela fait maintenant bien des lunes que tu as fleurie ma chère cousine. Tu es devenue une jeune dame ravissante. Je me souviens encore de l'enfant que tu étais. Cela me semble si lointain. »

Ce fut un regard plein de nostalgie qu'il posa sur Ysilla. Le monde était plus simple lorsque lui même était enfant. Jeux et leçons consistaient en ses tâches principales, loin d'être aussi difficile à assumer que celle qui était la sienne aujourd'hui. Annoncer ce genre de chose à une autre dame aurait été bien plus simple mais comme celle-ci était de son sang, il avait l'impression de lui faire une proposition peu flatteuse pour elle. Le jeune homme ne souhaitait pas la vexer mais il fallait bien que cela arrive.

«J'ai reçu récemment une demande de mariage te concernant. Jon m'a laissé la lourde tâche de te l'annoncer et de l'annoncer à Andar mais je préférais en informer la principale intéressée avant de songer à présenter l'offre au Seigneur de Roche-Aux-Runes.»

Comment allait-elle accueillir la nouvelle lorsqu'elle apprendrait l'identité de la maison qui avait avancé ses pions pour tenter d'obtenir ces épousailles  ? Elbert laissa planer le silence, le temps que la jeune dame puisse se faire à l'idée. Le Faucon de Lumière avait trouvé l'amour dans son mariage mais c'était loin d'être le cas. Avec moins de chance, il aurait pût se retrouver à épouser une dame aussi peu attirante et peu intéressante que ne le fut Lysa Arryn, née Tully.

«Cette demande émane de la maison Forrester, de Lady Elissa Forrester épouse de Lord Gregor. Il s'agit d'une maison du Nord, siégeant à Ironrath, vassale de la maison Glover. C'est une maison de faible importance, loin d'être aussi importante et prestigieuse que celle des Royce de Roche-aux-Runes. J'espère que tu ne te sentiras pas vexée par cette demande, ma chère cousine.»

Le jeune homme posa une main tendre sur l'épaule de sa cousine pour lui signifier qu'il se tenait à ses côtés si elle avait besoin d'exprimer un quelconque sentiment : colère, joie, honte. Le panel de réaction pouvait être large. Le Nord était une région bien différente du Val d'Arryn. Elle avait passé le plus clair de son temps à Roche-aux-Runes et l'opportunité de quitter son foyer pourrait sans aucun doute lui fendre le cœur. Même si la maison demandeuse d'Ysilla était une maison de faible importance, il y avait deux points positifs dans cet offre. Autant énoncé la première mais pas forcément la principale afin de mieux présenter la chose.

«Cette demande t'amènerais à épouser Roddrick Forrester, l'héritier de la maison. Un garçon valeureux et honorable comme on me l'a décrit. Je te rassure, il ne s'agit pas d'un vieil homme que moi. Il doit avoir a peu près le même âge que ton cousin préféré, ici présent.»
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Ysilla & Elbert




Nos deux silhouettes face à face, mes cheveux roux était une couleur qui passait presque inaperçue dans ce jardin. Les fleures commençais à éclore, à s'éveillées. Et parmi ces belles et vivres couleurs, mon oranges était discret. Pas comme dans les couloirs, où le gris de la pierre jurais avec ces cheveux de feu et me rendais très facile à remarqué. D'autant que je devais être la seule rousse parmi les Royce et les Arryn. Mes yeux calme posé sur son visage j'écoute attentivement la voix de mon cousin, et fait attention à chacun de ces mots. Pourtant je ne sais pas si son expression nostalgique était une bonne ou une mauvaise chose. Étrangement je craignais plus ses réactions, que ce qu'il voulais me dire. Comme si Elbert semblais étrange, par rapport à d'habitude. Il devait être bien plus inquiet que moi.
Cela fît tilt dans ma tête quand il eu finis sa première phrase. On parlais bien de moi, de mon évolution. Et son regard nostalgique en disais long. Il était donc sujet de me fiancé. Mais qui avait décider de faire la démarche, Jon Arryn ou Andar ? J'aurais aimer être mise au courant que ma famille décidais de me mettre sur le marché du mariage que je sache à quoi m'attendre. Je savais que cela était forcément pour une alliance entre deux territoire.  Bien. De toute façon je n'étais pas naïve, j'ai bien conscience depuis longtemps de ce qu'aller être mon mariage. Mais cela n’empêchais pas d'avoir peur.

-Tu me flatte cousin,dis-je avec un petit sourire, je me doutais bien que tu allais aborder ce sujet. Il faut bien y passer à un moment ou un autre dans la vie. Surtout en tant que femme.

Ainsi c'était une maison extérieure qui me demandais. Oui là c'était différent. Il fallait que cela soit avantageux pour notre famille pour que cela soit acceptés. Je m'opposerais jamais à la décision d'Andar. Je me soumettrais, comme il se doit. Forrester ? Comme celui que j'avais rencontré à Port-Réal ? Une maison du Nord ? Cette lady Elissa devait alors être apparenté au Roddrik que j'avais rencontré.

-Je ne suis point vexée ne t'en inquiète pas. Au contraire c'est flatteur qu'une famille plus « faible » s’intéresse à nous. Cela prouve notre bonne position.

Puis j'ai eu comme une gifle en plein visage. J'avais compris. C'était la mère du Lord que j'avais rencontré. Ainsi cet homme rencontré par hasard, aller être mon fiancé ? Mon futur époux ? Le destin faisais bien les choses parfois. Mais cela réveillait mes craintes les plus enfouie.

-Je sais qui c'est Elbert. Je l'ai rencontre le lendemain du mariage princier. Un homme charmant, et qui semble avoir des qualités que j'apprécie. Et bel homme par chance. Mais le Nord....

Je déglutie. Je n'avais rien contre les Nordique, mais leur territoire était tellement différents. Entre les sauvageons et les fer-nés cela n’apaisait pas ma nature inquiète. Qui plus est moi qui est du genre frileuse, j'allais souffrir là bas.


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Elbert loua les Sept d'avoir doté sa cousine d'un esprit de déduction aussi poussé. En un sens, cette vivacité intellectuelle lui facilitait le travail . Si elle s'y était préparée, le vin vinaigré serait plus facile à avaler. Il fut néanmoins surpris qu'elle considère aussi bien une maison mineure pour un mariage. C'était plutôt paradoxal même. Cela prouvait certes la bonne position mais cela prouvait également un autre facteur : si une maison mineure osait faire pareil demande c'est qu'il pensait aussi qu'elle était en passe de se réaliser. Par conséquent, on pouvait donc considérer qu'il voyait la maison Royce dans une certaine position de faiblesse. Peu importe comment on regardait le problème, Elbert trouvait cette demande légèrement déplacée mais si Jon la voyait d'un bon œil, il ne pourrait pas lutter. Son avis changerait peut-être après avoir rencontré la possible future belle-famille d'Ysilla mais il était bien trop tôt pour se faire une idée. A la grande surprise du Faucon de Lumière, son prétendant semblait l'avoir déjà rencontré. Un homme qui avait des qualités qu'elle appréciait et bel homme. Finalement c'était celle qui devait être la plus inquiète qui ne l'aimait pas. Les nordiens essayaient-ils de jouer sur les deux tableau en ayant tenté une approche sur deux fronts ? Fort probable mais les nordiens avaient la réputation d'être des hommes d'honneur si bien que cette rencontre pouvait être fortuite voir même la raison de cette demande. Tout cela était plaisant en un sens même si le jeune homme gardait quelques appréhensions. Ysilla quant à elle semblait en posséder contre le Nord.

«Et bien si vous vous êtes déjà rencontrés, nous gagnerons certainement du temps en cas de réponse favorable d'Andar. Que possède donc ce jeune homme comme qualité qui t'intéresse tant que cela ma chère cousine ? Rien d’indiscret bien entendu. Je veux simplement connaître le genre d'homme qui deviendra ton Seigneur et maître. Le Nord est une région hostile et froide. Je me suis quelque peu renseigner sur leur positions géographiques. Mestre Colemon m'a quelque peu aidé dans mes recherches. Il semble qu'Ironrath, siège de la maison Forrester, se trouve en bordure de forêt. Malgré le froid, ce doit être un cadre de vie assez paisible bien que la transition du confort de Roche-aux-Runes soit sans aucun doute difficile. »

Imaginer Yisilla vivre dans le Nord, loin de sa famille semblait être le meilleur moyen de lui causer du tort. Couplé ceci au fait qu'elle épouse un noble d'une maison mineure et il était facile de comprendre pour le commun des mortels que le Faucon ne voit pas cette union d'un bon œil. Le temps était sans doute venu pour Elbert de parler de la partie la plus intéressante dans l'affaire qui réjouirait probablement Andar et dont il pourrait profité lui, ainsi que sans doute les Eryés au fil du temps. Les mariages généraient toujours les mêmes enjeux : alliance, or et pouvoirs. La dot serait payée par la maison Royce mais Yisilla était d'un rang nettement supérieur à ce Rodrick Forrester. C'est là que le bois rentrait en jeu. Les Forrester produisaient les meilleurs boucliers du Nord avec des matériaux et un savoir bien gardé. On apprenait beaucoup d'informations en se renseignant sur telle ou telle maison.

«La maison Forrester fabrique depuis des temps éloignés les meilleurs boucliers que l'on puisse trouver dans le Nord avec un bois qui leur est propre et un savoir faire bien gardé. Si nous négocions habilement, nous pourrions obtenir un contrat par alliance et fournir la maison Royce de ce genre d'équipement, peut-être même les Eryés. Tu t'en doutes sûrement, mais je ne troquerais jamais ma douce cousine contre ce genre de gains pour des conditions de vie si peu confortables mais si ta décision tend vers l'acceptation de cet époux et qu'Andar accepte de conclure des fiançailles, il faudra songer à cet éventualité !»
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Ysilla & Elbert




J'avais réellement rien de personnel contre le Nord, en encore moins contre ces habitants. J'ai toujours pensé qu'il était plus endurant que les autres habitants de Westeros. Supportant des hiver plus que rude, des sauvageons barbare et des stéréotypes que tout le monde avait sur eux. Mais je connaissais rien de cette contrée, j'en savais que ce les livres nous apprends. J'allais être seule, totalement seule. Dans une région qui pour moi était sauvage. Je déglutie. J'ai toujours sût qu'en tant que fille mon but était de servir une union avec une autre famille. Mais pourquoi la région la plus froide !? Pile celle qui ne m'étais pas adapté avec les Îles -de -Fer. De plus j'étais frileuse, très frileuse. J'allais réellement souffrir là bas. J’eus un soupire.

-Je ne dirais pas que je m’intéresse grandement à Lord Forrester. Disons juste,qu'au moins il est de bonne compagnie. Raisonnable, charmant, et que d'apparence il y a bien pire. Pourtant il y ale fait que la veille de notre rencontre. Il à passer la nuit avec une femme. Dois-je vraiment me fier à un homme qui peut aller voir d'autre femme ?  Ce n'est pas le confort qui m'inquiète. La mer va me manquer forcément. Mais je suis frileuse, Elbert. Une vrai cul-gelée, la fille la plus frileuse de tout le Val. Et je vais vivre au Nord ! Vous vous rendez pas compte à quel point je vais souffrir.



J'étais totalement mitigé. Il y avait bien pire comme époux, il fallait être réaliste, il y avait des hommes peut recommandable à Westeros. Mais je ne voulais pas servir de bouche-trou, de la femme qui est cocu tout les trois-quatre matins. Et encore une fois, cette région me faisais trop peur. Je commençais à maudire les dieux d'avoir donner qu'une seule fille au Royce.  
Sentant les larmes me venir, je me blotti contre mon cousin et passe mes bras autour de lui. Je prends une grande inspiration avant de continuer.

-Je vais me retrouver seule, Elbert. Totalement isolée, comme si rejetée de ma famille. Andar ne se rend pas compte à quel point j'ai souffert de perdre chaque membre de ma famille. C'est tout ce que j'ai, la seule chose qui me permet de vivre. Sans cela j'ai plus rien. Qu'est-ce que je vais devenir dans le nord ?  Mais si ces boucliers sont indispensables pour le Val......

Ne voulant pas finir ma phrase, je resserrais mon étreinte.



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Dans les propos d'Ysilla, une chose gênait Elbert. Le jeune homme avait déjà consommé les charmes des dames avant son mariage. Oh bien sûr, cela ne le gênait pas outre mesure et il n'était pas prêt à le condamner pour si peu. Après tout, lui aussi avant d'épouser sa dame de cœur, il avait connu plusieurs femmes. Ce fait en lui même n'était pas dérangeant mais ce n'était pas une raison pour soit s'en vanter ou soit confier les choses à une dame, qui plus est une dame que vous risquiez d'épouser. S'en vanter pouvait vous faire passer pour un homme viril mais crachait sur votre honneur. L'avouer montrait peut-être que vous aviez de l'honneur mais que vous manifestez une certaine faiblesse à garder un secret. L'un dans l'autre ce comportement était dérangeant et le jeune homme espérait un bien meilleur époux pour sa douce cousine. Ce mystère demandait des éclaircissements. Tout comme il fallait rassurer Ysilla sur la non obligation d'aller se perdre à vivre dans le Nord.

«T'as t-il avoué ses coucheries en s'en ventant ou en s'en confiant comme à une amie ? Rien en t'obliges à aller épouser cet homme et à vivre dans le Nord. Rien que dans le Val, je reste convaincu que nous pourrions te trouver un meilleur parti. Dans d'autres régions également. Des régions bien plus chaudes et moins austères que le Nord. Tu mérites sans aucun doute mieux qu'un Forrester, ma chère cousine.»

Ysilla chercha le réconfort contre son cousin et celui-ci l'enlaça de façon protectrice. La famille était une chose sacrée par les Sept. Que ceux qui y touchent finissent par s'en mordre les doigts. La pauvre petiote avait déjà perdu son père il y a peu, devait-elle en plus perdre sa maison pour un vulgaire fort au milieu des bois dans une région aussi froide et accueillante que l'entrejambe d'une Septa rabougrie et aigrie par le poids des années et celui des remords des occasions perdues de vivre un peu de bonheur en dehors de la religion ? Pauvre petite dame. Croyait-elle qu'une alliance avec les Forrester était aussi indispensable qu'il en vaille la peine de l'envoyer se perdre à l'autre bout de Westeros ?

«Les boucliers sont une opportunités intéressantes Ysilla mais pas indispensable. Le bonheur des êtres qui me sont chers est plus important que quelque morceaux de bois issus d'une famille mineur. Si tu ne désires pas épouser cet homme, nous oublierons cette idée et veillerons à te trouver un parti de meilleur renommée, honorable et qui pourra prendre soin de toi dans un cadre de vie plus que décent.»

Le Faucon était convaincu qu'il suffirait simplement de se baisser pour trouver un bon parti à Ysilla. Dans le Val, dans les Terres de la Couronne ou encore le Conflans si elle ne souhaitait pas trop s'éloigner de Roche-Aux-Runes. Dans le Bief, voir même Dorne si elle souhaitait vraiment une météo plus propice à la chaleur. Un large panel de choix s'offrait à elle. Dans chacune de ces régions, il existait des maisons assez honorables pour se lier aux Arryn et devenir des alliés fidèles.

«Il est temps que tu te maries mais pas à n'importe qui Ysilla. En toi coule le sang des Royce ! Une vénérable lignée. Beaucoup de membres de notre familles ont disparus récemment. C'est maintenant à Andar et toi de renforcer à nouveau cette famille en lui donnant de nouveaux membres ! Ainsi vous honorerez leur mémoire ou leur départ ! »
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Ysilla & Elbert




Elbert était un homme qui était assez ouvert, malgré ce qu'on pouvait pensé il n'avait pas tant de préjugés que ça sur les autres régions ou autres familles. La plus part du temps il se faisait un avis par lui même. Il n'était pas du genre à condamné facilement quelqu'un. C'est sûrement pour cela, que parfois j'arrivais à mieux me confier à mon cousin qu'a mes propres frères, surtout Andar. Cela pouvait paraître stupide, mais j'ai toujours eu cette crainte que décevoir mes aînés. Andar était le chef de famille, et je ne voulais pas que sa vision de moi ce dégrade. Je pouvais ainsi parler ouvertement avec Elbert des diverse sujets qui tournaient autour de ce projet de fiançailles.

Retrouvant mon calme et les émotions passé, je finis par me décoller de mon cousin. Je ne voulais pas non plus le froisser en étant trop affective ou envahissante.

-Je l'ai appris de la bouche de la femme. Qui n'avait aucune raison de mentir et qui croyais moi en était très fière.  Cela n'a pas été la rencontre la plus agréable, même voir la pire. Je crois que j'ai suffisamment vu de Fer-Nés pour le reste de ma vie.

Oui ce n'était pas l'une de mes meilleures rencontres. Cela allait me rester en mémoire à vie. Je ne veut plus voir aucun Fer-Nés, le mots barbare était bien trop doux et gentil pour eux. Un véritable euphémisme. J'avais bien trop peur pour être prête à partir au Nord ainsi. Sûrement trop réaliste, il ne fallait pas ce faire des idées sur la dure réalité de la vie à Westeros. Tant que ce n'était pas dans le Nord et aux Iles-De-Fer, Elbert pouvait m'envoyer où il voulait, là où je serais utile à la famille.

-J'irais là où tu voudras, où je serais utile à ma famille. Même à Dornes qui est loin et isoler pour le Val, mais si on pouvait éviter le Nord et les Iles-De-Fers, je serait moins angoissée. Je ne veut vraiment pas poser de problème Elbert. Mais je me sens vraiment pas prête à aller là bas.  Cela me fait réellement peur. Pas la peur de partir, mais la peur de ce qu'il y a là bas. Je suis d'accord avec toi, d'honorer ma famille. C'est un peu le seul et unique but d'une fille dans une famille. Si je peux le faire avec une alliance plus importante. Je le ferais.


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La Fer-née devait être une sacrée luronne pour oser annoncer cela devant une dame. Les Fer-née était loin d'être les gens les plus polis et les plus maniérés du Royaume. Cela n'était pas si étonnant que cela au final mais si cet homme s'abaissait à lutiner des femmes des îles, il ne devait sans doute pas être très recommandable pour s'acoquiner avec pareil engeance. Sa cousine méritait certainement mieux que cela. Que ce soit pour une alliance ou des boucliers, Elbert ne pouvait décemment pas la laisser partir se geler le derrière avec un mari susceptible de la tromper pour la première paysanne venue. Il en allait de l'honneur de sa maison mais aussi de sa famille. Le jeune homme se voulut alors rassurant dans ses propos.

«Il vaut mieux que tu ne sois pas mariée à un homme de cet acabit. Tu es une femme intelligente qui apporteras sans doute beaucoup à son époux et je ne puis tolérer de te voir partir pour pareille offre.»

Heureusement pour lui, Ysilla fit preuve de clairvoyance. Elle n'avait pas envie d'aller dans le Nord ce qui était en un sens positif car Elbert ne voulait pas la voir partir se marier avec cette maison. Si elle devait un jours se résoudre à se marier dans le Nord, le Faucon préférait de loin qu'elle se trouve un époux Stark et rien d'autres. Leurs deux maisons seraient alors unies et ce serait même une possibilité envisageable si Eddard Stark disposait d'un autre fils en âge de se marier mais ce n'était malheureusement pas le cas. Au final de cette discussion, le Arryn était convaincu que le destin de la Royce ne serait pas de finir dans la couche d'un homme de cette région si froide et austère. Quant aux Fer-nés ... il ne fallait pas plaisanter. Aucun homme du Val ne serait assez fou pour offrir une femme de leur maison à l'un de ces sauvages qui se mariait entre eux presque exclusivement.

«Par les Sept Ysilla. Pense tu vraiment que je laisserai ma cousine épouser l'un de ces horribles pillards ? Les Autres déferleront sur le Val avant que cela n'arrive, ma chère cousine. Nous te trouverons bien vite un époux qui te siéra, j'en suis convaincu. Une maison assez prestigieuse et noble qui conviendra à ton rang et t'honoreras comme il se doit. Ce Nordien n'aura qu'à se trouver une pouliche de bas étage comme il semble les apprécier ha ha ha. Je suis heureux d'avoir pût avoir cette discussion avec toi. Je suis au moins fixé sur ma décision à présent et j'agirai l'esprit tranquille. Si tu désire retourner à tes activités, Ysilla, je te laisse vaquer à tes occupations. N'aie aucune crainte, je ferai tout pour ce que mariage n'ait pas lieu.»

Une bonne chose de faite dans tout les cas. Ysilla ne partageait peut-être pas le même avis que lui sur la question mes leur conclusions restaient les mêmes. C'était une lourde tâche que de choisir un époux pour une femme. Andar devait sans doute s'y atteler de son propre côté. Elbert était curieux de voir vers quelle maison se tournerait son cousin mais il était convaincu que ce serait une maison d'importance suffisante pour conclure une alliance digne de ce nom. Les Royce demeurait l'une des plus anciennes et honorable maison du Val d'Arryn. Le Val était cela dit une très bonne piste à exploiter même si l'alliance serait sans doute moins intéressante.
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