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Once the thread of fate is tangled, it cannot be undone (Rhaenys)

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Robar Royce
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Once the thread of fate is tangled,
it cannot be undone

Robar Royce & @Rhaenys Targaryen

Robar n'avait pu cesser de ressasser sa conversation de la veille avec le Roi. La manière dont Rhaegar Targaryen s'était adressé à lui, révélant l'homme sous la couronne l'avait profondément troublé et c'était dans ce moment de faiblesse, alors même qu'il s'était livré lui même sur le désarroi qui l'avait mené à quitter précipitamment Port-Réal, qu'il avait finit par donner sa parole. Il avait promit d'aller voir son épouse pour tenter un ultime dialogue, une dernière conversation avant de prendre une décision définitive. Revenir auprès d'elle ou acter une séparation officielle, ils vivaient dans un entre deux difficile à déterminer mais encore plus compliquée à maintenir. Son retour brutal dans le Val en avait surpris plus d'un, surtout suite à la nouvelle de la fausse couche de la princesse qu'il avait laissé derrière lui à Port-Réal. Bien qu'il n'ai entendu aucun reproche à son égard, il savait que cette situation posait question et que certain, admirant le dragon ensoleillé, avait du percevoir son départ comme une preuve de lâcheté. Abandonner une mère venant de perdre son enfant était une chose horrible, mais plus que cette tâche sur son nom, la vérité qu'il était l'un des rares à connaitre entachait l'image qu'il avait de Rhaenys. Que les dieux, anciens et nouveaux, étaient cruels de la lui ramener dans le Val dans de pareilles circonstances. Si devant les Sept et les hommes, ils demeureraient à jamais unis l'un à l'autre, cette rencontre permettrait de tourner une page définitive sur ce qui les opposait. Dans un sens comme dans l'autre: s'il était une chose que Robar avait apprit de sa convocation de la veille, c'était bien à ne s'attendre à rien.

La nuit était tombée sur les Portes de la Lune. Le diner était passé et le blond avait passé un instant avec son frère, discutant face aux montagnes du Val plongée dans l'obscurité, à peine illuminées par l'astre nocturne. De l'autre côté de la pièce, Alys et les enfants étaient plongés dans des discussion bien moins sérieuses autour d'histoire racontées par la dame de Roches-aux-Runes sur l'Âge des Héros. Lucas et Edmée demeuraient assis sur un tapis moelleux, buvant les paroles de leur mère tandis que le petit Angus était bercé par cette dernière. En regardant son plus jeune neveu, Robar ne pouvait cesser de penser à Maddy. Il ne s'attendait pas à la voir ici, auprès des Royce, alors même qu'elle avait disparue tant de temps de sa vie, mais il n'avait pu l'attraper pour échanger quelques mots avec elle. Elle semblait l'éviter comme la peste et il n'avait pu tirer un mot des siens sur ce comportement étrange. Mais il ne pouvait penser à la rousse. Pas à ce moment précis. Il se promettait d'avoir, avec elle aussi, la conversation tant attendue et Andar parut soulagé de ne pas être davantage questionné à ce sujet. Bien que lui ayant renouvelée son soutien inconditionnel, il ne semblait pas voir la demande du Roi comme quelque chose d'aberrant et approuvait même l'idée d'une conversation entre les époux, maintenant que toute la colère et l'émotivité du drame était retombés. Robar, lui, doutait encore. Il craignait d'être gagné par une nouvelle vague de rage, d'avoir paroles ou gestes malheureux qui n'auraient nullement arrangés sa situation. Mais Andar, tout comme Rhaegar, avait raison et c'est le coeur lourd que Robar quitta les modestes appartements qu'il partageait avec les siens pour retourner vers ceux préparés pour la famille royale.

Sans un regard pour la garde rapprochée du Roi, il s'éloigna vers ceux de la princesse, se moquant bien de ce qu'on pourrait dire le lendemain. Lui qui n'avait eu un regard pour sa femme lors du banquet se retrouvait maintenant devant sa porte. Depuis combien de temps déjà ? Si l'on ôtait la fête de l'avant-veille, depuis son départ. Des lunes qui parraissaient des années, mais aussi des secondes. Il frappa à la porte, attendant quelques secondes avant que cette dernière ne s'ouvre sur une servante de Rhaenys. Comment s'appelait-elle celle là ? Etait-elle là avant ? Il ne parvenait à s'en souvenir. « Ser Robar Royce pour le princesse Rhaenys.  » annonça-t-il d'une voix neutre, presque las tandis que la servante ouvrait davantage la porte pour l'inviter à entrer. Quittant le couloir, le regard azur du chevalier s'aventura sur la décoration, la richesse du lieux, quelques minutes avant de reporter son attention sur la servante qui, visiblement, semblait attendre la raison de sa venue. Il soupira, passa une main dans ses cheveux blonds, fermant les yeux quelques instants. « Dites à son Altesse que son époux désire la voir.  » La jeune fille hocha la tête et s'éclipsa avec une révérence pressée. Commença alors l'attente. Il la savait brève: qu'elle soit dans ses appartements ou auprès de son père, on aurait vite fait d'aller la chercher.

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► Porte de la Lune | 302, lune 8, semaine 3
Once the thread of fate is tangled, it cannot be undone
Robar Royce & Rhaenys Targaryen
La journée était terminée, et Rhaenys avait pu retrouver la quiétude de ses appartements valois. Le climat du Val n’avait pas vraiment changé, austère, froid, humide et ravagé par des vents qui agaçaient la princesse. Mais à l’abris des murs, auprès de la cheminée, les soucis s’envolaient en parti et elle pouvait commencer à se détendre. Hura venait généralement se lover, réclamant un peu d’attention. Enfermée jour et nuit pour protéger le secret de son inexistence, la dragonne s’ennuyait ferme entre quatre murs. Alors le soir, quand la nuit tombait et quand Rhaenys était libéré de ses devoirs de princesse royale, elle devenait la femme qu’elle voulait être.

Elle avait congédié ses dames, leur accordant leur soirée, restant ainsi seule avec sa dragonne et sa loyale Gella. Sa servante lui avait retiré les bijoux et les tissus luxueux qui recouvraient son corps durant la journée, lui permettant de se glisser dans une chemise de nuit douce et se drapant d’une robe de chambre bleue. Elle s’assit en tailleur auprès du feu et aussitôt la dragonne vint se poser à ses pieds, posant sa tête dans le creux de ses jambes. Rhaenys caressa les écailles grises de la créature, tandis que Gella s’afférait avec ses cheveux sombres afin de les défaire et les brosser. Mais ce moment de calme fut rompu.

Une servante s’occupant du reste de l’appartement toqua à la porte de la chambre. Gella alla donc entrouvrir la porte.
« L’époux de la princesse désire la voir…
- Quoi ?! s’exclama vivement Rhaenys surprise ce qui fit sursauter la dragonne enrouler à ses pieds
- Euh…ser Robar votre Altesse…
- Merci je connais encore l’identité de l’homme que j’ai épousé. J’arrive. »

Elle fit un signe à Gella de fermer la porte afin que l’autre servante ne puisse pas voir Hura. L’anxiété venait de naître dans le cœur de la princesse. Ils ne s’étaient pas revus depuis l’épisode du septuaire et cette entrevue n’annonçait rien de bon. Rhaenys dut réajuster sa robe de chambre et se leva, faisant attention à ne pas brusquer la dragonne. Mais cette dernière ne sembla guère de s’en soucier et lui tourna le dos, comme vexée par ce manque d’attention. Soupirant, Rhaenys du prendre son courage à deux mains pour aller affronter son époux.  Elle eut le droit à un regard encourageant de Gella avant d’ouvrir la porte pour rejoindre Robar, tandis que Gella refermait derrière elle afin de continuer de protéger l’existence de Hura au reste du monde.

L’autre servante qui avait ouvert à Ser Robar la mena jusqu’à lui et cette idiote resta planter à côté d’eux. Rhaenys dut lui lancer un regard insistant :
« Laissez-nous. »

Revenant soudainement à la réalité, la pauvre femme fit une révérence gênée avant de disparaître laissant les deux époux face à face. Le visage du dragon ensoleillé tentait de se montrer impassible mais ses yeux sombres reflétaient son malaise. Elle avait redouté ce moment lors de ces dernières lunes et elle avait presque été soulagé de ne pas l’avoir croisé lors du banquet donné en l’honneur de son père.
« Vous désiriez me voir ? »

La conversation était lancée, probablement que cette dernière serait à l’image de leur mariage, catastrophique, explosive. Elle ignorait ce que l’avenir pouvait bien leur réserver…


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Robar Royce & @Rhaenys Targaryen

Il ignorait à quoi s'attendre lorsqu'elle franchirait la porte: la voir au banquet avait éveillé la colère endormie par son séjour à Froideseaux. Mais les mots du roi l'avait touché bien plus qu'il ne l'aurait voulu: Robar ne voulait pas être accusé de ne faire d'effort, de se cacher derrière la myriade d'émotion dont elle était responsable, de rester dans l'ombre de son aura princière pour le restant de ses jours. Le Val était son domaine, son terrain de jeu depuis sa naissance: si à Port-Réal, il sentait l'impérieuse sensation de devoir s'effacer au profit de Rhaenys, il ne la laisserait pas faire sa loi ici. Il ne serait pas la victime de ses caprices. Mais il ne voulait pas qu'elle soit celle de sa colère pour autant. Passer pour une mauviette n'était pas envisageable, mais donner l'image d'un rustre laissé à ses pulsions primaires ne l'était pas davantage. La tension montait en lui alors que les pas de la servante, suivi par ceux qu'il imaginait être ceux de son épouse, lui provenait depuis l'autre côté de la porte. Chaque pas faisaient échos à l'un de ses battements de coeur, forçant à tout rompre contre les os de sa poitrine. Comment pouvait-il se sentir aussi anxieux d'une telle rencontre ? Quel pouvoir cette maudite dragonne avait-elle encore sur lui ? Fermant les yeux, il se pinça l'arrête du nez en soupirant, expirant cette impression de suffocation qui l'envahissait. Robar le Rouge, le chevalier du Val, terrassé par la simple présence de son épouse ... Cela lui vaudrait bien des moqueries après sa cuisante défaite à la joute de Lestival. Finalement, elle passa la porte. Diaboliquement magnifique dans sa robe de chambre, dépourvue de ses attributs royaux et de ses coiffures compliquées, presque innocente dans sa simplicité mais ô combien cette apparence pouvait-elle être trompeuse. Il n'y eut aucun mot. Pas plus qu'au banquet ils ne se saluèrent d'un sourire ou d'un signe de tête, simplement un échange de regards d'une impassible froideur, bien qu'empreinte de vague d'il ne savait quoi. Son horripilante voix finit par franchir ses lèvres, brisant le silence lourd qui s'était installé dans la pièce mais il ne sut s'il devait s'en agacer -l'entendre lui rappelait le désastre de leur vie conjugale - ou l'en remercier pour avoir fait fuir la servante qui les scrutait de son oeil curieux. Après tout, ils étaient mariés, elle n'avait pas besoin d'un chaperon. Qu'aurait-il pu se passer ?  « En effet.  » confirma-t-il à la question, pourtant rhétorique, de la jeune femme. Ils y étaient. Leur première confrontation depuis les évènements qui l'avaient poussé à la quitter, et il ne savait quoi dire. Miraculeusement pitoyable. Il avait imaginé ce moment tant de fois dans son esprit. Tant de fois sur le chemin de ces appartements, mettant de côté les scénarios où il l'étranglait: il n'était pas certain que Rhaegar Targaryen se montre aussi sympathique envers lui s'il attentait à la vie de sa fille adorée. « Une visite dans le Val est assez ... Exceptionnelle pour que je ne désire être le sujet de ragot de se demandant pourquoi mon épouse et moi même sommes installés à des ailes opposés sans jamais nous voir.  » Sa voix était glaciale, quelque peu rauque en raison du malaise qu'il ressentait à lui faire face. Et les mots, eux, étaient particulièrement risible. Certes, leurs réputations pâtiraient de cet évènement où, mariés, ils n'avaient eut un moment l'un pour l'autre: on se posait déjà suffisamment de question sur leur couple si étrange, pas besoin d'en rajouter. Il n'y avait pas que cela. Mais que dire ? Qu'il était venu suite à une promesse faite à son père ? Il avait sa fierté !

Toutefois, il y avait une certaine maladresse dans ses paroles, une gêne perceptible, présente car il avait la sensation de faire face à une inconnue et non pas à celle qu'il avait épousé. Qui était-elle en définitive ? Qui était celle qui lui faisait face ? La princesse au caractère agaçant mais avec un minimum de raison et un sens du devoir ou la folle qui avait mit un terme à la vie de leur enfant de la même manière qu'elle avait étouffé leur mariage ? Il toussota, se raclant la gorge avant de reprendre. « Vous ... Semblez aller bien.  » lui dit-il, constatant qu'elle n'avait plus rien de la jeune femme malade du début d'année. De toute évidence, le départ de son époux ne la chamboulait pas plus que la perte de son enfant. Une vague de colère revint, en même temps que les paroles du Roi cherchant à l'apaiser. Etait-ce le pardon paternel qui était parvenu à la remettre sur pied ? Un excès de Foi ? Un remède miracle du nouveau Grand Mestre ? Quoi qu'elle ait prit, il en désirait à son tour: bien qu'il n'en dise rien, la douleur était toujours présente, celle de la trahison, des espoirs déçus. Un effort. Se répétait-il en boucle. Il avait promit au roi de faire un effort avec elle. Qu'elle le mérite ou non, son honneur de chevalier du Val était en jeu. Il eut un soupire. A nouveau. Quittant son masque de neutralité, son visage afficha toute la fatigue et la lassitude qu'il ressentait depuis le banquet, le vieillissant de quelques années. « De la même manière que votre père désirait me voir ... Je crois que nous devons parler, Rhaenys.  » annonça-t-il sans préambule. Rien ne pourrait aller plus mal qu'en ce moment, rien ne pourrait être pire que sa confession dans le septuaire et il pensait mériter un minimum d'honnêteté de sa part. De l'honnêteté, mais aussi des explications. Rhaegar n'avait pas voulu lui en donner et Robar jugeait que c'était à Rhaenys de les lui fournir: son choix, son geste, sa responsabilité. Il avait perdu un enfant, une épouse, un bout de lui même lors de ce jour sombre. Il fallait maintenant qu'il sache pourquoi. Pourquoi avait-elle fait ça ?

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Robar Royce & Rhaenys Targaryen
Les premiers mots de son époux étaient presque risibles pour Rhaenys. Il se souciait des ragots…pourtant il y en avait eu un paquet avec son départ précipiter de la capitale, il y en avait eu suite au banquet où les deux s’étaient soigneusement évités...C’était d’une hypocrisie sans nom de se soucier des ragots sur le fait de loger dans des ailes différentes. La voix du chevalier était froide et celle de Rhaenys se montrait brûlante comme le feu qui coulait dans ses veines. Fille du dragon et du soleil…Elle s’enflammerait à coup mais pour le moment elle cherchait à contenir cette fougue explosive, elle tentait de contrôler son caractère de feu. Mais il était compliqué de rester d’un calme froid face à celui qu’on lui avait imposé d’épouser. Tout n’était qu’ironie. Tout n’était que façade, sauvant les apparences.
« Oh…vous êtes soucieux des ragots désormais… Est-ce une chose nouvelle car il ne me semble pas que les ragots suite à votre départ précipité de la capitale vous ai touché…il me semble pas que les ragots du banquet de l’autre soir vous est marqué plus que cela vu que nous nous sommes soigneusement évité toute la soirée…Mais vous savez… les couples princiers et royaux font souvent chambre à part…Où est la Reine et l’héritier ? Avez-vous entendu des ragots à ce sujet alors qu’ils auraient tout deux leur place dans le Val en notre compagnie ? Alors je pense qu’il est inutile de me servir une excuse hypocrite sur la raison de votre venu. Nous sommes soumis aux ragots et aux rumeurs depuis le jour de notre mariage… Et si vous vous en apercevez que maintenant…alors bienvenue dans le quotidien de la famille royale ser Robar… »

Si Rhaenys avait réussi à maîtriser son ton et sa voix, il était aisé de sentir son désir de s’enflammer et de laisser ses sentiments et ses émotions exploser dans la pièce. Elle tentait de contenir le tout, ils avaient à peine commencer à discuter…craquer maintenant n’était pas une bonne idée, elle le savait pertinemment.
« Mon corps a récupéré oui, merci de vous en préoccuper. »

Le reste… Tout était encore si fragile. Son voyage dans le Conflans lui avait fait du bien. Les eaux bénis du lac Jonquil avait probablement joué un grand rôle dans le processus. Mais elle n’était pas guérie, la culpabilité la rongeait toujours au plus profond d’elle. Si les larmes s’étaient taries, si le visage souriant était revenu ce n’était que la façade reconstruite devant un champ de ruine. Elle s’occupait de son chemin vers la rédemption mais elle ne cherchait pas à se faire pardonner ou à se pardonner à elle-même. Alors préciser que son corps allait bien permettait indirectement de rappeler à son chevalier d’époux que les apparences étaient trompeuses.

Une question se posa alors dans l’esprit de Rhaenys. Robar venait-il de son propre chef ou alors son père l’avait encouragé à venir lui parler, pensant qu’il était encore possible de sauver ce mariage de la catastrophe ? Le roi connaissait les véritables raisons, était-ce cela qui l’avait poussé à encourager le valois à venir jusqu’à elle ? Pensait-il qu’elle lui ferait les mêmes confidences dans l’espoir qu’il pourrait comprendre ? Son père avait dû abuser du vin lors de sa conversation…Car le dragon ensoleillé ne voyait pas comment le Royce pourrait comprendre ses motivations. La prendre pour une folle oui… la croire et comprendre…elle en doutait.
« Mieux vaut tard que jamais…est-ce mon père qui vous a poussé à venir ? Il pense que notre mariage peut encore être sauvé ? Qu’il est possible de recoller les morceaux ? »

Un tentative désespéré et Robar avait accéder à la requête du Roi ? Avait-il l’espoir de réparer ce qui avait été casser ? Elle en doutait. Plutôt prouver à Rhaegar que c’était perdu d’avance. Ils étaient incompatible, ils le savaient tous les deux.
« Je vous écoute » soupira Rhaenys.

Ils n’avaient pas vraiment pas le choix.

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Robar Royce & @Rhaenys Targaryen

Il aurait du s'y attendre. A peine avait-il dit un mot qu'elle n'avait pu s'empêcher de déverser son venin: merveilleuse image pour une princesse à moitié dornienne. Toutes griffe dehors, elle lui reprochait de ne s'intéresser à tout ce ci que maintenant, éveillant en lui l'envie de lui rappeler qu'elle avait été celle qui l'avait poussé à quitter la capitale. Combien de temps aurait-il du rester pendant qu'elle se moquait de lui ? Combien de temps à être humilié par ses mots acides et ses actes déraisonnés ? Rhaegar Targaryen lui même reconnaissait lui avoir passé trop de choses, abordant le fait de se plier à son devoir autant qu'à son rang. En ce qui concernait le devoir ... Il n'avait rien eut à dire dans les premiers temps mais pour ce qui était du rang ... Elle avait beau être admirée par tout un tas de demoiselles à travers Westeros et être de sang royal, elle n'en restait pas moins sa femme. Et si jusque là il s'était laissé aller à la mauvaise humeur qu'elle lui inspirait, pestant contre ce mariage ridicule, se moquant bien de ce qu'elle pouvait faire ou dire, il avait ses limites. Il était jeune lorsque sa mère avait rejoint les dieux, et c'était à travers le mariage d'Andar qu'il avait majoritairement prit exemple. Mais si Rhaenys Targaryen n'était pas capable de se satisfaire de ce qu'il lui offrait, il pourrait très ben durcir le ton et lui rappeler le comportement attendue d'une épouse. Princesse ou non.  « N'en avez vous donc jamais assez de râler et de vous plaindre ?  » demanda-t-il en levant les yeux au ciel, déjà agacé alors qu'ils venaient à peine de commencer à se parler.  « Au risque de vous décevoir, ce que l'on pense de notre simulacre d'union dans ce nid de vipères et d'hypocrites que vous appelez votre chez vous ne me soucis pas le moins du monde. C'est à se demander si leurs chuchotements connaissent un jour une once de vérité.  » En d'autre circonstances, il aurait aimé Port-Réal et son vacarme, la manière dont tout ce qui tournait autour de la maison royale était vanté, flatté, adoré. Mais il l'avait, avant même de s'y rendre, associé à la mort de son père, puis à Elle. Comment ne pas étouffer dans ce Donjon Rouge où elle faisait sa loi ? « Quand à vous laisser seule ... Soyez heureuse que la réalité de vos actes n'aient pas franchit les murs de votre précieux château. Le peu de respect que j'avais pour vous et votre père m'ont fait garder pour moi votre ... Affaire. J'ai déjà à subir les regards interrogateurs des miens après avoir laissé ma pauvre épouse seule après le drame ayant touché notre couple ... Votre venue aurait pu être bien plus désagréable s'ils avaient sut que vous en étiez responsable.  » Et voilà. Tout ce qu'il avait voulu éviter arrivait et il avait laissé sa colère prendre le dessus. Comment osait-elle lui faire des leçons de morale après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble - ou plus récemment séparément. Il passait pour le méchant alors même que c'était l'égoïsme de Rhaenys qui les avait mit dans une telle position. Comment le Roi parvenait-il à la supporter ? C'était un miracle qu'elle ait atteint l'âge de vingt-deux ans sans être étouffée dans son sommeil. Son regard était empreint de colère, d'une flamme bleue, vive, de celles dansant dans les yeux de ceux qui n'ont que rarement été déçus par leurs semblables, n'ayant jamais connue une telle rage.

Il fallait qu'il se calme, et vite, sans quoi sa venue ici aujourd'hui ne serait qu'un cuisant échec de plus à ajoute à la liste de ce qu'ils avaient fait ensemble. Il se détourna d'elle, mains sur les hanches, cherchant du regard quelque chose pour que son esprit divague vers des pensées plus joviales. Ses orbes claires attachèrent alors la fenêtre, la lueur des bougies se reflétant dans le verre de la vitre, dessinant l'ombre de leur deux corps. Il fit quelque pas, tournant en rond tout en soupirant tandis que, d'un ton moins accusateur et méprisant, elle annonçait s'être physiquement remise. « Une bonne nouvelle.  » dit-il machinalement, hochant la tête avant de reprendre sa place face à elle, plus apaisé. Il ne voulait pas son malheur. Malgré tout ce qu'il avait à lui reprocher, il ne lui voulait aucunement du mal. Ils n'avaient jamais été fait pour être ensemble, c'était tout. Et même si, sur le cheval le ramenant à Roches-aux-Runes, il avait eut des pensées funestes en raison de la colère qui paralysait son esprit, il aurait été chagriné d'apprendre qu'elle était sujette à la maladie ou à l'ombre de l'Etranger.  Si ses premiers mots avait été amers, encourageant la colère du chevalier, la question qu'elle lui posa semblaient dénués de toute tentative de jugement, de moquerie ou d'il ne savait quoi. Il retrouvait à ce moment, la jeune femme qui, comme lui, avait été prise dans cette alliance indésirable. Il avait crut, au départ, que ce point commun les rapprocherait. Qu'à défaut d'amour au moins pourraient-ils construire une amitié. Le destin en avait décidé autrement: leurs différences, autant que leurs similitudes, les faisant constamment s'opposer. Qu'il était étrange alors, pour Robar, de retrouver celle qu'il avait rencontré à Port-Réal quelques années plus tôt. Il s'en voulu de s'être emporté, raclant sa gorge tandis que son regard fuyait celui de la princesse. « Il n'a guère eut à insister beaucoup.  » admit-il. « Une part de moi n'aurait pu vous laisser partir sans avoir tenter de vous parler. Ne serait-ce que pour vous faire part de mes propres pensées.  » Comme un moyen de tourner la page. Pourtant ce n'était pas ce pourquoi il était venu. Quelque part, sa discussion avec son beau-père lui avait redonné une once d'espoir: il voulait comprendre et, selon Rhaegar Targaryen, il n'y avait que par le dialogue avec Rhaenys qu'il y parviendrait. Comprendre lui permettrait-il vraiment de pardonner ? D'espérer renouer avec elle ? Jamais ils ne s'aimeraient, mais au moins pouvaient-ils se satisfaire de la famille qu'on attendait d'eux qu'ils créaient. Seule l'ombre de Maddy, présente au banquet, s'imposait encore à lui, susurrant à son oreille que, qu'importe ce qu'il advienne, elle était là. Il se refusait à y penser. Toute son attention devait appartenir à Rhaenys à cet instant: c'était la seule chose qu'il avait à lui offrir pour l'heure. « J'ignore si nous pouvons sauver quoi que ce soit. Je vous en ai beaucoup voulu et, aujourd'hui encore, je vous en veux. J'ignore ce qui vous a poussé à faire ça ... J'ignore ce que je vous ai fais pour mériter pareil mépris de votre part.  » débuta-t-il tout en songeant à la myriades de questions qui l'avaient assaillie lorsqu'il était seul à Froideseaux, cherchant dans son comportement les raisons du choix de son épouse. « Toutefois ... Votre père a été ... D'étonnant conseils et s'il pense que nous sommes capable de survivre à cela alors peut être que ça vaut le coup d'essayer ? Il nous faudra du temps, je n'en doute pas. Mais je ne désire pas que nous soyons des ennemis l'un pour l'autre.  » La question était: le voulaient-ils réellement ? Ils avaient passé tant de temps à regretter ce mariage, seraient-ils capable de le sauver ? Il ne voulait pas lui dire les derniers mots que Rhaegar Targaryen avait eut pour lui: le mariage ne serait jamais dissous ou annulé. Ils seraient liés l'un à l'autre jusqu'à la fin. A demi-mots, le souverain avait exigé sa présence ponctuelle à Port-Réal, et il s'y plierait. Mais pour ce qui était du reste, c'était à elle, à lui, d'en décider. « Je sais ne pas avoir été un époux idéal. Trop souvent je vous ai laisser parler sans vous écouter, je le reconnais. Mais cette fois-ci, je n'ai jamais été plus à l'écoute de votre personne.  » Il espérait que cela suffise à effacer l'emportement du début de leur rencontre. Qu'ils soient francs pour une fois. Il faudrait du temps pour surmonter le drame de la mort de leur enfant, la colère et la culpabilité inhérentes à son origine. Il faisait un pas vers elle, c'était à présent à elle de décider du reste.

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► Porte de la Lune | 302, lune 8, semaine 3
Once the thread of fate is tangled, it cannot be undone
Robar Royce & Rhaenys Targaryen
Rhaenys du se maîtriser pour ne pas appeler les gardes se trouvant derrière la porte et de leur demander de mettre le malotru dehors. Ses yeux ne cachèrent nullement la colère et la ligne de ce qu’elle pouvait tolérer à son encontre. Elle restait une princesse, la fille du Roi et lui n’était qu’un second fils, certes d’une grande maison mais il n’était que chevalier. S’il la pensait capricieuse, il ne l’avait jamais réellement vu à l’œuvre. Elle était têtue et n’avait pas aisément froid aux yeux, mais elle avait toujours assumé les conséquences de ses actes. Si le mettre à la porte parce qu’elle avait jugé qu’il lui avait manqué de respect elle le ferait. Peu importe ce que les valois iraient penser, ce que son père pourrait dire. Elle assumerait son choix. Mais elle répondit sur le même ton, avec un sourire lourd de sens.
« Peut-être que si vous étiez moins désagréable, j’aurais moins à me plaindre à et à râler comme vous le dites. »

Le chevalier vint même à son contredire laissant un sourire narquois sur les lèvres du dragon ensoleillé. Leur conversation commençait vraiment très mal. Mais c’était trop beau pour qu’elle ne puisse pas pointer du doigt la contradiction et son indécision à ce sujet.
« Vraiment ? Pourtant il y a quelques secondes à peine vous disiez ne pas vouloir en être la cible…Il faudrait savoir ce que vous désirez…soit ils vous passent au-dessus soit vous les éviter…mais les deux sont peu compatibles car dans un des cas vous vous en souciez… »

Et tout s’emballa, il laissa sa colère parler. Rhaenys croisa les bras sous sa poitrine, attendant qu’il ait fini. Ses yeux sombrent étaient colériques pourtant, elle n’allait pas lui répondre sur le même ton. A vrai dire, elle allait rétablir la vérité car il se fourvoyait et il le savait. Mais l’accuser elle de vivre protéger de la vérité n’ayant pas quitté le Donjon Rouge était bien plus facile. Et s’était presque normal. Il avait fui la capitale sous la colère et la rancœur. Il avait toujours choisi la facilité. Arrivait-elle à lui en vouloir ? Non. Les hommes cédaient trop facilement aux facilités de la vie, et elle comprenait l’impulsivité qui était la sienne. Son caractère était également trop impulsif, enflammée au grand damne de beaucoup de personnes. Mais c’était ainsi, elle ne pouvait plus changer qui elle était désormais.
« Que j’en sois heureuse, mais je vous rassure. La vérité a quitté le Donjon Rouge. Pour sûr ils sont à Dorne, à Lancehelion…Certains accusent même Ellaria Sand de m’avoir aidé... Et je doute sérieusement que la vérité ne soit pas également détenue à Roches-aux-Runes et un peu à Rougefort avec votre sœur. Alors ne vous en faites…la vérité a quitté Port Réal depuis bien longtemps. »

Qu’Ellaria se fasse accusé de l’avoir aidé avait profondément chamboulé la princesse. Elle était victime d’une affreuse rumeur uniquement parce que sa tante l’avait pardonné rapidement. Si Rhaenys pouvait faire quoique ce soit pour l’aider à se dépatouiller de cette horreur, elle le ferait. Car la concubine de son oncle ne méritait pas un telle traitement. Jamais elle n’aurait pu participer à ce que la princesse avait fait. Ce n’était tout simplement pas possible.

Mais Robar se calma, s’apaisa. Il lui avoua qu’il ne voulait pas la laisser partir sans lui dire le fond de ses pensées à lui. Rhaenys n’était pourtant pas dupe. Il la haïssait, lui en voulait, ne pouvait pas lui pardonner… C’était simple, et elle ne voyait pas vraiment ce qu’il pouvait ajouter qui pouvait avoir de l’importance pour rattraper la situation catastrophique dans laquelle ils se trouvaient.
« Le fond de vos pensées…je les devine. Nous nous sommes jamais aimés et depuis plusieurs lunes vous me détestez, vous m’en voulez, vous ne pouvez pas me pardonner…Je l’ai compris, je ne vous en blâme pas. »

Comment le pouvait-elle alors qu’elle n’arrivait toujours pas à se pardonner elle-même. Elle ignorait comme ceux l’ayant fait avait réussi à le faire. Ils avaient compris ses motivations, mais elle ne comprenait pas comment ils avaient réussi. Elle ne pouvait rien voir d’autres qu’à part une action monstrueuse, abjecte. Elle s’était abaissée au niveau de Viserys cette nuit-là, quand le poison avait franchi ses lèvres, quand elle avait demandé égoïstement au mestre de la sauver elle au lieu de l’enfant…et pour sauver la vie du pauvre homme qui cherchait à l’aider à délivrer l’enfant. Elle ne pouvait pardonner son geste et les mots qui avaient franchi sa bouche.

Pouvaient-ils sauver quelque chose ? Etait-il responsable de son geste ? Les questions étaient légitimes. Et Rhaenys soupira, baissant les yeux sur le sol.
« Je doute sincèrement que nous pouvons sauver quoique ce soit de ce mariage voué à l’échec depuis le début. Mais vous n’avez rien fait pour mériter ce que je vous ai fait subir et j’en suis sincèrement désolée. Je suis la seule responsable de mes actions, si cela peut vous consoler, si l’enfant aurait été d’un autre, j’aurais fait la même chose. Ce n’était pas contre vous. Vous n’avez rien à vous reprocher. Et s’il y a une chose que je ne vous demanderais jamais, c’est de me pardonner de mon action. Certains y arrivent… je ne le peux pas moi-même me pardonner alors je ne peux pas demander à quelqu’un, encore moins à vous, de le faire. »

Pouvait-elle lui donner ses motivations, ses raisons. Elle n’avait pas confiance. Son père pouvait comprendre, c’était un Targaryen. Wynafryd avait tout sa confiance, une des amies qui lui étaient le plus chère. Jeyne lui était plus que loyale. Les autres…Rhaenys ne pouvait leur dire. Elle refusait d’entendre qu’elle était atteinte de cette tare familiale qu’on appelait folie. Elle avait tellement eu peur de sombrer dedans. Mais ses rêves avaient disparu, elle n’avait plus d’hallucination, son esprit était plus que claire…
« Je doute cependant pouvoir vous confier mes motivations. Je ne pense pas que vous les comprendriez et me traiteriez probablement et à juste titre de folle. Je ne suis pas prêtre à entendre ces mots de la bouche de quiconque. »


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Tout ce qu'il avait voulu éviter jusque là, tout ce qu'il avait ardemment souhaiter oublier lui revenait en pleine figure. Les semaines passées aux côtés de Rhaenys, leurs disputes, leurs reproches, ce jour dans le Grand Septuaire. Il ne parvenait à se contrôler qu'avec peine, laissant toutefois les mots sortir d'eux même sans qu'il ne puisse rien faire pour les en empêcher. « Désagréable ? C'est vous qui dites ça ? Vous n'êtes pas non plus la personne la plus avenante quand il s'agit de ma personne, je vous ferai remarquer.  » railla le blond. Dans ce jeu de renvoi de balle, il en oubliait presque qui avait commencé: était-ce donc une provocation ou un esprit trop susceptible cette fois ? Qu'importe ! Ce n'était pas la première. Ils ne se comprenaient pas, ils n'y étaient jamais parvenus et, jusqu'à ce qu'il vienne avec cette volonté de mettre les choses à plat, il devait reconnaitre ne pas vraiment y avoir mis du sien. Mais aujourd'hui, malgré toute le calme qu'il tentait -vainement de toute évidence- de garder, elle parvenait encore à le faire sortir de ses gonds. Il soupira, levant les yeux au ciel. Par tous les dieux qu'elle était agaçante à ne comprendre que ce qui l'arrangeait, lui rétorquant avec cet air si satisfait de miss je-sais-tout qu'il se contredisait lui même. « Vous n'entendez que ce que vous voulez bien entendre, ma chère. Une fois de plus, je le répète, je me moque bien de ma réputation au Donjon Rouge. Mais lorsque ma propre grand-mère me regarde en se demandant si je suis le genre d'homme à abandonner sa femme, oui, cela me pose un problème.  » siffla-t-il, gardant en mémoire le regard sévère de la Dame de Chêne-en-Fer tandis qu'il s'agenouillait devant le Roi au banquet. Il n'avait eut l'occasion de voir sa grand-mère depuis son retour, s'enfermant à Roches-aux-Runes jusqu'à son départ à la garnison de Froideseaux. Aller chez les Vanbois avait été, un temps, tentant: Roland s'y trouvait et faire quelques passes d'armes avec son cousin, jouer avec les plus jeunes auraient pu lui faire tout oublier. Mais il avait craint de déverser, une nouvelle fois, son venin; de ne pouvoir expliquer à Roland comme à Anya Vanbois, les raisons de son départ. Et, pire que tout, à Chêne-en-Fer se trouvait Aelinor. S'il appréciait la Gryffonne, il n'oubliait pas qu'elle avait été une amie proche de la princesse et il ignorait comment réagir face à elle. Ses yeux se plissèrent face à l'accusation voilée de la jeune femme: le rendait-elle, en plus, responsable de sa déchéance ? Ne se remettait-elle donc jamais en question ? « Au risque de vous décevoir, je n'ai rien à voir avec les bruit circulant à Dorne. Peut être devriez vous faire davantage attention à vos fréquentations. Il va de soi que, tout comme votre père et notre reine sont dans la confidence, je n'ai pu taire les raisons de mon retour à ma famille. Mais comme vous avez pu le constater avec Edmée, ils n'ont dit mot à ce sujet: de plus, je crains qu'Ysilla ait bien d'autre soucis à penser que cela. Je n'ai donc pas trahis ma parole, ni à votre père, ni aux dieux: personne, en dehors des Royce, n'ait au courant de ce qu'il s'est passé.  » Targaryen, Martell, Royce. Les trois familles dans la confidence de la confession de la Dragonne Ensoleillée, avec pour maître mot le secret. Pour le commun des mortels, paysans, noble ou religieux, la princesse avait été victime d'un drame personnel en perdant son fils quelques lunes avant sa naissance. Les plus dévots avaient imaginé que c'était dans la Foi qu'elle avait trouvé la paix, conservant dans son ombre, une Septa qui ne la quittait jamais. D'autres s'interrogèrent sur le départ soudain de l'époux, le renvoi brutal de son bouclier-lige, sa résidence à Port-Réal loin de ses devoirs conjugaux, sans toutefois parvenir à mettre en place les pièces du puzzle. Ou si c'était le cas, ils étaient suffisamment intelligent pour ne rien en dire.  « En ce qui concerne votre tante ... Voilà qui devrait vous assurer que je ne suis pour rien dans tout ceci.  » Il s'approcha d'elle, son regard s'assombrissant à mesure qu'il se remémorait ce jour fatidique où on l'avait appelé au Septuaire de Baelor. Les plus proches membres de la famille de la brune étaient là. Et puis, le Grand Septon parla. Le début de la fin. « Croyez moi, ma colère était-elle qu'elle ne serait jamais repartie vivante du Donjon Rouge si j'avais imaginer qu'elle puisse être impliquée dans tout ceci.  » siffla-t-il, conscient qu'à cet instant, il n'y avait eut que la présence autoritaire de Rhaegar Targaryen, ou celle, silencieusement dangereuse, d'Oberyn Martell, sans doute aurait-il laissé sa colère prendre le dessus. Et les Sept seuls savaient de quoi il aurait été capable. « De plus, outre le nombre d'enfant dont elle est la mère, Dorne n'est pas réputé pour toucher aux innocents.  »  Il retint que son geste changeraient peut être la donne. Il était énervé mais pas cruel: Robar savait combien son épouse était fière de ses origines tant valyriennes que dorniennes. Retourner le couteau dans la plaie ne lui aurait rien apporté de plus qu'une satisfaction passagère et elle n'était pas n'importe qu'elle femme.

Un nouveau soupire traversa ses lèvres. Le ton était redescendu aussi rapidement qu'il était monté. Après la colère initiale, le constat pur et froid. Elle n'avait pas tort, dans un sens. Il ne l'aimait pas. Mais il aurait été injuste de dire qu'il la détestait pour autant. Plus maintenant. Il était las. Las de leur guerre incessante, las de ressentiment, las de tout ceci. « Cela serait fort ... Maladroit en effet. Toutefois, si je vous ai haïs, je ne vous déteste pas, Rhaenys ... Ma colère s'est suffisamment apaisé pour que je sois capable de venir vous voir sans vous sauter à la gorge..  » A vrai dire, bien qu'elle lui inspira toujours de la colère, il ne pouvait lui concéder le terme de haine: son désir de la voir bruler sur le bucher de ses péchés lui était passé. Il ne lui voulait plus de mal, pas comme le désir de vengeance qu'il avait pu avoir en quittant Port-Réal. Si sa vision l'agaçait autant qu'elle le blessait, il ne parvenait à s'ôter les mots de Rhaegar Targaryen de la tête. Un homme qui en voulait toujours aussi profondément à un fils qui avait renoncé à son héritage pouvait-il pardonner si aisément à sa fille qui avait attenté à la vie d'un enfant innocent ? Que se cachait-il derrière tout cela ? Est-ce que le Roi était définitivement perdu dans les méandres du la folie familiale ? Ou était-ce la preuve ultime de quelque chose que Robar ne parvenait à saisir ? Il eut un rire, nerveux. « Presque apaisé, je vous l'accorde.  » ajouta-t-il finalement alors que sa gorge grattait encore de leurs premiers échanges. Il ne pouvait nier l'évidence: il se trouvait pris dans une ambivalence de sentiments qu'il ne parvenait à contrôler entre la colère et la tristesse qui s'était abattue sur lui en ce début d'année et le besoin de savoir, de comprendre qui ne passerait que par une discussion calme et adulte. Un nouveau soupire, mais pas d'exaspération cette fois. Quelque part, elle lui faisait de la peine. Elle venait de perdre sa superbe, son air hautain et supérieur qu'il lui détestait. Et il la vit enfin comme il avait toujours voulu: sincèrement impliqué dans la conversation qu'ils avaient. « La seule folie que je vois dans tout ceci, est l'acte dépourvu de justification.  » tenta-t-il d'une voix plus douce qu'il ne se connaissait plus avoir.

Il se détacha à nouveau de sa contemplation, faisant quelques pas dans la pièce, cherchant ses mots autant qu'un point d'ancrage physique. Il trouva ce dernier dans le soutient d'un meuble, une commode sur laquelle se trouvait de rares décorations et contre laquelle il appuya son fessier dans un mélange assis-debout qui lui permit de se poser enfin. Il avait craint que son emportement ne lui cause quelques tremblements, mais ce n'était pas le cas. Croisant les bras sur son torse, il releva les yeux vers la brune. « Puisque nous n'avons plus rien à perdre, je vais tâcher de me montrer honnête et direct. Je ne vous aime pas, et je doute de pouvoir vous aimer un jour. Pas comme vous pourriez le mériter, pas comme un amant. Et de la même manière, vous ne m'aimez pas non plus.  » débuta-t-il reprenant la voix froide et factuelle qu'elle avait employé plus tôt. C'était un fait. Si physiquement ils s'accordaient, ils étaient trop différents, trop dépareillés et à la fois, bien trop similaires: ils aimaient tous les deux briller. Mais il ne pouvait y avoir deux soleil dans un même ciel. « Vous avez raison, ce mariage était voué à l'échec, comme bien d'autre peuvent l'être. Vous n'avez rien d'une épouse soumise et silencieuse, et je ne suis en rien éblouis par votre couronne et vos atouts. Votre main est peut être mienne, mais votre coeur ne l'est pas ...  » Il ne fit cependant pas plus de commentaire sur ce dernier point. Une fois de plus, elle avait admis ses fautes et sur ce point, il était loin de pouvoir lui faire des reproches. Avait-elle, tout comme lui, imaginer un autre à sa place ? S'était-elle aussi languit de la présence de cet homme qu'il refusait de nommer ? Tout comme lui, elle avait laissé libre court à ses élans passionnels et le souvenir de Maddy l'empêchait de lui jeter la pierre. Il n'avait que faire qu'elle soit vierge ou non le jour de leur mariage: elle ne lui évoquait rien de particulier et n'avait pas non plus présenté de grossesse dans les premières lunes de leur union: rien qui aurait pu attenter à sa réputation de mari. Son regard bleuté la quitta, se posant sur une fenêtre. « Mais, puisque j'ai promis l'honnêteté la plus totale, chose dont vous avez fait preuve dans le Grand Septuaire, je me dois de le reconnaitre, alors c'est à mon tour. Mon coeur ne peut être votre non plus. J'ignore si cela soulage un peu votre culpabilité, mais au moins avons nous cela en commun.  » Piètre point commun que de reconnaitre l'existence de Maddy. Il ne savait pas s'il aimait la rousse, mais depuis son départ, ses pensées allaient vers elle au lieu de demeurer auprès de sa femme. Sans doute était-ce pour cela que cette partie de la confession le touchait moins que le reste: il se moquait bien de l'amour de Rhaenys puisqu'il ne pouvait lui rendre cette faveur. Et aujourd'hui, où en étaient-ils ? Dans cette pièce, à tenter il ne savait quoi ... Les choses auraient-elles été différentes s'ils s'étaient parlé, s'ils s'étaient confié ce genre de choses ? Sans doute pas. Mais Robar se plaisait à penser faire un pas vers elle, la détendre. « Je regrette que vous ayez eut à vivre ce mariage dont vous ne vouliez pas tout comme je regrette de ne vous avoir dit clairement que je ne le désirais pas non plus. A défaut d'être votre amant, au moins aurais-je pu être votre ami.  » dit-il d'une voix plus basse, presque une pensée à lui même. Au lieu de cela, ils s'étaient appliqués à se détruire, se reprochant des broutilles, se forçant dans des efforts inutiles. Revenant à lui, ses yeux retrouvèrent la silhouette de la princesse. « Laissons, pour aujourd'hui, les pardons et les regrets à la porte. Je ne peux rien promettre concernant la mort de notre fils, mais pour le reste ...  » Il lui pardonnait ? Non. C'était trop simple, ce n'était que des mots, et il faudrait bien plus que cela. Il n'était même pas certain de pouvoir passer outre. Toutefois, il préféra continuer sur une note positive, désireux d'apprivoiser ce dragon sauvage qu'elle était. « Je refuse de penser que vous êtes folle.  » lui assura-t-il, trop bien conscient qu'elle savait parfaitement ce qu'elle faisait. 

(c) oxymort




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► Porte de la Lune | 302, lune 8, semaine 3
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Robar Royce & Rhaenys Targaryen
Rhaenys ne répondit pas à l’énième renvoie de balle de Robar. Leur discussion était stérile, elle ne mènerait nulle part en dehors d’un mur. Il n’y avait nulle issu si elle continuait à répondre à rétorquer. Alors elle se tut, le regard enflammé de colère qui en disait long sur son envie de répondre mais où elle se montrait plus intelligente que lui et cessait de combattre inutilement, de dépenser de l’énergie dans une joute qui n’en valait pas la peine car ils allaient chacun rester camper sur leur position. Il était face à un serpent qui se mordait la queue où il n’y avait aucune échappatoire à part couper court à la discussion.

S’il leva les yeux aux ciels, elle eut la même expression qu’en l’entendant soudainement dire que les rumeurs sur sa réputation au Donjon Rouge l’importait peu alors que quelques minutes plutôt il affirmait que cela lui posait problème. En réalité ce n’était pas une histoire de rumeur et de réputation...juste le regard des siens sur sa petite personne égocentrique. Alors elle adopta un ton moqueur et sifflant.
« En réalité, vous ne vous souciez que du regard de VOTRE famille et non des ragots comme vous l’avez dit plus tôt. Vous devriez savoir après avoir passé du temps dans la capitale qu’il faut user des bons termes pour ne pas être comprit de travers. Parce que je doute sincèrement que Lady Vanbois prête la moindre attention aux « ragôts », qu’elle désire se faire sa propre opinion sur les raisons de votre départ. Ce n’est pas la même chose. »

Vivre à Port Réal au quotidien permettait d’apprendre à faire attention aux mots employé. Car dans le jeu des trônes et des complots de cour, un mot au lieu d’un autre pouvait être fatale. Elle aurait cru le chevalier plus intelligent, plus fin, capable d’apprendre de ses nombreux séjours dans le nid de vipère qu’était le Donjon Rouge...Mais encore une fois, elle s’était trompée. Il n’était pas si intelligent que ça...tout comme sa qualité de « meilleur » chevalier du Val qu’elle n’avait jamais vu. Incapable de briller dans un tournoi qui allait raisonner dans l’histoire de Westeros pendant de nombreuses années. Etait-il paresseux à ce point ? Elle n’aurait pas cru cela de lui.
« J’espère bien que vous n’y êtes pour rien, j’ose vous espérer suffisamment loyal envers la couronne et attaché à vos valeurs de chevalier pour ne pas accuser une innocente dans cette histoire. Et mes fréquentations rassurez-vous son surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre par un chevalier de la foi et une septa...Je doute que ce soit mon proche entourage qui soit responsable de cette affreuse rumeur. »

Si elle trouvait le responsable, il allait vivre un enfer.  Qu’on s’en prenne à son entourage pour l’acte qu’elle avait commis la mettait hors d’elle. Alors le coupable devait bien se terrer, qu’il soit aux confins du Nord du mur ou au milieu des herbes folles d’Essos, qu’il soit noble ou vagabond, rien ne l’arrêterait pour faire payer celui ayant fait circuler ces vents mauvais sur sa tante.

La colère faillit bondir de nouveau quand Robar lui annonça qu’il ne la détestait pas et qu’il était apaiser au point de ne plus lui sauter à la gorge. Avait-il une mémoire si courte que cela ? Quelques minutes plus tôt ils se hurlaient presque dessus, se renvoyant des accusations à la figure. Mais il se corrigea rapidement en ajoutant un « presque » salvateur.

Il considérait son acte comme pure folie car à ses yeux dépourvus de justification. La croyait-il vraiment capable d’assassiner son enfant à naître sans avoir de motivation ?  Elle n’avait certes rien dit à ce sujet mais ce n’était que pour se protéger, éviter que la foi ne la déclare folle et qu’elle ne soit enfermer de force pour lui faire passer cette folie, cette tare familiale qui avait touché de nombreux Targaryen.

Robar alla s’appuyer contre un meuble du petit salon dans lequel il se trouvait. Rhaenys resta debout, les bras croiser sous sa poitrine. Ses doigts triturant et tapotant sa chemise de nuit. Malgré la colère qui avait été la sienne, aucun tremblement ne saisissait son corps. Il lui avoua ne pas l’aimer. Ce n’était guère une surprise pour le dragon ensoleillé.
« Comment pouvez-vous savoir ce que je mérite ou pas ? Est-ce que je mérite réellement l’amour de quelqu’un en dehors de ma famille ? Où est-ce simplement mon rang qui indique ce que je mérite ou non ? »

Avec son action, elle n’était plus sûr de rien. Elle avait assassiné un être innocent, elle avait été le messager de la mort, de l’Etranger. Peut-être que cela avait toujours été en elle et dans ce cas-là, elle ne méritait nullement tout cela.

Il lui avoua que son cœur appartenait à une autre. Rhaenys n’avait jamais cherché à obtenir le cœur du chevalier et au fond d’elle, elle se doutait bien qu’une autre femme pouvait hanter ses rêves et ses pensées.
« Je n’étais pas naïve au point de me dire qu’aucune femme ne hantait vos pensées. Cela ne soulage en rien ma culpabilité. J’ai commis l’impardonnable...j’ai fait souffert l’homme que j’aimais plus que tout...comment ma culpabilité pourrait être alléger en sachant que vous en aimez une autre ? Tout ce que j’espère c’est qu’elle vous aime en retour. »

Qu’il puisse au moins être heureux avec une autre... Ce n’était certes pas l’idéal vu qu’ils étaient mariés. Mais aimer et se savoir aimer pouvait apaiser tout cela. Auraient-ils pu en sachant cela être de simple ami dans leur union ? Certaines unions terminaient ainsi...amis. Rhaenys en doutait, leur caractère était trop explosif, trop impulsif pour être en accord et en harmonie. Leurs façons de vivre, leurs mœurs étaient différentes. La fille du Roi aimait la vie effervescente de la capitale, elle ne supportait pas le climat austère de Roches-aux-Runes.

Il pouvait affirmer qu’il refusait de la croire folle, mais Rhaenys restait méfiante. Cela n’endormait pas ses craintes. Il méritait une explication...plus que n’importe qui. Mais il n’était pas un Targaryen, il n’était pas Wynafryd, il n’était pas Jeyne. Comment pouvait-elle se confier sans la moindre crainte ?
« Si je me confie...je veux que vous me promettiez que cela restera dans cette pièce. Je veux être la seule à révéler ce genre de chose, je veux être la seule à choisir qui sera au courant de mes motivations. »

Il devait lui promettre. Elle avait suffisamment peur de son jugement, de son incompréhension, de penser que la folie pouvait l’avoir touché, qu’elle refusait de prendre le risque de voir ce genre de chose se répandre sans qu’elle ne soit la seule et l’unique responsable. Elle prit une profonde inspiration.
« Le sang des Targaryen n’est pas commun... on lui accorde des « capacités » hors du commun qui nous protégerait de la maladie, des brûlures... Dans certains cas, il accord des rêves ou des visions... J’ai commencé à avoir des rêves étranges après Lestival. Ils n’avaient rien de simples rêves ou de cauchemars que je peux faire en temps normal. Ces rêves...étaient presque réels... Et ils revenaient, chaque nuit. Le premier est revenu tellement de fois, me faisant revivre le sac de Port Réal mais avec une fin différente...une fin horrible que je ne désire nullement voir arrivée. J’ai fini par prendre la décision de plus retourner dans le Val, de rester à Port Réal pour veillez sur mon père, de congédier Aelinor de ses services envers moi. Et ce rêve s’en est allé. Et y’en a eu un deuxième... pire encore que le premier. J’y voyais ma mère et mon frère Aerion. Cela aurait pu être un rêve doux, familiale, un souhait que j’aurais pu avoir au plus profond de mon être...mais... non. Dans ce rêve, toutes les nuits ma mère me demandait de choisir entre Aerion et mon fils à naître car l’un serait la fin de l’autre. J’ai lutté, j’ai refusé, jours après jours, refusant de tuer un être innocent. Je ne pouvais pas tuer mon petit frère, je ne pouvais pas mettre fin à ma grossesse qui se terminait deux lunes plus tard. Et au fil des jours, la peur de refaire le rêve a commencé, je ne voulais plus dormir. J’avais peur de revoir cet ultimatum. Et dès que je m’endormais d’épuisement, le rêve revenait... »

Un rire nerveux se coinça dans sa gorge tandis que les larmes montaient de nouveaux à ses yeux. Elle leva la tête vers le plafond, tentant de les ravaler, en vain.
« J’ai lutté aussi longtemps que je le pouvais. J’ai fini par demander à Gella de me trouver un remède...Je pensais que juste avoir le remède ferait partir le rêve et que je n’aurais pas à l’utiliser...J’ai été naïve...j’étais fatiguée, alors j’ai avalé le remède et même quand le mestre était là, me demandant qui il devait sauver, je lui demandais de sauver notre enfant. Gella a argumenté en disant que si je mourrais mon père ne s’en remettrait pas... alors dans la douleur j’ai prononcé ce que je ne voulais pas faire. Pour mon père... La suite...vous la connaissez...»

Son corps n’était pas secoué de sanglot, mais les larmes coulaient sur ses joues sans retenues. La douleur, la culpabilité était toujours là. Moins forte grâce aux temps mais toujours aussi présentes.  Rien n’arriverait à lui faire se pardonner son acte.

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Décidément, elle ne comprenait que ce qui l'arrangeait. Le monde ne tournait pas autour de sa seule présence et Robar ne voulait pas lui donner le loisir de croire qu'il se soucier de ce que les Tyrell, Lannister ou Stark pouvaient avoir compris dans son départ soudain. Et puis, n'était-elle pas en train de retourner la situation contre lui ? Le rendant responsable des bruits de couloir que ses propres choix avaient causé ?  « Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une couronne et un royal paternel pour veiller au grain.  » siffla-t-il en lui envoyant un regard mauvais. C'était tellement plus simple de se sentir intouchable lorsque ses détracteurs risquaient de perdre leurs têtes ! Se rendait-elle compte de l'absurdité de la situation ? Se rendait-elle compte de la manière dont elle était favorisée par son paternel ? Dire la vérité pour se disculper d'avoir abandonner une femme en état de faiblesse l'aurait sans doute conduit à l'exil en Essos ou il ne savait quoi. Par sa naissance, elle était intouchable, et elle ne semblait même pas en avoir conscience. Le Roi lui pardonnait d'avoir mis fin à la vie d'un autre être, au sang de son sang tandis qu'il ne digérait pas les décisions de son propre fils de se retirer de la vie publique ? Le sens des priorités et de la morale avaient-ils quitté l'esprit de cette familles ? « Vous épouser ne m'a fait gagner nul titre ou immunité, je vous rappelle. Je ne suis donc ni prince, ni quoi que ce soit d'autre que votre mari ... Autrement dit: si les gens aiment les ragots autour de la couronne, imaginez ce que cela peut être quand on y est lié sans en faire réellement parti.  » Mais cela, il se doutait bien qu'elle n'en avait que faire. Après tout, n'était-elle pas protégée par son statut ? Alors certes, elle n'était pas à l'abris de certains hardi qui auraient quelques vilains mots à son encontre, ni même de comploteur qui tenteraient de lancer des rumeurs à son sujet pour obtenir il ne savait quelle contrepartie. Mais sa couronne l'a mettait à l'abris quand, lui, seul les regards suspicieux le suivait. Mais entre suspicion et pitié, Robar avait fait son choix le jour où il avait quitté Port-Réal: car quelque soit sa décision, cette maudite princesse le tenait par les bijoux de familles; Quoi qu'il fasse, elle serait toujours la victime d'un drame que vivaient des millions de femmes sans que jamais personne ne sache qu'elle en était l'instigatrice. Et cela le rendait fou. Toutefois, il n'avait pas enduré la solitude de Froideseaux pour retrouver sa colère initiale: si la voir lui inspirait avant tout l'envie de la passer par la fenêtre pour voir si les dragons volaient vraiment, il avait prit sur lui afin de garder autant que possible son calme. Croisant les bras sur sa poitrine, le blond lui envoya un regard lourd de sens, entre scepticisme et dépit. « L'idée même que vous puissiez l'envisager prouve à quel point vous avez une piètre opinion de ma personne. Ni Andar, ni Ysilla n'auraient de bénéfice à voir votre tante ainsi exposée à la fureur générale de Dorne. Si cela ne vient ni de moi, ni de vos proches, alors peut être est-ce le Grand Septon ?  » lâcha-t-il en haussant les épaules, las. Après tout, que pouvaient désirer les Royce ? Vengeance ? Ils avaient assez de leur credo pour rappeler que cette dernière était un plat qui se mange froid. Si revanche il devait y avoir, elle serait pleinement dirigé contre son épouse. Robar n'avait rien a gagné à attaquer Ellaria. Ou Dorne en général. Andar ne risquerait pas sa réputation pour cela, que cela soit pour la pérennité de son nom, de son domaine ou par respect pour son petit frère: il n'avait jamais fait mine de se mêler des histoires du couple. Quand à Ysilla, ce n'était pas son genre: elle non plus n'avait rien à gagner à faire d'Ellaria la cible de sa colère, n'avait point le caractère d'une intrigante et maintenant qu'elle était mère, elle ne risquerait rien qui pourrait mettre en danger la vie de son fils. Non, Robar avait pleine confiance en ses proches et menacer Dorne ou la couronne ne leur apporterait que des ennuis.

Il poussa un nouveau soupir mais parvint sans problème à étouffer au fond de son être la nouvelle pique qui menaçait de sortir. Par tous les dieux, fallait-il vraiment qu'elle soit perpétuellement sur la défensive ? Il avait espéré que son aveu lui permettrait de se détendre, de comprendre le pas qu'il faisait vers elle. Au lieu de cela, elle sortait les griffes tel un chaton que l'on menaçait. « Vous êtes épuisante ...  » souffla-t-il en se pinçant l'arrête du nez, fermant les yeux pour trouver les bons mots. Contrairement à elle, il n'était guère habitué à prendre des pincettes avec le monde, à prendre garde à ses paroles. Andar avait bien tenté de le mettre au pas lorsqu'après la mort de Yorwick, il était devenu son héritier. Mais Robar ne voulait pas être seigneur. Et il avait de bonnes raisons. Et celle de devoir jouer avec les mots était l'une des principales. Il décida de poursuivre sa tentative d'apaisement et de mise en confiance. Qu'avait-il à y perdre après tout: les cris ne résolvait rien, l'ignorance non plus. Peut être le dialogue permettrait-il de mettre un point final à tout ceci: qu'il s'agisse de leur querelle, ou de leur mariage. « Vous avez raison ... Je ne sais pas ... Mais tout comme j'ignore ce qui vous concerne depuis notre séparation, je crains que vous ne puissiez juger de ce qui m'est arrivée lors de ma retraite à Froideseaux. Le froid endort la peine, mais le vide est toujours là.  » Tenta-t-il d'expliquer, se découvrant lui même les bienfaits de cette retraite. Depuis leur mariage, il n'avait jamais retrouvé sa vie de soldat: les évènements n'y étaient pas propices. Mais cet exil dans le Nord du Val lui avait permit de retrouver un peu de qui il était, de retrouver les joies simples, d'apprécier les moments les plus insignifiants. Les lettres d'Ysilla, le souvenir de Maddy, la sensation de son enfant bougeant sous ses doigts lorsqu'il posait la main sur le ventre de Rhaenys. Il ne l'avait fait que rarement: il aurait pu les compter sur les doigts d'une main. Mais à présent, il regretter de n'avoir su apprécier cela à sa juste valeur. A présent, leurs disputes passées lui semblaient bien dérisoires. « Que vous soyez une princesse ou une putain, cela n'a pas d'importance. Après tout, nous aspirons tous à la même chose. A moins que vous me disiez qu'épouser un homme comme Walder Frey vous aurez comblée de bonheur ?  » Son ton se fit moqueur, mais presque taquin, sur la dernière phrase. QU'importe ce que chacun se disait à soit même, aspirer au repos de l'esprit, à construire un refuge, une famille, connaitre un peu de bonheur au cours de son existence ... Qui pouvait dire qu'il n'aspirait pas à cela. Il n'était pas l'homme qu'il fallait à Rhaenys. Elle n'était pas la femme qu'il avait désiré. C'était un fait. Mais ils n'avaient pas arrangé les choses à se battre comme ils avaient pu le faire tout au long de leur vie commune. « Certains couples parviennent à trouver le bonheur dans leur union. Je dis juste que nous n'y avons pas vraiment veillé.  »  Et par bonheur, il n'entendait pas amour. Mais cela était désormais derrière eux. Rien ne serait jamais comme avant: la mort de leur enfant, la confession de Rhaenys ... Il ne pourrait jamais oublier et elle non plus. Mais ce qu'ils pouvaient faire, était d'aller de l'avant, de tourner la page et il se demandait encore si cela se ferait ensemble ... Ou non. Robar doutait de pouvoir revivre quotidiennement avec son épouse. Mais restait à savoir s'ils arriveraient à se voir quelques semaines dans l'années ou s'ils attendraient avec impatience la mort de l'autre pour être libérés de leurs serments. Il eut un rire nerveux alors qu'elle disait avoir fait souffrir celui qu'elle aimait. Il se moqua alors de sa confession, d'avoir été l'Autre, l'obstacle. Il connaissait ce mal, il le vivait encore dans le regard embrumé de larmes de Maddy, dans la silhouette disparaissant à l'horizon de la rousse. « Ainsi nous sommes deux ...  » souffla-t-il à voix basse, dénué de toute ressentiment à son encontre. Quand a savoir si Maddy l'aimait ... Il l'ignorait bien. Pouvait-il rivaliser avec le fantôme de celui qu'elle avait perdu ? C'était une question qu'il avait toujours refusé de se poser. « Je persiste à croire ... Que si nous nous étions parlé plus tôt, nous n'aurions eu à subir tant de désagrément. Nous aurions pu nous accommoder de certaines choses différemment peut être ...  » Qu'est-ce que cela aurait pu être ? Est-ce qu'ils se seraient mieux entendu ainsi ? Est-ce que cela aurait été possible ? Est-ce qu'Elle serait revenue vers lui ? Est-ce que Rhaenys l'aurait accepté ? Il posa sur la brune un regard où ne brillait que la nostalgie et le regret. Le regret d'avoir été trop fier pour faire ce pas là, d'avoir été trop jeune pour envisager qu'ils puissent, au final, ressentir la même chose. D'avoir été trop stupide pour ne voir en elle que la cause de son propre enchainement. « Curiosité pure mais ... Vous qui avez tant chercher à retarder ce mariage, pourquoi ne pas vous y être opposée ? Une main de princesse ne se refuse guère, mais j'imagine que vos relations avec le Roi auraient pu vous épargner tant de malheur ?  » lui demanda-t-il avec sérieux, sans moquerie, ni reproche. Il avait longtemps pensé que le mariage serait annulé: après tout, sa propre dame avait finit par rompre ses fiançailles ... Pourquoi n'en avait-elle pas fait de même ? Qu'avait-elle à gagner dans cette union ? Qu'avaient les Targaryen à gagner à s'unir aux Royce ?

Et vint l'inattendu. Il fut trop surprit pour dire un mot et se contenta d'aller s'assoir près d'elle hocha la tête alors que ses sourcils blond se rencontraient dans un froncement entre l'inquiétude et la concentration. De quoi avait-elle dont peur ? Elle qui avait toujours été si assurée en tout ? Se préoccupait-elle au final de ce que l'on pouvait penser d'elle ? Après les choix discutable de son petit frère, l'instabilité que l'on attachait à son père et à la folie certifié de son grand-père ... Etait-ce cela qui la perturbait de la sorte ? Alors il se tut, s'interdisant le moindre commentaire jusqu'à ce qu'elle ait finit. Il l'écouta parler de ses rêves, de sa peur pour son père, de la certitude qu'elle avait que ses songes étaient des messages venus d'ailleurs. Et elle expliqua. Elle mit enfin une raison -aussi discutable soit elle- sur son geste. Robar ne pouvait dire comprendre: si ce qu'elle disait était vrai, alors son don était inhérent à son sang et dans ses veines ne coulait que celui des premiers hommes, dépourvus de magie ou de don. Il y eut un silence. Long. Et il chercha ses mots. « Je crois ...  » tenta-t-il. « Je crois que vous avez dit les seuls mots auxquels je ne m'attendais pas.  » confessa le jeune homme tout en regardant dans le vide pour mieux assimiler ce qu'elle lui avait dit. Laissant de côté le deuxième rêve, et la décision funeste qui s'en était suivit, il fixa à nouveau ses orbes azur sur elle. « Je n'ai aucune idée de ce que le sac de Port-Réal à du être pour vous. Vous étiez si jeune et je ne vous ai jamais interrogé à ce propos. Mon propre frère s'y trouvait et c'est la seule chose qu'il n'a jamais voulu me conter. J'imaginais donc plus correct de ne point en parler.  » Andar était revenu traumatisé de la guerre. Comme personne à la connaissance du blond. Outre sa dépendance soudaine à l'alcool, il était sujet à d'affreux cauchemar et c'était lui, son cadet, qui venait calmer ses nuits agitées. Par pudeur, jamais il n'avait abordé cela Ave Rhaenys: elle avait perdu son grand-père, sa famille n'avait jamais plus été la même après cela et, quelque part, Robar n'avait pas voulu s'en mêler. Peut être cela n'avait fait qu'agrandir le fossé qui séparait les deux époux. Mais à cet instant, il se rendait compte qu'il ne la connaissait pas. « Je .. J'étais persuadé que vous préféreriez Port-Réal pour l'importance que vous y aviez et non pour des raisons qui ... A mes yeux, sont bien plus nobles. Vous n'avez jamais montré la moindre inquiétude pour votre famille devant moi auparavant.  » confessa-t-il tout en détournant les yeux, mal à l'aise d'avoir jugé trop vite la jeune femme. Laissant son dos rencontrer l'assise du fauteuil où il avait prit place, Robar fixait le sol, les coudes fermement ancré sur ses cuisses. « Pour ce qui est ... Du reste ...  » dit-il avec plus d'émotion dans la voix. Que pouvait-il dire ? Elle avait raison ... Il ne pouvait pardonner. Etait-ce de la folie ou un don des dieux ? Il l'ignorait. Il était tiraillé entre deux sentiments contraire. « Vos rêves vous ont-ils quitté ?  » finit-il par demander. Il n'y avait plus l'espoir de compatir: il savait qu'elle devait souffrir de cette décision autant que lui. Peut être même plus. Elle avait lutté jusqu'au dernier moment. Pouvait-il y croire ? Il pouvait lui reprocher bien des choses, mais ce n'était pas une menteuse. Aussi voulut-il penser que oui, jusqu'à ce que l'inconscience la menace, elle avait songé à leur enfant. C'était peut être cette maudite Gella qui méritait sa colère pour avoir fait passer les états d'âme de Rhaegar Targaryen avant l'instinct maternel naissant de la princesse, avant sa propre douleur ... Mais cela se règlerait en d'autre temps.

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(2.02)



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► Porte de la Lune | 302, lune 8, semaine 3
Once the thread of fate is tangled, it cannot be undone
Robar Royce & Rhaenys Targaryen
Avoir la chance d’être née dans la famille royale....Rhaenys leva les yeux au ciel. Comment les gens pouvaient considérer cela comme une chance. Certes, richesse et privilège faisaient partie de sa vie depuis sa plus tendre enfance. Née avec une cuillère en argent dans la bouche, qu’elle pouvait plonger dans des bols et autres vaisselles dorées. Mais ce joli tableau cachait une autre réalité. Une réalité où elle n’était pas libre. Un peu contradictoire pour l’éprise de liberté qu’elle était. Mais elle était prisonnière de son titre et cela la pesait. Elle ne connaissait pas la solitude physique. Elle ne pouvait pas être une solitaire mais elle pouvait connaître la solitude. Comment pouvait-on appeler ça chance...
« Une chance...Je n’ai pas choisi de naître princesse et d’être prisonnière de la royauté toute ma vie. Il n’y a nulle chance à avoir un père Roi. C’est une malédiction plus qu’une bénédiction...Mais tout le monde voit les bons côtés forcément, les privilèges, la richesse...Personne ne s’intéresse à l’envers du décor » répondit-elle sur le même ton que lui.

Personne ne s’était jamais réellement posé la question de comment les membres de la famille royale vivait leur titre. Certains se battaient pour ces couronnes dorées qu’on posait leur tête. Mais le poids qu’elle représentait était insupportable. Un véritable enfer. Il n’y avait pas un jour dans sa vie où ses faits et gestes n’étaient pas épiais. Il n’y avait nul repos à être un prince, une princesse, un Roi ou une Reine. Comment pouvait-on les envier ? Comment pouvait-on désirer être dans une cage dorée ?
« Vous devriez chérir le fait de ne pas avoir reçu de titre. Les choses auraient été bien pire. »

Et c’était bien vrai, il n’aurait pu fuir dans le Val avec le titre de Prince. Il n’aurait jamais pu la ramener à Roche-aux-Runes au début de leur mariage. Il aurait été privé des siens. Mais il n’avait rien gagné. Il subissait certains racontards, certaines rumeurs...C’était le prix à payer pour avoir épouser une princesse. Margeary était plus à plaindre. Prisonnière des décisions d’Aegon. Lui n’était pas prisonnier. Il avait pu partir quand les choses avaient dégénéré.
« Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai jamais accusé votre famille d’être à l’origine. Vous avez fait une supposition erronée. Je ne l’ai jamais pensé. Même si vous ne me croyez pas. »

Pas une seule seconde, elle avait pensé que les Royce étaient les messager de la rumeur qui avait touché Ellaria Sand. Rhaenys avait tourné ses pensées vers des vipères du Donjon Rouge ou des gens malintentionné dornien. Mais jamais les valois n’étaient venu à son esprit. Il l’accusait injustement, aveugler par sa haine et sa colère.

Les yeux de Rhaenys assassinèrent Robar à sa remarque mais ne répondit pas, elle ne jeta pas de l’huile sur le feu bien qu’elle ait envie de le mettre à la porte, de le voir déguerpir loin d’elle. Mais la discussion s’apaisa. Pour combien de temps ? Elle n’en savait rien.

Elle eut un rire étouffer jaune à l’idée d’épouser le Tardif qui avait une collection d’épouse décédé. Elle croisa les bras sous sa poitrine. Ne répondant pas, sa réaction étant équivoque et symbolisant sa réponse. L’amour était une chose rare, dont peu pouvait se targuer d’avoir ou alors de pouvoir le vivre librement au grand jour. Dans son entourage, elle ne voyait que son petit frère dans cette situation. Trouver un équilibre, une amitié...Fallait-il encore des caractères compatibles. Rhaenys n’était pas du genre à faire des concessions aisément. C’était tout ou rien.
« Faut-il encore désirer de trouver le bonheur avec une personne qu’on ne pourra jamais. Certains caractères ne sont pas compatibles avec ce principe. Je crains malheureusement en faire partie. J’ai admiré ma mère pour cela mais je crains ne pas avoir pris ce côté-ci de sa personnalité. »

Rhaenys était trop entière pour faire comme sa mère avait fait après les divers affronts de Rhaegar. Elle n’avait pas cette force à pardonner ou à passer outre les choses. Réaliser son devoir conjugal avec Robar alors que Durran se trouvait dans le même château à devoir assurer sa protection lui avait été suffisamment pénible pour tenter de chercher le bonheur dans sa vie de couple avec le Royce. Elle aurait eu l’impression de trahir son ancien amant qui avait subit toute ces situations sans rien dire avant d’être réduit à un simple vagabond par le Roi lors des aveux de la dragonne.

Rhaenys eut un sourire presque amusé mais qui reflétait toute sa tristesse.
« Pensez-vous qu’on refuse quelque chose au Roi ? J’ai tenté, le jour où il m’a annoncé son intention. Mais il n’a rien voulu entendre. Je n’ai pas eu le choix sinon pensez-vous bien que j’aurais demandé à ce que ce soit ser Durran qui puisse obtenir ma main. Mais je suis une femme, je dois obéir à mon père. J’ai tenté d’éviter la catastrophe...En vain…alors je l’ai repoussé car sur ce point j’en avais le pouvoir et qu’il me devait bien ça. »

Les discussions autour de ce sujet avaient été explosive entre père et fille, la colère avait créer des tremblements dans le corps. Rhaenys concevait qu’une possible union avec son chevalier n’était pas idéale niveau alliance. La famille Royce était une maison bien plus prestigieuse que la maison Cressey. Mais les apparences étaient importantes, montrer l’apaisement entre le Val et les Targaryen avait semblé si important aux yeux de son père...Les cornes de la guerre du passé avait été chassé avec ce mariage mais elle les avait rappelé avec sa confession. Étaient-ils en train de chercher à tout apaiser ? Elle n’en savait rien. Une chose était sure, aucun des deux n’étaient paresseux au point de laisser les choses se faire sens intervenir.

Robar sembla surpris par les mots de Rhaenys sur ses motivations. Comme si elle lui avait coupé l’herbe sous le pied. Elle tapotaient nerveusement son bras de ses doigts attendant le verdict suite aux mots qu’elle avait prononcé en tout sincérité. Il resta longtemps silencieux. Il finit par prendre la parole, calmement. Il commença par le sac de Port Réal où les troupes Tully avait ravagé la capitale, tuant des milliers d’innocents.
« C’est une période de ma vie dont je ne parle jamais, que je cherche à oublier. Car comme vous le dites j’étais jeune et l’esprit d’un enfant est fragile...Nous gérons tous ce sac à notre manière et souvent c’est dans le silence comme votre frère et moi. Je vous en remercie de n’avoir jamais abordé le sujet. Même vingt ans plus tard... »

Elle se souvenait trop bien. Elle ferma les yeux, plongeant ses ongles dans le tissu recouvrant ses bras pour faire taire les peurs et les angoisses qui remontaient à la surface. Elle refusait de craquer. Trop fière pour cela. Elle refusait de laisser les larmes coulées. Seule Alyria et son père avait sécher ces larmes provoquées par les souvenirs et les cauchemars de la guerre. Elle avait dévoilé une de ses plus grandes faiblesses à cet homme auquel elle était lié devant les Sept. Mais elle ne voulait pas craquer et se montrer plus faible. Les émotions qui étaient lisibles sur son visage était suffisante.
« Je n’ai jamais apprécié le rôle que j’avais, je l’ai accepté oui car je n’avais pas le choix. J’ai mes détracteurs. J’ai dû apprendre à cacher mes craintes, mes faiblesses pour pas qu’on les utilise contre moi. Peu de personne peuvent se targuer de connaître mes peurs, les vraies. Je ne suis pas la princesse parfaite et rayonnante que la cour aime voir. Et je n’aime pas cette princesse. Je préfère celle de l’ombre, celle qui aime la liberté et qui parfois la prend au détriment du reste... »

Durran faisait partie de la vie de la Rhaenys de l’ombre, de celle qu’elle était vraiment, de celle qu’on ne voulait pas voir sur le devant de la scène car trop scandaleuse, trop vraie, trop imparfaite. Mais c’était pour celle femme là que Durran était tombée amoureuse, c’était pour cette femme-là que Wynafryd, Aelinor et Myrielle seraient prêt à tout pour la protéger et l’aider. Mais Robar n’avait malheureusement eu que celle qui était sur le devant de la scène. Elle ne lui avait dévoilé sur son imperfection le jour de ces aveux. Et aujourd’hui, il la découvrait un peu plus encore.

Elle nota que la partie sur le rêve avec sa mère et Aerion le bouleversait et lui était douloureux, autant qu’à elle. Et s’était presque avec soulagement qu’elle accueillait son silence sur ce point. Elle opina doucement du chef quand lui demanda si les rêves l’avaient quitté.
« Les rêves oui...la magie...non... »

Elle avait désormais Hura avec elle. La dragonne lui rappelait quotidiennement son action. Si les Sept décidait qu’elle ne porterait plus jamais d’enfant, alors au moins elle aurait le petit saurien qui était sur son lit en boule, dormant. Elle ignorait si elle devait révéler son existence à Robar. Comment le prendrait-il ?

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Bien qu'il ne soit totalement en accord avec ce qu'elle disait, songeant aux nombreuses familles mourant défait qu'il avait pu croiser sur la route jusqu'aux portes de la lune, il ne pouvait lui donner totalement tort pour autant. En d'autre circonstance, sans doute lui aurait-il fait la reflexion qu'il y avait de pire situation que de naitre choyée dans une maison royale, mais le ton de la discussion s'apaisait et il savait que cette pique ne ferait qu'attiser les flammes de la colère qui existaient entre eux. Après tout, il était peut être temps de mettre fin à tout ça. Il ne pu s'empêcher toutefois de réagir alors qu'elle lui conseillait de remercier les dieux de ne lui avoir donner que sa main. « Je pense que vous me connaissez assez pour savoir que je ne m'en plains aucunement ...  » répondit-il en grimaçant, songeant qu'il préférait la liberté que son statut de chevalier du Val lui offrait plutôt que l'enfermement d'un titre de seigneur ou d'héritier. Cela n'était pas pour lui. De la même manière, s'il aimait briller en mondanité, il se satisfaisait fort bien de la part d'anonymat que lui conférait le fait de n'être qu'un second fils, loin de toutes les obligations et des regards de tout un chacun. Bien sur, maintenant qu'il était marié à une princesse, son nom était bien plus cité que du temps de son célibat. Et s'il s'en était délecté dans les premières semaines de leurs fiançailles, il s'était rapidement agacé de voir que de telles mentions n'étaient fait que pour le réduire au rang de fiancé, puis époux, de la dragonne. S'il voulait briller, il voulait que ce soit pour lui même et non pour le futile exploit d'avoir gagner la main d'une tête couronnée. Toujours ronchon, il grogna « Mais il est plus aisé de dire du mal d'un chevalier du Val que d'une princesse des Sept Couronnes.  » qui ne fit que se confirmer par le récit que lui faisait la brune des rumeurs courant sur la concubine de son oncle. Ayant assuré que ni lui, ni les siens, n'avait responsabilité dans cette affaire, il fronça les sourcils  « C'est pourtant ce que vos mots laissaient sous entendre, ma dame. Toujours est-il ... Au moins en avez vous là, la confirmation. Si toutefois vous voulez bien croire en ma parole.  » Il en resta toutefois là, ne voulant pas lui faire relever le ton ou les mots employé de crainte de relancer la machine habituelle de la discorde les opposant.

Les bras croisés contre sa poitrine, Robar hocha la tête, songeant à ce qu'il avait pu entendre dire de la reine et de la relation qu'elle avait entretenue avec son époux. On disait que sa fille avait tout de sa beauté dornienne mais au vu de son caractère, il croyait volontiers qu'elle n'avait guère hériter de plus que les traits de la défunte Elia Martell. Mais sur ce point, elle n'était pas la seule. « C'est une chose que je peux aisément comprendre ... Je crains que ce soit Andar qui ait hérité du caractère de notre père. Cela dit, je ne suis pas sure que vous auriez était plus heureuse ainsi.  » Qu'elle eut semblé à Elia et lui à Yohn, leur mésamour aurait été le même. Le tempérament ne changeait rien aux affections et aux divergences d'opinion. Au moins avait-il l'assurance qu'elle ne rongeait pas son frein en ce qui le concernait. Il ferma les yeux un instant, poursuivant son propos, se demandant au final qui avait eut à gagner à cette union ? Le Roi ? Certes il avait noué une alliance conjugale avec le Val, mais il y avait d'autre prétendant plus intéressant pour une princesse et Harrold Hardyng, à présent fiancé à Mya Nerbosc, était libre de tout engagement à l'époque. Elle ? Tout comme lui, c'était la dernière à désirer ce mariage. Les Royce ? Il n'était pas certain que son union ait apporté quoi que ce soit à Roches-aux-Runes en dehors de la dot de la jeune femme et d'un lien avec la couronne. Peut être beaucoup aux yeux de certains, mais pour ce qu'ils en faisaient ... « Nous sommes tous deux d'accord pour dire que ce mariage ne rimait à rien. La seule chose que nous avions réussis à faire ...  » Il se tut. Aller plus loin les ferait souffrir tout deux. « C'était de faire notre devoir et ce, en étouffant nos réelles aspirations.  » finit il par dire afin d'achever la phrase laissée en suspens.

Il se tut alors, l'écoutant raconter que, tout comme lui, elle n'avait eut son mot à dire. L'histoire surprenait Robar qui n'imaginait pas, vu la manière dont le Roi se comportait avec sa fille, qu'il lui impose pareille chose, continuant de chercher ce que la Couronne avait a gagné d'une union Royce/Targaryen. Toutefois, il ne chercha pas plus loin: se poser des questions ne remonterait pas le temps, ne changerait pas le passé. Il demeura silencieux, la laissant se livrer sur une période de plus intime de sa vie, une période que tous connaissaient mais dont personne n'avait jamais pris la peine d'interroger les principaux concernés. Pudeur ou terreur, jamais les Targaryen n'évoquait la sombre affaire de la rébellion de Robert Baratheon et, alors qu'elle expliquait la raison pour laquelle elle gardait le silence, il fut surpris d'être troublé par son remerciement. Peut être une nouvelle chose qu'ils avaient fait de bien ? Peut être qu'au final, ils avaient plus en commun qu'il ne le pensait ... « En parlant de cela ...  » commença-t-il, dès a présent las de tout ceci et quelque peu embêté de remettre sur le tapis des interrogations pareilles. « Voyez vous, votre père m'a entretenu une conversation des plus sincères mais il a toutefois annoncé qu'il ne demanderait l'annulation de notre union, ni n'approuvait une véritable séparation.  » annonça le blond avec un regard quelque peu désolée. Maintenant que les choses s'étaient apaisé, qu'ils parlaient avec sincérité et sans se hurler dessus, sans doute valait-il mieux la mettre au courant des conséquences de son entretien privés avec Rhaegar. Il eut une moue ennuyé alors qu'il poursuivait. « En outre, il m'a fait part de son désir de me voir séjourner quelques temps à la cour. Que nous arrivions à nous entendre ou non.  » Une fois de plus, c'était aux apparences de triompher et à eux de faire l'effort de ne pas s'étrangler l'un l'autre. Mais la voie qu'il prenait lui laisser espéré que, s'ils ne parvenaient à sauver quoi que ce soit, au moins se conduiraient-ils de manière civilisé lors du peu de temps qu'ils passeraient ensemble. En outre, dormir sur la liseuse de la chambre princière pendant ses séjours à Port-Réal restait plus confortable que les couchettes des garnisons de Froideseaux. Il saurait s'en accommoder. « Je ne veux pas passer les décennies qu'il me reste à vivre à me battre avec vous et puisque notre Roi désire voir notre mariage perdurer, au moins pouvons nous tenter de nous ... Supporter, pendant les rares journées que nous passerons ensemble ?  » C'était une autre manière d'envisager les choses. Après tout, pouvaient-ils reprendre leur vie ensemble après ce qu'il s'était passé ? Sans doute pas. Et cette opportunité leur laissait à tout deux de l'espace dans contrevenir aux ordres du Roi. Se raclant la gorge, Robar ajouta « Je doute que l'on exige de voir naitre un nouvel enfant de cette union, tout comme j'espère que votre père ne s'attend pas à ce que je m'installe à la capitale. Je demeurerais ici, dans le Val et vous à Port-Réal comme vous le désirez: nous dirons que nos devoirs nous garde auprès de nos familles respectives. Mon serment m'oblige à rester près des Roches-aux-Runes et de notre nouveau suzerain. Vous êtes une princesse royale: en ces temps troublés personne ne vous reprochera d'être auprès de votre père, de votre frère. Et si tel est le cas, nous dirons que votre sécurité nécessite la présence des gardes royaux. Et en de rares occasions, quelques jours par an, nous aurons à nous fréquenter comme tout couple normal. Cela vous semble-t-il possible ?  » Il ignorait si la solution était ce qu'il leur fallait, si elle était viable sur le long terme. Mais au moins offrait-il une réflexion sur le sujet, le seul moyen de pouvoir jouir de leur existence sans s'imposer la présence de l'autre et sans s'attirer les foudres d'un Roi qui tenait à ce que ce mariage tienne. « C'est ... La seule liberté que nous pouvons nous offrir l'un à l'autre. Une fois encore, je vous assure: je ne veux pas être votre ennemi Rhaenys. Et nous ne serons jamais les couples modèles que nos parents ont pu être, mais au moins répondant nous aux désirs de votre père sans trop se marcher dessus.  » Et qui savait ... Peut être d'ici quelques années, s'ils étaient discrets, pouvaient-ils s'accommoder d'autres chose auprès d'autre personnes ...

Encore un peu sous le choc de ce que venait de lui raconter Rhaenys il hocha la tête machinalement, marmonnant des « Bien, bien ...  » à l'idée qu'elle n'était plus hanté par des rêves sanglants. La douleur de la perte n'en était pas moins grande, mais il préférait ne pas imaginer ce que cela serait de voir sa mère lui apparaitre en lui ordonnant de sacrifier son enfant pour sauver la vie d'un frère, d'une soeur ou d'un neveu. Cette simple idée lui faisait horreur et personne ne méritait pareils tourments. Seul devait demeurer, s'imagina-t-il, la culpabilité d'un acte terrible qui la hantait déjà jour et nuit. Toutefois il tiqua sur ses derniers mots. « La magie ? J'entends la valeur prophétique qu'avaient vos rêves mais ... J'avoue ne pas réellement saisir ce que vous me dites.  » confia-t-il un peu assommé par tout ce qu'ils venaient d'échanger. Une goutte d'eau dans le vase de ce qu'on son esprit venait de saisir: les paroles de Rhaenys demeurait énigmatique à ses oreilles. Loin d'être animé par des pensées ésotérique, Robar ne parvenait à mettre de signification derrière les mots mystérieux de la princesse.  

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► Porte de la Lune | 302, lune 8, semaine 3
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Rhaenys se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas répondre et alimenter leur désaccord. Elle était de plus en plus las de ce dialogue de sourds qu’elle pouvait avoir avec l’homme qu’elle avait été forcé d’épouser. Mais si cela la démangeait furieusement. Notamment sur les mots qu’il lui prêtait, alors qu’elle n’avait rien dit de telle. Il s’essayait à la description de messages dernière les mots mais échoué lamentablement, lui prêtant des choses qu’elle ne pensait pas, qui ne lui avait jamais effleuré l’esprit au court des dernières lunes. Elle avait vu le mal au sein de la cour, à Dorne mais jamais en direction du Val.

Probablement que si elle avait tenu plus de sa mère niveau caractère, qu’elle n’aurait tout de même pas été heureuse, mais elle aurait été plus conciliante et un terrain d’entente aurait pu être trouvé. Des compromis aurait pu être fait afin que la vie en couple soit plus douce, plus tendre et que les tensions soient le moins présente possibles.
« Certes, mais nous aurions peut-être pu trouver un terrain de compromis, supportable pour nous deux. Mais les dieux en ont choisi autrement. »

Refaire l’histoire ne servait à rien. Ce qui était, était. Il avait certes réussi à à faire ce qu’on attendait d’eux : le mariage, prêter serment devant le Grand Septon du septuaire de Baelor et en suite honorer leur devoir conjugal, laissant même la jeune femme enceinte au bout de plusieurs lunes de mariage.

Si l’ambiance était légèrement retombée, les mots de Robar refirent se tendre la fille du Roi. Ses yeux redevinrent sombres, et sa mine se renfrogna. Elle n’avait pas osé demander l’annulation. Mais elle avait espéré que la séparation, la mésentente, le malheur entre les deux époux auraient pu fonctionner. Même s’il aurait fallu trouver une explication qui ne laisse pas le blâme s’installer sur l’un d’entre eux. Mais savoir que son père avait expressément dit cela à son gendre, ne plaisait nullement à Rhaenys.
« Et vous comptez en plus lui donner raison encore une fois au risque de faire exploser la situation une deuxième fois ? »

Elle était presque choquée d’entendre les mots de Robar.
« Et que pensez-vous qu’il va se passer si vous revenez vivre à la capitale et qu’au bout de plusieurs années, aucun enfant ne né ? Les gens nous demanderont des comptes soyez en certains. Et les temps ne seront pas indéfiniment troublé pour justifier la raison de ma présence à Port Réal. De plus, je devrais vivre pieux, chaste, repentante et enchaîné pour le restant de mes jours à un homme que je suis incapable d’aimer. Vous êtes un homme, c’est bien plus facile pour vous. Vous pouvez avoir des bâtards, jouir de la paternité et personne ne trouvera rien à redire, et je ne vous en blâmerais pas. Mais vous êtes un homme. Vous serez bien plus libre que moi avec cet arrangement. Je suis sincèrement navrée, mais je refuse de vivre ainsi pour le restant de mes jours. »

Il voyait le monde comme un homme. Elle voyait le monde de ses yeux de femmes. Un monde où elle serait jugée pour la moindre de ses actions.
« Il n’y aucune liberté. Juste une cage dorée à m’offrir. Et je préfère encore voir ma réputation ternie complètement que de vivre ainsi jusqu’à mes vieux jours. Je tenterais de convaincre mon père, cela pourrait être long mais je refuse cette fois de me plier à son exigence. Il a scellé une fois mon destin et on a vu ce que cela a donné. Je refuse de le laisser sceller mon destin une deuxième sans broncher. Il est peut-être notre Roi, mais il est aussi mon père et je sais qu’il est soucieux de mon bonheur. Il vous a parlé en tant que Roi. Peut-être ces paroles étaient honnêtes, mais il vous a parlé en roi. »

Elle trouverait une solution, même si cela devrait prendre des années.

Concernant la magie, il fut surpris. Il ne comprit pas totalement.
« La magie se manifeste sous bien des formes. Et pas forcément sous forme de rêves. Les Targaryen sont résistants à la chaleur, il s’agit bien là de magie. Mes rêves ont laissé place à une autre forme de magie. Ils ont fait renaître ce qui avait disparu pendant des siècles... »

Allait-il comprendre qu’il s’agissait des dragons ? Elle ignorait si des gens écoutaient à la porte, si le couple était espionné. Elle préférait ne pas prononcer tout haut le retour de ces créatures de légende. Mais peut-être le devrait-elle s’il ne comprenait toujours pas.


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Le regard de Robar se perdait dans la vision qu'offrait la vitre de la pièce, loin, bien loin de son épouse et des préoccupations. Il était trop tard pour les regrets et ils n'avaient jamais eut leur place dans cette affaire. Ni Rhaenys, ni lui, n'avaient eut leur mot à dire dans ce mariage et n'avait donc de regret à avoir quand à cette union ratée: le désastre s'était pourtant annoncé bien avant que les voeux ne soient prononcés mais rien n'avait pu stopper la machine mise en marche par la mort de Yohn Royce et la proposition matrimoniale du Roi. « Je préfèrerais qu'il n'en soit rien. Pour notre tranquillité d'esprit à tous les deux. Mais je tiens à ma tête, je l'admets.  » dit-il en ponctuant sa phrase d'un équarquillement grotesque des yeux qui en disait long sur le traitement qui lui serait réservé s'il cherchait trop loin les ennuis. Cependant, il était intrigué par la manière dont la jeune femme réagissait à cette histoire: l'idée d'une existence dictée par la couronne - d'abord son beau-père puis son tout jeune beau-frère- ne lui plaisait que peu. Bien qu'il eut pu imaginer une manière de coexister pacifiquement avec la dragonne, elle marquait un point. En d'autre circonstance, il se serait bien fiché de ses états d'âme. Il pouvait avoir un batard et non elle ? Qu'importe puisqu'elle avait elle même mit fin aux jours de leur enfant: cela serait sa punition. Mais Robar, déjà engagé dans la voie de l'apaisement était épuisé de la rancune qu'il tenait à son encontre, épuisé de chercher, dans les paroles de sa femme, les piques qu'elle pouvait bien vouloir lui lancer. Aucun d'eux ne serait eux et quand bien même il parviendrait à avoir une relation suivie, lui offrant la chance d'avoir des enfants, ils porteraient le nom de Stone et non de Royce. Un handicap social auquel s'ajouterait l'ignominie d'être le témoignage des infidélités paternelles à une princesse de sang -tout aussi consentante fut elle à le voir prendre son plaisir ailleurs-. « Alors que proposez vous, princesse ?  » demanda-t-il en reportant son regard azur sur la jeune femme à la peau hâlée. Son ton n'avait rien de provocateur comme cela avait été le cas au début de leur conversation. Cet attrait soudain pour une cause commune lui faisait presque oublier l'agacement qu'elle provoquait en lui. Posant son menton contre la paume de sa main, son bras lui même appuyé sur sa cuisse, Robar dessinait mentalement la prison dans laquelle ils étaient tout deux noyés jusqu'au menton. « Si, comme moi, vous ne parvenez à faire changer le Roi d'avis au sujet de l'annulation, nous n'aurons d'autre choix que de nous satisfaire de cette situation.  » fit-il constater: c'était le point de départ de leur reflexion car malgré leurs mauvaises humeurs et disputes, malgré l'acte de Rhaenys et la fierté bafoué de Robar, Rhaegar Targaryen ne semblait pas disposé à les séparer officiellement. Il doutait de parvenir à convaincre le Roi de lui même: les derniers mots de ce dernier avaient été secs, froids, annonçant la couleur. Seule l'affection qu'il portait à sa fille pouvait aujourd'hui oeuvrer à leur libération « Je ne compte pas vivre à Port-Réal, je ne vous le cache pas: ma maison à besoin de moi tout comme nous pouvons imaginer après ... La nouvelle de Lestival, que votre jeune frère pourrait avoir besoin de vous. Quand à l'avenir et bien ...  » Il eut quelques instant de pause, cherchant ce qu'il avait bien pu imaginer au delà d'une ou deux années.« J'avoue ne pas avoir penser aussi loin.  » finit-il par admettre avec une once de gêne et de nervosité. Il n'avait jamais pensé à ce qui se dirait de ce mariage infécond mais quelque part, ce ne serait pas le premier. Leurs ancêtres respectifs n'avaient déjà t-ils pas tenter une telle union sans qu'elle ne soit fructueuse ? Certes, il avait la position la plus avantageuse: on ne reprochait guère à un homme les élans de ses pulsions charnelles, tout comme on ne reprochait pas davantage la naissance d'enfants illégitimes. Mais pour une femme, les choses étaient plus compliquées. Quand bien même il accepterait l'idée qu'elle ait son favori, qu'en serait-il de son existence ? Elle serait sans doute condamnée à la chasteté dans cette capitale du vice, pointée du doigt si trop proche d'un homme, moquée pour son ventre plat et son mari lointain. Et lui ? Accepterait-il de se savoir moqué de toute la cour royale pour être un cocu consentant ? Il n'était pas non plus certain que cela lui convienne. Un temps sans doute, mais toute une vie ? Il soupira. « Le secret qui entoure votre confession ne me permet pas de vous libérez de notre engagement par une répudiation. Je doute que notre Roi y soit très favorable et les conséquences pourraient m'être bien plus désagréable que ce mariage. De même, sans son intervention, inutile de penser à une annulation: le mariage a bel et bien été consommé et je doute qu'on puisse trouver d'autre motif pour faire pencher le Grand Septon en faveur d'un choix qui irait à l'encontre des désirs du Roi.  » rappela-t-il avec un calme qu'il n'avait pas eu depuis des lunes. Il ne fallait compter sur le soutien d'aucune institution: toutes répondaient aux désirs du Roi et si Rhaegar Targaryen voulait que l'union perdure, alors même le Grand Septon ne s'interposeraient pas. De plus, il doutait que la princesse désire quitter une vie d'engagement marital malheureux pour la piété d'un couvent. Il fallait donc trouver autre chose. Mais cette solution ne lui venait pas à l'esprit, rien n'allait sans mettre à mal leur réputation respectives, et lui n'était pas forcément prêt à être le sujet de conversation des Sept Couronnes pendant des années ! « Je crains que vous soyez la seule à pouvoir agir en ce sens. Mais soyez assurée que si vous trouvez le moyen de convaincre votre Père, je vous épaulerais pour faire de ce désir une réalité.  » affirma le blond avant d'ajouter. « Je vais partir pour Villevieille rejoindre ma soeur à la Citadelle. A mon retour, je passerai sans doute à Port-Réal: à cet moment, nous pourrons éventuellement faire un point sur nos réflexions communes ?  » Cela lui laisserait le temps d'aborder la question avec Ysilla: plus maligne que lui, peut être aurait-elle un éclair de génie sur son affaire. Et puis, quoi de mieux que la cité du savoir pour trouver une réponses à sa question ? De son côté, Rhaenys pourrait prendre la température d'une éventuelle demande envers son père et débuter une opération de séduction visant à atteindre l'objectif fixé. Etaient-ils sur le point de s'entendre pour mieux se séparer ?

Les mots de la princesse restaient mystérieux aux oreilles de Robar. Pour lui, la magie avait disparu avec les derniers dragons et bien qu'il eut eut vent de miracle dans l'Orage, apporté par des prêtes venu d'orient, il refusait de croire à des faits quasi-magiques auxquels seuls des fanatiques religieux avaient pu assister. « Vous parlez par énigme, ma dame. Mais j'imagine que cela n'est pas sans raison.  » Il posa un regard suspicieux sur la brune, cherchant à comprendre ce qu'elle voulait lui dire sans parler, à comprendre cette soudaine ouverture qui souffrait encore d'une confiance qu'ils n'avaient jamais partagé. Une part de lui mourrait d'envie de questionner son épouse, l'autre respectait son silence. « J'espère simplement que cela n'aura plus d'impact sur nos vies: je pense que nous avons assez souffert de tout ceci.  » répondit-il en songeant cependant à ce qui avait brisé toute chance que les choses fonctionnent un jour entre eux. Leur enfants, à jamais auprès des dieux. S'il avait été rappelé par des visions prophétiques envoyé à son épouse, cela ne pouvait être sans raison. Mais laquelle. Malgré cette sombre pensée, Robar demeurait plus calme qu'il ne l'avait jamais été en sa présence, se risquant même à une taquinerie qui n'avait rien d'un affront et qui ressemblait presque à celles qu'il réservait aux siens. « Une question toutefois ... Cette résistance à la chaleur, j'imagine qu'on ne parle pas du climat dornien ? Peut être aurais-je du vous poursuivre avec une bougie plutôt qu'avec ma rancune ...  » questionna-t-il avec un sourire en coin, désireux de détendre une atmosphère encore lourde malgré l'apaisement général qui venait d'avoir lieu.

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Si son père refusait l’annulation malgré les arguments, Rhaenys savait qu’il lui restait une carte à jouer. Douloureuse, honteuse et qui changerait sa vie à jamais, mais qui la libèrerait car cela donnerait la possibilité à Robar de la répudier facilement. La princesse voulait éviter d’en arriver là, mais cela ne dépendait pas d’elle mais de la bonne volonté du roi à négocier l’annulation de son mariage auprès du Grand Septon. Le valois n’avait pas pensé à l’avenir, juste à la situation présente, cela que cela allait signifiait dans les prochaines lunes. Mais la dragonne voyait plus loin et l’avenir n’était pas glorieux. Dans les trois possibilités qui s’offraient à elle, seule celle ou le Roi acceptait de son plein grès leur permettrait peut-être de vivre heureux pour le restant de leur jour. Les deux autres cas entraîneraient des conséquences fâcheuses, surtout pour la Targaryen.  
« S’il refuse malgré mes arguments… Il me restera une carte à jouer pour vous permettre de me répudier. J’espère ne pas à avoir à en arriver là… mais se serait la dernière des solutions. »

Confesser ses crimes publiquement… Elle perdrait tout crédit aux yeux du peuple, aux yeux des nobles. Elle serait la risée de tous, traînant une réputation qu’aucune femme n’aimerait porter. Mais pour se libérer de son mariage, Rhaenys était prête à cela. Elle refusait de vivre jusqu’à ses vieux jours avec les chaînes de ce mariage qui était raté depuis leurs fiançailles. Elle voulait pouvoir vivre sans qu’on lui demande de rendre des comptes.
Robar n’était pas vif d’esprit. Il ne décryptait nullement les mots cachés dans les phrases prononcés par la fille du Roi.
« Cela impactera le royaume tout entier d’ici quelques lunes. Cela soulèvera de multiples questions, tout comme je m’en pose aujourd’hui. Suis-je la seule ? Où y-en a-t-il d’autres comme moi ? »

Rhaenys avait la réponse à sa dernière question, mais elle avait juré à Wynafryd de ne pas révéler l’existence de Vraël, tout comme son amie protégeait son secret. La véritable question était par rapport à Aegon et Viserys. Daenerys ne semblait pas avoir de dragon avec elle quand Rhaenys était passée à Corneilla pour présenter les condoléances de la famille royale aux Nerbosc quelques semaines après la disparition de Tytos Nerbosc. Mais son frère et son oncle ? Le mystère restait entier pour le moment mais si son dragon soulevait ces interrogations chez elle, sa révélation provoquerait probablement la même chose à travers Westeros.

Rhaenys fusilla Robar du regard, était-il stupide ou le faisait-il exprès ?
« J’ai parlé des Targaryen. Pas des Martell. Uniquement des Targaryen. » siffla-t-elle.

En guise de démonstration, elle s’avança à pas vif vers un chandelier et mise sa main au-dessus de la flamme. La chaleur intense se dégagea, venant lécher sa peau. Une personne normale aurait retiré bien vite sa main, prise de douleur. Mais Rhaenys ne ressentait qu’une agréable chaleur. Elle finit part retirer sa paume et la montra à Robar. Sa peau était indemne, pas de rougeur ou de trace de brûlure.
« Pouvez-vous être ouvert d’esprit ? Je dirais bien garder un secret mais se serait hypocrite de ma part de formuler cette demande… »

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it cannot be undone

Robar Royce & @Rhaenys Targaryen

Leur conversation marquait une nouvelle fois leur différence: Robar n'avait jamais chercher plus loin que l'instant présent, que cela soit dans sa vie publique ou dans sa vie privée. Il était le second fils, le bras armé d'Andar, disponible à la moindre de ses demandes et cela lui procurait la liberté d'aller et de faire ce qu'il voulait tant que Roches-aux-Runes n'avait pas besoin de lui. Sur le plan privée, Robar ne s'était guère attaché à ses amantes: il passait sans peine d'une femme à une autre, profitant de l'instant présent et ne cherchant jamais à donner d'espoir aux demoiselles qui partageait sa couche. Il n'y avait eut que Maddy. Maddy qu'il connaissait depuis l'enfance, amie avant de devenir sa maitresse, mais que la basse naissance empêchait d'entrée d'être considérée autrement que comme une histoire de jeunesse. Il s'y était attaché, à Maddy, mais elle avait disparue dès l'annonce de ses fiançailles, retournant dans l'ombre que son prénom, sans patronyme, lui destinait. Elle avait comprit avant lui que rien ne serait jamais possible et il se sentait coupable qu'elle se soit exilée d'elle même quand il était la cause de son malheur. Son père pour seule famille, où était-elle allée ? La revoir au banquet l'avait chamboulé plus qu'il ne l'aurait voulu. Mais une fois de plus, vers quoi tout cela menait. Il avait beau dire ne pas vouloir vivre à Port-Réal, il n'imaginait nul futur pour eux à Roches-aux-Runes, c'était peut être la seule vision qu'ils avaient en commun. L'écoutant sans un mot, il fut stupéfait de ce qu'elle avait à proposer, ne s'attendant pas à de telles extrémités.   « Vous n'y pensez pas ?!  » lui dit-il plus qu'il ne demanda. « Qu'adviendrait-il de vous si cela se savait ? Voyez où votre frère se trouve pour avoir renoncé à une couronne ... Rhaenys, cela serait vous condamner à une vie de septa !  » Il n'en revenait pas. Bien qu'il eut envie de se défaire de cette union, il n'avait envisagé de telles actions et il avait le sentiment que cette décision avait pourtant été mûrement réfléchie par la jeune femme. Pourquoi faisait-elle tout cela ? Etait-ce simplement par désir de se débarrasser de lui ou pour cette envie soudaine qu'elle avait témoigné de devenir mère un jour ? Robar laissa son front reposer dans ses mains avant de ramener la tête en arrière, ses doigts glissant entre ses mèches blondes. Dans quoi était-il encore en train de s'embarquer ? Il laissa ses doigts glisser le long de ses joues en soupirant, fixant ensuite son regard sur la jeune femme « Je vous ferai pas changer d'avis hein ?  » demanda-t-il sans pour autant attendre de réponse de sa part. Ses bras tombèrent à nouveau sur ses cuisses sur lesquelles il prit appuis. « Bien. Afin d'éviter d'avoir à détruire votre vie ... En quoi puis-je vous aider à convaincre votre père ?  » demanda le chevalier, cherchant pour la première fois à lui prêter main forte.

Il lui semblait que quelque chose lui échappait, dans les paroles de la princesse. Comme un e pièce manquante d'un puzzle qu'il tentait de saisir sans pour autant y participer. Son trait d'humour n'atteint guère la princesse, bien trop sérieuse dans ses tentatives d'explication qu'il ne l'était lui même, encore surprit de voir comment une conversation houleuse se transformait petit à petit. Il déglutit avec difficulté en la voyant jouer de sa paume sur la chandelle: personne n'était capable de faire ce genre de chose ! Si lui même s'y risquait, il retournerait pleurer dans les jupes du mestre le plus proche avec une tape sur la tête en guise de punition.  « Bien, bien ! Je suis prêt à ouvrir tout ce que vous voulez !  » lui dit-il, les yeux encore grand ouvert de voir qu'elle ne portait, sur sa peau, nulle marque des flammes qui avaient pourtant léché sa main juste avant. Il résista à l'envie d'attraper son bras pour voir la chose de plus près, il n'y avait pas eut de contact physique entre eux depuis bien trop longtemps: il ne souhaitait nullement se prendre une gifle de sa part alors même qu'ils commençaient à parler en bonne intelligence. Cependant, ce que Rhaenys laissait sous entendre était au delà de ce en quoi il était capable de croire: pour lui, ma magie était une chose révolue depuis que la Danse des Dragons avaient mit fin à des siècles d'existence magique sur Westeros. Peut être n'étaient-ils pas assez pieux pour y avoir droit ? Il l'ignorait, mais elle venait de lui faire démonstration de choses qu'il pensait n'être que légende, tout comme la célèbre mémoire des Royce ou les Loups Géants des Stark. « Hypocrite ? Gardez vous un secret tel qu'il vous paraisse ainsi hypocrite de me demander à nouveau de taire vos paroles ?  » lui demanda-t-il, soudainement suspicieux, s'attendant au pire.

(c) oxymort




┗ the red knight ┛
to anyone else i’m a young man who has everything: money, freedom a world to explore my leisure, but when i think of that i only feel emptiness, it’s pathetic isn’t it?. ஃ
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