L'Antre du Dragon [Wynafryd Manderly & Torrhen Holt]
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L'Antre du Dragon
An 302 Lune 6 semaine 1 - Blancport
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Le Nord, demeurait le Nord. L'austérité de son charme n'était plus à prouvé, tout comme le froid qui le touchait. Pourtant cela faisait du bien fouler à nouveau le sol de cette région qui l'avait vu naître. Torrhen n'avait pas encore regagné la demeure familiale. Non loin de là. Il s'était d'abord étonné de la proximité de la jeune femme à ses côtés face aux marins puis s'en était accommodé. Au lieu de prendre directement la direction de la Sentinelle après avoir posé pied à terre, il s'était rendu dans la demeure des Manderly où on l'avait accueillit en fonction de son rang. Pourtant, il n'était pas resté longtemps dans la pièce qu'on lui avait alloué, tout juste celui de faire sa toilette. Tout au plus demeurerait il une journée ou deux à Blancport, le temps de récupérer de la fatigue du voyage et de préparer son voyage vers la Sentinelle.
La Manderly lui avait fixé rendez vous à l'Antre-du-Loup. Cette ancienne construction ne possédait plus son utilité d'antan, ne servant plus qu'à abriter un Bois Sacré ainsi qu'un lieu d'emprisonnement. Ce n'était pas le cadre le plus intéressant du monde. Pourtant, elle recelait pour le jeune homme un certain attrait. En effet, sa propre famille, la maison Holt avait un jour occupé cet antique lieu. Cela remontait à des siècles.
« Quelques heures ». C'était ce que Wynafryd lui avait dit. Il eut une pensée quelque peu nostalgique à cette pensée. Depuis sont départ de la Sentinelle pour rejoindre le cortège maritale, Torrhen s'était fortement rapproché de la petite fille de Lord Wyman. Leur amitié naissante s'étant transformée en passion plus intime. Et même si l'attaque des pirates consistait en un événement malheureux, l'avoir traverser avec elle avait encore plus renforcé leur lien. Lorsqu'il l'avait abandonné sur le port, la jeune dame était en compagnie de celle qui devait être sa sœur. Même si les deux jeunes femmes partageaient des traits communs, il ne lui avait pas trouvé le charme, ni le réconfort qu'il chérissait tant dans le regard de la Sirène.
Il faisait froid et la fourrure qu'il portait sur ses vêtements le réchauffait suffisamment. Elle avait quelque peu souffert des affres de l'air marin mais il n'avait pas jugé bon d'en changer. Cela ne l'empêcha pas d’arpenter les contours des murs extérieurs, comme pour chercher à s'occuper le corps pendant que son esprit vagabondait dans des réflexions plus terre à terre et pragmatique comme, ce qu'il ferait une fois de retour dans le foyer des Holt. Peut-être était-ce aussi pour cela qu'il préféra rester seul dans l'attente de la Sirène. Le fait de rentrer chez lui emplissait autant le cœur de joie que cela le rendait quelque peu bougon. L'attrait de retrouver les siens mais aussi ce sentiment d'être trop posé, de ne pas voyager qui reviendrait tôt ou tard. Et puis surtout, il n'y aurait plus Lady Wynafryd à ses côtés. Peut-être était-ce ce qui le dérangeait le plus ? Il n'arrivait pas vraiment à se décider.
- Oh et puis arrête de trop réfléchir, ça te réussi pas !
Si elle l'avait conviée à le rencontrer dans cet endroit, c'était dans un but précis et sûrement pas pour le pousser dans les geôles, ni pour une balade romantique. Il avait bien sa petite idée derrière la tête mais il n'y croirait qu'une fois que l'incroyable se serait exhibé sous ses yeux.
La Manderly lui avait fixé rendez vous à l'Antre-du-Loup. Cette ancienne construction ne possédait plus son utilité d'antan, ne servant plus qu'à abriter un Bois Sacré ainsi qu'un lieu d'emprisonnement. Ce n'était pas le cadre le plus intéressant du monde. Pourtant, elle recelait pour le jeune homme un certain attrait. En effet, sa propre famille, la maison Holt avait un jour occupé cet antique lieu. Cela remontait à des siècles.
« Quelques heures ». C'était ce que Wynafryd lui avait dit. Il eut une pensée quelque peu nostalgique à cette pensée. Depuis sont départ de la Sentinelle pour rejoindre le cortège maritale, Torrhen s'était fortement rapproché de la petite fille de Lord Wyman. Leur amitié naissante s'étant transformée en passion plus intime. Et même si l'attaque des pirates consistait en un événement malheureux, l'avoir traverser avec elle avait encore plus renforcé leur lien. Lorsqu'il l'avait abandonné sur le port, la jeune dame était en compagnie de celle qui devait être sa sœur. Même si les deux jeunes femmes partageaient des traits communs, il ne lui avait pas trouvé le charme, ni le réconfort qu'il chérissait tant dans le regard de la Sirène.
Il faisait froid et la fourrure qu'il portait sur ses vêtements le réchauffait suffisamment. Elle avait quelque peu souffert des affres de l'air marin mais il n'avait pas jugé bon d'en changer. Cela ne l'empêcha pas d’arpenter les contours des murs extérieurs, comme pour chercher à s'occuper le corps pendant que son esprit vagabondait dans des réflexions plus terre à terre et pragmatique comme, ce qu'il ferait une fois de retour dans le foyer des Holt. Peut-être était-ce aussi pour cela qu'il préféra rester seul dans l'attente de la Sirène. Le fait de rentrer chez lui emplissait autant le cœur de joie que cela le rendait quelque peu bougon. L'attrait de retrouver les siens mais aussi ce sentiment d'être trop posé, de ne pas voyager qui reviendrait tôt ou tard. Et puis surtout, il n'y aurait plus Lady Wynafryd à ses côtés. Peut-être était-ce ce qui le dérangeait le plus ? Il n'arrivait pas vraiment à se décider.
- Oh et puis arrête de trop réfléchir, ça te réussi pas !
Si elle l'avait conviée à le rencontrer dans cet endroit, c'était dans un but précis et sûrement pas pour le pousser dans les geôles, ni pour une balade romantique. Il avait bien sa petite idée derrière la tête mais il n'y croirait qu'une fois que l'incroyable se serait exhibé sous ses yeux.
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L'antre du dragon
avec @Torrhen Holt
« Blancport | 302, lune 6, semaine 1 »
A peine séparés, Wynafryd et Torrhen devaient déjà se revoir. Dans un autre contexte, les deux auraient très bien pu faire le chemin jusqu’au château ensemble depuis le port, puis Wynafryd aurait pu le présenter à sa famille comme son protecteur depuis Corneilla, mais la situation politique et leur voyage retour avait été tel qu’elle avait estimé plus prudent de voir son grand-père avant. Et puis il y avait eu Wylla, pressée de la retrouver. Oui, la Sirène avait eu besoin de retrouver sa demeure et de reprendre ses marques un instant, et cela, sans la présence du Holt à ses côtés. Au final, la discussion plus détaillée avec son grand-père devrait attendre le fin du dîner, mais elle avait pu profiter de sa soeur, prendre un bain et retrouver sa chambre. A présent, plus fraîche et plus reposée, elle avait hâte de retrouver Vraël qui s’était montré plus que discret malgré son retour. Est-ce que le dragon allait bien ? Ou avait-il simplement senti que la nordienne au regard de glace avait besoin qu’il soit discret quelques temps ? Quelque soit la bonne réponse, elle ne tarderait pas à le savoir. Elle devait juste discuter un peu avec Torrhen avant cela.
Elle lui avait donné rendez-vous à l’Antre du Loup parce qu’elle comptait lui dévoiler l’existence de Vraël, il était vrai, mais également parce que le lieu était bien plus calme, loin de sa mère, des gens de la maisonnée, des regards indiscrets. Sans compter le barral, le premier que Torrhen pouvait voir depuis des semaines. Le Holt ne lui avait jamais semblé très croyant, mais elle savait que sa foi était acquise aux Anciens, alors elle se disait que le lieu devrait lui être d’un certain réconfort, sans oublier qu’il s’agissait du château originel de Blancport, dont les Holt avaient été les maîtres fut une époque. Descendant les dernières marches qui lui permettaient de rejoindre la cour principale du donjon, Wynafryd aperçut alors son protecteur faire les cent pas, le visage préoccupé. Elle ne put s’empêcher de sourire, resserrant les pans de son manteau contre elle, alors que le soleil se couchait déjà, faisant baisser les températures. “Nerveux ?” l’interpella-t-elle avec un sourire en coin. “Promis, si tu te comportes correctement, tu pourras retrouver le confort de tes appartements plutôt qu’une cellule pour la nuit.” continua-t-elle alors qu’elle allait à sa rencontre.
Sans lui demander son avis, elle enroula son bras autour du sien et l’entraîna à l’écart, en direction du bois sacré. Si on venait à les voir, leur proximité n’était pas trop surprenante, ils venaient de voyager ensemble plusieurs semaines, et il faisait un froid de canard. “A qui parlais-tu ?” demanda-t-elle finalement, persuadée d’avoir vu ses lèvres bouger un peu plus tôt, mais sans avoir pu entendre ce qu’il racontait. Après quelque minutes, ils arrivèrent dans le petit jardin où s’élevait le barral de ses ancêtres. “Je me suis dit que l’endroit te plairait pour discuter un peu ?” Son esprit la ramena soudainement au barral du Donjon Rouge et à toutes les discussions qu’elle avait eu avec Robb sous ses ramages. Cela lui semblait si loin aujourd’hui, et pourtant si familier. “S’est-on bien occupé de toi ? Ta chambre est à ton goût ? Tu ne manques de rien ?” commença-t-elle à l’interroger comme une parfaite hôte. Des questions banales pour commencer, mais dont elle se souciait vraiment. Après tout ce que Torrhen avait fait pour elle ces dernières semaines, elle souhaitait sincèrement qu’on s’occupe bien de lui à Blancport.
Elle lui avait donné rendez-vous à l’Antre du Loup parce qu’elle comptait lui dévoiler l’existence de Vraël, il était vrai, mais également parce que le lieu était bien plus calme, loin de sa mère, des gens de la maisonnée, des regards indiscrets. Sans compter le barral, le premier que Torrhen pouvait voir depuis des semaines. Le Holt ne lui avait jamais semblé très croyant, mais elle savait que sa foi était acquise aux Anciens, alors elle se disait que le lieu devrait lui être d’un certain réconfort, sans oublier qu’il s’agissait du château originel de Blancport, dont les Holt avaient été les maîtres fut une époque. Descendant les dernières marches qui lui permettaient de rejoindre la cour principale du donjon, Wynafryd aperçut alors son protecteur faire les cent pas, le visage préoccupé. Elle ne put s’empêcher de sourire, resserrant les pans de son manteau contre elle, alors que le soleil se couchait déjà, faisant baisser les températures. “Nerveux ?” l’interpella-t-elle avec un sourire en coin. “Promis, si tu te comportes correctement, tu pourras retrouver le confort de tes appartements plutôt qu’une cellule pour la nuit.” continua-t-elle alors qu’elle allait à sa rencontre.
Sans lui demander son avis, elle enroula son bras autour du sien et l’entraîna à l’écart, en direction du bois sacré. Si on venait à les voir, leur proximité n’était pas trop surprenante, ils venaient de voyager ensemble plusieurs semaines, et il faisait un froid de canard. “A qui parlais-tu ?” demanda-t-elle finalement, persuadée d’avoir vu ses lèvres bouger un peu plus tôt, mais sans avoir pu entendre ce qu’il racontait. Après quelque minutes, ils arrivèrent dans le petit jardin où s’élevait le barral de ses ancêtres. “Je me suis dit que l’endroit te plairait pour discuter un peu ?” Son esprit la ramena soudainement au barral du Donjon Rouge et à toutes les discussions qu’elle avait eu avec Robb sous ses ramages. Cela lui semblait si loin aujourd’hui, et pourtant si familier. “S’est-on bien occupé de toi ? Ta chambre est à ton goût ? Tu ne manques de rien ?” commença-t-elle à l’interroger comme une parfaite hôte. Des questions banales pour commencer, mais dont elle se souciait vraiment. Après tout ce que Torrhen avait fait pour elle ces dernières semaines, elle souhaitait sincèrement qu’on s’occupe bien de lui à Blancport.
(c) DΛNDELION
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An 302 Lune 6 semaine 1 - Blancport
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Ce qui le surprenait et l'effrayait, par moment, était la facilité avec laquelle la Sirène parvenait à lire en lui ou sur lui ses émotions. Son petit trait d'humour ne passa pas inaperçu et le Holt s'empressa d'y répondre d'un ton moins convaincant qu'à l'accoutumée.
- Ce ne sera pas ma première nuit en cellule, quoi que la saison ne s'y prête guère, j'en ai bien peur.
Excepté si la geôlière était aussi attirante qu'elle, ce dont il doutait fortement. La jeune femme lui attrapa le bras d'un façon naturel et il se laissa faire sans résister. Il ne se posa même pas la question de savoir si c'était bien ou mal. Il faisait froid et la proximité de la dame de Blancport possédait quelque chose de chaleureux et de réconfortant. La jeune femme lui posa deux question. Si la première aurait pût lui susciter de la honte, il n'en ressentit pas.
- Je discutais avec ... moi même. A voix haute ! Ça m'évitait de penser à la dureté de la température.
Elle l'entraîna vers le bois Sacré. Le jeune homme avait l'impression de ne plus avoir vu de Barral depuis maintenant des lunes et des lunes, si on exceptait celui de Corneilla qui ne possédait plus aucune feuille, malgré sa taille gigantesque. Sans sa chevelure naturelle, l'arbre perdait tout de même quelque peu de sa majesté.
- Nous avons déjà discuter dans des endroits bien plus inconfortables que celui-ci. Le barral reste néanmoins plus beau que celui des Nerbosc.
Le jeune homme eut une petite pensée pour la jeune Sansa avant de se demander si les Anciens Dieux avaient assistés aux nuits d'amour qu'il avait partagé avec Wynafryd et s'ils avaient posés un jugement sur cette question. Cette idée s'éclipsa pourtant très rapidement de son esprit pour qu'il puisse se concentrer à nouveau sur la situation. Il hocha de la tête pour répondre à sa question suivante qui se voulait plutôt anodine dans le fond : l'hôte s'adressant à son visiteur.
- La chambre me va. J'ai été plutôt bien accueillit ce qui n'est pas anormal. Après tout nous sommes quasi voisins. Je n'ai vraiment pas eut le temps de m'interroger sur mon confort. Et toi ? Heureuse de retrouver Blancport et ta famille ? Tu as déjà pu discuter avec ta petite sœur, je me trompe ? As tu rencontré ton grand-père ?
Une question anodine que la dernière a avoir franchie ses lèvres. Il se souvenait qu'elle lui avait parlé de Lord Wyman et des craintes qu'elle ressentait à son égard si jamais il apprenait les moments que le natif de la Sentinelle avait partagé avec la Sirène. Une chose qui ne l'effrayait point mais qui semblait inquiéter la jeune femme. Peut-être en apprendrait-il plus à ce sujet au cours de leur discussion ? Sa main se posa quelques instants sur le bras de Wynafryd qui tenait le sien, une simple pression, affectueuse mais qui avait le mérite d'exister. Continuant d'avancer d'un pas lent en sa compagnie, le jeune homme prit de nouveau la parole.
- Bien que je trouve l'endroit plutôt sympathique, m'as tu emmené ici seulement pour discuter ? Y avait-il trop d'oreilles indiscrètes dans votre demeure ?
Il se doutait que ce n'était pas seulement l'aspect nostalgique qui avait guidé la dame à le rencontrer ici. C'était un endroit à la fois loin des regards mais également plutôt froid. Pas forcément de par sa température mais par l'aspect rugueux et ancestral des lieux. A l'image que les sudistes se faisaient du Nord en quelque sorte. Laissant son regard parcourir le Barral, le jeune homme se laissa pénétrer par son regard quelques instants, se demandant si ses yeux pouvaient réellement voir ou s'ils étaient clos à jamais.
- Ce ne sera pas ma première nuit en cellule, quoi que la saison ne s'y prête guère, j'en ai bien peur.
Excepté si la geôlière était aussi attirante qu'elle, ce dont il doutait fortement. La jeune femme lui attrapa le bras d'un façon naturel et il se laissa faire sans résister. Il ne se posa même pas la question de savoir si c'était bien ou mal. Il faisait froid et la proximité de la dame de Blancport possédait quelque chose de chaleureux et de réconfortant. La jeune femme lui posa deux question. Si la première aurait pût lui susciter de la honte, il n'en ressentit pas.
- Je discutais avec ... moi même. A voix haute ! Ça m'évitait de penser à la dureté de la température.
Elle l'entraîna vers le bois Sacré. Le jeune homme avait l'impression de ne plus avoir vu de Barral depuis maintenant des lunes et des lunes, si on exceptait celui de Corneilla qui ne possédait plus aucune feuille, malgré sa taille gigantesque. Sans sa chevelure naturelle, l'arbre perdait tout de même quelque peu de sa majesté.
- Nous avons déjà discuter dans des endroits bien plus inconfortables que celui-ci. Le barral reste néanmoins plus beau que celui des Nerbosc.
Le jeune homme eut une petite pensée pour la jeune Sansa avant de se demander si les Anciens Dieux avaient assistés aux nuits d'amour qu'il avait partagé avec Wynafryd et s'ils avaient posés un jugement sur cette question. Cette idée s'éclipsa pourtant très rapidement de son esprit pour qu'il puisse se concentrer à nouveau sur la situation. Il hocha de la tête pour répondre à sa question suivante qui se voulait plutôt anodine dans le fond : l'hôte s'adressant à son visiteur.
- La chambre me va. J'ai été plutôt bien accueillit ce qui n'est pas anormal. Après tout nous sommes quasi voisins. Je n'ai vraiment pas eut le temps de m'interroger sur mon confort. Et toi ? Heureuse de retrouver Blancport et ta famille ? Tu as déjà pu discuter avec ta petite sœur, je me trompe ? As tu rencontré ton grand-père ?
Une question anodine que la dernière a avoir franchie ses lèvres. Il se souvenait qu'elle lui avait parlé de Lord Wyman et des craintes qu'elle ressentait à son égard si jamais il apprenait les moments que le natif de la Sentinelle avait partagé avec la Sirène. Une chose qui ne l'effrayait point mais qui semblait inquiéter la jeune femme. Peut-être en apprendrait-il plus à ce sujet au cours de leur discussion ? Sa main se posa quelques instants sur le bras de Wynafryd qui tenait le sien, une simple pression, affectueuse mais qui avait le mérite d'exister. Continuant d'avancer d'un pas lent en sa compagnie, le jeune homme prit de nouveau la parole.
- Bien que je trouve l'endroit plutôt sympathique, m'as tu emmené ici seulement pour discuter ? Y avait-il trop d'oreilles indiscrètes dans votre demeure ?
Il se doutait que ce n'était pas seulement l'aspect nostalgique qui avait guidé la dame à le rencontrer ici. C'était un endroit à la fois loin des regards mais également plutôt froid. Pas forcément de par sa température mais par l'aspect rugueux et ancestral des lieux. A l'image que les sudistes se faisaient du Nord en quelque sorte. Laissant son regard parcourir le Barral, le jeune homme se laissa pénétrer par son regard quelques instants, se demandant si ses yeux pouvaient réellement voir ou s'ils étaient clos à jamais.
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avec @Torrhen Holt
« Blancport | 302, lune 6, semaine 1 »
Wynafryd n’avait pu s’empêcher de plaisanter sur la nervosité qu’elle avait senti chez Torrhen en le rejoignant. S’il lui avait semblé que le lieu était approprié pour leur rencontre loin d’oreilles et d’yeux indiscrets, elle s’inquiétait finalement d’avoir créer un crainte chez le Holt de finir en cellule. Il était vrai que le nordien n’avait pas été de retour dans la région depuis longtemps et ne pouvait pas vraiment savoir la teneur spéciale du lieu pour la Sirène de Blancport. Néanmoins, comme à son habitude, Torrhen entra dans son jeu, coupant aussitôt le sifflet à Wynafryd alors qu’il avouait avoir déjà connu l’intérieur d’une cellule de prison. Son air taquin disparut aussitôt, remplacé par la surprise. “Ah bon ?! Il va falloir que tu me racontes cette anecdote. Mais si possible pas durant le dîner de ce soir face à mon grand-père…” A la fin de sa réplique, elle avait retrouvé un sourire plus léger. Quelque chose lui disait que l’histoire tournerait peut-être autour d’un mal entendu, Torrhen se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Ou peut-être une bagarre trop alcoolisée, ou tout simplement pour les faveurs d’une jolie jeune femme.
Les deux nordiens avancèrent en direction de l’Arbre Coeur, guidés par les pas décidés de la jolie brune. L’après-midi bien remplie lui avait permis d’oublier sa fatigue et son choc encore très récent lié aux fer-nés. Sa première nuit à Blancport aurait tout le loisir de le lui rappeler, mais en cet instant, elle se sentait apaisée d’être chez elle, de reconnaître chacun des moindres détails et d’avoir Vraël à quelques mètres d’elle. Il était évident que la présence de Torrhen à ses côtés ne faisait que la conforter dans ce sentiment. Elle ne fut cependant guère convaincue par la réponse du Holt à sa question, mais se contentant de pincer les lèvres en articulant un bref “Hum.” sans pour autant chercher à lui tirer les vers du nez. S’il ne souhaitait pas en parler, c’était son droit. “Évidemment, il est encore en vie lui !” finit-elle par répondre à son commentaire sur leur barral. Wynafryd avait renoncé aux Anciens Dieux en même temps qu’à son avenir à Winterfell, mais elle n’en restait pas moins une fière Manderly, prête à défendre tout Blancport, y compris ce lieu sacré, même si elle ne le fréquantait presque plus depuis son retour de la Capitale. Alors évidemment, elle sortait les griffes lorsque l’on comparait l’arbre à celui sans vie qui trônait au centre du jardin de Corneilla. Il était assez glorieux en un sens, immense, si blanc, et gesticulant et coassant dès que les corbeaux venaient s’y poser au coucher du soleil. Un barral unique en son genre, mais Wynafryd préférait encore le sien.
La Sirène à l’épaisse tresse retrouva un peu plus de sérieux dans son rôle d’hôte, questionnant son invité sur son confort depuis son arrivée. Elle fut satisfaite de savoir que Torrhen n’avait rien à reprocher aux Manderly pour l’accueil qu’il recevait à Châteauneuf. Mais alors que le Holt enchaînait avec ses propres questions, elle ne put s’empêcher de rougir légèrement, alors que ses yeux se précipitaient en direction du sol. Elle était honteuse que son plaisir de retrouver les siens soit aussi visible, mais elle ne pouvait s’en empêcher. “Oui, j’ai passé presque chaque minute jusqu’à maintenant avec Wylla. Et je compte bien la retrouver après notre entrevue.” ajouta-t-elle avec un doux sourire. Elle ne savait pas comment Torrhen avait fait pour être aussi loin de sa famille aussi longtemps. “J’ai vu mon grand-père, mais plutôt rapidement pour le moment, nous prendrons le temps de mieux discuter après dîner et nul doute qu’il tiendra à te remercier en personne pour avoir sauver la vie de l’héritière de son héritier.” dit-elle, tentant d’ajouter une touche d’humour à ce qu’ils venaient de vivre, mais il était peut-être encore trop tôt.
Arrivés au pied de l’arbre sacré, Wynafryd pris place sur le banc qui se trouvait à côté, invitant à Torrhen à faire de même à côté d’elle. Sa question sur la raison de leur entretien lui tira un sourire amusé. “Toujours aussi impatient à ce que je vois…” commenta-t-elle à demi-mots. “Tu ne le sais peut-être pas, mais Châteauneuf a aussi son lot de passages secrets. Et tu l’auras remarqué, notre maisonnée n’est pas comme qui dirait… modeste. Il y a tout le temps quelqu’un, quelque part pour écouter ou regarder. J’avais envie de profiter du calme… Parce qu’on parle de ma famille, mais la tienne ? J’imagine qu’elle te manque aussi ? D’ici quelques jours tu nous quitteras pour retrouver la Sentinelle, parce que telle est ta place. Mais ensuite ? Je suis juste curieuse de savoir ce que tu veux faire ?” Et de ce que cela pouvait signifier pour eux, mais elle ne pouvait pas encore le formuler de la sorte, elle ne voulait pas forcer la main du presque chevalier en une quelconque façon, pas quand elle était celle qui lui disait ne pouvoir rien lui promettre, et presque rien lui offrir.
Les deux nordiens avancèrent en direction de l’Arbre Coeur, guidés par les pas décidés de la jolie brune. L’après-midi bien remplie lui avait permis d’oublier sa fatigue et son choc encore très récent lié aux fer-nés. Sa première nuit à Blancport aurait tout le loisir de le lui rappeler, mais en cet instant, elle se sentait apaisée d’être chez elle, de reconnaître chacun des moindres détails et d’avoir Vraël à quelques mètres d’elle. Il était évident que la présence de Torrhen à ses côtés ne faisait que la conforter dans ce sentiment. Elle ne fut cependant guère convaincue par la réponse du Holt à sa question, mais se contentant de pincer les lèvres en articulant un bref “Hum.” sans pour autant chercher à lui tirer les vers du nez. S’il ne souhaitait pas en parler, c’était son droit. “Évidemment, il est encore en vie lui !” finit-elle par répondre à son commentaire sur leur barral. Wynafryd avait renoncé aux Anciens Dieux en même temps qu’à son avenir à Winterfell, mais elle n’en restait pas moins une fière Manderly, prête à défendre tout Blancport, y compris ce lieu sacré, même si elle ne le fréquantait presque plus depuis son retour de la Capitale. Alors évidemment, elle sortait les griffes lorsque l’on comparait l’arbre à celui sans vie qui trônait au centre du jardin de Corneilla. Il était assez glorieux en un sens, immense, si blanc, et gesticulant et coassant dès que les corbeaux venaient s’y poser au coucher du soleil. Un barral unique en son genre, mais Wynafryd préférait encore le sien.
La Sirène à l’épaisse tresse retrouva un peu plus de sérieux dans son rôle d’hôte, questionnant son invité sur son confort depuis son arrivée. Elle fut satisfaite de savoir que Torrhen n’avait rien à reprocher aux Manderly pour l’accueil qu’il recevait à Châteauneuf. Mais alors que le Holt enchaînait avec ses propres questions, elle ne put s’empêcher de rougir légèrement, alors que ses yeux se précipitaient en direction du sol. Elle était honteuse que son plaisir de retrouver les siens soit aussi visible, mais elle ne pouvait s’en empêcher. “Oui, j’ai passé presque chaque minute jusqu’à maintenant avec Wylla. Et je compte bien la retrouver après notre entrevue.” ajouta-t-elle avec un doux sourire. Elle ne savait pas comment Torrhen avait fait pour être aussi loin de sa famille aussi longtemps. “J’ai vu mon grand-père, mais plutôt rapidement pour le moment, nous prendrons le temps de mieux discuter après dîner et nul doute qu’il tiendra à te remercier en personne pour avoir sauver la vie de l’héritière de son héritier.” dit-elle, tentant d’ajouter une touche d’humour à ce qu’ils venaient de vivre, mais il était peut-être encore trop tôt.
Arrivés au pied de l’arbre sacré, Wynafryd pris place sur le banc qui se trouvait à côté, invitant à Torrhen à faire de même à côté d’elle. Sa question sur la raison de leur entretien lui tira un sourire amusé. “Toujours aussi impatient à ce que je vois…” commenta-t-elle à demi-mots. “Tu ne le sais peut-être pas, mais Châteauneuf a aussi son lot de passages secrets. Et tu l’auras remarqué, notre maisonnée n’est pas comme qui dirait… modeste. Il y a tout le temps quelqu’un, quelque part pour écouter ou regarder. J’avais envie de profiter du calme… Parce qu’on parle de ma famille, mais la tienne ? J’imagine qu’elle te manque aussi ? D’ici quelques jours tu nous quitteras pour retrouver la Sentinelle, parce que telle est ta place. Mais ensuite ? Je suis juste curieuse de savoir ce que tu veux faire ?” Et de ce que cela pouvait signifier pour eux, mais elle ne pouvait pas encore le formuler de la sorte, elle ne voulait pas forcer la main du presque chevalier en une quelconque façon, pas quand elle était celle qui lui disait ne pouvoir rien lui promettre, et presque rien lui offrir.
(c) DΛNDELION
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An 302 Lune 6 semaine 1 - Blancport
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Comme tous le monde, Wynafryd était friande d'anecdote. Peut-être qu'il la lui raconterait un soir, au coin du feu, une chope de bière à la main. Pour l'heure, il se contenta de lui faire un clin d’œil et de garder le mystère de cette histoire pour lui. La réponse suivante de la jeune femme ne lui donna pas grande matière à réflexion et le natif de la Sentinelle ne s'attarda pas trop dessus, préférant observer plus calmement son visage. Bientôt, il ne jouirait plus de ce luxe. Il était naturel que la jeune femme cherche à passer du temps avec sa sœur après tant de lunes de séparation et les épreuves qu'elle avait traverser. Se faire remercier par Lord Manderly, lui semblait trop étrange par contre. En effet, Torrhen avait assuré la protection de la jeune femme, mais ce n'était pas sa vie qui avait été offerte aux lames en guise de sacrifice. Ce genre de remerciements, bien que capables de flatter sa fierté, lui semblerait trop excessifs.
- Me remercier parce que j'ai accomplis mon devoir ? Ce n'est pas moi qui ait laissée ma vie pour que nous puissions rejoindre la mer. Il serait plus juste, d'envoyer de quoi nourrir la veuve du capitaine, si tant est qu'il en possédait une.
Tout en ignorant probablement tout de ses origines, ce qui ne rendrait pas la tâche aisée mais au moins, sa mort ne serait pas demeurée totalement injuste. C'était grâce à lui, qu'il se tenait l'un et l'autre debout, en ce lieu aujourd'hui. La Sirène le questionna ensuite sur sa famille et son avenir. Voilà des questions qui n'avaient jamais franchies ses lèvres. Pourquoi les posaient-elles ? Que cherchait-elle à savoir ?
- Elle me manque oui, à sa façon. Nous avons été longtemps séparés. Je ne suis pas aussi proche de mes frères que tu sembles l'être de ta cadette. Si je devais dire la vérité, je gère plutôt bien cette distance sur de si longues périodes. Ceux qui me manquent le plus au final, ce sont leurs marmots. Sont attachants l'air de rien.
C'était ce qu'il ressentait vraiment. Il entretenait une relation cordiale, normale avec ses frères mais pour ce qui était de leurs garnements, il s'en était rapidement pris d'affection. Quant à la question sur son avenir, le Holt l'avait repoussée bien trop souvent dans son propre esprit. Il préféra néanmoins répondre sincèrement à la Manderly.
- Je vais rentrer et me poser quelques jours. J'ignore ce que mon père a prévu pour moi mais je ferais certainement quelques sorties à l'extérieur. Je n'ai pas eu l'occasion de profiter du Nord, réellement en profiter. Les routes ne sont pas les plus praticables mais peut-être me rendrais je jusque Winterfell ou peut-être le Mur. Peut-être que mes pas me conduiront de nouveaux à Blancport. Il se peut néanmoins que mon père ait d'autres projets pour moi, comme lorsqu'il décida de m'envoyer rejoindre le cortège marital. La seule chose dont je suis sûr, c'est que nous nous reverrons un jour.
Et comme pour appuyer sa conviction, il s'installa à ses côtés, sur le banc. Le décor était paisible. Plus que tout ce qu'ils avaient traversés récemment. Cela lui faisait du bien, d'être là, simplement là, sans se poser mille et une questions. Pourtant, le sourire aux lèvres et son air taquin familier, reprirent possession de visages l'espace de quelques secondes lorsqu'il posa lui même une question sur les projets de la Sirène.
- Tu vas rester à Blancport je suppose ? Si jamais l'envie de partir de nouveau à l'aventure sur les routes, pense à m'envoyer un corbeau. Je ne serais pas contre d'autres escapades où j'assurerai ta protection. Et si la folie des grands voyages ne te pique plus, mais que tu dois quand même te déplacer à proximité, passe nous rendre visite à la Sentinelle.
C'était sa façon à lui de lui dire qu'il demeurait à ses côtés même éloignés et que ce n'était pas parce que leurs routes se séparaient, qu'elles étaient obligées de ne plus se recroiser. Il lui prêterait encore sa lame en cas de besoin et ses bras lorsque le désir s'en ferait de nouveau ressentir.
- Me remercier parce que j'ai accomplis mon devoir ? Ce n'est pas moi qui ait laissée ma vie pour que nous puissions rejoindre la mer. Il serait plus juste, d'envoyer de quoi nourrir la veuve du capitaine, si tant est qu'il en possédait une.
Tout en ignorant probablement tout de ses origines, ce qui ne rendrait pas la tâche aisée mais au moins, sa mort ne serait pas demeurée totalement injuste. C'était grâce à lui, qu'il se tenait l'un et l'autre debout, en ce lieu aujourd'hui. La Sirène le questionna ensuite sur sa famille et son avenir. Voilà des questions qui n'avaient jamais franchies ses lèvres. Pourquoi les posaient-elles ? Que cherchait-elle à savoir ?
- Elle me manque oui, à sa façon. Nous avons été longtemps séparés. Je ne suis pas aussi proche de mes frères que tu sembles l'être de ta cadette. Si je devais dire la vérité, je gère plutôt bien cette distance sur de si longues périodes. Ceux qui me manquent le plus au final, ce sont leurs marmots. Sont attachants l'air de rien.
C'était ce qu'il ressentait vraiment. Il entretenait une relation cordiale, normale avec ses frères mais pour ce qui était de leurs garnements, il s'en était rapidement pris d'affection. Quant à la question sur son avenir, le Holt l'avait repoussée bien trop souvent dans son propre esprit. Il préféra néanmoins répondre sincèrement à la Manderly.
- Je vais rentrer et me poser quelques jours. J'ignore ce que mon père a prévu pour moi mais je ferais certainement quelques sorties à l'extérieur. Je n'ai pas eu l'occasion de profiter du Nord, réellement en profiter. Les routes ne sont pas les plus praticables mais peut-être me rendrais je jusque Winterfell ou peut-être le Mur. Peut-être que mes pas me conduiront de nouveaux à Blancport. Il se peut néanmoins que mon père ait d'autres projets pour moi, comme lorsqu'il décida de m'envoyer rejoindre le cortège marital. La seule chose dont je suis sûr, c'est que nous nous reverrons un jour.
Et comme pour appuyer sa conviction, il s'installa à ses côtés, sur le banc. Le décor était paisible. Plus que tout ce qu'ils avaient traversés récemment. Cela lui faisait du bien, d'être là, simplement là, sans se poser mille et une questions. Pourtant, le sourire aux lèvres et son air taquin familier, reprirent possession de visages l'espace de quelques secondes lorsqu'il posa lui même une question sur les projets de la Sirène.
- Tu vas rester à Blancport je suppose ? Si jamais l'envie de partir de nouveau à l'aventure sur les routes, pense à m'envoyer un corbeau. Je ne serais pas contre d'autres escapades où j'assurerai ta protection. Et si la folie des grands voyages ne te pique plus, mais que tu dois quand même te déplacer à proximité, passe nous rendre visite à la Sentinelle.
C'était sa façon à lui de lui dire qu'il demeurait à ses côtés même éloignés et que ce n'était pas parce que leurs routes se séparaient, qu'elles étaient obligées de ne plus se recroiser. Il lui prêterait encore sa lame en cas de besoin et ses bras lorsque le désir s'en ferait de nouveau ressentir.
DRACARYS
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L'antre du dragon
avec @Torrhen Holt
« Blancport | 302, lune 6, semaine 1 »
La bouche de la Sirène de Blancport s’entrouvrit légèrement, alors que ses sourcils se fronçaient face à la surprise du Holt. “Ne récompensent-on pas les chevaliers qui sortent vainqueurs d’un tournoi ? Les vassaux qui se sont démarqués lors de conflits ? Alors que dans les deux cas, c’est bien ce qu’on attend d’eux de toute manière ? Ne sous-estime pas ce que tu as fais pour moi, pour les Manderly la semaine passée Torrhen. Ca n’était pas rien. Ca n’est pas mon quotidien habituellement. Mon grand-père ne t’avait rien demandé à l’origine, c’est moi qui ait fait appel à ton aide et tu as fait bien plus que le nécessaire. Je ne comprends pas ta réticence ?” Elle baissa les yeux un instant, poussant un léger soupir, avant de les relever pour reprendre d’une voix plus neutre. “J’écrirais aux Cox de Salins pour qu’ils se renseignent sur le bateau que nous avions emprunté. Nous ferons évidemment un geste pour la famille du Capitaine, tout comme seront remerciés les Froideseaux. Mais s’il n’y avait eu que lui, sans toi, je pense qu’à l’heure actuelle, je serais au fond de l’océan, non sans être passée entre les mains de tout l’équipage de ce maudit navire fer-né.” Il ne la ferait pas changé d’avis, sa modestie mal placée ne trouverait pas grâce à ses yeux.
Wynafryd prit ensuite place sur le banc sous une des branches du barral non loin du tronc. La Manderly était curieuse de savoir quel avenir Torrhen voyait pour lui. Elle était incertaine de ce qu’elle entrevoyait pour eux, mais les désirs du Holt entrait aussi grandement en jeu. Sa réponse sur la famille ne l’étonna guère, elle devait le reconnaître, sinon elle aurait recroisée la route du Holt bien avant cette délégation pour Corneilla. Mais elle ne put retenir un sourire à l’évocation des enfants, imaginant Torrhen en oncle gâteau l’espace de quelques instants. Elle retint son souffle sans même s’en rendre compte alors qu’il se confiait sur son rôle au sein de la Sentinelle. Elle se rendit alors compte qu’elle craignait qu’il ne quitte à nouveau le Nord. Elle sentit plus nettement le froid de l’hiver et son estomac se noua à l’idée de la séparation. Il fallait dire qu’avec la fameuse attaque, Torrhen était devenu synonyme de sécurité pour elle et devoir s’en passer ne la rendait pas des plus sereines. Et il ne fallait pas se le cacher, son appréciation du Holt jouait également. Alors son visage poupon retrouva son sourire et sa lueur lorsqu’il précisa que ses voyages seraient cantonnés au Nord pour le moment. Au moins, il ne serait pas loin si elle avait envie de le revoir. Elle baissa les yeux vers mains nouées sur le haut de ses jambes, dissimulant un sourire plus prononcé alors qu’il affirmait qu’ils se reverraient. “À moins que tu ne sois décidé à retraverser le Détroit, je n’en doutais pas trop de cela.” répondit-elle simplement en relevant son visage diaphane vers lui.
Torrhen sembla enfin décidé à s’asseoir à côté d’elle et la jeune femme se détendit un peu plus. Elle pouffa discrètement alors que le Holt lui retournait ses questions avec le même intérêt. “Oui. On va dire que je ne suis pas pressée de quitter à nouveau ma maison. Je te rappelle que je n’étais pas revenue ici depuis la fin de l’année précédente, pour pouvoir assister au mariage de Lyra Mormont sur l’Île-aux-ours…” dit-elle d’une voix soudainement absente. L'événement avait eu lieu six lunes plus tôt et pourtant tant de choses s’étaient passées depuis qu’il lui semblait que cela faisait plusieurs années. “Je pense que Wylla m’enfermera dans une de ces cellules si je commence à évoquer un nouveau départ.” continua-t-elle d’une voix amusée alors que d’un mouvement de menton elle désignait le chemin des geôles. “Mais promis, si jamais l’occasion se présente, je t’écrirais immédiatement pour te proposer de m’accompagner. Et il n’est pas impossible que si mon grand-père veuille parler avec les Holt, je me porte volontaire pour le représenter oui.” Non, ils n’étaient pas loin, ça n’était pas des adieux, simplement des aux-revoirs. La Sirène baissa à nouveau les yeux en direction du sol alors qu’elle sentait son rythme cardiaque s’accélérait alors que les mots lui brûlaient les lèvres. Mais quelque chose sembla se passer, comme si son esprit venait de toucher celui de Vraël, la première fois depuis des lunes, et elle en fut soudainement plus apaisée. Alors elle releva le visage d’un air décidé. “Aussi tu sais… par ici, c’est Gyles Ardoise, le fils de notre maître d’armes, qui a toujours assuré ma protection. Je ne sais pas si tu te rappelles de lui ? C’est avec lui que je partageais ces entraînements que tu moquais tant à l’époque. Ma soeur s’est beaucoup reposée sur lui depuis que le Lézard de l’Est a cherché à l’empoisonner, lui laissant moins de temps pour ma protection. Si tu es intéressé, c’est une place que tu pourrais occuper…” proposa-t-elle enfin, son regard bleu glacial plongé dans les siens. Ses doigts se dénouèrent pour venir poser une main sur sa cuisse. “Tu n’es pas obligé de répondre tout de suite. Retourne à la Sentinelle, prends le temps d’y réfléchir, entre deux missions de ton père. On en reparlera la prochaine fois qu’on se verra ?” Elle voulait simplement qu’il sache que c’était une possibilité. La plus sérieuse qu’elle était en mesure de lui faire pour le moment.
Wynafryd prit ensuite place sur le banc sous une des branches du barral non loin du tronc. La Manderly était curieuse de savoir quel avenir Torrhen voyait pour lui. Elle était incertaine de ce qu’elle entrevoyait pour eux, mais les désirs du Holt entrait aussi grandement en jeu. Sa réponse sur la famille ne l’étonna guère, elle devait le reconnaître, sinon elle aurait recroisée la route du Holt bien avant cette délégation pour Corneilla. Mais elle ne put retenir un sourire à l’évocation des enfants, imaginant Torrhen en oncle gâteau l’espace de quelques instants. Elle retint son souffle sans même s’en rendre compte alors qu’il se confiait sur son rôle au sein de la Sentinelle. Elle se rendit alors compte qu’elle craignait qu’il ne quitte à nouveau le Nord. Elle sentit plus nettement le froid de l’hiver et son estomac se noua à l’idée de la séparation. Il fallait dire qu’avec la fameuse attaque, Torrhen était devenu synonyme de sécurité pour elle et devoir s’en passer ne la rendait pas des plus sereines. Et il ne fallait pas se le cacher, son appréciation du Holt jouait également. Alors son visage poupon retrouva son sourire et sa lueur lorsqu’il précisa que ses voyages seraient cantonnés au Nord pour le moment. Au moins, il ne serait pas loin si elle avait envie de le revoir. Elle baissa les yeux vers mains nouées sur le haut de ses jambes, dissimulant un sourire plus prononcé alors qu’il affirmait qu’ils se reverraient. “À moins que tu ne sois décidé à retraverser le Détroit, je n’en doutais pas trop de cela.” répondit-elle simplement en relevant son visage diaphane vers lui.
Torrhen sembla enfin décidé à s’asseoir à côté d’elle et la jeune femme se détendit un peu plus. Elle pouffa discrètement alors que le Holt lui retournait ses questions avec le même intérêt. “Oui. On va dire que je ne suis pas pressée de quitter à nouveau ma maison. Je te rappelle que je n’étais pas revenue ici depuis la fin de l’année précédente, pour pouvoir assister au mariage de Lyra Mormont sur l’Île-aux-ours…” dit-elle d’une voix soudainement absente. L'événement avait eu lieu six lunes plus tôt et pourtant tant de choses s’étaient passées depuis qu’il lui semblait que cela faisait plusieurs années. “Je pense que Wylla m’enfermera dans une de ces cellules si je commence à évoquer un nouveau départ.” continua-t-elle d’une voix amusée alors que d’un mouvement de menton elle désignait le chemin des geôles. “Mais promis, si jamais l’occasion se présente, je t’écrirais immédiatement pour te proposer de m’accompagner. Et il n’est pas impossible que si mon grand-père veuille parler avec les Holt, je me porte volontaire pour le représenter oui.” Non, ils n’étaient pas loin, ça n’était pas des adieux, simplement des aux-revoirs. La Sirène baissa à nouveau les yeux en direction du sol alors qu’elle sentait son rythme cardiaque s’accélérait alors que les mots lui brûlaient les lèvres. Mais quelque chose sembla se passer, comme si son esprit venait de toucher celui de Vraël, la première fois depuis des lunes, et elle en fut soudainement plus apaisée. Alors elle releva le visage d’un air décidé. “Aussi tu sais… par ici, c’est Gyles Ardoise, le fils de notre maître d’armes, qui a toujours assuré ma protection. Je ne sais pas si tu te rappelles de lui ? C’est avec lui que je partageais ces entraînements que tu moquais tant à l’époque. Ma soeur s’est beaucoup reposée sur lui depuis que le Lézard de l’Est a cherché à l’empoisonner, lui laissant moins de temps pour ma protection. Si tu es intéressé, c’est une place que tu pourrais occuper…” proposa-t-elle enfin, son regard bleu glacial plongé dans les siens. Ses doigts se dénouèrent pour venir poser une main sur sa cuisse. “Tu n’es pas obligé de répondre tout de suite. Retourne à la Sentinelle, prends le temps d’y réfléchir, entre deux missions de ton père. On en reparlera la prochaine fois qu’on se verra ?” Elle voulait simplement qu’il sache que c’était une possibilité. La plus sérieuse qu’elle était en mesure de lui faire pour le moment.
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An 302 Lune 6 semaine 1 - Blancport
Wynafryd Manderlyt & Torrhen Holt
Wynafryd lui offrit un véritable laïus sur le mérite de sa récompense. Elle semblait vraiment tenir à ce point. Peut-être y avait-il un peu de politique derrière ? Torrhen n'arrivait pas à comprendre cet entêtement.
- J'estime juste avoir fait mon devoir sans rechercher une quelconque récompense mais puisque tu insistes, je la recevrais avec honneur.
Il ne voyait pas quoi dire d'autres. La Sirène semblait tellement convaincue qu'il en méritait une qu'il préféra laisser couler. Puis la suite lui confirma qu'il avait bien fait. Wynafryd lui annonça qu'elle souhaitait que les Froideseaux ainsi que la famille du Capitaine soient remerciées.
- Et ce sera à moi de te remercier pour cette attention. Cet homme, tout comme les Froideseaux, le mérite vraiment.
Un homme qui ne rentrerait pas chez lui et qui n'apporterait pas d'argent à sa famille. Voilà qui risquait peut-être de les mettre tous en péril. La jeune femme commenta ensuite les envies de bougeotte du natif de la Sentinelle. « L'autre côté du Détroit ? » Pour l'heure, il n'en était pas question. Lys lui manquait parfois mais pas au point de tout plaquer sur le champ pour aller offrir son épée dans cette partie du monde connu.
- Essos, ne me manque pas tant que cela en réalité. Lys, un peu plus. Je crois que quelque part, je me sens à peu près partout chez moi mais vient un moment où l'envie de bouger devient plus forte que celle de rester ha ha ha.
La jeune femme lui parla ensuite de ses projets et il se trouva quelque peu attendrit face à son attachement à Blancport et à sa famille. Ce n'était pas parce qu'il ne partageait pas pleinement ce sentiment qu'il n'arrivait pas à le comprendre. La Sirène avait bien mérité de profiter de son cocon familial après ce qu'elle avait traversé ces dernières lunes.
- Et si tu ne dois pas partir, tu m'écriras tout de même ? Je serais ravi de t’accueillir à la Sentinelle. Je suis sûr que mon père te réservera la plus belle chambre du château, en tant qu'invitée de marque. Elle ne vaut pas celle que j'occupe actuellement à Blancport, mais je gage que tu t'y sentiras bien.
Son amie lui expliqua ensuite le rôle que Gyles Ardoise avait joué pour elle et qu'il jouait à présent pour sa cadette Wylla. Une place de protecteur était donc libre auprès de la Sirène et ce fut sans avoir la moindre hésitation qu'elle lui proposa de l'occuper. Il sentit une main se poser sur sa cuisse au même instant et il n'eut pas le temps de répondre que la jeune dame ajouta qu'il devait prendre son temps, y réfléchir et lui répondre la prochaine fois qu'il se verrait. A brûle pourpoint, il était prêt à lui répondre oui mais il devait peut-être d'abord en discuter avec son père, ce qui à son humble avis, ne poserait pas de problème. Il était trop loin dans l'ordre de succession. Il jouissait d'un poil plus de liberté que les deux premiers dans l'ordre. Il s'agissait néanmoins d'une décision difficile à prendre car cela le priverait quelque peu de liberté puisqu'il devrait se trouver au même endroit que la Sirène. Mais sa présence lui était plus qu'agréable et elle était sans aucun doute une des seules personnes de ce monde pour qui il pouvait envisager de briser quelque peu sa liberté.
- Je ferais selon ta volonté mais cette proposition m'honore. Je te le jure sous le regard des dieux.
Son regard se posa dans le bleu glace de celui de Wynafryd puis sur la main sur sa cuisse et il se rendit seulement compte à quel point, elle se montrait de plus en plus tactile avec lui. Le risque d'être surpris était faible mais elle semblait plus sûr d'elle, comme si elle acceptait la situation entre eux avec de plus en plus d'aisance.
- J'estime juste avoir fait mon devoir sans rechercher une quelconque récompense mais puisque tu insistes, je la recevrais avec honneur.
Il ne voyait pas quoi dire d'autres. La Sirène semblait tellement convaincue qu'il en méritait une qu'il préféra laisser couler. Puis la suite lui confirma qu'il avait bien fait. Wynafryd lui annonça qu'elle souhaitait que les Froideseaux ainsi que la famille du Capitaine soient remerciées.
- Et ce sera à moi de te remercier pour cette attention. Cet homme, tout comme les Froideseaux, le mérite vraiment.
Un homme qui ne rentrerait pas chez lui et qui n'apporterait pas d'argent à sa famille. Voilà qui risquait peut-être de les mettre tous en péril. La jeune femme commenta ensuite les envies de bougeotte du natif de la Sentinelle. « L'autre côté du Détroit ? » Pour l'heure, il n'en était pas question. Lys lui manquait parfois mais pas au point de tout plaquer sur le champ pour aller offrir son épée dans cette partie du monde connu.
- Essos, ne me manque pas tant que cela en réalité. Lys, un peu plus. Je crois que quelque part, je me sens à peu près partout chez moi mais vient un moment où l'envie de bouger devient plus forte que celle de rester ha ha ha.
La jeune femme lui parla ensuite de ses projets et il se trouva quelque peu attendrit face à son attachement à Blancport et à sa famille. Ce n'était pas parce qu'il ne partageait pas pleinement ce sentiment qu'il n'arrivait pas à le comprendre. La Sirène avait bien mérité de profiter de son cocon familial après ce qu'elle avait traversé ces dernières lunes.
- Et si tu ne dois pas partir, tu m'écriras tout de même ? Je serais ravi de t’accueillir à la Sentinelle. Je suis sûr que mon père te réservera la plus belle chambre du château, en tant qu'invitée de marque. Elle ne vaut pas celle que j'occupe actuellement à Blancport, mais je gage que tu t'y sentiras bien.
Son amie lui expliqua ensuite le rôle que Gyles Ardoise avait joué pour elle et qu'il jouait à présent pour sa cadette Wylla. Une place de protecteur était donc libre auprès de la Sirène et ce fut sans avoir la moindre hésitation qu'elle lui proposa de l'occuper. Il sentit une main se poser sur sa cuisse au même instant et il n'eut pas le temps de répondre que la jeune dame ajouta qu'il devait prendre son temps, y réfléchir et lui répondre la prochaine fois qu'il se verrait. A brûle pourpoint, il était prêt à lui répondre oui mais il devait peut-être d'abord en discuter avec son père, ce qui à son humble avis, ne poserait pas de problème. Il était trop loin dans l'ordre de succession. Il jouissait d'un poil plus de liberté que les deux premiers dans l'ordre. Il s'agissait néanmoins d'une décision difficile à prendre car cela le priverait quelque peu de liberté puisqu'il devrait se trouver au même endroit que la Sirène. Mais sa présence lui était plus qu'agréable et elle était sans aucun doute une des seules personnes de ce monde pour qui il pouvait envisager de briser quelque peu sa liberté.
- Je ferais selon ta volonté mais cette proposition m'honore. Je te le jure sous le regard des dieux.
Son regard se posa dans le bleu glace de celui de Wynafryd puis sur la main sur sa cuisse et il se rendit seulement compte à quel point, elle se montrait de plus en plus tactile avec lui. Le risque d'être surpris était faible mais elle semblait plus sûr d'elle, comme si elle acceptait la situation entre eux avec de plus en plus d'aisance.
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