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[FB] Arriving shadows (solo)

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Semaine 2, Lune 6, an 302


Les flammes trépignaient dans l’antre de la cheminée. Seul leur son grésillant se faisait entendre dans la pièce de pierre. Entre les quatre murs, il semblait impossible de déceler une présence humaine : seul du roc et des flammes. Un contraste malsain entre l’humidité de la roche et la chaleur ardente du feu se faisait sentir. Une étrange odeur de mort embaumait la pièce à cause des multiples bocaux qui se trouvaient sur les étagères. Néanmoins, tout était scrupuleusement ordonné d’un ordre bizarroïde et fantasmagorique.
Dans ce décor inhumain et entre deux mondes, proche de l’antre du diable, se trouvait pourtant une jeune femme. Immobile tel un glacier, elle observait les flammes. Ses traits semblaient figés à l’instar de la pierre gelée, pourtant, comme toute l’ambiance de la pièce, elle faisait corps avec les chaudes flammes qu’elle regardait. Rien ne bougeait, sinon ce feu.

Enfin, le tableau fut rompu par un mouvement de la jeune femme aux traits caractéristiques de l’Extrême-Orient du monde connu. Elle se tourna vers la table de bois noble et se saisit d’un matériel à écrire. Elle semblait se mouvoir comme le bouillonnement du foyer qui illuminait la pièce. Ses gestes n’étaient qu’agilité et retenu. Enfin, elle s’assit face à la fine bande de parchemin. Il ne s’agissait pas d’une opération comme les autres. Il n’allait pas falloir faire de faux pas. Cependant, pour l’instant, Neina, prêtresse rouge de Volantis, n’en avait jamais fait. Il me protège. se disait-elle. Il veut que je sois présente.
C’est donc tout naturellement qu’elle trempa la plume dans l’encrier et pencha une écriture aux gouttes nombreuses. Elle semblait terminer chaque lettre d’un violent trait, comme si la langue dans laquelle elle écrivait n’était qu’assénement de coups de poignard dans un monde où tout se devait d’être lissé. Il s’agissait de haut-valyrien. Un œil aguerri, avec des origines d’Essos, aurait pu aisément déchiffrer cette écriture nerveuse. Neina se doutait que Stannis faisait lire tous ses messages avant qu’ils ne puissent traverser le continent : la méfiance de cet homme est sans pareil. Ainsi, il ne mourra pas tout de suite.
Grand Prêtre, Je suis sur le rocher que les vagues mordent chaque matin. L’océan de l’Est frappe de plein fouet la terre à partir de cette falaise. Le sang du continent a coulé jusqu’à lui, en échange, comme pour l’apaiser. J’ai peur pour les têtes d’animaux. Le dragon va bientôt sortir son museau. Le feu va chasser les ténèbres, espérons qu’il le fasse à temps ; parce que la nuit est sombre et pleine de terreurs.

Cette missive était adressée au Grand Prêtre Benerro et donnait de vagues nouvelles à Volantis. Ce type d’envoi n’était pas commun. Cependant, suite à la mort de Tytos Nersboc et de l’héritier de la maison Arryn, Neina sentait des forces se mouvoir dans le continent. A l’inverse du plus ancien continent, Westeros s’était construit sur des têtes couronnés et non sur un système ancestral de domination. Quand ces têtes bougeaient ou tombaient, d’autres cherchaient à prendre leur place. Bien entendu, la prêtresse ne saisissait pas toutes les subtilités de la noblesse et de la lignée comme le faisaient les gens d’ici. Pour elle, la valeur de la vie demeurait immuablement remise au brasier du Maître. Noble, roturier, manant ou parasite, tous n’étaient que des pions sur le grand échiquier pour établir la Lumière sur terre et contrer les Ténèbres. Cependant, les têtes couronnées depuis les temps ancestraux des premières victoires du Maître dans le monde terrestre, peuvent s’acquitter de la magie du monde. Elles portent en elles l’héritage de la puissance. Plus la couronne dorée a été portée longtemps, plus la puissance a envahi le sang du prémuni. Alors, le Maître envoie un peu de son pouvoir ineffable, à travers ce liquide vivant, sur le plan où se passe les combats contre le grand Mal. Que faire ? Ô Maître, si la couronne est aveuglée par le pouvoir et non par le vrai combat qui se joue ici ? Neina se souvient de ce prince sortant l’épée embrasée du bûcher qu’elle avait monté pour chasser le fléau de l’Orage.

L’étrangeté de l’air marin et la familiarité du foyer brûlant dans la cheminée se contredisaient et créaient une atmosphère de plus en plus étouffante. La prêtresse posa sa plume et plia le parchemin. Il sera envoyé dès l’aube du matin, mais ne partira pas sans que Stannis ne mette la main dessus ; cela, la prêtresse aux traits de l’Extrême-Orient le savait bien.



Alors qu’elle se levait, Neina passa devant son reflet. Elle l’observait. Étonnement, elle ne voyait pas une prêtresse, mais une femme sans âge et totalement étrangère à ces murs de pierres océaniques qui avaient connu assez d’orage pour forger des hommes aux caractères tempétueux. Quant à elle, elle avait l’impression d’être un fantôme dans ce décor trop abrupt pour son air flegmatique. Elle était cette voix étrangère soufflant sur les terres de Westeros, tel ce vent qu’on sait qu’il nous vient d’ailleurs car il est trop froid et trop puissant pour venir de chez nous. Neina se sentait éternellement étrangère. Déjà, à Essos, au sein même du temple de Volantis, autour de gens qui avaient accès au même plan astral qu’elle, elle se sentait toujours portée par des voix lointaines qui lui étaient totalement extérieures. Le feu qui brûlait en elle était inconnu et l’aliénait chaque jour un peu plus. Ce qui était étonnant, car elle se trouvait sur une terre peu accès à l’écoute des flammes. Quel message veux-tu me faire passer ? Elle se détourna de son reflet et fronça les sourcils, ce qui la rendait plus humaine.
Son regard fut attiré de nouveau vers le foyer, tel un papillon perdu dans la nuit, la réponse semblait toujours se trouver dans les flammes. Si la prêtresse avait appris quelque chose en ces années passées, c'était à laisser s’ouvrir ses sens pour être le réceptacle de la volonté du Maître. Et quelle vérité!

Pourquoi toujours cet immense oiseau ? Que s’est-il passé sur cette terre pour que le Maître y converge incessamment ? Est-ce pour la future naissance du dragon ? Encore et toujours ces ailes immenses déployées. Est-ce un bon présage ou un mauvais présage?

Envahie par une transe, Neina perdit connaissance. Encore et toujours ces ailes déployées et les eaux de la Ruffurque ensanglantée…
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Semaine 2, Lune 6, an 302


L’odeur des épices. Le sentiment d’oppression par l’amas de population qui grouillait entre les pierres grises.
Les gens et les odeurs se mouvaient entre les ruines inadaptées à leur pratique de vie et à leur monde. A ciel ouvert, en plus de jouer des coudes afin d’atteindre son objectif, il fallait enjamber les pierres parfaitement sculptées qui devait être auparavant des briques. De par la présence de mousse verte et de lierre entre ces pierres, on voyait que la végétation reprenait peu à peu le dessus sur la cité antique et autrefois grandiose… Tous ces gens qui se bousculaient pour les épices, les draps, les œufs, les légumes et les minuscules pierres semi-précieuses souillaient la fonction originelle du lieu. Les ruines empêchaient le soleil de bien éclairer le marché qui s’était installé entre deux flancs de pyramides antiques. Les marchands et les clients qui se poussaient semblaient parasiter un endroit sacré. Ils dénaturaient les restes d’une ancienne civilisation par leur grand nombre, leur capharnaüm et leur enchevêtrement.

Au milieu de ce va-et-vient se trouvait une jeune enfant, perchée sur une pierre avec d’autres protagonistes. Elle ne pouvait pas occuper cette pierre, anciennement brique, à elle toute seule. Elle devait partager l’espace avec d’autres camarades. Et encore, ce mot n’était pas adéquat. Il s’agissait d’autres enfants aux aspects de vermines qui rôdaient ou regardaient dans le vide. Certains, comme cet enfant-ci, avait quelques objets devant eux, étendus sur un chiffon usagé. Il semblait espérer une quelconque vente. Mais qui avait besoin de bout de charbon au sein d’une cité aussi humide que puante. L’enfant ne savait même plus si c’était de la sueur qui perlait sur son front ou de la pluie. Elle passa sa langue sur sa joue et trouva le goût salé à l’humidité. Il se pouvait que ce soit la vapeur corporelle rejetée par toute cette humanité condensée dans ce marché, qui inondait l’air et se retrouvait sur les joux de la pauvre enfant.
Malgré le nombre de personne dans cette vallée de pierres, personne ne faisait attention à ces enfants.
***


Chaleur et soleil. L’enfant n’avait encore jamais vu autant de lumière que depuis ces derniers jours. Elle avait l’impression de revenir d’une longue nuit. Une nuit éternelle… La lumière inondait son visage mais la mordait également.
Sec et soif. Elle ne pouvait penser qu’à ses deux sensations qui la maintenaient en marche. Encore un venait de tomber, il y a quelques instants. Ou alors c’était hier. Peut-être même il y a quelques jours. Plus rien n’avait de l’importance. Et il n’y avait rien de grave à ce que certains tombent dans la traversée du Désert Rouge, les marchands d’esclaves en avaient ramassés assez pour alimenter quelques cités de la bais des cerfs.

L’enfant regarda le ciel. Il n’était plus gris mais quasiment jaune de lumière. Il eut l’impression de pouvoir se brûler les yeux rien qu’en observant ce ciel. Pourtant, il était si fascinant. Un autre enfant le bouscula et le ramena à la réalité. Encore heureux, car il se pouvait que son regard ne se détache jamais de cet astre. En effet, il était fort probable que l’enfant dans l’immobilité sente sa véritable fatigue et s’écroule comme d’autres bien avant lui. Cette bousculade lui sauva la vie.

« Cours. Enfuis-toi. Il y a un lieu où tu trouveras refuge. »
L’enfant avait l’impression d’avoir toujours su cette réalité.

Arrivée à Mereen, les esclaves qui restaient dans le convoi pour Volantis furent affublés d’un nom : « Neina. »

***


Elle avait quitté l’état d’esclave pour embrasser celui de servante de la Lumière. Elle ne saisissait pas encore toutes les subtilités de cet état. Que signifiait lire ; et davantage dans les flammes ? Neina nettoyait le sol de la cour du temple après l’entraînement de ceux qu’on appelait les Mains. Cette tâche machinale et ennuyeuse lui semblait facile face à tout ce qu’elle avait eu à craindre ou à endurer dans une vie antérieure.
Antérieure. Il s’agissait bien de ce mot-ci. Depuis qu’elle avait été recueillie dans le temple rouge, avec d’autres esclaves sans nom, elle avait l’impression d’avoir pénétré une autre réalité. Que signifiait le mot servir lorsque le Maître n’était pas visible ?
Les torches éclairaient la cour poussiéreuse et salie par les armes et le sang. Elles permettaient à la jeune enfant de voir ce qu’elle ramassait ou frottait. Parfois, il aurait mieux fallu être aveugle. Elle n’avait plus entendu la voix depuis que cette dernière lui avait recommandé de fuir ces personnes. Celles qui se prenaient pour des dragons et qui comptaient la violer et la torturer jusqu’à ce qu’une demi-mort lui permettent de recommencer quelques jours plus tard. Cependant, depuis cet évènement, Neina ne pouvait s’empêcher de ressentir une présence auprès d’elle. Quelque chose qui avait toujours été là, mais qui, désormais, se retrouvait à souffler dans son oreille juste derrière son épaule. Il lui arrivait souvent de se réveiller en sursaut ou de se retourner sans aucune raison valable. D’où venait ce pressentiment ?

De nouveau, elle eut cette impression d’une présence derrière elle, dans la nuit sèche de Volantis. Elle se retourna et vit la torche enflammée.
Ce n’est pas possible… se dit l’enfant d’à peine dix ans.
Elle l’avait vu.

***


« … C’est limpide désormais. Le maître doit étendre son influence de l’autre côté de la mer… J’ignore encore pourquoi. Mais, Neina, fais confiance au maître et suis ton cœur… »

Le Grand Premier Servant du Maître lui avait dit cela alors qu’il venait d’accéder à la requête d’un certain Tylan Cole. Un homme, sur l’autre continent, souhaitait qu’une prêtresse rouge se trouve à ses côtés, afin que certains membres de sa maisonnée et lui-même puissent être élevés dans les préceptes de la foi de R’Hllor.

« Cours. Enfuis-toi. » lui sommait la voix. Cela faisait un peu près quinze années qu’elle vivait avec ce pressentiment.

Les flammes avaient été claires : un long voyage et un oiseau géant. Elle partait pour l’inconnu, là où la foi ne sera pas son bouclier pour la protéger. Il faudra qu’elle se débrouille seule. Toute magie demeure plus faible, là-bas, dit-on. Elle l’ignore. Il était certain, surtout depuis quelques lunes, que la magie était de retour. Les prêtres rouges avaient été formelles sur les signes et sur la présence de cette comète rouge. Même les visions de Neina se faisaient plus intenses.

La prêtresse rouge ne pouvait concilier les deux. Entre suivre son cœur et faire confiance au Maître, il y avait un fossé de pressentiments. Elle choisit donc de suivre le Maître qui lui avait sauvé la vie auparavant. Enfin, était-ce bien lui qui lui avait sauvé la vie ? Car la voix -, l’injonction, - semblait poursuivre de lui sommer de fuir. Que lui ordonnait le Maître, alors ? Quelle était la voie à suivre ?

***


Elle se réveilla en sursaut et sourit.
Le brasier crépitait encore dans l’antre de la cheminée. La pierre grise d’Accalmie refaisait surface dans les yeux de la prêtresse. Les visions avaient été claire… Les eaux de la Ruffurque sont rouges. Il fallait avertir Stannis des dangers qu’allait courir les suzerains de ce monde. Une autre chose avait changé dans ce malaise surement causé par le froid et le travail nocturne acharné.

« Je ne pensais pas à avoir à te réentendre, cher ami. » déclara Neina.
Le pressentiment était revenu. Cette voix résonnait à nouveau dans son cœur. Un grave danger se préparait. Mais quel était-il ? Avait-elle fait le bon choix en acceptant cette mission ? La voix ne s’était plus manifestée depuis bien longtemps. Elle avait pensé trouver son destin en commençant à convertir les grandes maisons de l’Orage. Son voyage était, pour le moment, une réussite. Comment expliquer le retour de ce pressentiment ? Devait-elle rester auprès de Stannis Baratheon ? Était-ce pour elle que la voix s’élevait de nouveau ou pour ce grand seigneur qu’elle servait ?

Fuis. Un refuge t’attend.
« Mais, si proche du but… Il est hors de question. »
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Semaine 2, Lune 6, an 302


Il faut parfois plus de courage pour dévoiler la vérité que pour noyer la méfiance dans un nid de narration.
Neina était particulièrement douée pour occulter les inquiétudes dans des formulations stimulantes et inspirantes. Cependant, pour éveiller la suspicion, en divulguant la tranchante vérité, quelque chose la dérangeait. Elle ne sentait pas à l’aise avec l’idée de prévenir le seigneur de l’Orage. Stannis était si méfiant et employer sa confiance en la prêtresse rouge n’avait pas été chose facile. Alors, maintenant que la peste s’était arrêtée et que certaines maisons de l’Orage voyaient en la foi en R’hllor un moyen de salvation, avouer au Seigneur d’Accalmie qu’il courrait un grand danger malgré la présence d’une prêtresse à ses côtés, semblait difficile. Il risquait de se détourner du droit chemin pour se tourner vers un moyen de protection terrestre. Une grossière erreur, mais si humaine, selon ce que pensait l’Essossienne.

Elle se dirigeait vers la salle de stratégie de Stannis Baratheon. L’étrangère avait pris l’habitude de se faire annoncer. Il fallait respecter quelques protocoles, même pour ceux qui chuchotent à l’oreille des hommes de pouvoir. « La pêtresse aimerait vous voir, seigneur Stannis. » annonça le garde. Il était tard dans la nuit, Neina savait pertinemment qu’il restait seul à travailler, malgré l’heure avancée. Ils étaient peut-être les seuls esprits agités de la forteresse à ce moment précis, les autres reposant dans les bras de Morphée ou jonglant avec l’attention que demande un tour de garde. Le Cerf accepta de recevoir la dame aux origines lointains. Elle entra et n’effectua pas de révérence. Bien entendu, entre Stannis et elle, les convenances étaient toutes autres depuis maintenant presque deux années. Il s’était accoutumé à ses habitudes d’étrangères, tout comme elle avait accepté d’épouser certaines de Westeros.
« Bien le bonsoir, mon seigneur. » dit-elle.
Elle s’avança et s’approcha du feu de cheminée qui crépitait entre la pierre océanique. Après quelques instants de silence, elle savait qu’elle avait éveillé la curiosité du Cerf.
« Je ne viens pas souvent vous déranger dans ces heures tardives… Vous devez vous douter que j’ai quelque chose de très important à vous dire. »
Le regard de la prêtresse se perdait dans les flammes. A vrai dire, malgré toutes ces années à les côtoyer, elles restaient toujours aussi fascinantes.
« Je suis malheureusement obligée de vous faire part de mes inquiétudes. En restant à vos côtés, j’ai choisi de vous servir et cela va au-delà de vous guider dans la foi en R’Hllor. Cela a toujours été au-delà… depuis la peste. »
Elle marqua une pause et se tourna vers son seigneur : enfin, pour elle, l’homme au sang assez important pour mener à bien sa mission.
« Stratège et avisé comme vous êtes, je suis sûre que votre esprit est embrumé par quelques inquiétudes. Sachez que nous les partageons. »
Elle s’approcha physiquement, tout comme elle espérait éveiller l’empathie de Stannis. Il fallait qu’il prenne au mieux cette mise en garde et qu’elle lui permette de s’approcher de la foi en R’Hllor et non de s’en éloigner.
« Vous avez dû vous rendre compte que les suzerains tombaient depuis quelques temps… Le Bief, le Nord, le Conflans, le Val… Que reste-t-il ? L’Orage… Je partage vos soucis, mon seigneur, et je tenais à vous le dire, j’ai vu dans les flammes des visions inhabituelles… Il semblerait qu’il y ait un lien avec la magie ancestrale du continent. Elle revient et devient de plus en plus forte. Elle a permis au Maître de me transmettre son pouvoir d’arrêter la peste dans l’Orage. Mais, qui sait quelles autres conséquences a eu le retour de la magie ? R’Hllor est celui qui combat les Ténèbres, mais ces dernières n’auraient-elles pas également bénéficié du nouveau souffle magique sur cette terre ? Je crains que le danger guette Westeros. Je vois, dans les flammes, la guerre et des créatures ancestrales qui vous terrifierez même dans vos cauchemars. Rapprochez vous de la foi, et nous serons sauvés. Cependant, désormais, il faudra redoubler de vigilance et bien choisir ses alliés. L’Orage a la chance de bénéficier de la sympathie des dragons. Entretenez-là… Je connais votre méfiance innée, conservez-la, sachez que R’Hllor est de votre côté. Je suis consciente des enjeux, malgré mon rôle religieux. Je ferais de mon mieux pour vous servir davantage et vous partagerez mes visions. Je pense que vous êtes un grand Seigneur, les Ténèbres bénéficieraient de votre perte. Alors, nous ferons tout pour que cela n’arrive pas. »
Elle finit par s’incliner.
« Je me porte garante pour que votre service en R’Hllor soit toujours pour le plus grand bien de l’Orage et de ce continent. »
Elle releva la tête.
« Selon votre propre gouvernement plein d’abnégations. »
Stannis était un homme d’honneur, cela, elle en était certaine.

Ainsi, la foi et l’homme ne feraient qu’un. Les décisions seront toujours pour le plus grand bien. Est-ce cela votre bon désir, ô R’Hllor ?
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