[MINI-EVENT] Une visite royale

Date d'inscription : 26/01/2015

# Dim 28 Juil - 10:22

Une visite royale

An 302, Lune 8, Semaine 3

Portes de la Lune

Le Dragon Tricéphale flotte au gré du vent, aux Portes de la Lune, aux côtés de ceux, aux losanges blancs et rouges, de la nouvelle maison Suzeraine du Val, la maison Hardyng. Une grande partie du Val a fait le déplacement jusqu’au fief d'hiver du nouveau suzerain, dans la troisième semaine de la huitième lune. Se rappelait-on de la dernière fois où le Val eut le privilège de recevoir une visite royale ? Au vu des mines étonnées d’apprendre pareille visite, il semblerait que non. Les spéculations sur cette visite allèrent bon train elles aussi, mais la majorité tournait autour de leur jeune et nouveau Suzerain, Harold Hardyng. Ce jeune homme, fait chevalier par le Roi Rhaegar à l’issue du tournoi de Lestival, avait déjà su piquer la curiosité du Souverain des Sept Couronnes par ses prouesses sur la lice. Mais que valait-il en tant que Seigneur et Suzerain ? Les Valois le connaissant ne doutaient guère de ses capacités mais on dit le Roi si changé qu’il se pourrait bien qu’il n’ait fait le déplacement que pour s’assurer de la loyauté du jeune Hardyng et de ses aptitudes à gérer toute une région. A moins que ce ne soit pour se rendre compte de ses propres yeux des dégâts causés par les raids Fer-Nés, ayant fini par être repoussés par les défenses côtières ? Ou pour ces deux raisons à la fois ? Cela, seul Lord Harold pourra le savoir et c’est donc honoré par la présence du Roi et de sa fille que le jeune Suzerain du Val offrit à ses invités un grand banquet digne de ceux du Donjon Rouge. Que la musique retentisse, que les cuisines ne connaissent nul répis et que le vin coule en l’honneur de cette royale visite.

DRACARYS

# Ven 2 Aoû - 19:52

Une visite royaleQuelques coups légers frappés à sa porte lui signalèrent que l'heure était venue. Dans les appartements qu'il occupait aux Portes de la Lune, le Roi était paré de ses plus beaux atours emmenés du Donjon Rouge. Ce soir, malgré les festivités donnés en l'honneur de sa venue, c'est cependant presque que de noir vêtu qu'il allait rejoindre la Grande Salle où l'attendait le banquet. Seuls les rubis de sa courronne en or gris, ainsi que les broderies de fils rouge le long de ses manches octroyaient à sa tenue quelques notes de couleurs.

Entrez répondit-il aux coups frappés à sa porte.

Majesté, dit Barristan Selmy en ouvrant la porte et en restant à proximité, tout le monde vous attend. Êtes-vous prêt?

Rhaegar répondit par l'affirmative en hochant la tête et rejoignit le Capitaine de sa Garde Royale qui referma la porte sur son passage. Bonsoir, Messers, adressa-t-il aux six autres membres de la Garde Royale qui l'attendait dans le couloir. Tous le répondirent en s'inclinant tandis que Rhaegar se tourna rapidement vers Ser Harlan Veneur, lui ordonnant de faire savoir à la Princesse @Rhaenys Targaryen qu'il l'attendrait en haut des escaliers et qu'ils feraient leur entrée ensemble. Ensuite, il s'adressa au Hardi en lui enjoignant de lui ouvrir la voie. Le Roi et sa Garde traversèrent alors les couloirs jusqu'au grand escalier, menant droit vers la Grande Salle où l'on entendait déjà des éclats de voix et des bruits de musique. Soudain, dans son dos, lui parvinrent d'autres bruits de pas, des bruits qui provenaient du même couloir qu'il venait de traverser et qui ne pouvaient provenir que d'une seule personne, la seule logeant dans la même aile du château que lui, la Princesse sa fille. Radieuse comme toujours, Rhaegar tendit sa main gauche vers elle et, accueillant la sienne, il la porta à ses lèvres pour y déposer un léger baisé:

Merveilleuse comme toujours la complimenta-t-il. Et, gardant sa main dans la sienne, il fit un signe de tête à Ser Mandon Moore, qui, comprenant, descendit les marches pour annoncer leur entrée.

Prête? souffla-t-il à sa fille.

Tous deux échangèrent un long regard; il était temps d'affronter la foule de Valois et de leurs amis et alliés venus des régions alentours. Puis il fit le premier pas, posant le pied sur la première marche, puis la seconde, la troisième, ainsi de suite tandis que, arrivant à portée de vue des invités, Ser Mandon Moore clamant haut et fort:

Sa Majesté, le Roi Rhaegar Targaryen, Roi des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Seigneur des Sept Couronnes et Protecteur du Royaume et sa fille, la Princesse Rhaenys Targaryen.

:copyright:️ 2981 12289 0

HRP:

Date d'inscription : 14/07/2019

# Ven 2 Aoû - 21:06

Une visite royale – Partie 1 :
Le Roi et la Princesse

- Always Upright ! -

Sa Majesté, le Roi Rhaegar Targaryen, Roi des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Seigneur des Sept Couronnes et Protecteur du Royaume et sa fille, la Princesse Rhaenys Targaryen.

Roland Vanbois se tenait parmi les convives du banquet royal tenu aux Portes de la Lune. À ses côtés, se tenaient sa grand-mère, Anya Vanbois, et sa femme Aelinor. Elle allait mieux depuis son difficile accouchement et il s’agissait là de leur première sortie de Chênes-en-Fer depuis l’arrivée de leur fils adoré. Par ailleurs, le père attentionné qu’il était avait pris sur lui pour confier le petit Jasper à une nourrice leur permettant d’être au banquet. Le chevalier valois s’était incliné lorsque le roi Rhaegar et la princesse Rhaenys avaient fait leur entrée. C’était toujours impressionnant lorsque le Targaryen arrivait et que tout le monde le saluait. Bien sûr, c’était le protocole, il était le roi, eux étaient ses sujets. Il se souvenait des fois où il était venu à Port-Réal aux côtés de Jon Arryn ou seul. Roland était rapidement impressionné, comme la foi où il aperçut la princesse Rhaenys. Sa femme, Aelinor, était sa dame de compagnie et c’est grâce à la princesse qu’ils purent se marier. Roland n’avait jamais eu l’occasion de lui parler mais il lui était redevable.

Le Val avait connu bien des tourments ces dernières années. Roland en avait été témoin. Jon Arryn, dont il avait été l’écuyer, était mort. Yohn Royce, son oncle, était mort faisant d’Andar le seigneur de Roches-aux-runes. Les fer-nés attaquaient le Val – bien que les attaques cessèrent récemment – qui vit sa défense améliorée. Et plus récemment, Robert Arryn est mort mettant ainsi fin à la famille Arryn. C’est la pupille de sa grand-mère, Harrold Hardyng qui devint alors le nouveau seigneur du Val, l’hôte de ce banquet. Il était jeune mais semblait – hormis les liens du sang – tout indiqué pour mener à bien les tâches qu’incombait le Seigneur du Val. Il avait même été adoubé par le roi Rhaegar lors du tournoi de Lestival. Lady Anya était fière de lui, tout comme elle était fière de sa famille. Et il valait mieux qu’elle soit fière d’eux, elle avait tellement fait pour ses enfants, ses petits-enfants. Roland était proche de sa grand-mère. Elle était son modèle et son repère depuis son enfance.

En balayant la salle du regard, Roland remarquait des visages connus, d’autres moins, encore d’autres dont il ignorait jusqu’ici l’existence. Le Val était présent à ce banquet en présence du Roi Rhaegar Targaryen. Son regard fit le tour jusqu’à ce qu’il se pose sur son épouse, à sa gauche. Il ne savait pas si c’était sa propre inquiétude qu’il transposait sur son épouse mais elle lui semblait étrange, comme si elle était ailleurs.

- Aelinor, vous allez bien ?

#1D702D : Roland Vanbois
#cc9900 : ser Mandon Moore

Code by Sleepy

No bridle can tame
♛ by wiise

Date d'inscription : 29/07/2019

# Dim 4 Aoû - 16:41

Comme toujours j’étais proche d’Alys, mais je devais avouer ne pas être à l’aise dans ce nouvel environnement. J’avais l’habitude de La Roche-aux-runes avec un environnement que j’avais fini par entièrement, ou presque, maîtriser. Ce n’était pas rien quand même ! Maddy était là avec les enfants, tant mieux, j’avais peur que les petits ne fassent des bêtises. Mais visiblement pour l’instant ils étaient sages. J’étais quand même très inquiète et tendue au sujet du roi…J’espérais vraiment que tout cela se passerait bien. Je restais proche de ma maîtresse, tâche que je connaissais bien. Tâche parce que tout ce qui était à moins de quelques centimètres de mon nez était flou. Ma septa n’était pas là. Elle avait accepté de me laisse pour la soirée. Même si comme d'habitude elle m'avait fait un petit milliard de recommandations. Ce que je pouvais comprendre, cela faisait des années qu'elle était avec moi et qu'elle veillait sur moi quand j'étais malade.

Je réajustais les manches de ma robe bleu sombre avec des marques rouges rappelant, je supposais, le blason de ma maison sans rien dire avant de suivre le mouvement quand le roi entra, tâche parmi tant d’autre. Je m’inclinais profondément sans… savoir quoi faire d’autre. Bah quoi ? Rhaenys était là aussi… Et si j’avais tenté de l’intégrer à son arrivée dans le Val, mais elle avait fait du mal à Robar… Et pour cela je lui en voulais. Je n’étais pas amoureuse de Robar, il était un ami. Il me faisait beaucoup rire. C’était pour cela que je lui en voulais, à Rhaenys, de lui avoir fait du mal. Mais j’allais éviter de créer un scandale. Pour l’instant : rester avec les Royces et profiter de la soirée

Date d'inscription : 27/02/2015

# Mer 7 Aoû - 16:59

► Porte de la Lune | 302, lune 8, semaine 3

Une visite Royale

Mini event

Retourner dans le Val d’Arryn faisait un drôle d’effet à Rhaenys. C’était si étrange de retourner dans ce lieu où elle avait décidé de ne pas retourner vivre. Pourtant, les raisons de sa séparation avec Robar n’avaient pas été explicité et il fallait sauvegarder les apparences. Alors la jeune femme avait accompagné son père dans cette région où beaucoup la regarderaient avec des regards noirs. Une bonne partie de la cour s’était déplacée. Seule la Reine et le Prince héritier manquait à l’appel, sa mère de cœur avait décidé de se retirer au calme à Peyredragon pour continuer d’élever son fils.

Arrivé à Goëville, le convoi se hâta à la Porte de la Lune à travers le froid, les bourrasques glacés de vents et la neige. Durant le voyage par la mer, Rhaenys avait pu libérer la dragonne qui avait pu se dégourdir les ailes et elle avait voler, pêcher à sa guise. Mais désormais sur les terres, elle avait dû remettre en cage l’animal qui faisait la taille d’un gros chien. Rhaenys voyageait donc dans une litière avec la dragonne et Jeyne. Sous d’épaisse fourrure, Rhaenys pestait contre le froid de cette région qu’elle trouvait inhospitalière. Si le Conflans était froid et humide, le Val était bien pire à ses yeux. Le château du Hardyng apparut finalement et la princesse se réfugia également au chaud et mit la cage de sa dragonne devant le feu de cheminée. Rhaenys avait chargé Gella de surveiller la créature et de s’en occuper quand elle n’était pas présente dans ses appartements.

Un banquet était organisé à l’honneur du Roi et la jeune femme devait se montrer en compagnie de son père, se montrer souriante, aimable et faire comme si rien ne s’était passer entre eux et les Royce. Elle revêtit une robe noire avec des écailles, rouge sombre brodés sur le tissu, ce même tissu recouvert d’un tissu léger et transparent noir, laissant la lumière ondulée sur l’effet que cela créé. Des petits liserés dorés définissaient sa taille qu’elle agrémenta d’une ceinture de la même couleur. Un épais liseré en cordelette rouge définissait le décolleté de la princesse. Sur ses épaules, une impression de cape qui n’en était pas une venait recouvrir ses bras. Les épaules étaient parsemées de bout de métal doré. Un col au même motif que sa robe venait lui enserrer le coup avec des liserés brodé en fil d’or. Un collier d’or vint tomber sur sa peau nue de son buste et bagues et bracelets en or vinrent trouver ses doigts et poignets. Ses cheveux de jais avaient été tressé avec soin et remonté en un chignon élégant auquel un bijou de tête dorée venait ajouter une finition élégante. Fin prête, elle se regarda dans un miroir. Elle était de la maison Targaryen. La seule chose pouvant la relier au Martell était son teint, ses cheveux noirs et son décolleté profond qui ne surprenait plus personne.

Quelques coups frappés à sa forte lui signalèrent qu’elle devait y aller. La jeune femme traversa donc les couloirs pour rejoindre son père, tout de noir vêtu ce qui contrastait avec sa chevelure argentée. Le Roi la complimenta sur sa tenue et la jeune femme répondit d’un léger sourire. Il était temps d’affronter la foule. Ser Mandon Moore annonça le roi et la princesse et ils descendirent parmi la foule qui s’inclina pour les saluer. Derrière eux, suivait quelques membres de la cour après les gardes royaux. Rhaenys une fois en bas des marches, se mit à chercher son amie de longue date et qu’elle n’avait pas revue depuis trop longtemps : Aelinor. Mais avant de pouvoir s’enfoncer dans la foule, un poids vint heurter ses jambes avec un cri : « ANYS ». Ce surnom, cette voix. Un large sourire vint illuminer le visage de la dragonne qui baissa ses yeux sombres sur la petite fille et nièce par alliance, pour le moment. La jeune femme prit la fillette dans ses bras déposant un baiser sur sa joue.
« Comment va la plus belle du Val d’Arryn ?! »

Si Edmée était présente, cela voulait dire que les Royce étaient également présente comme le craignait Rhaenys. Mais elle devait faire bonne figure et faire comme si de rien ne s’était passé.

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┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛

Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.

# Jeu 15 Aoû - 19:31

Depuis combien de temps avait-elle presque cessé d’espérer quitter la demeure des Vanbois avant la fin de l’hiver ? Aelinor ne le savait plus. Elle s’était faite à cette vie, sa vie. Mais elle restait parfois mélancolique à l’idée de n’avoir pas pu revoir quelques visages amis des terres de l’Orage comme Melara Cole ou sa tante Alyssa Vanbois. La jeune femme avait habillé chaudement son fils pour le voyage. Evidemment Jasper ne participerait pas aux festivités, malgré tout, elle ne pouvait se résoudre à le laisser si loin d’elle. Bien sûr, sa nourrice aurait veillé sur lui comme elle le faisait si bien. Mais la mère était trop protectrice pour le savoir si loin de ses bras. Et c’était avec un convoi qu’ils voulurent le plus léger possible que les Vanbois avaient fait route vers les Portes de la Lune. Là-bas, ils devaient assister à un banquet donné en l’honneur du roi Rhaegar et de sa fille Rhaenys. La Dragonne, cela faisait bien longtemps que la Griffonne ne l’avait vu. Les deux femmes avaient échangé par corbeau mais la revoir rendait nerveuse la née Connignton.

Le jour venu, la jeune femme s’était parée de ses plus beaux atouts. Elle portait une délicate robe aux couleurs des Vanbois et des perles ornaient les boucles d’oreilles qu’elle avait choisi avec soin. Elle avait finalement rejoint son époux, laissant leur fils aux bons soins de sa nourrice. Et c’était au bras de Roland qu’elle avait rejoint la salle où le banquet devait se tenir. Elle croisa plusieurs regards, des connaissances parfois et d’autres totalement inconnus. Elle vit les Royce de loin et se promis d’aller les voir. Après tout elle avait échangé avec le Lord de Roches aux runes au sujet de la fauconnerie quelque temps plus tôt. Ses prunelles claires se posèrent sur le roi quelques instants. La dernière fois qu’elle l’avait vu c’était lors du mariage de Rhaenys avec Robar Royce. Un échec, voilà ce qu’était ce mariage puisque la princesse n’était pas rentrée dans le Val comme elle aurait dû le faire. Elle cherchait du regard la fille du roi lorsque Roland lui demanda si tout allait bien. Elle feint un léger sourire pour le rassurer. Mais en réalité, elle était nerveuse. « Ne vous inquiétez pas, tout va bien. Cela me rend juste nerveuse de revoir sa Majesté le roi et son Altesse la princesse Rhaenys. » Elle ne savait même pas comment elle devait désormais s’adresser à elle. Aelinor craignait un impaire qui mettrait à mal la réputation de sa famille. Elle n’était plus la Dame de Compagnie de la princesse. « Et vous, appréhendez-vous votre rencontre avec la princesse ? Après tout, cela fait, je crois un peu plus longtemps que moi que vous ne l’avez vue. » demanda la jeune femme, curieuse de connaître l’état d’esprit de son époux.

# Ven 16 Aoû - 17:59

Une visite royale

An 302, Lune 8, Semaine 3

Portes de la Lune

C'était un sourire de façade qui se dessinait sur le visage ivoirin de l'insulaire. Pour cette domestique sans nom, ce jour de festivité n'était pas synonyme de joie, mais de tristesse. Il était marqué par l'absence et la désolation d'une perte bien trop importante pour s'en réjouir. Les Arryns avaient disparues. Une ancestrale maison s'était éteinte. Elle n'existait que pas une histoire qui sera oublié et par ce nom qu'elle avait transmit à cette région. Elle avait perdu son dernier descendant pour un combat qu'il n'aurait pu pas remporter. Le jeune Robyn était trop jeune, trop frêle pour combattre les fer-nés. Encore aujourd'hui, Maddy ne comprenait pas pourquoi personne ne l'avait empêché de partir pour ce conflit, mais c'étaient là les pensées d'une mère et non d'une valoise qui souhaitait défendre coûte-que-coûte ses terres. Les périodes d'abattements succédaient alors naturellement aux périodes d'allégresse pour le Val, une nouvelle famille prenait le contrôle de cette vaste région, qu'elle en soit digne ou non, elle était dorénavant la lignée la plus importante. Il n'en restait pas moins que c'était avec le cœur lourd que l'insulaire se rendait à ces réjouissances.

Habillié d'une robe d'Alys, la nourrice attitré d'Angus ressemblait à n'importe qu'elle femme invité à cette occasion. Elle n'avait cependant pas la même démarche, ni ce port de tête qui caractérisait chaque noble de cette assemblée. Du fond de la grande salle, dans l'ombre des convives de marques, la servante déguisée en noble observait les scènes qui se déroulaient sous ses yeux. Il y avait ceux qui se trouvaient un peu plus à l'écart, à son image, ceux qui avaient un rire distingué, mais trop crispé à son goût et puis, il y avait les Royce qui restaient égale à eux-mêmes. Portant l'enfant presque endormi dans ses bras, l'insulaire suivait son convoi et fit un léger sourire, qui se voulait apaisant, à Celesse. L'angoisse pouvait se lire sur ses traits blanchâtres, mais elle n'était pas certaine que cette dernière l'est vu. Toutefois, bien qu'elle ait aimé en faire plus pour cette jeune femme, son regard fit attirer par la jeune Edmée qui se mit à courir à travers ce flot humain.

La jeune Royce avait couru, pour atterrir dans les bras de la jeune dragonne. Et c'est instinctivement que son étreinte se fit plus forte, réveillant alors le petit Angus qui ouvrir péniblement les yeux. Se rendant compte de son acte, elle se remit à le bercer doucement, se maudissant elle-même et laissa, à contre cœur, son regard se poser sur Robar. L'avait-il vu dans cette vaste foule ? L'insulaire scrutait son visage, cherchant le moindre changement qui trahirait son émotion. Pourrait-elle y voir de la colère, de la tristesse ou de la joie ?

DRACARYS

Date d'inscription : 31/07/2019

# Ven 23 Aoû - 9:52

Une visite royale

mini-event - Robar Royce

☾☾ Il avait longuement hésité à quitter Froideseaux pour assister à la visite royale en l'honneur du nouveau suzerain: voir un Targaryen ne pouvait que lui rappeler la douloureuse manière dont il avait prit conscience que son mariage n'était qu'une farce et l'idée de croiser son épouse le rendait plus malade qu'en colère. Cependant, ce genre d'évènement n'arrivait que très rarement et si tout le Val s'y rendait, il ne pouvait rester dans son coin à ressasser pendant qu'elle paradait en donnant le change. Il était arrivé aux portes de la Lune quelques heures auparavant, assez pour croiser Andar et changer de tenue pour les festivités. Le regard sombre, il avait fait une entrée discrète avant celle du monarchie et son regard bleuté plein de colère se posa sur une Rhaenys semblant rayonnante. Comment osait-elle ? Après tout ce qu'elle avait fait ? Comment pouvait elle s'afficher tout sourire ? Comme son père, une roi qui devait justice à tous, pouvait l'exhiber comme le plus beau des trésors après avoir apprit de quelles horreurs elle était capable ? S'il y avait eut une quelconque beauté en elle, pour sur qu'elle l'avait détruite. Robar ressassait ses sombres pensées dans son coin: on lui avait offert un verre à son entrée et il ne parvenait à garder son habituel sourire. Il n'avait pas revu Rhaenys depuis son départ de Port-Réal au début de l'année, des lunes, mais sa rancoeur était toujours vivace. Elle le serait sans doute à jamais: les Royce se souvenaient après tout. Il avait salué Alys et ses neveux, offert un clin d'œil à Celesse et taquinait avec un sourire, le nez de de Lucas lorsqu'Edmée se jeta dans les bras de la nouvelle venue. Bien qu'il se soit retourné à l'entrée du Roi, il avait gardé le regard ailleurs, observant la foule des nobles du Val venu rendre hommage à leur nouveau suzerain autant qu'à leur Roi. Il avait d'ailleurs repérer dans la foule, son cousin Roland qu'il se devait d'aller saluer avant la fin de la soirée. « Edmée est vraiment d'une joie rafraîchissante. » dit-il à Andar et son épouse alors que la fillette, loin d'être assez âgée pour comprendre ce qu'était un protocole, n'avait vu dans sa tante par alliance, que la femme qu'elle avait côtoyé. Peu désireux de se rendre auprès de Rhaenys, le moment de la saluer viendrait bien assez tôt, il retourna à son verre, noyant son nez dedans tout en continuant de faire le tour de la salle des yeux. Il repéra alors une chevelure rousse et manqua de s'étouffer dans son vin. Si Andar l'avait averti de la présence de Rhaenys, il n'avait guère dit quoi que ce soit sur celle de Maddy et il ne put cacher la surprise qui était la sienne: était-ce un signe des dieux ? Enfer et paradis réunies dans la même pièce ? Cette soirée allait être bien plus intéressante qu'il ne l'avait imaginé

CODAGE PAR AMATIS

┗ the red knight ┛

to anyone else i’m a young man who has everything: money, freedom a world to explore my leisure, but when i think of that i only feel emptiness, it’s pathetic isn’t it?. ஃ

# Mar 27 Aoû - 14:31

Une visite royale

An 302, Lune 8, Semaine 3

Portes de la Lune

L'historique entre les Targaryen et les Royce était tels que quand, il avait appris la visite des têtes couronnés dans son précieux Val, Andar s'était tout d'abord dits qu'il se devait de s'y rendre, mais pas imposé cela à sa famille. Pour les lui garder en sûreté, était de les laisser loin de cette famille, mais Alys partageait un autre avis. Pour elle, les protéger était de montrer au Roi, qu'Andar ne portait aucune rigueur au Targaryen et que la preuve était qu'il emmenait les siennes faces à lui. Un avis qu'il avait du mal à partager, mais l'ancienne Grafton voulait être présente et prouver à tous que les Royce restait une des grandes familles du Val et ce n'était pas une visite de la princesse Rhaenys qui allait les forcer à rester chez soi. Voici ce qui expliquait sa présence au côté de son époux, ainsi que celle de ses enfants, de Celesse et de Maddy. Cette dernière, c'était Andar qui en avait pris la décision, il comptait sur elle pour prendre soin d'Angus dans ce qui pouvait appeler une mascarade. Réellement, tout se jouait en ce lieu, car l'union de son frère et Rhaenys était un fiasco et l'acte de la princesse était impardonnable, mais tenu secret. Ils allaient donc tous devoir jouer la comédie, faire comme si tout allait bien, alors que beaucoup savaient que la princesse avait perdu l'enfant ce qui avait poussé Robar à revenir dans le Val. Une histoire tragique, mais pas comme tous pouvait l'imaginer.

Son regard scruta tous ceux qui avait répondu présent à l'appel de leur nouveau suzerain pour cette visite et à l'annonce de l'entrée des prestigieux invités, il ne put que les observer. Cette famille lié à la sienne que par apparence à présent. Lançant un regard à son épouse, Lucas était venu à prendre la main de Celesse, tandis qu'Angus semblait dormir dans les bras de Maddy. Mais où était passée Edmée ? Il n'avait pas remarqué que celle-ci avait stopper l'avancer des Targaryen pour saluer Rhaenys. Un sourire éclatant, la petite brune au regard bien expressif vint à répondre :

- Bien, As vu belle wobe ? Suis sa pincesse a dit papa ! Egade !

Elle était fière pour une fois de porter des chaussures. Ce qui avait été une dure bataille pour lui enfiler. Face à cette vision, le coeur d'Andar faillit se rompre dans sa poitrine. Il ne voulait pas que les siens s'approchent des Targaryen, pas après ce qui était arriver. À la remarque de Robar, Alys vint à dire avec sourire :

- Elle doit tenir ça de son oncle !

Une comparaison qui ne vint pas à rassurer Andar. Lui n'était vraiment pas ravi de la situation et finalement, vint à répondre :

- Je vais la chercher !

Lui qui voulait être discret. Se disant qu'il n'aurait peut-être pas l'occasion d'échanger avec les Targaryen, sa fille avait en sorte que cela soit le cas. Arrivé près d'eux, il s'inclina comme le protocole l'exigeait.

- Majesté. Se tournant vers la princesse. Princesse Rhaenys... Bienvenue dans le Val.

Aucun sourire sur son visage, mais cela était un fait habituel. Ce fut Edmée qui vint à sourire de plus belle à la vision de son père.

- Je tiens à m'excuser, Edmée a tendance à échapper à notre surveillance quand elle a une idée en tête. Puis-je la récupérer ?

Celle-ci s'agrippa davantage au bras de Rhaenys, pas décidée de retourner auprès de sa famille qu'elle voyait tout le temps.

- Non, veux Anys !

DRACARYS

# Mar 27 Aoû - 18:02

Une visite royaleMini Event L'étrange atmosphère laissait par les dragons. Lune 8 - An 302 L’air du Val, si rafraîchit par l’hiver, et pourtant si doux à mes poumons. Le plaisir que j’éprouvais à cet instant devait être bien difficile à masquer, mais par chance, j’étais seule - comme à ma triste habitude. Certes, je n’avais pas l’audace de dire que j’avais tant voyagé dans ma vie, mais j’appréciais l’air de ma terre natale, en cet instant bien plus que l’idée de découvrir le grand monde. Le Val avait subi de nombreux assauts dont il n’était pas sorti victorieux cette fois-ci et les cicatrices du temps et de l’atrocité humaine ne tarderaient pas à assombrir les regars de ses habitants. Aujourd’hui, il était en deuil, mais demain, peut-être souffrirait-il de querelles, internes peut-être ? Je me pinçais la lèvre à cette idée alors que je me préparais pour le banquet. À mon arrivée, j’ignorais à moitié la présence des dragons dans la région de l’aigle, enfin, devais-je dire du losange à présent ? Je fis une petite moue contrariée, cette expression ne me plaisait pas, elle sonnait étrange.

Le dragon qui flottait dans les airs à mon arrivée me fit frémir. Je n’arrivais pas à me défaire de l’idée que je devais rester éloignée de ces derniers. Après tout, nous avions, nous, enfants des Trois Soeurs, perdus grâce à leurs yeux par la vanité de notre suzerain - nous n’en avions plus énormément non plus auprès de certains valois, et des nordiens à présent...

Je n’avais par contre aucune appréhension particulière envers notre nouveau suzerain, je ne le connaissais que de nom et il ne m’était pas aussi antipathique que ne l’était la cinglée Tully. Puisse-t-elle faire son deuil malgré tout, un enfant ne devrait mourir - aussi surprenant soit-il. J’attachais mes cheveux en une tresse épaisse avant de replacer les pans de ma robe proprement. L’habit était d’un bleu ressemblant fortement à la couleur du blason familiale, une façon somme toute classique de se rendre à un évènement. J’enfilais rapidement mes chaussures, quittant l’étrange mais sensation de la pierre tiède auprès du feu de ma chambre.

J’entrais dans la salle avec discrétion, j’étais en retard visiblement, de peu, heureusement. L’annonce de l’arrivée du Roi Targaryen et de sa fille venait de s’achever, et, si au loin, une enfant semblait ravie de voir l’enfant de sa Majesté du Dragon, le reste de l’assemblée, elle, était bien moins avare d’expressions de joie. Au moins aurais-je le plaisir de passer inaperçue dans cette foule de mines inexpressives. Les valois étaient fidèles à eux-mêmes, plus encore au Val.
D’un pas lent, je m’engouffrais dans un recoin de la pièce, me contentant d’observer Lord Royce récupérer son enfant, qui ne souhaitait guère se soustraire à son caprice. Un sourire léger fendit mes lèvres alors que je portais mon regard vers le reste de l’assistance. Il me semblait reconnaître de nombreux convives, vieillis par le temps. Je n’avais eu l’occasion de croiser tant de valois en une seule réception.
Enfin, et après une longue inspiration et plusieurs minutes d’hésitation, je mêlais à mes semblables pour pouvoir attraper une coupe de vin, si je devais rester seule en cette soirée, au moins pourrais-je me réchauffer auprès de la dame ivresse. Ceci fait, je fis tout mon possible pour rejoindre ma place initiale, j’étais bien partie pour en tout cas.
:copyright: 2981 12289 0

# Mer 4 Sep - 17:22

Une visite royale

An 302, Lune 8, Semaine 3

Portes de la Lune

Berçant l'enfant dans ses bras, Maddy restait silencieuse, observant les nobles qui gravitaient autour des dragons. Ils souriaient de leurs dents blanches, flânaient aux milieux de ses attroupements de valois. Ils semblaient être dans leurs environnements, bercés par des mots flatteurs et leurrés par des masques de bienséances. Et bien que l'insulaire été habitué de suivre ses manèges magnifiquement orchestrés, elle ne saisissait pas certains codes et normes qui régissaient leurs mondes. Ni cette pression qui devait s'y joindre. Sans être réellement à sa place, la fille du maître d'armes continuait à dodeliner doucement Angus. Il refermait ses petits fatigués, tournant la tête à l'intérieur de son bras, prenant une position peu agréable pour la nourrice attitré.

Son regard était comme attiré vers lui, telle une luciole qui dansait dangereusement près d'une flamme. Maddy tentait de décrypter son attitude, espérant qu'il garde un visage fermé, qu'il ne lui sourît pas. Tout sauf un sourire pensa-t-elle, prise toute entière par la jalousie. Car même après tout ce temps, l'insulaire n'arrivait pas à faire taire ce sentiment qui vrombissait en elle. La vue de son épouse légitime n'avait cependant pas l'air de le réjouir. Il n'y eut aucun rictus charmeur, et encore moins une œillade attrayante, provoquant alors un véritable soulagement.

La rouquine continuait à fixer la dragonne qui discutait à présent avec Andar, ne faisant plus attention à son convoi. De loin, le Royce semblait avoir des difficultés à récupérer sa fille, ce qui fit apparaître un léger rictus sur son visage ivoirien. Il était amusant de l'observer évoluer dans cet endroit, se moquant des protocoles, elle n'était qu'une enfant allant voir sa tante par mariage. Instinctivement, elle porta son regard sur son frère, qui lui était calme, jaugeant les personnes qui l'entouraient.

En réalité, Maddy n'avait pas aperçut ce presque étouffement de Robar et essayait de ne plus le regarder. Alors elle se concentrait sur autre chose, s'avançant pour rejoindre son groupe, se plaçant au côté de Celesse à qui elle adressa un sourire et lui confia en abaissant volontairement le timbre de sa voix :

- C'est une somptueuse réception, décorée avec soin et très lumineuse malgré le temps.

Toutefois, même si son désir était de l'ignorer, elle fit une fois de plus attirer par lui. Maddy lui adressa alors un léger sourire en le saluant de la tête :

- Monseigneur. Nous sommes heureuses de vous trouver ici en bonne santé.

Ce nous, se voulait en réalité être un je, mais Maddy avait incorporé Celesse et elle espérait qu'elle confirme cette pensée verbalisé. Gardant toujours ce subtile rictus, elle continua sur cette lancée :

- Votre épouse devait-être rassuré de vous voir revenir indemne de ce conflit avec les Fer-nés.

C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour remettre de la distance entre eux, car en réalité, elle ne savait pas du tout si elle en était ravis ou alors déçue.

DRACARYS

Date d'inscription : 29/07/2019

# Mer 4 Sep - 20:41

Il y avait des jours où je me disais qu’être aveugle aurait été beaucoup moins fatiguant pour moi. Je devais en permanence réfléchir à qui était qui, qui était cette tache de couleur ou non, où étais-je… Tout cela était très fatiguant. Quand j’avais ma septa c’était plus facile, mais elle ne pouvait pas toujours être là. En même temps, je voulais être autonome… C’était difficile d’avoir le juste milieu. Je me mordis l’intérieur de la joue en observant les tâches se mouvoir. Visiblement Édmée avait fait des siennes avec notre si adorable princesse. Andar, je crois ? , était visiblement allé la récupérer. Sa fille pas la princesse. La princesse n’avait pas intérêt à remettre les pieds à la Roche-aux-runes. Elle avait déjà bien assez fait souffrir Robar. À qui j’avais offert un large sourire. Du coin de l’œil je vis une flamme rousse se diriger vers moi. Maddy. Je lui souris et observais autour de moi.

« De ce que je peux en juger… Oui, c’est très beau. »

J’eus un sourire amusé. Je ne pouvais absolument pas réellement juger la moindre décoration… Sinon que les couleurs étaient jolies ensembles. C’était déjà pas mal… Je souris également à Robar quand il revient vers nous et hochais la tête.

« Oui, mes frères étaient ravis de vous voir, mais par expérience je sais que les trajets autour de Froideseaux sont particulièrement pénibles. J’espère que le votre n’a pas été trop pénible. »

J’étais toujours épuisée par ces voyages, avec ma santé c’était délicat, mais on s’y faisait bien sûr. Il fallait vivre avec ce qu’on avait. Je grinçais des dents quand elle évoqua son épouse, je fronçais les sourcils.

« Tout le monde est heureux de vous voir de retour messire. »

Je lui fis un joli sourire. Nous étions amis, mais en public je préférais le vouvoyer. C’était normal après tout. En attendant, je restais près de Maddy : Elle au moins je la reconnaissais sans problème avec ses cheveux flamboyants.

••• Keep Dreaming •••

« From my suffering, I will make art. In the middle of winter I discovered in myself an invincible summer » • Albert Camus

Valarr:

Date d'inscription : 14/07/2019

# Jeu 5 Sep - 20:10

Une visite royale – Partie 2 :
L’appréhension de Roland

- Always Upright ! -

Roland n’avait jamais eu la chance de croiser le roi du temps où il vivait à Port-Réal. Il n’avait donc pas d’avis spécifique sur la personne qu’était Rhaegar Targaryen hormis grâce à ce qu’on en avait pu lui dire ou ce qu’il avait pu entendre sur lui. Il avait eu néanmoins plus de chance avec Rhaenys, la princesse. Aelinor avait été sa dame de compagnie et c’est grâce à la princesse si ces deux-là avaient pu se marier. Néanmoins, dès leur entrée dans la salle, Roland ressentit comme une sorte d’appréhension. Il s’agissait tout de même du roi et de la princesse. Ils étaient des invités de marque et bien plus encore. Roland ne niait pas intérieurement être un peu intimidé et ne montrait rien en surface. Il sentait qu’Aelinor, elle, était nerveuse et elle ne tarda pas à confirmer ses pensées.

- Ne vous inquiétez pas, tout va bien. Cela me rend juste nerveuse de revoir sa Majesté le roi et son Altesse la princesse Rhaenys.

Roland Vanbois était un homme attentionné envers sa femme. Cela le fit donc un peu sourire qu’elle lui dise de ne pas s’inquiéter car il s’inquiétait tout de même. La grossesse et l’accouchement difficiles qu’elle vécut marquèrent grandement Roland qui était resté à son chevet jour et nuit. Il s’était inquiété pendant des jours et des jours sans savoir si sa femme survivrait, sans savoir si son bébé survivrait. Quel homme heureux il fut lorsque le bébé Jasper arriva et qu’Aelinor allait bien. Elle fut malheureusement contrainte de garder le lit mais elle allait bien d’autant que Roland était au petit soin pour elle. Aujourd’hui, elle allait beaucoup et le couple Vanbois était plus qu’heureux d’accueillir dans leur vie le petit Jasper. Reportant son attention sur sa femme après s’être égaré dans ses pensées, Roland lui adressa un sourire tandis qu’elle lui retourna la question, ce à quoi il ne s’attendait pas du tout.

- Et vous, appréhendez-vous votre rencontre avec la princesse ? Après tout, cela fait, je crois un peu plus longtemps que moi que vous ne l’avez vue.

Dirigeant cette fois son regard vers la princesse, apparemment prise à partie par une jeune enfant, Roland repensa à son appréhension. Il n’avait jamais su si la princesse l’appréciait ou le détestait. Quand bien même, pourquoi le détesterait-elle ? Roland était un chevalier tout à fait charmant et il avait épousé Aelinor par amour. Ce n’était donc pas là un énième mariage arrangé même si le couple faisait un bon mariage entre deux bonnes familles, l’une du Val, l’autre de l’Orage. Quoiqu’il en soit, Roland respectait la princesse et il espérait que ce sentiment soit réciproque. Quant au roi, il ne l’avait jamais côtoyé et il faut dire qu’il avait une sacrée prestance bien qu’on dise qu’elle n’est plus aussi sacrée qu’au début de son règne.

- Je dois vous avouez que oui… J’appréhende… un peu…

Un peu beaucoup même mais Roland faisait bonne figure. Il verra bien comment cela se passera lorsque la princesse apercevra sa femme et qu’elle viendra sûrement la saluer.

#1D702D : Roland Vanbois
#0066ff : Aelinor Vanbois

Code by Sleepy

No bridle can tame
♛ by wiise

Date d'inscription : 31/07/2019

# Ven 6 Sep - 9:41

Une visite royale

mini-event - Robar Royce

☾☾ La remarque d'Alys toucha le jeune homme en plein coeur et son sourire lui rappela combien les siens lui avaient manqué depuis qu'il avait prit la route de Froideseaux pour y surveiller la côte. Il savait que les débuts n'avaient pas été simple, mais que le mariage de son frère était désormais heureux, béni par trois adorables petits Royce qui constituaient le chaleureux foyer de son frère. Un exemple pour lui dont les épousailles n'avaient pas été des plus joyeuses et dont les fins étaient tout aussi politiques. Mais tous les couples ne parvenaient à se faire l'un à l'autre et la joie d'avoir des enfants lui semblait être un projet bien irréalisable à présent. « Vous vous trompez, ma dame. » lui dit-il avec un léger rictus que son habituel tempérament joyeux laissait transparaitre. « Ce n'est là que le reflet de votre propre beauté. » Alys était une femme qu'il appréciait beaucoup: forte, intelligente et déterminée, il était heureux de la savoir auprès d'Andar dont le tempérament rendait ce couple complémentaire. Glissant un seul vers son aîné qui s'éloignait de leur petit groupe pour récupérer la joyeuse fugueuse, parvenant aux prémices de la robe de celle qui était son épouse, il se détourna. Ne pas la voir était encore le meilleur moyen de passer une bonne soirée. Ils étaient forcés de jouer la comédie, pas de rester l'un à côté de l'autre. Si d'ordinaire, il serait volontiers aller au secours d'Andar, il se devait d'admettre lui laisser la lourde tâche de gérer Edmée, et sa tante, seul sans la moindre hésitation.

Toutefois, alors que son attention se porta sur l'objet de ses obsessions, il oublia Andar, Edmée et Rhaenys. Le petit dernier de la maison Royce dans les bras, elle ne posa sur lui aucun regard, se contenant de prendre place auprès de Celesse. Ses yeux à lui, cependant, ne la quittait pas. Elegante dans la simplicité de sa tenue, elle n'avait rien perdu de son charme. Soudain parvinrent les mots, les premiers depuis des lunes, à son encontre. Avec un sourire triste, il hocha la tête. « Je vous remercie, ma dame. C'est une joie de trouver la compagnie de personne de votre qualité après des lunes passées auprès de soldats. » Son regard, toujours sur elle, trahissait l'enthousiasme personnel qui se cachait derrière sa phrase bien sous tout rapport. En présence de sa royale épouse, il ne pouvait guère se permettre des mots empreint de l'amitié qu'ils avaient eut ou de l'intimité qu'ils avaient partagé. Il serra les dents lorsqu'elle évoqua Rhaenys, sa mâchoire se crispant dans le ressenti qu'il éprouvait d'autant plus envers sa femme. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait volontiers laissé les fer-né l'emmener pour le délivrer de cette insupportable dragonne qu'il s'était juré de ne plus jamais voir ! Conscient que cette pensée, après la mort du petit Arryn, n'avait rien d'aussi idyllique que cela, il s'en voulut un peu de l'avoir eut bien qu'il songea avec une pointe d'ironie que si les fer-nés s'étaient intéressés au cortège royal, la fête n'en aurait été que plus agréable. « Oui, j'imagine qu'elle doit remercier les dieux nuit et jour pour cela. » dit-il d'un ton sec, parvenant à dissimuler la note ironique de sa voir qui aurait trahit ses véritables sentiments à travers son propos. Rhaenys, prier ardemment ... Pour lui ? Que ne fallait-il pas dire ! L'intervention de Celesse adoucit les traits de son visage: la dame au service d'Alys était une vieille connaissance, une amie peut être pas aussi proche que ce que Maddy avait pu être à une époque, mais elle était d'une véritable sympathie et semblait dénuée de tout intérêt pour les complots et l'hypocrisie. Une personne rare dans ce monde. « Point du tout, Lady Celesse. » lui dit-il avec un sourire. « Jamais je ne me lasserai des chevauchés dans le Val: tant de paysages s'offrant aux yeux des cavaliers ... Même si j'ai forcé l'allure pour pouvoir être des vôtres ce soir, j'imagine que la route est plus agréable à cheval qu'en carosse. Je regrette de ne pas avoir pu faire tel trajet en votre compagnie: je suis certain que vous auriez un avis différent sur la chose. » Instant de liberté à ses yeux, que ces moments où il pouvait chevaucher en paix. Flanqué de deux hommes, il avait rejoint les portes de la Lune en un temps record mais comprenait volontiers la monotonie d'un tel trajet pour la jeune femme qu'il savait avoir une santé fragile. « Votre accueil vaut toutes les réceptions du monde, mes dames. Il me plait d'être parmi vous et de retrouver les miens. » assura-t-il en s'inclinant légèrement vers la petite blonde.

CODAGE PAR AMATIS

┗ the red knight ┛

to anyone else i’m a young man who has everything: money, freedom a world to explore my leisure, but when i think of that i only feel emptiness, it’s pathetic isn’t it?. ஃ

# Mar 10 Sep - 12:34

Une visite royaleLe port de tête haut, le Roi-Dragon avançait lentement parmi les invités, après avoir descendu les marches menant à la salle du banquet. Tenant la main délicate de sa fille dans la sienne, son regard améthyste allait vers sa droite et sa gauche, observant ceux qui, sur leur passage, s’inclinaient devant leur Roi et son Altesse, la Princesse Rhaenys. Toutefois, Rhaegar sentait très nettement que beaucoup, ici, ne sautaient pas de joie à l’idée d’accueillir pareille visite royale. Il le sentait dans l’atmosphère de la pièce, dans l’accueil, tout protocolaire qu’on lui fit, sans une once de joie dans la voix, le regard ou le sourire. Si sourire il voyait, ce n’étaient que des sourires feins. Aussi il songea, à mesure qu’il marchait parmi les Valois venus pour cette occasion : Ma présence ne leur convient guère. Peut-être aurais-je dû laisser les Fers-Nés leur régler leurs comptes, tous autant qu’ils sont…

Un semblant d’espoir persistait néanmoins en la personne du jeune nouveau Seigneur Suzerain du Val ; Harrold Hardyng, raison première de sa venue dans le Val. Rhaegar souhaitait laisser sa chance à ce jeune homme qu’il avait vu admirablement jouter à Lestival, qu’il avait lui-même fait chevalier après ce même tournoi. Mais son enthousiasme envers lui, qu’il engloba injustement dans l’accueil des Valois, commençait déjà à faiblir. Son regard se fit dur, sa mâchoire se crispa et cette tension parcouru son bras jusqu’à sa main qui tenait celle de Rhaenys, sa main qui se mit à trembler légèrement. Soudain, ils furent arrêtés dans leur traversée de cette petite foule par une jeune enfant, qui s’agrippa à Rhaenys sans plus vouloir la lâcher. Les iris du Roi tombèrent sur la petite fille avant de remonter vers l’homme qui était son père et qui les saluait tous deux.

Lord Andar, répondit Rhaegar en le fixant du regard, un regard vide d’émotion envers cet homme qu’il avait jadis gracié et avec lequel il avait négocié le mariage catastrophique de sa fille avec son jeune frère. Voir l’aîné de la fratrie Royce lui rappela qu’il avait vu sa jeune sœur Ysilla, de passage à Port-Réal, une halte bienfaitrice pour son long périple vers sa convalescence tant attendue à Villevieille. Cependant, il n’avait pas le coeur à parler de la jeune femme brune. Voir Andar lui rappelait bien plus qu’il devait s’entretenir avec son frère cadet ; Robar. Le Roi-Dragon plissa légèrement les yeux et libéra doucement la main de Rhaenys :

Charmante enfant, dit-il en regardant une dernière fois la petite fille aux pieds de Rhaenys. Rejoignez-moi plus tard à la table d’honneur, dit-il ensuite, s’adressant à sa fille, avant d’octroyer un infime sourire à Andar : Lord Andar, le salua-t-il à nouveau.

Son regard fit le tour de la salle tandis qu’il se tournait vers la table d’honneur. La mâchoire toujours autant crispée et les mains de plus en plus tremblantes, il se dirigea lentement vers celle-ci, les invités s’écartant sur son passage. Il fit sur le chemin signe à Ser Barristan Selmy. Celui-ci se porta à sa hauteur :

Majesté ?

Trouvez-moi l’époux de ma fille et ramenez-le devant moi, ordonna-t-il entre ses dents serrées avant de saluer Lady Anya Vanbois, ainsi que Lord Harrold, qui l’accueillaient à la table devant laquelle il prenait place.

:copyright:️ 2981 12289 0

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