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La nuit est sombre et pleine de terreurs -- Sansa & Myrielle

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La nuit est sombre et pleine de terreurs
Je cours dans les dédales de pierres de Salvemer. Mon pas martèle le sol dans un rythme régulier, la mesure s’accordant sur celle de mon cœur. Soudain, les pierres solides se dérobent sous mes pieds, et je tombe dans un puits noir sans fond. Mes membres s’agitent pour se raccrocher à quelque chose. Mais en lieu et place, mon corps tangue, ballotté de droite et de gauche comme une feuille dans le torrent. Une première vague vient se briser sur ma tête. L’angoisse vient étreindre mon cœur : je ne sais pas nager. Une deuxième vague me frappe de plein fouet. L’eau s’infiltre par ma bouche et par mon nez. Le sel me brûle, j’ai envie de vomir. Au prix d’efforts surhumains, j’extirpe ma tête hors de l’eau, mais une troisième vague me submerge. Puis une quatrième. Je lutte de tout mon cœur de lionne. Non ! Je bas des bras et des jambes pour me maintenir en surface. Non ! Mais finalement, une force invisible vient se saisir de ma cheville. Une force implacable, invincible. Mortelle. Et elle me happe vers les profondeurs.

Lorsque mes yeux s’ouvrent, il me faut plusieurs instants, longs comme des siècles, pour retrouver mes repères. Je cherche le corps de Patrek à mes côtés, les draps sont vides et froissés. Nous nous sommes couchés ensemble mais je devine qu’il n’a pas réussi à trouver le sommeil. J’aimerais qu’il soit là pour sécher mes larmes silencieuses, qu’il les balaye d’un revers de main comme mes terreurs persistantes depuis mon retour des Iles de Fer. Mais j’entends la voix de ma mère me reprendre : une épouse n’est pas une petite fille à cajoler. N’a-t-il pas souffert son lot lui non plus? Il est vrai que ce mari me reste encore bien étranger, mais je crois avoir compris à quel point la mort brutale de Tytos Nerbosc l’a ébranlé. Je l’imagine marcher dans la nuit pour exorciser ses pensées sombres, ou offrir sa présence fraternelle aux fils Nerbosc à la veille de l’épreuve qui les attend.

Après quelques minutes, le temps de calmer les battements anarchiques de mon cœur, je m’extirpe doucement de notre lit. Je sais que je ne trouverais plus le sommeil avant une heure avancée de la nuit, je me résous à sortir prendre l’air et chasser, moi aussi, la noirceur de mes songes. Avant de sortir de la chambre affectée par nos hôtes, dans cette demeure qui ne m’appartient pas, je prends le temps de me vêtir d'une mante bleu-nuit fourrée de zibeline bien chaude et de me coiffer simplement mais décemment. Assurément, on n’imaginerait pas une lady Lannister déambuler et se laisser voir échevelée et en tenue de nuit dans les couloirs des suzerains du Conflans…

Passant devant nos tenues de deuil suspendues pour les défroisser avant les funérailles, je prends un instant pour en arranger les plis. Une nouvelle fois, le souvenir de ma mère s’impose à moi. C’est d’elle que je tiens cette étrange habitude de faire suivre toujours dans mes malles, où que j’aille, une tenue sombre. « Pare à toute éventualité, ma fille, ou tu te retrouveras un jour prise au dépourvu et tu t’en mordras les doigts. « Tous les hommes meurent », dit-on là-bas dans l’Est. Et bien, prie pour t’épargner l’inconvenance d’avoir à assister à des funérailles vêtue de rouge ou d’or ! » Jusque là, je n’avais jamais eu à vérifier ses dires, mais aujourd’hui j’en mesurais tout le bon sens. Il y a une semaine de cela, nous arrivions dans une Corneilla parée de ses plus beaux atours de fêtes. Et la voici, percluse de douleur, portant le deuil brutal de son seigneur et maître. Et tous les invités à la noce de la Corneille et du Loup portent le deuil du suzerain du Conflans. Tous réclament justice, mais avant Tytos Nerbosc doit rejoindre ses pères selon les coutumes.

La porte se fermant derrière moi dans un bruit mat, je prends conscience de la froideur de la nuit. L’hiver est bien là. Le souvenir de la tiédeur de notre chambre ne me fait pourtant pas reculer, j'ai besoin d'air. Frais, cinglant, glacial, qu'importe! Pourvu qu'il apaise le feu de mes angoisses. Alors que j'ouvre une porte plus épaisse que les autres, la bise siffle en s'engouffrant dans la forteresse de pierre et me fait plisser les yeux et resserrer un peu plus autour de mes épaules mon manteau pour en capturer la chaleur. Les quelques gardes qui arpentent le chemin de ronde arrêtent leur conversation, surpris de mon irruption. Je les salue d'un geste courtois de la tête avant de continuer à avancer.

Je m'accoude sur le rebord d'un créneau et mon regard se perd dans le lointain. Le ciel étoilé est voilé de lambeaux de nuages, les astres scintillent comme des flammes vacillantes. La lune, souveraine, se nimbe d'une auréole d'argent. Malgré la quiétude que je recherche, le souvenir maudit de cette noce funèbre me revient en mémoire. J'ai beau chercher dans ma mémoire, je n'ai eu que peu l'occasion au cas de mon existence d'assister à la mort d'un homme et jamais de cette manière. Des exécutions oui, pour lesquels je me suis efforcée de ne jamais détourner le regard. Et plus récemment la prise de Salvemer par les Fers-Nés, où mon propre beau-père périt de la lame de Balon Greyjoy, m'ont fait voir mon lot d'horreurs. Mais un empoisonnement jamais. Et cela devrait, je le sais, me hanter longtemps car c'est chose bien sinistre à voir.

Tandis que je fais demi-tour pour poursuivre cette promenade aussi impromptue que solitaire, mon regard s'accroche à une silhouette grise qui se fond dans la pierre. A l'exception de ses cheveux fauve et cuivrés, perçant l'obscurité de la nuit comme la flamme d'une torche. Malgré la quiétude apparente, peu en réalité doivent trouver le sommeil ce soir à Corneilla. La silhouette se meut et nos regards se croisent. Un instant, nous nous figeons, presque prises en faute. Un chemin de ronde n'était pas un lieu très ordinaire pour des dames, qui plus est à une heure aussi avancée de la nuit où elles devraient partager le lit de leurs époux. Je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer la promise avant ses épousailles, pas même en arrivant à Corneilla le jour précédent la cérémonie. Je l'avais imaginée austère et rude, telle que m'apparaissent toujours les gens du Nord lorsqu'on me les mentionne. Comment pourrait-il en être autrement lorsque ces terres hostiles et glaciales vous ont vu naître? Aussi, ma surprise fut grande lorsque je la vis s'avancer avec une grâce et un port altier auquel je ne m'attendais guère. Derrière moi, dans l'assemblée, j'avais entendu deux commères échanger sur les ressemblances entre la jeune lady et sa mère, née Tully. Ceci expliquait donc peut-être cela, la nouvelle dame Nerbosc ne dépareillait donc pas parmi les gens du Conflans.

A présent que nous nous sommes vues, quelle que soit l'étrangeté de la situation, il nous faut nous saluer au risque de manquer à nos devoirs vis-à-vis des hommes que nous représentons. L'honneur, ici comme ailleurs, est sujet bien trop chatouilleux pour qu'on ne prenne pas garde de toujours le ménager. Je m'avance à sa rencontre, luttant contre une bourrasque de vent, réchauffant mes mains l'une contre l'autre:

« Bonsoir lady Nerbosc. La circonstance n'est assurément pas très officielle... Toutefois, veuillez accepter mes condoléances pour votre perte.»

Je m'adresse à elle comme si elle faisait partie intégrante de cette famille depuis toujours. Comme si cet homme qu'elle ne connaissait pas ou peu il n'y avait encore que quelques mois était subitement devenu son propre père. Il en va ainsi de nous autres, femmes, nous n'épousons pas qu'un homme, mais aussi sa famille et toute sa lignée, ses bannerets, ses ennemis jurés même. Au risque de nous perdre, nous aussi, parfois.
‹c› Vanka
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Chapitre 1


Je m'avance dans l'obscurité avec seulement une bougie pour m'éclairer le chemin me menant au château. Je continue de marcher dans un décor hivernale où je peux distinguer la neige parsemant le sol autrefois verdoyant. Je remarque que des flocons tombent. Je fais de mon mieux pour protéger la flamme car elle est la seule qui peut m'aider dans la torpeur de la pénombre. Je fais encore quelques pas puis j'arrive aux portes du château. Celles-ci sont ouvertes et c'est là que je vois un terrible spectacle.

Sur le sol, je vois des corps calcinés sur un tapis de neige. Je met ma main à la bouche en voyant tout ceci. Qui a pu brûlé ces honnêtes gens ? Nos ennemis. Ceux qui veulent régner par la terreur certainement. Je traverse la cour où je constante le même spectacle. Des larmes perlent le long de mes joues. Nous devons la célébrer la vie et non commettre des crimes. Pourquoi les gens tuent sans vergogne ? Je ne comprends pas ceux qui prennent la vie des gens …. Ceux qui tuent sans honneur.

Je pénètre dans la demeure, il fait froid. Je frisonne et mon cœur bat dans ma poitrine. Et si c'était ma fin ? Je n'ai pas commencé à vivre, il me reste tant de choses à apprendre avant de donner mon dernier souffle. Tant de choses à faire. Je me demande si je vais découvrir d'autres corps. Et si c'était des gens que j'aime ? Mon palpitant cogne encore plus fort. Dois-je m'arrêter là ? Rembourser le chemin ? Pour aller où ? Le Nord ? L'Est ? L'Ouest ? Le Sud ? Ou tout simplement suivre l’itinéraire que mon cœur me dicte. Je dois continuer ce chemin même si je peux découvrir les atrocités du monde.

J'arrive au hall de la maison, ce dernier est illuminé par les torches. Cependant, je vois quelque chose d'horrible. Je vois les corps d'une femme à la chevelure de feu couchée sur le sol avec des entailles sur le corps. C'est ma mère. Je me rapproche d'elle. Non, elle ne peut pas être morte ! Non, je me refuse qu'elle meurt ! Elle m'est précieuse, on n'a pas le droit de me la prendre ! NON ! Je hurle de toutes mes forces. Les perles ruissellent le long de mes joues de porcelaine. J'ai du mal à respirer.  Que faire ? J'embrasse le front de ma mère et je caresse tendrement sa chevelure. Je murmure que je trouverais le coupable et je le tuerais. Je prendrais une épée et je lui enfoncerais dans la poitrine.

Je continue ma traversée, dans les couloirs, je vois des objets dont une épée. La même que ma sœur qu'elle avait autrefois. Est-elle décédée ? Elle est si jeune pour mourir. Elle doit vivre car le monde sans ma sœur ne serait pas le même. Elle peut être infirme mais son courage est l'équivalent de celui d'un lion. Cependant, ma sœur n'est pas une lionne mais une louve. Je remarque que le couloir a un fils argenté. Est-ce ce fils qui doit me conduire à un endroit ? Bien, suivons-le. Je continue mon expédition dans chaque pièce. Je vois des corps des gens que j'aime. Mes frères et ma sœur entourés de leur loup.

Puis, le fils me conduit au donjon, je franchis les ronces, celles-ci me font des cruelles cicatrices sur ma peau laiteuse. Mais, je n'ai pas le choix. Je dois avancer car si je m'arrête, je serais morte. Toujours avancer, ne jamais reculer. Je tente de me frayer un chemin pour monter les escaliers puis j'entends qu'on prononce mon prénom. Je vois mon Père. Cet homme qui me considérait comme sa princesse est là. Suis-je morte ? Je pensais le rejoindre quand je serais plus âgée, entourée de mes enfants et petits-enfants. Peut-être que je ne sais pas que je suis morte. Est-ce que je gît quelque part ? Je me souviens pas qu'on m'a tué. Comment suis-je morte d'ailleurs ? Par le poison ? Par la larme ? En donnant la vie ? Non, non, non, ce n'est pas possible. Je regarde ce spectre semblable à mon père. Est-ce lui ou le monstre de mes contes ? Il n'a pas les yeux bleus comme ces créatures infernales. Il me prend dans ses bras et me dit d'être courageuse. De me souvenir que je suis une Louve. Je souris puis il m'aide à franchir les ronces. Je lui donne la main et nous montons les escaliers.

Nous arrivons dans les couloirs, des pétales de la rose d'hiver recouvrent le sol mais ce n'est pas la seule chose que je vois. Non, il y a ma robe de mariée déchirée en milles morceaux. Je continue de pleurer. Je sens le pire arriver. J'ai du mal à respirer. Je regarde mon Père, puis, j'avale ma salive et je continue ma marche. Dans une chambre, je vois le corps étendue de mon mari. Il se redresse, je me rapproche de lui. Je m'assois sur le lit et je lui dis que je le sauverais. Or, il me montre la coupe de vin. Est-ce empoissonné ? Je refuse de le laisser mourir seul.

Je pose ma main sur le front de mon époux puis mes lèvres se posent sur les siennes. Je lui dis que je rejoindrais car une vie sans lui ne mérite pas d'être vécu. S'il avait été enlevé, j'aurais tout fait pour le récupérer. Tout. Et s'il meurt ? À quoi vivre ? Les saveurs ne seront plus les mêmes. Je ne serais plus là. Je serais un fantôme, une âme errante … J'aurais perdu toute joie de vivre. Quel comble pour un Soleil ! Je respire puis je prends la main de mon époux et j'entremêle nos doigts. Il me demande de lui chanter une chanson. Je lui raconte l'histoire d'amour d'une Corneille et d'un Loup. Puis, je le sens partir. Ses yeux se ferment. Je crie puis j'entends un rire gras, d'où vient-il ? Me faire prendre ou mourir ? La mort, oui. Je ne vais pas être un trophée pour cette mauvaise personne.

J'embrasse de nouveau la Corneille puis je bois une gorgée de la coupelle d'or. Est-ce assez pour mourir ? Cela me rappelle une histoire d'amour entre deux amants qui ne pouvaient pas vivre éternellement ensemble … Tout cela car leurs familles préféraient faire la guerre plutôt que faire la paix. Ce n'est pas compliqué de vouloir la paix plutôt que régner sur des cendres et d'os. Puis, je regarde la fenêtre. Et si je plongeais ? Je sais que si mon corps n'est pas à côté de celui de mon mari, mon esprit sera avec lui. Oui, je vais faire cela.

Je m'avance vers la fenêtre, je commence à me pencher puis je sens une épée me traverser le corps. Qui est lâche pour ne pas regarder sa victime dans les yeux ? Père nous a toujours appris que celui qui condamne et celui qui doit ôter la vie. Mais, cette main est celle d'une personne sans valeur, sans honneur. Elle mérite de brûler et de ne jamais connaître la rédemption. Celui qui tue une âme pur ne mérite pas la paix. Je me tourne et je vois cet homme. Il a les yeux de l'écorcheur mais le visage de celui qu'on a arrêté. Je ne comprends pas puis j'ancre mon regard et je lui prononce une malédiction « Souviens-toi ce jour, jamais, tu ne trouveras la quiétude dans ton foyer. Tout ce que tu toucheras sera cendre. Tout ce que tu mangeras sera sans goût. Et, les fruits de ta descendance ne verront jamais le jour. À chaque enfant, il mourra à l'aurore de sa vie. Ton nom ne sera plus et quand tu seras seul, tu te souviendras de mon nom. » Puis, je me tourne et je tombe de cette tour de ce donjon. Si je savais voler, je partirais loin. Mais, je ne vole pas. Je ne suis pas le rêveur.

Or, tout cela n'est qu'un rêve. Je me réveille de ce cruel songe. Je tente de reprendre une respiration calme mais je n'arrive pas. Je vois une lumière ainsi que des bruits de pas. Je me demande l'identité de la personne. Il s'agit de Jeyne Poole. Je me sens rassurée, elle se rapproche de moi. Je lui dis que j'ai fait un horrible cauchemar. Et puis, je ne suis pas sûre de m'endormir de nouveau. Bientôt, mon beau-père reposera en paix.

Je demande à Jeyne de m'aider. J'ai besoin de quitter cette chambre. Peut-être que je pourrais chercher Hoster ? Où est-il ? Il ne dort pas à mes côtés. Nous n'avons jamais dormi côté à côte depuis nos noces. Nous ne sommes pas parlé depuis le banquet …

Mon amie nordienne m'aide à me revêtir d'une cape fourrée, elle me tresse les cheveux puis nous quittons les appartements avec Lady. J'ai besoin de prendre l'air, je commence à étouffer dans cette chambre.  Nous marchons pendant quelques minutes, sur le chemin, je croise des gardes. Certains sont ceux de la maison Stark, d'autres ceux des Nerbocs. Je les salue avec douceur puis je continue mon chemin.

Des longues minutes s'écoulent, je me trouve un endroit où je peux observer l'astre lunaire. Celui de ma sœur. Le soleil que j'étais autrefois n'est plus aussi rayonnant. Il a disparu depuis mes noces. Je m'arrête un instant. Serais-je réellement heureuse ? Je me souviens de ma conversation avec la jeune Marthe ou avec mes proches amies. J'ai dit que je serais heureuse mais comment le serais-je si la mort m'entoure …. Je me tais pendant de longues minutes puis je fais signe à Jeyne que nous devons reprendre le chemin.

C'est sur ce dernier que je me fige en voyant la jeune femme à la chevelure dorée. Que faire ? Dois-je lui dire que je n'arrive pas à m'endormir ? Se moquera-t-elle de moi ? Des gens plaisantent souvent sur ma fragilité et mon émotivité. Cruelles personnes ! Ils ont un cœur de pierre, moi, j'ai un cœur de verre. J'avale ma salive puis je la vois s'avancer malgré les courants d'air. Elle doit avoir froid. La jeune femme ne doit pas être habituée aux douceurs hivernales. Elle n'est pas née dans les contrées nordiques. Je suis une fille de l'Hiver. La princesse de Winterfell. Je lui accorde un sourire. Je tente de me souvenir de son identité. Je n'ai pas pu lui parler lors de mes noces … Ni après.

Elle est proche de moi. Elle présente ces condoléances. Je la regarde avec douceur, je prends une profonde inspiration.

_ Bonsoir ma dame, je vous remercie pour vos mots. Ceci me touche. Je respire. Je m'excuse ma Lady, puis-je connaître votre nom ? Je me tais pendant quelques secondes. La nuit est bien silencieuse … Malgré mes noces. Je m'excuse que vous avez assisté à cela ma dame. Je la regarde avec un léger sourire sur mes lèvres. Je n'arrive pas à m'endormir depuis cet événement … J'ancre mon regard bleu de Tully dans ses yeux. Je ne sais pas si c'est votre cas, mais, si vous le voulez bien, nous pourrions converser avant que l'aurore soit là ? Ainsi, nous ne serions pas seules dans cette obscurité où on peut voir seulement cet astre lunaire mais malgré la quiétude de la nuit, je préfère converser avec des personnes plutôt que le silence imposant de la nuit. Je regarde ma louve. Lady nous protégera si on est attaquée. J'avale une salive. Sauf si vous préférez continuer votre marche. Je ne souhaite pas vous imposer ma présence. Qu'en pensez-vous ma dame ?

sansa la nuit est sombre et pleine de terreurs
(c) ANAPHORE


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