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D’encre et sentiments | Clarysse & Daena

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D'encre et sentiments

I have only made this letter longer because I have not had the time to make it shorter
 

 

Hautjardin,
le premier jour de la troisième lune de l’an 302


Ma douce Clarysse,

Alors que ces mots viennent se jucher sur le papier au rythme de ma plume, je puis presque imaginer la surprise en votre regard. Après tout, ne sommes nous point quittés il y a si peu de jours seulement ? Alors pourrais-je prétexter souhaiter vous remercier, vous et votre époux, de l’hospitalité que vous m’ayez offerte durant ces quelques jours au sein de votre agréable demeure – mais ne me connaissez-vous point assez bien pour vous douter qu’il ne s’agirait là que d’une part de la vérité ? Car si je vous suis en effet reconnaissante de la gentillesse dont m’ont témoigné les habitants de Midburg, et encore plus les Seigneurs de ces lieux, cela n’est – comme vous l’avez si adroitement deviné, je présume – point l’unique objective de cette missive.

La véritable raison pour laquelle j’adresse ces remerciements à vous, et non pas au jeune couple Varnier, est que je souhaitais m’enquérir de vous. Malheureusement, il nous a point été accordé du temps pour nous entretenir en privé après votre mariage, alors je me vois obliger de jucher sur papier cette question qui me préoccupe : comment vous portez vous, ma douce colombe ? Je ne puis m’empêcher que ce sourire qu’était le votre le jour du mariage, si rayonnant, si doux, ne se soit estompé au fur et à mesure des jours qui ont suivi. J’espère que ces paroles, sans doute trop directes, ne me porteront point préjudice à vos yeux, ne trahissent-elles uniquement l’inquiétude d’une amie de longue date. Peut-être ces observations, qui maintenant me paraissent si réelles, n’ont-elles uniquement été une illusion, née de mes propres expériences. Après tout, n’ai-je point été récemment encore une jeune mariée moi aussi ? Et si les lunes se sont écoulées depuis, ces tiraillements que l’on éprouve en quittant sa vie telle qu’on a pu la connaitre pour rejoindre l’inconnu et prendre le rôle d’épouse et même de seigneuresse, ne sont pour autant que trop présents dans mon esprit. Est-ce là une étape qui m’a semblé si délicate pour moi, qui pourtant rejoignais une demeure et une famille que je connaissais si bien depuis ma tendre enfance, que désormais, je projette de telles difficultés sur vous, également ? Sans doute ces inquiétudes sont-elles des plus sottes, car comment Mère et Jouvencelle pourraient-elles ne point bénir la plus dévote de leur servantes ?  Mais s’il n’y a là ne serait-ce qu’une once de vérité, je tenais à vous promettre que vous trouverez en moi une oreille attentive et une amie.

Votre amie

Daena Tyrell
Suzeraine du Bief


 


 
CODAGE PAR AMATIS


@Clarysse Varnier
HRP: n 'hésites pas à me dire si quelque chose ne te convient pas.
En tout cas, cet échange risque d'être la preuve que Daena peut être gentille par moment par intérêt

D'ailleurs, désolée pour le temps mis D’encre et sentiments | Clarysse & Daena 3663664295
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D'encre et de sentiments

Midburg,
Lune 3, semaine 4, an 302,

A Daena Tyrell, ma suzeraine,
Ma dame,
Je suis assurément surprise de voir cette missive m’être adressée. Mais, je n’en suis pas moins touchée. Je suis heureuse d’entendre que vous ayez passé un bon moment à Midburg. Votre présence à mon mariage est un honneur que je n’oublierais jamais et je suis ainsi, pour toujours, votre fidèle servante. Alors, ne nous remerciez pas pour l’hospitalité qui vous a été accordée à Midburg, vous la méritez amplement en tant que notre dame. Le Bief ne pouvait rêver meilleure gardienne et représentante. Vous comprenez donc que, recevoir une de vos lettres, que vous m’adressez personnellement, m’emplit de gratitude. J’essaierais de me montrer digne de cette correspondance et de l’intérêt que vous me portez.
Mais, trêve de bavardages, je ne souhaite pas vous importunez avec mes sentiments. Je sais également que vous êtes venue par amitié pour mon époux et c’est pour cela que l’attention que vous me portez me touche davantage. J’ai aussi été attristée que nous n’ayons pas eu le temps de nous entretenir et de faire plus ample connaissance. Un des avantages de quitter le cocon familial et de pouvoir fréquenter d’autres dames. Herbeval possède douceur et paisibilité, mais Midburg à l’avantage d’être un lieu de passage où les rencontres semblent être plus exquises les unes que les autres. Tant de distinction m’impressionne. En réalité, bien que je fasse l’éloge de mon nouveau fief, vous avez bien su lire les méandres de mon âme. Je me sens assez impressionnée et mélancolique. Il est peut-être normal pour une jeune mariée de ressentir la nostalgie de ses terres. Vous ne m’offensez pas en vous enquérant de mon état. Vous avez vu juste et je suis sensible à votre attention. J’ai longtemps hésité à vous l’avouer car, il est vrai que je ne souhaiterais pas qu’une telle information soit mal interprétée ou tombe entre de mauvaises mains. Votre perspicacité me prouve combien j’ai à apprendre de vous pour lire les états d’esprit des gens. Je me sens légèrement troublée depuis mon union et peut-être suis-je simplement en mauvaise santé, comme l’aime à le suggérer mes beaux-parents.
Puis-je vous demander une requête, ma très noble suzeraine ? Oserais-je seulement le faire, mais votre sollicitude me donne le courage de me lancer. Vous partagez avec moi ce sentiment de tiraillement quand on perd notre première appartenance pour embrasser une nouvelle famille. Est-ce que ce sentiment s’apaise avec le temps ? Me sentirais-je un jour autant Varnier que vous Tyrell ? Il est probable que oui, puisque les hommes et les femmes s’unissent depuis bien avant l’arrivée des Andals. Cependant, je vous implore de me donner le secret de la paix d’une épouse et l’équilibre entre celle que nous avons été, avec nos rêves, et celle que nous devenons, avec l’avenir.
Je vous suis reconnaissante de vous m’avoir confié que vous connaissez également ce sentiment d’incertitude qui habite l’épouse. A vrai dire, notre condition de femme nous ballote et nous échappe si bien que nous sommes même parfois surprises d’en être arrivé là. Je me sens moi seule de vous avoir lu.
Le résultat, pour moi, est déplorable. Ma santé me fait défaut à Midburg. Pourtant, Ethan, mon noble époux, se doit de se rendre à Corneilla pour le mariage des famille Stark et Nersboc. Je devais également être du voyage, mais les gens s’inquiètent des conséquences sur mon état. Ainsi, mon époux m’a recommandé de me reposer à Herbeval, mon fief natal, le temps qu’il fasse ce périple. Je vous l’avoue à vous, car vous avez eu la bonté de me confier une partie de vos pensées : je suis heureuse de rentrer chez moi. Ne le répétez à personne, car ce sentiment me plonge dans la plus profonde des culpabilités. Retrouver mes jacinthes, mon jardin, mes frères… Rien ne m’emplit plus de soulagement. A côté, j’espère pouvoir revenir à Midburg plus ressourcée et en forme pour remplir mon devoir d’épouse. Dans tous les cas, sachez que c’est à Herbeval que vous pourrez m’écrire durant ces prochaines lunes.
Puisque nous en sommes à nous écrire, seulement si vous avez le temps, ma dame, pouvez-vous me conseiller sur les secrets d’un bon mariage ? J’ai perdu ma mère alors que j’avais quatorze ans et mes frères n’ont jamais pris le temps de m’enseigner les manières à avoir envers son époux. Je crains d’être trop formelle parfois, mais je ne souhaite pas non plus créer une inconvenance.
J’espère que vous vous portez bien durant ce rude hiver. Je vous remercie encore de votre présence à Midburg et ces félicitations. Je suis à votre service et j’espère me montrer digne de votre amitié.
Veuillez, ma Dama, agréer mes meilleurs souhaits de bonheur et de santé.

Clarysse Varnier.
Codage par Libella sur Graphiorum


HRP: Le mariage à lieu à la fin de la lune 2, donc il faudrait décaller la date de ta lettre à au moins une semaine Smile Désolée pour le temps de réponse... jusque fin juin je suis concentrée sur le mémoire.
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D'encre et sentiments

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Hautjardin,
le dixième jour de la quatrième lune de l’an 302

Ma chère Clarysse,

Pourquoi tant de surprise face à une simple missive d’une amie ? Car c’est bien en tant que telle que je vous ai adressé cette dernière missive, et non pas en tant que votre suzeraine – bien que je conçois que ces deux titres ne sont que trop difficilement différenciables. Mais amies, n’est-ce pas là ce que nous sommes ?
Et en tant que telle, combien aimerais-je pouvoir vous rassurer, de pouvoir vous écrire « n’ayez point crainte, ce sentiment de tiraillement que trop rapidement s’estompera ». Mais ne vous ferais-je point l’offense de transmettre des paroles en lesquelles moi-même ne puis-je croire. Car la vérité, c’est que ce déchirement jamais ne cesse. En revêtant les couleurs de son époux, adopte-t-on aux yeux du monde son nom – et pourtant, ne cesse-t-on de nous rappeler qu’un simple changement de nom ne saurait suffire pour faire part entière de cette nouvelle famille. A leurs yeux, ce n’est qu’une pièce rapportée qu’est cette jeune mariée – alors que paradoxalement, pour cette famille qui nous a vu naître, cela est déjà bien assez pour ne point faire entièrement parti de leur. Une position de délicate intermédiaire. Avec un pied dans chaque camps, chacun reposera sur votre allégeance à sa cause lorsqu’il s’agit de demander une faveur à l’autre. Lorsque cela les arrange. Des paroles qui, je n'ai doute, risquent que d'attiser l'émoi qui transcende déjà dans les lignes que vous m'adressez, mais ne laissez point ce déchirement guider vos pas - car de la vie en tant que Dame de Midburg qui s'étend devant vous seule en êtes l'architecte. Et peut-être verez vous dans un proche futur que ce déchirement qui aux prémices d'un mariage est au combien douloureux, pourtant vous donne une force insoupsçonnée: vous met-il dans une position où chaque parti a besoin de vous. Et il ne tiendra uniquement à vous d'imposer vos conditions.

Mais peut-être ai-je été trop rapide en disant que cette délicate position, ce tiraillement entre cette famille qui nous a vu naître et celle que nous joignons sous le regard des Sept jamais ne s'estompe, car il y a bien un événement qui change à jamais la donne. Le jour où vous tiendrez pour la première fois votre enfant dans vos bras, ce tiraillement soudain semble infondé. En voyant ce petit être, nul doute de votre allégeance ne persiste. Elle ira toujours avant tout à votre enfant.  Peut-être ne suis-je Tyrell que de part mon mariage, mais la naissance de mon petit Mattis a assuré que mes intérêts soient à toujours liés aux leurs. Et pourtant, jamais je n'oublierais qu'avant d'être Daena Tyrell, j'étais Daena Hightower. Alors non, le tiraillement peut-être ne cesse jamais, mais du moins perd-il en importance.

Je suis désolée de ne point pouvoir vous donner une plus simple réponse. Mais à défaut de ne pouvoir vous donner une rassurante réponse à votre question, laissez-moi tout de même vous donner un conseil sur un autre point que vous évoquez: ne vous laissez point impressionnez par ces rencontres que vous évoquez. Vous êtes la Dame de Midburg, et en tant que telle vous méritez tout le respect et les distinctions dont ces invités peuvent vous faire part - tout comme je n'ai point de doute que votre grâce et humilité ont su séduire chacun des invités pour qu'ils repartent avec un souvenir des plus agréables de la Dame de Midburg. Et si de tels pensées ne peuvent apaiser votre anxiété, alors souvenez-vous que si les Sept ont jugé bon que de lier votre destin à celui d'Ethan Varnier, cela n'est point sans raison. Et n'y a-t-il point quelque chose de rassurant dans cette pensée ?

Mais parlons plutôt de ces propos qui me troublent et m'inquiètent mon amie. Qu'est-ce donc vous trouble tant dans cette nouvelle union ? Est-ce là le coeur d'une fleur déracinée, déchiré à chercher clarification sur ses allégeances nouvelles qui s'exprime au point de faire défaillir votre santé ? En lisant votre dernière missive, j'ai cru y décéler une tension légère avec vos beaux-parents - ou n'est-ce là uniquement le fruit de mon imagination ? Si je me trompe, j'espère que vous trouverez dans votre coeur que pardonner les inquiétudes d'une amie, mais sachez que, dans mon expérience du moins, les premières semaines et mois au sein d'une nouvelle famille semblent toujours des plus délicates et prompts aux tensions. Trouver sa place dans cette famille qui, aux prémices du mariage, ne semble votre que de nom peut paraître des plus délicats et même difficiles - d'autant plus que cela est accompagné des devoirs si nouveaux et déroutant d'épouse. Seulement, n'oubliez point que cela est là une étape par laquelle nous avons tous du passer - mais ce que cela veut également, c'est que vous avez d'autant plus d'âmes compatissantes en qui vous pouvez vous confier, et qui sauront vous porter soutien et conseil dans cette délicate, et souvent difficile, étape de votre vie. Vous n'êtes point seule - et s'il y a quoique ce soit que je puisse faire pour soulager votre peine, j'espère que vous n'hésiterez point à me le faire savoir. Au moins puis-je déjà vous dire que vous n'avez point besoin de culpabiliser face à la joie de revoir ces personnes chères à votre coeur, ainsi que le lieux qui vous à vu naître, et dans lequel vous avez été heureuse de bien nombreuses années. Car peut-être est-ce finalement également un des secrets d'un bon mariage : que chacun des époux se sente bien de son côté. Et si cela est la distance des votre qui tant vous pèse, peut-être pourriez-vous en parler à Ethan ? Je suis persuadée que jamais il ne s'opposerait à arranger des visites de la part de vos frères, ou même de vous escorter à Herbeval, si c'est cela que fera votre bonheur.

Mais est-ce réellement cela que vous souhaitez entendre en parlant des secrets d'un bon mariage ? Je tacherais de vous répondre au mieux, mais une fois de plus, je crains qu'il n'y a point de réponse facile à ce sujet. La seule chose que je puis dire avec sureté, c'est que sans doute devriez-vous remercier vos frères de ne point avoir cherché à vous conseiller en cette matière : les vues des hommes sont bien trop simplistes et biaisées à ce sujet. Ils ne savent que trop souvent eux-même point ce qu'ils veulent. Sois belle et tais-toi. Voilà le rôle qu'ils aiment nous voir endosser la belle fleur humble et docile, car c'est en tant que telles que les époux prennent plaisir à pavaner leurs épouses à leurs bras, les exhibant tels des trophées à la vue de tous et se rejouissant des regards envieux. Et mieux vaut-il ne point leur prendre ce petit plaisir. Mais à l'abri des regards,  les conventions d'usage s'estompent, et dans cet environnement, personne ne vous tiendra rigueur si vous échanger le masque d'épouse soumise pour un qui siera vos préférences. Celui de conseillière. D'amie. D'amante. Cela plaira certainement à votre époux, qui, comme tous les hommes, doit aimer ce contraste entre fleur immaculée que voit le Royaume entier, et celui de la femme que lui seul est en mesure de voir. Mais je m'éparpille, ne sachant ni quel conseil vous désirez, ni ce qu'une mère dirait dans une telle situation. La mienne n'ayant point pris la peine de me donner des conseils sur mon mariage futur lorsque cela fut d'actualité - mais sans doute n'est-ce point là une bien grande surprise, les Rowans étant certainement reconnus pour bien des choses mais certainement point leur esprit maternel. Alors j'ignore si mes propos ont eu une quelconque valeur informative à vos yeux, ou si vous êtes parvenues à en tirer la réponse que vous cherchez. Mais sachez que le ton de votre lettre me trouble, et j'aimerais pouvoir me montrer d'une plus grande aide, alors j'espère que vous n'hésiterez point à me parler d'avantage de ces questions que je semble avoir eu bien du mal à saisir, et qui pourtant semblent tourmenter votre esprit. Vous avez en moi une oreille attentive, et une amie. Alors si je puis d'une quelconque manière apaiser vos troubles, n'hésitez point à m'en faire part.

J'espère que le temps passé à Herbeval vera vos troubles s'apaiser.

Votre amie

Daena, dame de la maison Tyrell
Suzeraine du Bief 


 
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D'encre et de sentiments

Herbeval,
Lune 5, semaine 2, an 302,

A Daena Tyrell, suzeraine du Bief,

Ma dame,
Vous ne pouvez pas vous douter à quel point votre lettre atténue mon sentiment de solitude. Venant d’une personne qui semble savoir agir en toutes circonstances, comme il le faut, je ne puis qu’être extrêmement touché et ravi de posséder un tel témoignage. Ce serait vous mentir de vous affirmer que votre vision du mariage me rassure. Au contraire, elle me donne l’impression que, malgré mes vingt-deux années, je ne suis pas prête pour une telle condition. Serais-je une bonne épouse ou une bonne mère ? Moi qui aie vu la mienne partir alors que je devais me transformer en femme. Elle qui n’a pas été présente pour m’accompagner dans ce délicat passage. Comment, moi, jeune fille d’Herbeval, pourrais-je me convertir en dame de Midburg.
Je ne doute pas que vous aillez connu ce sentiment davantage que moi, lorsque vous est échu le nom de Tyrell. Je me sens idiote de vous partager mes craintes lorsque vous me fournissez un témoignage aussi poignant. Je lis entre vos lignes non pas les affirmations d’une suzeraine, mais celle d’une amie d’expérience. Serais-je la première à vous dire que j’admire votre pragmatisme ? Je suis un peu plus âgée que vous, mais bien moins lucide sur le monde. Ainsi, lorsque vous me dites que je suis détentrice de mon destin en tant que dame de Midburg, j’ai du mal à le croire… Je crains ne pas être à la hauteur et ne pas avoir la force de caractère pour montrer qui je suis à Midburg. Vous me connaissez peu et avez de meilleurs rapports avec mon époux. Vous le connaissez davantage. Ethan Varnier est un homme sûr de lui, sûr de ses positions et extrêmement charismatique. Face à lui, je semble être un oiseau boiteux sans expression. Il semble tellement tout maîtriser que je ne saurais dire si un jour je pourrais lui exprimer la moindre de mes envies ou ambitions.

Néanmoins, je ne vais pas poursuivre cette longue complainte pessimiste qui doit vous gêner. Vous allez me trouver impuissante et dolente. Cela m’a tellement fait du bien de vous écrire ce que j’avez sur le cœur… J’ai conscience que nous nous connaissons peu, mais j’ai senti dans vos mots que vous avez cerné ce dont je vous parlais et vous ne m’avez pas blâmée pour cela. Ainsi, je vous suis éternellement reconnaissante. J’espère, comme vous, un jour connaître le bonheur d’être mère et de donner un sens à mon union. Cependant, cela ne risque pas de se produire de sitôt.
En effet, ma santé s’est dégradée depuis le mariage. Mon époux s’est rendu au mariage de Sansa Strak et Hoster Nersboc, je le crois bien arrivé. Quant à moi, j’ai retrouvé mes proches à Herbeval. Je ne sais pas si je me trouve mieux ou si l’hiver pèse encore sur mon moral. Parfois, j’ai l’impression que mon énergie d’antan ne me reviendrait plus jamais. Enfin, je me trouve dans mon fief natal et je ne suis pas à plaindre. Je n’ai aucune responsabilité à part celle de me reposer. Mais, encore une fois, je crains de vous décevoir. En effet, je ne fus pas maîtresse de cette décision de retourner auprès de mes frères. La bonté et la prévenance de mon époux l’a poussé à trouver cette solution pour mon bien-être. Malheureusement, je ne suis pas maîtresse de mon destin et je ne forge aucune direction dans ma façon d’être dame de Midburg. Vous connaissez bien votre ami, il semble savoir se montrer lus que prévenant et anticiper ce qui est le mieux à faire. Cependant, je crains que cela n’arrange rien à mes craintes au sujet de l’union matrimoniale. J’aurais désiré mieux le connaître… Attendre sa présence et son retour m’angoisse davantage que de le savoir à mes côtés. Je ne connais ses dispositions, et je souhaiterais en savoir davantage sur lui… Vous qui l’avez si bien connu, pouvez-vous me dire une chose qu’il aime plus que tout ? Quel genre de comportement pourrait le contenter ? Devrais-je lui témoigner une attention ?
Je comprendrais que vous n’aillez pas le temps de répondre à mes interrogations. Vous m’avez déjà tant écrit…

Je relis mes mots et je me fais peur. Ne vous inquiétez pas, malgré mes doutes et ces débuts difficiles, je ferais de mon mieux pour me remettre sur pied et accomplir mon devoir. J’ai réellement voulu embrasser l’état de la Mère et la Jouvencelle soupoudrera de joie ma vie, malgré l’hiver. J’attendrais Ethan Varnier et j’honorerais mon union sacrée. Votre exemple sera pour moi la plus belle des inspirations.

Comment vous remerciez, ma chère suzeraine ? Vous êtes la dame la plus aimable que je connaisse. Mon amie Elinor Costayne, m’avait déjà fait des éloges sur vous, je ne puis que me rendre compte que vous êtes la meilleure dame que pouvait espérer le Bief. Le soin que vous avez pris à vous enquérir de moi me touche énormément et sachez que vous trouverez chez moi, toujours, une personne prête à vous servir ; et cela peu importe les circonstances.
Dans tous les cas, j’attends de vos nouvelles avec impatience. A défaut de pouvoir vous servir, sachez que vous trouverez chez moi, toujours, une oreille attentive. Je ne trouverais surement pas les mots justes, comme les vôtres. Cependant, vous trouverez à jamais de la véracité et de l’authenticité dans mes paroles, que j’espèrerais, toujours réconfortante à votre égard.
Je vous souhaite la santé et le bonheur,
A ma dame et amie,

Clarysse Varnier.
Codage par Libella sur Graphiorum


HRP: Si Daena me répond en lune 6, peut-être qu'elle pourrait parler de sa grossesse à Clarysse Smile
Désolée du retard, ce n'était pas de mon fait, je reprends le rythme désormais.

@Daena Tyrell
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D'encre et sentiments

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Hautjardin,
le 25ème jour de la cinquième lune, 302

Ma douce Clarysse,

Cela me peine de lire vos doutes et craintes toute en sachant que toute réponse de ma part - si elle parvient à apaiser du moins certains de vos doutes - mettra bien des jours avant de vous parvenir. Mais ce que je puis vous dire est ceci: parmi toutes les fleurs du Bief, les Varniers vous ont choisi vous pour devenir la future Dame de Midburg. La seule perspective d'une alliance avec votre maison de naissance, aussi bonne que soit sa réputation, n'aurait pu les convaincre de vous accueillir parmi les leurs s'ils vous auraient jugée ne point être à la hauteur d'une telle position. Et si cette pensée ne peut vous insuffler force et courage, sous prétexte que les hommes, dans leur imperfection, sont prompts aux erreurs, alors peut-être trouverez vous consolation dans la pensée que c'est là la volonté des Sept. C'est eux qui vous ont élevée du simple rang de sœur de Seigneur à celui de Dame de Midburg. Alors, ma douce Clarysse, tentez de trouver force dans cette simple vérité: les Sept ont souhaité que vous accéder au rang que vous occuper aujourd'hui. Et si cela est là l'oeuvre des Sept, comment pourriez-vous ne pas en être digne ?

Quant à vos autres interrogations, j'ignore ce que votre feu mère aurait pu vous donner comme conseil pour vous aider à franchir ce pas délicat de jouvencelle à épouse, n'ayant jamais eu l'occasion de rencontrer la feu Dame de Herbeval. Je ne doute point qu'elle aurait su trouver les bons mots pour apaiser vos inquiétudes - mais si cela peut vous rassurer, ces doutes que vous exprimer là, face à votre aptitude d'être une bonne épouse et mère, sont communes à toutes les jeunes mariées. Et comment pourrait-on ne point douter, en devant quitter tout ce qui nous était familier pour commencer une vie avec un homme que souvent nous connaissons à peine ? Bien sûr, dans mon cas, j'ai épousé un homme que je connaissais depuis ma plus tendre enfance, et je me suis installée dans une résidence dont je connaissais chaque couloir, pour l'avoir déjà foulé en compagnie de ma chère Margaery, Princesse des Sept Couronne, mais déjà, cela a été délicat - alors je ne puis qu'imaginer ce que vous devez ressentir. Je peux néanmoins vous transmettre le judicieux conseil d'une de mes tantes, qui au début pourtant m'a paru terriblement mauvais, avant que, en vue du temps écoulé, j'en ai aperçu la sagesse : soyez patiente. Sans doute est-ce là la dernière chose que l'on souhaite entendre dans un tel moment - ou du moins est-ce là ce que j'ai ressenti à l'époque - mais avec le temps, ce nouveau rôle qui, au début, semblait si difficile à accepter, devient plus aisé. Plaisant même, par moments. Et puis, vous n'êtes point seule: si vos nouveaux devoirs en tant que Dame de la Maison Varnier vous paraissent trop impressionnants, je suis certaine que Ser Ethan et Lady Varnier vous épauleront dans vos devoirs. Car, comme vous l'avez si adroitement souligné, je connais Ser Ethan depuis bien des années désormais, depuis qu'il a servi d'écuyer au sein de ma famille, si bien que je sais que cela le peinerait d'entendre ces doutes qui sont vôtres, et que, malgré l'impatience qui parfois semble être sienne, il chercherait à les apaiser. Je connais votre époux pour être un homme charismatique et à l'esprit, certes, mais c'est l'image d'un homme doux et avenant envers ses proches qui persiste avant tout à mes yeux. Lorsqu'il résidait encore avec les miens à Hautjardins, c'est à plus d'une reprise qu'il m'a secouru du courroux de ma septa après que je me sois encore échappé de sa garde pour aller explorer la librairie privée de mon honoré grand-père. Et à la même époque, lui qui était un si fier et impatient écuyer, est régulièrement passé me rendre visite lorsque je me trouvais alitée après une mauvais entorse, tentant de me distraire en me comptant des histoires. Je ne devais avoir que 6 ou sept ans à l'époque, et pourtant, ce sont là des souvenirs que je garde encore aujourd'hui. Et si aujourd'hui, j'évoque de nouveau ces bien vieilles histoires, c'est dans l'espoir de vous dresser un portrait de votre époux sous une lumière sous laquelle peut-être vous ne l'avez point encore vu, et peut-être même le rendre un peu plus humain à vos yeux: car est-il bien plus que ce fier et charismatique chevalier qu'il se plait de montrer au monde. Sous cette façade se trouve un homme attentionné et doux; un homme qui point voudrais que vous vous sentez incapable d'exprimer votre caractère, mais qui au contraire vous encouragera à montrer d'avantage de votre véritable personnalité, et, dans cette nouvelle maison qu'est la votre, vous aidera à prendre vos marques pour vous puissiez de nouveau fleurir en tant que véritable fleur du Bief. Alors sans doute mon meilleur conseil pour vous est celui de ne point vous enfermer dans le silence en sa présence: si vous souhaitez plaire à votre époux, montrez lui la véritable Clarysse Varnier. Pas la jouvencelle impressionnée par sa personne, ou son statut d'époux, mais bien la femme que vous êtes, ou celle que vous espérez devenir. Cela peut vous paraître difficile, étant donné que si peu de temps s'est écoulé entre le moment de votre mariage et celui où vos chemins se sont de nouveau - momentanément - séparés. Mais si vous tentez de faire un pas dans sa direction, aussi petit soit-il, je suis persuadée que Ser Ethan fera de son mieux pour vous faciliter cela, et de faire en sorte que ce mariage vous semble moins impressionnant - et peut-être découvrirez-vous bientôt qu'une telle union peut également avoir des aspects plus plaisants.

Mais, ma douce Clarysse, ce qui me perturbe bien d'avantage que ces inquiétudes qui sont vôtres, c'est ce récit sur votre état de santé - ou bien plus, ce que je crains votre modestie vous empêche d'écrire. Etes-vous certaine que vous recevez tous les soins dont vous avez besoin à Herbeval ? Ou souhaitez-vous peut-être pour un autre mestre de vous rejoindre à Herbeval afin de vous examiner ? Après tout, les plus grands savants des Sept Royaumes se trouvent sur le fief de ma famille : un mot de votre part, et j'arrangerais pour que l'un d'eux vous rejoigne jusqu'à ce que vous aurez retrouvé votre santé.

Dans l'espoir de votre rétablissement prochain,

Daena Tyrell
Suzeraine du Bief


 


 
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D'encre et de sentiments

Midburg,
Lune 8, Semaine 4,

A Daena Tyrell, suzeraine du Bief,

Ma très chère dame,

Je suis restée bien des lunes sans vous écrire. J’espère sincèrement que vous ne m’en tiendrez pas rigueur et que vous ne vous êtes pas imaginé le pire.
Il est vrai que, lisant la fin de votre lettre, j’ai été paniquée à l’idée que vous auriez pu me penser au plus mal. J’ai passé quelques jours à Bourgfaon, pour le mariage d’un ami orageois, de la famille de la Nouë. Il s’agissait du mariage de Tavish Cafferen avec Shoren Mertyns. Herbeval se trouve à un peu plus d’un jour de bateau du fief des Cafferen, en cette période d’hiver, et le voyage et les festivités m’ont éprouvé. Alors, je n’ai osé regarder mon courrier qu’après quelques semaines, mais entre-temps, j’avais à m’occuper de mon départ et à celui de mes gens. Alors, ce n’est que dans le bateau qui me ramenait à Midburg que j’ai pris le temps de lire mes correspondances. Voilà, les causes prosaïques de ma réponse tardive.

Pour apaiser derechef vos inquiétudes, il est important que vous connaissiez réellement mon état de santé. Je vous confie, à vous, la réalité de mon état, à vous, ma suzeraine, ma dame, celle à qui sont dédiés mon allégeance et tout mon cœur.
Ma santé déclinante est probablement due, et les Mestres me répètent cela depuis les jours qui ont suivis mon mariage, à une dépression. Rien en me donne envie et, en cette période d’hiver, une santé peut prompte prend vite des proportions de faiblesse. Les Varnier ne souhaitaient pas parler du déclin de la nouvelle dame qui habite le château, même si, je pense, que nos serviteurs ne sont pas dupes. Ainsi, mon état de fatigue explique également mes difficiles concentrations et mon retard dans mes correspondances. Je ne souhaite pas m’étaler davantage sur ce sujet, il me fend le cœur et vous commencez à connaître mon enclin à la tristesse à travers les quelques lettres que je vous ai envoyé. Aujourd’hui, je compte réellement suivre votre conseil et m’armer de patience.
Je vous remercie encore pour vos conseils et récits. Ils me donnent la force d’aller de l’avant. Je sais ce qu’une épouse qui se laisse aller aux sentiments de l’Etranger peut donner. Nous avons, dans le Bief, déjà vécu la honte d’une dame qui est revenue de son état pour ne pas avoir su épouser celui de la Mère. Je refuse à ce que ma vie ne prenne cette extrémité. J’espère me montrer digne de celui pour qui vous avez tant d’estime, malgré ces débuts difficiles.

D’ailleurs, comme vous devez le remarquer à la provenance de cette lettre, je suis de retour à Midburg. Mon époux, quant à lui, comme il vous l’a peut-être écrit, est bien rentré du Conflans. Nous nous sommes retrouvés après ces mois de séparation et je n’ai cessé de lire votre lettre durant le trajet pour me donner le courage de faire en sorte que ces retrouvailles se passent pour le mieux.
Nous nous sommes revus et j’essaie d’améliorer nos rapports. Il m’a offert un manuscrit illustré et une robe pour le bal. Je ne peux qu’être touchée de ces attentions et je reconnais là ce que vous m’écriviez.

Ma lettre a, également, un tout autre sujet.
Je tenais à vous présenter mes félicitations pour votre grossesse. Lorsque je suis arrivée à Midburg, ma belle-mère s’est empressée de me préciser cette nouvelle. Elle m’emplie de joie et je vous souhaite une grossesse hivernale paisible. Le Bief a une chance inouïe de vous avoir pour suzeraine, vous qui êtes descendante d’une illustre famille de la région et d’une noblesse sans égale pour le royaume des fleurs. Que les Sept bénissent votre nouveau miracle et qu’il soit signe du retour du printemps.
Sachez, qu’au moindre souci, vous pouvez m’écrire ou me faire mander, je me ferais un plaisir de répondre à vos attentes. Je serais toujours votre dévouée,
Avec tous mes vœux de bonheur,

Clarysse Varnier.
Codage par Libella sur Graphiorum


@Daena Tyrell
HRP: Déjà, super désolée car je n'avais pas vu ta réponse !!
Ensuite, j'ai fait un bon dans le temps. Si tu as le moindre souci avec ce post, mp-moi Smile
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D'encre et sentiments

I have only made this letter longer because I have not had the time to make it shorter
 

 

Hautjardin,
le sixième jour de la neuvième lune de l’an 302

Ma douce Clarysse,

J'étais si soulagée lorsqu'on m'a annoncée qu'une autre de vos missives ait enfin trouvé le chemin jusqu'à Hautjardin - et pourtant, bien rapidement mon soulagement s'est envolé au fur et à mesure que je parcourais ses lignes. Une part de moi a espéré que vous ressourcer auprès de votre famille vous permettrait de retrouver cette douce joie qui toujours a semblé vous caractériser, et que l'absence de nouvelles n'était que la preuve que le retour à ce quotidien de simple sœur du Seigneur d'Herbeval vous faisait un plus grand bien. Cela me peine donc de vous entendre dire sombrer dans la dépression depuis tant de lunes déjà. Est-ce la séparation des vôtres, et de ce fief qui vous a vu grandir qui tant pèse sur votre esprit ? Vous parliez toujours d'Herbeval avec tant de douceur, tant de passion, surtout lorsqu'il était question de ces jardins que vous semblez tant aimer. Il n'est que trop naturel que cela vous manque - à moins qu'il n'ait d'autres points qui pèsent si lourdement sur votre esprit, et que vous n'osez point évoquer ? Je ne doute point que vous ne vous abaisserez point aux actions telles que celles de la dite dame, êtes-vous bien plus digne et intelligente que cette dernière n'a jamais été. Et pourtant, en vous voyant ainsi y faire référence, je ne puis m'empêcher de me soucier pour vous. Vous traite-t-on bien à Midburg ? Je ne désire point vous mettre mal à l'aise, ma douce Clarysse, et ainsi ne vous poserais-je point d'avantage de questions, mais j'ose espérer que, si le besoin de vous confier, d'une épouse à l'autre, vous sachiez que vous trouverez en moi une oreille attentive - et que l'amitié que je porte également à votre époux ne vous empêche point de le faire. Ethan est cher à mon cœur, presque comme un frère même, mais je vous promets que le contenu de nos échanges restera entre nous, et nous seules. Après tout, point n'est secret que la vie maritale peut parfois être délicate, surtout lors des débuts - alors faut-il se soutenir entre épouses et amies. Mais si cela est Midburg qui vous pèse, peut-être alors devrais-je revenir sur votre si charmante proposition et vous demander de venir me tenir compagnie ici à Hautjardin ? Je suis certaine que votre époux n'y verra point d’inconvénients à ce que vous vous rendiez tous deux à Hautjardin - et même si cela serait le cas, il ne saurait refuser une invitation de son Suzerain, n'est-ce pas ? Ainsi, un mot de votre part, ma chère Clarysse, et j'arrangerais une visite de votre part - et nul n'a besoin de savoir qu'il s'agit là de votre désir. Le choix vous appartient, mon douce amie : si vous éprouvez le besoin de vous échapper des murs de Midburg, que cela soit maintenant ou dans le futur, sachez que vous aurez toujours cette possibilité.

Mais sur une bien autre note, je tiens à vous remercier pour vos si sincères félicitations. Cette petite rose en devenir déjà nous comble de bonheur, mon cher époux et moi-même -bien qu'à vous, ma douce amie, je peux certainement avouer qu'à son sujet, déjà nos opinions divergent. Je sais que mon époux souhaiterait un deuxième fils, pour d'avantage encore consolider sa lignée, mais également pour donner à notre petit Mattis un compagnon de jeu et soutien comme lui-même a pu le trouver dans ses propres frères. Mais pour ma part, je ne serais point opposé à une fille, une Rose parmi les Roses, telle que l'a été sa tante avant de se voir confié l'honneur de se joindre aux illustres Dragons. Une petite fille à forger à mon image... mais sans doute est-ce là bien trop prématuré encore de parler de telles choses, ma grossesse étant encore si peu avancée que rien n'est encore sûre. J'espère seulement que la Mère entendra mes prières, et que cette grossesse se montrera plus facile que la première. Et qui sait, peut-être que bientôt, vous aussi aurez une telle nouvelle à annoncer ?

En souhaitant de tout cœur que ce rapprochement avec Ethan que vous décriviez vous facilitera, ne serait-ce qu'un peu, votre retour à Midburg et vous aidera à trouver vos marques dans cette nouvelle vie qui, certainement, doit vous paraître bien impressionnante encore.


Votre amie

Daena Tyrell
Suzeraine du Bief


 


 
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