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We need to talk (pv Orys)

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 « Peut-être. Dorne me manque aussi. Y retourner pourrait être bien. Mais... Enfin, nous avons des obligations. »

Les paroles de Valena surgirent dans son esprit, mais il les chassa. Il devait profiter d'être avec sa femme, pour l'instant, et non pas ruminer une possible erreur passée, qui ferait qu'il aurait du rester à Dorne avec Mezzara car il n'aurait pas du s'abaisser à servir Owen Tyssier. Il devait arrêter d'y penser pour l'instant. Après quelques instants, il y parvint totalement et se mit à profiter pleinement d'être avec la femme qu'il aimait.

Arrivés au bord d'une rivière, ils décidèrent, d'un tacite accord, d'y aller. L'eau faisait miroiter les faibles rayons du soleil, le chant des oiseaux les accompagnant comme une douce mélodie apaisante. Il se souvint des sons de Dorne, où seule la chaleur et les couleurs étaient différentes. Il connaissait des endroits, près de Bois-moucheté, où il faisait tout aussi bon de s'y reposer en restant au contact de la nature. Il aimait ce genre de sensation, qui avait le don de calmer toutes ses tensions. Il se sentait bien mieux ainsi, même s'il n'y avait pas que ça qui pouvait le détendre. Un regard sur le dos de Mezzara le lui confirma.

Ils mirent pied à terre, et il la laissa partir en avant pour toucher l'eau. La terre légèrement poudreuse et humide lui rappela le sable de Dorne, à ceci près qu'évidemment, il n'était pas aussi chaud et ni aussi agréable au toucher. Rien ici ne valait sa contrée natale, de toute façon. Il en était persuadé depuis qu'il l'avait quittée, et il était certain que cet avis ne changerait jamais. Il était Dornien, et sa patrie d'origine resterait à jamais dans son cœur, quoiqu'on lui dise ou lui fasse. Il préférait la chaleur au froid, de très loin. Et il n'avait jamais connu l'hiver.

Il se laissa sourire. Rire même. Un rire clair, et joyeux. Il retira ses bottes, puis s'approcha de sa femme. L'eau – bien que trop froide à son goût – lui fit du bien. Retenant une grimace, il se plaça dans le dos de Mezzara et l'enlaça, avant de la forcer doucement à avancer davantage dans l'eau. Ils arrivèrent ainsi à pénétrer dans l'eau jusqu'aux genoux, moment où Orys décida qu'il valait mieux ne pas trop tenter le diable. L'eau pouvait être plus profonde que prévue, et ce subitement. Et ils tenaient à avoir des vêtements assez secs pour pouvoir revenir à Froide-Douve sans attraper une maladie infectieuse, qui se serait sournoisement répandue en eux avec le contact du froid.

 « je crois que je ne me ferais jamais à la fraîcheur de l'eau ici. Ca fait du bien, certes, mais bon sang que c'est froid. Et ça ne va pas aller en s'arrangeant, si j'ai bien compris. »

Il faisait évidemment référence au fait que les mestres de tout Westeros ne cessaient de dire que l'hiver venait. Comme si la devise des lointains Stark du Nord pouvait avoir un quelconque effet sur les mentalités des gens. Pour beaucoup, il ne s'agissait pas d'une chose connue. Seuls les gens du nord connaissaient réellement l'hiver.

 « Je me sens tellement mieux, à l'extérieur des murs de Froide-Douve. Etrange comme le domaine d'Owen Tyssier me rend nerveux. »
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298, lune 11
Des obligations. Il avait des obligations, Mezzara ne restait à Froide Douve que pour son époux. Rien d’autre. Rien ne la retenait en ces lieux. Aucune attache d’aucune sorte. Et cela était le principal souci de Mezz. Ne pas avoir d’attache l’empêchait d’accepter le fait qu’elle devait vivre ici désormais. Mais, elle allait devoir se faire violence et accepter l’évidence que sa vie allait encore une fois changer. Plus de voyage, plus de route, plus de chevauché à travers Westeros. Cela était terminé pour le moment. Jusqu’à ce qu’Orys prenne congé d’Owen ou que l’araignée ne se lasse des services de son époux. Il fallait bien dire qu’un jour où l’autre, ils allaient devoir repartir. Du moins, la jeune femme l’espérait au fond d’elle. Retourner vivre à Dorne si vivre sur la route leur était impossible, était ce qu’elle souhaitait désormais. Retrouver la douce chaleur du soleil, le sol aride et la culture exotique de la contrée la plus au sud de ce pays. Il fallait dire que cela la dépaysait beaucoup moins que le Bief, pour elle volantaine. « Peut-être que lord Tyssier pourrait t’accorder quelques jours pour que tu puisses revoir ta famille de Bois-moucheté…Cela nous permettrait de nous ressourcer tous deux… ». Du moins elle espérait qu’Owen serait clément si le Santagar venait à lui demander cette faveur.

La fraicheur de l’eau activa sa circulation sanguine et la belle put sentir des picotements au niveau de sa cheville. Elle sentit Orys arriver derrière elle et l’enlacer. Elle posa sa tête contre son épaule et ses mains se refermèrent sur celle de son époux. Ces moments étaient si rare, cela lui faisait un bien fou, bien plus qu’elle ne l’aurait cru. Elle avait l’impression d’être revenue plusieurs années en arrière quand leur relation se résumait à « attrape-moi si tu peux » qu’à une relation sérieuse et stable. Le visage de blonde rayonnait d’un sourire malicieux. Elle se laissa faire quand il les entraîna encore un peu plus loin dans l’eau. Si bien que l’eau leur chatouillait les genoux. La réflexion d’Orys la fit rire et sa malice qui lui était si familière revint aussitôt. Elle se pencha pour que ses doigts effleurent l’eau fraiche. Et sans prévenir, elle remonta sa main pour éclabousser son cher et tendre époux. Elle se défit sur de ses bras pour mieux l’arroser sans pour autant le tremper. « Serais-tu frileux ? Craindrais-tu l’hiver et ses températures froides ? J’aimerai bien découvrir la neige…Je ne sais même pas à quoi ça ressemble… » A Volantis, l’hiver ne venait pas. Les températures pouvaient s’adoucir et la pluie tremper la grande cité, mais jamais le froid ne s’était imprégné dans ses murs. Mezzara ne connaissait point cela.

La jeune femme se rapprocha de son époux, souriant tendrement. Elle lui attrapa les mains et planta ses iris bleus dans celle d’Orys. « Tu n’y es pour rien. Je n’ai pas aidé pour rendre ce lieu agréable pour nous deux. » La volantaine se mit sur les pointes des pieds pour aller chercher un baiser doux et chaste. « Je vais tout faire pour que Froide Douve ne soit plus un de tes tourments et que l’on puisse appeler ce lieu : maison. » Elle s’y engageait devant le Multiface et les Sept. Elle ne souhaitait plus que son époux se détourne d’elle ou qu’il puisse se sentir mal en sa compagnie. La culpabilité qui la rongeait c’était amoindri depuis la veille mais elle restait présente au plus profond de son être. Et elle préférait que cela soit ainsi. Comme ça, Mezz ne pourrait oublier ce qu’il s’était passé et elle pourrait mieux lutter pour que cela ne jamais se reproduise.

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Frileux, lui ? Quelle idée ! Evidemment qu'il l'était. A Dorne, l'hiver ne venait guère non plus, et il avait rapidement appris que la moindre trace de fraîcheur pouvait être fatale pour un Dornien. Surtout un comme lui, habitué à vivre constamment exposé au soleil dans un domaine montagneux. Alors se retrouver ici, dans le cœur de Westeros, avec pour simple habit des vêtements dorniens... oui il craignait l'hiver et ses sombres températures. Car il n'était pas certain qu'en cas de neige il survive bien longtemps. Bon, évidemment, voir la neige serait sûrement une chose magnifique. Mais il préférait la voir de loin. Et ne pas sentir sa redoutable fraîcheur.

 « Je préfère l'hiver dornien. » répondit-il simplement.

Il la laissa faire lorsqu'elle s'approcha de lui, l'embrassant et se tenant contre lui. Il l'enlaça avec une extrême douceur, souriant à ses paroles. Il ne se rappelait pas la dernière fois où il avait été ainsi, vraiment seul, avec son épouse, avec seulement la nature autour d'eux pour témoigner de leurs paroles et de leurs actes. Il savait simplement qu'il avait oublié, à sa grande honte, cette sensation de bonheur et de félicité. Et qu'il était encore plus heureux de la retrouver de nouveau, fier de ce qu'ils semblaient avoir tout deux accompli en ces deux journées. Même si celle-ci ne faisait que commencer.

Il continua de déplacer ses mains sur le corps de son épouse, caressant son dos et ses cheveux.

 « Comme je disais, je préfère l'hiver dornien. Il est doux, agréable, chaleureux. Et il ne cherche pas à faire le mal. »

Comme pour illustrer ses propos, il insista davantage avec ses caresses, tout en poussant légèrement Mezzara dans l'eau. L'eau fraîche lui paraissait soudainement sans importance, car il ne sentait rien d'autre que les vêtements, puis la peau, les lèvres et le parfum de son aimée. Il ne pouvait sentir autre chose, focalisé comme il était dessus. Personne ne pouvait plus le déranger, et le moindre de ses soucis disparaissait rapidement.

Il entendit une exclamation étouffée, puis un grand bruit d'éclaboussure avant de sentir une eau glaciale se répandre partout. A la fois autour et sur lui. Bon sang, l'eau de Dorne était donc si chaude que ça ? Je vais mourir dans cette mare! Bien sur, il n'en était rien, comme il put le constater tout aussi rapidement. Il aida son épouse, toute aussi trempée que lui, à se relever. Il l'a sentie grelotter dans sa robe toute mouillée. Le regard d'Orys passa sur les formes de Mezzara, joliment dessinées par l'humidité excessive. A vrai dire, lui aussi était gelé. Plus jamais il ne se baignerait dans cette eau.

 « Pour ce qui est d'une « maison », je pense que pour l'instant on se contentera du bord de l'étang, tu ne crois pas ? On y est bien mieux seuls. »

Il l'entraîna alors vers la rive, soucieux de ne pas refaire une chute involontaire dans une eau qui ne semblait vouloir que sa mort par excès de froid.
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298, lune 11
L’hiver dornien…La blonde aimerait le découvrir à ses côtés, voir s’il était similaire à Volantis ou s’il était plus doux ou encore plus froid que dans sa cité natale.  Elle voulait le découvrir avec lui mais pour le moment tout semblait parti pour le découvrir dans le Bief et cela n’allait pas être la même chose. Cette région si verte recevrait le froid de façon plus vigoureuse que la belle Dorne. Elle avait déjà remarqué que les mâtinés étaient plus fraîches que d’habitude bien que cela ne suffise point à la faire frissonner. La noble dame pouvait encore supporter ces fraicheurs matinales pour mieux apprécier la chaleur de l’après-midi qui arrivait ainsi que le soleil qui venait réchauffer les corps et le sol. Mais elle appréciait d’autant plus cette fraicheur si elle pouvait se trouver dans les bras de l’homme qu’elle aimait. Sentir les mains de son époux se balader dans son dos lui provoqua un long frisson qui lui remonta l’échine, un petit moment de bonheur et de liberté loin de la toile de l’araignée. Si Orys appréciait l’hiver de Dorne alors elle l’appréciera sans nul doute. Pas de douleur, pas de coup bas, une douceur appréciable. «  Alors je pense que je l’apprécierais tout autant que toi. » Un sourire doux, sincère ensoleilla le visage de Mezzara, un sourire si loin de ses mensonges habituels. Un sourire que seul son époux avait pu réellement connaître.

Il insista sur les caresses ce qui augmenta les frissons qui parcouraient l’épiderme de la jeune femme. Il fallait dire que la dernière fois où elle avait pu être si proche de lui, si seule à ses côtés pouvant profiter de leur amour, lui paraissait si loin. Tant de choses s’étaient déroulées, qu’elle avait presque oublié qu’elle gout tout cela avait. Il la poussa doucement dans l’eau mais finir par tomber tous les deux dans le courant d’eau froide qui passaient. Mezz surprise retenu un cri de surprise en sentant le froid et l’humidité l’envahir. Ils se relevèrent tremper et grelottant, la robe légère qu’elle portait laissait subitement apparaitre toutes ses formes mais elle laissait aussi la brise venir mordre sa peau pâle. Elle essora sa tignasse blonde qui venait d’être aussi victime de leur chute malencontreuse. Orys fit une proposition qui convenait très bien à la jeune femme. Rester le plus loin possible de Froide Douve lui convenait parfaitement et surtout au vu de sa robe trempé qui ne laissait nullement place à l’imagination sur ses atouts. « Je ne peux être que d’accord avec cela. Rentrer dans cette tenue…ne m’enchante guère. » Laisser les hommes d’armes de Froide-Douve posé leur regard sur son corps la dégoutait et encore plus si le seigneur des lieux regardait aux moments précis où il rentrerait. Autant faire sécher leur atour avant de rentrer. Il avait ainsi une bonne excuse pour rester loin des murs de la forteresse plus longtemps.

Mezzara accepta l’aide d’Orys pour sortir de l’eau, bien que sa robe soit légère, ainsi trempé, elle devenait bien plus encombrante et sortir de la rivière devenait plus compliqué.  Une fois sur la terre ferme et sec, la jeune femme essora le tissu dégoulinant comme elle le pouvait mais le froid l’imprégnait de partout. Si elle voulait se réchauffer, elle n’avait pas d’autre choix que d’ôter le tissu responsable de ses frissons. Non loin un arbre offrait une branche dépourvu de feuille dont ils pouvaient se servir pour étendre leurs affaires, en plus le soleil la baignait de sa lumière ce qui accélérait surement le séchage de tout cela. Elle fit glisser les bretelles de sa robe dévoilant ses épaules pâles puis elle laissa la robe glisser à ses pieds laissant son corps et sa peau dénudé capté la chaleur du soleil du matin. Le froid la quitta petit à petit mais pas complètement la laissant encore trembloter à cause de la fraicheur de l’eau et de l’air.  « Je ne pensais pas qu’il faisait si frais… ».

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Peut-être la fraîcheur lui donnait-elle des envies, peut-être que non, il n'en savait rien. Il avait peut-être également besoin d'assouvir une quelconque pulsion qu'il refoulait depuis longtemps. Ou était-ce, possiblement, le fait que son épouse aille aussi dans ce sens qu'il voulait désormais partager, pour la première fois depuis longtemps, leur intimité physique ? Il était possible que ce soit une combinaison de tout cela à la fois, ou encore qu'il n'en fut rien. Il avait peut-être simplement une envie soudaine et irrépressible, et il l'assouvissait ainsi. Il espérait que non, bien que de pareilles considérations lui échappèrent en cet instant. Il était concentré à toute autre chose, à vrai dire.

Ses propres vêtements sur le sol, à l'écart de l'eau, il secoua ses cheveux mi-longs, eux épargnés par l'eau froide de l'étang. Il avisa également que si ses vêtements étaient humides, ils l'étaient bien moins que ceux de Mezzara, qui se déshabillait pour les mettre à sécher. Son regard parcourut le dos et les formes de sa femme, et il sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il avait effectivement oublié cette sensation, ou du moins l'avait-il placé dans un recoin de son esprit trop longtemps. Conscient qu'il lui appartenait de réparer cette erreur, il s'approcha doucement d'elle, tout aussi nu qu'elle l'était. Il l'enlaça doucement, la sentant se raidir à son contact, mais sans pour autant lui résister. Il déposa un baiser dans son cou, effleurant sa peau de ses mains en maints endroits.

 « L'air est froid du matin. Mais entre mes mains, tu n'auras pas froid. » lui assura-t-il avec un doux sourire et en la faisant se retourner.

Il l'embrassa tendrement, avec douceur et sensualité. De même que ses caresses et les mouvements de leurs corps rapprochés, tout se fit d'abord calmement, sans se presser. Les retrouvailles de deux corps et de deux âmes n'ayant pas fusionnés depuis bien trop longtemps, et il ne fallait pas les gâcher. Puis, progressivement, et d'une série de gestes communs, ils augmentèrent la vélocité de leurs ébats. Sans tomber dans une brutalité sauvage et indigne d'eux, ils s'oublièrent dans un tourbillon d'émotion, principalement de l'amour évidemment. Ils n’oubliaient en revanche rien de leurs personnes ainsi assemblées, car c'était là le point essentiel de cette fusion. Mais ni le froid, ni la politique, ni les habitants de Froide-Douve, ni mêmes les rares animaux qui virent leurs ébats ne pouvaient les empêcher de s'aimer comme ils ne l'avaient fait depuis longtemps. Seuls les dieux l'auraient pu, et ils n'en firent rien.

Le soleil était haut dans le ciel lorsqu'ils cessèrent. Il n'y eut ni signe avant-coureur, ni raison étrangère : ils cessèrent, et c'est tout. Conservant sa femme ainsi nue dans ses bras, allongé sur ses vêtements désormais secs et qui servaient de support sur le sol, Orys se sentait totalement revigoré. Il se sentait bien, fort, et prêt à n'importe quoi. Bien sur, cette sensation disparaîtrait, pour se diluer sous une forme de félicité moins tenue, mais il était tout de même heureux d'être ici. Il caressa les cheveux de son épouse, quand ces mots lui vinrent, spontanément, telle une décision ferme et inchangeable :

 « Nous retournerons à Dorne. Dès que possible, je ferais en sorte qu'on y retourne. Notre vie n'est pas ici, mais là-bas. Peu importe les dangers, nous les vaincrons et nous établirons là-bas. Un dernier voyage, celui de retour, et nous vivrons à Dorne. Si tu es d'accord. »


PS : j'ai pas mit en hide, donc à toi de me dire si tu veux que je le fasse. Au pire, comme tu le disais, on avertira en titre de RP, même si j'ai essayé de faire soft.
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298, lune 11
Mezzara sentit son époux contre elle. D’abord surprise ses muscles se raidirent avant de se détendre sous ses caresses et sous le baiser qui déposa sur sa nuque la faisant cette fois frissonner de plaisir et non de froid. Il la retourna en lui assurant qu’elle n’aurait pas froid entre ses mains. Un doux sourire s’installa sur les lèvres de la jeune femme qui se mit à oublier le temps et le lieu dans lequel ils se trouvaient. Elle oublia tout et se laissa aller à la passion et à son amour pour son époux. Une réunion des deux êtres qui avaient tardé à se retrouver à cause de malheureux évènements. C’était comme aux premiers jours, une puissance hors du temps qui n’avait pas diminuer malgré toutes les mésententes et les épreuves traverser. Un diamant brut que personne n’avait réussi à adoucir ou polir pour l’arrondir. Non brute, rien n’avait abrasé la beauté naturelle de leur amour. Et rien ne semblait pouvoir le faire. Rien ni personne.

Ils prirent leur temps, ils n’étaient pas pressés et la blonde voulait profiter au maximum et Orys semblait penser pareil. Ils se consumèrent l’un à l’autre, retrouvant ce qui les avait animé, ils se retrouvaient après plusieurs semaines d’absences, se comprenant et laissant leur cœur parler librement. Mezz se sentit vivre plus que jamais. Loin des craintes et des doutes. Tout son être respirait et vivait pour le moment présent. Son cœur battait sans contrainte et sans liens. Leur mouvement à l’unisson ne faisait qu’accentuer ce moment parfait à ses yeux. Ils s’unirent sous le regard des dieux et la nature environnante, mais les deux êtres ne s’en souciaient guère à ce moment-là. Leurs mains parcourant le corps de l’autre, leurs yeux plongeant dans ceux de l’autre pour ne perdre aucune miette. Le dornien et la volantaine. Le léopard et la tigresse. Leurs différences faisaient leur force commune que rien ne pouvait atteindre.

Le soleil était haut et la température était nettement plus douce quand tout cela cessa. Blottis l’un contre l’autre, allongés sur le sol profitant du moment de calme qui s’offrait à eux. La main du chevalier dornien venait caresser les cheveux blonds de la jeune femme tandis que les doigts de la jeune femme faisaient des petits cercles sur le torse de l’homme qu’elle aimait. Elle s’imprégnait de son odeur et du bienêtre qu’elle ressentait ainsi lotit dans ses bras. Orys brisa le silence et ce qu’il annonce provoqua l’étonnement chez la jeune femme. Son cœur venait de faire un bond dans sa poitrine. Elle se redressa prenant appui sur ses coudes pour plonger ses prunelles bleus dans celle de son mari. Un sourire heureux illuminait le visage de la belle. « Bien sûr que je le veux ! Nous ne sommes pas chez nous et si nous devons l’être, je ne pense pas que ce soit ici. Dorne me semble bien mieux et loin de tous les troubles que nous avons connus ici. » Ils allaient rentrer chez eux. Ils allaient pouvoir avoir un endroit qu’ils pourraient appeler maison dans une région qui était la leur.

La volantaine embrassa son époux avec ce sourire heureux qui parcourait ses lèvres puis elle se leva pour aller voir si sa robe était sèche. Elle l’était et elle put la remettre puis la blonde retourna près de son époux. Elle s’assit derrière la tête de son époux et délicatement elle lui massa les tempes. « Il ne nous reste plus qu’à prier pour qu’on nous laisse vite rentrer chez nous. » Et laisser Froide Douve loin derrière eux.

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Ses vêtements étaient secs également – le contraire l'aurait étonné vu la chaleur de leurs ébats – et il put les remettre, imitant ainsi son épouse partie se rhabiller. L'air était nettement moins frais, mais ce n'était qu'un contre-coup de leur activité. D'ici quelques minutes, ils se mettraient à ressentir davantage le froid mordant du Bief. A cette pensée, Orys réprima un frisson, et acheva de s'habiller. Son épouse revint à lui, et il sourit à ce contact. Les pensées qu'il avait désormais dans la tête étaient tournés vers l'avenir proche, et pas nécessairement sauf, qui l'attendait. Il allait devoir, le plus rapidement possible, confronter Owen Tyssier. S'il ne doutait pas qu'il parviendrait à lui parler, il doutait cependant de sa propre capacité à l'en convaincre sans encourir la colère du maître des lieux.

Mais si, tu peux le faire. Il suffira de ne pas lui laisser le choix, et de rappeler qu'il te doit bien une faveur. Tu n'en as jamais demandé. Ragaillardi par cette conviction nouvelle, il se releva, aidant Mezzara à en faire de même en gardant sa main dans la sienne. Il l'approcha de lui, l'enlaça et lui répondit :

 « J'irais parler à Tyssier. Il doit me confier une tâche, je crois, je trouverais bien le temps de lui parler de notre projet. Et s'il refuse, j'argumenterais. En espérant que tout se déroule dans le calme... »

Il y croyait moins, mais n'avait pas le choix. Il n'était pas un diplomate, c'est vrai. Il n'était pas véritablement doué avec des mots. Mais il savait être un homme, un vrai, et affronter ses adversaires était quelque chose auquel il était habitué. Et alors qu'ils retournaient vers leurs montures, dans l'idée de reprendre la route, Orys songea que de toute façon, il ne risquait pas grand chose s'il voyait le lord en tête à tête. Après tout, il était capable de le battre, si le débat en venait aux mains. Il ôta immédiatement cette pensée de sa tête. Ca ne devait pas arriver, sous peine de s'attirer de gros ennuis.

De nouveau en selle, le couple poussa les cheveux en direction du sentier qu'ils avaient quitté quelques heures auparavant. Soudain, Orys s'arrêta, et il se retourna sur sa selle, scrutant la forêt et le sentier derrière eux. Une ombre d'inquiétude passa sur son visage.

 « On nous suit. Ou du moins, quelqu'un se trouve ici et ne désire pas être vu. Pressons l'allure, Mezzara. Je pense que nous devrions rentrer sans tarder. »

Il n'aimait pas cette sensation, celle que lui insufflait son instinct. Qui pouvait se trouver là ? Et y avait-il seulement quelqu'un, déjà ? Peut-être devenait-il paranoïaque à force de vivre dans la solitude. Il imaginait peut-être une présence, qui serait venue les épier pour le compte d'un tiers, ledit tiers étant quelqu'un leur voulant du mal. Il se morigéna lui-même : qui pourrait vouloir ça ? Personne. Si certaines personnes de Froide-Douve n'appréciaient pas le couple, ils n'iraient sûrement pas jusqu'à les épier, comme des vulgaires espions, dans le but de les faire chanter ou de trouver quelque chose qui se retournerait contre eux. Si ?
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298, lune 11
Orys semblait déterminé à quitter Froide Douve au plus vite. Cela réjouissait fortement Mezzara. L’idée même de quitter cet endroit rempli de mauvais souvenir, où la peur, la douleur, l’incertitude avaient régner en maître durant plusieurs semaines. Ils allaient pouvoir partir, retourner chez eux à Dorne. Prendre un nouveau départ et se poser. Elle pourrait se concentrer à finir de connaître les us et les coutumes de Westeros. Car il lui manquait beaucoup de chose. Si le langage venait petit à petit et qu’elle faisait de moins en moins de faute, les mœurs de cette contrée lui paraissaient encore étranges malgré les dix années où elle avait vécu ici. Et cela avait pour conséquence, que la volantaine se sentait encore volantaine et non dornienne. Et désormais elle voulait remédier à cela, abandonner tout ce qu’elle savait sur Volantis et vivre comme une habitante de Dorne et non d’une autre contrée. « Je suis sure que tu arriveras à le convaincre. » Elle n’en doutait pas, il avait réussi l’impossible avec elle alors convaincre un petit lord du Bief devait être faisable. La jeune femme avait toute confiance en Orys pour cela.

Ils se remirent en selle et retournèrent sur le sentier pour rentrer, malgré le fait qu’elle n’avait pas envie de retourner entre les murs de la forteresse de l’araignée. Mais Orys s’arrêta soudain et se retourna. Mezzara ralentit sa monture et se tourna vers son époux, qui la pressa pour rentrer. Visiblement quelqu’un les suivait ou les espionnait. Le cœur de la jeune femme s’emballa, elle n’aimait pas cela. Cependant elle ne posa pas plus de question et talonna son cheval pour accélérer l’allure. Son cheval prit le galop et ils rentrèrent à cette allure. Mais l’inquiétude n’avait pas cessé d’étreindre la blonde. Elle mit pied à terre pas rassuré pour autant d’être à l’intérieur des murs. « Tu penses que ça pourrait être des volantains ? Owen Tyssier aurait-il pu vendre la mèche à mon grand-père pour… » Elle tenta de chasser cette idée de la tête. «  Non…il m’a promis qu’il n’en ferait rien…ce ne serait pas logique… » Marmonna-t-elle. La peur s’était emparée d’elle, ses vieilles peurs qui avaient fait qu’elle n’avait jamais voulu rester à Froide-Douve.

Des palefreniers arrivèrent pour s’occuper de leurs chevaux qui étaient essoufflés par leur course soudaine pour rentrer. Mezzara n’avait désormais qu’une envie, retourné dans leur appartement à l’abri des regards indiscrets et où personne ne pouvait leur faire de mal ou les épier. Mais la belle aviat les jambes qui tremblaient à l’idée que quelqu’un ait pu être spectateur de leurs retrouvailles et aurait pu commettre le pire avec leur inattention. Une fois arrivée, elle demanda à une servante d’aller leur chercher à manger, tout cela lui avait donné faim. Elle tenta de demander d’un ton polie et pas trop autoritaire comme elle avait si bien l’habitude de faire. Ce n’était pas une chose facile mais elle eut l’impression de ne pas trop faire peur à la servante…En attendant elle se laissa tomber mollement sur leur lit. Ses cheveux s’éparpillant autour de sa tête formant une auréole blonde et ondulé. Elle se sentait légèrement rassuré dans un lieu qui était censé être à eux. Elle tourna la tête pour regarder son époux en souriant. « Je passerais bien le reste de la journée à ne rien faire… »


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A peine arrivé à Froide-Douve, Orys descendit lui aussi de sa monture, et retourna près de l'entrée du domaine. Il n'avait aucune idée de l'identité de cette personne. Mais il préférait ne pas céder à la panique et jouer la sécurité. Il scruta tout ce qu'il pouvait observer depuis l'entrée de l'enceinte, mais il ne vit rien, pas plus qu'il n'entendit ou ne put percevoir quoique ce soit d'autre. Cela ne le rassurait pas pour autant. Il savait qu'un éventuel espion volantain pouvait se trouver ici. Mais comment y serait-il parvenu ? Il aurait eu bien des difficultés à atteindre la région, mais ce n'était pas si impossible. L'aide de quelqu'un à l'intérieur ? Il fronça les sourcils, tournant son regard vers le château. Non, sans doute pas. Owen Tyssier n'aurait pas fait ça.

Il retourna auprès de son épouse. Il essaya de paraître plus rassuré qu'il ne l'était, à la fois pour son bien et pour celui de Mezzara. Et également parce qu'il ne souhaitait pas donner l'impression à un éventuel observateur qu'il était sur ses gardes. Il passa un bras autour de ses épaules, et l'entraîna à l'écart. Ils allaient retourner dans leurs appartements et tout irait bien.

 « Ce n'est rien, ma colombe. » assura-t-il de cette voix faussement ferme.

Arrivés là-bas, Orys se détendit un peu. Il était davantage en sécurité ici, car il était en plein cœur du domaine. Mais il y avait également une porte entre lui et un éventuel agresseur ou espion, ce qui lui laisserait le temps de réagir en cas de problème. Mezzara ayant demandé un repas, il s'assit sur le lit avec elle, lui prenant la main pour la serrer et la rassurer. Elle ne devait pas céder à la panique, il était là pour la protéger. Et il le serait toujours, bien sûr.

Ledit repas arrivant, ils le mangèrent doucement, profitant que la chaleur des mets les réchauffent. Cette sensation de chaleur parcourant sa gorge et son corps lui fit beaucoup de bien, et il se mit aussitôt à penser à Bois-Moucheté et à Dorne. Il devait aller voir Owen Tyssier, et lui demander de les laisser partir. Il ne supporterait probablement pas de passer encore quelques semaines ici, et il doutait que son épouse y parvienne si lui-même craquait. Il ne tenait pas vraiment à le savoir. Aussi, dès que les plats furent finis, il observa l'extérieur par la fenêtre. Il repensa à une demande que Tyssier lui avait fait quelques jours plus tôt. C'était peut-être là la solution ? Oui, possible. Il se leva alors.

 « Je dois aller voir Owen. Il m'a confié une tâche, et je voudrais savoir de quoi il retourne. J'en profiterais pour lui demander, pour nous. Et dès que j'aurais la réponse, nous partirons. »

Il déposa un baiser sur ses lèvres, puis partit en trombe, comme à son habitude.


Quelques temps après, suite au RP avec Owen...


Ce jour-là, le soir était tombé très tôt, et c'est un Orys encore couvert de terre qui entra dans leur chambre. Il y trouva sa femme, occupée à quelque chose qu'il ne pouvait voir. Leur relation avait presque retrouvé son éclat d'antan, ces derniers jours, et il s'en félicitait. Mais il avait désormais plus qu'une hâte : partir. Car suite à son houleux débat avec le lord des lieux, il pouvait donc s'en aller. Et il ne se ferait pas prier. Il prit Mezzara dans ses bras, la serrant fort.

 « Prends tes affaires, nous partons demain à l'aube. Dorne nous attends. »


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