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Je vous souhaite toutes les joies du monde ... (PV Félicité Hill)

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Semaine 2, lune 4, an 302,
A ma douce amie, Félicité Hill,

Chère amie,

Je me permets de vous écrire car je repars pour Herbeval dans quelques jours. Il faudra que vous m’écriviez là-bas désormais. Je sais que cette nouvelle est étonnante et qu’elle ne tardera pas à se propager, c’est pour cela que je n’ai aucun mal à vous la partager. Je préfère que vous le sachiez de mes propres mots plutôt que vous hésitiez à m’écrire en sachant que je me trouverais plus à l’Est. S’il vous arrive quoique ce soit, je préfère que vous n’ailliez aucune gêne à partager vos ennuis avec moi. Alors cette douloureuse vérité qui est que, vous devriez m’adresser les lettres à Herbeval et non plus à Midburg, n’est pas un sujet qui devrait être un tabou entre nous et qui devrait nous empêcher de nous écrire.

Tout d’abord, je tiens à vous remercier des félicitations que vous avez envoyé à Midburg pour mon mariage. Je fais désormais partie de ces femmes qui ont épousé le rôle de conjointe. Je vous avoue que cette union m’emplit de gratitude envers les Sept. J’espère être digne de mon devoir d’épouse. Il est vrai, nous avions déjà partagé ensemble l’inquiétude que nous ressentions face aux responsabilités d’une femme mariée. Enfin, c’est plutôt moi qui vous aie confessé que j’étais dans un âge plus qu’avancé pour me marier et que la nouvelle ne tarderait pas à tomber. Et bien, douce amie, il est vrai qu’être une épouse n’est pas chose aisée. La pression d’obtenir un héritier, le paraître de votre mariage, tout est sujet à commérage. Mais, ne vous inquiétez pas, j’entraperçois comment certaines personnes peuvent être heureuse en ménage : il y a constamment une personne qui a le regard tourné vers vous. Pour rien vous cacher, moi qui aie davantage l’habitude de m’occuper des autres, je me sens gênée d’être ainsi le centre d’attention à Midburg. A vrai dire, j’ai épousé un héritier. C’est un mariage avantageux, je n’ai jamais eu d’aussi belles robes et d’aussi beaux bijoux. Cependant, j’ai ce sentiment qu’on attend tant de moi, que j’aurais perdu une partie de mon ancienne vie. Par exemple, je vous avais parlé de ce jardin que j’entretenais à Herbeval. Je me souviens vous avoir tant ennuyé avec mes plantes lorsque nous étions à Hautjardin. Et bien, sachez qu’à Midburg, j’ignore si j’aurais le temps de m’occuper d’un travail de la sorte. S’il y a une bonne nouvelle dans mon retour à Herbeval, c’est que je reverrai mes jacinthes hivernales.

Si je repars pour le fief de mon enfance, c’est que je me suis sentie très mal. Mon tendre époux devait partir pour le Conflans et le voyage est assez long. Le mariage de Sansa Stark et Hoster Nersboc a réuni de nombreux nobles. Je devais y aller pour représenter la maison Varnier. Cependant, ma santé, depuis mon mariage, se décline. Mon généreux époux m’a offert de l’attendre à Herbeval pour me ressourcer. J’espère qu’il a raison et que le paysage de mon enfance me donnera la force d’être remise sur pied.

Et vous, comment allez-vous ? Avez-vous beaucoup de tâches à faire sur les terres de l’Ouest ? Comment vont les petits Tyrell auprès de leur mère ? Sont-ils en bonne santé ? Et vous, avez-vous trouvé votre place dans cette nouvelle cour ? Vous qui venez tout juste de vous accoutumer au Bief ? Ne craignez pas de partager encore avec moi vos sentiments, comme à mon habitude, j’espère pouvoir vous apporter mes humbles conseils. Bien que parfois, j’ai l’impression que c’est plus vous qui m’aidiez, ma jeune amie, malgré votre âge.

Encore merci pour vos félicitations. Votre plume s’est affinée et je vous en félicite, vous serez une excellente correspondante quand vous seriez une femme dans la fleur de l’âge. En espérant revoir votre joli minois dans un futur. Je vous souhaite, ma douce amie, toutes les joies,

Que l’hiver soit clément,
Clarysse Varnier.

HRP: je me suis permise de dire que Félicité avait envoyé ses félicitations. En plus, je pense que Clarysse a conscience que Félicité répète beaucoup à Cersei, donc elle ne lui dit pas les vraies raisons de son départ à Herbeval.
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A Lady Varnier à Herbeval,

Ma Lady,

Cela a été une profonde joie pour moi de recevoir votre missive. Savoir que vous me portiez encore quelques affections à mon égard me touche particulièrement et je prie pour que ma missive ne se perde pas en chemin vers Herbeval. Si cela devait être le cas, je serais alors dans la plus grande des peines car je ne voudrais pas que vous pensiez que je sois si ingrate à ne pas vouloir retourner l'amitié que vous donniez m'accorder.

Je suis fort aise de savoir que vous trouverez une joie certaine dans votre union. Les inquiétudes qui ont été les vôtres par le passé sont désormais les miennes et je prie pour que les dieux soient aussi cléments qu'ils ont été à votre égard à mon endroit à ce sujet. Je sais que je suis encore jeune et que d'éventuelles noces n'interviendront que dans plusieurs lunes voir plusieurs années. Je tâche cependant de ne pas trop y penser afin de ne pas me causer trop de tourments inutiles à ce sujet. Néanmoins, je suis certaine d'une chose : ce mariage ne fait que magnifier les qualités que vous aviez déjà. Vous avez été d'une bonté sans égal à mon égard depuis que nous nous connaissons.

Ma lady, je suis toutefois attristée de vous savoir souffrante. Soyez assurer que je vais tâcher de prier les Dieux pour que vous ayez un prompt rétablissement. Il est heureux que votre époux ait autant d'attentions à votre égard. Il me semble en fait particulièrement sage de vous laisser vous reposer dans des lieux qui vous sont familiers et dont vous n'avez eu de cesse de vanter leurs beautés. Vos jacinthes hivernales sont-elles d'ailleurs en fleurs ?

Je vous remercie de votre inquiétude à mon propos. Je ne suis guère souffrante à cause de ce rude hiver grâce à la bonté des Sept. Mes tâches auprès de Lady Lannister ne sont guère fatigante et ma maîtresse me traite avec tellement de bonté que, lorsque celles-ci peuvent l'être, ce n'est pas du tout une corvée de les accomplir. Les enfants de Lady Lannister se portent à merveille et semblent grandir comme il le sied à des enfants de cet âge. Je vous prie de m'excuser, ma Lady, de ne pas pouvoir être aussi affirmative que vous le souhaitez sûrement. Il ne s'agit pas d'être médisante envers les soins prodigués par leur mère, c'est même tout le contraire. Lady Lannister est l'incarnation même de la mère aimante et toute dévouée envers ses enfants. Mon manque d'affirmation est dû à mon manque de connaissance concernant les jeunes enfants. J'ai en effet été pendant longtemps parmi les plus jeunes filles de mon entourage et je ne peux parler d'expérience avec les nourrissons puisque les enfants de Lady Lannister sont les premiers que je puisse me souvenir leur croissance. Avez-vous déjà eu l'occasion de visiter Castral-Roc ? Si ce n'est le cas, laissez-moi vous dire que sa beauté est singulièrement différente de Hautjardin et que l'agencement des lieux y est fort différent. Aussi, je ne peux vous cacher qu'à mon retour dans ces lieux il y a quelques lunes, j'ai été à nouveau charmée par la magnificence de ces lieux. Néanmoins, j'ai été à nouveau tellement charmée par ces lieux que j'en aurai perdu mon chemin si Lord Lannister, le frère de Lady Lannister, n'avait pas eu la gentillesse de me sortir de ce guet-pied. C'est quelque chose de singulièrement déroutant que de ne plus savoir se repérer dans la demeure ancestrale de vos ancêtres. Est-ce que ce même sentiment vous a étreint ma Lady lorsque vous êtes retournés dans la maison qui vous a vu naître ?

Votre amitié et votre bonté à mon égard me flattent ma Lady et savoir que mes humbles conseils et avis vous satisfassent me comblent de joie. Soyez assurée que je me souviendrai toujours de vos bonnes dispositions à mon égard et que j'ai un immense plaisir à vous retourner les miennes.

Je prie les Sept pour qu'ils aient la clémence de nous accorder le bonheur d'une entrevue prochaine. D'ici là, ma Lady, soyez assurée que je demeure votre sincère et dévouée,

Félicité Hill.

HRP : Mille excuses pour mon retard ! Je vous souhaite toutes les joies du monde ... (PV Félicité Hill) 3663664295 J'espère que la réponse te conviendra ! Je vous souhaite toutes les joies du monde ... (PV Félicité Hill) 2133385655 Et pas de soucis pour les remarques que tu as fait, c'est tout à fait logique ! Je vous souhaite toutes les joies du monde ... (PV Félicité Hill) 2133385655
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Semaine 1, lune 5, an 302,
Herbeval,

Douce amie,

Vos mots et votre douceur m’emplissent de joie. Il s’est tellement passé de choses dès les premiers jours que j’ai passé à Herbeval que mon cœur a ressenti un grand soulagement de voir une missive amie. Je me rends compte que mes mots peuvent vous inquiéter, j’espère que ce ne sera pas le cas. Mon frère, lord Elbois de la Nouë, m’a bien accueilli. Le devoir est une de ces plus grandes qualités mais également ce qui m’effraie chez lui. Il semble ne jamais fléchir, peu importe les évènements qui s’écroulent sur notre maison. Alors, je me sens faible d’être tombée malade après mon mariage et de ne pas réussir à remonter la pente. Néanmoins, je ferais de mon mieux, comme vous le savez. Parfois, il ne sert à rien de se comparer. La Jouvencelle a placé en chacun d’entre nous des degrés de sensibilités différentes, mais avec ces émotions que nous devons cacher en société, elle y a également placé la tendresse. J’essaie donc de me dire que seule la force qui réside en moi me sauvera de cette mauvaise passade. En tout cas, je vous remercie de vos prières, vous êtes bien trop bonne, ma jeune amie. Puisse la Mère nous protéger toutes deux.

Comme vous me manquez, auprès de vous, je pouvais parler librement de mes inquiétudes et craintes. Je sais que cela peut paraître idiot, car je devrais vous rassurer par rapport à ces évènements que la vie nous prépare. Le mariage est une grande et difficile étape, j’en conviens, cependant, elle est nécessaire pour l’accomplissement d’une femme. Je le réalise davantage chaque jour, me sentant de nouveau comme une petite-fille à Herbeval, pourtant, le mariage m’a changé à jamais et on ne peut pas revenir en arrière. Je tiens donc à vous donner un conseil. Heureusement que j’ai reçu votre lettre, car ce conseil que je vais vous donner, est une chose dont je me suis rendue compte très récemment, donc il est encore frais dans mon esprit :

Même si on vous a enseigné qu’une jeune femme ne peut se mêler de son mariage, sachez que, même si le devoir vous empêche de refuser l’inéluctable, il existe néanmoins une légère nuance. Si vous avez l’occasion d’un droit de regard ou d’obtenir des informations sur vos prétendants, faites-le sans hésiter. Je sais qu’il s’agit là de méthodes qui ressemblent un peu à de l’espionnage ou à du commérage, pêché puni par la Mère. Mais jouez de cette nuance. De nombreuses femmes très bien, en connaissant où elles se rendaient et qui elles allaient épouser, on put se préparer à beaucoup d’éventualités. Si, en plus, vous avez plusieurs choix, et que vous avez un mot à dire, ne laissez pas le choix appartenir entièrement à quelqu’un d’autre. Se laisser aller, fermant les yeux sur tout, est de la couardise. Se mêler et donner trop facilement son avis, est de l’impétuosité. Jouez, cependant, dans l’entre-deux de ces deux caractères bannissables, et vous serez une femme prête à saisir le mariage comme vôtre. Je ne sais pas si je suis assez claire, mais je crois savoir que vous n’avez plus ni mère et que vous n’avez pas non plus de sœur, pouvant vous révéler ces informations. On a tenté de me prévenir, mais étant moi-même sans parentes proches, je n’ai jamais été conseillée sur certaines choses. Restez à votre place et accomplissez chaque chose selon ce que le devoir vous importe. Mais, ma douce amie, ne vous laissez pas aller au défaut de nombreuses femmes qui est de ne jamais rien maîtriser leur destin, non plus.

Ne vous inquiétez pas à propos des enfants Lannister. Bien que je ne connaisse pas Lady Cersei, je pense qu’elle doit prendre grand soin de ces enfants de l’hiver. Je suis heureuse de savoir que des petites fleurs grandissent dans la gueule du lion. Ils auront la douceur d’une fleur et les crocs d’un félin, j’ai hâte de les connaître ou d’avoir des nouvelles de leur évolution. Depuis mon mariage, je suis davantage proche des Tyrell et de la cour, m’enquérir du sort de leur famille est un devoir auquel je dois m’enquérir.

Je ne connais pas Castral-Roc car je n’ai jamais quitté le Bief. Ma nouvelle résidence est plus proche de l’Ouest que mon fief natal. Malheureusement, je ne me suis pas acclimatée au climat. Peut-être m’y accoutumerais-je un jour. Mais, Herbeval me prodigue toutes les joies d’un lieu familier. Je suis attristée de voir que seule la moitié de mes jacinthes ont fleuri. J’ai la désagréable impression que mes plantes ont ressenti mon absence. Une femme ne devrait pas se formaliser de ce type de signe. Ma belle-sœur, Mia de la Nouë, pourrait peut-être reprendre cette parcelle de jardin. Après mon séjour à Herbeval, je devrais rentrer à Midburg et je doute que j’aurais des occasions d’y repartir. Il faut que je me fasse une raison. Peut-être aurais-je l’occasion de vous rendre visite à Castel-Roc par la voie maritime. J’ai du mal à imaginer un endroit plus exquis que Hautjardin. Cependant, je ne doute pas que la beauté puisse prendre pas mal de formes. Je suis si ignorante à propos du monde et l’idée de devoir rester enfermée à Midburg me pousse à avoir de la curiosité pour d’autres régions du continent. Quant au sentiment de ne plus appartenir à votre fief natal, ne vous ne faites pas, comme je vous l’ai dit plus haut dans ma lettre, je le comprends. Moi-même, j’ai l’impression de ne plus être la jeune fille d’Herbeval, mais une étrangère Varnier dans mon propre château. Rien ne revient en arrière. Nous changeons constamment à travers chaque expérience que l’on vit. Vous n’êtes plus la petite-fille de Castral-Roc ni même l’étrangère de Hautjardin, vous êtes la somme de tout cela, ma douce Félicité. Alors, quand vous quitterez Castral-Roc pour vous marier, vous serez celle qui sait s’adapter à n’importe quelle situation. J’en suis certaine.

Que la Mère vous protège, ma chère amie. Si je peux vous aider dans quoique ce soit, n’hésitez pas, je chercherais à vous éclairer. Vous êtes, pour moi, le rayon de soleil qui perce l’hiver de mon cœur. N’oubliez pas de vous exercer à la broderie et à la musique, comme je vous l’avais recommandé à Hautjardin. Il s’agit d’un langage entre femmes qui vous permettra de vous entendre avec n’importe qui au sein de n’importe quel château de Westeros.

Mes tendres sentiments,
Clarysse Varnier.
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A Lady Varnier à Herbeval,
Semaine 3, Lune 6, An 302

Ma Lady,

Veuillez me pardonner pour la réponse tardive à votre missive. Lorsque je l'ai reçu, mes obligations m'ont empêché de vous répondre dans l'instant et de terribles évènements sont survenus à Castral Roc. Un des enfants de Lady Lannister est tombé gravement malade et il s'en est fallu de peu pour que l'Etranger l'emporte. Aussi, je prie pour que vous ne souffriez plus du mal que vous évoquiez dans vos dernières lettres. Mes prières de bonne santé s'adressent à votre époux ainsi qu'à votre frère afin que vous n'ayez pas à souffrir de tourments plus que nécessaires.

Vos paroles et conseils sont pleins de sagesse, ma lady et je vais les chérir avec la plus grande tendresse. Je suis bien aise que de vous avoir en amie, si vous m'autorisez à tant de hardiesse. Vous avez effectivement cernées au plus juste : mes parents ont disparu à la même période et n'ont pu prodigué les conseils que vous me donniez. Pardonnez ma franchise, ma lady, mais, de par mon statut, je ne pense guère avoir plusieurs opportunités en termes d'époux. Lady Lannister m'a assuré qu'elle va pourvoir à mon mariage en temps utile de manière à ce qu'il serve au mieux les intérêts de notre famille. Cela est mon seul souhait et je suis bien aise que de savoir Lady Lannister animer par de telles intentions à mon encontre. Cependant, je demeure encore fort jeune et, permettez-vous de me détromper si cela ne devait pas être le cas, je ne pense pas qu'un mariage soit conclue pour moi d'ici la prochaine lune. Enfin, si cela devait être la volonté des Sept, qu'il en soit ainsi.

C'est un réel plaisir de savoir que vous pouvez être considérés comme étant proche de l'Ouest. Si j'osais, ma Lady, je vous supplie de bonne grâce de m'avertir à l'avance si vous veniez à vous rendre à Castral Roc. J'aurais la plus grande joie de vous faire visiter les lieux. Port-Lannis est également une cité où il fait bon ton de s'y attarder : il est bien rare de ne pas réussir à trouver un quelconque objet en provenance d'Essos ou du reste de Westeros. Comme j'aimerai que le jour de nos retrouvailles soit connues. Il est vrai que j'aurais grand plaisir à que ce soit à Castral Roc mais, la vérité est que le lieu m'importe peu. Le simple bonheur que de vous voir à nouveau me suffirait infiniment.

A mon plus grand chagrin, je dois poser ma plume. Pourtant, que j'aimerai pouvoir continuer. Vos lettres m'apportent un tel confort que je ne cesse de guetter un corbeau de votre part. En attendant, je ne cesse de prier les Septs pour que vous portiez au mieux et je ne cesserai d'être votre dévouée,

Félicité Hill.
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Midburg,
Lune 7, semaine 3, an 302

Ma douce amie,

Il s’est passé tellement de choses depuis nos dernières lettres. Ce qui fait que je suis moi-même vraiment désolée de ne pas avoir pu vous répondre plus tôt. Mais, soyez-en persuadée, loin de moi l’idée de vous délaisser. J’ai assisté au mariage de mon ami d’enfance, Tavish Cafferen, dans les terres de l’Orage. D’ailleurs, j’ai pensé à vous car, j’ai rencontré le fils de votre seigneur, lord Tyrion. Il m’a semblé d’être d’agréable compagnie, même si, je ne vous cache pas, qu’il est surprenant.

Quant à mon état d’esprit, Herbeval m’a, certes, fait du bien, mais, a, également, remis beaucoup de choses en perspective. Je m’en trouve encore plus égarée qu’auparavant ; ne sachant plus si la jeune de la Nouë existe encore dans cette nouvellement Varnier. Cependant, au-delà de mes quelques questions existentielles, auprès de mon neveu, j’ai retrouvé la joie des jeux d’enfants. L’innocence et la jeunesse sont les plus beaux des présents. Être auprès de mon neveu a eu l’effet pour moi d’une fontaine de jouvence. J’aimais ce côté-là chez vous. Votre énergie transparaissait chez celle des autres. En d’autres termes, si jamais j’ai cette impression de trop grand changement en moi, j’apprécie de plus en plus des petits détails de la vie. A vrai dire, rien d’autres ne me procurent de plus grandes joies.

Enfin, si, il y a bien quelque chose qui a illuminé ma journée. Mon retour a Midburg a été maussade et j’ai reçu une invitation que je n’attendais pas le moins du monde. Mon époux et moi-même sommes invités à Castral-Roc pour le bal en l’honneur du retour de Lord Tywin Lannister. J’ai reconnu dans cette invitation de Lady Cersei, un mot de votre part. Me tromperai-je ? Dans tous les cas, vous aurez l’occasion de me confirmer ou m’infirmer ma théorie de vive voix car nous partons le lendemain pour Castral-Roc. J’ai réussi à convaincre mon époux de mon état de santé resplendissant et il n’a pas rechigné à me faire voyager.

J’ai hâte de vous voir.
En vous souhaitant une bonne santé et que la Mère vous protège,
A très bientôt,

Votre amie, Clarysse Varnier.
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