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la rose et la louve [Margy]

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Chapitre 1

 Après que ma servante Serena ait fini de me coiffer, je me regarde dans le miroir. Je me trouve jolie, je la remercie puis je décide d'aller dans les jardins en compagnie de ma septa et de ma louve. Nous quittons alors mes appartements pour respirer l'air frais de Lestival.

Nous déambulons dans les couloirs puis nous arrivons dans les jardins. Je regarde le lieu en admirant toujours la beauté de cet endroit. Bientôt, je ne serais plus là. En effet, il me reste deux jours avant mon départ de Lestival avant de rejoindre Winterfell. Ai-je hâte de partir d'ici ? Bien sûr que non mais en même temps, il me tarde de rentrer à la maison et de pouvoir retrouver les Stark … Mère me manque. Je pense à elle et mon cœur se serre à l'idée que je ne pourrais plus la voir aussi souvent que je le souhaite lorsque je serais unie à Hoster. Oui, d'ici quelques lunes, je serais l'épouse d'Hoster, je quitterais Winterfell pour habiter à Corneilla pendant un moment. Ma septa me tire de mes pensées, elle me sourit. Je la regarde avec un sourire. Elle ne pourra plus être présente pour moi, elle devra me laisser partir pour la terre des Corneilles. Je pense alors à ma future demeure, Corneilla. C'est un endroit que j'apprécie mais jamais il ne remplacera Winterfell dans mon cœur. Comment oublier la maison où j'ai grandis ? Et puis, je ne serais plus en présence de ma mère, de mes frères et de ma sœur. Mais, ils seront toujours dans mon cœur … J'ose espérer qu'une fois unie à Hoster, je pourrais voir ma famille de temps en temps. Je ne dis pas tout le temps mais lors des grandes occasions comme le mariage de mon frère aîné Robb ou la naissance de mes neveux … Et puis, peut-être que je verrais Bran devenir un chevalier. Je pense maintenant à mon cadet, il est vrai qu'au début, j'étais plus ou moins distante avec ma fratrie mais grâce à Robb, tout a changé. Je me fais une promesse concernant mes enfants, je ferais tout pour qu'ils ne se détestent pas, ils seront aussi soudés qu'une meute.

Je pose mon regard sur les fleurs et je souris. Je vois plus loin la jeune princesse des roses, l'épouse d'Aegon Targaryen. La jeune rose est une amie depuis deux ans maintenant, nous correspondons régulièrement et nous ne sommes vues à deux reprises. La première, c'était au mariage princier de la princesse Daenerys Targaryen et de Bryden Nerbosc, mon futur beau-frère. Et, nous sommes revues ici à Lestival. Nous n'avons pas encore l'occasion de pouvoir parler seule à seule, on a toujours été occupée à vaquer à nos occupations. Je me tourne en direction de ma septa et je lui demande s'il est possible d'aller voir la princesse Margaery. La septa Mordane me fait signe que oui. J'offre un sourire sincère.

Peu de temps après, je me retrouve face à la princesse des roses, je lui souris. Elle est en compagnie de son chien et d'une personne que je ne connais point. Je fais une révérence à la douce Margaery.

Sansa -Votre Grace, je suis heureuse de pouvoir vous voir dis-je avec un sourire. Comment allez-vous lui demande-je avec douceur.

Après ma question, je me tais en attendant la suite. Je dois également lui demander des nouvelles de son époux. Ce dernier a été blessé lors des joutes et j'espère qu'il a pu se rétablir. Je regarde la rose avec un sourire. Je peux proposer à ma chère amie si elle souhaite passer un moment avec moi, je pense lui proposer de prendre une collation.

Sansa – Chère altesse, est-ce possible de marcher en votre compagnie puis prendre une collation si c'est possible bien entendue demande-je d'une voix douce.

J'aimerais avoir des conseils concernant mes noces avec Hoster, en effet, Margaery a toujours eu des bons conseils depuis le début. Elle m'a prodigué tant de conseils concernant ma relation avec ma sœur ou avec les autres … Elle est mon autre modèle. Je la regarde avec un sourire sur mes lèvres. Je prie dans ma tête pour qu'elle accepte et que nous pussions converser.

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Sansa & Margaery

La Rose et la Louve



Margaery se sentait plus sereine alors qu'Aegon se remettait des blessures infligées par Ser Manning lors des joutes. Elle s'était vivement inquiétée de l'état de son époux lorsqu'elle avait vu ce dernier être désarçonné par le chevalier de la couronne et plus encore lorsqu'elle constata, depuis les gradins, qu'il ne reprenait pas conscience. En un instant, elle regretta de ne point l'avoir informer de son état, de les voir prendre de nouveau de la distance alors que leur voyage à travers Westeros les avait tant rapprochés. Elle s'était sentie une épouse indigne de douter, de lui en vouloir alors qu'il était inanimé sur le sol. Puis le mestre l'avait prévenu de la reprise de connaissance du prince, à peine une heure après sa chute et le voir avait apaisé les craintes de la jeune princesse qui avait sauté au cou de son mari, les larmes aux yeux. L'idée de le perdre l'avait ébranler et, même lorsqu'il fit son annonce retentissante, Margaery garda le regard droit, un visage impassible et bienveillant malgré le choc de la nouvelle: ils n'étaient qu'une seule âme, se répétait-elle en boucle, laissant les choix d'Aegon l'impliqué sans rechigner bien qu'elle se soit promis d'avoir une conversation sérieuse avec lui dès que Lestival serait plus calme. Ils avaient obtenus la royale permission de rester sur les terres de l'Orage le temps que les choses se calment, le temps de décider quelle serait leur vie désormais. C'était non sans quelques larmes que la jeune femme avait regardé son frère quitter Lestival avec son épouse et la délégation Tyrell, non sans inquiétude qu'elle vit le petit Erich dans les bras de sa tante, gagner les Eteules plutôt que Serena: une affaire dans laquelle elle se sentait bien trop impliquée affectivement pour se permettre de prendre part. Le départ soudain des Rowan l'avait profondément choqué, de même que la nouvelle des blessures auto-infligée de son amie. Un destin sombre s'ouvrait désormais à elle et Margaery ne pouvait que se sentir impuissante face à la machine politique et juridique qui se mettait en place autour des Caron et de la pauvre Abigaëlle.

Confiant la profondeur de ses doutes et de ses craintes au septon qui se trouvait auprès de la famille royale, elle avait trouvé dans ses conseils et sa sagesse une forme de sérénité et de repos et alors que Myrena nouait ses longs cheveux bruns en une tresse élégante, Margaery fit appeler ses dames de compagnie. Elinor apparut quelques instant plus tard suivie de près par Megga et Alla. Cette dernière, toujours un peu en retrait était doté d'un tempérament discret et timide bien éloigné de l'extravagance dont ses deux cousines honoraient la cour. « Mes chères, je me disais qu'il serait de bon ton de sortir un peu. » annonça Margaery d'une voix joyeuse tout en se retournant vers la fenêtre dans un bruissement de tissus et de boucles brunes. La neige arrivait, recouvrant Lestival d'une fine couche blanche qui disparaissait par endroit, victime de la chaleur généré par les corps qui la parcourait. « Bientôt tous les hôtes de notre Majesté auront quitté le château, allons leur rappeler à tous qu'il y a encore de très belles roses dans les bosquets de Hautjardin. » ajouta-t-elle avec un sourire taquin. Elinor gloussa aux mots de sa cousine et princesse et échangea avec Megga une oeillade complice. Margaery savait que ses deux cadettes aimaient attirer l'attention de la gente masculine. Depuis son mariage, les regards semblaient posés sur les trois petites Tyrell qui la suivait nuit et jour et ce n'était pas pour déplaire aux concernées même si la désormais Targaryen n'était pas certaine qu'Alla apprécie l'attention que lui valait sa place de dame de compagnie. Tandis que la cour des roses se précipitaient à la recherche de vêtements chauds pour affronter la brise hivernale, Myrena apporta à sa maitresse son manteau rehaussé de fourrure alors que cette dernière peinait à retenir le sourire amusé que lui provoquait la vision de trois jeunes filles impatientes de sortir. Margaery avait conscience de les avoir négligé ces dernières semaines. Ses cousines avaient toujours été loyales et sympathiques à son encontre mais les tensions qu'elle ressentait entre la découverte de sa grossesse et l'annonce surprenante d'Aegon ne lui donnait guère l'envie de bavasser avec les trois jouvencelles. Leurs robes à l'effigie de la maison Tyrell lui rappelait son foyer d'enfant, ses instants partagés avec Willos, l'aura protectrice de Garlan et la complicité qu'elle avait pu avoir avec Loras. Loras. Comme il lui manquait. Il aurait du être le parrain de son deuxième enfant, ayant cédé à Aegon l'envie de nommer son frère de coeur pour être celui de leur premier fils. Mais Gaemon n'avait pas survécu. Et Loras non plus. Il n'était que cendres éparpillé au quatre vents et, après bien des larmes et des discours dépressifs, Margaery se sentait désormais sereine. Loras était libre, comme il en avait toujours eu envie. Loras n'était pas une fleur, une rose éternellement figée au même endroit. Loras était un oiseau et son esprit demeurait dans son coeur pour toujours. Après un geste de remerciement pour sa chambrière, Margaery quitta ses appartements pour rejoindre l'extérieur où l'attendait Alla. A quelques mètres, Megga lançait sur sa cousine des boules de neige qu'Elinor tentait d'éviter en criant et en lui rappelant combien le tissus de sa robe était précieux et sensible à l'humidité. Arguments n'avaient, semblait-il, aucune valeur aux yeux de Megga qui continuait sa course poursuite tandis que la plus jeune demoiselle de compagnie restait auprès de Margaery. « Laissons ces deux là s'amuser un peu, viendrais-tu avec moi te promener dans un coin plus ... Calme ? » demanda-t-elle alors à la blonde qui hocha la tête avec un sourire doux. Mes demoiselles avaient rapidement compris qu'elle n'était pas dans son état normal et, à la faveur de la nuit et profitant de l'absence d'Aegon dans le lit de Margaery, les quatre cousines avaient passé la soirée ensemble, comme du temps de leur enfance, à se raconter leurs secrets. Ainsi, toutes trois connaissaient l'état de la princesse et le calme dont elle avait besoin pour mener sa grossesse à son terme. Prenant la laisse d'Alester, Margaery et Alla s'éloignèrent profitant d'un peu de silence et du paysage pour philosopher. Au bout d'une dizaine de minutes, alors qu'elles s'approchaient des parterres de fleurs délaissés pour l'hiver, une chevelure flamboyante apparue dans le champ de vision de l'ancienne dame Tyrell. Après une élégante révérence, la Rose reconnut la jeune Sansa. La petite soeur de Robb avait été une correspondante très intéressante mais elles s'étaient toujours manquées de peu, n'ayant l'opportunité de se parler malgré les évènements auxquels elles pouvaient assister. « Lady Sansa ! Quelle joie de vous voir. Je craignais que votre frère et vous ayez déjà quitter Lestival. » répondit la jeune femme aux salutations de la nordienne. Le visage juvénile de la louve de Winterfell la fit sourire: elles avaient souvent échangé autour de leurs fratries respectives et la bieffoise n'avait pas caché sa joie d'avoir, par son biais, l'impression de pouvoir prendre soin d'une petite soeur. Conseils et cadeaux avait été échangés et, même si leur correspondance avait patie de son accouchement et de la convalescence qui s'en suivit, Margaery était heureuse de pouvoir partager une vraie rencontre avec sa correspondante du Nord. « Bien sur avec plaisir. » répondit-elle à l'invitation avant de se tourner vers sa demoiselle de compagnie. « Alla, tu peux rentrer si tu le désire, nous nous retrouverons plus tard dans le château. » La petite blonde hocha la tête et, non sans une révérence, tourna les talons pour retrouver Megga et Elinor. Son attention se reporta alors sur Sansa. « Quelle joie de pouvoir enfin vous voir, ma chère. Votre frère m'avait dressé un portrait de vous mais je ne vous imaginais point une chevelure si magnifique. Vous me faites penser à un Lycoris. » dit-elle avec un sourire, remarquant, au loin, la septa de la nordienne. Elle même était libérée de la présence d'une nonne à ses côtés, sa dame d'honneur, sa tante Janna, faisant office de chaperon lorsqu'elle devait sortir en l'absence de son époux. Si un homme de sa garde avait accompagné Alla jusqu'aux cousines Tyrell, il en restait encore deux qui la suivait de plus ou moins loin, rodant dans son ombre comme la religieuse dans celle de la jeune femme. « Comment allez-vous très chère Sansa ? Lestival vous a-t-elle plut ? » lui demanda-t-elle tout en glissant son bras contre celui de la rousse, l'entrainant vers un chemin s'offrant à elles.
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Chapitre 2

 
Je me retrouve face à la princesse Margaery, je lui fais une élégante révérence comme me l'a appris ma septa. Je la salue puis je lui demande comment elle va. La belle rose parle. Elle dit qu'elle craignait de nous manquer. Je lui accorde un petit sourire.

Sansa – Je suis heureuse de pouvoir vous voir avant mon départ. Nous repartons à Winterfell dans deux jours … Je souris. Les dieux ont donc décidé que nous puissions nous voir et bavarder ensemble.

Je lui propose également si elle souhaite faire quelques pas en ma compagnie. Je dois avouer que parler avec la personne en face de nous est bien différent que d'écrire à cette même personne. Ce n'est pas le même effet. Mon sourire s'illumine quand la princesse accepte ma proposition. La douce rose parle avec l'inconnue. Cette dernière nous quitte. Je me demande qui est cette personne pour la brune. Est-ce une parente ? Une dame d'atour ?  En revanche, la princesse est protégée par des hommes aux livrées de la maison Targaryen. Ils sont un peu éloignés de nous.

Par la suite, la princesse me complimente. Je fronce les sourcils quand elle évoque un lycoris. Qu'est-ce que cette chose ? Un animal ? Une fleur ? Je me mordille les lèvres, honteuse de ne point connaître cette chose.

Sansa – Qu'est-ce qu'un lycoris ? Je dois avouer que je n'ai jamais entendu ce mot. Dis-je d'une voix douce.

Ensuite, la belle princesse me demande comment je me porte puis si j'ai aimé Lestival. Elle me glisse un bras contre le mien. Nous commençons alors à faire quelques pas. Je respire tout en réfléchissant avant de lui répondre.

Sansa – Je me porte bien, je dois avouer que je suis submergée par des sentiments contradictoires. En même temps, il me tarde de rentrer à la maison pour préparer mon mariage mais … Je n'ai pas trop envie de quitter Lestival. Je me tais. Mes yeux de jeune enfant ont été illuminé, j'ai bien aimé les joutes. Je dois avouer que j'aurais aimé que l'un de mes futurs beaux-frères puissent être le champion de ces joutes. Je souris. Et vous ? Comment allez-vous ? Comment se porte le prince Aegon ?

J'avais entendu une rumeur concernant le prince Aegon. Ce dernier aurait renoncé à devenir roi. S'il ne devient pas roi, Margaery ne sera jamais reine. Je regarde la jeune princesse. Elle aurait été une parfaite reine. La jeune femme est connue pour sa bonté et sa douceur.

Je pose mon regard sur le chien de la jeune femme. Lady quant à elle marche à quelques pas de moi. Elle doit préférer s'éloigner du chien. Je me concentre de nouveau sur la princesse. Elle est si belle, élégante.

Sansa – Bientôt je serais unie à Hoster Nerbosc … Il me tarde de devenir son épouse. Je la regarde.  Pourriez-vous me donner des conseils ? Lui demande-je avec douceur.

Je pense à mon fiancé. J'ai prévu de lui offrir un ouvrage que j'ai brodé avec Kylis mais également un autre objet plus personnel. En pensant aux cadeaux, je me demande quels genres de cadeaux que je vais recevoir lors de ce grand jour. Je me souviens de l'union de la princesse argenté et j'ai vu les présents qu'on lui avait offert. Je me concentre de nouveau sur la princesse.

Sansa – Pensez-vous que ce soit possible pour vous et le prince Aegon de venir pour mes noces ? Je serais heureuse de vous compter comme une invitée. Je souris. Ainsi qu'une amie. Je la regarde. Je sais que nous ne connaissons point depuis longtemps et que nous correspondons depuis deux ans. Mais, sachez que je vous considère comme une amie. C'est pour cette raison que j'aimerais savoir si vous pourriez être là lors de ce grand jour. Je respire. Je ne vous en voudrais point si vous ne pourriez point venir à cause des occupations liées à votre statut.

Je m'arrête et je vois un banc où je pourrais m’asseoir avec la jeune princesse. Je la regarde avec un sourire.

Sansa – Préférez-vous que nous prenons place sur ce banc ? Nous pourrions prendre une collation. À moins que vous préfériez que nous continuions de marcher ? Lui demande-je en la regardant avec un rictus sur mes lèvres rosées.

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Sansa & Margaery

La Rose et la Louve



Le temps de l'échange entre Hautjardin et Winterfell lui semblait bien lointain: deux années étaient passé depuis sa première missive à la jeune nordienne et toutes deux avaient fait bien du chemin. Loin de l'enfant qu'elle avait été, Sansa devenait à présent une ravisante jeune femme dont le physique rappelait plus son appartenance à la disparue maison Tully qu'à celle des Stark. « Tout le plaisir est pour moi, très chère ! Je regrette de n'avoir pu me rendre disponible à votre charmante compagnie bien plus tôt. » Il fallait dire que ces derniers lunes n'avaient pas été de tout repos: le voyage qu'elle avait entreprit avec Aegon avait mobilisé toute son énergie et sa concentration. Elle aimait apparaitre au bras de son époux, retrouver leur complicité passé, un semblant de vie conjugale que la perte de Gaemon avait abimé, les glissant dans la tristesse et le deuil. Depuis son arrivée à Lestival, elle était particulièrement demandée: jouant à merveille le rôle qui était le sien, elle restait une dame de la cour mais aussi une membre importante de la maison Tyrell et elle avait eut grand mal à partager son temps entre ses responsabilités royales et les instants passés avec son neveu, son frère et Daena. De plus, ses propres affaires accaparaient son esprit: sa grossesse l'indisposait souvent et la fatiguait d'autant plus que, l'hiver arrivant, le climat était rude. Elle sourit à la question de la rousse. « Il s'agit d'une espèce très spéciale de fleurs écarlates. Elles sont très rares ... » Elle même n'avait du en voir qu'une paire de fois, lors de voyages hors de Hautjardin. La légende voulait qu'un navigateur les ait ramener de terres lointaines. Les terres Yi-Ti disait-on mais jamais elle ne saurait le fin mot de l'histoire: le rôle d'une princesse n'était pas de parcourir les océans et les terres inconnus, pas tant qu'elle n'avait assuré sa place en donnant à son mari un héritier. « Mon époux se porte bien mieux que ce fameux jour où la lance de Ser Arys l'a envoyé sur le sable de la lice, merci de le demander. Le mestre se montre très optimiste sur son retour prochain à la cour. » Elle ne doutait pas que l'étrange comportement d'Aegon soit responsable de sa défaite aux joutes. Mais plus que son corps, c'était son ego qui avait été abimé par sa chute étonnante. Margaery connaissait son mari, son talent hérité de son père dans l'art du combat ... Jamais en d'autres circonstances l'aurait-elle imaginer se faire désarçonner de la sorte. Un frisson la tira de ses pensées et elle serra autour d'elle sa cape d'hiver. « Quand à moi ... J'avais oublié combien l'hiver pouvait être glacial ! » Hautjardin avait un climat des plus agréable: les habitants de Port-Réal d'étonnaient parfois de leur manière de se vêtir, redoutant que la brise légère ne soit désagréable à ces bieffois qui jouissaient sur leur terres de température des plus chaleureuses. Depuis son mariage, Margaery avait prit garde à ses robes, adoptant la mode de la cour royale tout en conservant ce petit quelque chose qui rendait sa garde-robe unique. Des motifs de fleurs et de dragons ornaient les broderies d'or de ses capes, de ses robes ... Mais rien ne préparait à l'hiver et aux vent glacial qui s'insinuait partout. La nordienne ne semblait, elle, que peut dérangée par les température de ce début d'hiver. Margaery se demandait souvent si le Nord était réellement aussi froid qu'il était supposer l'être. Mais elle n'eut l'occasion de poser la question.  « De quels conseils auriez vous besoin ? J'ai l'impression que vous vous en sortez à merveille jusque là. Néanmoins, si je puis vous conseillez, n'hésitez pas à me dire en quoi mon aide peut vous être agréable ? » Le mariage faisait peur à bon nombre de dames. Sansa, tout comme elle même près de deux années auparavant, pouvait s'estimer heureuse: le choix de son futur époux était porté sur un jeune homme de presque son âge, de bonne famille. L'amour ne se dictait pas, mais la Rose ne doutait que la nordienne ne trouve quelques tendresse auprès de sa nouvelle famille, et sinon un amant au moins un ami dans celui qui partagerait sa vie. Elle eut un sourire à l'invitation de Sansa. « Quelle délicate attention ! Nul doute qu'il plairait à mon époux de venir assister aux noces de la cadette de son ami de longue date et je serai ravie d'être avec vous pour ce jour si important. » Elle connaissait l'attachement d'Aegon à Robb. Elle même appréciait grandement le jeune loup et sa soeur. « Cependant, je ne pense pouvoir vous donner de réponse dès à présent ...  J'espère que vous me pardonnerez. » Elle ne pouvait s'engager pour son époux, ignorant encore de quoi serait fait leur avenir. Instinctivement, sa main alla à son ventre: elle devait protéger son enfant à tout prix, même si cela signifiait rester recluse à Lestival jusqu'à la naissance du bébé. Un élément qu'elle ne pouvait partager avec Sansa tant qu'elle n'avait pas mis Aegon dans la confidence de cette nouvelle grossesse. Trop de gens étaient au courant avant lui et elle culpabilisait de ne trouver le courage d'aborder ce sujet délicat avec lui. Désireuse de changer de sujet, la rose enchaina. « Que pensez-vous de votre promis ? » Jamais on ne marierait la filme de feu Lord Stark à un homme inconnu. Sans doute l'avait-elle déjà rencontré. « Je me souviens que vos fiançailles vous effrayait, il y a quelques années. J'espère que votre futur époux est à la hauteur de vos espérances ? Un fils Nerbosc me semble-t-il ? » demanda-t-elle en plongeant dans ses souvenirs. Nerbosc. Le Conflans. Il y avait pire comme endroit et elle renouerait avec le royaume de sa mère. Une alliance forte: les Nerbosc ne laisseraient jamais rien lui arriver.
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Chapitre 3

 
Je me souviens de notre première missive, j'étais si jeune à la fois. Je souris en regardant la Princesse, nous avons tant changé depuis cette première missive. Elle est devenue l'épouse du prince Aegon. Et moi, je suis fiancée à Hoster Nerbosc. Je n'aurais jamais pensé pouvoir être fiancée, au départ, j'avais pensé que j'aurais été unie à un nordien. Mais, je me retrouve fiancée à un conflannais. Je quitterais Winterfell pour vivre dans la région de ma mère.

La jeune princesse s'excuse qu'elle n'a pas pu se rendre disponible pour moi. Je comprends que ce n'est pas facile d'être à plusieurs endroits à la fois. Je la regarde avec un sourire bienveillant avant de me décider de lui répondre.

Sansa – Ce n'est rien ma chère amie, je comprends tout à fait. Nous devons profiter de ce moment avant que nous puissions vaquer à nos occupations. Je respire.

La rose me parle de quelque chose. Qu'est-ce qu'un lycoris ? Je ne savais rien, c'est pour cette raison que je demande à la princesse de m'expliquer cette inconnue pour moi. Elle m'explique qu'il s'agit d'une fleur. J'aimerais tellement contempler cette fleur et la toucher. Pouvoir la tenir dans mes mains et humer cette plante.

Sansa – Oh je vois ! Dis-je émerveillée par la chose. Où trouvons-nous cette fleur ? Est-ce quelqu'un a dessiné cette fleur ?

Ma fleur favorite est la fleur de Winterfell. Je ne sais pas si c'est une bonne idée que je porte une couronne de fleurs de glace. Je chasse cette idée puis je repose mon regard sur la princesse.  Je parle ensuite du Prince Aegon et je lui demande comment se porte le prince. Ce dernier n'avait pas eu de chance lors du tournoi.

Sansa – Je suis heureuse que le Prince se porte bien. Cela est normal de demander des nouvelles de votre époux. Je souris. Vous comptez pour moi et il est le frère de cœur de mon frère. Je la regarde. J'ignore si je pourrais le revoir avant de partir de Lestival mais si ce n'est point possible, pourriez-vous transmettre au Prince ?

Je pense de nouveau au tournoi. Personne n'avait triché. Non, la tromperie n'était pas maîtresse lors  de ce grand tournoi. Je n'aurais pas aimé être témoin de la perfidie des joueurs. Je continue de penser au tournoi. Je me souviendrais toujours de ce dernier, c'était mon premier … Et, peut-être que je pourrais assister à d'autres tournois. Un jour, peut-être … Mais, avant de penser à cela, je dois me soucier de mes futures noces avec la jeune Corneille.

Je regarde de nouveau la Princesse, celle-ci parle du froid. Il est vrai qu'il fait froid mais pas autant qu'à Winterfell. Et, aussitôt, des souvenirs à Winterfell remontent à la surface. Comment oublier sa demeure ancestrale, ses joies et ses peines ? Comment oublier son père bien-aimé ? Je respire et j'observe Margaery.

Sansa – Il fait moins froid qu'à Winterfell. En revanche, quand j'étais plus jeune, j'aimais faire des batailles de neige avec ma sœur et mes frères. Un sourire éclaire mon visage de porcelaine. Je n'ai jamais voulu faire du patin sur la glace, c'est trop dangereux mais je sais que certains nordiens peuvent en faire. Je respire de nouveau. Avez-vous des souvenirs du dernier hiver ? Je la regarde. Quelle est votre saison favorite ? Je souris. Pardonnez-moi de poser tant de questions sur les saisons.

Je regarde la tenue de la princesse, elle est bien couverte. Dans le Nord, on est emmitouflée dans des tenues avec des fourrures.  Nos tenues ne sont pas les mêmes, celles des nordiennes ne sont pas aussi sophistiquées que celles de la Princesse. Après quelques secondes plus tard, nous parlons de mon mariage et je demande des conseils à la jeune femme.

La rose me répond à ma question. Je lui offre un sourire. J'ai besoin de tas de conseils … Lady Marianne Harlton, l'épouse de la Corneille m'a donné quelques conseils lors de notre rencontre. Je respire.

Sansa – Comment vous avez-fait pour vous adapter à la cour du roi ? N'est-ce pas trop difficile de vivre loin de sa famille ? Je la regarde. Et, comment avez-vous su que le Prince Aegon est l'homme qui a capturé votre cœur ?

Par la suite, je lui fais part que je souhaite qu'elle puisse venir lors de mon union avec le Prince Aegon. Il est vrai que je serais heureuse que mon modèle soit présente lors de ce grand jour. J'écoute la réponse de mon interlocutrice.

Sansa – Je comprends. Peut-être que vous pourriez me confirmer ou non votre venue lors d'une missive ? Je lui souris. Je la regarde. Si vous ne venez pas, je ne serais point courroucée.

Quelques secondes, la brune me demande ce que je pense de mon promis. Mon cœur bat contre ma poitrine. Je regarde le ciel et le soleil puis mes yeux s'ancre dans le regard de mon aînée.

Sansa –  Oui, Hoster Nerbosc, le troisième fils de Lord Tytos. J'avais rencontré mon promis à l'occasion des noces de la Princesse Daenerys et de lord Bryden. Que dire sur mon fiancé ? C'est un homme ayant des qualités admirables. Il est bon, sincère et j'aime quand il raconte des histoires. Il sait tout sur tout. Mes yeux s'illuminent. Je lui ai fait un cadeau pour notre union. Je me rapproche de la Princesse et je lui chuchote dans l'oreille.  Lady Kylis Omblois, ma future belle-soeur m'aide dans la confection d'une tapisserie où on voit un barral. De même, j'ai l'autorisation de mon frère de pouvoir copier un manuscrit. Je cherche le nom du titre mais ce dernier me vient pas toute suite. Je recule et je la regarde avec un sourire sincère. Qu'est-ce qu'on offre à un mariage ? Demande-je avec innocence.

Aimais-je les gemmes? Les étoffes ? Les ouvrages ? Ou, un animal ? Je ne sais pas quels présents me seront donnés lors de mon mariage mais je sais que je vais chérir chaque présent. Mais, le plus beau présent qu'on puisse m'offrir est l'amour et le bonheur.

Sansa – Je sais que je serais heureuse auprès des Nerbosc. Ils sont chaleureux … Le feu dans l'âtre de la cheminée sera toujours allumé chez eux. Je la regarde. J'ai beaucoup de la chance d'épouser Hoster. Je n'aurais pas aimé épouser un homme comme Ramsay Bolton … Mes poils s'hérissent en pensant à lui.

Je n'aurais pas pu épouser ce bâtard. Même s'il est devenu un seigneur, il restera toujours un bâtard. Il ne mérite pas d'être un seigneur. Je l'aime pas. Tous les bâtards sont-ils mauvais ? Oh … Jon est gentil. C'est mon demi-frère mais je ne suis pas vraiment proche de lui. En revanche, je serais peinée s'il venait à mourir. Il a quand même quelques gouttes de sang des Stark … Mais, il n'est pas un Tully.

Sansa – Les jours ensoleillés pointent le bout de leur nez pour ma famille. Je regarde la princesse. Ma chère amie, je prie les anciens et les nouveaux dieux puissent vous combler de moments joyeux pour vous et votre époux. Je crois qu'après l'orage et la pluie, le soleil arrive et les meilleurs moments arrivent tôt ou tard. Lady Wynafryd avait raison. Dis-je en pensant à mon modèle et amie d'enfance. Je souris. Si je n'avais pas eu l'amour et la chaleur de mes proches, je ne crois pas que j'aurais pu surmonter le deuil de mon cher père. Je regarde la princesse. Merci d'avoir été là pour moi votre altesse. Votre amitié m'est chère et j'espère qu'un jour nos enfants puissent être des amis.

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Margaery Targaryen

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Sansa & Margaery

La Rose et la Louve



La princesse esquissa un sourire doux à la remarque de la jeune femme: combien de fois avaient-elle désiré se voir sans jamais en avoir l'occasion ? Bien trop pour la bieffoise qui se faisait une joie d'avoir une amie dans le Nord. Les quelques tensions qui existaient avec la première fiancée de son frère, Wynafryd, l'avait laissé perplexe face à la capacité de se faire apprécié des familles du Nord, mais Sansa tenait bien plus du Sud que des froides contrées de ses ancêtres. « Vous avez raison, profitons de cet instant avant que votre devoir ne vous ramène dans le Nord. Je regrette d'ors et déjà que vous ne puissiez demeurer ici, à Lestival. Votre présence est des plus appréciables. » Si seulement ses épousailles prochaines ne l'obligeait pas à rentrer ... Néanmoins, Margaery était heureuse pour elle: la petite rousse avait tant désiré connaitre le Sud, connaitre la Cour et les mondanités que Lestival semblait l'occasion idéale qu'elle réalise son rêve. De plus, la forte amitié qui unissait Aegon à Robb s'en voyait renforcé par l'amitié qui naissait entre Sansa et elle. Après le voyage de son époux dans le Nord, de bonnes relations avec eux était la principale inquiétude de la princesse qui espérait que la présence de Sansa, bien que brève au vu de son mariage à venir, permettrait de jouer en leur faveur. Si la demoiselle de Winterfell parvenait à laisser à ses amies nordiennes la bonne image qu'elle avait eu du coule princier, cela soulagerait peut être les ennuis et inquiétude de son dragon. Réfléchissant un instant à la question posée par la jeune fille, Margaery finit par répondre. « Si mes souvenirs sont exacts, il me semble qu'elle avait été ramené à Hautjardin lorsque j'étais enfant par un voyageur. J'ignore d'où elle provient mais mon esprit à conserver cette sublime couleur dans ma mémoire. Un rouge exceptionnel. » Même les coquelicots parsemant les routes et les champs ne parvenaient à égaler le carmin de ses fleurs d'exception. Respirant l'exotisme, elles avaient marqué la jeune Margaery de la même manière que Sansa pouvait marquer le monde. Chaque femme avait le pouvoir qu'elle voulait bien accepter, rechercher. La curiosité de la petite Stark la mènerait loin, Margaery en était persuadée. Son inquiétude polie pour Aegon en était la preuve: elle ne semblait peu faire cas des rumeurs, des tensions qui existaient sur son prince. Affligé par la réputation qu'il avait dans le Nord, il avait prit la décision de pas s'y rendre, durant leurs périgrinations. Un choix que Margaery jugeait discutable mais qui avait été argumenter par les festivités de Lestival et leur devoir d'être présents pour l'ouverture des jeux. « Je serais ravie de vous servir d'émissaire, chère Sansa. Nul doute qu'Aegon appréciera cette inquiétude de votre part. Votre frère lui manque ... Même s'il ne le dit pas, je le vois bien. » Sans doute ne comprendrait-elle jamais ce qui unissait le Stark et le Targaryen: difficile de songer à ce qu'avait du être leur vie d'enfant, ensemble, élevés, ensemble. Elle pouvait bien rapprocher cela de ce qui l'unissait à Loras, mais elle doutait que les mêmes sentiments animent son époux que ceux qui la liait à ce frère de sang aujourd'hui disparus pour toujours. Il existait entre eux des promesses, des secrets, des choses dont elle serait à jamais étrangère. L'hiver apportait son lot de tracas et de mauvaises nouvelles et même si elle tachait d'être là, elle savait que la présence du jeune Loup manquait à son aimé. L'hiver lui était d'ailleurs presque étranger, si elle sondait ses souvenirs. « Il n'y a pas de mal ... Pour être tout à fait honnête, je n'ai que peu de souvenirs, juste la déception de voir toutes ces fleurs qui me sont chères disparaitre sous un manteau blanc. Après vous avoir tant parlé de Hautjardin dans mes lettres, je pense que vous savez combien nous avons la chance de jouir d'un certain confort. » Hautjardin ne devait en rien ressembler à Winterfell: il n'y avait qu'à voir la différence dans leurs gardes-robes respectives pour saisir combien la bieffoise profitait du climat tempéré du Sud. Ainsi, si beaucoup évoquait l'hiver comme un fardeau, un punition divine, Margaery n'en gardait aucunement mémoire: elle était jeune lors du dernier hiver et avait sans doute du être protégée comme la précieuse rose de Mace Tyrell. L'interrogatoire se poursuivait, tirant un rire à la jeune femme qui voyait, en toutes ses questions, une manière de rattraper le temps perdu à rêver du monde plutôt que de pouvoir le découvrir. Cependant, ces dernières la plongèrent dans une nostalgie que lui tira un nouveau sourire. « J'ai aimé mon époux bien avant qu'il ne nous soit offert la chance d'être promis l'un à l'autre. C'était un regard, un seul regard pour savoir que je ne pourrais jamais offrir mon coeur à un autre que lui. Je m'en souviens encore, je venais d'avoir l'âge d'être officiellement introduite à la cour en tant que Dame de la maison Tyrell. J'avais accompagné ma famille à Port-Réal et je me tenais dans la salle du trône, impatiente de connaitre notre si puissant et sage souverain. Mais ce n'est pas le Roi qui a capté mon attention, juste le jeune homme qui se trouvait à ses côtés. » Elle se souvenait d'Aegon, ses cheveux blonds argentés, dans sa tenue princière dont la vestes rappelait les écailles d'un dragon. Son regard mauve plus brillant que celui de son père se posant sur elle, la décryptant comme s'il pouvait découvrir ses moindres secret. Le seul homme qu'elle avait redouté d'approcher, encouragée par Olenna, certes, mais freinée par la peur de n'être qu'une parmi d'autre. La rumeur voulait que le prince soit prochainement promis à sa soeur, comme il en était de coutume dans la famille Targaryen, mais lorsqu'ils avaient échangé leurs sentiments peu avant son départ, elle savait qu'elle lui inspirait des émotions bien différentes. Poursuivant son récit, Margaery caressait son ventre inconsciemment, songeant au bonheur qui avait été le sien durant toutes ces lunes où elle l'attendait.  « Notre amour me semblait impossible ... Mon frère, Willos, était promis à la soeur de son Altesse, la Princesse Daenerys. Alors quand j'ai appris que mon aîné avait renoncé à son futur avec elle pour me permettre d'épouser l'homme de mon choix ... » Elle manqua de soupirer d'aise et se rappela soudain que la jeune Sansa ne connaissait pas tant que cela son fiancé. Retrouvant son sérieux habituel, adouci par un sourire de circonstance, elle ajouta « J'ai eu beaucoup de chance. Mais je connais bien des femmes qui n'ont aimé leur époux qu'après quelques années. Ne vous angoissez pas pour cela, Sansa. L'amour n'est pas une chose aisée: beaucoup d'entre nous n'ont la chance de savoir ce qu'elles aiment avant d'être vieille et ridée. » C'était un fait. Bon nombre de chevalier et nobles héritiers avaient fait route vers Hautjardin dans l'espoir d'obtenir ses faveurs et, avant Aegon, il n'y en avait qu'un qui avait obtenu d'elle un baiser d'amour sincère. Andrew Rowan. Elle revoyait encore ses mèches châtain et son sourire charmeur et espiègle. Un bel homme au charisme bien différent de celui de son époux, bien plus royal dans son attitude, réservé et fier. Une part d'elle demeurait là bas, malicieuse dans les jardins du château familial, jouant à cache cache avec ses demoiselles d'atour pour pouvoir voler un baiser à Andrew Rowan au détour d'un bosquet. Cette part de sa vie qui demeurait secrète, hormis pour Aegon à qui elle avait confié l'intégralité de ses histoires passées, teintait son coeur de tristesse. « Hautjardin me manque, parfois. Le soleil, les promenades, les chevauchées et les fêtes ... Bien sur que ma maison me manque. Mes frères aussi, et mes soeurs qu'ils ont épousé. Daena demeure ma meilleure amie et Leonette est d'une gentillesse rare. » Il lui semblait que le temps où les demoiselles du Bief se retrouvaient pour un thé remontait à une époque ancestrale. Cet après-midi avec Leonette, Desmera, Daena et même Cersei semblait appartenir à une autre. Elle poursuivit « Quand ... » Sa voix se brisa, le souvenir de Gaemon la hantait toujours. Il ne la quitterait jamais vraiment, demeurant son premier enfant, l'image d'Aegon se penchant sur son ventre, chatouillant son nombril de ses boucles argentés, s'investissant dans la chambre du bébé, ne s'effaceraient jamais de son esprit. Même si elle donnerait tout autant d'amour à l'enfant qu'elle attendait, Gaemon garderait une place particulière dans son coeur. « Quand j'ai perdu mon fils, j'ai pu compter sur mes cousines, ici. Et sur mes soeurs, une fois rentrée à Hautjardin. Mais pour être tout à fait honnête ... C'est Loras qui me manque le plus. » La solidarité ds Tyrell était à toute épreuve et ses cousines s'étaient montré d'un soutien immense durant son deuil même si, à cette époque, elle voyait que sa propre douleur. Sa tante et dame d'honneur, surtout, avait été remarquable, la représentant aux funérailles de son enfant alors qu'elle même ne pouvait être présente, alitée pour se remettre de sa fausse couche, Aegon au loin. Elle ne souhaitait cela à personne, surtout pas à la toute jeune fille qui partageait sa promenade. Revenant sur le mariage de Sansa, la princesse hocha la tête« Je vous le promets, mais croyez que si je ne puis être à vos côtés en ce jour, c'est que j'aurai une raison des plus joyeuses. Nous prierons l'une pour l'autre et savoir que vous penserez à moi rend mon coeur déjà bien plus léger. » Elle ne pouvait annoncer sa grossesse à la jeune Stark, pas avant d'en avoir avertit Aegon. Ce dernier lui en voudrais peut être de s'être confié au Roi et à la princesse Rhaenys avant lui, elle ne pouvait laisser la nouvelle se propager sans le mettre dans la confidence. Elle se promettait, néanmoins, de prévenir la nordienne dès que son époux apprendrait sa paternité à venir. Ecoutant le récit de la jeune fille, elle poussa un petit cri avant de prendre les mains de la rousse, souriante « Oh Sansa ! Vous voyez que vous n'avez de soucis à vous faire. Si Hoster Nerbosc parvient déjà à vous mettre des étoiles dans les yeux en quelques rencontres, je ne doute que vous trouviez un bonheur certain dans cette union. » Il était étonnant qu'une dame de son rang n'épouse pas un premier fils ou un seigneur, mais Hoster Nerbosc ne devait pas être beaucoup plus âgé qu'elle. Sans doute la traiterait-il bien et elle aurait la chance de pouvoir compter sur d'autres femmes pour la conseiller dans sa vie maritale. Cependant, Corneilla lui semblait bien loin « Je connais mal cette partie du monde, mais je ne doute pas que vous saurez m'en faire une superbe description lorsque cela deviendra votre maison. » dit-elle non sans un clin d'oeil complice aux souvenirs de leurs lettres décrivant respectivement Winterfell et Hautjardin. Une correspondance qui avait vu naitre leur amitié et un château qui se voulait plus près de son lieu de résidence. « Peut être aurais-je la joie de vous voir plus souvent ? » proposa-t-elle sans savoir ce que l'avenir lui réservait, maintenant qu'Aegon n'était plus l'héritier du trône. Corneilla ... Elle savait que Garlan et son épouse s'y rendaient parfois, aussi espérait-elle trouver, dans ce pseudo exil de cour, une liberté suffisante pour se déplacer comme bon lui voulait ? Elle hocha la tête au récit que Sansa lui faisait des préparatifs de son mariage et surtout du cadeau qu'elle réservait à son futur époux.  « C'est une délicate attention de votre part, je suis certaine que cela lui fera plaisir. » Elle même n'avait eut d'autre chose que son amour à offrir à Aegon, son amour et une dot considérable digne du rang auquel elle accédait par cette union.  « Hum ... Très bonne question. Lors de mes noces, Aegon m'a offert quelque chose de bien plus précieux que tous les bijoux du monde: il avait fait venir des rosiers de Hautjardin pour en décorer les jardins de Port-Réal. Ainsi, j'ai toujours l'impression d'être chez moi. » Elle se souviendrait toujours de ce jour où, pour elle, il avait fait aménagé une roserai dans les jardins de Port-Réal: elle sut, bien plus tard, que l'idée lui avait été soufflé par l'une de ses amies, mais le geste était empreint de romantisme et témoignait de la manière dont il tenait à elle. Le ton de la conversation s'assombrit en même temps que Sansa. Posant une main sur son avant bras, Margaery tenta de la rassurer « Vos parents ne l'auraient jamais permit. Je ne connais Lord Bolton. Mais je n'ai aucun doute sur le fait que jamais Lord et Lady Stark n'auraient forcé leur fille à prendre pour époux un homme qui vous effraie de la sorte. » dit-elle bien qu'elle n'ait jamais rencontré les parents de la jeune femme. Elle ne pouvait qu'imaginer, songeant à son propre père, à sa grand-mère, qu'une famille aimante ne pouvait se séparer d'un bien aussi précieux sans prendre la peine de s'assurer de son bonheur.  « C'est tout naturel. Si nous n'avions pas grandie dans des royaumes si éloignés, peut être serions nous soeurs à l'heure actuelle. » Ceci dit, être les voisins du royaume dornien ne la rendait pas plus proche d'Ariane Martell, tout comme la proximité de l'Ouest n'avait pas permis de créer une relation fraternelle avec Cersei Lannister. Décidant de passer sur ce détail, la bieffoise ajouta. « Me savoir dans vos prières emplis mon coeur de reconnaissance. Je vous remercie pour votre sollicitude. » Avec un sourire, elle songea à une promesse que Robb et Aegon s'était fait. Préférant ne rien dire sur le sujet, elle se contenta de rester énigmatique. « Et je ne doute pas qu'un jour, nos familles finissent par s'unir. D'une manière ou d'une autre. »
AVENGEDINCHAINS


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┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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Chapitre 4

 

Pourquoi les meilleures choses ont une fin ? Pourquoi faut-il arrêter de faire quelque chose qui nous plaît ? Il doit avoir une fin pour qu'un nouvelle chose arrive. Je me dis cela en pensant que la princesse Margaery et moi-même, nous devrons mettre en terme à nos bavardages. La belle princesse me parle, je l'écoute avec un sourire.

Sansa – Moi de même chère amie, mais, je prierais que les anciens et les nouveaux dieux puissent nous permettent de nous revoir.  Dis-je en la regardant dans les yeux.

Je regarde ma septa, elle ne dit concernant mes paroles à la princesse. Si elle ne dit rien, c'est que j'ai dit quelque chose qu'il ne faut pas censurer. La septa veille sur moi comme une ouaille à protéger. Elle me préserve contre les personnes pouvant me faire du mal mais elle ne porte pas d'arme sur elle, ce sont les soldats qui peuvent nous défendre en cas de besoin. Heureusement que je me sens en sécurité avec Margaery et ses soldats.

La princesse évoque une fleur, je lui demande des explications sur cette dernière. Je l'écoute béate d'admiration. Peut-être qu'un jour, je pourrais admirer cette fleur. Je respire et je plonge mon regard dans celui de mon interlocutrice.

Sansa -  Oh … Pensez-vous que ce soit possible qu'un peintre puissent m'envoyer le croquis de cette magnifique fleur ? Demande-je d'une voix douce.

Peu de temps après, nous parlons du prince Aegon. Ce dernier a été blessé lors du tournoi. Je demande alors à la princesse de me servir d'émissaire au prince. Je continue d'observer la princesse. Cette dernière répond à ma demande.

Sansa – Je vous remercie. Je la regarde. Par rapport à mon frère, je ne peux pas répondre à sa place. Mais, j'en suis sûre que mon frère aimerait revoir le prince.

Après ceci, nous parlons de l'hiver où je lui explique que je faisais des batailles de boule de neige avec ma fratrie. La dernière remonte au retour de mon frère à Winterfell. Je me souviendrais de cette bataille de neige. J'ai soutenu ma sœur contre mon frère. Ensuite, je pose des questions à la princesse concernant les saisons.

Sansa – Je comprends tout à fait. Avez-vous une serre pour protéger ces belles fleurs ?


À Winterfell, nous avons une serre permettant de cultiver les fleurs. Je continue d'échanger quelques mots avec la jeune femme. Je lui pose des questions concernant l'amour et le mariage. Je vois la princesse rire. Mon rire rejoint celui de la princesse des roses.  Elle m'explique ce sentiment si fort entre deux personnes amoureuses Je m'imagine la première rencontre la belle princesse brune avec le prince à la chevelure blonde. Est-ce qu'un jour, on aura une ballade sur ce couple ? Je me plairais à écouter les musiciens jouer cette mélopée romantique. Je me laisse entraîner dans des flots d'image concernant cette histoire. Puis, je reviens au présent et je me concentre sur la princesse.

Sansa – J'ose espérer que le bonheur et la félicitée que vous connaissez avec le Prince  puissent m'être accordées par les dieux. J'aimerais tant connaître l'amour auprès d'Hoster. Mais, s'il me m'aime pas, je remplirais mon devoir d'épouse. Dis-je convaincu par mes paroles.

Je réfléchis à l'amour. Je suis un patin  dans les doigts des dieux, je ne connais point ma destinée mais je fais que suivre la route qu'on m'a tracé. J'espère que l'avenir qu'on me réserve soit rosé et non remplis de grisaille. Je continue de questionner mon aînée sur le mariage. Je lui demande si c'était aisée de s'adapter à la cour. Je l'écoute avec attention. Sa demeure natale lui manque, elle explique qu'elle a perdu son fils. Je la regarde tristement et je lui donne ma main pour qu'elle la saisisse. Je pourrais la prendre dans mes bras mais je ne pense pas que ce soit appropriée. Je continue de l'écouter en silence.

Sansa – Je m'excuse pour ma question concernant votre adaptation, je n'aurais pas dû raviver ce souvenir douloureux concernant votre fils et votre frère. Je la regarde dans les yeux. Votre père, votre frère et votre fils sont avec mon père. Ils veillent sur nous et j'ai bon espoir que notre avenir soit meilleur. Après tout, les fleurs se fanent puis des nouvelles repoussent. Je suis persuadée que tout ira bien …

J'avale ma salive. Ma septa me lance un regard. Je me mordille les lèvres. Puis, nous parlons de mon mariage où je demande à la princesse si elle sera présente. Est-ce que je serais furieuse si elle n'est pas là ? Je comprendrais qu'elle ne  puisse pas  être là. Mais, j'espère que le jour de mon mariage, il aura les personnes qui ont toujours été là pour moi. Je continue d'écouter la douce Tyrell.

Sansa – Je sais que vous seriez avec moi dans la pensée. Je ne pouvais pas me rendre à votre mariage mais j'étais là par la pensée. Je souris.

Ensuite, je parle d'Hoster. Et, j'avoue que j'imagine ma vie avec lui. Notre quotidien dans notre     demeure à Vivesaigue. Je l'imagine lire des livres éclairé par les lampes ou s'occuper de l'intendance. Mon rôle d'épouse sera consacrée à la maisonnée et aux enfants. Mes enfants. Aurais-je la chance de porter nos fils ? Ou serais-je incapable de donner la vie ? Faites que je puisse donner la vie. La princesse me prend les mains, je lui accorde mon plus beau sourire.

Sansa – Vous le croyez vraiment ? Je souris. Est-ce normal de se questionner sur ce sentiment ? J'ai dû la poser à plusieurs personnes et je commence à me faire un avis. Pensez-vous que je sois amoureuse d'Hoster ? Ou est-ce une chimère d'une petite fille ? Vous connaissez l'amour et je vous croirais sur parole.

La belle dame ne connaissait pas Corneilla. Je lui souris. Elle me fait un clin d'oeil. Je me promets de lui écrire des missives où je pourrais évoquer la demeure ancestrale des Nerbocs mais également celle où j'habiterais plus tard. Vivesaigues … Fief de dame ma mère.

Sansa – Chère amie, je vous promets de vous décrire la demeure des Nerbocs ainsi que Vivesaigues quand j'habiterais là-bas. Je serais heureuse de vous voir dans ma future demeure. Déclarais-je enjouée par cette perspective. J'ignore quand je pourrais habiter à Vivesaigues mais quand il sera possible, je vous tiendrais au courant.

Pourrais-je saluer l'arrivée de mon amie avec le tintamarre des clairons ?  Je ne sais pas si ce luxe serait apprécié par mon beau-père mais je ferais en sorte que le prince et son épouse soient bien accueillis dans ma demeure. J'évoque que je prépare un cadeau pour mon futur époux, ce dernier aura droit à la copie de quelques liasses ainsi qu'une tapisserie. Où est-ce que je mettrais cette tapisserie ? Je ne sais pas. Elle me rassure concernant les présents que je compte donner à mon fiancé lors de nos noces. Elle explique que le prince Aegon lui a offert des roses à Port-Réal, mes yeux brillent devant ce geste d'amour. Je préfère ce genre de geste plutôt qu'on m'offre des bijoux sertis de gemmes précieuses.  La délicate princesse s'appuie sur mon avant-bras, mon regard se plonge dans celui de la princesse. Elle me rassure concernant Ramsay.

Sansa – Vous avez raison. Jamais mon père aurait voulu que j'épouse un homme comme Ramsay. Vous ne savez pas à quel point, je suis heureuse de m'unir à Hoster Nerbosc plutôt qu'à ce Ramsay.

De même, pourquoi ai-je envisagée que mon frère puisse me marier à un bâtard ? Je ne pense pas que Robb aurait voulu que sa petite épouse un bâtard anobli. Je ne connais rien à la politique mais je ne crois pas que ce soit une bonne alliance.

Ensuite, je change de sujet et je lui explique que des jours ensoleillés arrivent pour moi. Je prie également pour qu'elle puisse connaître le bonheur avec le prince. Je l'écoute parler.

Sansa – Même si nous n'avons point grandi ensemble, je vous considère comme une amie, une modèle à ressembler. C'est normal de prier pour vous chère amie. Vous avez été là quand mon père est décédé … Vous avez prié pour moi. Je souris. Un jour … Mais, peut-être que nous pourrions demander à des orfèvres de créer un bijou pour nous deux ? Une rose avec un loup ? Qu'en pensez-vous ? Demande-je joyeuse.




sansala rose et la louve
(c) ANAPHORE


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Margaery Targaryen
queen of nothing

Margaery Targaryen

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Sansa & Margaery

La Rose et la Louve



De grandes différences existaient entre Sansa et la personne que Margaery avait été au même âge. Parmi elles, la Rose se rendait bien compte de la piété de la jeune fille et de l'innocence dont elle faisait preuve. Si les habitants de Hautjardin montrait beaucoup de ferveur à la prière, elle même priant sans relâche les Sept figures de la religion westerosie, elle restait quelque peu surprise par la candeur de la nordienne. Avec un sourire, elle secoua la tête négativement. « Je crains, douce enfant, que les dieux n'aient rien à voir la dedans. Avec votre mariage, vous devenez une dame de la maison Nerbosc et vous aurez un devoir de représentation qui, je n'en doute pas, nous amènera à nous revoir très bientôt, je vous le promet. » Les paroles se voulaient rassurantes envers celle qui, bientôt, cesserait d'être une jouvencelle pour devenir une femme. Le mariage avait quelque chose d'effrayant, surtout lorsque l'on pouvait être amené à quitter sa maison, ses amis, sa famille et tout ce que l'on connaissait pour une demeure inconnue auprès d'un homme dont on ne savait presque rien. Le souvenir d'Abigaëlle l'attrista soudainement: elle était l'illustration parfaite de ce qu'elle cherchait à s'exprimer à elle même, la personnification même de la terreur qui pouvait s'emparer d'une femme peu avant son mariage. Même elle, pourtant fort éprise de son promis, avait ressenti cette même appréhension. Une crainte. Un doute. Prise entre l'envie de s'enfuir avec lui pour célébrer cet amour loin de tout, de ne vivre que l'union de leur deux âmes loin des regards et des jugements. Mais la satisfaction de ce mariage royal, attendu et observé de tous avait combler une part d'elle malgré tout. Ce jour joyeux ne la quittait jamais, elle s'en souvenait comme s'il avait eu lieu la veille. Sa robe au couleur de la maison Tyrell, dont le vert si caractéristique de Hautjardin s'était effacé lorsqu'Aegon avait posé sur ses épaules le manteau noir et rouge de la maison Targaryen. Prise dans ses pensées, dans ses souvenirs, elle resta énigmatique, enfantine alors qu'elle répondait ignorant si cela serait possible. « Je l'ignore, mais j'imagine que vous pourrez toujours en faire la demande ? Avec l'hiver qui arrive, j'ignore s'il reste une seule de ces fleurs encore ouvertes. Mais soyons optimistes: même un long hiver s'achève pour laisser place au printemps. » Un long été annonçait un hiver plus ont encore. C'est ce que ne cessait de répéter le mestre qui s'occupait d'elle et de sa grossesse. Il lui avait fallut user de tout son charme pour qu'il consente à conserver son secret, persuadé d'avoir affaire à une jouvencelle craignant de perdre l'enfant, il avait accepter de se taire jusqu'à ce que la grossesse soit stable. Mais le mode de vie de la princesse ne l'inquiétait guère: rester à Lestival, éviter les chevauchée permettait de mettre toutes les chances de son côté. L'homme de science ,en revanche, craignait davantage l'arrivée de l'hiver. Combien d'enfant ne survivaient pas aux vents de l'hiver ? Tels de petites fleurs des champs se fanant alors que la température baissaient, l'hiver était souvent synonyme de perte, de tristesse, de gravité.  « J'essaierai d'organiser une rencontre, si l'état d'Aegon le permet. » promit-elle alors, consciente que les choses seraient compliquées puisqu'Aegon et elle parvenaient difficilement à communiquer. Mais il était hors de question de l'évoquer, jamais devant quelqu'un d'extérieur, jamais devant quiconque. Répondant à la question de la jeune fille, elle tenait l'opportunité de changer de conversation. « Les plus fragiles sont gardées dans un jardin d'hiver ... Mais nous préférons laisser la nature faire comme bon lui semble: il existe aussi de belles merveilles sous le manteau neigeux. » Hautjardin aimait dire être un château en communion avec la nature environnante. Les Tyrell jouissaient d'un jardin à faire pâlir d'envie n'importe quel autre famille mais, avec l'arrivée de l'hiver, la famille quittait ses habitudes extérieures pour se retrancher dans son château. Fourrure et manteaux remplaçaient les parures d'or et les robes légères et le moindre déplacement était stratégiquement pensé. Privilège des appartements privés des seigneurs de Hautjardin, un petit jardin d'hiver qui abritait une collection de fleurs ne fleurissant que lorsque le froid du Nord s'abattait sur le château.

Le mariage prochain de la jeune femme semblait accaparé tout son esprit. Une réaction somme toute normal: un mariage n'arrivait qu'une fois dans une vie, du moins était-ce souhaitable. Avec un sourire, Margaery accueillit le monologue de la nordienne sur ce qu'elle espérait de son union avec le fils de Lord Nerbosc. Tachant de se vouloir rassurante, la Rose l'encouragea. « Je n'en doute pas. Sir Nerbosc a bien de la chance de vous avoir comme promise, je suis certaine que vous serez une épouse remarquable. » Il était difficile, dans une position comme la sienne, d'encourager des devoirs d'épouse dépourvu d'amour. N'importe quelle romantique aspirait à l'amour de son promis, à une idylle et un mariage heureux. Mais trop peu d'entre elles connaissaient cette joie. Elle ne voulait pas promettre monts et merveilles à la jeune fille. Sans se montrer septique, elle prit le temps de la confidence. « Mais si je puis vous donner un conseil ... Ne vous démenez pas pour qu'il vous porte de romantiques sentiments: l'amour se construit doucement, c'est une chose complexe qui apparait à ceux qui sont suffisamment patient et dont le coeur est bon. Comme vous. Sir Hoster ne pourra que vous aimez mais d'ici là, assurez lui déjà votre amitié, c'est un bon point de départ. » Elle appuya ses dires par un sourire encourageant. L'amitié était le plus beau cadeau que deux jeunes gens tels qu'Hoster et Sansa pouvaient s'offrir. Elle espérait que, rapidement, des sentiments viendrait ponctuer le quotidien de la jeune fille mais préférait ne pas précipiter les choses: la rousse ne pourrait qu'être déçue si ce qu'elle attendait avec tant d'ardeur ne se produisait pas. Elle faisait déjà preuve de maladresse, songea-t-elle en voyant la mine ennuyée et pleine de culpabilité de la future épousée. « Ne vous en faite pas Sansa. J'ai fais le deuil de Gaemon voilà bien longtemps ... » Sa voix était douce bien que toujours empreinte d'une forme de mélancolie qui ne l'a quittait jamais lorsqu'elle évoquait son fils disparu. Avec un sourire triste, elle ajouta « Il est là, avec moi. » Sa main se posa sur sa poitrine, sa peau entrant en contact avec la fourrure qui bordait sa cape d'hiver. Sans les nombreuses couches de vêtements visant à la protéger, elle et le bébé, contre le froid mordant de Lestival, elle aurait pu sentir son coeur battre. Si elle avait crut mourir lorsque le mestre, assisté de sage-femme, avait extirpé le corps sans vie de son fils de son ventre, elle savait qu'il ne la quitterait jamais vraiment. Elle hocha la tête à la remarque de la jeune fille. Si seulement elle savait ... La promesse d'Aegon à Robb, celle que le premier né de Robb viendrait à épouser l'un des enfants qu'Aegon et elle aurait. Cet enfant aurait très bien ou être un neveu par alliance de Sansa ... Ils ne le sauraient jamais. Le regard vers le sol, la jeune femme répéta des mots qui lui étaient bien trop familiers. « Et je le sais auprès de nobles ancêtres, auprès de Loras qui aurait tant aimé le tenir dans ses bras, auprès de la Reine Elia et de la Reine Rhaella. Mon fils est bien entouré, et un jour, les Sept me permettront de le rejoindre. » Consciente que sa phrase pouvait paraitre quelque peu sinistre, elle ajouta avec un sourire « Mais d'ici là, j'ai encore beaucoup à accomplir ici. »

Rapidement le sujet du mariage revint dans la discussion, et celui des sentiments qui semblait prendre toutes les pensées de la jouvencelle partageant sa promenade. Elle eut un sourire pour le compliment: son cas laissait rêveur, elle aimait son mari et son mari l'aimait. Du moins avait-il intérêt s'il ne désirait pas subir les foudres que ses hormones. Songeant à ses mots précédent, la Rose avoua « Je l'ignore, mais je dirais que vous n'êtes pas indifférentes à sa personne, ce qui est de bon augure. » L'amour quelque chose de complexe à saisir et Margaery ne doutait que le jour où, sincèrement, Sansa ressentirait des choses pour son époux, elle s'en rende compte d'elle même. Cependant, cette perspective semblait la satisfaire et la mettre en joie, aussi resta-t-elle positive, encourageante et l'écouta-t-elle de nouveau converser sur ce grand jour qui arriverait bien plus vite qu'elle ne le pensait. Margaery, elle, ressentait la fatigue de cette marche qui se faisait longue. Son ventre dissimulé sous les jupes de sa robe n'était pas encore bien lourd à porter, mais elle fatiguait plus vite qu'elle ne l'aurait voulu, et les crispations que le froid provoquait en elle accentuait les courbatures qu'elle ressentait dans ses membres. Ne laissant rien paraitre, elle trouva la force de poursuivre. « J'attends avec hâte votre corbeau dans ce cas, nul doute que cela vous changera de votre vie à Winterfell. Avez vous prévu de garder quelques dames auprès de vous une fois le mariage célébré ? » La transition serait ainsi plus simple pour la jeune louve. L'entourage de ses cousines avaient aidé à limiter le mal du pays qu'elle aurait ou ressentir en quittant Hautjardin et cette fratrie dont elle était si proche. Elle se fit de nouveau, oreille attentive et fut forcer d'admettre ses lacunes. « Pardonnez-moi, ma chère, pour être honnête, j'ignore de qui vous me parler. Je connais la famille Bolton de nom, comme il incombe à une dame de noble naissance d'étudier blasons et devises et la réputation de son ancien seigneur, mais ... Votre homme m'est inconnu. » Les dernières lunes l'avaient tenu occupée et n'ayant pas pu se rendre dans le Nord durant le voyage princier, le royaume des Stark restait, pour elle, un inconnu dans la carte que lui dessinait Sansa. « Tout ce dont je puis vous assurer, c'est qu'il va s'en dire que des parents aimants n'offre pas leur fille adorée au premier venu. Si ce Ramsay vous effraie tant, nul doute que votre père n'y aura même pas songé. » Elle se basait sur les dires de la jeune enfant qui avait été sa correspondante assidue ces dernières années. N'ayant jamais rencontré d'autre Stark que Robb, avant elle, Margaery ne pouvait qu'imaginer que feu Lord Eddard avait, a minima, les même préoccupation que le défunt Mace Tyrell pour sa fille. Des préoccupation que Lady Catelyn, dont elle avait, en revanche, beaucoup entendu parler, devait partager. « Délicieuse idée, cela sonne une union d'été et d'hiver. Vous voyez, vous êtes prête à devenir une Dame a part entière ! »
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(5)



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Chapitre 5

 

Nous sommes deux jeunes femmes, si Margaery est une princesse, je suis également une grande dame par naissance. Je regarde avec douceur celle que je considère comme mon modèle. Elle m'explique que le mariage n'a rien à voir avec les dieux. C'est vrai, ce sont les hommes qui font et défont les alliances au gré de leurs envies. La jeune rose exprime que nous allons nous revoir.

Sansa – Vous avez raison chère amie, pardonnez-moi mon innocence. Je souris. J'espère que nous pourrions nous revoir très vite. À Corneilla, à Vivesaigues ou sur les terres de la couronne. Dans tous les cas, je serais ravie de converser avec vous au cours de nos missives.

Puis, nous parlons des fleurs. Je lui pose des questions concernant celles-ci. Je ne les avais jamais vues et je ne sais pas si je pourrais en voir. Je l'écoute sagement. Il est vrai que je pourrais demander qu'on amène ces fleurs à Corneilla. Ou, peut-être que je devrais attendre que Vivesaigues soit fini d'être restaurée avant de pouvoir faire amener des fleurs. Quelles fleurs dois-je amener là-bas ? Pourrais-je demander d'avoir une serre où on cultive les fleurs de l'hiver ? Mes fleurs favorites. Je regarde Margaery et je lui offre un sourire.

Sansa – Vous avez raison mais je pense qu'il vaudrait mieux attendre le retour du printemps avant de faire la demande. D'ailleurs, je pense à la demeure de Vivesaigues, s'il est possible, pourrais-je avoir votre avis sur les fleurs présentes dans le jardin du Bief ? Je ne sais pas si certaines fleurs du Bief pourront s'acclimater au climat du Conflans. Je respire.  Mais, pour l'instant, Vivesaigues n'a pas fini d'être rénovée.

Nous parlons de son époux.  Je lui dis que mon frère aimerait revoir le prince mais je ne peux pas répondre à la place de mon aîné. D'ailleurs, où se trouve Robb en ce moment ? Est-ce qu'il discute avec Lady Kylis ? La rose exprime qu'elle tenterait d'organiser une rencontre alors entre les deux frères de cœurs. Je me contente de lui sourire puis elle me répond concernant mon interrogation sur les fleurs.

Sansa – Pourriez-vous me parler du jardin d'hiver ? Quelles sont les fleurs que vous cultivez ? Je respire de nouveau. Je la regarde dans les yeux. J'aimerais pouvoir un jour visiter Hautjardin et découvrir la beauté de vos jardins.

Par la suite, je décide d'aborder la question du mariage. Je lui dis que j'aimerais connaître le bonheur et la félicitée avec Hoster. C'est mon désir le plus ardent. Est-ce que les dieux vont m'accorder ce doux songe ? Je ne sais pas. La belle rose reprend la parole, ces mots réchauffent mon petit cœur. Il est plein d'espoir. Puis, elle me donne un conseil. Je l'écoute sagement, elle a raison.

Sansa – Vos conseils sont justes. Je les appliquerais. Je vous remercie chère amie.


Puis, je la questionne sur l’adaptation d'une femme dans une autre contrée. Elle évoque également la mort de son fils à naître. Je suis gênée de lui rappeler ce mauvais souvenir et mon visage change. J'aurais dû me taire plutôt que parler. Je respire, j'avale ma salive puis je me concentre sur les paroles de l'épouse du Prince. J'aimerais tellement la prendre dans mes bras pour la consoler. Il est affreux qu'une femme perde un enfant … Un enfant qui perd un parent est un orphelin, un époux qui perd une conjointe est un veuf mais il n'a pas de mots pour décrire la perte d'un enfant. Je me promets de prier pour la princesse et son époux. Peut-être qu'un jour prochain, elle annoncera qu'elle est enceinte. Je serais heureuse quand elle annoncera la venue de son enfant. J'exprime que son enfant est auprès de son père et de mon père. La douce princesse ajoute des mots, elle évoque la reine Elia et la reine Rhaella. Elle dit qu'elle rejoindra son enfant. Je fronce les sourcils. Elle a beaucoup de choses à accomplir avant de mourir. Elle doit rayonner … Enfin, c'est ce que je pense. La belle rose dit qu'elle a des choses à accomplir. Je me sens rassurée.

Et puis, le mariage accapare de nouveau mon esprit. Elle remarque que je ne suis pas indifférente à Hoster. Une rougeur apparaît sur mes joues de porcelaine. Nous continuons de marcher puis la jeune femme m'interroge sur les femmes qui m'accompagneront.

Sansa – Je vous promets de le faire mon amie. Je souris. Je pense que Jeyne Poole viendra auprès de moi quand je vivrais à Corneilla et à Vivesaigues. Il n'aura plus ma chère septa pour m'accompagner.

Puis, nous évoquons Ramsay Bolton. Il m'a laissé une mauvaise impression quand j'étais seule avec lui à ce banquet. Je chasse cette pensée de mon esprit et je me concentre de nouveau sur mon interlocutrice. Elle explique qu'elle ne connaît pas personnellement cet homme. Je souris.

Sansa – Ce n'est rien, vous avez raison. Père comme mon frère m'aurait jamais donné à un homme comme Ramsay Bolton.

Après cela, je lui parle d'une idée, celle-ci est un cadeau combinant les loups et les roses. Les emblèmes de nos maisons de naissance. Je suis satisfaite de mon idée. Joyeuse à celle-ci. J'ai oublié le souvenir de ma rencontre avec Ramsay. La jeune princesse parle, je l'écoute.

Sansa – Oui, une jeune dame qui aura toujours besoin des conseils avisés de ces modèles. Je la regarde avec un sourire.

Mon ventre crie famine. Je rougis. Peut-être qu'il est temps pour nous de se poser quelque part et de manger quelque chose.

Sansa – Excusez-moi … Est-ce que vous acceptez de prendre une collation avec moi ? Sauf, si vous devez rejoindre le Prince Aegon ou vaquer à vos occupations.


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Margaery Targaryen
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Sansa & Margaery

La Rose et la Louve



Un petit rire traversa les lèvres de la princesse: nul moquerie dans ce dernier mais une forme de tendresse en entendant les excuses dont Sansa lui faisait part. Il y avait quelque chose d'attachant chez cette petite nordienne qui craignait de mal faire. Ce n'était pas la première noble timide que rencontrait la princesse des roses: Abigaëlle, entre autre dame de sa suite, n'était pas pas particulièrement assurée dans cet exercice. Alla, aujourd'hui même, s'avérait plutôt effacée. Mais contrairement à elles, Sansa était la fille d'un gouverneur d'importance: le Nord était le plus grand royaume des Sept Couronnes. Sans doute était-ce cela, ainsi que son éloignement de Port-Réal et la rudesse de ses gens qui le rendait si difficile à administrer pour la famille royale, sans doute était-ce pour cela qu'ils jouissaient d'autant d'autonomie. Jamais on avait proposé de noble dame du Nord à Margaery, ni de sa vie de jouvencelle, ni lorsqu'elle avait du constituer une suite de dames de compagnie. Les nordiens restaient entre eux. Et, au contraire de Sansa qui semblait dévorer par une hâte de découvrir et de se faire aimer, le souvenir d'une autre nordienne lui rappelait la rudesse cette région aux neiges d'été.  « Oh, il n'y a rien à excuser, chère Sansa. Votre réaction est tout à fait naturelle et n'importe quelle demoiselle se pose sans doute les mêmes questions que vous. Laissez le destin, et les dieux, vous guider. Cela vous aidera j'en suis certaine. » conseilla-t-elle avec bienveillance. La jeune fille se posait bien trop de question, cela n'était pas pour l'aider à se détendre? Son destin semblait tracer, il fallait désormais l'accepter et le suivre. Quelque chose lui disait qu'en dehors de sa mère, Sansa ne devait pas côtoyer intimement beaucoup de femmes mariées. A travers ses mots, Margaery tentait de dédramatiser ce jour: l'anxiété était chose normal pour une future épousée, mais cela restait un jour magnifique où chacun fêtait l'amour, la joie et les alliances. Un mariage était chose heureuse dont il fallait se réjouir et non redouter. Certes, le faste du mariage de Sansa ne ressemblerait pas au luxe de ses propres épousailles: elle avait ouï dire que les Stark savait se montrer économe et elle goutait que les Nerbosc disposent des mêmes moyens que ceux que la famille Targaryen avait mis dans les préparatifs de l'union du prince héritier. Elle ne doutait cependant pas de la beauté du moment: Hoster et Sansa étaient deux jeunes gens qui semblaient avoir beaucoup de points communs. L'union des âmes était presque plus belle que celles des fortunes. Avec un nouveau sourire, Margaery posa sa main sur le bras de Sansa, commentant sa volonté de faire du siège de la disparue famille Tully, un château éclatant et splendide. « Et bien, pour cela, il faudrait que je puisse voir Vivesaigues de mes yeux. Lors de mon passage sur les terres de votre mère, je n'ai pas eu la chance de voir le château. J'espère vivement que vous m'y inviterai une fois les rénovations terminées. Je serai ravie de faire venir, jusqu'à vous, les meilleurs jardiniers du Bief. Nul doute que vous saurez rendre à la demeure natale de Lady Catelyn, une beauté et un faste qu'elle n'a connu depuis bien des années. » assura la Rose tout en songeant aux miracles dont étaient capables, les hommes chargé de l'entretien du siège de la famille Tyrell. Hautjardin n'était pas un château de guerre, plutôt un palais de plaisance. Bien que protégé, on y trouvait davantage de jardins et de merveilles de la nature que de salles d'armes ou d'armureries. Un clin d'oeil complice accompagna ses mots. « Après tout, nous autres bieffois avons la chance de jouir d'un climat tempéré, agréable et propice aux plantations, mais les Conflans ne sont-ils pas connus pour leur verdure abondante ? » Des régions quelques peu différentes, pour sur, mais qui possédaient une beauté bien à elles. Hautjardin respirait le luxe, l'opulence et les promenades estivales. Ses chemins bordés de fleurs rappelaient les toiles printanières, odes à la jeunesse et à une vie simple faite de plaisirs innocents et de soirées à la lueur des étoiles. Les Conflans, de ce qu'elle avait pu en voir, possédait une beauté plus sauvage, quelques peu indomptable mais toujours plus présente que dans le Nord, que la rousse connaissait si bien. Prenant un instant pour réfléchir à la question de la jeune Stark, Margaery songea combien sa dernière visite à Hautjardin lui paraissait lointaine, tant son esprit vagabondait lors de celle ci. C'était sa grand-mère, Olenna, ou sa mère, Alerie, qui passaient le plus de temps dans ce jardin d'hiver, Margaery préférence de loin la beauté de l'extérieur et l'air frais dans sa nuque. « Et bien, toute sorte de plantes, cela dépend de l'exposition du soleil, mais je ne suis guère douée pour vous conter les bénéfices de telle ou telle terre ainsi que du degré d'ensoleillement nécessaire. Mon devoir était surtout de les admirer tout en honorant ma famille et nos hôtes de passage. » admit-elle avec un sourire navré, embêtée de ne pouvoir renseigner davantage la curiosité de la future conflanaise. Elle ajouta cependant, avec un regard malicieux. « Je me souviens cependant de fleurs que l'on disait venir de Dorne, qui appréciait la chaleur des rayons du soleil sur le vitres de la véranda. Toutes ces couleurs, Lady Sansa ... Si vous les voyiez. » Parler de Hautjardin suffisait à mettre la princesse de bonne humeur. Elle aimait tant ce château de son enfance, son pays natal, cette patrie qu'elle avait quitté pour l'amour d'Aegon. Haujardin lui manquait, ses fêtes lui manquait. Le bal masqué de la pleine lune, les costumes, les jeux dans les rivières, tout cela lui paraissait si lointain.

Avec une pointe de nostalgie, son attention revint à Sansa dont le rêve s'exaucerait peut être bientôt. « A présent que vous êtes bientôt une Dame, qui plus est, dans une région qui est si amie avec mon pays natale, je ne doute pas que vous receviez nombre d'invitation. Je serai cependant attristée si d'aventure nous ne pouvions être à Hautjardin en même temps. » Un ton de complicité se glissait entre les deux femmes: Margaery avait tant écrit sur Hautjardin à Sansa, l'idée que la nordienne découvre cela sans elle tiraillait son coeur. Mais il en allait ainsi. Son destin n'était pas à Hautjardin et si elle défendait les intérêts des Tyrell par sa présence dans la famille royale, sa loyauté allait à son époux, et, par extension, directement au Roi. Désormais, il lui faudrait vanter les mérites de Port-Réal ou de Lestival, ou de n'importe quel autre endroit qui accepterait d'héberger un prince déchu et son épouse, autrefois femme la plus puissante et la plus ambitieuse des Sept Couronnes. Sa raison revint et elle ajouta « Ma cousine Daena est désormais l'épouse de mon frère aîné, Willos, et la Dame de Hautjardin. Nul doute qu'elle vous accueillera avec plaisir dans sa maison et vous en montrera toute la beauté. Elle a longuement était, en plus de ma cousine et d'une sincère amie, l'une de mes dames d'atour: elle connait Hautjardin comme si elle y avait toujours vécut. » Après tout, Daena était celle qui lui succédait au titre de princesse des roses. Maintenant que Margaery était devenu un dragon, il fallait bien quelqu'un pour défendre la beauté et le faste d sa maison d'antan. Après un tel monologue, elle écouta. Elle écouta Sansa lui parler de cette différence qui se produirait quand elle prendrait le manteau des Nerbosc, quittant la septa qui protégeait sa vertu pour s'entourer de dames de nobles naissances censées la conseiller et lui tenir compagnie. Se tournant vers la rousse, Margaery demanda« Une amie à vous ? J'imagine que votre septa restera auprès de votre jeune soeur ? Comment celle ci se prépare-t-elle à votre départ ? Vos relations se sont-elles apaisées ? » Arya semblait chère au coeur de Sansa, même si la demoiselle ne cessait de parler des conflits qui existaient entre elle. Jamais Margaery n'avait eut de soeur. Dernière née d'une fratrie de trois garçons, elle avait été élevée comme la princesse Tyrell et n'avait connu les batailles que vivent les soeurs. Certes, avec ses belles-soeurs, elle découvrait un éventail de possibilités passant de la bienveillance et de la gentillesse de Leonette à une étrange complicité avec Daena au contraire de la méfiance qu'elle avait pour Cersei ou de la guerre froide qui naissait entre elle et Rhaenys Targaryen. Avec un soupire, elle chassa cela de son esprit et enchaina, tout sourire.« Il me plairait de venir vous voir, un de ces jours ... Ainsi vous me montrerez Corneilla. » C'était plus une affirmation qu'une réelle question. Le trône s'éloignait peut être mais Margaery ne renonçait pas pour autant. Des soutiens, elle en aurait besoin et puisque Sansa semblait tenir particulièrement à leur amitié, Margaery n'avait nullement l'intention de se faire oublier une fois qu'elle quitterait le loup géant des Stark pour la corneille des Nerbosc. « Ne vous inquiétez donc plus de cela. Les choses sont ainsi, votre mariage va venir, et vous avez la chance d'épouser quelqu'un de bon, de juste et à l'avenir prometteur. Vous allez côtoyer une princesse qui deviendra votre soeur et découvrir maints royaumes. La vie vous sourit Sansa. Laissez derrière vous ce jeune Bolton qui vous effraie tant. » insista la princesse tout en mettant l'accent sur les merveilleuses choses que son mariage lui apportait. Si elle n'avait que peu côtoyé la princesse Daenerys, la soeur du Roi lui paraissait toujours plus agréable que celles de son époux. Margaery était tombée sur la mauvaise princesse sans nul doute et elle doutait que Daenerys se montre aussi dure et hautaine que le dragon ensoleillé.

Les flatteries de la nordienne faisaient leur effet auprès de la Rose qui manqua de s'empourprer au compliment. Bien sur, elle n'était pas la seule que Sansa observait pour s'instruire de son rôle futur, mais être considérée de la sorte lui faisait chaud au coeur. « Et vous pourrez toujours compter sur eux... » répondit-elle tout en songeant à la déception causée par son propre modèle. Une fois de plus, Rhaenys revenait dans son esprit. Elle qui avait tant adulée la princesse dragon, dans sa jeunesse, se trouvait fort désappointée de la personne qu'elle avait découverte après son mariage. Et si, jusque là, Margaery pensait que sa belle-soeur la provoquait telle une dornienne provoque une bieffoise, les derniers mots échangés avec la jeune femme avait marqué une blessure profonde chez la jeune femme. Une blessure que seule l'humilité, que Margaery pensait inexistante chez la princesse, et la repentance pouvaient guérir. Mais Rhaenys n'était pas femme à s'excuser. Elle avait admiré cette femme forte, s'affranchissant des normes pour demander au conseil d'amender sa proposition sur l'importance des femmes. Elle avait apprécié de voir l'implication dont elle avait fait preuve pour convaincre les conseillers du Roi de la suivre dans une égalité que seule Dorne mettait réellement en pratique. Elle avait compatit à sa douleur de perdre sa mère, puis sa grand-mère, admiré cette femme qui s'était construit seule, dans sa féminité, orpheline, dans un sens, depuis que la Reine Elia avait été emporté par la faiblesse de son corps. Aujourd'hui, elle envoyait que l'extravagance et la provocation d'une tête couronnée dénuée d'affection pour qui n'était pas de son rang. Une vision qu'elle était peu désireuse d'adopter. « ... Mais ces modèles seront des amies, des égales, des femmes qui vous soutiendront et aurons besoin de votre soutien. » assura-t-elle amicalement. « Nous autres, femmes, devons faire de notre mieux. » finit-elle par ajouter avec un nouveau sourire. Un credo qui remontait à loin dans sa vie de jeune femme: peu d'homme avaient conscience de ce que faisaient leur soeurs, mères ou compagnes. Elles ne pouvaient compter que sur elle même et certains savoirs ne pouvaient passer que d'une femme à une autre. Finalement, la nordienne finit par proposer une invitation à déjeuner. Nauséeuse, Margaery hésita à décliner et finit par annoncer. « Je doute que mon estomac accepte quelque nourriture mais je serai ravie de vous accompagner si vous m'offrez une tasse de thé ou de ce vin d'hiver que l'on dit chauffé. »
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Chapitre 6

 
Un rire s'échappe de la bouche de la princesse , je la regarde avec un sourire. Je ne pense pas qu'elle se moque de moi. Elle me dit que mes questions sont naturelles. Je me doute que la plupart des femmes se posent ce genre d'interrogation quand leur noce s'approche. La belle rose continue s'exprimer, elle explique que je dois laisser les dieux me guider. Je souris.

Sansa – Vous avez raison, les dieux connaissent ma destinée dis-je d'une voix douce.

Nous évoquons la demeure de ma mère, ce fief deviendra le nôtre avec Hoster. Nous serons les seigneurs de Vivesaigues. Un jour, nos proches amis et notre famille pourront venir dans notre foyer. Pour l'instant, les travaux ne sont pas terminés mais il me tarde d'habiter dans cet endroit. Je me souviens des jardins de ma grand-mère, ma mère m'avait parlé de celui-ci autrefois, je n'ai pas pu les visiter quand je me suis rendue à Vivesaigues. Lucas Nerbocs nous avait déconseillé de pénétrer dans l'enceinte du fief car c'était dangereux. Mais, je me promets que je le ferais retrouver sa splendeur. La rose de Hautjardin parle, elle me dit qu'elle pourra faire venir des jardiniers de Hautjardin. Un sourire éclaire mon visage de jeune jouvencelle, je suis heureuse qu'elle propose des  jardiniers de son fief natal. Est-ce qu'Hoster sera heureux de cette proposition ? Je devrais lui en faire part. Je ne souhaite pas qu'il soit contrarié pour la venue de ces personnes sur nos terres. Ensuite, la perle de Hautjardin me fait un clin d'oeil complice, elle continue de parler. Il est vrai que les deux régions n'ont pas le même climat. En tout cas, le Conflans n'a pas le même climat glacial du Nord.

Sansa – Je vous remercie pour votre proposition concernant les jardiniers de Hautjardin. J'en suis sûre que grâce à la main verte de ces personnes, les jardins de ma grand-mère seront d'une beauté. Pour le climat du Conflans, il est plutôt tempéré. J'ancre mon regard dans le sien. Mais, les paysages  que j'ai pu voir me sont gravés dans ma mémoire. Des magnifiques territoires. En revanche, je ne sais pas si j'aurais apprécié vivre dans un climat comme celui de l'Orage. Qu'en pensez-vous ?

Par la suite, je la questionne sur les jardins d'hiver de sa demeure. Nous avons une serre à Winterfell. C'est là-bas qu'on cultive des belles fleurs dont la fleur d'hiver que j'apprécie tant. La jeune brune parle des fleurs de son fief natal. Elle ajoute des mots concernant les fleurs de Dorne. J'imagine la beauté de ce spectacle. Je me vois en train de les admirer. Peut-être qu'un jour, j'irais là-bas avec mon futur époux.

Sansa – Cela doit être d'une beauté sans pareille de vivre dans un tel environnement. Je souris. Vous m'avez tant parlé de la magnificence des lieux.  Je m'imagine déjà arpenter les jardins de votre famille ou connaître les divertissements que vous m'avez parlé. Comme vous le savez, nous n'avons pas eu tout cela à Winterfell. Néanmoins, nos fêtes sont  des réussites.

Le charme du Nord est bien différent que celui du Sud, mais, je ne peux pas dénigrer la région qui m'a vu naître. Je serais toujours une nordienne. Rien ne pourra pas me faire oublier ces visages, ces paysages qui ont bercé mon enfance. La belle rose dragonne reprend la parole, elle me dit que je pourrais recevoir une invitation pour séjourner dans le Bief dans le fief de son frère grâce aux liens d'amitiés entre les deux régions. Elle poursuit qu'elle aimerait que nous séjournons en même temps. Il me paraît important qu'elle soit là quand j'irais sur ces terres natales. La rose continue de parler, c'est sa cousine qui dirige le Bief au côté de son époux.

Sansa – Je serais heureuse que vous soyez là quand j'irais dans le Bief dis-je en serrant ses doigts avec une affection. Mais, peut-être que votre cousine pourra nous convier en même temps. En tout cas, je serais ravie qu'elle soit mon guide lors de mon séjour à Hautjardin. Je la regarde. Peut-être que je verrais vos belle-soeurs. Je me souviens que vous m'avez parlé de Lady Cersei Lannister, est-elle toujours dans le Bief ? Demande-je  d'une voix douce.

Après cet échange sur cette question, nous abordons mon départ dans les Conflans. Je lui parle de mon amie Jeyne Poole, la fille de l'intendant de Winterfell et de ma septa. Mon aînée me questionne par rapport à mes mots sur cette thématique.

Sansa – Oui, Lady Poole est une de mes plus proches amies de Winterfell. Son père est l'intendant de Winterfell. Je lui fais un sourire. Un jour, je vous présenterais mon amie Jeyne Poole. Pour ma septa, elle retournera à Winterfell après que mon mariage soit célébré. Avec ma sœur, notre relation est parfois mitigée. Je l'aime beaucoup, j'ai accepté sa différence … Elle deviendra une grande guerrière, les ménestrels chanteront des balades sur ces exploits. En revanche, j'ai peur qui lui arrive quelque chose. Je la regarde. Je me souviens de vos dames d'atours dans vos missives, comment vont-elles ?

La rose me dit qu'elle aimerait venir à Corneilla. Mes yeux brillent. Je serais tellement heureuse si elle vient. Oh oui, j'imagine déjà nos conversations dans la demeure des Corneilles ou encore chez moi à Vivesaigues.

Sansa – Je serais heureuse de vous recevoir à Corneilla ou dans ma future demeure.

Puis, notre échange devient moins léger, nous parlons de ce Ramsay Bolton. J'écoute les mots sortant de la bouche de la rose. Oui, je vais côtoyer la princesse Daenerys, la sœur de mon roi.

Sansa – Vous avez raison chère amie, je vais goûter à des jours ensoleillés. Dis-je rayonnante.

Je flatte mon amie, je lui dis que je la considère comme un modèle. La rose du Bief a toujours été un modèle pour moi. Si j'habitais à la cour, je suivrais la mode de la jeune femme. Mais, en habitant dans le Nord ou bientôt dans le Conflans, je devrais respecter un autre code vestimentaire. La peau laiteuse de la belle s'empourpre légèrement. Elle me dit que je pourrais toujours compter sur mes modèles. Oh oui ! Je n'oublierais jamais les conseils avisés de ces modèles. Je hoche ma tête pour affirmer les paroles de mon amie. La rose reprend la parole.

Sansa – Nous devons nous entraider … Si nos hommes sont à la guerre, nous sommes connues pour nous occuper de nos maisonnées ou pour apporter la paix.

Mon ventre crie famine, alors, je demande à la jeune princesse si nous pouvons prendre une collation. Je la regarde en espérant qu'elle accepte ma proposition. La jeune femme explique qu'elle ne pourra pas manger des mets. Je fronce les sourcils, inquiète. Est-elle malade ? Souffre-t-elle d'une maladie? Je ne sais pas. Je n'ose pas lui demander. En revanche, elle accepte de boire en ma compagnie. Nous pouvons nous diriger dans un salon pour ne point attraper trop froid. D'ailleurs, nous ne sommes pas loin de l'entrée du palais.

Sansa – Nous pouvons boire dans un salon à l'abri de ce temps. Ainsi, nous continuons notre conversation au chaud. Pour la boisson, je pense plutôt pour le thé. Je ne sais pas ceux qu'ils ont prévu au goûter. Peut-être des tartes au citron. Je souris.
sansala rose et la louve
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Margaery Targaryen
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Margaery Targaryen

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Sansa & Margaery

La Rose et la Louve



Il était normal que chacun se posent des questions sur son destin. C'était pour cela que tant de personnes s'en remettaient à la Foi: culte des Sept, des anciens dieux ou du Dieu Noyé, les hommes s'en remettaient à ces conceptions divines pour justifier les parts les plus hasardeuses de leurs vies. L'inconnu avait quelque chose d'effrayant, de terrifiant même. Le pas que Sansa s'apprêtait à franchir, en quittant sa vie d'enfant, le château qui l'avait vu naitre et tout sa famille ferait d'elle une femme, une épouse. N'importe qui serait angoissée à sa place. De plus, elle ignorait la personnalité profonde de son promis et avait l'air de redouter les hommes au caractère trop affirmé et violent: chose que Margaery ne pouvait lui reprocher. Avec un sourire, la princesse attrapa les mains de son amie « Et je ne doute nullement qu'un avenir radieux vous attende, ma chère Sansa. Que cela soit à Corneilla ou à Winterfell, vous êtes une Stark et vous êtes vouée à devenir une grande dame. » Comme toutes les dames de grandes familles, les regards seraient posés sur elle, première fille d'Eddard Stark, soeur du suzerain du Nord. Targaryen, Baratheon, Lannister, Martell, Stark, Tyrell, Royce ou Nerbosc étaient autant de famille à la réputation irréprochable, des suzerains de grandes puissances dont les dames étaient des modèles pour toutes les autres femmes de la noblesse du royaume. Elle eut un sourire forcé à la remarque de la rousse. Pour sur, si Lestival faisait office d'une résidence d'été agréable, savoir qu'elle passerait les prochaine lune ici entamait son moral. Margaery était une habituée des mondanités, de la verdure et des longues promenades dans des jardins arborés. L'arrivée de l'hiver avait déjà mis un coup d'arrêt à ses habitudes et bientôt, sa grossesse l'empêcherait de poursuivre ses longues balades matinales. « Et bien ... Avec le retrait de mon époux de la cour, il semble que je doive m'habituer à Lestival. La cour quittera bientôt le château pour retourner à Port-Réal et, dans sa gentillesse, le Roi à permit à Aegon de demeurer ici quelques temps. Aussi demeurerais-je à Lestival à ses côtés. » Cela ne l'enchantait guère mais même si le Roi lui avait proposé de rejoindre la cour, elle ne s'imaginait pas vivre séparée d'Aegon, pas quand il avait le plus besoin d'elle. Elle voulait voir ce qui allait advenir, comprendre comment ce choix avait été fait et pourquoi, observer quels étaient ses plans pour l'avenir. Et puis, elle ne pourrait pas supporter d'avoir son enfant loin de lui. Elle hocha la tête, souriante à la manière dont la louve se projetait dans l'avenir et dans les voyages que son mariage lui permettrait de réaliser. Dans ses lettres, Sansa semblait avide de découvrir les plus grande cour de Westeros. La jeune fille qui lui faisait face était exactement ainsi. « Peut être une fois que vous vous serez habituée à votre nouvelle vie d'épouse ? Attendons de voir ce que l'avenir nous réserve. » proposa la Rose, incapable de dire, elle, de quoi serait fait les prochaines lunes. Dans son état, elle ne quitterait pas Lestival avant la naissance de son enfant, mais ils ne pourraient rester ici éternellement. Elle n'avait eu de nouvelle de Willos, encore sur la route, depuis son départ de Lestival et elle craignait la réaction du seigneur de Hautjardin. La déception de son aîné était palpable lorsqu'Aegon avait renoncé à sa couronne, empêchant, de fait, à Margaery d'accéder un jour au titre de reine. Elle espérait que la rancoeur de son frère ne serait pas longue et que les portes de Hautjardin leur seraient de nouveaux ouvertes lorsque l'orage serait passé. Une opération qui aurait été nettement plus évidente si Loras avait été là. « En effet, Lady Cersei était l'épouse de mon frère Loras. Elle a mit au monde trois magnifiques petits Tyrell mais avec la mort de son époux ... Elle a regagné Castral Roc. Je pense qu'elle avait besoin d'être parmi les siens. » Le retour de la lionne avait été vivement critiqué par sa grand-mère, dans la confidence de leur échange épistolaire. Olenna n'avait jamais eut confiance en cette union, sans doute était-ce pour cela qu'elle avait inscrit une clause spéciale dans le contrat de mariage. Clause que Cersei avait remplie, s'avérant bien plus fertile que la Reine des Epines avait pu le croire. Cependant, Margaery avait comme l'impression que jamais sa soeur ne s'était sentie chez elle à Hautjardin. Aussi, la nouvelle de son retour à Castral Roc n'avait pas étonné la jeune femme qui avait eu l'occasion de la croiser peu avant son départ. La brune poursuivit. « Néanmoins, j'ai cru entendre que son fils aîné avait été confié au bon soin de ma famille, je n'ose imaginer le déchirement que cela doit être pour elle. Peut être a-t-elle prévu de revenir à Hatujardin d'ici peu mais ... Je ne peux l'assurer. » Cela était même fort improbable. Mais il semblait que le monde entier prenait d'étrange décision. Aegon et le trône, Cersei et son fils. Margaery se souvenait parfaitement de la manière dont Cersei se comportait avec ses enfants. Si la Rose doutait qu'une quelconque affection ait existé entre Loras et son épouse, au moins s'étaient-ils suffisaient accommodés l'un de l'autre pour donner vie à trois enfant. A la naissance de Loren, Margaery avait eut mille lettre comptant le regard lumineux de la pas si jeune maman, et savoir qu'elle avait envoyé son fils si loin d'elle intriguait Margaery. Un sentiment qu'elle partageait avec sa grand-mère. Néanmoins, elle se montrait plus optimiste que la doyenne Tyrell et espérait de tout coeur que cela signifierait un retour prochain de la Veuve du Chevalier des Fleurs. Elle hocha vivement la tête lorsque Sansa l'interrogea sur ses dames: pour sur, sa suite avait bien changé depuis leurs premiers échanges: Daena, Desmera, Abigaëlle ou même Ysilla ne faisaient plus parties de sa cour des Roses. Mais entourée de Tyrell, Margaery savait pouvoir compter sur des soutiens indéfectibles peu importe où la portait ses voyages princiers.  « A merveille. Alla, que vous avez vu, est ma plus jeune cousine et je pense qu'avec les festivités de Lestival, mes autres cousines, Elinor et Megga, devraient recevoir bon nombre de demande en mariage. » Les deux jeunes roses se montraient plus qu'enchantées alors que les regards de maints chevaliers se posaient sur elles durant le tournoi. Margaery était peut être inaccessible, mais il y avait d'autre beauté Tyrell a épouser. Elle songea alors que cela emplirait Hautjardin de joie de pouvoir célébrer de nouveaux mariages mais elle espérait pouvoir conserver ses dames de compagnie à ses côtés: son nom attirerait toujours des dames, mais de ne plus devenir reine risquait de faire fuir les plus nobles dames. « Je vous rendrais visite dès que cela me sera possible. Et, si les Sept le veulent, peut être aurais-je l'occasion de vous aider dans la réhabilitation de Vivesaigues. Cela pourrait être amusant ! » dit-elle avec joie. Comme cela lui manquait de participer à quelque chose ! Cela pourrait être l'occasion de rendre visite aux familles du Conflans et aux personnes qu'ils y avaient rencontré lors de leur voyage. Et Margaery savait combien Aegon appréciait sa tante: être aux côtés de Daenerys pourrait peut être les deux Targaryen de s'entre-aider. Avec un rire, elle suivit la nordienne, demandant, taquine « Vous semblez beaucoup apprécié cette idée. Les tartes aux citrons seraient-elle votre péché mignon ? »
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┗ THE PRINCESS ROSE ┛
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Chapitre 7

 

La douce fleur me dit qu'un avenir radieux m'attend. Oh oui, les jours ensoleillés arrivent … Je serais la plus heureuse des femmes avec Hoster. Même si j'avoue que j'ai certaines peurs concernant notre futur. Est si je mourrais en couche ? Et si je ne donnais point de fils ? Je continue d'écouter les paroles de la rose.

Sansa – Vous avez raison ma chère amie. Vos paroles chassent les nuages qui s'agitent quand je pense à tout ceci. Je suis une Stark et une Tully. Bientôt, je devrais une Nerbosc par mariage et je deviendrais l'épouse du seigneur du fief de Vivesaigues. Je ferais tout pour être une parfaite Dame. Est-ce que vous allez continuer à m'aider sur ce point ? J'aurais toujours besoin de vos conseils chère amie.

Le temps avance vite, nous parlons de Lestival et de la demeure de la jeune princesse des roses. Il est vrai que son époux a renoncé à la couronne. Dans mon cœur, je sais qu'il serait un roi parfait accompagnée par Margaery. Or, il ne sera jamais roi et Margaery ne sera jamais une reine. La belle princesse des roses évoque que la cour quittera Lestival. Elle sera bien seule ici … Je suis triste de partir et de retourner à Winterfell. J'aurai aimé rester un peu avec elle avant de devoir me marier. Mais, c'est ainsi. Je ne peux pas changer les volontés de mon frère ni retarder mon mariage.

Sansa – Sachez que si je peux, je viendrais vous voir à Lestival. Vous êtes mon amie. Qu'allez-vous faire après le départ à la cour ? Vos dames d'atours seront toujours là, mais, il n'aura plus les gens. Je souris.

Je lui parle des voyages. Elle me dit que je peux attendre que je sois mariée. Je hoche la tête pour affirmer que je suis d'accord avec ses dires. Je la questionne sur sa belle-soeur. Je me souviens que la belle rose m'avait parlé de Lady Cersei Lannister. Celle-ci a été l'épouse de Loras Tyrell, le chevalier des fleurs. Il est dommage que je n'ai jamais rencontré le chevalier ! Je laisse répondre la rose. Elle explique que la veuve de la rose a dû regagner la demeure de ces ancêtres. Margaery ajoute que le fils aîné de Lady Cersei vit à Hautjardin auprès des Tyrell.

Sansa – J'imagine que cela doit être un déchirement pour une mère de laisser son enfant. Je la regarde. J'ai rencontré Lady Margot Lannister, il y a peu. Vous devez la connaître chère amie, elle a épousé un Peake. Je me tais quelques secondes. J'ai également fait la connaissance de Lady Walda Lannister, la belle-soeur de Lady Cersei. C'est une personne adorable.

Je l'interroge sur les dames qui l'ont servi. Je souris quand elle prononce ses mots.  Ses cousines la servent. Je me souviens du visage de la jeune Alla.

Sansa – Je suis persuadée qu'elles trouveront des partis intéressants.

Elle me dit qu'elle me rendrait visite quand elle pourra. Je sais qu'elle tiendra parole. Tôt ou tard, nos chemins se croiseront. Notre amitié résistera aux aléas de la vie. Et même si elle ne deviendra pas reine, je serais toujours attachée à elle. Elle m'a toujours soutenue et conseillée. La jeune rose poursuit ses paroles et je l'imagine m'aider à réhabilité ma demeure. Déjà avec les jardiniers venant de Hautjardin, le jardin de ma grand-mère retrouvera sa splendeur.

Sansa – Je sais qu'avec vous et vos conseils, ce fief trouvera une renommée. Je souhaite qu'on sache que cette demeure est le symbole entre les Stark, les Nerbosc et les Tully. Mes amis seront invités. Et vous seriez toujours la bienvenue chez moi, je l'ai dit. D'ailleurs, notre fief n'est pas loin de Corneilla. Si vous rendiez visite à sa Grace la princesse Daenerys et que c'est possible, vous pourriez séjourner à Vivesaigues.

Elle rit puis elle me dit d'une voix taquine si les tartes au citron sont mes péchés mignons. Je rougis à cette idée.

Sansa – Oh oui ! Mais, à la maison, j'aime beaucoup les tartines ! Dis-je avec mes yeux qui brillent. Et, vous ? Quels sont les mets que vous préférez ?

Nous continuons d'avancer puis nous trouvons un endroit où nous pouvons prendre place. Lady s'assoit sur le sol. Un serveur nous demande ce que nous voulons, mon regard se porte sur la princesse.

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