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Correspondance entre Melara & Aelinor

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Depuis Lestival, dans les Terres de l’Orage,
Lune 12, semaine 4,

A l’attention de Lady Aelinor Vanbois,
Née Connington,
à Chênes-en-fer.
Ma très chère amie,

Je tenais tout d’abord à vous félicitez pour votre récent heureux événement. J’espère que tout c’est passé sans trop de problème et que vous et votre enfant vous trouvez en parfaite santé ! Mais je ne vous écris pas que dans ce but cependant. J’aurais aimé pouvoir vous dire certaines choses en face, les yeux dans les yeux, mais certains bruits vont commencer à circuler, c’est d’ailleurs probablement déjà le cas, et je préférerais que vous appreniez tout cela de moi, même si c’est par un corbeau, plutôt que de la bouche d’un étranger qui ne saura pas de quoi il parle. Pour vous qui avez pendant toutes ces années considéré Ilyana comme votre deuxième mère, et moi avec votre soeur, je vous dois bien cela.

Il est difficile pour moi de m’étendre sur le sujet par écrit de la sorte, surtout quand j’ai l’impression de recommencer le même récit plusieurs fois par jour, donc je vais aller à l’essentiel, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur pour cette fois ci. Il y a bientôt vingt ans de cela, très peu de temps après la fin de la Rébellion, Lord Parton Dondarrion et Lord Tylan Cole, seigneur exilé en Essos, ont passé un accord qui m’a fait traverser le détroit et endosser l’identité d’Eleyna Dondarrion, fillette d’Ilyana, emportée par la peste. J’avais à peu près le même âge que la petite, quelque ressemblance physique… Feu Lord Parton y a vu l’occasion de soulager le chagrin d’Ilyana (qui venait aussi de perdre son mari, en plus de son enfant) et cesser les réclamations de mon père, Tylan Cole. Ce dernier de son côté y voyait une opportunité pour moi de vivre à Westeros, sur les terres ancestrales de notre famille, auprès d’une famille alliée, nourrissant l’espoir que je vive heureuse, d’une part, mais aussi qu’un jour le reste de ma famille pourrait me rejoindre. Il n’avait jamais été question que ce secret dure autant d’années, mais plus le temps avançait, plus il semblait compliqué à tous d’oser avouer la vérité, que tout était allé trop loin pour envisager de rétablir la lumière sur ce sujet. Et pourtant, les choses ont fait qu’avec la présence du Roi à Lestival pour le tournoi, j’ai eu l’occasion de conter mon histoire et de retrouver mon identité véritable.

Je regrette tellement d’avoir eu à vous mentir, à vous Aelinor, et à ces quelques amis chers que j’ai réussi à trouver durant toutes ces années à Havrenoir. Des amis tellement rares de part mon isolement que cela m’est encore plus dur, j’espère que vous me croirez. Vous ne m’avez pas connu sous mon véritable nom, mais je tiens à vous rassurer, la personne que vous avez appris à apprécier est bien la même. Je n’ai joué aucun rôle, simplement porté un autre nom. Je sais bien que cela ne rattrape rien à ce secret, à ce mensonge… Et oh comment j’aurais aimé que vous soyiez là pour pouvoir tout vous expliquer les choses directement, vous prouver ma sincérité et ma peine pour ce que vous pourrez ressentir comme une trahison, bien que tout mon coeur espère qu’il n’en sera rien.

Je comprendrais que vous ne vouliez plus me parler à l’avenir, bien que cela me peinerait, je respecterai votre décision. Si cependant, vous avez des questions, j’y répondrais avec le plus grand empressement, en espérant apaiser vos craintes et regagner votre amour ainsi que votre respect. Si vous deviez donc me répondre, je vous conseillerais de m’adresser votre corbeau à Accalmie, puisque c’est là que je me rendrais dans quelques jours pour y accueillir mon père, Lord Tylan Cole. Après cela, nous nous rendrons au Donjon Rouge (je marcherais quelques jours dans vos traces avec la plus grande des émotions) pour y recevoir le pardon officiel de la part du Roi, ainsi que les diverses législations par rapport à nos prochaines terres.

J’espère qu’après tout cela, j’aurais peut-être la possibilité de venir vous voir à Chênes-en-fer si vous voulez toujours de moi ? Vous qu’Ilyana avait adopté comme moi…

Je vous embrasse affectueusement, vous et votre petite famille. Que les Sept veillent sur vous lady Aelinor.

Votre dévouée,
lady Melara, de la maison Cole.
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A Melara Cole
Accalmie

An 301
Lune 13, semaine 2

Chère amie,

M
a chère Melara puisque désormais je vais devoir vous appeler ainsi ; je vous remercie pour vos bons mots et vos félicitations. Je ne vous cache pas que la délivrance fut douloureuse et des plus complexe. Le mestre m’a interdit toutes sorties de mon lit et de mes appartements pendant plusieurs jours. Ce fut la principale raison de mon absence au tournois tenu à Lesitval. Je m’excuse auprès de vous de ne point y être allée. J’aurai tant aimé vous y revoir. Mais rassurez-vous, ma santé va désormais beaucoup mieux. Quant à mon fils, puisqu’il s’agit bien d’un fils, se porte lui à merveille. Il est vigoureux et par les Sept c’est bien là l’essentiel contenu de l’hiver qui s’est installé.

Chère Melara, certains bruits commençaient à me parvenir mais mon isolement me préserve de la majorité des rumeurs qui courent en Westeros. Je fus donc très surprise de lire le contenu de votre missive. Je vous remercie pour votre geste. Je ne doute point que tout cela n’est pas facile pour vous. Je ne peux vous cacher que j’aurai sûrement préféré l’apprendre de vive voix plutôt qu’avec des mots couchés sur un parchemin. Mais je ne vous en veux point pour cela. Les circonstances ne nous ont pas permises de nous voir à ce moment-là. Dire que je ne soupçonnais pas un lourd secret derrières certains de vos regards et de vos gestes serait mentir. Mais je n’ai jamais voulu vous forcer à quoi que ce soit et j’ai préféré laisser faire le temps. Je ne regrette pas et je crois que j’ai alors fait le bon choix. Bien sûr, notre amitié aurait peut-être dû vous inciter à vous confiez plus tôt. Mais je n’en prends point ombrage.

Sa Majesté le roi sait être clément. Il donne leur chance à ses vassaux et je sais de quoi je parle. Sa méfiance à mon égard lorsque je suis arrivée au service de la princesse était légitime. Mais je peux désormais dire que j’ai su gagner sa confiance concernant mon rôle. Mon caractère orageois aurait pu me pousser à être moins encline à pardonner votre mensonge. Je me serai alors emportée et je vous en aurai voulu pendant longtemps. Mais j’ai appris au Donjon Rouge à être moins orageoise. Cela est peut-être dû au fait que j’ai donné naissance, mais le fait que si je vous en veux c’est simplement parce que j’aurai aimé l’apprendre un peu plus tôt, peut-être avant le roi lui-même.

Puisque vous recevrez cette missive, je pense que vous aurez la réponse à vos interrogations. Je ne souhaite pas ne plus vous écrire et encore moins vous voir. J’aimerai néanmoins en apprendre un peu plus la maison Cole puisque vous êtes un membre de cette famille. Je connais bien Eleyna Dondarrion mais beaucoup moins Melara Cole. Si j’ai appris à connaître votre valeur, je dois avouer que je connais mal cette maison qui est la vôtre.

Quant à vous accueillir sur les terres de mon époux serait pour moi une joie, Lady Melara Cole. JE prie les Sept pour vous et votre famille, pour que votre père fasse bon voyage depuis les terres de son exil.
Prenez soin de vous, ma chère,

Votre amie,


Aelinor Vanbois, Dame de Chènes-en-Fer
Correspondance entre Melara & Aelinor Sceau-10
©️ sobade.


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Depuis Port-Réal, dans les Terres de la Couronne,
Lune 13, semaine 4,

A l’attention de Lady Aelinor Vanbois,
Née Connington,
à Chênes-en-fer.
Ma très chère amie,

Si seulement vous saviez à quel point vos mots m’ont soulagé ! Je suis si heureuse de lire que malgré les difficultés, votre accouchement s’est bien terminé et que votre fils va bien, tout comme vous à présent. Il est d’autant plus important qu’il soit vigoureux pour cette région qu’est le Val, le temps n’est pas toujours clément sur nos Terres de l’Orage, mais je ne peux qu’imaginer l’intensité du froid à Chênes-en-fer.

Et évidemment, je suis on ne peut plus reconnaissante pour votre compréhension vis à vis de ma situation. Vous aurez probablement l’impression que je ne fais que me répéter et ressasser, mais j’aurais tant aimé pouvoir vous le dire plutôt et surtout de vive voix, mais j’ai toujours eu peur, j’en suis navrée, puisque cela ne concernait pas que moi mais tous les Dondarrion et tous les Cole restés de l’autre côté du Détroit. Je vous remercie pour votre patience et votre compréhension. Effectivement, vous n’avez jamais cherché à me mettre mal à l’aise, ou tenu rigueur de mes étranges silences parfois. Je suis on ne peut plus heureuse de pouvoir vous appeler mon amie chère Aelinor. Je me considère comme chanceuse, sachez-le.

Je vous écris cette réponse depuis le Donjon Rouge où notre entretien avec le Roi s’est bien déroulé. J’ai commis un impair en évoquant le Prince Aegon et son installation à Lestival, mais c’est officiel, les Cole sont pardonnés et les nouveaux Protecteurs de Lestival. Si la demeure n’existait pas du temps de notre ancêtre Criston Cole, c’est cependant sur ces mêmes terres que nous avions notre demeure familiale. Et grâce au soutien du Roi et à celui de Béric Dondarrion, nous allons pouvoir la reconstruire.

Les Cole étaient les intendants de la famille Dondarrion, c’est pour cette raison que mon père, Lord Tylan a contacté Lord Parton à l’époque, après avoir entendu que toutes les familles (hormis les Tully) avaient été pardonnées pour leur rébellion. Ma famille avait gagné ses terres de manière honorable, pour services rendus à la famille de Havrenoir. Les terres qui abritent Lestival aujourd’hui donc. Cependant, lorsque notre ancêtre Criston Cole a trahi la parole de son Roi et retourné sa veste durant la Danse des Dragons, il l’a payé au prix fort et notre famille a été exilé vers Essos. Depuis, les Cole ont pas mal bougé, il semblerait même que certaines branches se soient séparés. D’autres se réclament également de notre famille sans que cela ne soit le cas. De mes quelques années de l’autre côté du Détroit j’ai connu deux villes : Pentos où je suis née et Myr où nous habitions lorsque j’ai été envoyée pour remplacer Eleyna. Depuis ce départ, mes échanges avec eux n’ont été que succincts pour ne pas attirer l’attention. J’ai un jeune frère : Lester, qui allait sur ses deux ans lorsque je suis partie. Et j’ai appris que ma mère avait à nouveau eu un garçon il y a six ans maintenant, mais je ne l’ai jamais vu. Je vous laisse donc imaginer mon impatience de les retrouver pour renouer avec eux. Il va me falloir être encore un peu patiente, le temps pour ma mère de clôturer toutes nos affaires de part delà la mer, un temps durant lequel nous allons profiter de Port-Réal avec mon père, encore pendant quelques jours.

Je serais bien entendue ravie de vous parler de tout cela plus en détail lorsque nous nous reverrons, en espérant que cela se fasse durant cette année 302 qui arrive à grands pas. J’ai hâte de vous serrer dans mes bras et de rencontrer votre époux ainsi que votre fils, qui ne deviendra rien de moins qu’un brave homme s’il suit vos traces.

Avec toute mon affection,
Votre dévouée,
lady Melara, de la maison Cole.
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A Melara Cole
Port-Réal

An 302
Lune 1, semaine 4

Très chère Melara,

P
ardonnez-moi mo retard. Mon fils accapare j’en ai bien peur chaque seconde de mes journées. Fort heureusement, mon époux a la bonté d’âme de s’en occuper lorsqu’il en a le temps me permettant enfin de pendre la plume pour vous répondre. Le froid du Val est plus mordant que celui des terres de l’Orage. Je me suis laissée surprendre il y a quelques jours. Je ne pensais pas qu’il y aurait une telle différence. Fort heureusement je n’ai pas attrapé de mal.

Très chère, vous n’avez point à me remercier pour ce que j’ai fait. Il y a des secrets qu’il vaut mieux taire pour être certain qu’il ne s’ébruite pas. Je suis heureuse si j’ai réussi à ne point vous mettre mal à l’aise. J’espérai, je peux vous l’avouer désormais, que vous rompiez un jour votre silence. Je suis heureuse que vous l’ayez maintenant fait. Le dire de vive voix est toujours mieux mais parfois les circonstances ne nous permettent pas de le faire et je ne vous en tiens absolument pas rigueur. Quant à m’appeler votre amie, sachez que vos pouviez déjà le faire et que vous fassiez partie de la maison Cole et non de la maison Dondarion n’y change strictement rien.

Oh ma chère Melara, vous n’avez pas idée de ma joie de savoir que votre entretien avec le roi s’est bien passé. Je suis ravie d’apprendre que votre maison est la nouvelle protectrice de Lestival. Quant au prince Aegon, ne vous inquiétez pas trop, si le roi vous a laisser poursuivre jusqu’à pardonner à votre maison c’est que ne ce n’était pas un très grave impaire. D’après ma chère Alyssa, Lestival est un endroit merveilleux. Si vous me permettez j’aimerai m’y rendre lorsque je le pourrai. Lorsque mon fils sera plus en âge de parcourir la distance qui s’est désormais installée entre nous deux, mon amie.

Je suis touchée que vous me racontiez votre histoire et celle des Cole. Je me rends compte que les Connington ont eu de la chance de ne pas avoir subi pareil mécontentement de la part des Targaryen. L’action de mon père aurait pu nous coûter bien cher, j’en prends conscience désormais. Mais fort heureusement mon cousin Jon Connington était assez proche du prince héritier pour que la famille ne soit point trop inquiétée.

Ma chère Melara j’ai grande hâte de vous revoir. J’espère pouvoir vous accueillir prochainement à Chêne-en-Fer durant cette années 302 malgré l’hiver qui s’est installé sur Westeros. Je ne doute pas que mon époux sera ravi de vous rencontrer. Quant à Jasper, vous aurez le privilège d’être lune des premières à le voir. Ma tante Alyssa Vanbois n’a pas encore eu la chance de faire sa connaissance tout comme la princesse Rhaenys. Je ne sais s’il suivra mes traces mais j’aimerai qu’il est notre goût de la fauconnerie. Je gage que je ne manquerai pas de lui apprendre dès qu’il sera en âge. Saviez-vous que j’ai repris la fauconnerie dès mon arrivée à Chêne-en-Fer ? J’ai dû néanmoins arrêter avec ma grossesse mais je compte bien reprendre cette activité dès que je le pourrai.

J’espère que votre séjour au Donjon Rouge se passe bien. Dites-moi, combien de temps y resterez-vous ? Et votre père se plait-il en terre de la Couronne ? N’hésitez pas à me parler de tout ma chère Melara.

En espérant avoir bientôt de vos nouvelles, mon amie.
Que les Sept vous protègent,

Votre amie,


Aelinor Vanbois, Dame de Chènes-en-Fer
Correspondance entre Melara & Aelinor Sceau-10
©️ sobade.


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Depuis Lestival, dans les Terres de l'Orage,
Lune 2, semaine 2,

A l’attention de Lady Aelinor Vanbois,
Née Connington,
à Chênes-en-fer.
Ma très chère amie,

Je ne vous en voudrais jamais de vous occuper de votre petite famille, je ne peux qu’imaginer le temps que vous réclame votre fils. Quelque chose me dit aussi qu’il doit être on ne peut plus agréable et rassurant pour vous que d’être à ses côtés également. Je suis soulagée de savoir que vous demeurez tous deux en bonne santé malgré ces températures traitresses. Cependant, alors que je me trouvais encore au Donjon Rouge, il m’a semblé surprendre quelques conversations qui mentionnaient des attaques de pirates ou de fer-nés dans le Val, j’espère que ça n’est rien proche de Chênes-en-fer et que vous resterez tous bien en sécurité. Je ne doute pas que le Roi fera le nécessaire pour que la région retrouve paix et calme.

Lady Alyssa vous a très bien renseigné, les travaux de réhabilitation de Lestival ont été considérables ! La demeure est somptueuse à sa façon, mais très différente du Donjon Rouge néanmoins. Nous sommes chanceux de pouvoir y vivre le temps que la future bâtisse des Cole ne sorte de terre, bien que tant que l’hiver se montrera si rude et si sombre, cela paraît insensé de se lancer dans de tels travaux. Je crois que mon père préfererait attendre que la douceur ne pointe à nouveau le bout de son nez avant, ce qui ne l’empêche pas de commencer à étudier des plans de ce que j’ai pu voir. Nous vous recevrons évidemment avec beaucoup de plaisir à Lestival, ou Neucarmin (le nom sur lequel mon père s’est arrêté) lorsque vous serez à nouveau en mesure de voyager. Je suis sûre que même les terres environnantes vous plairez énormément, il y a beaucoup de verdure et un relief très intéressant, j’ai adoré galoper sur ces terres, même si la neige me rend la tâche trop compliqué à présent. Je suis sûre qu’une fois l’hiver passé, vous pourrez me montrer vos talents avec vos oiseaux dans le coin.

J’espère cependant que cet éventuel voyage ne sera pas trop éloigné dans le temps puisque je ne sais pas si la nouvelle vous est déjà parvenue tant elle est récente, mais je dois être mariée à la fin de l’année. Mon père n’a pas tardé et à profiter de sa présence au Donjon Rouge pour me trouver un parti convenable. Je me retrouve donc fiancée au deuxième de Lord Corlys Manning, conseiller de sa Majesté. Ma plume trahit ma nervosité sur ce parchemin et j’en suis navrée, mais je suis complètement confuse. Je sais la famille proche et fidèle du Roi, tout comme nous, je sais que le Roi a donné sa bénédiction pour l’union, je trouve même Godric très agréable, mais le problème vient du fait que l’épouse de l’héritier, ser Arys, n’est autre que Lady Jyana Selmy. Je n’ai guère eu l’occasion d’en parler à d’autres personnes Laly Aelinor, mais on ne peut pas dire que mes rapports avec la jeune femme soit au beau fixe, nous avons un passif un peu compliqué, j’ai donc peur de ce qui m’attendra à Noirport lorsque l’an 302 touchera à sa fin. Comment s’est passé votre intégration chez les Vanbois mon amie ? Vous entendez-vous bien avec toute votre belle-famille ?

Après quelques semaines au Donjon Rouge, nous sommes rentrés à Lestival avec mon père, mais également rejoint par Godric, afin que nous fassions un peu plus ample connaissance, mais je crains ce qu’il adviendra lorsque ce sera mon tour de me rendre à Noirport… Je sais que je ne suis pas à plaindre, j’ai enfin ce que j’ai réclamé pendant tant d’années, et mon père a voulu bien faire, il ne sait rien de mon histoire avec Jyana, mais je ne peux m’empêcher de craindre à nouveau l’avenir qui m’est réservé… L’avantage est probablement que Godric est l’émissaire de sa famille à présent, alors il sera peut-être plus aisé pour moi de venir vous rendre visite avec lui…

J’ai tout de même hâte que ma mère arrive enfin à Lestival, sa présence et ses conseils me feront le plus grand bien je pense, je suis navrée de vous embêter avec tout cela... Votre présence me manque et j'espère sincèrement que vous vous sentez bien chez les Vanbois, que vous avez pu sympathiser avec vos belles-sœurs et vos cousines, ainsi que d'autres amies aux environs.

Avec toute mon affection,
Votre dévouée,
lady Melara, de la maison Cole.
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A Melara Cole
Lestival

An 302
Lune 2, semaine 3

Très chère Melara,

M
elara, je vous remercie pour vos bons mots. Je vous remercie aussi de votre compréhension face à l’attente de ma réponse. Je suis une mère comblée, effectivement et rassurée à l’idée de pouvoir veiller moi-même sur mon fils. J’ai une entière confiance en la nourrice qui me seconde mais en tant que mère, il est délicat pour moi de le lui laisser. Je le couve sûrement bien trop mais il est encore si petit. Les températures et le froid sont traîtres mais les murs de Chênes-en-Fer nous protègent bien, rassurez-vous.

Pour ce qu’il en est des attaques dans le Val effectivement il y en a. Mais rassurez-vous elles sont encore peu nombreuses et que les Sept soient loués, elles n’ont lieu pour l’heure que dans les Doigts. Chênes-en-fer est donc épargnée pour le moment. Mais je crains les décisions qui seront prises pour contrer ces attaques. Vous allez me trouver bien égoïste, mais j’aimerai que mon époux ne soit point mis à contribution pour repousser les assaillants.

Les travaux peuvent attendre, oui. Je suis certaine que votre demeure sera magnifique et digne de la maison Cole. Pouvoir vivre à Lestival en attendant que votre demeure ne soit construite est une chance et j’en suis profondément heureuse pour vous lady Melara. La nouvelle concernant vos fiançailles ne m’était pas encore parvenue mais j’en suis plus que ravie. Les Manning sont une famille des plus influentes dans les terres de la couronne. Surtout maintenant que Lord Manning est conseiller auprès de sa Majesté. Concernant Lady Jyana Manning, je dois vous avouer que je connais bien plus sa belle-sœur Lady Bethany Selmy, née Caron que la jeune épouse de Ser Arys. Mais si Ser Godric ressemble à son aîné, alors je gage qu’il fera un très bon époux.

Les Vanbois furent adorables, surtout mon beau-père et lady Anya Vanbois. Malheureusement, je ne peux vous en dire plus, je n’ai pas encore eu l’honneur de faire la connaissance de toutes mes cousins, cousines et tantes par alliance. Mais ce que je peux vous dire c’est que Lady Vanbois est une femme formidable.

Sachez ma chère que si vous le désirez, vous pourrez bien évidemment venir me rendre visite. Pour vous échapper quelques semaines de Noirport. Je serai, comme je vous l’ai déjà dit très heureuse de vous y recevoir et mon époux également, j’en suis persuadée. Je vous comprends ne vous inquiétez pas. Les conseils d’une mère sont plus que précieux. Ceux de ma cousine et de Lady Alyssa Vanbois m’aident grandement. Quant à la présence de ma petite cousine Alynne, je n’en parle même pas. Elle m’est si précieuse et je suis heureuse qu’elle ait accepté de me suivre. J’ai au moins pu être certaine de la tenir éloigner des terres de l’Orage lors de la Peste Rouge. Mais ma chère cousine devra bientôt se marier et alors elle devra me quitter. Cela m’attriste mais c’est le lot des femmes, n’est-ce pas ?

J’espère pouvoir vous voir rapidement, avant votre mariage avec Ser Godric Manning. J’ai grande hâte d’avoir de vos nouvelles ma chère amie, depuis Lestival ou Port-Réal.

Avec toutes mon amitié,
Votre dévouée,


Aelinor Vanbois, Dame de Chènes-en-Fer
Correspondance entre Melara & Aelinor Sceau-10
©️ sobade.


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Depuis Lestival, dans les Terres de l'Orage,
Lune 3, semaine 2,

A l’attention de Lady Aelinor Vanbois,
Née Connington,
à Chênes-en-fer.
Ma très chère amie,

J’espère que vous m’excuserez d’avoir tardé à prendre la plume pour vous répondre, mais votre corbeau est arrivé quelques jours seulement avant ma famille, et il nous restait encore un certain nombre de choses à préparer avec mon père pour que ma mère et mes frères se sentent chez eux de ce côté du Détroit le plus rapidement possible ! Et puis ils sont arrivés à Lestival et nous ne sommes plus quitté un instant ! D’ailleurs j’espère que vous excuserez également la brièveté de cette note que j’anticipe déjà, mais il me tarde déjà de retrouver la présence de ma mère et de m’occuper de mon plus jeune frère. Ma mère est encore plus belle que dans mon souvenir, comme si le temps n’avait eu aucun effet sur elle. Je tiens mes cheveux et mes yeux noirs d’elle et je dois dire que j’en suis plus fière que jamais. Landor n’a que six années, sept dans quelques lunes, ça n’est pas évident de lui expliquer qui je suis, mais il est très dynamique et me fait beaucoup rire. Lester de son côté n’avait aucun souvenir de moi, hormis ce que nos parents lui avaient relatés. Il est devenu un brave et beau jeune homme. Je pense qu’il pourra avoir du succès dans la région, mais il semble plus obsédé par les plans de Neucarmin de père, et le choix du chevalier qui lui permettra d’avoir ses éperons et faire ainsi de lui un vrai héritier de l’Orage comme un autre. Maintenant que ces choses sont écrites, je me demande vraiment si cela peut vous intéresser mais c’est plus fort que moi et j’espère que vous comprendrez mon émotion et ce besoin irrépressible que j’ai actuellement de parler d’eux. Oh ma chère Aelinor, j’aimerais vraiment que vous puissiez les rencontrer même si je sais bien qu’à l’heure actuelle cela est impossible. Nous devrons très probablement attendre la fin de l’année et le mariage qui fera de moi une Manning pour vous permettre de vous rencontrer.

Je suis en tout cas très rassurée de vous savoir en sécurité dans le Val et bien entourée par les Vanbois. Vous semblez être heureuse et vous être accoutumée aux lieux et cela me rend des plus heureuses. Vous méritez pleinement ce bonheur qui vous est offert. J’espère que cela durera et que votre mari ne se mettra pas inutilement en danger. Tout comme ser Harrold… Les choses sont claires entre le jeune chevalier et moi, néanmoins, il m’a fait l’honneur de porter mes couleurs à Lestival et je crois que j’aurais toujours un penchant amical pour lui pour cette raison.

Je ne connais pas vraiment Ser Arys, je connais de lui simplement l’amour qu’il semble avoir pour sa femme. Mais je m’en remets à vous Aelinor, si vous lui faites confiance, peut-être devrais-je lui laisser une chance. J’ai également eu la chance de rencontrer Bethany Selmy à quelques occasions lors de ses passages à Havrenoir et il est vrai qu’elle s’est montrée on ne peut plus aimable, à essayer de convaincre Béric de me laisser sortir des murs des Dondarrion. Je crois malheureusement avoir entendu une triste nouvelle la concernant, alors je ne préfère pas l’embêter pour le moment avec mes questions.

Effectivement, à moins de vivre avec un immense secret ou d’avoir couvert de honte sa famille, il est la suite logique pour une jeune femme de prendre un époux sans trop tarder… Vous parlez du mariage de votre cousine comme un événement fait. Y a-t-il des négociations en cours à cette heure pour la faire épouser quelqu’un ? Un mariage qui l’éloignerait de vous ?

En attendant de vos prochaines nouvelles,

Avec toute mon affection,
Votre dévouée,
lady Melara, de la maison Cole.
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A Melara Cole
Lestival

An 302
Lune 4, semaine 1

Très chère Melara,

M
on amie, je comprends parfaitement que l’arrivée de votre famille est occupée toutes votes pensées et votre temps. La famille est un bien trop précieux pour que j’en prenne ombrage. Vous êtes dès lors toute excusée que ce soit pour le retard de votre missive et la brièveté de cette dernière. Sachez que malgré tout cela recevoir une lettre de votre main me fait toujours grandement plaisir. Et je ne vous cacherais pas que l’attente de pouvoir enfin vous lire rythme un peu mes journées.

N’ayez crainte et cessez de vous demander si cela m’intéresse ou non. Ecrivez si vous en avez besoin, je comprends aisément que votre situation l’exige. Les élans du cœur sont les plus beaux, sachez-le et même si je ne peux voir votre visage je peux deviner sans mal que vous rayonnez. Vous avez de la chance de les avoir retrouvés. J’aimerai vous dire que cela ne me laisse pas u petit pincement au cœur alors que je pense à mes propres parents mais je ne peux vous mentir. Je suis certaine qu’ils me regardent auprès des Sept et quand bien même ce n’était pas le cas j’aime à le croire. Les Vanbois sont désormais ma famille et j’espère pouvoir y laisser une trace durable. Ser Harrold est un vaillant chevalier et je suis heureuse que vous ayez pu faire sa connaissance.

Oh ma chère Melara, croyez-le ou non mais je ne désespère pas de pratiquer à nouveau l’art de la fauconnerie, ici, dans le Val. Certes je ne pourrai plus le pratiquer comme j’en avais l’habitude avant mon accident mais je sais m’adapter et je ne peux y renoncer. Ser Roland dit que c’est folie mais je sais qu’il me laissera faire. Il aime aussi cet art je le sais bien et il aurait voulu que nous en faisons ensembles. Je ne sais si cela est possible mais je vais essayer de contacter les Royce de Roches-aux-Runes. J’aimerai développer la fauconnerie à Chênes-en-Fer et je sais que la famille de mes cousins sont connus pour leurs rapaces.

Pour ce qu’il en est de Ser Arys Manning ou de Lady Bethany Selmy, pourriez-vous leur transmettre mes amitiés. Il y a si longtemps que je ne les ai vus tous les deux. Je sais que Ser Arys aurai voulu se rendre dans le Val pour mon mariage mais son épouse était enceinte et cela aurait été peu prudent. En parlant de mariage, je parlais de celui à venir de ma cousine, effectivement. Rien n’a été décidé, pas même le nom de son futur époux. Mais je sais que cela approche à grand pas. Après tout il n’est jamais bon qu’une jeune lady reste trop longtemps sans époux sous peine d’être la victime de quelques commérages. Peut-être aurai-je plus d’informations à ma prochaine lettre.

En attendant, j’attends avec impatience de vos nouvelles,
Transmets-je vous prie mes salutations à votre famille


Avec toutes mon amitié,
Votre dévouée,


Aelinor Vanbois, Dame de Chènes-en-Fer
Correspondance entre Melara & Aelinor Sceau-10
©️ sobade.


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Depuis Lestival, dans les Terres de l'Orage,
Lune 4, semaine 4,

A l’attention de Lady Aelinor Vanbois,
Née Connington,
à Chênes-en-fer.
Ma très chère Aelinor,

J’ose espérer que cette nouvelle missive saura égayer quelque peu votre journée même si j’ai à nouveau tardé pour vous répondre. Le temps passe plus vite que jamais pour moi, il ne me semble jamais avoir connu ça jusqu’à présent. Depuis le tournois de Lestival j’ai l’impression que je n’ai guère eu le temps de me poser, que mon premier entretien avec le Roi daté d’hier, alors que tout ceci est déjà vieux de plusieurs lunes. Que c’est étrange, j’ai toujours été habituée à la vie calme et presque monotone de Havrenoir, simplement rythmée par le passage de voyageurs depuis les Osseux ou de quelques émissaires voisins. Voilà qu’aujourd’hui, je profite de ma famille retrouvée, pour réapprendre à les connaître, je dîne parfois avec le Prince, je passe du temps en compagnie de la Princesse Margaery, sans oublier toutes ces journées aux côtés de ser Godric ! Qui l’aurait cru ? Certainement pas moi, même si l’on me l’avait juré devant les Sept… D’ailleurs ser Godric s’en est retourné vers Noirport il y a quelques temps de cela déjà, et ma mère et moi commençons déjà à préparer notre voyage pour découvrir ma future demeure dans les prochaines semaines. Je ne rencontrerais donc pas la noble Olenna Tyrell qui, si je l’ai bien compris, compte visiter Lestival prochainement pour soutenir sa petite-fille durant son travail. Avez-vous eu l’occasion d’ailleurs de beaucoup fréquenter le Prince Aegon et son épouse lors de votre temps auprès de sa soeur ? Je ne suis nulle dame de compagnie pour la belle Rose, mais je comprends un peu mieux à présent pourquoi vous étiez si attachée à votre rôle à Port-Réal durant toutes ces années, si la princesse Rhaenys est aussi agréable et intelligente que l’est Margaery.

Même si Ilyana ne m’a pas portée durant dix lunes, elle était vraiment une seconde mère pour moi, comme elle a essayé de l’être pour vous. Si je me sens chanceuse d’avoir pu retrouver mes véritables parents après tout ce temps, je pense très souvent à elle, avec de moins en moins de peine et de plus en plus d’affection et de reconnaissance. Je suis donc heureuse de savoir que malgré votre perte, vous avez su vous trouver une nouvelle famille à Chênes-en-fer. Si le sang est important, j’ai appris qu’il ne fallait pas négliger la famille qui nous choisissions de créer par la suite. Sachez que vous serez toujours comme ma soeur Lady Aelinor, rien ne pourrait jamais changer cela pour moi, et rien que de ce fait, sachez que vous aurez toujours une famille chez les membres de la Maison Cole, j’ose m’exprimer en leur nom à tous.

Il me semble que c’est tout à fait une bonne idée pour vous de vous tourner vers vos voisins ! Je retrouve là votre entrain et votre détermination qui ont toujours forcés mon admiration pour vous. J’imagine que ces Royce seront tout aussi heureux que vous de se trouver des partenaires dignes de ce noms pour cette noble discipline que vous pratiquez avec tant de prestance. Votre mari doit bien s’en rendre compte et je ne doute pas que vous saurez le convaincre rapidement. Ou bien alors vous faire pardonner d’avoir ignoré ses conseils. Je suis loin d’avoir encore votre expérience en matière de mariage, mais ces semaines en compagnie de mon fiancé m’ont bien enseignées quelques choses. Et les conseils de la Princesse et de ses cousines ont été particulièrement avisés.

Je ne sais pas quand j’aurais l’occasion de revoir lady Bethany, peut-être en même temps que vous, pour mon mariage à la fin de l’année ? Mais je tâcherais de passer vos salutations à ser Arys lors de mon prochain séjour à Noirport. Je pense que nous définirons la date exacte de l’union à ce moment là. Je vous promets de vous faire connaître la date dès qu’elle sera fixée, pour vous laisser le temps de vous organiser en conséquence, car nul besoin de vous dire à quel point votre présence compterais pour moi ! Et puisque nous parlons si gaiement de mariage et de nos familles, je dois vous confier qu’en lisant vos quelques lignes, je n’ai pu m’empêcher de songer à mon jeune frère qui est un parti tout à fait libre ! Je deviendrais véritablement la soeur de votre cousine ! Que cela me plairait ! Si vous saviez ! L’idée me semble compliquée à réaliser malheureusement, je sais que notre famille n’a que peu de prospects à présenter tant que les Cole n’auront pas leur propre toit, la sympathie du Roi ne peut pas tout faire pour nous, mais je trouvais l’idée trop amusante et excitante pour ne pas au moins vous la partager comme un rêve, comme une utopie !

Vos saluations ont été transmises à ma famille, et ils vous les retournent chaleureusement. Je vous en prie, embrassez également votre fils et votre époux de notre part.

A très bientôt chère amie,

Avec toute mon affection,
Votre dévouée,
lady Melara, de la maison Cole.
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A Melara Cole
Lestival

An 302
Lune 5, semaine 1

Très chère Melara,

M
a chère, je comprends aisément le retard que vous pouvez mettre à me répondre et je n’en prends nullement ombrage croyez-le bien. Ne pas voir le temps passer est un luxe dont peu de gens ont conscience. Parfois cela vous empêche de prendre le temps d’écrire à des proches mais cela vous permet aussi de ne point avoir le temps pour des idées noires. Je ne veux pas dire en sens que j’en ai n’en doutez point. Jasper prend l’essentiel de mon temps et je me rends bien compte que je ne partage peut-être pas assez avec mes tantes et le reste de la famille Vanbois. Je crois qu’ils le comprennent parfaitement mais j’admets que mes journées étaient plus calmes lorsque j’attendais encore la délivrance.

Je suis heureuse Melara de savoir que tu as pu profiter de la présence de Ser Godric pour apprendre à le connaître et pour échanger avec lui. Cela est important puisqu’il s’agit de ton fiancé. Je sais que ce n’est pas un mariage d’amour mais plus de raison mais avec le temps qui sait…. Une flamme sincère s’allumera peut-être pour lui ? Saches que je te le souhaite de tout mon cœur et je prie es Sept pour que cela arrive. Je sais pertinemment que j’ai eu l’immense chance de pouvoir m’unir devant les Sept avec l’homme dont j’étais amoureuse et je sais que trop peu d’entre nous l’avons. Mais je sais aussi que les Manning sont des gens bien si je peux me fier à la personne de Ser Arrys.

Je n’ai hélas que peu fréquenter son Altesse la princesse Margaery. A dire vrai les deux seuls moments où j’ai pu deviser avec elle fut au mariage de la princesse ariane Martell avec le prince Viserys Targaryen et lorsque la reine mère fut emportée par l’Etranger. J’arai amé apprendre à plus la connaître mais il faut croire que les Sept en avait décidé autrement. Quant à son époux le prince Aegon j’ose prétendre le connaître un peu plus. Mais mon devoir auprès de sa sœur accaparait toute mon attention. N’allez pas croire que j’en plains la princesse Rhaenys est une femme à laquelle on s’attache avec plaisir.

Lady Ilyana était une femme admirable et je lui serais toujours reconnaissante d’avoir eu la bonté de me parler de ma mère alors qu’il n’y avait plus personne pour le faire réellement après la mort de mon père. Mon cousin Jon ainsi que feu mon cousin Ronald le faisaient un peu mais les mots de Lady Dondarion étaient incomparables de douceur et d’affection. Et sachez que vous aussi vous serez toujours la bien venue chez les Vanbois et les Connington. Et je ne manquerais pas de vous informer à temps si je venais à séjourner chez mon cousin. Ainsi nous pourrions nous revoir su les terres de l’Orage.

Je n’ai pas encore contacté la maison Royce mais cela ne saurait tarder. Je vous tiendrai au courant de l’avancer de mon projet soyez-en assurée Je suis heureuse de savoir que vous approuvez cette décision, tout soutien est bon à prendre. Je gage que mon époux saura me soutenir également à sa façon et sans aucun doute en me rappelant que la discipline n’est point sans risque. Il est d’une terrible protection envers moi bien davantage encore qu’envers Jasper. Cela me fait un peu rire je dois l’admettre. J’aimerai tellement que vous fassiez leur connaissance. Pourtant je ne sais quand cela sera possible. L’hiver semble vouloir s’installer et je ne suis pas certaine de pouvoir quitter le Val à tant pour votre mariage. Cela me désole au plus haut point mais je me dois de préserver mon fils. Mais peut-être qu’avec un peu de persuasion et de chance si u léger redoux se fait sentir, je pourrai constater l’avancer de votre relation lors de votre mariage. Je ne doute pas que les conseils de la princesse et de ses cousines porteront leur fruit. Vous êtes une femme qui mérite le bonheur.

Ma chère Melara, nul besoin de vous dire que je fus toute intriguée à l’évocation de votre jeune frère. Et l’idée que vous soyez ainsi attachée à la maison Connington me ferait la plus grande joie. Alynne porterait à merveille le nom des Cole je suis persuadée. Hélas je ne peux que vous rejoindre sur la complexité d’une telle entreprise. Je ne sais comment mon cousin pourrait apprendre une telle proposition. La maison Cole est certes une nouvelle maison en terre de Westeros mais les Connington ont eux aussi un passé bine à eux. Quoi qu’il en soit c’est une idée fort amusante je vous le reconnais de bonne grâce et elle a eu le mérite de laisser sur son passage un sourire sur mon visage.

Je n’ai point manqué de transmettre vos amitiés à mon époux. Il en fut très touché n’en doutez point. Mon petit trésor à accepter avec grande joie vos baisers.

Que les Sept vous gardent et veillent sur la maison Cole de Neucarmin.

Avec toutes mon amitié,
Votre dévouée,


Aelinor Vanbois, Dame de Chènes-en-Fer
Correspondance entre Melara & Aelinor Sceau-10
©️ sobade.


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Depuis Lestival, dans les Terres de l'Orage,
Lune 5, fin de semaine 3,

A l’attention de Lady Aelinor Vanbois,
Née Connington,
à Chênes-en-fer.
Ma très chère sœur,

J’espère que vous excuserez d’avance la longueur de cette missive que je sais déjà plus courte que les précédentes, mais nous sommes sur le départ ! Le mestre m’a trouvée juste à temps pour que je puisse vous répondre et lui confier le message avant que nous ne prenions la route. Ca y est. Il est temps pour moi de quitter Lestival avec ma mère et quelques garde pour découvrir ma prochaine maison : Noirport. Mon frère aurait bien aimé nous accompagner, découvrir Port-Réal durant notre court séjour là-bas, mais sa place est aux côtés de mon père et il le sait bien. Et puis ses activités à Lestival ne sont pas non plus pour lui déplaire, il faut dire que le prince et la princesse sont des compagnies tout ce qu’il y a des plus agréables et des plus enrichissantes ! J’ai pu le constater de mes propres yeux. Tout cela pour dire que vous pourrez me répondre à Noirport si vous le souhaitez, mais je ne pense pas avoir vraiment l’esprit à vous répondre de là-bas, j’aurais tant de choses à faire, à partager avec ser Godric et ma très chère mère… Mais je me ferais un plaisir de reprendre la plume lorsque nous serons rentrées à Lestival ! Cela ne sera probablement pas avant la fin de la huitième lune de l’année, peut-être même le début de la neuvième, mais je saurais à ce moment là la date précise de ma prochaine union, je pourrais donc officiellement vous convier à mes futures noces !

J’aurais tellement aimé pouvoir m’étendre sur l’éventuelle existence d’une alliance entre nos deux familles au travers votre cousine et mon jeune frère, si vous saviez ! Malheureusement le temps me manque et notre situation familiale n’a guère changée… peut-être lorsque mon frère aura trouvé un chevalier à servir et se sera démarqué dans quelques tournois ? D’ailleurs, votre cousin Lord Jon n’a-t-il nul besoin d’un écuyer ? Lorsque mon père aura fait son tour de la région pour rencontrer tous ses voisins et que sa réputation sera plus stable… la chose pourrait aider. Pourrais-je pousser le vice jusqu’à vous demander un petit portrait de votre cousine ? Peut-être pourrais-je convaincre les miens du positif que pourrait apporter une telle union, et si nous y mettons tous un peu de coeur, peut-être parviendrons-nous à nos fins ! Je demanderais à ma mère de dessiner un portrait de mon frère durant le trajet et je m’arrangerais pour vous le faire parvenir !

Voilà que j’arrive au bout de ce parchemin, il est temps pour moi de cesser de le noircir. Il me reste tout juste la place de vous promettre de passer le bonjour de votre part à Ser Arys.

Que les Sept veillent sur vous et votre famille, prenez soin de vous et ne vous exposez pas à de trop grands risques.

A très bientôt ma sœur,

Avec toute mon affection,
Votre dévouée,
lady Melara, de la maison Cole.
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A Melara Cole
Noirport

An 302
Lune 5, semaine 4

Très chère Melara,

M
a chère, Melera, cessez donc de vous excuser pour chacune de vos missives. Je suis déjà chanceuse de les recevoir. Avec toute l’agitation qu’il y a désormais autour de vous, je ne peux exiger de vous une quelconque ponctualité dans vos retours ou même des missives qui, par leur longueur pourrait relier Chênes-en-Fer et Lestival ou même Noiport puisque vous vous y rendez. Je suis sincèrement heureuse pour vous. Vous allez donc pouvoir revoir votre fiancé. Les terres de la Couronne sont charmantes, bien que j’aie plus eu l’habitude de fouler le sol de Port-Réal que celui de Noirport. Ser Arys Manning vous y accueillera sûrement très bien tout comme votre fiancé, j’en suis certaine. Je me demande d’ailleurs comment va son enfant. Le pauvre homme se trouvait fort gêné de ne pouvoir venir jusque dans le Val pour mes noces, sa dame étant enceinte jusqu’au cou.

J’ai grande hâte de connaître la date de vos futures noces, ma chère et je prie ardemment les Sept pour que l’hiver se fasse plus doux d’ici là et me permette un voyage en sécurité jusqu’à Lestival. Je n’ai point eu la chance de voir la cité lors du tournoi, je compte bien me rattraper dès que cela me sera possible de le faire. Votre frère semble prendre très à cœur son rôle d’héritier, cela fit plaisir à entendre. Pour ce qu’il en est de son écuyage et d’une éventuelle alliance entre Connnington et Cole, je dois bien vous avouer que cela me ferait très plaisir. Pour son écuyage, si cela vous agréait je pourrais en toucher quelques mots à mon cousin Lord John Connington.

L’idée d’un portrait est fort plaisante. Je ne saurai rendre justice à ma chère cousine c’est pour quoi j’ai préféré faire appel à un artiste qui lui sait assurément mieux s’y prendre. Je vous le joint bien volontiers à cette missive, ma chère Melera et j’attends avec une certaine impatience le portrait de votre jeune frère. Je dois vous avouer que ma cousine serait ravie de retourner en terre de l’Orage. Elle adore le Val et son cousin mais je sais que le climat de nos terres lui manque terriblement. Alynne n’est pas liée au Val comme je le suis désormais et même si cela sera difficile pour moi de la laisser partir, je devrais m’y résoudre pour le bien de notre maison et pour son avenir à elle. C’est une jeune lady absolument charmante qui, s’y je ne peux venir à vos noces aura la lourde tâche de vous transmettre mes vœux de bonheurs. Ainsi elle pourra revoir le temps du séjour ces terres qui lui sont si chers et pourra faire la connaissance de votre frère.

Je crois ma chère Melera que ma missive ne sera guère plus étendue que la vôtre. Le jour décline et la lumière de la lampe ne pourra bientôt plus m’être d’un grand secours. Je serai alors réduite au silence et ma plume ne pourra plus noircir ce parchemin sous peine d’y laisser quelques fâcheuses traces.

Que les Sept vous gardent et veillent sur la maison Cole de Neucarmin.

Avec toutes mon affection,
Votre dévouée,


Aelinor Vanbois, Dame de Chènes-en-Fer
Correspondance entre Melara & Aelinor Sceau-10
© sobade.


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