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The She-wolf and the Lion hearted girl (Sansa & Walda)

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The She-wolf and the Lion hearted girl

   
Lestival | An 301, Lune 12

   


   
Sansa Stark & Walda Lannister

     L'air de l'après-midi était frais et agréable. Le soleil, pâle en ce début d'hiver, n'en réchauffait pas moins quiconque se trouvait à portée de ses rayons. Bien que les tentes de voyage soient larges et le mobilier apporté confortable, Walda trouvait étouffant de demeurer à l'intérieur de ce dôme de tissus sans la moindre ouverture. Elle avait décidé de sortir et de profiter des jardins du château de Lestival. Les jumelles, bien couvertes, jouaient sur une couverture de laine avec des petits animaux en bois. Elles babillaient de manière tout à fait adorable, si bien que Walda ne se lassait pas de les observer. Sa broderie n'avait pas avancé d'un point mais cela n'avait aucune importance. Son travail d'aiguille pouvait attendre. Ses filles grandissaient si vite qu'il lui semblait parfois qu'entre le matin et le soir elles avaient déjà changé. La jeune mère les couvait du regard, s'amusant à retrouver ses traits ou ceux de Tyrion dans leurs visages. A un moment Daena fronça les sourcils et elle ressembla tant à son père que Walda éclata de rire. Les deux petites filles s’arrêtèrent dans leur jeu et tournèrent un regard interrogateur vers leur mère. Walda se pencha en avant et se mit à leur chatouiller le ventre ce qui causa leur hilarité à toutes les trois.

"Allons marcher" proposa-t-elle.

Le petit groupe se mit en route, Lelia dans ses bras, Daena dans ceux de leur nourrice et deux serviteurs fermant la marche. Ils admirèrent les dernières feuilles dans les arbres et celles qui jonchaient le sol tel un tapis de cuivre et d'or. La robe bleu azur de la dame de Castral Roc contrastait magnifiquement avec la palette automnale qui l'entourait. Lelia manifesta son envie de descendre de ses bras et Walda la posa délicatement au sol tout en lui tenant les mains. La petite fille se dandina quelques instants puis entreprit de marcher. Lorsqu'elle sentit que sa fille était stable, Walda la lâcha et la contourna pour lui faire face quelques pas plus loin, l'encourageant en tapant dans les mains. La fillette accéléra sa démarche pour rejoindre sa mère qui s'accroupit pour l'accueillir dans ses bras. Quand les petites mains potelées touchèrent ses doigts, elle la souleva de terre et la fit tournoyer tout en la félicitant. Les deux sœurs avaient fait leurs premiers pas quelques semaines avant leur voyage pour Lestival. Daena voulut imiter sa sœur. Elle tenait la main de sa nourrice et avançait avec assurance. Elle était plus chancelante une fois seule mais elle avait suffisamment d'équilibre pour avancer vers sa mère. Cette dernière se pencha pour lui attraper la main mais la fillette ne lui accorda pas un regard et vint se blottir quelques pas plus loin dans les jupes d'une autre.

La lumière de l'Ouest, intriguée et amusée, se tourna pour faire face à celle qui lui avait ravi l'attention de sa fille. Il s'agissait d'une jeune fille, plus jeune qu'elle-même mais plus grande en taille. Son physique était si caractéristique qu'elle sut immédiatement à quelle maison elle appartenait. La maison Tully n'était plus les suzerain du Conflans mais chaque habitant du Trident savait reconnaître une Truite. Ossature fine, yeux bleus et surtout chevelure auburn. Elle était belle comme tous les Tully. Une beauté saisissante qui vous laissait sans voix les premiers instants. Surtout pour ceux et celles qui n'avaient guère l'habitude de côtoyer la beauté voire même comme Walda qui fréquentait quotidiennement des laiderons. Non pas qu'elle accordait une grande importance à la perfection physique mais elle s'étonnait de la persistance de la beauté parmi la descendance des Tully et de la laideur parmi les Frey. Qui était donc cette gracieuse jouvencelle ? Lord Hoster Tully n'était plus, de même que son héritier Edmure Tully qui n'avait laissé aucune descendance aussi il devait s'agir de l'enfant des deux Tully restantes. Lady Lysa n'avait enfanté qu'un fils de Jon Arryn. Lady Catelyn avait en revanche donné moult fils et filles à Ned Stark. Deux filles pour être précis. La plus âgée se nommait Sansa et la plus jeune Arya. D'après son âge Walda en déduit qu'elle était Sansa Stark.

"Bien le bonjour ma lady. Veuillez excuser ma fille Daena, je crois que la beauté de votre robe l'a détourné de sa trajectoire. Voici mon autre fille Lelia. Permettez moi enfin de me présenter, je suis Walda Lannister née Frey. Ravie de vous rencontrer."
   

   
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chapitre 1

 Je brode en compagnie de ma septa, cet ouvrage que je suis en train de broder est pour la jeune Kylis. En effet, cette dernière épousera mon frère Robb et je me suis dis que je pourrais confectionner un petit quelque chose pour celle qui m'aide dans mon ouvrage pour mon fiancé. Je pose mon ouvrage sur la table et je souris à ma septa. Je contemple mon œuvre, au centre, je peux distinguer un géant, celui-ci fait référence à la maison de la douce Kylis ainsi qu'un loup à ses côtés. Ce dernier symbolise la maison Stark. Je continue d'observer mon œuvre et je questionne ma septa au sujet de celle-ci. Cette  femme qui me conseille depuis mon plus jeune âge me fait une proposition. Elle me suggère de broder autour du géant et du loup, des motifs floraux. Je souris et j'acquisse de la tête. Puis, quelques secondes plus tard, je lui demande si nous pouvons continuer cette broderie le lendemain car je souhaite me promener dans les jardins. Ma chère septa accepte ma proposition. Je fais signe alors à un serviteur de cacher précieusement le cadeau pour celle qui deviendra l'épouse de mon frère.

Nous quittons mes appartements avec ma septa et ma louve. Lady n'est jamais loin de moi, je dois avouer que quand elle n'est point présente auprès de moi, la peur s'installe dans mes entrailles … J'ai besoin que ma louve soit là pour me rassurer. Je souris à Mordane, nous déambulons dans les couloirs du château. Je salue quelques personnes avec courtoisie puis je continue ma marche en direction les jardins. Arrivée là-bas, je contemple les lieux, c'est toujours un plaisir de regarder les compositions florales. Dans le Nord, nous n'avons pas de jardin mais une serre, c'est également un des endroits que je préfère dans ma demeure. Je pense à Winterfell, bientôt, je quitterais la demeure de mes ancêtres pour m'installer à Corneilla auprès de la famille de mon époux. Je prends une profonde inspiration et je chasse cette idée. Je me concentre de nouveau sur ma septa puis je laisse mon regard se porter sur l’environnement qui m'entoure.

Soudain, quelqu'un se blotti dans ma robe. Je m'abaisse et je vois une adorable petite fille accrochée à mon vêtement. Je regarde l'enfant, elle doit être perdue. Où est sa mère ? Je souris à la jeune fillette, je ne sais pas son âge et je ne suis pas sûre qu'elle puisse comprendre mes paroles. Mais, je ne peux pas la laisser toute seule. Je prends une profonde inspiration avant de lui parler.

Sansa – Bonjour à vous adorable enfant, où est votre mère ? Demande-je avec douceur dans ma voix.

Je me redresse après avoir parlé à la petite. Par la suite, une femme croise mon regard. Cette dame est entourée d'une fillette, est-ce la sœur de l'autre demoiselle ? Je regarde attentivement les deux fillettes, elles se ressemblent. Ce sont des jumelles, un sourire naît sur mes lèvres. Je regarde la mère des deux petites. Elle est ravissante parée de ces beaux atours. La jeune femme s'excuse pour le comportement de son enfant, je souris. Je n'en veux pas à cette adorable enfant d'être venue me voir. Par la suite, la mère présente ses deux fillettes ainsi qu'elle-même. J'ai face à moi, la jeune Walda, une conflannaise.

Sansa – Bien le bonjour à vous Lady Walda. Je ne prends pas ombrage que votre adorable enfant soit venue auprès de moi pour contempler ma robe dis-je avec un sourire. Je suis enchantée de faire votre connaissance ainsi qu'à vos vos filles, elles portent des prénoms charmantsrajoute-je en la regardant. Lady Sansa Stark.

Je regarde les deux petites filles, belles comme le jour. Je me demande si ces deux jeunes bambins se disputent ou non. En effet, quand j'étais petite, je me chamaillais avec ma sœur … J'aimais jouer un peu avec ma petite sœur.

Sansa – Lady Walda, souhaitez-vous marcher en ma compagnie avec vos petites filles ? Ainsi, nous pourrions mieux nous connaître. Je souris. Et si vous le souhaitez, nous pourrions prendre une collation.

Je cherche du regard ma louve, je lui fais signe de se rapprocher de nous. Je regarde la jeune mère et ses filles. Lady se couche à mes côtés, la petite fille n'a pas encore rejoint sa mère.

Sansa – Lady ne vous fera point de mal, elle est douce. Je regarde Lady Walda. Vos filles et vous-même pouvez caresser ma louve. Lady ne mord pas sauf si je lui en donne l'ordre. Dis-je pour rassurer la jeune mère.


J'attends la réponse de la jeune mère de famille pour savoir si je dois continuer la marche avec ou sans elle. J'observe les jumelles, aurais-je la joie d'avoir des enfants ? Je ne sais point. Je dois avouer que cela me fait peur.

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Une véritable dame. Lady Sansa de la maison Stark. Elle parlait avec une voix calme et son ton était des plus aimables, sans paraître familière elle savait mettre à l'aise. Walda préférait ce genre de dame, agréable et bienveillante comme lady Sansa, plutôt que froide et distante comme Cersei. Une dame de coeur plutôt qu'une dame de pique. Après tout elle était la lumière de l'Ouest et la lumière apportait chaleur et réconfort. Elle devait faire honneur à ce surnom.

Certaines personnes n'aimaient pas les enfants. D'autres n'aimaient que les leurs. Certains ne les trouvaient intéressants qu'à partir d'un certain âge, appréciant une maturité qu'ils ne possédaient pas dans leur jeune âge. Et d'autres ne parvenaient pas à trouver le moindre intérêt aux petites têtes blondes même devenues adultes quand bien même ils étaient pères ou mères. Walda s'était longtemps demandé si ses parents n'appartenaient pas à cette dernière catégorie. S'ils ne faisaient pas d'enfants parce que c'était l'impératif d'un mariage mais sans posséder la fibre parentale. L'amour de Steffon et de Roslin avait pallié à la carence affective dont elle souffrait. Les Frey était une famille mais ils ne s'aimaient pas. Pour faire simple les Frey n'aimaient personne pas même leur propre sang.

"Lady Sansa." dit-elle en effectuant une petite révérence.

La demoiselle de Winterfell l'invita avec beaucoup de grâce à se promener avec elle et de prendre ensuite une collation. Walda demeura quelques instants interdite, stupéfaite, les yeux grands ouverts. Quel grand honneur lui était accordé ! Elle ne parvenait pas à croire qu'elle allait passer du temps en compagnie de la fille de feu Ned Stark, la soeur de Robb Stark suzerain du Nord. Sans aucun doute car elle se considérait encore comme la petite Walda Frey, arrière-petite-fille d'une maison dépréciée, noyée dans une foule de descendants. Elle oubliait trop souvent qu'elle était désormais Walda Lannister, épouse de l'héritier des terres de l'Ouest, la future dame de Castral Roc, la coeur de lion, la lumière de l'Ouest.

"Votre invitation est acceptée avec joie. Vous êtes très courtoise et j'apprécie à sa juste valeur l'honneur que vous nous faites." répondit-elle avec la diplomatie dont elle était capable. "Lady Sansa nous invite à nous promener avec elle. Nous avons beaucoup de chance." expliqua-t-elle à ses filles.

Les jumelles étaient sans doute trop jeunes pour comprendre le privilège mais Walda mettait un point d'honneur à stimuler ses enfants par la parole et les actions.

La louve de compagnie s'approcha à la demande de sa maîtresse. Quel étrange tableau ! Un animal sauvage. Non pas un animal, une créature. Les direwolves ressemblaient à s'y méprendre a des loups mais ils n'en étaient pas. Ils étaient bien plus. La louve était encore jeune, elle était petite, de la taille d'un chien. Elle semblait calme et obéissants. Douce comme sa maîtresse qui leur proposa d'ailleurs de caresser la créature. Daena semblait très intéressée et s'assit à côté pour caresser le canidé qui s'était couché. Walda, fascinée, désirait elle aussi approcher la louve. Elle posa Lelia au sol et s'accroupit, prit la main de sa fille pour la guider. La fourrure était douce mais aussi épaisse. Le pelage d'hiver.

"Avez-vous déjà donner l'ordre de mordre ?" osa-t-elle demander. "Lady semble en effet très gentille. Merci de nous avoir permis de la caresser."

La dame de Castral Roc se releva et prit Lelia dans ses bras.

"Avez-vous envie de porter Daena ?" proposa-t-elle.

Sa fille semblait avoir un coup de coeur pour lady Sansa mais elle ne voulait pas l'obliger.

"Qu'avez-vous pensé du tournois ? Aviez-vous un favori ?"
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chapitre 2


Je fais face à une dame que je ne connais point encore mais je présume que c'est la mère de ce cher ange qui est près de moi. Peu de temps après, la jeune femme se présente, il s'agit de lady Walda Lannister, l'épouse de Lord Tyrion. Mon frère Robb m'a déjà parlé de l'héritier de la maison Lannister, je l'ai aperçu rapidement mais je n'ai pas encore eu le loisir de parler avec lord Tyrion. Je lui parle ensuite en me présentant. La demoiselle fait une révérence.

Peu de temps après, je demande à la mère si elle souhaite marcher en ma compagnie. De même, je lui propose de prendre une collation avec moi. Je me dis que si nous marchons ensemble, nous pourrions mieux nous connaître et puis devenir amies. J'ai peu d'amies venant d'autres régions que celle du Nord. Je regarde la jeune en attendant qu'elle accepte ma requête. La douce Walda me répond, elle accepte avec joie ma demande. Mes yeux s'illuminent. Puis, elle s'adresse à ces deux enfants.

Sansa – Je suis ravie que vous acceptez Lady Walda. Dis-je avec un sourire franc.

Par la suite, ma louve se rapproche de nous après que je l'ai interpellé. La louve s'allonge en attente qu'on la caresse. Je reprends la parole et je leur propose de caresser ma louve. Je vois la petite Daena s’asseoir près de Lady. Sa sœur jumelle est sur le sol, les trois femmes caressent Lady. Ma compagne nordique semble ravie de se faire cajoler par le trio. Je souris en contemplant ceci. Ensuite, Walda me demande si j'ai déjà ordonné l'ordre à Lady de mordre quelqu'un. Elle me remercie par la suite.

Sansa – Non, jamais. Je souris. Personne ne m'a fait du mal pour l'instant. Je remercie les anciens et les nouveaux dieux de veiller sur moi et sur ma famille. Je la regarde. Lady a aimé se faire caresser par vous, je crois qu'elle vous apprécie ainsi que les petites.

Ensuite, la mère récupère la petite Lelia dans ses bras. Elle me demande si je souhaite porter Daena. J'offre un rictus remplis de tendresse à ce bout de chou. Je repose mon regard sur la mère de la petite lionne.

Sansa – Bien sûr, je ferais attention qu'elle ne tombe pas.

Je m'avance vers la petite puce puis je la prends dans mes bras, je  me tourne en direction de Lady Walda. Cette dernière me demande ce que je pense du tournoi et si j'avais un favori. Je respire puis je regarde la jeune lionne.

Sansa –  Pour vous répondre à votre première question, c'était mon deuxième voyage loin des terres nordiennes et je dois avouer que mes yeux ont brillé. C'était mon premier tournoi et j'ai adoré chaque moment ! Mais, je dois vous avouer que j'ai eu que certains hommes puissent périr en joutant. Je souris. J'ai soutenu mes deux futurs beaux-frères, Lord Bryden et ser Lucas Nerbocs et vous Lady Walda ? Qui avez-vous soutenu ? Qu'avez-vous pensé de ce tournoi ? Dis-je avec un sourire.

Nous marchons quelques pas puis je m'interroge sur certains points, je regarde Lady Walda ainsi que la petite Lelia. Je respire avant de lancer un autre sujet de conversation.

Sansa – Lady Walda, puis-je vous questionner sur les terres conflannaises ? Je vais bientôt séjourner à Corneilla avec mon époux Lord Hoster puis j'irais vivre à Vivesaigues. Je ne suis jamais allée aux Jumeaux lors de mon précédant séjour. Pourriez-vous me parler des terres de votre arrière grand-père Lord Walder Frey ? Demande-je avec douceur. De même, comment s'est passé votre installation dans les terres de l'Ouest ? Le climat ne doit pas être le même que celui des Conflans. Je souris. Est-ce que cela vous gênerais de me parler de la façon dont vous êtes acclimatée dans votre nouvelle demeure. Je cherche à avoir des conseils. Je souris. Je veux rendre fière les Nerbocs et les Conflannais, je souhaite être agréable avec ces derniers. Je la regarde en gardant mon sourire au coin de mes lèvres.

En effet, quand  j'habiterais là-bas, je porterais des tenues conflannaises en adaptant avec le climat hivernal, ma coiffure ne sera plus celle d'une nordienne mais d'une conflannaise. Même si mon allure n'est plus celle d'une nordienne, je resterais nordienne dans mon coeur. J'aurais toujours quelque en moi qui ressemble à la fille de Ned Stark.
Puis, mon regard s'attarde sur la jeune Daena. Elle s'est blotti dans mes bras et je m’aperçois qu'elle dort. Un véritable ange. Je ne souhaite pas la réveiller, je cherche du regard s'il y a un banc pour que nous puissions nous asseoir avec Lady Walda.

Sansa – Souhaitez-vous que nous trouvons un banc ? Je ne souhaite pas réveiller votre adorable fille en marchant. Dis-je avec douceur. Je souris. Vos filles sont charmantes Lady Walda.

Un jour, je serais mère. Mère des fils et des filles d'Hoster. Nos fils seront des chevaliers ou des érudits tandis que nos filles broderont. Je pense à ce futur si doux, si ensoleillé. Je respire puis je repose mon regard de nouveau sur la jeune lionne. Mais, je continue de penser à ce futur avec Hoster. J'ai peur de ne point pouvoir porter la vie dans mes entrailles ou que nos enfants ne puissent pas vivre. Je me souviens des paroles de Lady Marianne, ma future belle-soeur, je respire et je me dis que tout ira bien. Je ne dois pas penser au négatif mais au positif.

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The She-wolf and the Lion hearted girl

 
Lestival | An 301, Lune 12

 

 
Sansa Stark & Walda Lannister

   
Elle sentait qu'elles allaient être amies. Cela ne s'expliquait pas, c'était une intime conviction. Nul besoin de l'exprimer à voix haute cela se ressentait avec le cœur. Et elle était certaine que Lady Sansa partageait les mêmes sentiments.  Un coup de foudre amical. Cela avait quelque chose d’exaltant, se retrouver face à face et savoir dès le départ que vous alliez être amies. Oui c’est vous, ce sera vous.

L’invitation à marcher ensemble puis à prendre une collation lui fit grandement plaisir. Les voyages lui avaient fait faire de nombreuses rencontres mais elle ne pouvait pas dire qu’elle avait beaucoup d’amies. Elle se sentait seule à Castral Roc. En dehors de son cher et tendre Tyrion, elle ne se sentait pas capable d’accorder sa pleine confiance. Cersei connaissait tout le personnel et elle avait un entourage fidèle, comme Jocelyn Swift, Félicité ou Sacha. Walda ne possédait pas cela bien qu’elle n’ait pas renoncé à constituer un réseau de gens de confiance.

La louve était docile. Presque un animal domestique. Presque. Mais à son âge et avec lady Sansa comme maîtresse, l’illusion était permise. Elle n’avait jamais mordu qui que ce soit. Parce que Sansa ne lui en avait jamais donné l’ordre. Cette dernière remerciait les dieux, anciens et nouveaux, pour veiller sur elle. Assurément elle était bénie des dieux. Les nouveaux l’avaient faite issue de grandes familles, belle et talentueuse, promise à un grand avenir. Les anciens l’avaient liée à une des plus rares créatures de la terre, devenue quasi-légendaire.

« Qui voudrait vous faire du mal lady Sansa ? Vous êtes très aimée. » déclara-t-elle avec sincérité.

Lady Sansa affirma que sa louve avait apprécié leurs caresses. Effectivement l’animal ne semblait pas se forcer à rester couché. Sa position ne démontrait pas de la soumission mais plutôt de la complicité.

« C’est un honneur d’être appréciée par un animal aussi prodigieux. Cela doit être réconfortant pour vous de l’avoir à vos côtés. »

La demoiselle du Nord accepta de porter Daena et promis de ne pas la laisser tomber. Walda sourit, amusée à cette promesse. Porter un enfant, même tout jeune, n’était pas aussi compliqué que cela pouvait paraître. Et il y avait de très faibles probabilités que l’on fasse tomber un bébé.

«  Vous vous en sortirez très bien. Daena est âgée d’un an maintenant, elle sait se tenir correctement. Vous verrez, cela est facile. » la rassura-t-elle.

Une petite jumelle chacune dans leurs bras, elles se mirent en marche. Elles discutèrent du tournoi. A cette occasion lady Sansa avoua qu’il s’agissait de son deuxième voyage hors des terres du Nord mais surtout son premier tournoi. Walda avait à peu près son âge quand elle avait assisté à son premier tournoi, de moindre ampleur cependant.

« Pour mon premier tournoi, j’étais comme vous, j’avais très peur. D’après ce qu’on m’a dit les accidents graves sont rares. Mais même en le sachant, je tremble parfois. Les frères Nerbosc sont très doués. Ser Lucas se rendait souvent aux Jumeaux en tant qu’émissaire. Il s’est toujours montré fort courtois à mon égard. Pour le tournoi je n’avais pas particulièrement de favori mais j’ai souhaité la victoire de mon cousin ser Harrold Hardyng. Je ne suis pas une férue des joutes, je préfère les festivités qui en découlent comme les banquets et les bals. »

Ses futurs beaux-frères ? Mais oui bien sûr ! Elle était fiancée à Hoster Nerbosc, le troisième fils de lord Tytos Nerbosc. Tyrion lui avait parlé de ces fiançailles et la future installation du couple dans l’ancien fief de la maison Tully. Heureusement que son cher et tendre époux la tenait informée de la politique des Sept Couronnes, autrement elle se retrouverait coupée de toute actualité. Lady Sansa lui demanda conseil pour s’habituer et se faire accepter au mieux des habitants du Conflans, sa future demeure. Changer de demeure n’était pas chose aisée mais la difficulté devenait plus grande quand on changeait de région.

« Les habitants du Conflans ont encore beaucoup de respect pour la maison Tully. Vous serez bien accueillie, en tant que fille de lady Catelyn Tully. Il vous faudra cependant être prudente avec la maison Bracken. Il y a toujours eu une vive rivalité avec la maison Nerbosc. Les Jumeaux est une demeure imposante et riche grâce à son passage payant. Le Conflans est une région où il fait bon vivre. Les hivers sont plus doux que dans le Nord mais je vous conseille de bien vous couvrir, à cause de l’humidité. Pour ma part je ne sais pas si je me suis bien acclimatée. Castral Roc est une demeure somptueuse et les terres de l’Ouest une région agréable. Mais être la nouvelle dame d’une région inconnue est une tâche complexe. Le seul conseil que je peux vous donner est celui que j’ai reçu de mes proches : restez vous-même. Il n’y a aucune raison que l’on ne vous apprécie pas si vous montrez de la bonne volonté. Croyez-moi, je suis passée par les mêmes inquiétudes mais il n’y a pas de recettes miracles. Tout se passera bien. »

Elle voulait la rassurer. Bien sûr elle ne pouvait garantir que tout se passerait bien, la vie était imprévisible, tout le monde le savait. Mais il ne servait à rien d’angoisser et de redouter les éventuelles mésaventures. Cela ne les empêcherait pas de se produire, voire pire, cela pourrait les provoquer à force de les redouter. Trop s’inquiéter pouvait nous rendre nerveux, prompt à la panique et plus apte à commettre des erreurs. Les deux femmes conversaient de sujets sérieux mais leurs propos n’avaient aucune incidence sur le sommeil des jumelles. Les deux petites s’étaient endormies. Lady Sansa demanda à chercher un banc pour ne pas réveiller sa fille.

« Il en faut plus pour réveiller un nourrisson. Ils dorment plus profondément que nous les adultes. Nous serons plus à l’aise sur un banc, vous avez raison. Je vous remercie pour mes filles. J’espère qu’elles grandiront en bonne santé. »
 

 
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chapitre 3



De ma vie de jeune jouvencelle, je peux dire que je compte mes amies sur les doigts de la main. Du côté du nord, je peux citer Jeyne Poole, Beth Cassel, Wynafryd Manderly et ma future belle-soeur Kylis Omble. De même, je considère la princesse Margaery comme une amie, un modèle. Par la suite,  dans le Conflans, ma future belle-soeur la douce et noble dame Marianne Harlton. Et de l'Ouest ? Je dirais que Walda deviendra une amie. Oui, je suis persuadée que ma rencontre avec la lionne débouchera sur une amitié solide. Je commence à parler avec cette dernière. Je lui ai permis de caresser Lady. La jeune mère me demande qui peut me faire du mal. Je réfléchis pendant quelques secondes.


Sansa – Toutes les personnes qui souhaitent détruire les Stark ou les Nerbocs. Je suis qu'une faible femme … Je suis la cible de ces personnes mais les Anciens et les Nouveaux Dieux me préservent de rencontrer ces personnes.

Je souris à la jeune femme puis elle reprend la parole. Je l'écoute avec douceur. Je pose mon regard sur ma louve. Sans Lady à mes côtés, je serais triste. Ma louve est une relique de mon ancienne vie heureuse avec mon bien-aimé père. Je prends une profonde inspiration.

Sansa – Oui, je me souviendrais toujours quand j'ai vu Lady pour la première fois. Elle était si petite. Mes yeux brillent. Elle a bien grandit. Père nous a dit que si nous voulions garder les louveteaux, il fallait s'en occuper. Depuis ce jour, je veille aux besoins de ma louve. C'est un plaisir pour moi de la nourrir, de la nettoyer et de brosser son pelage d'hiver … Je la regarde. Avez-vous un animal de compagnie ?

L'épouse de Lord Tyrion me demande si je souhaite porter la petite Daena. J'accepte avec plaisir mais je crains de la faire tomber. Je ne veux pas que la douce petite ait mal. Je fais part de mon impression à la mère de cet adorable enfant. L'ancienne Frey me dit que sa fille a un an et que je me débrouille très bien.

Sansa – Je vous remercie. Est-ce difficile le rôle de mère Lady Walda ? Je dois avouer que je me pose cette question car je serais bientôt mariée … Et je souhaite devenir mère. Enfin, donner des fils et des filles à mon futur promis quand les dieux jugeront que ce soit possible.

Par la suite, nous parlons du tournoi. Je lui dis que j'ai soutenu mes deux futurs beaux-frères. La belle parle à son tour. Elle m'explique qu'elle a déjà été spectatrice d'un tournoi. Ensuite, elle me parle de Ser Harrold Hardying. Je souris puis je la regarde avec gentillesse.

Sansa – Quel a été votre premier tournoi Lady Walda ? Je souris. Ser Lucas Nerbosc m'a aidé à me repérer dans le château de Corneilla. Avez-vous déjà séjourné à Corneilla ? Je la regarde. Je garderais toujours dans ma mémoire que ser Lucas Nerbosc a respecté sa promesse. Il m'avait promis d'aller voir Vivesaigues et je me suis rendue là-bas avec lui et mère dis-je avec des yeux émerveillés. C'est vrai que le château était en ruine mais j'étais émue de me rendre sur les terres de mère. J'ancre mon regard dans celui de la jeune dame.

Par la suite, je lui demande des conseils pour les habitants du Conflans. Je souhaite qu'ils soient fiers de moi. Je ferais tout pour m'adapter dans cette nouvelle région . Et même si j'abandonne mes tenues nordiennes, je resterais toujours une Stark. J'aurais Lady avec moi. Walda me dit que je dois me méfier des Bracken. Je fronce les sourcils. Pourquoi sont-ils en guerre avec les Nerbocs ? Ensuite, la jeune  femme me dit que je dois rester moi-même. Je souris.

Sansa – J'appliquerais vos conseils Lady Walda, je vous remercie dis-je avec un sourire sincère. En revanche, je ne me souviens pas des raisons pour lesquelles les Bracken et les Nerbocs ne sont pas en bons termes. Pourriez-vous me l'expliquer en quelques mots ? Je la regarde. Je vous promets de bien me couvrir. Je pourrais essayer de me confectionner quelques robes. On dit que je suis habile de mes mains. Je l'observe. Est-ce que vous confectionnez des œuvres ? Demande-je avec un rictus sur mes lèvres.  Mais en tout cas, je serais heureuse de vous voir sur vos terres ou que vous venez sur les miennes, enfin, si nos époux sont d'accord et si vous le désirez.

Ensuite, je propose à la jeune femme de nous asseoir car je ne souhaite point réveiller le bel ange endormi. La petite Daena a la tête posée contre moi. Je peux écouter les battements de son petit cœur innocent. Faites que cette petite et sa sœur ne connaissent pas trop vite la douleur de perdre un membre de leur famille. Je pose mon regard de nouveau sur Lady Walda. Elle prononce quelques mots.

Sansa – Je le pense sincèrement Lady Walda. Je la regarde. Avez-vous eu d'autres enfants ? Demande-je avec douceur dans la voix.

Puis nous arrivons près du banc, je souris à la mère et je m'assois avec délicatesse pour éviter que la petite se réveille. Je regarde l'enfant. Je dépose un baiser sur son front. Serais-je aussi maternelle avec mes enfants ? Tant de questions sans réponses.

Sansa – Est-ce qu'il y a un sujet que vous aimerez aborder ? Si j'en lance un, je crois que je vais vous questionner sur votre enfance, sur vos goûts et j'ai peur d'être un moulin à parole ! Dis-je avec un petit rire.

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Sansa Stark & Walda Lannister

   
Quatre ans les séparaient. Cela ne faisait pas une grande différence. Et pourtant, si on remontait quatre ans en arrière, Walda était encore une jeune fille qui ne souciait guère du mariage et n’aspirait qu’à lire et broder. Sansa était bien plus mature qu’elle ne l’était au même âge. Walda l’admirait pour sa détermination et sa force de caractère. Le sang de loup peut-être ? On parlait du grand sens de l’honneur des membres de la maison Stark. Etait-ce l’honneur qui guidait ainsi Sansa ? Elle aimerait lui ressembler davantage pour être la lionne fière et forte qu’on attendait. Peut-être que si elle avait été préparée depuis son plus jeune âge à devenir une lady, épouse d’un lord, comme Sansa, elle serait meilleure ? Ou peut-être pas. Elle n’avait peut-être tout simplement pas la carrure. De toute façon il ne servait à rien de supposer, on ne pouvait pas revenir en arrière.

Ceux qui veulent détruire les Stark ou les Nerbosc ? Existaient-elles réellement ces personnes que la jeune louve mentionnait ? Ne vivaient-ils pas tous sous la paix du roi Rhaegar Targaryen ?

« Sansa… Vous sentez-vous réellement menacée ? » demanda-t-elle avec inquiétude.

Si tel état le cas, la présence de Lady devait effectivement la rassurer. Elle l’aimait beaucoup, cela se voyait dans ses yeux quand elle évoquait leur première rencontre et les instants passés ensemble. Comme cela devait être réconfortant de savoir que quelqu’un était toujours présent à vos côtés, prêts à tout pour vous protéger. Les membres de la famille royale ou ceux de la famille princière de Dorne possédaient quelque chose de similaire. Un bouclier lige. La bonne reine Alysanne avait même une femme pour la protéger là où les hommes ne pouvaient la suivre. Jonquil Sombre. Lady était une louve mais elle était le bouclier lige de Sansa.

« Non hélas je ne possède pas d’animal de compagnie. Et je suis très jalouse de la relation que vous partagez avec votre louve. » répondit-elle en plaisantant.

La nouvelle lionne observa sa fille dans les bras de Sansa. Très bientôt, si les dieux le voulaient, elle porterait son propre enfant dans ses bras. La même pensée traversa sans doute l’esprit de la jeune fille qui lui demanda si le rôle de mère était difficile. Walda prit le temps de réfléchir quelques instants avant de répondre.

« Il me semble déplacé de faire une généralité de ma simple et toute nouvelle expérience. Je pense que cela dépend des femmes. Pour ma part je suis très heureuse d’être mère, même si j’ai été un peu effrayée de savoir que j’attendais non pas un mais deux enfants. Je m’inquiétais beaucoup, je craignais de perdre les enfants et de ne pas avoir la force de m’occuper d’eux. Mais j’ai la chance d’avoir un époux adorable et deux nourrices bienveillantes. Si vous avez le sincère désir d’être une bonne mère et si vous êtes bien entourée, alors tout se passera bien. Etes-vous éprise de votre promis ? L’avez-vous déjà rencontré ? »

La première fois qu’elle avait rencontré Tyrion, elle arrivait à Castral Roc pour se marier. Quelques heures séparaient leur découverte et leur union. Heureusement la nuit de noce s’était bien passée et ils avaient appris à se connaître et à s’aimer. Les dieux l’avaient comblée avec un époux comme Tyrion. Elle espérait le même bonheur pour Sansa.

«  Ho mon premier tournoi ! Cela me semble remonter à si loin ! » s’exclama-t-elle. « Je devais avoir quinze ans. C’était un petit tournoi dans le Conflans, rien de comparable à celui de Lestival. Mon arrière-grand-père m’y avait envoyé pour représenter la maison Frey avec mon grand-oncle Lothar. Il était l’esprit et j’étais le charme, si vous voyez ce que je veux dire. »

Elle le racontait avec un sourire mais à l’époque elle était tétanisée par la foule et tous les regards braqués sur elle. Sa floraison venait tout juste de se produire et elle avait la terrible impression que tout le monde la savait. Walder Frey avait remarqué que la beauté et la courtoisie de son arrière-petite-fille séduisaient leurs hôtes et il avait décidé de l’utiliser pour redorer le blason de la maison Frey. Depuis elle se rendait régulièrement à des événements divers pour représenter sa maison.

« Une fois oui. Un contrat à signer je crois. On voulait me montrer dans l’espoir que je suscite l’intérêt d’un noble pour me marier. C’est un château très ancien qui m’avait beaucoup impressionné. Votre émotion est tout à fait compréhensible, découvrir le lieu où sa mère a grandi. Lucas Nerbosc est un homme de parole. Vous avez beaucoup de chance de l’avoir pour futur beau-frère. »

De la région natale de sa mère, elle ne connaissait rien hormis les descriptions dans les ouvrages de la bibliothèque et les rares souvenirs évoqués par sa mère. Songer au Val et à ce qu’elle avait laissé derrière elle était peut-être trop douloureux. Elle préféra penser à Lucas Nerbocs et à sa gentillesse. A lui aussi on avait essayé de la marier. Mais ils préféraient être amis et c’était bien mieux comme ça.

« Les Bracken et les Nerbosc se détestent depuis la nuit des temps. Ceux toutes deux des anciennes familles royales du Conflans. Les Nerbosc affirment que les Bracken leur étaient soumis et qu’ils les ont trahis pour les renverser mais les Bracken soutiennent tout le contraire. Ce serait aussi les Bracken qui auraient empoisonné le barral des Nerbosc. Mais cela fait si longtemps que personne ne peut connaître la vérité. En tout cas les deux maisons ont continué à se quereller. » La discussion devint plus légère. « Oui je brode c’est mon passe-temps. Que confectionnez-vous par exemple ? Des robes ? J’adorerai réussir à faire une robe. »

Les deux jeunes femmes trouvèrent un banc sur lequel s’asseoir. Les jumelles s’étaient endormies. Sansa déposa un baiser sur le front de Daena. Ce geste si tendre émue la jeune mère. Cela lui donna une idée.  

« C’est entendu dans ce cas, nous devons nous revoir. Je viendrai à votre mariage à Corneilla, mon époux n’y verra aucun inconvénient. Et une fois mariée vous pourrez venir à Castral Roc comme il vous plaira. Vous me ferez bénéficier de votre talent pour faire une robe à mes filles. Et vous pourrez rencontrer mes fils, car oui j’ai aussi deux jumeaux Walton et Tymond. Ho vous pouvez parler Sansa, je crois que je pourrais bavarder avec vous sans m’arrêter ! Mais j’ai une question. Daena vous fait confiance, elle ne s’endort pas si facilement d’habitude. Accepteriez-vous de veiller sur elle ? Un peu comme si elle était votre nièce ? Lady Alyssa Vanbois en fit de même avec moi autrefois et son expérience m’a été d’un grand soutien. »
 

 
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chapitre 4



Je dis à le jeune femme que Lady peut nous défendre contre le danger. Est-ce que je me sens réellement en danger ? Mon frère, ma sœur et mes beaux-frères me préserveront du danger. Je souris à la jeune Walda.

Sansa – Je ne pense pas réellement qu'on est en danger sous le règne du roi. Dis-je en la regardant. Mais, je préfère que Lady protège les gens que j'aime. Et puis, ma sœur Arya pourra me protéger si elle le veut. Peut-être que j'aurais un chevalier-lige, pensez-vous que ce soit possible ? Demande-je d'une voix innocente.

Je pense à la Sirène de Blancport, celle avec la chevelure verte, la sœur de mon modèle a été victime d'une tentative d'assassinat. C'est le prince Viserys qui a tenté de la tuer, je ne croyais pas que ce prince à la chevelure blonde aurait pu faire ce geste. J'éloigne ce souvenir de mon esprit et je continue de bavarder avec Walda. Je lui demande si elle a un animal de compagnie. Elle me déclare que ce n'est pas le cas et qu'elle est jalouse de ma louve. Je lui offre un sourire sincère.

Sansa – Oh … Si vous pouvez avoir un animal, ça serait quoi ? Je la regarde. Lady m'est précieuse, elle est la relique de mon père et je souhaite la chérir jusqu'à qu'elle trépasse.

Lady est le souvenir de mon père, elle est le lien que j'ai avec le Nord. Si elle disparaît, il ne me restera rien du nord. Enfin, si des souvenirs …Des débris de souvenirs. Je respire, puis, je me concentre de nouveau sur la jeune mère et sa fille.

Nous abordons la thématique du mariage mais également être mère. Lady Walda est une jeune mère, j'aurais pu demander à mère des conseils mais elle n'est pas là. Et puis, nous avons à peu près le même âge avec Lady Walda. Pourquoi ne pas lui demander ? J'écoute la jeune mère et je lui souris. Je rougis quand elle me demande si j'ai rencontré mon fiancé. Je repense à la première fois où j'ai fait la connaissance de mon érudit.

Sansa -  Oh d'accord ! Je souris. Ce qui me fait peur, je crois que c'est la délivrance et que les personnes qui comptent pour moi ne soient pas là pour me donner la main quand je donnerais la vie. J'ai peur que l'étranger m'ôte la vie en donnant la lumière à mon enfant … Je soupire. Pour revenir à mon fiancé, je l'ai rencontré à Corneilla lors des noces de la Princesse Argenté et de Lord Bryden. Mes yeux brillent quand Hoster me raconte une histoire. Il sait tout ! Je continue de sourire. Je ne sais pas si c'est de l'amour que je ressens pour lui. Je dois avouer que vous n'êtes pas la première personne que je vais interroger sur ce sentiment … Mais, comment sait-on qu'on est amoureux ? Quand vous avez vu Lord Tyrion, est-ce que vous l'avez aimé de suite ? Qu'est-ce qui vous plaît chez votre époux ?

Avec l'amour, nous pouvons gravir des sommets. Mais, est-ce que je ressens quelque chose pour le cobrac comme ma sœur l'aime le surnommer ? Je ne sais pas. Je suis perdue dans un tourbillon de questions.

Nous changeons de sujet pour aborder le tournoi. Je demande à la jeune femme si c'est son premier tournoi. L'épouse de Tyrion me raconte qu'il s'agit de son second tournoi. Je l'écoute sagement avec un sourire. Elle parle de Lucas, elle dit que c'est un homme de parole. Je hoche la tête, je suis d'accord avec elle.

Sansa -   D'accord pour votre tournoi, mais, vous avez aimé ce dernier ? Est-ce que les hommes ont triché ? Je la regarde. J'accorde beaucoup d'importance à l’honnête et l'honneur. Je souris. Je suis heureuse de considérer Lucas Nerbosc comme mon futur beau-frère. Ou, le considérer comme un frère. Quand il était un otage des fer-né, je craignais pour sa vie. Je crois que je n'aime pas quand les personnes que j'apprécie soient loin de moi … Car, j'ai peur qu'elles … Qu'elles. Je regarde le ciel. Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Je repose mon regard sur la lionne du Conflans.

Walda me raconte la relation très complexe entre les Nerbocs et les Bracken. Quand Walda m'explique que les Bracken ont empoissonné l'arbre des Nerbocs, des frissons me parcourent. Comment ont-ils pu faire cela ? C'est monstrueux … On ne doit pas faire cela aux dieux des hommes. Je respire.

Sansa – Je vous remercie pour l'explication entre les querelles intestines entre ces deux maisons. J'ose espérer qu'un jour ou l'autre, la paix reviendra. Je souris.

Puis, j'évoque que  je suis habile des mains. En effet, ma septa a toujours dit que j'étais douée avec les aiguilles. Ma sœur est plus douée avec son aiguille qui lui sert d'arme. Arya ne sera jamais une lady. Elle ne sera jamais comme moi et j'ai appris à l'accepter. Walda me dit qu'elle sait broder. Oh … Je suis heureuse de rencontrer une personne qui a le même passe temps que moi et qui a peu près mon âge.

Sansa – Le plus souvent, il s'agit des mouchoirs. Je souris. Mais, je suis en train de faire un cadeau pour mon futur époux. Je lui murmure. Avec Lady Kylis, nous allons faire une tapisserie pour Hoster. On verra dans celle-ci un barral. Je la regarde dans les yeux. Oh, je pourrais essayer de vous faire une robe. J'adorerais ! Et, vous Lady Walda ? Je souris. Peut-être qu'un jour, nous pourrions broder quelque chose ensemble, cela vous plairait ?

Ensuite, nous prenons place sur un banc, j'embrasse le front de la petite Daena. Serais-je une bonne mère avec mes enfants ? Arriverais-je à les aimer ? Serais-je capable d'être une louve ? Prête à mourir pour eux … Je ne sais pas. Je regarde Walda et la petite Lelia. La mère de la petite lionne me dit qu'elle viendra à mon mariage. Mon cœur est heureux à cette perspective de revoir la petite famille à mon union prochaine.  La demoiselle de Castral Roc continue de parler, elle me dit que je pourrais faire des robes pour les petites filles. J'en serais honorée, je les imagine portant des petites robes. Elles seront toutes mignonnes. Walda me dit également qu'elle a deux jumeaux. Puis, elle me propose d'être une sorte de tante pour la petite Daena. Des larmes coulent le long de mes joues, je suis heureuse qu'on me propose cette proposition. Puis, je les chasse et mon regard azur plonge dans celui de Walda.

Sansa – Oh Lady Walda ! Je serais honorée de pouvoir venir chez vous à Castal Roc ! Je demanderais à Hoster quand il sera possible de faire ce voyage et si  Lord Tytos nous permet de faire ce voyage. Je souris. Quant à la proposition de réaliser des petites robes, j'en serais heureuse ! J'espère que mes mains seront aussi habiles pour confectionner des magnifiques robes pour vos têtes blondes. Je garde en permanence un sourire sur mes lèvres. Je protégerais votre petite fille, elle sera une gemme dans mon cœur. Mais, est-ce que Lord Tyrion acceptera que je sois comme une tante pour votre fille ? Et, Lelia ne sera point jalouse ? Je ne souhaite pas faire de préférence entre les deux sœurs. La jalousie n'entraîne jamais rien de bon.

Je reprends mon souffle puis je regarde Lady Walda. Elle est devenue mon amie, une amie chère. Elle n'est pas comme un modèle. Elle ne sera jamais la Sirène de Blancport, la rose dragonne ni ma mère. Non, Walda sera mon amie. Une personne que je respecterais toute ma vie.

Sansa – Comment avez-vous choisi les prénoms de vos filles et de vos fils ? Est-ce que vous avez des frères et sœurs ? Je lui demande en plongeant mon regard vers elle. Et puis, est-ce possible de ne point nous dire Lady Walda et Lady Sansa ? Je sais que nous connaissons à peine mais je pense que nous formerons un duo inséparable.

Je me tourne en regardant ma septa, ai-je trop dit ? Aurais-je dû me censurer ? Je me mordille les lèvres.

Sansa - Excusez-moi Lady Walda.


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The She-wolf and the Lion hearted girl

Lestival | An 301, Lune 12


Sansa Stark & Walda Lannister


« Il me semble que les chevaliers liges ne sont réservés qu'à la famille royale. Mais après tout rien ne vous empêche de d'avoir un garde du corps aussi. Lady répond parfaitement à la tâche vous ne trouvez pas ? Si je comprends bien, votre sœur manie les armes ? C'est peu commun pour une jeune fille. Et d'autant plus admirable. Quel âge a-t-elle ? »

La deuxième fille de la maison de Stark devait avoir un caractère très différent de sa sœur. Elle ne se connaissaient pas encore mais Walda savait déjà que lady Sansa n’était pas le genre de jeune fille à vouloir tenir une épée même si elle admirait les chevaliers. Le Nord possédait un état d’esprit différent. Les femmes pouvaient plus facilement prendre les armes, à l’image des femmes de la maison Mormont. Ce n’est pas dans le Conflans que l’on verrait ce genre de choses. Si elle en avait manifesté le souhait, jamais on ne lui aurait accordé un entraînement martial. Une personne de son rang devait se comporter en demoiselle. Docile.

« Je ne me suis pas posée la question. Mais je crois que j’aimerais bien avoir un chat. Un très gros chat. Ou un chien qui pourrait me suivre partout comme Lady le fait avec vous. Avez-vous eu besoin de la dresser ou a-t-elle toujours été aussi gentille ? Lady Sansa je compatis sincèrement à votre deuil. »

Perdre son père. Elle ne pouvait imaginer la douleur. Sa vie ne connaissait pas de tels drames. C’était une chance. Elle était reconnaissante envers les dieux. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était témoigner sa sympathie et son soutien à sa nouvelle amie. Et elle avait véritablement besoin ! Tant de questions, d’interrogations et de craintes. Elle avait été la même deux années auparavant. Mais elle devait avouer qu’elle ne s’était pas laissé ronger par l’angoisse de l’accouchement avant d’être elle-même enceinte. D’autres sujets la préoccupaient, sa nuit de noces, les addictions de son futur époux et la relation si complexe entre un mari et une femme.

« Je peux comprendre vos inquiétudes. Bien sûr rien n’est certain quand il s’agit de donner la vie mais le mestre de Winterfell ou de Corneilla saura vous rassurer. Votre mère a donné naissance à plusieurs enfants sans encombre, il existe de fortes chances pour que vous soyez comme elle. » rassura-t-elle.

Le visage de Sansa s’illumina quand elle évoqua sa première rencontre avec son fiancé. Elle était sous son charme, c’était indéniable. Mais elle ne savait pas si elle en était amoureuse. Question légitime. Elle seule pouvait trouver la réponse au fond de son cœur.

« Comment le sait-on ? Je ne peux parler que pour moi-même. L’amour est un sentiment si complexe et propre à chacun. Je n’ai pas immédiatement aimé mon époux. Cela s’est fait progressivement, en apprenant à nous connaître et en faisant des efforts l’un pour l’autre. Tyrion m’a séduite par ses charmantes attentions et surtout en renonçant à l’alcool et aux femmes pour moi. J’ai su que je l’aimais car à sa vue, à sa simple pensée mon cœur s’emballait. J’avais envie d’être auprès de lui constamment. Il habitait mes pensées et mon corps. L’amour se sent au plus profond de soi. » Elle rougit en s’épanchant sur son amour pour Tyrion. « Loin de moi l’envie de ne pas vous savoir amoureuse mais ne vous inquiétez pas, tous les couples n’ont pas le coup de foudre, certains même ne sont pas amoureux mais s’aiment autrement. »

Ses parents avaient-ils été amoureux l’un de l’autre ? Elle s’était plusieurs fois interrogée sur ce sujet sans trouver la moindre réponse. La question ne se posait pas pour son propre mariage, il était évident pour tous ceux qui les avaient rencontrés que leur ménage était heureux. Elle souhait le même bonheur pour Sansa. Leur conversation les ramena à un lointain passé. Cinq années déjà que son arrière-grand-père l’avait présenté au monde si on pouvait dire. Exposée.

« J’étais trop intimidée et nerveuse pour apprécier le spectacle. Je ne me souviens même pas du gagnant. Mais non il ne me semble pas qu’il y ai eu des tricheurs. » Elle repense à l’attaque des Fer-Nés et aux otages. Souvenir pénible. « Oui j’ai prié pour lui et son retour sain et sauf, ainsi que pour mon père et Myrielle Lannister, eux aussi retenus en otages. »

Elle en avait pleuré de désespoir, savoir son père en danger, sur une terre hostile, sans pouvoir l’aider. L’angoisse l’avait rongée jusqu’à se répercuter sur son corps. Elle ne dormait plus. Ne mangeait presque plus. Walda secoua la tête. Tout cela était loin derrière eux maintenant.

« J’aspire à la paix tout comme vous. Avec un lord et un héritier aussi avisés, cela peut être envisageable. »
A condition que les Bracken le veuillent également. Les deux maisons se détestaient depuis si longtemps, avant même la Conquête. Cela prendrait-il fin un jour ?

« Une tapisserie, quelle excellente idée ! Il sera ravi, j’en suis certaine. Coudre et broder avec vous me comblerait de joie. Peu importe l’ouvrage, tant que nous le faisons ensemble. Vous m’avez donné envie de me mettre à la tapisserie, j’en ferai une pour votre nouvelle demeure comme cela vous aurez un peu de moi avec vous. »
Elles seraient tellement heureuses si elles vivaient ensemble. Quel dommage qu’elles ne soient pas belles-sœurs, elles auraient pu habiter la même demeure et partager toutes leurs activités.

« Lady Sansa vous remplissez mon cœur de bonheur en acceptant ma requête. Mon époux n’en sera pas contrarié, je ne vois aucune raison pour cela. Vous avez raison au sujet de Lelia mais je ne veux vous surcharger. Peut-être pourrions-nous trouver une personne de confiance pour mon autre fille ? Vous avez peut-être des suggestions ? Mais nous verrons cela plus tard. Réjouissons-nous de nous entendre si bien vous et moi ! »

Une merveilleuse amitié venait de naître en laquelle elles croyaient toutes les deux. Depuis Roslin, Walda n’avait jamais ressenti une amitié aussi forte. Elle se sentait si heureuse de l’avoir rencontrée.

« Nous avons nommé nos enfants en hommage à des membres de nos familles respectives. Daena et Walton sont les prénoms de mes parents. Pour Lelia et Tymond il faut remonter plus loin dans la généalogie du côté de mon époux. Avez-vous déjà des noms que vous aimeriez donner à vos enfants ? Pour répondre à votre question j’ai deux frères, Steffon mon aîné et Bryan mon cadet. Et vous-même ? Ho non ne vous excusez pas. Je ressens pour vous une sincère amitié. Nous pourrions nous appelez par nos prénoms, qu’en dîtes vous ? »


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chapitre 5



La belle blonde parle des chevaliers-lige, je lui demande si ma sœur pourrait être mon chevalier-lige. Il est vrai qu'avec Arya, on est le jour et la nuit mais si elle n'est pas là près de moi, qui me protégerais contre les menaces ? Elle est le chevalier, celle qui a toujours veillé sur moi. Oh, je ne dis pas que mon fiancé ne pourra pas me protéger … J'en suis sûre qu'Hoster pourra me préserver des maux. Je pense à mon fiancé puis je repose mon regard sur la demoiselle. Je continue d'écouter les mots sortant de celle que je considère comme une amie. Une lumière de l'Ouest.

Sansa – Vous avez raison. Je n'ai pas de garde du corps, mais, Lady est celle qui se rapproche d'un garde du corps. Je regarde avec tendresse ma louve, un sourire s'illumine quand la louve se rapproche de moi. Oui, Arya manie les armes, autrefois, je n'aimais pas qu'elle soit différente de moi, qu'elle ne manipule pas une aiguille pour coudre … Mais, maintenant, j'accepte que ma petite sœur puisse combattre avec une épée. Avec mon frère Robb, nous avons acheté un plastron d'entraînement. Je me demande si ma sœur s'entraîne en ce moment. Que pensez-vous des femmes guerrières si je peux me permettre de cette question ? Je souris. J'oublie votre question, pardonnez-moi Lady Walda. Arya a douze ans. Nous avons trois ans d'écart. Je devrais peut-être lui demander mais je ne suis pas sûre qu'elle veuille être mon garde du corps. Elle sera obligée de me suivre partout et je ne suis pas sûre qu'elle ait envie d'être mon ombre qui s'assure que rien ne m'arrive. Elle est la lune, l'astre lunaire de Winterfell et je suis le soleil de Winterfell … Peut-être qu'Arya ne voudra pas me suivre à Corneilla ou Vivesaigues ! Je respire. Enfin, j'ai déjà Lady et c'est déjà une bonne chose.

Par la suite, nous parlons des animaux. Je lui demande si elle avait désiré avoir un animal qui puisse la tenir compagnie. Elle exprime qu'elle aimerait avoir un chat, un petit félin comme animal de compagnie puis elle parle d'un chien. On dit que les chiens sont des animaux fidèles pour les humains … Elle me demande si Lady a été dressé. Puis, elle m'adresse des condoléances.

Sansa -  Peut-être que vous pourriez adopter un chat ou un chien ? Les chiens sont des animaux qui sont fidèles à leurs maîtres. Père nous a demandé de dresser nos loups. On devait s'occuper d'eux, les nourrir, les promener, les nettoyer ou les soigner. Lady a toujours été docile. Elle est la plus douce des loups. Elle est différente de ses frères ou de sa sœur. Mon regard se porte sur la jeune femme, je lui souris, un sourire sincère. Je vous remercie pour vos mots Lady Walda. J'ose espérer que je connaîtrai le bonheur et que le malheur s'éclipse …

Nous abordons la question de l'accouchement. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai peur de donner la vie . Pourquoi cette question continue à me tarauder l'esprit ? Je l'ignore. La jeune lionne de l'Ouest me rassure avec le mestre.

Sansa – Vous avez raison, un mestre sera présent lors de la grossesse. Est-ce que votre époux était présent lors de votre accouchement ? Je sais que certains hommes ne sont points présents quand leurs épouses donnent la vie. Pensez-vous que je pourrais demander à mon promis quand le moment sera venu ? Je dois avouer que la présence d'Hoster pourra m'apaiser lors de cette épreuve. Enfin, je dis « épreuve » mais ce n'est peut-être pas le cas. Je souris. Oui, Mère n'a jamais perdu d'enfants, elle a mené à bien ses grossesses.

Nous continuons de parler, cette fois-ci, nous parlons de mon cher Hoster. Je lui explique comment j'ai rencontré la jeune corneille. Je demande à ma nouvelle amie comment elle a su que son cœur appartient à son époux. La jeune mère me donne son avis sur la question. La plupart des personnes que j'ai interrogées ont le même raisonnement. Je l'écoute avec douceur.

Sansa – Quelles sont les attentions ? Si ce n'est pas indiscret. Est-ce que cela vous gêne quand votre époux vous embrasse devant le monde ? J'ai peur que certains gestes réservés à des couples comme les baisers ou je ne sais pas … Qu'ils me gênent devant le regard des autres. Je rougis face à mes mots.

Un autre sujet est lancé dans notre conversation. Nous évoquons les tournois dont le premier tournoi de la jeune femme. Je l'écoute doucement.

Sansa – Oh d'accord ! Je souris. J'ignorais que votre père a été capturé par les fer-né … j'ose espérer qu'ils n'ont pas maltraité votre père ainsi que Lady Lannister. Est-ce que votre père a parlé de sa captivité là-bas ? Je respire puis je la regarde. Autrefois, le fils du Kraken, Theon Greyjoy était le pupille de mon père. Je n'aimais pas le fer-né. Je n'aimais pas ses manières … Je ne pouvais pas le supporter. Et puis, je sais que c'est mal de mépriser quelqu'un car il est différent de nous. Je me tais quelques secondes. Mais, les fer-nés n'ont pas du tout nos manières … Ils pillent et ils font du mal. On dit du mal des nordiens car on est un peu sauvage mais je préfère être une nordienne qu'une fer-née !

Je pense à Lyra Mormont, la jeune ourse était une captive des fer-nés mais nous l'avons récupéré en échange de Theon. Est-ce qu'il me manque ? Pas du tout. Entre lui et Jon Snow, je préfère mon frère. Je ne suis pas tendre avec Jon mais c'est un nordien et Theon est un fer-né. Est-ce que j'ai des préjugés sur des enfants illégitimes ? Hélas, oui.

La jeune mère me confie qu'elle aspire la paix. J'ose espérer que ne connaissons points de soubresauts. Je ne pourrais pas supporter que mon frère, ma sœur, mes beaux-frères ou mon époux puissent partir à la guerre quand les clairons sonneront ….

Sansa – Les hommes font souvent la guerre, mais, les femmes peuvent apporter la paix. Je prie que cela change entre ces deux familles. Il est bien dommage que la querelle soit encore là. Je respire. Mais, je ne connais rien à la politique … Mais, mon cœur souffre quand il y a des conflits. J'ai si peur que d'autres personnes puissent trépasser.

Nous parlons de tapisserie. La jeune rousse est ravie de mon idée. Mon sourire s’élargi quand elle accepte ma proposition. Elle me dit qu'elle fera une tapisserie pour ma nouvelle demeure. Mon cœur  est heureux qu'une amie me propose de faire cela.

Sansa – Oh Lady Walda, vous êtes bien aimable avec moi. Ce cadeau me ferait plaisir. J'ignore où nous pourrions accrocher la tapisserie mais si elle est possible, j'aimerais qu'elle soit dans la salle de réception ou dans un endroit où le feu brûle dans l'âtre. Peut-être dans la salle de lecture d'Hoster ? Je ne sais pas comment décorer la demeure de Vivesaigue … Peut-être que je pourrais avoir vos conseils ? Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'apporter mon style à Vivesaigue … Est-ce que je dois garder l'empreinte des Tully ? Ou, dois-je faire un mélange entre les Tully, les Nerbosc et les Stark ? Je souris. Je ne souhaite point commettre une mauvaise action … Je n'aimerais pas que mon futur beau-père soit en colère contre moi … Dis-je en baissant la tête. Puis, je soupire. Enfin, en tout cas, je vous remercie pour le futur présent que vous allez faire pour ma maison. Je respire de nouveau. Pour notre tapisserie, est-ce que nous pourrions nous revoir prochainement ? Je ne sais pas si nous aurions le temps de la finir … Enfin, je pars d'ici quelques jours …. Je la regarde. Dans moins de trois lunes, je fêterais mes seize ans. Je serais majeure.

Je soupire. Je pense à mon prochain anniversaire, c'est le dernier que je fêterais avec ma mère, mes frères et ma sœur. Je me concentre de nouveau sur la jeune mère des jumelles. Je respire de nouveau.

Sansa – Est-ce que vous avez déjà fêté votre seizième anniversaire ? Pourriez-vous me le raconter ? Demande-je avec douceur.

Ensuite, la douce lionne me demande d'être une tante pour la petite Daena. Mon cœur fond, je regarde avec tendresse la petite puce. Puis, je la questionne. Je craignais de faire de la jalousie avec la petite Lelia. Et si elle était jalouse que sa sœur soit ma petite protégée ?

Sansa – Et moi donc, c'est la première fois qu'on me demande de m'occuper d'une ravissante petite perle. Je vais chérir votre fille. Je la regarde. Il faudrait une femme que nous connaissons … Une personne qui ne soit point trop loin des contrées de l'Ouest ou du Conflans. J'ancre mon regard dans ses prunelles. Oh oui, c'est dommage que nous ne pouvons pas porter un toast pour notre nouvelle amitié ! Un sourire naît sur mes lèvres de porcelaine. Je pense que boire une boisson comme le vin ne semble pas appropriée pour cette heure-ci. Peut-être du lait ?

Je suis heureuse que Walda soit devenue une amie en quelques minutes à peine … Il y a des amitiés qu'on ne peut pas expliquer, des liens qui s’entrelace sans savoir le pourquoi et le comment. Peut-être que notre amitié sera chantée par les troubadours ? Une chanson en l'honneur de la lumière de l'Ouest et le soleil de Winterfell ? Peut-être. La dame reprend la parole, je continue de l'écouter.

Sansa – Oh, je vois, c'est des jolis prénoms que vous avez choisis . Peut-être qu'un jour, je pourrais rencontrer vos deux frères ? Est-ce que vous êtes plus proches de l'un d'eux ? Quels sont leurs goûts ?  Je souris. Pour ma part, j'ai Robb, mon frère est l'actuel seigneur de notre famille. Est-ce que vous avez pu rencontrer mon frère ? Mon frère m'a dit qu'ils sont des amis. Il me semble que votre époux aime la lecture comme mon promis. S'ils ne sont pas déjà vus, j'en suis sûre qu'ils pourront bien s'entendre. Je reprends doucement. Ensuite, j'ai ma sœur Arya, la petite guerrière, elle n'est pas du tout une Lady ! Je souris. Puis, j'ai mon frère Brandon, il sait grimper de partout, un vrai petit écureuil Il rêve de devenir chevalier ! Et, le petit dernier, Rickon. Il est encore petit. Enfin, j'ai aussi mon demi-frère, Jon Snow. Je la regarde. Et oui, nous pouvons nous appeler par nos prénoms. Est-ce que vous souhaitez que nous tutoyions ? Je sais que généralement, j'attends avant de tutoyer les personnes … Mais, peut-être que nous pourrions le faire ? Peut-être qu'en public, cela peut déranger, je ne sais pas. Dis-je en fronçant les sourcils. Je soupire.

Je regarde Lady, elle bouge de nouveau puis elle s'installe à mes pieds. Je consulte du regard ma septa. Elle semble calme. Puis, elle décide de parler avec la nourrice des jumelles. Peut-être que je pourrais parler sans avoir mon chaperon. Je ne pense pas que nos sujets avec Lady Walda soient trop sensibles … Si ?  Je chasse cette idée puis mon regard se porte sur les jumelles, elles sont calmes.

Sansa – J'ai une idée, peut-être que nous devrions prendre le goûter, vos filles aimeraient manger des mets et boire des boissons ? Ou, vous préférez que nous attendions qu'elles se réveillent. Je n'ose point réveiller le doux ange. Je souris. Je repense aux prénoms des enfants. Je dois avouer que si je suis mère, j'aimerais donner soit des prénoms faisant référence aux Stark ou aux Nerbosc. Pour une fille, j'aime bien le prénom d'Arwyn comme le prénom de la mère de mon futur époux ou Minisa comme la mère de ma chère mère. Pensez-vous que cela n'en offusquera personne ? Et, pour les prénoms des hommes, je pense à Eddard … Comme mon père. Pour les prénoms des hommes du Conflans, je ne sais point. Je soupire. Peut-être que je devrais attendre d'en parler avec Hoster, qu'en pensez-vous ? Je la regarde. D'ailleurs, je peux vous faire une confidence ? Je me rapproche vers elle. Puis, je murmure. Pour mes noces, je vais porter une robe blanche où on verra les motifs des loups, des truites et des corneilles. Je souris. Je pense qu'il est important que les maisons soient représentées. Dis-je avec un sourire. Oh … Peut-être que nous pourrions aller dans mes appartements ? Ou dans les vôtres ? Sauf, si vous devez vaquer vos occupations. Je me mordille les lèvres. Je suis désolée chère amie, plusieurs idées se mêlent dans mon esprit, je suis un vrai moulin … C'est peut-être parce que je me sens bien en votre présence. Je suis parfois trop bavarde …

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The She-wolf and the Lion hearted girl

 
Lestival | An 301, Lune 12

 

 
Sansa Stark & Walda Lannister

   
« Je dois vous avouer que j’ai toujours admiré les femmes sachant manier les armes. La reine Visenya Targaryen, la princesse Nymeria ou encore Jonquille Sombre. On dit que les femmes sont trop faibles pour se battre, j’aime le fait que certaines femmes ont prouvé le contraire. Hélas elles ont vécu il y a si longtemps… Nous n’avons plus de femmes guerrières de nos jours à part peut-être à Dorne. Je crois avoir compris que les filles aînées du prince Oberyn savaient manier les armes. J’ignorais que le Nord comptait des guerrières. Votre sœur Arya a beaucoup de mérite de prendre cette voie. Elle a de la chance d’être soutenue par sa famille. »

La lionne écouta la louve avec un sourire bienveillant tandis qu’elle évoquait sa relation avec sa sœur. Elles semblaient avoir chacune un caractère bien différent. Walda partageait un caractère similaire avec son frère Steffon et elle éprouvait pour Bryan une affection sans borne. Mais les relations étaient plus complexes avec le reste de sa famille.

« Les liens entre frères et sœurs ne sont pas toujours évident mais vous semblez vous aimez beaucoup et c’est le plus important. Votre sœur a peut-être envie de vivre sa propre vie ? Ce n’est pas facile de se séparer des siens. C’est pourtant notre rôle dès notre naissance : quitter notre famille pour en fonder une autre. »

Quitter son petit Bryan, Steffon et Roslin avait été un véritable déchirement pour elle. Impossible de s’opposer à la volonté de son arrière-grand-père.

« J’ai laissé les miens mais j’ai eu de la chance, j’ai un époux merveilleux et des adorables enfants. Et ce n’est pas adieu, nous correspondons quotidiennement et je sais qu’une visite est toujours possible. »

Avoir un animal lui plairait mais ce n’était peut-être pas compatible avec des enfants en bas âge. Elle remettait son projet à plus tard, quand ces enfants seront plus grands. Sansa l’impressionnait de s’être occupée si minutieusement de sa louve. Lady lui ressemblait beaucoup dans son comportement. La maternité et la délivrance inquiétaient fortement la jeune fille et elle pouvait le comprendre.  

« Je demanderai également conseil à mon époux. C’est un homme sage. A voir Lady vous vous êtes très bien occupé d’elle. Je vous admire. La grossesse est un changement du corps et c’est tout à fait normal de de l’appréhender, tout comme la délivrance. Si vous en éprouvez le besoin n’hésitez pas à demander à votre époux de se tenir auprès de vous. Sentir la main de l’être aimé dans la sienne m’a grandement réconforté. »

Walda espérait sincèrement que Sansa et Hoster connaîtrait la même félicité que Tyrion et elle. C’était merveilleux de tomber amoureux. L’amour…. Un sentiment si fort, si intense et si profond. Quel privilège de le ressentir. Encore plus si on l’éprouvait envers son époux, la personne avec laquelle on s’engageait pour la vie.

« Les attentions ? Un regard empli d’affection, un compliment, un geste tendre… Tyrion m’embrasse souvent la main et moi aussi. C’est un comportement digne pour un couple marié. Certains couples sont plus audacieux et d’autres encore plus pudiques en public. Vous avez tout à fait le droit d’être gênée, vous commencez tout juste à vous fréquenter. Et si cela vous gêne encore, rien ne vous empêche de réserver les gestes tendres à la sphère privée. »

Les fer-nés… Rien que leur évocation lui faisait grincer des dents. Son père prisonnier, à la merci de ses gens. Leur tradition de pillage n’apportait rien de bon. Ils n’hésitaient pas à saccager des villages et tuer des personnes sans défense. Leur indépendance permettait au moins de couper tous liens avec ce peuple.

« Mon père est un homme trop fier pour évoquer sa captivité avec moi. Les fer-nés ont des us et coutumes trop différentes du reste des Sept Couronnes. Il m’est très difficile de voir leurs bons côtés, pourtant c’est une chose que je tente toujours de faire. Les Nordiens sont aussi connus pour leur courage et leur honneur. »

Sauvages les gens du Nord ? Elle n’avait jamais entendu parler d’eux en ces termes. Distants peut-être. Mais pas sauvages. Quiconque discutant avec Sansa changerait d’avis sur le Nord. Elle était si douce, une jeune fille au cœur tendre et plein de compassion. Toutes deux partageaient ce désir de bien faire, de faire de leur nouvelle maison la leur tout en respectant leur héritage.

« Lier les Tully, Stark et Nerbosc car c’est ce vous serez une fois  devenue dame de Vivesaigues. Ce ne sera pas forcément facile mais c’est qui fera que la forteresse sera votre foyer. Ne vous inquiétez pas, nous prendrons le temps nécessaire pour faire une ravissante tapisserie. Les plus belles choses sont celles qui prennent du temps. »

Sansa n’avait pas encore seize ans. Elle les aurait dans trois lunes. Alors elle serait majeure et prête à se marier. Mais il ne suffisait pas d’avoir seize ans pour une femme. La maturité et l’expérience transformaient la fille en femme.

« Mon seizième anniversaire. Nous avons pris un repas en famille, et concernant la mienne nous étions très nombreux ! Puis mes parents m’ont offert un livre, mes frères et Roslin un bijou, un bracelet en or que je porte toujours sur moi. »

Elle lui montra le bijou en question. Une simple chaîne mais d’une grande finesse qui s’accordait avec son ossature délicate.  

« Mon frère Steffon n’a qu’une année de plus que moi, nous avons toujours été très proches. Bryan mon cadet est beaucoup plus jeune mais j’éprouve pour lui une profonde tendresse. Steffon est très calme et doux, il aime lire et prendre soin des autres. Bryan est énergique, il veut devenir chevalier. J’ai aussi une grande-tante qui est ma cadette de deux ans et que je considère comme une sœur, elle se nomme Roslin. Elle est douée pour la musique.  »

Evoquer ses proches lui provoqua un pincement au cœur. Une douleur douce-amère. Ils lui manquaient terriblement. Leur écrire ne remplaçait pas le bonheur de les voir et de les prendre dans ses bras. Walda écouta Sansa parler de ses frères, Robb le suzerain du Nord, Brandon le grimpeur aspirant chevalier, Rickon le tout petit, sa sœur Arya qui n’a rien d’une dame et son demi-frère Jon.

« Oui nous pouvons nous tutoyer si vous le souhaitez mais effectivement en public cela risque de choquer. Ce sera notre petit secret ! Moi aussi Sansa je me sens en confiance avec vous… toi ! Nous ne connaissons pas encore l’histoire et les goûts de l’autre mais nos cœurs se sont reconnus comme liés par l’amitié. Vos idées de prénoms sont bien et je suis certaine que votre époux les appréciera aussi. » Ses yeux s’agrandissent et un large sourire illumina son visage en entendant la confidence. « Merci de partager cette information avec moi ! Vous serez absolument ravissante pour vos noces. Votre proposition est acceptée avec grand plaisir. Une petite collation est en effet appréciable pour mes filles. Les membres de la maison Lannister se sont installés dans des tentes et nous avons tout le matériel nécessaire pour les petits enfants. Permettez-moi de vous inviter ! »

 

 
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chapitre 6



La dame à la belle chevelure m'explique qu'elle a toujours admiré les guerrières. Je devrais lui présenter les Mormont, les Ourses du Nord. J'écoute la suite des paroles de la jeune femme. Elle a raison sur un point. Nous n'avons pas de guerrière renommée. Un jour, Arya sera la guerrière du Nord, on chantera des louanges sur ma sœur. Walda s'exprime au sujet des filles de la vipère rouge.

Sansa – Il est bien dommage que les guerrières ne sont pas légions comme nos vaillants guerriers. Je souris. Oui, je soutiens ma sœur et j'ose espérer qu'elle sera renommée. Je regarde mon amie. Avez-vous déjà rencontré les Mormont ?

J'évoque ma relation avec ma cadette. Celle-ci n'est pas rose. Oh non, nous sommes bien différentes avec Arya. Elle est la lune et moi le soleil. Deux entités différentes mais essentielles. Je l'écoute parler. Je souris aux paroles de la demoiselle. La belle dame continue de s'exprimer  sur sa famille. J'espère que quand je serais à Corneilla, je pourrais avoir des nouvelles rapidement de ma famille.

Sansa – Un au revoir n'est jamais un adieu, c'est quand nous fermons les yeux pour la dernière fois qu'il s'agit d'un adieu. Je souris. Les miens seront loin de moi mais j'aurais toujours ma louve et je sais qu'importe la distance, si je vais mal, ils répondront à mon appel. Je la regarde. Je suis persuadée que je connaîtrais le bonheur avec Hoster.

Nous parlons de sujets différents. La belle dame m'explique qu'elle va se confier à son mari. Ce dernier est un homme sage. Je n'ai pas vraiment eu la chance de pouvoir converser avec lord Tyrion. Mais, j'imagine que nos conversations seront intéressantes. Walda me félicite concernant ma louve. Lady est bien éduquée, elle n'est pas du genre à faire du mal à des gens. Je ne l'ai jamais vu faire quelque chose de mauvais. Elle est douce et docile. Un peu comme moi.

Sansa – Je demanderais à Hoster de me tenir la main. Mais, on dit que les hommes ne doivent pas pénétrer dans ce sanctuaire sacré des femmes ? Je souhaite que les femmes que j'apprécie sont là. J'ignore si ma mère pourra venir lors de cette première grossesse. Lady Marianne Harlton, ma future belle-soeur m'a promis d'être là. Je souris. J'ai besoin d'être entourée lors de ce fameux jour, de cette première délivrance.


Après ces mots concernant la naissance d'un enfant, je converse avec Walda sur les attentions entre deux époux. J'entends les mots de la jeune épousée. Oh, je ne sais pas si je pourrais embrasser Hoster devant des myriades de yeux. Peut-être quelques yeux mais pas … Oh non, pas une foule. Je pose de nouveau mon regard sur Walda.

Sansa – Je remercie de me partager vos conseils. Je ne pense pas que je pourrais supporter le regard inquisiteur des inconnus si je dois embrasser mon futur époux. Mais, je souhaite qu'Hoster soit heureux avec moi. Je désire connaître le véritable amour avec une âme sœur. Je suis romantique et je m'excuse Lady Walda de parler de ces rêves qu'on peut qualifier de futiles.

Nous parlons des fer-né. Les misérables ont attaqué le Conflans et ont capturé des personnes dont mon futur beau-frère. Je me souviens de ce Theon Greyjoy, le kraken du Nord. Il était le pupille de mon père, je n'aimais pas Theon. Je ne lui faisais pas confiance. Heureusement que grâce à lui, Lyra est revenue. Pauvre Lyra, elle était la femme-sel d'un fer-né. Je n'imagine pas sa souffrance dans cette hostile. Je préfère mourir plutôt qu'être la concubine d'un homme. Et même s'il se montre charmant avec moi, je ne tomberais pas amoureuse de lui. Comment aimer quelqu'un qui nous a arraché à notre famille ? Et puis, je vais être mariée, je ne pense pas qu'on va m'enlever le jour de mon mariage. Un rapt le jour de mes noces ? Je ne crois pas que ce genre d'histoire. Je ne souhaite pas être une nordienne devenue la femme-sel d'un brute. Et puis, j'en suis sûre qu'il me traitera mal. Je serais obligée de dormir comme une pouilleuse. Moi, la fille de Ned Stark vivre dans des geôles froides ? Hors de question. De même, je me vois mal supporter les regards de ces fer-nés sur la continentale que je suis. Je suis bien trop précieuse, trop … Moi.  Mais, peut-être que s'ils n'enlevaient pas les femmes et qu'on m'avait marié avec un fer-né, j’aurais enduré ce mariage. J'aurais fini par supporter cette union abominable. Mais, entre un bâtard, un fer-né ou Ramsay Bolton, lequel est le pire ?  Ramsay. Ce chien, cette puanteur. Il m'a laissé une désagréable sensation quand je l'ai vu. Je frisonne rien qu'en pensant de lui. Si je devais me marier à un fer-né dans une autre vie, je n'aurais pas voulue d'une alliance avec un pouilleux. Non, un prince ou un seigneur respecté et influent ? Je chasse cette idée, je ne serais jamais l'épouse d'un fer-né ni sa femme de sel et je suis bien contente. Je serais l'épouse d'Hoster. Mon tendre Corneille. Je regarde de nouveau la dame avec qui je parle depuis quelques heures déjà.

Sansa – Il est vrai que les fer-nés ne sont pas comme nous. Mais, nous ne pouvons pas oublier leurs méfaits. Si seulement, ils pouvaient se conduire comme il le faut. On n'a jamais vu d'un mariage d'amour entre un fer-né et une continentale. Enfin, je n'ai pas le souvenir d'en avoir entendu d'une telle union. Avez-vous entendue parler d'une union entre un fer-né et une dame venant d'ici ? Je n'ai pas d'exemple. Mais, je ne doute pas que la captivité de votre père ainsi que les otages n'a pas été simple. Je souris. Par rapport à vos mots sur les nordiens, vous avez raison.


Par la suite, nous changeons de sujet. Je l'écoute silencieusement. Oui, je ferais tout pour que la demeure de Vivesaigues soit un lien entre les trois familles. Je souris quand elle évoque notre tapisserie.

Sansa – Vous avez bien raison. Nous prendrons le temps de la faire car elle sera magnifique grâce à nos doigts de fée.

Je lui demande de me raconter son seizième anniversaire. Dans trois lunes, j'aurais seize ans et je partirais vivre à Corneilla. Je quitterais le nord pour vivre dans le Conflans. Je suis heureuse d'habiter là-bas mais mes proches vont me manquer. La douce Walda me montre le présent de son frère, mes yeux brillent. C'est si beau. Je me demande ce que ma fratrie va m'offrir pour mon seizième anniversaire. Je ne suis pas difficile. Je ne suis pas contre quelques bijoux ou des étoffes ou encore des ouvrages sur les contes de fées. Je parle par la suite des membres qui composent ma fratrie.

Sansa – Un jour, mon frère Brandon pourra faire la connaissance de votre frère Bryan. Mon cadet souhaite devenir un chevalier. Si vous le souhaitez, je pourrais vous présenter à mon frère s'il vient à mon mariage et que vous soyez là.

Puis, je demande à la demoiselle si elle souhaite que nous tutoyons. Elle a raison, nous ne pouvons pas faire ceci quand nous sommes en public. Ceci n'est pas bienséant. Walda dit qu'elle est en confiance avec moi. Mon sourire s'élargit sur mes lèvres. Il est vrai que nous ne connaissons pas depuis longtemps mais je sais qu'une nouvelle amitié est née aujourd'hui. Elle me dit que mon époux aimera les choix des prénoms. Si je le vois et que j'ai une chance de converser avec lui, je lui parlerais de ces propositions pour nos futurs fils et filles. De même, la douce femme est ravie que je lui accorde ma confiance en lui disant la tenue que j'ai choisie pour mes noces. Un sourire s'illumine sur mes lèvres. Elle accepte ma proposition.

Sansa – Allons dans votre tente alors.

Ma septa me regarde et me dit qu'après le goûter, nous devrons rentrer dans nos appartements. Je soupire et je pose de nouveau mon regard sur la jeune demoiselle.

Sansa – Profitons de ce moment avant que je retourne dans mes appartements. Promettez-moi que nous tenterons de nous revoir avant que je quitte Lestival pour le Nord.

Quelques instants plus tard, je suis assise dans la tente de la jeune Walda, je prends place, les petites filles sont assises. Je me demande ce que nous allons goûter et boire. Je me souviens de mon goûter avec ma future belle-soeur Lady Kylis. Nous avons parlé de la bière, je ne pense pas que je pourrais boire de ce breuvage. Ma septe est assise à mes côtés, elle est bien silencieuse. Lady est à mes pieds.

Sansa – Quels sont les mets que vous préférez chère amie ? J'ai une nette préférence pour les tartes au citron.

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