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the sun in the sky, the flowers in the garden and two young people [pv Hoster]

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chapitre 1


Je sors de mes appartements avec ma septa et ma louve, nous avons décidé de nous promener après avoir fini mes leçons. Je me demande si je pourrais voir Hoster lors de cette promenade. Il est vrai que depuis que je suis à Lestival, je n'ai pas encore eu la chance de pouvoir lui parler. Je dois avouer  qu'il me tarde de converser avec mon fiancé. La dernière fois que nous avons pu longuement discuté, c'était à Corneilla. Je me souviens des contes qu'il m'avait narrer. Mon fiancé possède le don d'être un bon conteur. Je dois avouer que j'aime sa façon de raconter les histoires. Je souris puis ma septa me tire de ma rêverie. Je m'excuse auprès d'elle.

Nous arpentons les couloirs de cette demeure, nous croisons quelques gens. Or, parmi ces visages, je ne croise pas celui de mon fiancé. Je suis déçue de ne point voir mon fiancé. Pourquoi les anciens et les nouveaux Dieux ne veulent pas que nous rencontrons ? C'est bien cruel de leur part ! Certaines personnes me complimentent sur ma tenue. Cette dernière possède une nuance de rouge avec une ceinture rappelant les motifs de l'encolure de ma robe. On pouvait voir plusieurs couleurs dont le rouge et l'or. Ma chevelure quant à elle est soigneusement coiffée à la mode conflanaise. Je me demande si mon fiancé sera ravi que je sois habillée et coiffée comme une dame de sa contrée. Mais, est-ce que je garde quelque chose du Nord ? Oh, bien entendu.

Je pense à mon fiancé et je m'interroge sur notre mariage. Serions-nous heureux ? Est-ce que nous formerons un couple solide et tendre ? Je serais dans tous les cas, une femme dévouée, aimante et tendre avec son époux. Je ferais tout pour être aimée dans le Conflans. Je veux rendre fière ma chère mère. À l'image de ma mère, mon cœur se serre. Bientôt, je ne la verrais plus. Elle restera sur les terres nordiques des Stark tandis que je serais loin d'elle. Il faut dire que j'appréhende plus l'aspect de cette séparation. J'ai peur de la quitter et ne plus jamais la voir … Et si je mourrais en donnant naissance à mon enfant ? Je ne peux pas connaître mon destin. Qui peut connaître les fils de sa destinée ? J'ose espérer que mon futur sera radieux et que je connaîtrais point la douleur de perdre un enfant ou un autre membre de ma famille. Je ne sais pas si j'aurais la même force de ma mère pour supporter  la perte d'un enfant … Pourquoi penser au futur et non au présent ? Je ne sais pas. Je dois penser à l'instant présent et non me soucier des petits tracas de ma vie future. Je dois le faire et le mettre en application.

Quelques minutes plus tard, je suis dans les jardins avec ma louve et ma septa. Nous continuons cette promenade. Je respire cet air frais. Je pourrais fermer les yeux et me laisser bercer par la douce mélodie des oiseaux. C'est si doux et si apaisant. Je souris, puis, je vois au loin mon promis. Mon petit écrin de cristal bat un peu plus. Peut-être apeuré par ces futures retrouvailles avec mon promis … Il est vrai que c'est la première fois que nous serons seuls  … Enfin presque. Je regarde ma septa, elle me fait signe que nous pouvons aller le saluer.

Mon promis est assis sur un banc en train de lire un ouvrage. Je me demande quel est le titre de cet ouvrage  ainsi de quoi parle ce dernier. Je me rapproche puis arrivée à son hauteur. Je décide enfin de lui parler.

Sansa -  Bonjour cher Hoster dis-je avec une voix douce. Puis-je m’asseoir avec vous pour vous tenir compagnie demande-je en plongeant mon regard marin dans le sien. Je suis heureuse de pouvoir vous voir aujourd'hui … Comment allez-vous ? Rajoute-je avec un sourire.

Lady se rapproche d'Hoster puis elle se couche à ses pieds. Je regarde la scène sans rien dire avec un léger sourire sur mes lèvres. Lady apprécie Hoster, elle a toujours été douce avec lui et ce dernier ne lui a jamais fait du mal. Je me demande comment sera cette relation quand je serais à Corneilla. Est-ce que Lady sera heureuse là-bas ? Sans ses frères et sœurs … Je ne veux pas la laisser dans le Nord. Je ne pourrais pas … Elle est mon lien avec mon noble père et la laisser dans le Nord me rendrait triste. De même, je ne pourrais pas supporter de la perdre. Sa mort serait difficile à supporter. Je respire puis je me concentre de nouveau sur Hoster.

Sansa – J'ai vu que vous lisez avant que je vous interrompe. Puis-je vous demander de quoi parle cet ouvrage ? Dis-je un sourire. Est-ce une histoire sur cette contrée ? Demande-je en continuant d'ancrer mon regard dans celui d'Hoster.

Je pourrais lui demander s'il se posait les mêmes questions concernant notre futur, comment il voyait notre union. Les noms de nos enfants … Ou, je ne sais point. Mais, je prie les anciens comme les nouveaux de nous accorder des jours radieux. Des jours sans des nuages ou sans des éclairs. Je prends une profonde inspiration et je me concentre de nouveau sur lui. J'attendrais avant lui poser d'autres questions. Je ne veux pas être un moulin à parole dès nos retrouvailles.

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Lestival. Comme cela était exaltant de voir le château de ses propres yeux après avoir lu sa description dans les ouvrages de la bibliothèque. Quand il devait se rendre dans un nouveau lieu, Hoster aimait se documenter sur sa géographie et son histoire. Celle de Lestival était tragique. Un choix étonnant et déroutant de la part du roi Rhaegar, ce palais ayant été ravagé par un terrible incendie qui provoqua la mort de nombreuse personnes. Hoster ne croyait pas aux fantômes mais il trouvait que reconstruire la bâtisse et d'y festoyer pouvait être offensant pour la mémoire des morts. D'un autre côté cela démontrait une force de caractère, renaître de ses cendres et regarder vers l'avenir, au lieu de se laisser ronger par la mélancolie comme le roi avait pu le faire dans sa jeunesse. On racontait qu'il jouait de la harpe seul parmi les ruines.

Le troisième fils Nerbosc aurait préféré loger dans une tente mais étant liée à la maison Targaryen par mariage, la maison Nerbosc était invitée dans les murs même du palais. Tôt ce matin il ouvrit son coffre et en sortit son recueil de poèmes. Rapidement il quitta le château pour se diriger vers les jardins. Une fois dehors il accorda encore quelques pensées aux disparus, réduits en cendres. Si sa famille trouvait la mort dans un incendie, serait-il capable de revenir sur le lieu du drame et de le faire reconstruire ? Probablement pas. Le roi avait peut-être pensé la même chose autrefois.

Il trouva finalement un banc, un peu à l'écart du chemin mais tout de même ensoleillé. Parfait. Il s'y installa et commença sa lecture. De temps en temps il s'arrêtait pour relire un passage qui lui plaisait et le réciter dans sa tête. Sa mémoire était excellente, il retenait avec une grande facilité ce qu'il lisait. Enfin... il retenait ce qu'il appréciait. Les récits historiques, les analyses scientifiques, les recueils de médecine, les descriptions des vestiaires... Mais la poésie c'était plus complexe. Non pas qu'il ne trouvait pas cela plaisant mais c'était une choses nouvelle et donc une chose qu'il ne maîtrisait pas. Réciter des vers constituait un véritable défi. Il n'était jamais certain du rythme ou des syllabes à accentuer. Pour cela il aurait été plus aisé de l'entendre réciter par un expert mais il n'y avait pas de ménestrel permanent à Corneilla ou à Darry le château. Leurs bibliothèques respectives ne comportait pas non plus d'ouvrages traitant de la poésie, juste des recueils. Il devrait apprendre plus ou moins en autodidacte.

Ce passage ci semblait digne d'être retenu. Hoster le lu, relu puis fermer les yeux pour le réciter une première fois de mémoire. Sansa l'apprécirait-elle ? Il imaginait son visage à l'ovale parfait, ses grands yeux azurs qui l'observeraient et son sourire qu'il ferait naître sur ses lèvres délicatement rosées. Pourvu qu'elle ne se moque pas de lui, lorsque enfin il oserait lui réciter des vers. Le jeune homme rouvrit les yeux. Sansa ! Impossible ! Rêvait-il ? L'avait-il souhaité si fort qu'il continuait à halluciner ?  Elle était là. Ho loué soient les Anciens Dieux ! Ils exauçaient son vieux. Dans la fraîche brise s'avançait sa tendre promise. Tiens ! Il pensait en vers maintenant. Il était inspiré. Pourtant quand elle le salua avec grâce, il se leva pour la saluer et resta sans voix. Il ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Bon... on se détend et on recommence.

"Bonjour chère Sansa." Diantre ! C'était une chose de l'écrire dans ses lettres, c'en était une autre de le dire à voix haute. "Oui je vous en prie." répondit-il en l'invitant à prendre place d'un geste de la main. Quand sa fiancée s'assit, il l'imita. En retrait se tenait la septa chargée de veiller sur la jeune fille. Hoster la salua d'un signe de tête.

"Je partage votre joie de nous revoir. Le tournoi devait être fort distrayant si on apprécie ce genre de spectacle mais j'étais surtout heureux de venir à Lestival pour vous voir. Qu'avez-vous pensez des joutes ? Mes frères ont été admirables. "

La louve de Sansa, Lady, vint se coucher aux pieds du jeune homme. De toute la portée Lady était la plus belle avec sa fourrure gris perle et sa fine ossature. Et la plus douce. Hoster sourit en la voyant s'approcher de lui comme si ils étaient de vieilles connaissances. Il effleura le haut de sa tête.

"Bonjour Lady." murmura-t-il. "Comment vos loups voyagent-ils ? Trottent-ils tranquillement  à vos côtés ou courent-ils devant le cortège sans vous attendre ?" demanda-t-il ensuite à Sansa.

Oui il éludait la question de sa fiancée qui voulait qu'il lui parle de l'ouvrage dans ses mains. Il aurait préféré qu'elle ne le voit pas. C'était pour elle qu'il apprenait la poésie mais il voulait lui réciter des vers en étant sûr qu'il était bon. Et cela il ne le savait pas. Donc c'était trop tôt pour lui dire. Mais il ne pouvait ignorer sa question, ce serait très mal poli de sa part. Elle croyait qu'il lisait une œuvre historique, elle se souvenait qu'il s'agissait de ses lectures de prédilection. A Corneilla il lui avait longuement parlé de l'histoire du Conflans, de la construction du château de Corneilla et de l'arbre empoisonné, de la perfection triangulaire de Vivesaigues...

"Non ce n'est pas ça." Il hésita. "Promettez de ne pas vous moquer." Il inspira profondément. "C'est un recueil de poèmes. Il me semble que vous aimez la poésie alors je voulais vous surprendre en vous récitant des vers."

Tout en s'expliquant, il sentait le rouge lui monter aux joues. Il se sentait ridicule et tellement niais.
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chapitre 2


Je me retrouve face à mon promis, ce dernier est en train de lire un ouvrage. De quoi parle ce dernier ? Je décide de rompre le silence et commencer à lui parler. Il prononce mon prénom et mon cœur bat un peu plus fort dans ma poitrine. Est-ce le signe que je suis amoureuse ? Je dois me ressaisir. Je continue de lui sourire. Il m'autorise à prendre place de lui, après, son autorisation, je me place à ces côtés. Mon regard se tourne vers lui, j’incruste mon regard azur dans celui de mon promis.

Par la suite, Hoster continue de parler. Il dit qu'il est venu à Lestival pour me voir. Un sentiment de pur bonheur envahit mon âme. Je le regarde avec douceur. Il me demande ce que j'ai pensé des joutes et il parle de ses frères. J'ai soutenu ses deux frères. C'était important de défendre ceux qui deviendront des membres de ma famille.

Sansa - Je suis heureuse que vous ayez pu venir, j'aurais été forte triste de ne point vous avoir vu de nouveau avant la célébration de notre mariage. Dis-je avec un sourire. Ils ont été admirables. Je soutenais vos frères et j'aurais aimé que l'un d'eux puisse gagner le tournoi. Je le regarde. De même, j'avais craint que l'un d'entre eux soit blessé mais les dieux les ont protégés. Je me tais quelques secondes. Et, vous ?

Je regarde ma louve, elle se laisse effleurer la tête par mon promis. Puis, elle se relève et lèche les doigts d'Hoster. Je souris face à cette scène si tendre. Hoster me pose une question sur les loups. Je réfléchis avant de lui parler.

Sansa – Lady trottait dans le cortège, elle préfère courir avec ses frères et sa sœur quand ils sont là ou quand ils s'amusent. Je l'observe avec un sourire.

Bientôt Lady sera seule. Elle n'aura plus ses frère et sa sœur pour s'amuser … Comme moi. Mais, je sais que chez les Nerbosc, nous serions bien accueillies. Je suis persuadée que je serais heureuse là-bas. Mais, je ne serais pas préserver des dangers qui peuvent guetter la vie d'une femme. Je peux perdre mes enfants à la naissance ou mourir en couche. Je dois cesser à penser cela … Je repose mon regard sur mon fiancé. Puis, je continue de me poser des questions sur l'ouvrage qu'il tient dans ses mains. Qu'est-ce qui lit ? Est-ce qu'il me prépare une surprise ? Je ne souhaite pas lui dire que je compte lui offrir deux présents pour notre union. Il le verra au moment voulu. Je décide de lui poser des questions sur l'ouvrage. Est-ce que je suis curieuse ? Sans doute.

Hoster me dit qu'il ne s'agit pas d'un ouvrage concernant une contrée. Je continue de le regarder avec douceur. Je n'ose point lui toucher la main pour ne point le brusquer ni pour choquer ma septa. De plus, elle pourrait censurer certaines de mes paroles qui ne sont pas dignes de la fille de Ned Stark. Je respire puis j'attends qu'il termine ses propos. Il me promet de ne point rire. Comment pourrais-je penser de rire de lui ? Je n'oserais pas faire ceci ! La jeune corneille avoue qu'il souhaite me lire des poèmes.

Et mon cœur continue de battre un peu fort de ma poitrine, mon regard se remplit d'amour pour cet homme qu'il allait partager ma vie. De plus, je suis heureuse qu'il souhaite me réciter un poème. C'est une délicate attention, aurais-je voulu autre chose de sa part ? Des bijoux ornés de gemmes précieuses ? Non. Je préfère qu'on me montre leur affection plutôt qu'on m'offre des bijoux. Je ne dirais pas non à certains bijoux… Mais, tout le temps, non. Je pose de nouveau mon regard azur sur le visage d'Hoster. Sait-il qu'il a touché mon cœur ? Il l'a capturé mon palpitant. Je respire, je dois lui donner une réponse à ce cher fiancé.

Sansa – Je ne me moquerais jamais de vous, Hoster. Comment pourrais-je le faire alors que vous faites quelque chose pour moi ? Je le regarde. Je souris tendrement. Quels poèmes avez-vous choisi ?

Mon fiancé ne sait pas manier l'épée comme ses frères, mais, il a de l'esprit. Son arme est l’érudition. Il m'émerveille quand il parle des contes et légendes. M'a-t-il séduit quand il raconte les histoires de dragons, de loups et des contrées lointaines ? Oui, et, il serait mensonger de prétendre le contraire. Je prends une profonde inspiration.

Sansa – Ne craignez rien Hoster, je suis sûre que j'aimerais le poème que vous m'aurez choisi. Je souris. Rien que de savoir que vous lirez un poème pour moi est déjà quelque chose qui me comble de bonheur. Je souris puis j'avale ma salive. Je ...Je suis heureuse que vous faites cela pour moi et je ne sais pas comment je dois vous remercier Hoster. Je ne mérite pas tant d'attention à mon égard.

Je souris. Je regarde ma louve, elle est toujours à nos pieds et ma septa veille à ce que je ne me comporte pas comme une femme indigne de mon rang. Je respire de nouveau et je regarde mon fiancé. Devrais-je lui dire que je suis heureuse de devenir son épouse ? Que je sais qu'avec lui, je serais comblée ? Que je serais heureuse de porter dans mes entrailles, le fruit de notre union. Nos enfants posséderont soit une chevelure d'ébène ou vermeille. Ils ne seront pas blonds. Je ne connais point de blond dans la famille des Nerbocs ni dans la famille. Pourquoi pense-je maintenant à mes enfants ? Ils ne sont point encore là …

Et, quand ils seront là, je ne doute pas que leurs naissances soient fêtées par nos familles. J'imagine les musiciens jouaient du clairon pour célébrer la naissance de nos enfants. Je dois arrêter de rêver, et pourtant, imaginer des scènes ensoleillés, est-ce mal ? Je ne fais pas de mal à personne … Je respire et je pose de nouveau mon regard sur mon fiancé. J'ancre mon regard dans le sien. Je souhaite lui parler de nouveau mais ai-je trop parlé. Suis-je devenue un moulin à parole ? Je consulte du regard ma septa. Si seulement, elle pouvait nous laisser parler librement. Je ne pense pas que ma vertu soit mise en péril par mon fiancé. Il ne ferait pas une chose aussi indélicate … Il attendrait le mariage. Il n'est pas un vil personnage qui ferait ça à une jeune femme. S'il était ainsi, mon frère n'aurait jamais accepté cette union. Et, je ne pense pas que qu'on se soit trompé sur son compte.

Je chasse cette idée de ma tête, mon fiancé est le plus doux des hommes et le plus formidable que je connaisse. Peut-être que s'il apprenait ce que je pense de lui, il serait flatté mais c'est sincère. Je suis heureuse d'être sa fiancée.

Sansa – Si vous voulez, je pourrais réciter un poème ? Ainsi, nous serons à l'aise à dire nos poèmes. Lui dis-je pour le rassurer. Je le redis encore, je ne me moquerais pas de vous. Je suis tellement ravie que vous essayiez à une de mes passions. Malheureusement, je ne sais point si le présent que je souhaite vous offrir pour nos noces vous plaira … Je le regarde. Mais, je ne dirais rien sur ces derniers. Déclarais-je d'une voix malicieuse. Vous auriez la surprise quand nous serons mariés sous le regard des anciens dieux. Rajoute-je avec un large sourire.

Mais, allait-il aimer de lire les feuillets venant d'un ouvrage les engins de la guerre par Armydon ? J'espère qu'il aimera ce présent. Comme celui que je suis en train de fabriquer avec Lady Kylis Omble. En effet, avec la fiancée de mon frère, nous fabriquons une tapisserie avec un barral. Peut-être quand elle sera terminée, je demanderais à Hoster de l'accrocher dans nos appartements à Corneilla ou dans notre future demeure à Vivesaigues. Et puis, d'autres images me viennent dans mon esprit de jouvencelle. Je le vois en train de lire des contes éclairés par une lampe à huile ou en train de préparer des papiers de l'intendance. Moi, pendant ce temps, je m'occuperais de la maisonnée. Je discuterais de la nourriture avec la cuisinière ou me préoccuperais de l'éducation de nos enfants. Pourquoi penser cela maintenant ? Rien n'est encore fait … Nous n'habitons pas encore à Vivesaigues et je ne sais pas si je dois parler des choses qu'on doit acheter pour notre future demeure. Peut-être que cela sera mal pris … Je n'ai pas envie qu'il se fâche … Il vaudrait mieux attendre avant de parler des rideaux, des pots de fleurs, des meubles … En passant par  la vaisselle. Devra-t-elle être en céramique ou en porcelaine ? Des questions que je ne devrais pas du tout penser maintenant. Il faudrait que j'arrête de penser à ces questions.

Sansa – Pardonnez-moi Hoster, je m'envole dans des pensées. Je me tais quelques secondes. Ma sœur me dirait que j'aime trop les contes de fées. Je sais bien qu'ils sont rosés et ensoleillés … Les contes de fées sont trompeurs et pourtant je sais que la vie réelle est bien hideuse. La tromperie règne à Westeros … Je remets une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles. Mais, heureusement que des personnes comme vous et votre famille sont là. Je souris. Je le regarde. Je crois que je vais arrêter de parler et vous laisser réciter votre poème.

Lady se relève un peu, elle trotte quelques instants puis elle s'installe de nouveau à nos pieds. Je regarde Hoster avec un léger sourire. Je crois qu'avec lui, je suis capable d'affronter mes peurs. Ai-je confiance en lui ? Oui. Je sais qu'il me relèvera quand je tomberais, qu'il m'aidera à garder le sourire. Je respire, je pose mon regard sur lui et je finis par toucher sa main. Ensemble, nous serons plus forts et je souhaite que notre destin soit teinté de rose et non de gris. Malheureusement, on ne peut pas prévoir ce que les dieux nous réservent. Ils sont cruels, durs, mais, après la pluie, il y a toujours le beau temps. Et si nous connaissons des mauvais moments, un jour ou l'autre, nous aurons quelque chose de positif qui arrivera dans notre vie.

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"Dans ce cas j'aurais trouvé un autre prétexte pour vous voir avant la cérémonie."

Il se mordit les lèvres après ces paroles audacieuses. Audacieuses vraiment ? Ne pouvait-il pas manifester le désir de voir sa fiancée ? Si, il en avait le droit. Les amoureux sans engagement devaient trouver des ruses pour se voir en cachette. Mais pas les fiancés, liés par un serment sacré. Il ne devait pas avoir honte.

"J'ai soutenu tous les participants. Ce n'est pas ainsi que fonctionne un tournoi mais à mon sens ils méritaient tous d'être encouragés."

Parce qu'ils maîtrisaient le maniement des armes mieux que quiconque. Il en fallait du courage pour se présenter devant un public et se mettre en danger. Admirables rien que pour leur participation.

"Brynden et Lucas se sont fait remarquer pour leur adresse. Je suis fier de leur parcours même s’ils n’ont pas gagné."

Dommage que ser Tristifer n'ai pu participer. Il aurait aimé le servir une dernière fois. Hoster n'aspirait pas à devenir chevalier, pas comme Lucas, mais il avait pris un certain goût à aider ser Tristifer à enfiler son armure puis porter son écu, lui tendre sa lance et le voir s'élancer sur la piste pour défaire son adversaire sous les acclamations de la foule. Dans son armure il brillait et le métal poli n'y était pour rien. C'était son aura étincelante.

Lady se tenait paisiblement à leurs côtés. De tous les direwolves des Stark, elle était la plus sage et la plus douce. Si douce qu'elle léchât les doigts du jeune homme émerveillé. Il lança un regard à Sansa comme pour s'assurer qu'il ne rêvait pas et cette dernière le lui confirma par un sourire. Ce n'était pas Ventgris qui aurait agi ainsi. Cela était compréhensible, il était l'animal du seigneur de Winterfell, il ne pouvait lécher les doigts du premier venu. Les direwolves étaient à l'image de leur maître. Si Lady était si douce avec lui alors c'était que Sansa l'appréciait, non ? Hoster en avait l'impression, par son comportement, par ses lettres, mais il n'osait pas l'affirmer avec certitude. Connaître le fond du cœur d'une autre personne relevait de l'impossible. A moins de partager un lien très spécial et rare. Comment Lucas avait-il su que Marianne l'aimait ? Où avait-il trouvé la force de se déclarer à la femme qui occupait toutes ses pensées ? Son frère était si brave quel que soit la situation.

De la bravoure, il en avait eu besoin pour avouer son projet à Sansa. Un jeune homme timide et inexpérimenté tel que lui devait sortir de ses retranchements pour parler à une jeune fille telle que la demoiselle de Winterfell. Encore plus s'il voulait pouvoir la séduire. S'il s'écoutait il répondrait à une ou deux questions en hochant la tête avant de s'enfuir en courant. Mais une voix plus profonde encore l'incitait à rester et oser ce qu'il n'aurait jamais entrepris autrement. Sansa ne se moqua pas de lui, pas même un sourire amusé mais une tendresse sincère. Elle était touchée par son attention. Quel soulagement ! Grisé par son succès, il joua la carte de l'humour pour répondre aux interrogations de sa fiancée sur le choix de ses poèmes.

"Sansa vous êtes déjà au courant d'un projet qui devait rester secret jusqu'à notre mariage. Je ne peux pas vous révéler toutes mes cartes. Autrement il n'y aura plus aucune surprise." répliqua-t-il avec malice.

Sansa lui répondit que le choix du poème n'avait pas d'importance. Le simple fait qu'il lui lise un poème la comblant de bonheur. Il en était fou de bonheur mais le choix du poème aurait une grande importance puisqu'il souhaitait en composer un lui-même. Il n'aura pas la beauté et la rigueur des plus grands mais il aurait été créé uniquement pour sa fiancée. Sansa avoua qu'elle ne savait pas comment le remercier et qu'elle ne méritait pas autant d'attention.

"Bien sûr que si !" affirma-t-il avec vivacité. Il s'était quelque peu emporté. "Veuillez m'excuser. Je ne peux vous laisser penser cela. Vous le méritez amplement. Un fiancé se doit de combler sa promise. C'est du moins le genre de fiancé que je veux être."

Lorsqu'il avait annoncé ses fiançailles à ser Tristifer ce dernier était en train d'aiguiser son épée. Il n'avait pas relevé la tête, pas même ralenti son geste. Le chevalier ne répondait jamais immédiatement, il laissait toujours un temps d'attente qui semblait parfois interminable. Les premières fois le jeune Hoster s'en était étonné et impatienté. "Tu as l'habitude de tout obtenir sans délai. Tu vas apprendre la patience. Et à réfléchir avant de parler." Les gens parlaient trop d'après ser Tristifer et cela provoquait bien trop souvent des problèmes. Mesurer ses paroles. Ne dire que le nécessaire. Mais pas avec la personne dont on voulait conquérir le cœur. Après lui avoir demandé le nom de la promise, ser Tristifer lui avait conseillé de s'intéresser à ses goûts et de se documenter sur un de ses centres d'intérêt. Sansa appréciait la poésie alors Hoster en avait lu, même s'il préférait les lectures plus scientifiques. Il avait beaucoup appris par les poèmes. Comparer un récit historique et sa version poétique était très intéressant.

"Je serais plus que ravi de vous entendre réciter un poème. Vous avez une très jolie voix." Suave et posée. Presque chantante, comme une berceuse. "Ne pensez-vous pas qu'il est important de s'intéresser aux goûts de l'autre ? Savoir ce que l'autre apprécie ou non est l'une des bases d'une bonne relation."

Surtout quand on s'engageait pour la vie. Ils allaient se marier ce qui signifiait vivre ensemble jour et nuit. Certes certains maris trouvaient le moyen de rester éloigné de leur demeure, retenus par des affaires, et certains époux faisaient chambre à part et ne voyaient pour ainsi dire jamais. Mais c’était d’une telle tristesse. L’amour ne se commandait pas, peut-être que Sansa ne sera pas amoureuse de lui, aujourd’hui ou dans l’avenir, mais il ne voulait pas que cela se produise sans avoir fait tout son possible pour lui plaire.

« Sansa, je suis très touché que vous me prépariez un présent et je l’aimerai assurément quel que soit sa forme puisque vous l’avez préparé à mon attention. N’ayez pas honte d’aimer les contes de fées, cela est agréable de s’évader de la réalité pendant quelques instants. »

Les deux jeunes gens restèrent un moment silencieux, observant Lady qui trottinait puis vint se coucher à leurs pieds. Hoster espérait qu’ils vivraient de nombreux autres moments similaires, touts deux assis l’un à côté de l’autre, la louve couchée près d’eux. Un instant de pure sérénité. Il sentit la main de Sansa se poser sur la sienne. Son corps tout entier se couvrit de chair de poule et le rouge lui monta aux joues. Il dû manquer une ou deux inspirations car il sentait l’air lui manquer.

« J'aimais une fille aussi empourprée que l'automne, avec du crépuscule dans les cheveux. » souffla-t-il sans oser la regarder.
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chapitre 3



Il ferait tout pour me voir, un sourire orne sur mes lèvres de mon visage de porcelaine. Mon cœur palpite un peu plus dans ma poitrine. Ces mots peuvent choquer les personnes qui peuvent nous écouter mais je suis fiancée à Hoster et je ne pense pas que mon fiancé puisse me faire du mal. Hoster est un parfait gentleman, il ne fera jamais du mal. Je le regarde avec tendresse. Il avoue qu'il a soutenu les participants. J'allais répondre car Hoster poursuit, je continue de l'écouter . Il parle de ses frères. Pour ma part, je soutenais mes deux futurs beaux-frères. J'aurais aimé qu'ils gagnent … Or, c'est la vipère rouge qui a remporté le tournoi.

Ma louve lèche les doigts d'Hoster. Elle apprécie mon fiancé. Elle sait qu'elle peut lui faire confiance. Je regarde cette scène avec douceur.  Hoster me regarde pour s'assurer qu'il en s'agit pas d'un rêve. Non, c'est la réalité, je lui rends un sourire sincère et tendre. Par la suite, je me laisse emporter dans une rêverie. Je nous imagine chez nous à Vivesaigues entourées de nos enfants et de Lady qui s'amuse avec eux. Un tableau idyllique, je l'espère. Peut-être que nous partirons de notre demeure de Vivesaigues pour me rendre à Castral Roc pour rendre visite à mon amie de l'Ouest. La douce Walda Lannister. Ou, peut-être voir la Princesse Margaery sur les terres de la couronne. Mais, ce que je souhaite, c'est de suivre mon futur époux … D'être toujours avec lui. Je ne veux pas être séparée de lui. Et s'il part à la guerre? Oh non ! Pourquoi penser à ce triste tableau ? Je chasse cette vilaine idée concernant une guerre et je me concentre de nouveau sur mon fiancé.

Ce dernier m'explique qu'il a un projet pour moi. Il souhaite me lire un poème. Je ne me moque pas de lui. Pourquoi le ferais-je ? C'est une délicate attention. Est-ce l'amour se résume à faire des gestes au quotidien ? Est-ce de l'amour ou plutôt un mirage ? Je ne sais pas. Mais, je suis heureuse qu'il puisse me réciter des poèmes. Il sait que j'ai un penchant pour la poésie et en particulier pour celles qui concerne les contes des fées ou les balades romantiques. Et puis, il dit que je suis au courant de son projet. Il ne peut pas dévoiler toutes ces cartes. Je ris doucement, non, pour me moquer de lui mais car il me fait rire.

Sansa – Même pas un indice Hoster ? Demande-je en plongeant mon regard azur dans celui de mon fiancé. S'il vous plaît !

Par la suite, nous continuons de parler. Je lui explique que ne mérite pas tant d'égard. De même, comment remercier l'homme qui nous fait pousser des ailes derrière le dos ? Oui, j'ai envie de m'envoler … Avec lui surtout . La Corneille affirme que je le mérite. Mon cœur fond devant les propos de celui qui va devenir mon époux. N'est-il pas parfait ? Les anciens et les nouveaux me bénissent en épousant Hoster.

Sansa – Je suis la plus heureuse de toutes les fiancées Hoster. Je le regarde avec une tendresse inouïe. Vous me comblez en me faisant écoutant un poème. Je souris. Je prie les anciens et les nouveaux que nous soyons heureux et que nous pussions connaître la félicité. J'ose espérer que les nuages grisâtres ne viendront pas perturber notre maisonnée.

Peu de temps après, je lui explique que je serais heureuse de réciter un poème pour lui. Il avoue que j'ai une jolie voix. Aussitôt, mon visage de porcelaine devient rouge sur les joues. Il sait comment conquérir le cristal de ma poitrine. Par la suite, il explique qu'on doit connaître les goûts de son partenaire.

Sansa – Je suis d'accord avec vous Hoster. Chaque jour, j'ai envie de vous connaître un peu plus. Je ne veux rien vous cacher. Dis-je en mordillant mes lèvres. Qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que nous devons tous nous dire ?

Ensuite, je lui avoue que j'ai un présent pour lui. Deux mêmes, une tapisserie où on voit un barral et des copies d'un livre provenant de Winterfell. Un livre sur la guerre. Si mon fiancé a avoué son projet, je ne  fais pas comme lui. Je lui dis ensuite que je suis une fille qui aime les contes des fées. Par la suite, mon fiance prend la parole. Je le regarde avec tendresse. Il dit qu'il est touché que je prépare un présent en son honneur et que je ne dois pas avoir honte d'aimer les contes de fées.

Sansa – Il me tarde de vous offrir ces deux présents. Je mordille les lèvres. Hélas, l'un d'eux se trouve à Winterfell. Je respire. Mais, lors de nos noces, pourrais-je vous offrir mes présents ou vous préférez que nous attendions que nous … Soyons seuls ? Je respire. Concernant les contes de fées, il est vrai que je me suis souvent imaginées avec un prince qui saura me sauver de ma prison. Je continue d'observer mon fiancé. Aujourd'hui, je suis persuadée que vous êtes le prince qui m'est destiné. L'homme béni par les anciens et les nouveaux dieux. Je me mouille les lèvres. Mais, promettez-moi Hoster que vous ne me ferez jamais de mal. Mon visage se plisse à l'idée où le jeune homme pourrait me faire du mal. Existe-il un serment ?

Est-ce que je parle trop ? Je rêve sans doute, ce sont peut-être des chimères d'une élucubration d'une fille idiote avec des rêves idiots. Je ne sais pas si Hoster me fera du mal, je ne crois pas qu'il est le genre d'homme à tromper son épouse. Non non … Ce n'est pas un homme mauvais, c'est le plus gentil et le plus adorable.

Quelques minutes après, Lady trottine et se pose à nos pieds. Puis, je finis par me laisser par poser ma main sur celle de mon fiancé. Voulais-je plus ? Pour l'instant, seulement lui toucher la main pour lui donner du courage pour me réciter un poème. La Corneille récite son poème, or, son regard semble absent. Je pose ma main sur le doux visage d'Hoster et je ramène avec douceur son visage vers le mien pour que je puisse admirer ses iris bleutés.

Sansa – Le visage fouettant le visage de la jeune jouvencelle, elle se retourne quand elle voit l'homme qui a dérobé son cœur. Elle n'a qu'une envie, c'est de l'aimer éternellement. Poursuis-je d'une voix douce.

Je souhaite que ce moment dure longtemps. Je ne veux pas que quelqu'un puisse interrompre la mélopée qui s'installe lors de nos échanges. Est-ce que ma septa va nous empêcher de continuer à réciter nos belles paroles ? Je n'espère pas. Je me concentre de nouveau sur mon fiancé, mon cœur tambourine dans ma poitrine. On ne peut pas guérir les élans du cœur. Suis-je amoureuse d'Hoster ? Peut-être … Peut-être que je dois me souvenir des paroles échangées avec lady Marianne, lady Walda ou encore la princesse Margaery.

Sansa – La jeune femme sait que rien ni personne ne pourra étouffer l'amour qu'elle ressent pour son bien-aimé. De même, elle sait que leur amour brûle de milles feux. Je souris. La destinée de cet amour a été écrit par les étoiles. Il est même dit que si l'une trépasse, l'autre pourra la retrouver dans une ancienne vie. J'ancre de nouveau mon regard dans celui de mon fiancé. J'enlève ma main de son visage. Je me suis emportée par la beauté de vos mots, je m'excuse. Dis-je en baissant la tête. Je … Est-ce que vous me pardonnez pour cet encart ? Je vous promet de vous laisser finir vos tirades! M'exclamais-je. Mon visage est proche du sien. Mais sachez que j'aime entendre votre voix. Et, que pour rien au monde, je ne souhaite qu'elle cesse de me raconter des histoires qui me font briller mes yeux. Oh oui, dès que j'entends vos récits, mes iris s'illuminent et je me laisse envahir par les images de vos récits. Je respire de nouveau.

Je ne sais pas quoi dire ni quoi faire de plus. Je pourrais continuer à parler mais je ne sais pas si mes mots dépasseront ma pensée. Ai-je peur de lui dire que mon cœur ressent une tourmente pour lui ? Je continue de respirer. Je ne quitte pas des yeux la jeune corneille. Le vent souffle sur nous où on peut sentir les parfums provenant d'ici et des ailleurs. J'observe mon fiancé puis je pose de nouveau ma main sur la sienne. Mes yeux sont rivés sur sa main, elle est plus grande que la mienne. Est-ce mal vu que j’entrelace nos doigts ? Est-ce que je précipite un peu les choses ? Doit-il prendre les devants ? Mon cœur vit une tumulte compliquée.

Sansa – Je crois que si je continue de parler, je vous demanderais si nous serions heureux à Vivesaigues, si nos enfants, car oui, je souhaite que notre union puisse être bénie par des enfants puissent grandir. J'ai des rêves les concernant. Je vous imagine en train de leur lire des récits … Je me tais. Mais, je pense que j'ai trop dit. Je m'épanche trop sur mes émotions, je … Je m'égare. Avez-vous une idée pour que je puisse arrêter de me laisser envahir par un bonheur … Ou, plutôt par des chimères qui ne sont point là ?

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Sansa lui demanda un indice au sujet de sa surprise. Elle posa sur lui un regard qui lui confirma ce qu'il pressentait déjà : il ne pourra rien lui refuser.


"N'essayer pas d'ébranler ma conviction. Je ne dirais rien de plus." déclara-t-il avec un air faussement dramatique. "Si ce n'est ... Que vous connaissez déjà l'héroïne." ajouta-t-il sybillin.


Hoster se sentait beaucoup moins nerveux que durant leur première rencontre. Il était si tendu qu'il était incapable d'aligner plus de trois mots ou alors il se lançait dans de longs monologues sur l'histoire de telle ou telle forteresse du Conflans. Il avait préparé des phrases toutes faites qu'il s'efforçait de réciter comme des leçons. Mais il manquait de naturel et cela rendait leurs échanges faussés. Entretenir une correspondance lui avait permis de prendre confiance. Au début il rédigeait des brouillons et mettait plusieurs jours à répondre tant il hésitait sur la formulation de ses phrases. Au fil du temps sa rédaction devenait plus fluide. Maintenant même à l'oral il s'exprimait avec aisance. Il pouvait remercier toutes les personnes qui l'avaient conseillé, Lucas, Marianne, ser Tristifer.


Peut-être aussi était-ce plus facile maintenant qu'il se savait apprécié de sa promise ? Elle se disait être la plus heureuse de toutes les fiancées et elle rougissait à ses compliments. Il ne serait pas aussi détendu s'il se sentait déprécié. Le jeune garçon n'aurait pas supporté de lui être indifférent ou pire d'être méprisé. Il aurait supplié son père à genoux de renoncer à cette union plutôt que devoir subir son regard glacial.


"Nous serons très heureux ensemble. Je ferais tout pour. Je ne veux rien vous cacher et je ne pense pas que nous devons avoir des secrets l'un pour l'autre. Notre confiance en l'autre sera notre force et le lien solide qui nous unira contre toute adversité."


La corneille avait de grands principes. Sansa lui avoua qu'elle avait deux présents pour lui. Non pas un mais deux.


"Vous me me gâtez Sansa. Il ne faudrait pas que j'y habitue." dit-il avec malice. "Ceux sont vos cadeaux, à vous revient la décision. Pour ma part je vous reciterait le poème dans l'intimité." Or de question qu'il le fasse devant tous les convives. Avec cette annonce elle avait réussi à piquer sa curiosité. Quels cadeaux avait-elle choisi ? Elle lui demandait un indice mais elle n'en avait donné aucun. Cela ne le tracassait pas tant que cela, il attendrait le grand jour. Sansa évoqua ensuite sa passion pour les contes de fées et son attente d'un prince qui la déliverait de sa prison. Il ne disait rien et l'écoutait, appréciant de découvrir la Sansa enfant. Mais il fut surpris d'apprendre qu'elle voyait en lui ce même prince. Et ce qui finit de l'achever ce fut sa demande qu'il lui promette de ne jamais lui faire de mal. Pourquoi pensait-elle qu'il puisse lui faire du mal ? Avait-il dit ou fait quelque chose qui pouvait laisser croire qu'il lui causerait du tort?


"Sansa... Jamais je ne pourrais vous faire de la peine. Je vous en fait le serment." promit-il avec le grand sérieux.


Il devait l'avouer il était décontenancé par sa demande et il ne comprenait pas ce qu'elle sous-entendait. Craignait-elle qu'il lève la main sur elle? Jamais ! Il voulait la rassurer. Changeant de sujet, il récita un vers d'une chanson myrienne. Puis il se tut, incapable de continuer, sous le choc de sentir la main de Sansa posée sur la sienne. La septa allait-elle les interrompre. Sansa prit son visage dans sa main et tourna ce dernier vers elle, plongeant son regard dans le sien. Ce contact physique, encore plus osé que le précédent le cloua sur place. Muet d'admiration, il l'écouta réciter un poème qu'il ne connaissait pas. Un poème d'amour, un amour brûlant, perdurant au delà de la mort. Il voulait l'embrasser mais non... Non il ne pouvait pas. Il ne devait pas. La septa les chaperonait, sa présence dissuadait les jeunes fiancés de franchir la limite.


"Ho non ne vous excusez pas !"


A son grand regret sa main avait quitté sa joue. Mais il était ravie de ce geste tendre et de l'entendre dire qu'elle aimait l'écouter. Elle voulait être son épouse, vivre à Vivesaigues avec lui et leurs futurs enfants.


"J'ai bien une idée en tête pour ne plus parler mais je doute que votre septa accepte. Et puis j'aime vous entendre parler de notre avenir ensemble."
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chapitre 4



Je lui demande un indice sur la surprise qu'il allait me faire . J'ai bien le droit de savoir, non ? J'attends la réponse de mon fiancé. Il me dit qu'il ne pourra pas m'en dire davantage mais que je connais l'héroïne. Suis-je sa muse ? Est-ce que je lui inspire quelque chose ? Je me sens flattée. Je continue de sourire sans réponse à ses paroles.  Par la suite, nous continuons de parler. Je lui avoue que je suis la plus heureuse des fiancées. N'ai-je pas la chance de l'avoir comme futur époux ? Je continue à lui parler. Dans le flot de mes paroles, je lui dis que je souhaite que nous ne connaissions point de grisaille dans notre maisonnée. Faites que nous soyons épargnées par cela.

Mon promis s'exprime, il déclare que nous ne devons point avoir de secret. Comment pourrais-je entretenir un jardin secret et ne rien lui dire ? Il saura tout. Après tout, je suis la fille de Ned Stark, mon père était connu pour être une personne honorable. Comme lui, je serais honorable. Je dirais tout à mon époux.

Sansa – Oh oui, nous serons heureux, entourés des gens que nous aimons et de nos enfants. Dis-je avec un léger sourire sur mes lèvres. Je plonge mon regard dans le sien. Je vous jure solennellement de toujours vous dire la vérité. Sachez Hoster que jamais, je ne jetterais l’opprobre sur notre maison. Je souris. En revanche, je serais toujours loyale à mon frère et à vous. Si mon frère a besoin de nous, nous l'aiderons ? Je ne souhaite point être écartelée entre mon devoir adelphique et celui maritale. Je ne pense que maintenant que nous allons former une famille et que nous allons nous entraider.


J'avoue à la corneille que j'ai deux présents pour lui. Il me dit que je le gâte trop. Et lui ? Sait-il ce que ça me procure la gentillesse qu'il m'accorde ? Il me donne des ailes, j'ai envie de danser jusqu'à toucher les nuages. Le jeune homme m'explique qu'il récitera le poème quand nous serions seuls. Je le regarde avec tendresse.

Sansa -  J'ai si hâte que vous me relatez votre poème. Vous avez raison, nous ne le pourrons nous offrir nos présents quand nous serions seuls. Je n'ai pas envie qu'on se moque de moi.

Je continue de converser avec mon fiancé. Je lui parle des contes de fée. Je lui confie que je le considère comme mon prince charmant. Il n'est pas un chevalier ni un bagarreur mais ses mots ont su capturer mon esprit. Je demande à mon prince, celui qui fait battre mon cœur un peu plus fort de ne jamais me faire du mal. Je ne pourrais point supporter qu'il le fasse. Il me rassure qu'il ne fera jamais cela. Je continue de l'observer.

Sansa – Je crois en vous Hoster. Je sais que vous n'êtes point comme les autres hommes. Je souris. Vous avez le sens de l'honneur comme les Stark et vos frères.

Puis, la Corneille me récite un vers myrien.  Je lui touche la main. Un geste discret, est-ce grave si je lui prends sa main ? L'homme se tait.  Puis, je lui prends son visage et je le tourne vers moi. Mon regard se plonge dans celui de mon fiancé. Je ne sais pas pourquoi je suis entraînée par celui-ci et je clame quelques vers de poésie. Je me laisse emportée par les mots, ces derniers sont voilés et souhaitent exprimer à demi-mot que mon cœur est amouraché du cobrac. Que dirait ma sœur si elle apprenait ? Elle rirait de cela. Mais, dois-je dire à Hoster que je suis amoureuse de lui ? Est-ce vraiment de l'amour ? Ou une stupide chimère d'une petite poupée de porcelaine ? Par la suite, je m'excuse de mes mots. Peut-être que c'était idiot de dire ces sonnettes ! Il me dit que ce n'est rien et que je ne dois pas m'excuser. J'enlève mon geste puis je lui avoue que j'ai des rêves concernant nos enfants … Je lui dis que je serais heureuse d'être sa femme, de vivre avec lui et de porter les fruits de notre union.

Le jeune homme me dit qu'il a une idée. Laquelle ? J'aimerais tant percer ce secret. Peut-être qu'un baiser chaste sur mes lèvres n'offenseront pas les dieux ? Et puis, ce n'est pas comme s'il allait prendre ma vertu. Il ne ferait pas cela. Mon fiancé souhaite m'entendre parler de la vision que j'ai de notre future famille. Je repose ma main sur la sienne puis j’entrelace mes doigts avec les siens. J'ancre mon regard dans celui de la corneille.

Sansa – Je nous imagine heureux à Vivesaigues entouré de nos fils et de nos filles. Je vous vois en train de travailler à votre bureau concernant nos terres tandis que je m'occuperais de notre maisonnée. Les jardins de ma grand-mère ainsi que sur nos progénitures. Si les anciens et les nouveaux dieux nous bénissent de fils, peut-être qu'ils pourraient recevoir une éducation comme la vôtre et celles de vos frères. Une instruction de guerrier mais également d'érudit. Pour nos filles, j'ai bien peur que ma sœur souhaite que ses nièces soient une guerrière. Je le regarde dans les yeux. Elle voudra certainement apprendre à ses nièces comment se battre. Mais, j'aimerais aussi qu'elles soient des véritables dames. Des dames qui rendront fiers leurs pères. Quand la nuit tombera sur notre royaume, je vous vois raconter des histoires à nos enfants au coin du feu, Lady surveillera nos enfants, elle sera leur protectrice, mais, peut-être que nous pourrions avoir un endroit pour l’élevage de Corneille ?  Un sourire s'élargit sur mes lèvres. Ils seront charmés par vos récits, pendant que vous relaterez des faits, je me contenterais de broder des œuvres ou encore je consolerais les pleurs de nos enfants s'ils doivent pleurer. Je respire. Mais, nous serions heureux. Je continue de le regarder. Le vent souffle sur ma chevelure, une mèche de cheveux se colle sur mon visage. Nos fils peuvent se nommer Eddard comme mon bien-aimé père ou le prénom d'un de vos ancêtres. Je me tais pour réfléchir. Roderick comme le seigneur de Corneilla sous le règne du roi Humphrey Teague ? Demande-je pour le regarder dans les yeux. Ou, peut-être le nom de Trisifer de la maison Darry ? Il pourrait s'agir d'un bel hommage pour l'homme que vous servez. Je respire de nouveau. Pour nos filles, je suis attachée aux prénoms de Minisa, comme celui de ma grand-mère ou encore Arwyn. Le prénom de votre mère mon doux Hoster. Dis-je d'une voix timide. Je soupire. Ou, peut-être le prénom de Melantha. Elle a été l'épouse d'un Stark autrefois. J'enlève ma main. Quel est votre opinion sur nos enfants ? Je ne sais qu'il est bien trop tôt pour en parler … Mais, au moins, on aura déjà eu cette conversation. Je souris. Mais, promettez-moi une chose, nous irons à Winterfell. Je souhaite que vous connaissiez le Nord avec nos enfants. Ils doivent connaître la demeure des Stark.

Un silence s'installe entre nous deux après l'échange.  Le vent continue de souffler. Nous n'avons pas encore l'orage. Heureusement …  Je n'ai pas tellement envie que ma robe soit salie par la saleté. Et puis, je n'aime pas spécialement être mouillée. Lady non plus.

Sansa – Faites-moi une promesse, quand je devrais donner la vie à nos enfants, soyez-là. Ne me laissez pas seule … Même si le mestre vous empêche, venez ! J'aurais besoin de vous. J'avale ma salive. Et si par malheurs, une guerre se déclare, promettez-moi de m'écrire, d'avoir un signe que vous allez bien. Ne me taisez rien, dites-moi tout. J'apporterais de la lumière dans mes missives pour que vous ne perdez pas espoir. Je serais le phare qui vous éclaira. Je soupire. Et si vous devez être un otage, alors, je ferais tout pour vous libérer ! Que ce soit chez les fer-nés ou ailleurs, j'irais sur ces terres hostiles pour vous voir et vous libérer. Personne ne vous retiendra prisonnier longtemps ! Je respire. Je m'emporte mais je ne désire point que vous soyez là … J'ai perdu un père et je ne pourrais supporter votre absence. Je touche de nouveau visage. Vous êtes précieux à mes yeux Lord Hoster.

Et, puis, la pluie commence à tomber . Par les nouveaux et les anciens dieux ! Est-ce l'heure de retourner dans mes appartements où je serais accompagnée de mon fiancé et de ma septa ? Sans oublier Lady  ! Je souris. Je me lève.

Sansa – Acceptez-vous de me raccompagner dans mes appartements ? Je ne pense pas que ce soit malséant que vous m'escortez. Ma septa nous surveillera si nos échanges doivent être censurés. Je regarde ma septa. N'est-ce pas ?


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